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Amestrian Chronicles : Next Gen

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Amestrian Chronicles : Next Gen - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Next Gen

Message par Lena Dim 5 Oct 2008 - 18:59

Attendre...Oui bien sûr, je savais que c’était plus prudent. Le sénateur était probablement protégé par plusieurs gardes du corps surentraînés. Dont il n’avait de plus sans doute aucun réel besoin s’il était vraiment un immortel...Mais bon sang ce que ça pouvait être pénible de rester là à attendre qu’ils reviennent ! Ou qu’ils ne reviennent pas...Après quelques secondes d’une hésitation nerveuse, je décidai de quitter le parc situé non loin de la résidence Jenkins et où, presque patiemment, j’attendais le retour de mes compagnons. Puis je me rapprochai une nouvelle fois de la dite résidence.

Elle était toujours aussi calme, en apparence du moins. Le calme avant la tempête ? Ou la tempête n’aurait-elle jamais lieu...peut-être avaient-ils déjà été arrêtés...Je réprimai un soupir. Décidément, ça ne me réussissait pas de rester inactive, mon imagination n’était pas assez disciplinée pour ça. Je m’efforçai d’adopter des pensées un peu plus positives. Peut-être que tout se passait très bien pour eux. C’était après tout des alchimistes, des alchimistes renommés même, tout à fait capables de se défendre...
Peut-être qu’ils s’étaient déjà tous fait tuer. Ils avaient fournit à Jenkins un prétexte pour qu’il les fasse assassiner en toute impunité, pourquoi se serait-il privé d’éliminer ces gêneurs ? Je voyais d’ici les gros titres...Un cambriolage qui tourne mal chez le sénateur Jenkins. A moins qu’il cherche à étouffer l’affaire. Ce ne serait pas la première fois...

Perdue dans mes réflexions, je m’aperçus soudain que j’étais arrivée sous la fenêtre que Mustang, Henso et Laïro avaient emprunté quelques minutes auparavant. J’hésitai encore quelques instants. Peut-être allaient-ils avoir besoin de toute l’aide qu’on pourrait leur apporter. Au moins pour sortir la petite d’ici...Définitivement décidée, je jetai un rapide coup d’œil autour de moi. Personne en vue. Je me glissai à mon tour dans la maison.

J’atterris dans un couloir richement décoré. Un beau tapis, des tableaux sur les murs, des meubles recouverts de bibelots coûteux. Peut-être un peu trop ostentatoire à mon goût. Enfin...je n’étais pas là pour critiquer la déco. Je me demandais par où débuter mes recherches quand des bruits de lutte se firent entendre quelque part vers l’ouest. M’efforçant de garder mon calme, de ne pas me précipiter, je commençai à me diriger vers la source du bruit. Discrètement. J’avançais par étape, m’arrêtant avant chaque croisement. Je venais d’en atteindre un nouveau lorsque, soudain, j’entendis des bruits de pas approcher. Aussitôt, je m’agenouillai contre le mur, derrière une commode providentielle, croisant les doigts pour que ceux qui arrivaient n’aient pas l’idée de tourner à leur droite.

Comme ils atteignaient l’intersection, je retins mon souffle, plus par réflexe que parce qu’ils pouvaient réellement l’entendre. Je mourrais d’envie de jeter un coup d’œil par-dessus la commode, pour voir combien ils étaient, s’ils étaient armés...Considérant néanmoins quelle piètre aide j’apporterais si je me faisais prendre avant même d’avoir rejoint les autres, je me forçai à rester accroupie, jusqu’à ce que les bruits de pas se soient suffisamment éloignés pour que je me risque à sortir de ma cachette. Je m’apprêtai à suivre le petit groupe, jetant un coup d’œil derrière moi pour m’assurer que personne ne me suivait, quand un obstacle inattendu interrompit ma progression, manquant de me faire tomber. Réprimant une grimace, j’examinai rapidement l’homme sur lequel je venais tout juste de foncer allègrement. A en juger par la livrée noire qu’il portait, c’était un majordome, ou quelque chose dans ce goût là. Décidément, c’était un autre monde...

« Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? »

J’esquissai un sourire tout en reculant d’un pas, m’approchant de la commode.

« Euh...police. Je...j’ai entendu des bruits suspects alors je suis venue...voir...
- Nous allons voir ça. Vous aller me sui... »

L’homme n’eut pas le temps d’achever sa phrase. Il s’effondra sur le sol, assommé par un chandelier en argent massif. Reposant l’arme improvisée sur la commode, je murmurai un vague « Désolée... » avant de repartir à la poursuite du reste du groupe.

Après quelques minutes d’un trajet sans incident, j’arrivai à un autre croisement. Une nouvelle fois je m’arrêtai contre un mur, et jetai un coup d’œil rapide de chaque côté. Sur la droite, une vingtaine de gardes, dont ceux, probablement, que j’avais entendus, avaient le regard rivé sur un escalier, menant probablement à la cave. Je me retirai immédiatement hors de leur champ de vision et tendit l’oreille. Ils ne parlaient pas entre eux, et attendaient manifestement quelque chose. Ou quelqu’un...Mustang avait bien dit que la petite était sûrement enfermée à la cave ?

Comme pour répondre à ma question, des bruits de pas se firent entendre, et l’un des gardes prit la parole :
« Tu comptes aller où comme ça, gamin ?
- Ah désolé… C’est une sortie privée, les gars… Yumi n’a pas besoin de gardes du corps…
- Tu te crois malin, hein ?
- Plutôt, oui… »
Je réprimai un sourire en reconnaissant la voix de Laïro. Jamais en manque de répartie celui là. Bon. Visiblement donc, ils étaient remontés. Maintenant, si je pouvais trouver un moyen de les aider...Tout en réfléchissant, je rapprochai instinctivement ma main de ma poche et de mon revolver. Un peu dérisoire face à une vingtaine de gardes...mais au moins sa présence était rassurante. L’arme en main, je jetai un coup d’œil autour de moi, à la recherche d’une idée. N’importe quoi. Près de l’escalier, le silence devenait presque palpable. Les gardes du corps devaient attendre que Laïro se rende. Et vraisemblablement, Laïro devait attendre une ouverture pour sortir Yumi de là...Je pouvais au moins lui fournir ça. Mon regard s’arrêta sur un vase, richement décoré, juste à portée de ma main. Il devait coûter une fortune...mais tant pis. Sans hésiter, je l’attrapai et l’envoyai valser à quelques mètres de moi. L’objet se fracassa sur le sol, rompant du même coup le silence pesant qui s’était installé dans le couloir.

Presque aussitôt après, j’entendis une série de bruits sourds. Laïro avait sans doute profité du moment de surprise pour assommer les gardes les plus proches à coup de planche...Je choisis ce moment pour émerger de ma cachette, tirant deux coups de feu en l’air et criant :

« A terre !! »

Mon intervention eut comme effet immédiat de déstabiliser un peu plus les gardes. Profitant de la diversion, Laïro fit revenir sa planche vers lui et grimpa dessus, une Yumi inconsciente dans les bras. Il arriva près de moi au moment où la voix d’un garde retentissait à nouveau dans le couloir :

« Arrêtez-les ! »

Je désignai les meubles, de chaque côté du couloir.

« Tu peux bloquer le passage ? »

Même pour quelques secondes, ce serait toujours ça de gagné. En guise de réponse, une armoire, puis une commode se jetèrent entre les gardes et nous. Profitant du court répit, nous repartîmes vers la sortie, Laïro et Yumi sur la planche, moi à côté, courant aussi vite que possible. Par chance, nous ne croisâmes cette fois dans le labyrinthe de couloirs personne d’autre qu’un ou deux gardes, rapidement maîtrisés. Au bout de quelques minutes, nous arrivâmes devant la fenêtre par laquelle nous étions entrés. Laïro sortit le premier, la petite Mustang toujours dans ses bras et toujours inconsciente. Je restai quelques secondes de plus dans la maison, tendant l’oreille. Aucun bruit de poursuite. Manifestement, nous les avions semés. Ou alors ils étaient allés chercher des renforts...Sans m’en préoccuper davantage, je sortis à mon tour et rejoignit les deux jeunes gens dans le parc au moment où Laïro atterrissait sur l’herbe. Nous nous dirigeâmes vers l’endroit où je m’étais cachée un peu plus tôt, un petit bosquet à quelques mètres de là. Après un instant d’hésitation, Laïro déposa le corps endormi de Yumi sur le sol.
« Tu peux veiller sur elle ?
- Bien entendu. Tu vas...
- voir s’ils ont pas besoin d’un coup de main. Je reviens. »
Je me contentai pour toute réponse de hocher silencieusement la tête tandis que le jeune aïhou repartait en direction de la résidence Jenkins. Je m’assis alors à côté de Yumi, tapotant doucement sa joue pour la réveiller, tâchant de me convaincre que personne ne viendrait nous chercher ici...
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Message par Macros Dim 12 Oct 2008 - 8:22

Remoi! Désolé d'avoir un peu négligé le fofo ces derniers temps, mais j'ai eu de quoi m'occuper... A présent, je compte bin remédier à ma longue absence! Avec un premier post, un peu rédigé à la va-vite, et c'est pas avec ça que je vais décrocher le nobel, mais je me remet juste dans le bain...


Après avoir laissé à Mustang quelques bonnes minutes d’avance, je me dirigeais à mon tour d’un pas tranquille vers la demeure de Dorcas. Il pouvait encore y avoir trop d’imprévus pour que je laisse la situation uniquement entre les mains de cette bande idéaliste avec le cœur en bandoulière ; Dorcas pouvait s’avérer trop coriace pour eux, il pouvait essayer de s’échapper, ou pire, les autres pouvaient avoir la lamentable idée d’essayer de le capturer vivant. Ce qui n’aurait pas du tout arrangé nos affaires. Aussi était il prudent d’avoir quelqu’un de confiance sur place, afin de s’assurer que mon vieil ami rende son dernier soupir dès aujourd’hui… et la seule personne de confiance à être à portée de main, c’était moi-même.

Arrivé devant la résidence, je marquais un temps d’hésitation. A première vue, tout semblait normal… Ils ne s’étaient tout de même pas défilés, non ? Je dus lutter contre l’angoisse qui menaçait de me nouer la gorge. Si Dorcas avait eu le temps de faire parler la gamine Mustang, qu’il avait compris que c’était moi qui l’avait envoyé chez lui, et qu’il avait le temps de prévenir le vieux, j’allais avoir de gros ennuis. Plus qu’à espérer que Mustang et ses amis soient restés fidèles à leur réputation de fonceurs. Faute de meilleur plan, je me présentais à la porte principale, me payant même le luxe de sonner. Il ne me fallut guère attendre pour que l’intendant, un homme maigre et sec dont le prénom m’échappait sur le moment, vienne m’ouvrir, arborant une expression inquiète.

-Monsieur Fly ! Mon maître pourrait avoir des ennuis, plusieurs intrus se sont introduits dans le domaine, et j’avoue craindre pour la vie de monsieur Jenkins. Il pourrait bien avoir besoin de votre aide.

Il me fallut un gros effort de volonté pour ne pas sourire. Finalement, ils étaient bien dans la place. Ma tentative de me montrer soucieux fut, je le devinais, peu convaincante, mais je savais que ce laquais mettrait mon expression sur le compte de mes nombreuses « bizarreries », comme je l’avais une fois entendu dire à la dérobée.

-Oh. Vous devriez peut être prévenir la police, alors, non ?
-Vous savez bien que ce n’est pas possible ! Monsieur Jenkins l’a formellement interdit, surtout dans les circonstances actuelles, avec cette jeune fille…

Il s’interrompit brutalement, ne sachant trop si il devait me parler de leur nouvel « hôte ». Je lui épargnais davantage d’embarras, était moi-même plutôt pressé.

-Ne vous inquiétez pas, je vais aller aider ce bon vieil Octavius. Tout se passera bien.

J’allongeais la foulée, laissant derrière moi un futur demandeur d’emploi. Tout allait bien se passer, en effet. Je savais exactement ou aller : Dorcas, bien qu’heureux propriétaire d’un manoir d’une centaine de pièces, semblait n’avoir d’usage que pour deux d’entre elles : sa chambre à coucher, et la bibliothèque. Compte tenu de l’heure, nul besoin d’être grand clerc pour deviner laquelle avait le plu de chances d’être animée. De fait, alors même que je m’approchais de ma destination en parcourant les larges corridors de la résidence, les éclats de voix que l’écho répercutait à mes oreilles indiquaient que j’avais tapé dans le mille.

-…jeune ami ?
-Le fils de celle que vous avez tuée.

J’arrêtais ma progression, avant de simplement m’adosser à un mur, à portée d’oreille. Plus qu’à attendre tranquillement le déroulement de cette affaire, et à faire son entrée au moment le plus… opportun.

Tout se passera bien.
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Message par Mélanie Mustang Ven 24 Oct 2008 - 18:05

Allez, j'ai retrouvé un peu d'inspiration... J'ai quand même eu du mal à trouver comment tuer quelqu'un d'immortel de manière valable... Enfin bon... A vous de voir si ce n'est pas trop choquant...

Roy s’était attendu à une attaque rapide de la part de Dorcas. Mais il eut tout de même du mal à éviter l’étagère qui fonçait vers lui à une vitesse hallucinante pour un objet de cette taille. Si Aokiji n’avait pas été là pour le tirer rapidement hors de portée, nul doute que l’une de ses jambes y serait restée.
Il aurait alors tout eu du pirate… Il ne lui aurait plus manqué que le perroquet…
-Vous êtes trop lent, Mustang.
Dorcas avait ouvert les yeux.
-Vous n’arriverez pas à me vaincre. Mes pouvoirs dépassent ce que vous pouvez encore imaginer. Même avec ce que vous possédez, vous ne gagnerez pas.
Roy comprenait très bien ce à quoi il faisait allusion.
-Roy est peut-être lent, mais pas moi ! s’écria Aokiji qui s’était déjà élancé vers Dorcas.
Il parcourut rapidement les quelques mètres qui le séparaient de l’immortel, s’apprêtant à tirer. Mais alors qu’il n’était plus qu’à un mètre de Dorcas, le bureau derrière lequel l’immortel était assis se redressa et percuta le jeune alchimiste qui tomba à terre, légèrement sonné.
Mais Dorcas n’en avait pas terminé et le bureau allait s’abattre une nouvelle fois sur Aokiji. Roy ne prit pas le temps de réfléchir… C’était un luxe qu’il ne pouvait se permettre. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus utilisé la pierre, mais il n’avait plus le choix. Se précipitant vers Aokiji, il frappa dans ses mains.
Il eut une brève pensée amusée pour le jeune Edward Elric, disparu depuis plusieurs dizaines d’années maintenant…
L’air entre le bureau et Aokiji s’embrasa, réduisant en cendres le bureau. Roy ramena le jeune homme abasourdi en arrière, se mettant entre lui et Dorcas.
-Comment vous faites ça ? s’étonna-t-il.
-Je… hésita Roy.
-Je ne vous croyais pas capable de l’utiliser à nouveau, Roy.
Roy se tourna vers Dorcas. L’immortel s’était levé, sa canne à la main et il regardait Roy avec un intérêt nouveau.
-Je ne pensais pas que vous l’utiliseriez en sachant ce qu’elle avait coûté.
-De quoi parle-t-il ?
-Vous conservez certains secrets mieux que d’autres on dirait… Pas étonnant pour quelqu’un dont l’ambition était autrefois de devenir généralissime. Mais puisque vous aviez parlé de notre… association, j’imaginais que vous aviez également fait référence à la pierre philosophale. Me serais-je trompé ?
-Mais de quoi… Vous…
Aokiji s’interrompit.
Roy n’avait pas besoin de regarder Aokiji pour savoir qu’il avait compris. Il ne se souvenait que trop bien la manière dont Hadzuki avait réagi lorsqu’il avait découvert que Roy possédait également une pierre philosophale. Il ne voulait pas voir Aokiji avec le même regard. L’imaginer était amplement suffisant.
-Il y a parfois des situations où il faut savoir mettre ses répugnances de côté. Je le sais depuis longtemps.
-Et aujourd’hui l’une de ces situations se présente, n’est-ce pas ? Mais vous n’êtes plus un soldat à qui on a donné un ordre. Vous êtes ici en tant qu’homme pour venir régler une affaire personnelle.
-Ce qui me rend bien plus dangereux qu’un soldat. Mais il y a longtemps que vous avez oublié ce que pouvait être la vie d’un homme.
Roy claqua des doigts et une colonne de feu se précipita vers Dorcas. Une autre étagère vint se placer entre Dorcas et l’attaque de Roy.
-Très bien… murmura Roy.
Il écarta légèrement les bras, paumes vers le plafond et se concentra. Des flammes jaillirent dans toute la pièce, brûlant tout ce qu’elles touchaient : étagères, meubles, tapis et tapisseries. Un mur de flamme et les craquements du bois empêchaient Dorcas d’entendre et de voir Roy et Aokiji.
-Aokiji. Dès que le feu se sera arrêté, utilise ton alchimie d’ondes pour brouiller Dorcas. Débrouille-toi pour le paralyser le temps que je m’occupe de lui.
-Compris.
Les ondes que Aokiji utiliseraient permettraient de brouiller les ondes envoyées par le cerveau même de Dorcas. Roy n’aurait alors plus qu’à en finir avec l’immortel.
Lorsqu’il ne resta plus que les trois hommes dans la pièce, le feu s’arrêta. Aokiji était toujours derrière Roy, presque invisible aux yeux de Dorcas.
-Si vous croyez qu’il vous suffit de tout brûler autour de vous pour…
Roy vit tout de suite le changement dans le regard de Dorcas. Il était désormais perturbé et ne savait plus quoi faire… Des ondes venaient troubler son cerveau et Roy n’attendit pas plus longtemps.
Une immense colonne de flamme apparut sous Dorcas qui se mit à brûler. Roy se remémora avec douleur le jour où il avait tué King Bradley, son épaule le faisant souffrir à nouveau… De la même manière qu’il avait tué l’homonculus généralissime, il allait détruire l’immortel Dorcas.
Les cris de Dorcas retentirent pendant un long moment. Roy vit sa canne se disloquer petit à petit dans les flammes pendant que le corps de l’immortel se désagrégeait lentement. Les cris se poursuivaient.
La canne disparut. Dorcas s’écroula. Il avait arrêté de crier. Il n’était plus désormais qu’un amas de chaires carbonisées. Roy s’approcha de lui, faisant cesser les flammes. Dans de sinistres craquements, Dorcas tourna la tête vers lui et sembla sourire.
Roy fit à nouveau apparaître les flammes et il ne s’arrêta que lorsque même les cendres de Dorcas eurent disparu.
Il tomba à terre, sans force. Sa respiration et les battements de son cœur étaient trop rapides… Il le savait… Il avait fourni trop d’efforts. Mais cela avait été nécessaire.
-Roy !
Aokiji se pencha au-dessus de lui et Roy trouva la force de sourire.
-Riza est vengée.
-Oui.
Aokiji le saisit sous les épaules et le redressa. Dans un rapide souffle d’air, venant des fenêtres, Laïro apparut, visiblement inquiet.
-Ouah… Il y a eu de l’animation par ici, constata-t-il. Vous vous êtes gardé le meilleur pour vous-même pas vrai ?
-On peut dire ça, sourit Roy. Et Yumi ?
-Elle est avec Hugues. Il lui faut des soins, dit-il plus sérieusement.
-Nous lui en prodiguerons une fois arrivés à Reezembool, dit Roy.
-Reezembool ? s’étonna Aokiji.
-Reezembool, confirma Roy. Nous devons avertir Hadzuki au plus vite. Car nous venons de déclarer la guerre aux Immortels. Nous devons tous être prêts pour les affronter. Partons tout de suite.
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Message par Starman Ven 24 Oct 2008 - 19:52

La voiture se traîne dans des routes de campagne depuis plusieurs heures. Enfin, Aokiji ne respecte pas vraiment les limitations de vitesse déjà, alors je suppose que je devrais pas me plaindre. Observant depuis la banquette arrière le ciel étoilé par la fenêtre, je pousse un léger soupir. La tournure des évennements ne m'enchante qu'à moitié. Revoir Hadzuki Mustang? Avant même que l'on m'accuse de massacrer ses amis, l'ambiance était déjà au "tirez à vue". Et je me pointe la bouche en coeur, et avec sa fille blessée dans les bras. Quelque chose me dit qu'il appréciera moyen. Yumi pousse un léger gémissement, signe qu'elle commençait à revenir à elle. Hugues avait fait du bon travail niveau premiers soins, mais il faudra s'occuper de tout ça plus sérieusement une fois sur place. Elle ouvre lentement les yeux.
"L-Laïro, murmure-t-elle.
-Chut. Ca va aller. Tout le monde va bien.
- Et Jenkins?
-Mort.
-Je suis...désolée, je voulais.. Je voulais te faire innocenter et...
-J'apprécie beaucoup l'intention. Mais comment tu savais qu'il y'avait un lien?
-C'est...ce type, qu'on a vu à la réception qui me l'a dit,il faisait partie des Services Secrets et...
-Fly?
-Oui.
-Macros, ragea Roy à l'avant du véhicule. J'aurais du m'en douter. C'est tout à fait son style.
-Qu...Qui?
-Disons que c'est un vieil ami de ta famille.
-Le genre d'ami qui fait de généreux cadeaux, rétorqua Henso.
-Aokiji, je ne crois pas que...
-C'est quoi cette histoire, demandais-je. Quel cadeau?
-J'ai un mauvais pressentiment, intervint Maelys.
-Laïro, je vous en prie, gardez votre calme et...
-Quel. Cadeau?"
Seul le silence répond à ma question, comme si le simple fait de le dire déclencherait une catastrophe. Puis Aokiji prend la parole avec hésitation.
"Ils ont donné à Roy Mustang une Pierre Philosophale."
Quoi? Co...Pourquoi? C'est impossible. P..Père...
"Laïro, vous devez comprendre que cela ne signifie pas que je soit l'un des leurs."
Il rajoute quelque chose, sans doute pour appaiser déventuels soupçons quand à sa loyauté, mais je ne l'entend plus. Je suis pris de nausées. Je ne suis plus dans la voiture. Je ne suis plus à Amnestris, en 1955. Devant moi, une fois encore, mon Père meurt.
"Arrêtez la voiture.
-L..Laïro, souffle Yumi.
-Arrêtez la voiture!"
A peine se sont-ils exécutés que je sors à toute vitesse du véhicule. J'ai envie de vomir. Mais ça finit par passer. Père, est-ce ainsi que j'honore mon serment? En acceptant l'aide du porteur d'une chose aussi horrible?
"Laïro, écoutez-moi, intervient Roy en posant sa main sur mon épaule.
-Ne me touche pas, hurlais-je en l'écartant d'un geste brusque.
-Je comprend ta réaction, mais je n'ai pas crée cette Pierre. Je n'ai tué personne, et il n y'a aucun moyen de les rammener à la vie.
-Ce... Ce n'est pas le problème."
Ancêtres vénérés, que dois-je faire? Je reprend ma respiration. Pour l'instant, je dois m'occuper de ces "Immortels". Roy Mustang attendra.
"Il faudra que nous ayons une discussion à ce sujet quand ce sera fini, Roy.
-Je sais.
-Nous sommes encore loin de Reesembool?
-Une demi-heure, tout au plus.
-Dans ce cas je vais me cacher dans le coffre. j'imagine que votre status peut empêcher les flics de fouiller à l'intérieur, non?"

Et moi qui trouvais le temps long à l'arrière de la voiture. Dans le coffre, c'est bien pire. Depuis combien de temps suis-je enfermés? Deux heures? Depuis tout à l'heure, la voiture a du s'arrêter au moins quatre fois, sans doute à cause de contrôles de polices. Bon, au moins on peut dire qu'ils font leur travail. La voiture s'arrête une cinquième fois. Encore un contrôle? Non, le moteur s'arrête. On doit être arrivés. J'attend encore un peu. Puis le coffre s'ouvre, et je tombe nez à nez avec Hadzuki Mustang, circonspect.
"Heu...salut."
Il referme violemment le coffre. Bon, c'est à peine pas vexant. Quelque chose me dit qu'ils n'ont pas du le prévenir du contenu.
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Amestrian Chronicles : Next Gen - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Next Gen

Message par Macros Dim 2 Nov 2008 - 12:07

Les flammes continuaient d’illuminer la pièce lorsque j’y pénétrais, peu après le départ de Mustang et de sa bande. Ce qui avait été une bibliothèque bien ordonnée n’était plus qu’un amas de décombres, de cendres et de charpentes à moitié calcinées. L’atmosphère était lourde, une substance graisseuse semblait flotter dans l’air, me laissant un goût désagréable sur les lèvres. Finalement, je me retrouvais face aux restes calcinés de ce qui avait été Dorcas, membre du Conclave des Ombres. Il était… vraiment mort. Une partie de moi n’arrivait pas à se faire à cette idée. Nous nous étions cordialement détestés, et ce depuis le début. Mais que les choses en arrivent là… Ce que je regrettais peut être le plus, dans le fond, c’est qu’il n’ait finalement jamais su pourquoi il était mort. Tout le monde méritait au moins ça avant de partir, même un salaud dans son genre.

Tsss… Maintenant que tu es parti, avec qui est ce que je vais pouvoir me prendre le bec, hein ?

Non, décidemment, l’heure n’était pas à la célébration. Surmontant ma répugnance, je plongeais la main dans le tas de cendres qui composait à présent l’essentiel des restes de Dorcas, cherchant à tâtons avant que mes doigts ne finissent par se refermer sur un objet solide. Mon poing noirci ressortit avec une pierre rouge dont l’éclat était terni par la pellicule cendrée qui s’était déposée sur elle. La pierre philosophale de Dorcas. C’était tout ce qui restait de lui, maintenant. Je doutais d’en avoir réellement besoin à l’avenir, mais je ne pouvais prendre le risque qu’elle tombe entre de mauvaises mains. Le cycle que nous essayions de rompre ne devait pas perdurer à cause d’une négligence de ma part.

Ce qui me fit repenser à Roy Mustang, épuisé après les efforts fournis lors de la bataille. Il était clair que le fragment de sa pierre était désormais presque épuisé… Peut être même cet affrontement avait vidé les ultimes réserves de ce fragment… et avec elles la santé de son possesseur n’allait faire que se détériorer. Roy Mustang était à présent en sursis ; encore un an, peut être deux, et il rejoindrait sa victime d’aujourd’hui six pieds sous terre. Encore une figure familière dont je pouvais déjà commencer à faire le deuil. Je crois qu’après tout, je ne m’y ferais jamais.

Sur un dernier regard nostalgique, je quittais le manoir à présent en ruines du sénateur Jenkins, connu par huit autres personnes sous le nom de Dorcas. Un complice, un monstre, et un emmerdeur.

Et malgré tout, peut être un ami. Dommage de s’en être seulement rendu compte maintenant.


***


-Dorcas est mort.

La nouvelle fut accueillie dans un silence glacial. Comme c’était à prévoir, le vieux n’avait guère tardé avant de tous nous réunir, pour annoncer officiellement la nouvelle. Pendant un instant, j’attendis l’inévitable éclat outragé, avant de me rappeler que celui qui en avait l’habitude n’était justement plus là. Métatron avait la même expression qu’à l’accoutumée, si ce n’est qu’un observateur attentif aurait pu remarquer une plus forte contraction au niveau de la mâchoire ; Lillith clignait des yeux, une expression incrédule sur le visage, comme si la nouvelle avait du mal à être intégrée ; Erasme avait ôté ses lunettes et était en train de les essuyer, une expression songeuse sur le visage ; quant à Taliesinn, il poussait un profond soupir, semblant se résigner à cette disparition. Ce fut Métatron qui se décida à parler finalement le premier.

-Que c’est il passé ?
-Les circonstances sont assez confuses, mais il semblerait que Roy Mustang, Laïro Daar, Maelys Hughes et Aokiji Henso se soient introduits dans sa demeure. A en juger par ce qui restait du corps, nous pouvons être à peu près certain que Mustang a été impliqué, et il n’était probablement pas seul.
-Heeeein ? Mais il est avec nous, Roy ! Pourquoi il a tué le grin… euh, Dorcas ?

L’étonnement de Lillith était réel, et je ne pus m’empêcher de soupirer.

-C’est un peu plus compliqué que ça.

Shivah se contenta d’un commentaire laconique.

-Il a trop joué avec le feu. Dommage.
-Hmmm… je suppose qu’il ne nous reste plus qu’à, hmmm… le venger, à présent. Par qui commençons nous, hmmm ?
-Pas si vite.

Socrates arborait sa mine sombre des mauvais jours…. Si ce n’était que je ne pensais pas l’avoir jamais vu aussi mécontent.

-Il y a quelque chose qui me chiffonne dans cette histoire. Nous avons retrouvé un des laquais de Dorcas, qui affirme que quelques heures avant les évènements, il a reçu la visite dune jeune fille se présentant comme Yumi Mustang, et qui était venue l’accuser de but en blanc du meurtre d’Hawkeye. Dorcas l’a bien entendu séquestrée afin de découvrir ses sources… et j’avoue être tout aussi curieux à ce sujet.

Il me fallut un véritable effort de volonté pour ne pas chercher instinctivement le regard de Shivah et de Némésis. Ce fut d’ailleurs cette dernière qui répondit.

-Sans doute leur famille a-t-elle plus avancée dans son enquête que prévu.
-Peut être. Mais Dorcas a été réellement efficace lorsqu’il s’agit de détruire des preuves le compromettant. Je suis surpris qu’on soit malgré tout remonté jusqu’à lui… à moins, bien sûr, qu’il n’ait reçu des informations de la part d’un membre de cette assemblée.
-Ridicule.

Tous les yeux se tournèrent vers Erasme, auteur de cette déclaration provocante, qui affichait un air indifférent.

-Je sais que nous avons tous eu quelques… accrochages avec Dorcas, mais personne ici ne l’aurait attiré dans un tel traquenard. Je pense qu’il faudrait davantage nous concentrer sur les dangers extérieurs au Conclave.
-Peut être bien. J’espère que mes soupçons ne sont pas fondés, mais soyez assuré que cette affaire n’en restera pas là. Quoi qu’il en soit…

Socrates se rassit, sa colère semblant baisser d’un cran, tout en restant bien présente à la surface.

-… Taliesinn a tout à l’heure soulevé un point pertinent. J’ignore si il a bénéficié de complicités internes, mais toujours est-il que les Mustang semblent décidés à se retourner contre nous. Il va donc falloir faire un exemple.
-Et ses complices ?
-Nous en occuperons en temps voulu. Dans l’immédiat, vous allez tous venir avec moi. Peut être une petite… excursion ensemble rappellera à tous les vertus de la loyauté.

Je pensais déjà connaître la réponse à la question que je m’apprêtais à poser.

-Et où allons nous, exactement ?

Le vieux marqua une pause, dévisageant un à un chaque personne de la pièce. Tout une vie de mensonges et d’hypocrisie me permit de soutenir son regard sans ciller, en espérant qu’il n’ait rien pu déceler dans mon expression.

-Nous allons à Resembool. Ce sera l’endroit idéal pour la leçon.
-Roy ne sera probablement plus là, intervint Némésis. Si il a conscience du danger, lui et sa famille seront dissimulés ailleurs.
-C’est très probable, oui. Mais il ne pourra en aucun cas faire évacuer le village entier. Si les Mustang restent introuvables, nous nous contenterons de massacrer quiconque pourra être trouvé sur place. Je déplore de devoir recourir à des méthodes aussi brutales, mais il est temps de rappeler que tout acte entraîne des conséquences. Et c’est le moins que nous puissions faire pour notre camarade disparu.

Je ne pus m’empêcher de soupirer. Je savais qu’il était possible que les choses se passent ainsi ; le vieux ne pouvait pas laisser impuni la mort de celui qui avait été le premier à le rejoindre et avait avec lui fondé le conclave. Mais c’était la première fois depuis que je l’avais rejoint qu’il nous entraînait vers un bain de sang si… gratuit. Cela ne faisait que me conforter dans ma décision de changer mon fusil d’épaule, mais en attendant, il semblerait que j’allais devoir me plier à un dernier massacre. Simplement un de plus au cours d’un siècle qui en avait compté en abondance.

Tout serait bientôt terminé.
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Message par Mélanie Mustang Lun 3 Nov 2008 - 17:42

Hadzuki entendit la voiture se garer et en voyant par la fenêtre son père descendre, il sortit tout de suite de la maison en demandant à Hatori et Shayko d’attendre. Toute la journée ils s’étaient rongés les sangs pour Yumi… Ne pas savoir comment elle allait le rendait fou…
-Papa…
-Hadzuki, préparez vos affaires. Le strict minimum. On n’a pas beaucoup de temps.
-On s’y était préparé. Tu m’expliqueras ça dès qu’on sera en sécurité. Shay, c’est bon. Hatori, les affaires !
Pendant que Hatori allait chercher les sacs qui étaient prêts, Hadzuki regarda dans la voiture. Yumi semblait endormie… dans un état assez déplorable. Du sang recouvrait ses vêtements et elle avait une mine de déterrée. Maelys Hugues s’occupait d’elle pendant que Aokiji tapait nerveusement des doigts sur le volant.
Hadzuki se dirigea vers l’arrière de la voiture et ouvrit le coffre… pour se retrouver face à face avec un Laïro Daar qui le salua avant que Hadzuki ne referme violemment le coffre, sentant une profonde irritation monter en lui.
-Papa, dit-il en se tournant vers Roy. Rassure-moi. J’ai la berlue, où vous avez planqué Daar dans le coffre ?
-Je croyais que je devais tout t’expliquer une fois qu’on serait en sécurité ? dit Roy en se dirigeant avec des sacs que Hatori avait ramené vers la voiture de Hadzuki.
Ils rangèrent silencieusement les affaires et montèrent en voiture. Hatori vint se placer à côté de son père et Shayko alla à l’arrière avec Hideki. Elle était presque aussi pâle que Yumi…
Ils roulèrent pendant près d’une demie-heure avant d’arriver enfin de l’autre côté des montages par un tunnel. Ils roulèrent encore pendant une demie-heure avant de s’arrêter dans un bois où ils trouvèrent une vieille cabane qui semblait abandonnée. Ils cachèrent les voitures à l’arrière et fermèrent les fenêtres de manière à ce que la lumière ne filtre pas trop, tout en pouvant voir un peu ce qui se passait dehors.
Si les immortels arrivaient… Roy voulait les voir venir.
Dès qu’ils furent installés, Laïro aida Hatori à allonger Yumi dans un lit, puis il s’écarta. Shayko confia Hideki à Roy et alla aider son fils à soigner la jeune fille.
-Vous ne croyez pas qu’il faudrait l’amener à l’hôpital ? demanda Maelys.
-C’est trop risqué. Si on l’admettait à l’hôpital, la nouvelle arriverait directement aux Immortels. Je ne veux pas prendre le risque.
-Et si tu me racontais, maintenant ?
Hadzuki écouta son père lui raconter l’arrivée de Macros au petit matin pour les prévenir des faits et gestes de Yumi. La manière dont il avait convaincu la jeune fille d’aller chez Dorcas. Puis le combat dans la bibliothèque et leur fuite. Shayko écoutait d’une oreille tout en soignant Yumi du mieux qu’elle pouvait. Hatori, lui, se concentrait sur ses cercles alchimiques pour utiliser les techniques d’elixirologie qu’il avait étudiées avec sa sœur.
Aokiji et Maelys restaient silencieux. Quant à Laïro, il s’était mis un peu à l’écart et regardait par les ouvertures des fenêtres si personne n’approchait.
-Alors, c’est la guerre cette fois… Je comprends mieux pourquoi on a dû partir… On a bien fait de préparer les affaires en avance. J’avais un mauvais pressentiment.
Ils restèrent silencieux un moment.
-Tu as une idée de ce qu’on va pouvoir faire ?
-Non… Le plus important pour le moment, c’est que Yumi reprenne des forces.
-Et Hatori aussi, dit Shayko en venant s’asseoir près d’eux.
Elle reprit Hideki des bras de son grand-père.
-Les blessures de Yumi sont presque toutes guéries grâce à Hatori. Mais c’est la première fois qu’il utilise autant l’elixirologie en si peu de temps. Yumi a besoin de repos pour reprendre des forces. Et vous aussi, Roy, vous avez besoin de vous reposer. Vous avez une mine de déterré.
-Je crois qu’on est tous un peu fatigué, dit Roy. Mais je vais bien. Merci Shayko.

Yumi ouvrit les yeux. Il faisait sombre… Elle arriva tout de même à distinguer une silhouette debout, près des fenêtres. Les rayons de la une filtraient… Elle reconnut son grand-père…
Elle vit aussi Laïro… Il était près d’elle, assis contre un mur… Il ne dormait pas… Elle tendit le bras et parvint à attraper sa manche. Laïro se tourna vers elle et s’approcha.
-Ca va ? demanda-t-il.
-Oui… Je me sens… un peu mieux je crois…
-Tant mieux… Tu devrais te reposer… Tu dois reprendre des forces.
-Tu restes près de moi ?
-Toujours.
Laïro vint s’allonger près d’elle et, après un moment d’hésitation, elle se serra contre lui, posant sa tête sur son torse. Elle le sentit hésiter aussi. Puis il l’entoura doucement de ses bras.
-Je t’aime, Laïro.
Elle eut tout juste le temps de sentir les lèvres de Laïro sur son front avant de sombrer à nouveau dans le sommeil.

Roy observa Laïro et Yumi du coin de l’œil. Il ne put retenir un léger sourire.

Le jour se levait… Hadzuki avait pris le dernier quart. La nuit avait été calme… Il n’aimait pas ça… C’était le calme avant la tempête…
-Toujours rien ? demanda Roy en s’approchant.
-Non… A ton avis, ils nous attendent à la sortie ? Ou ils nous cherchent encore ?
-Je dois avouer que je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre de leur part…
-Il faudrait peut-être… Regarde !
Une silhouette venait d’entrer dans le bois. Il faisait encore sombre, mais l’individu ne ressemblait en rien à l’un des Immortels. Il titubait… et semblait porter une sorte de malette avec lui…
Hadzuki alla réveiller Aokiji, Laïro et Hatori. Aokiji et Hatori viendraient avec lui pour voir de quoi il s’agissait. Laïro et Roy réveillerait les autres au cas où il faudrait partir rapidement.
Tous les trois avancèrent rapidement et en silence vers la silhouette qu’il s’était assise contre un arbre. Hatori entendit distinctement des gémissements. Lorsqu’ils furent assez prêts, il reconnut l’un de ses amis de Reezembool.
-Matt !
Hatori se dirigea rapidement vers lui, suivi de son père et de Aokiji. Le garçon était dans un état pitoyable, remarqua Hadzuki pour lui-même. On aurait cru qu’il ressortait des décombres d’une grotte ou d’une maison… Il était également blessé à la tête, aux jambes et au bras.
Ils le ramenèrent à la cabane en vérifiant qu’ils n’étaient pas suivis et l’allongèrent au sol, sur des couvertures. Shayko vint tout de suite près de lui et commença à regarder ses plaies. Des larmes coulaient sur le visage du garçon.
Hadzuki le connaissait bien. C’était l’un des amis de Hatori. Matt Davies. Il avait 17 ans, presque le même âge que ses enfants.
-Qu’est-ce qui t’est arrivé, Matt ? demanda Hatori visiblement inquiet.
-Une attaque… ils ont… tout détruit… Le village… Il y avait des cris… partout…
-Qui a attaqué ? demanda Hatori alors que Hadzuki et Roy se regardaient d’un air entendu.
-Je sais pas… Je les ai pas vu… C’était un carnage… Mon père… il m’a dit de partir… je voulais pas… mais il m’a forcé… Il m’a dit… d’essayer de trouver de l’aide…
-Tu ne sais pas combien ils étaient ?
-Non… je sais pas… Ils devaient être nombreux… On peut pas faire un truc pareil tout seul…
-Il faut vous reposer, Matt, intervint Shayko. Les questions attendront. Ce garçon a besoin de soins, maintenant. Hatori, donne-moi les pansements.
-Je pourrais…
-Non, tu t’es déjà assez fatigué comme ça. Fais ce que je te dis.
Lorsque Shayko eut soigné les blessures du garçon, celui-ci tomba de sommeil. Il n’avait probablement pas dormi de la nuit, trop occupé à fuir et à chercher de l’aide.
Shayko rejoignit le petit groupe et ils discutèrent.
-Vous ne croyez tout de même pas… commença Maelys.
-Ca ne m’étonnerait pas, dit Roy. Pour moi, les Immortels viennent de raser Reezembool de la carte… pour nous donner une leçon.


Attention! Nouveau personnage en approche! Mon frangin se pointe, faites gaffes aux éclaboussures! (c'est le prochain à poster^^)
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Message par Elladan Mar 4 Nov 2008 - 17:32

Nom : Davies

Prénom : Matt

Histoire : Jeune de Reezembool , il n’a jamais quitté le village mais , il a plutôt passé son temps à étudier l’alchimie et il s’est spécialisé dans un domaine bien particulier, l’électricité alchimique . Ce qui veut dire en terme clair , qu’il arrive à contrôler les force électriques grâce à l’alchimie . Il vient d’avoir 17 ans et son père lui a offert une valise en métal qu’il ne doit ouvrir qu’en cas de nécessité absolue . C’est aussi un ami de la famille Mustang

Apparence : Mesure à peu près 1 mètre 70 , pour une carrure normale . Les yeux bleus très clair , cheveux châtains .

Alchimie : Il utilise l’alchimie et plus particulièrement l’énergie électrique qui peut être dévastatrice lorsqu’elle est bien utilisée .

Signe particulier : possède un automail à la main droite ainsi que toutes ses côtes droites refaites aussi en automail . Ses membres mécaniques sont dus à un accident .


-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Des flammes partout , des explosions, des cris . Je courais dans la nuit , la maison, elle, brûlait mais papa m’avait dit de ne pas faire demi tour … Je me réveillai en sursaut dans une pièce, plusieurs personne étaient là , Hatori était présent puis je regardai directement à côté de moi , ma valise j’avais bien pensé à la prendre . Je commençai à me lever et sentis une douleur sur le côté gauche , sûrement les côtes flottantes cassées , autrement dit rien de grave , je regardai le reste de mon corps , mes blessures avaient été soignées et des bandages avaient été posés . Je commençai à me lever et demandai à Hatori une pièce pour me rafraichir , il me montra une petite pièce sur le côté j’y rentrai et m’enfermai .
Reezembool avait été détruite , et je ne me cachais pas la face, mon père avait dû s’opposer aux attaquants mais vu leur puissance, je sentis des larmes couler sur mes joues . Tout ce que j’avais m’avait été pris en une nuit , quelques minutes avaient détruit tout ce que je possédais…
Je regardai alors la mallette que papa m’avait offert , aucune serrure , je restai perplexe quelques minutes puis j’essayai quelque chose , je claquai mes mains puis je les posai sur la mallette , bingo elle s’ouvrit . Son contenu me surprit, pantalon , veste , bottes en cuir ainsi qu’une père de gants en cuir avec sur chacun d’entre eux un cercle de transmutation . Vu l’état pitoyable de mes vêtements je décidai de me changer puis je tendis l’oreille , quelqu’un disait que si j’avais survécu c’était peut-être qu’ils le voulaient pour pouvoir me suivre , puis la voix d’Hatori qui prit ma défense aux côtés de Monsieur Mustang .Je sortis alors de la pièce où je me trouvais , puis je regardai autour de moi , ils étaient tous réveillés sauf une qui dormait encore . Le silence s’était installé avec mon arrivée donc je dû prendre la parole :
-Je ne sais pas qui a attaqué Reezembool mais je peux vous assurer qu’ils ne m’ont pas suivi , j’en suis sûr .
Puis je regardai mes mains , à mon avis il fallait que je prouve mon utilité pour rester avec eux.
-Je peux être utile , je sais faire de l’alchimie , mon père ma appris …
Hatori me regarda avec un sourire , étant petit déjà on jouait à l’alchimie et il sait d’où me viennent mes automails . Puis j’entendis un murmure
-A mon avis ton alchimie ne servira pas contre nos ennemis.
Je regardai Monsieur Mustang qui me fit signe de la tête , puis je claquai mes mains et je bougeai ma main droite, un arc électrique se forma puis je l’arrêtai .
-Je pense que mon alchimie peut être utile , papa était …
Les mots ne sortirent plus , puis Hatori reprit :
-Son père était un des rares alchimistes à contrôler l’énergie électrique , c’est une alchimie que tout le monde ne peut pratiquer , et Matt a payé le prix fort lorsqu’il a essayé la première fois .
Toutes les personnes présentes dans la salle se tournèrent vers moi , puis je retirai mon gant droit et laissai apparaitre l’automail , encore un murmure
-ce n’est pas bien grave…
J’ouvris alors ma veste et laissai apparaitre toute mes côtes droites , des côtes métalliques qui se déplacent avec mon souffle . Puis je refermai ma veste .
-Monsieur Mustang , qui a attaqué Reezembool ? Qui ? Je veux savoir ! Pourquoi les maison , les gens ne pouvait même pas se défendre , je ne sais pas qui a attaqué mais je suis sûr que l’alchimie a été utilisée.
- Des immortels Matt , pourquoi , la vengeance je pense . Maintenant il est clair que nous ne pouvons te laisser seul , si tu le veux tu peut rester avec nous .
- Des immortels ? si je peux me battre , je veux bien rester avec vous .
Puis je remis mon gant droit puis je regardai tout le monde autour de moi , les Mustang eux je les connais pas de soucis mais les autres , je ne les connais pas .
-Excusez moi , j’ai oublié de me présenter , je m’appelle Matt Davies .
Automatiquement Hatori fit les présentations avec les autres personnes de la pièces , dans un sens je n’étais pas si seul et puis maintenant je serais utile .


Héhé me voila , sa va éclabousser !!!!! ^^
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Message par Macros Ven 12 Déc 2008 - 21:54

Le train roulait à vive allure vers l’est. Assis sur la banquette, je comptais les minutes qui nous séparait de l’arrivée à la gare de Resembool ; j’avais déjà hâte que cette affaire se finisse. A coté de moi, Lillith me tournait le dos, fixant le paysage qui défilait lentement par la fenêtre. Je ne pus m’empêcher de songer qu’elle était inhabituellement calme… Depuis les quatre heures de notre départ, elle n’avait pas dû prononcer plus de trois mots, elle qui en temps habituel était impossible à faire taire. Ca en devenait presque inquiétant.

-Eh ! Ca va bien ?

Elle ne répondit pas tout de suite, continuant de regarder l’horizon, avant de finir par tourner son visage vers moi. J’eus la surprise de constater qu’elle avait les larmes aux yeux. C’est d’une petite voix qu’elle posa la question qui semblait lui poser sur le cœur.

-Dis, pourquoi ils ont tué Dorcas ?

Je ne pus réprimer un profond soupir. Je n’avais vraiment pas besoin de ça maintenant…

-Je ne sais pas.

Elle eut un sourire forcé, très loin de son habituel enthousiasme à toute épreuve.

-Il était drôle. C’était tellement facile de l’énerver, il avait cette veine qui ressortait à chaque fois qu’il se fâchait tout rouge, il marmonnait dans sa barbe des tas de mots compliqués et il passait son temps à me dire de le laisser tranquille. Je crois… je crois qu’il était un peu triste, en fait, et qu’il gardait toujours un air sérieux pour pas le montrer. Et même si il voulait pas le montrer, il était content quand on jouait tous les deux.

J’aurais aimé me trouver n’importe où, sauf ici. C’était exactement le genre de situation dans lesquelles je ne savais pas quoi faire… sans parler que même si elle ne le savait pas, j’étais directement responsable de la disparition de Dorcas.

-Il va me manquer.
-Je sais.

C’était le mieux que je puisse faire.

-Il me manque déjà, en fait.
-A moi aussi.

Cela, au moins, c’était sincère. Par la fenêtre, la végétation commençait à prendre une teinte rougeâtre sous la lumière du soleil couchant. Une couleur rouge sang.

***

Resembool brûlait. Les habitants n’avaient eu aucune chance. Nous les avions massacrés comme du bétail, hommes, femmes et enfants, sans exception, avant d’incendier les habitations. La violence que nous avions déchaînée sur la bourgade m’avait rappelé les heures les plus noires d’Ishbal, tout comme la froide efficacité dont moi et les autres membres du Conclave avions fait preuve. La résistance avait été pratiquement nulle. Un vieil homme armé d’une pétoire par ici, un alchimiste amateur à la retraite par là… Evidemment, des Mustang, nul signe. Le vieux avait donc pu faire son « exemple ». Mon attention fut attirée par un gémissement sourd. Un homme blessé essayait de s’extraire des décombres en flammes de sa maison. D’une pression sèche, je lui brisais la colonne vertébrale d’une vague d’alchimie. Une mort rapide, c’est tout ce que je pouvais lui offrir.

-Macros.

A quelques mètres, l’imposante silhouette de Métatron se découpait au milieu du brasier.

-Socrates considère que nous en avons terminé ici. Il est temps de partir.
-Tant mieux, toutes ces flammes sont mauvaises pour la peau.

Il ne répondit pas à ma réplique sardonique. Néanmoins, sa mâchoire serrée et son maintien plus raide qu’à l’habitude en révélait assez sur l’état d’esprit qui l’habitait, même si il se serait fait écorcher vif plutôt que de l’avouer.

-Tu sais ce que je pense ? On devrait faire ça plus souvent. Quelque chose comme, je ne sais pas… un évènement annuel, tiens. Ce serait pareil qu’un pique-nique, sauf qu’en plus on ferait de l’exercice. T’en dis quoi ?

Pendant un moment, je crus qu’il allait me frapper. Je vis son poing se contracter, avant de se détendre progressivement. Il finit par me tourner le dos, sans me jeter un autre regard.

-Dépêchons nous.
-Ouais, ouais.

Derrière nous, Resembool achevait de disparaître.

***

-Vous avez fait QUOI ?
-Allons, vous m’avez parfaitement entendu la première fois, monsieur le président.

James Ellroy peinait à contenir sa rage, tandis qu’à l’autre bout du fil, Socrates restait de marbre.

-Comment osez vous ! Cet endroit, comme chaque pouce d’Amestris, est sous mon autorité ! J’ai été élu par le peuple pour le protéger !

Le maître du Conclave l’interrompit d’une voix tranchante.

-Vous n’avez pas été élu, vous avez été choisi. Par nous. Veuillez ne pas l’oublier.
-C’est une menace ?

Le ton du président de la République d’Amestris était devenu dangereusement calme.

-Un simple rappel. Vous avez longtemps collaboré avec nous, il serait dommage que vous gâchiez tout maintenant. Vous êtes remplaçable, sachez le.
-Oui, vous ne manquez guère les occasions pour me le rappeler. Et donc, que suggéreriez vous à votre homme de paille de faire pour couvrir le chaos que vous avez laissé derrière vous ? Croyez le où non, mais quelque chose me dit que cette histoire va intéresser la presse.

A l’autre bout de la ligne téléphonique, Socrates fronça les sourcils. Il ne s’était pas attendu à ce qu’Ellroy capitule aussi rapidement.

-Nous avons laissé derrière nous quelques « preuves » incriminant un groupement terroriste lié aux milieux radicaux de l’Armée. Ca devrait vous suffire à nourrir les journalistes. Une vengeance à l’égard de la famille Mustang, pour son œuvre en faveur de la démocratie en Amestris.
-Je vois. Dans ce cas, je n’ai plus qu’à vous souhaiter une bonne journée.

Le président James Ellroy raccrocha le combiné, avant de rester silencieux de longues secondes, puis de le décrocher à nouveau, composant rapidement un nouveau numéro. La tonalité se fit entendre, bientôt suivi d’un déclic, et d’une voix féminine.

-Oui ?
-Débarrassez moi de ce vieux salopard. Vous m’aviez dit que vous pourriez le faire. Débarrassez moi de lui et disparaissez tous autant que vous êtes, comme vous l’avez promis. D’ici une semaine, je ne veux plus jamais entendre parler de votre groupe de monstres.
-N’ayez crainte, ce sera fait.

Némésis raccrocha le téléphone, avant de rester songeuse. Il restait encore tant à faire.

***

J’attendais dans l’ombre, en compagnie de Shivah et de Némésis. Pour cette étape, nous avions décidé d’opérer tous ensemble, dissimulant nos visage derrière des cagoules noires, portant tous une arme à feu sous l’aisselle. Il était temps de faire de nouveau tourner la roue, qui allait précipiter la chute d’un nouveau membre du Conclave. La cible ne tarda pas à se montrer, quittant l’ambassade Aïhoue de Central. Shalla Daar, représentante du peuple Aïhou descendait sans se presser les marches du bâtiment, se rendant sans doute à un nouveau rendez vous diplomatique. La rumeur disait qu’elle avait dû se dépenser sans compter depuis que son fils avait été traqué par toutes les forces de police du pays. Nul doute que maintenir des relations cordiales avec les puissances étrangères dans ce contexte avait du demander une énergie et des efforts hors du commun.

La scène se déroula très vite. Moi et mes deux « complices » surgirent dans l’artère, arme au poing. Némésis tira la première, abattant le garde du corps qui accompagnait la diplomate d’une balle en plein front. Puis je fis feu à mon tour, atteignant l’Aïhoue à l’épaule droite. Enfin, Shivah acheva le travail en touchant son genou gauche. Elle s’effondra sur les pavés, grièvement blessée, mais pas morte. Elle ne devait surtout pas mourir, pas tout de suite en tout cas. Shivah délivra sa ligne, comme convenu, assez fort pour être entendu de sa victime.

-Ackerman sera satisfait.

Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux. On aurait vraiment cru qu’il lisait son texte. Mais peu importe. Même si n’importe qui aurait pu sentir le piège à des lieues à la ronde, le jeune Daar n’aurait d’autre choix que d’enquêter sur ce nom lié à la tentative d’assassinat sur sa mère, ne serais-ce que pour le prévenir qu’on cherchait à lui nuire. Et en constatant que le prestigieux ambassadeur Ackerman était en réalité Taliesinn, avec qui il avait eu un petit… accrochage par le passé, risquait de définitivement lui faire abandonner toute réserve.

Notre « commando » monta rapidement dans la voiture noire préparée à l’avance, avant de démarrer en trombe. La partie continuait… plus qu’à espérer que le gamin serait à la hauteur.
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Message par Starman Ven 12 Déc 2008 - 23:17

J’observe le soleil se coucher à l’horizon à travers la fenêtre de la planque des Mustang. J’ai l’impression que tout ça va dégénérer d’une façon ou d’une autre. Dire que Reesembool n’existe plus. J’avais beau savoir que ce n’était qu’une bande de salopards égocentriques, je pensais qu’ils n’iraient pas jusque là. Je connaissais à peine ce village, et les deux fois où je suis passé, je n’avais pas vraiment eu l’occasion de m’attarder, mais ça m’avait d’être un endroit charmant. Et il n’existe plus, sans compter les nombreuses vies prises là-bas. Sans oublier ce pauvre gosse qui nous a retrouvé je ne sais comment. Sa vie sera marquée à jamais. Et ces gens prétendent vouloir améliorer le destin de l’humanité ? Quel ramassis de conneries ! C’est la dialectique typique des dictateurs. Je détourne enfin mon regard de la masse rougeâtre, et me dirige vers la salle commune en étouffant un bâillement. Je suis épuisé, il faut que je prenne un peu de repos. Pourtant, ce pressentiment m’assaille de plus en plus. Est-ce le choc de savoir qu’une ville a été entièrement rasée de la carte ? Ou autre chose ?
« La…Laïro ! Viens vite !»
Yumi ? Qu’est-ce qu’elle a ? Me dirigeant vers le salon, je la vois avec son frère devant la télé, le visage blême, comme si quelqu’un venait de mourir devant ses yeux. Mais mon attention se détourne très vite des deux jumeaux pour se reporter vers l’écran de télévision. Non ! C’est impossible !
« Nous venons d’apprendre que la Loa des Aïhous, Shalla Daar, s’est faite tirée dessus alors qu’elle se rendait à une réunion avec plusieurs chefs d’Etat . A l’heure actuelle, aucun commentaire de la part des autorités, mais nous savons dors et déjà que les auteurs de l’agression sont trois personnes non identifiées . La Loa se trouve en ce moment à l’hôpital et nous ignorons tous de son état de santé. »
Comme pour confirmer les dires de la journaliste, le corps ensanglanté de ma mère est filmée sur les marches du bâtiment. Je me fige. Yumi essaie de me dire quelque chose à l’oreille, mais je ne l’entend plus. On a tenté d’assassiner ma mère. Si ça se trouve, elle est déjà morte. Et c’est ma faute. C’est évident, trop proche de la mort de leur allié pour être une coïncidence. C’est un acte de représailles. Et je savais qu’ils le feraient. J’aurais pu faire quelque chose. Mais je me suis laissé entraîner par les Mustang ici. Je me sens… Je me sens impuissant. Je m’écroule sur le canapé, abattu. L’image de ma mère évanouie, maintenue en vie par des machines me vient en mémoire. Ma faute.

Non. Mon poing se serre de lui-même, tandis que le sentiment qui prend lentement le dessus en moi se révèle être la colère. Pas ma faute. La leur. Ils m’ont forcé à me cacher, m’ont mêlé à leur affaires sordides. Et quand je me suis rebeller, ils ont étendu le conflit à des gens qui y étaient extérieurs. C’est ce qu’ils ont toujours fait. La seule chose qu’ils savent faire. Je me lève brusquement, devant les mines désolées et incompréhensibles des deux jumeaux, je ramasse ma planche et me dirige vers la porte.
« Où vas-tu , demande Hadzuki Mustang, tout en se mettant en travers de mon chemin.
-A ton avis ? Des types viennent de tirer sur ma mère. Je vais la voir.
-Ce n’est pas une bonne idée. C’est un piège, ils veulent que l’on sorte de notre tanière. »
C’est ça, prend moi pour un idiot. Je sais tout ça, mais ça n’a aucune importance
« Pousse-toi, Mustang.
-Laïro, écoutes-moi .
-POUSSE TOI ! »
Pris par la rage, je frappe Hadzuki Mustang de toutes mes forces. Surpris, il n’a pas le temps de réagir et tombe à la renverse. Sans perdre plus de temps, je l’enjambe et ouvre la porte.
« Laïro ! Attend ! »
Je me retourne et voit Yumi, en larmes ,regarder la scène. Je pousse un soupir. J’aurais préféré ne pas en arriver là. Je déteste la voir pleurer. Je la regarde une dernière , puis je sort de la maison. Il ne me faudra que quelques heures avec planche pour atteindre Central City. Ils veulent que je me pointe. Ils ne vont pas être déçus.

Je me tiens à présent devant l’hôpital où se trouve ma mère (d’après les journaux du moins). Je ne me fait pas d’illusions. Je sais parfaitement que je ne pourrais pas la voir. Dès que la fille de la gueule me reconnaîtra, je me retrouverai dans une voiture de flics avant d’avoir compris ce qui m’arrive. Grimpant sur ma planche , je fais prudemment le tour des fenêtres , espérant l’apercevoir parmi les lits d’hôpitaux. Mes recherches sont d’abord infructueuses, quand j’entrevois ce qui ressemble à des gardes du corps dans une des chambres. Je me colle contre le mur, espérant être passé inaperçu.
« Quel boulot rasoir.
-Qu’est-ce que tu veux, ce sont des choses qui arrivent.
-Tu crois qu’elle va se réveiller ?
-Je sais pas, mais elle pas encore complètement dans le coma.
-D’où tu vois ça ?
-Elle remue les lèvres, comme si elle essayait de dire un truc.
-Comme quoi ?
-Je sais pas, ça ressemble à un truc genre Nater…Ater…Ackerman. Voilà, ça doit être ça .
-Ca veut dire quoi ?
-Sais pas, on dirait un nom., un truc dans le genre. »
Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi dirait-elle ça ? Ce serait une sorte de piste ? Un nom donné par ses agresseurs ? Ca me paraît gros. Mais je n’ai pas le choix. Je vais trouver cet Ackerman. Et si c’est l’un d’entre eux… je le tuerai.
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Message par Mélanie Mustang Sam 27 Déc 2008 - 18:03

Bon, le post n'est pas très long, je n'avais pas beaucoup d'idées... Mais ça permettra de faire un peu avancer les choses, peut-être^^

Laïro partit et Yumi tomba à genoux. Encore faible à cause de ce qu’elle avait subi chez Dorcas, voir son petit-ami partir de cette manière, même pour une cause qu’elle savait juste, lui enlevait toutes ses forces.
Si elle avait eu assez de forces, elle l’aurait suivi. Elle aurait sauté à sa suite sur la planche.
Son père pestait contre le jeune Aïhou et son entêtement.
-Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demanda Aokiji. S’il va seul là-bas, il risque de se faire tuer.
-On n’a pas le choix. Il faut aller à Central et essayer de le résonner avant que ce soit trop tard, dit Roy. Cette attaque peut avoir été organisée par des terroristes… Alors je m’appelle King Bradley. Après tout ce qui s’est passé, ça ne peut être qu’un coup des immortels. Ils ne nous trouvent pas, alors ils s’en prennent à la Loa. C’est le point faible de Laïro. Et ils le savent.
-On ne peut pas partir. Pas tous en tout cas, dit Hadzuki en jetant un œil vers ses enfants. Yumi n’est pas en état de voyager. Elle est encore très faible.
-Oui. Mais nous n’avons pas besoin de tous y aller. Je me charge de Laïro avec Aokiji. Nous le retrouverons et nous le ramènerons. Toi, Shayko et les enfants, restez prêts au cas où il faudrait que vous partiez en vitesse.
-Tu es sûr que ça ira ?
-Oui, ne t’en fais pas… Je tiendrai le coup.
-Avec l’énergie que vous avez dépensé contre Dorcas, vous êtes sûr de tenir ? demanda Aokiji.
-Je tiendrai. J’ai vécu pire.
-Je viens avec vous, dit Maelys. Un flic, ça peut toujours être utile.
Roy se prépara avec Aokiji et Maelys et rapidement, vérifiant que personne ne les surveillait, ils quittèrent la cabane et s’en allèrent à la recherche de Laïro.
Hadzuki alla s’asseoir avec sa femme, ses enfants et le jeune garçon qui avait échappé au massacre de Reezembool. Il ne restait plus qu’à attendre qu’ils reviennent tous les trois entiers…
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Message par Starman Sam 27 Déc 2008 - 21:08

« Tu en as mis du temps ! »
Joe resta de marbre, visiblement peu à l’aise, bien que j’avais choisi le même lieu de rendez-vous que la première fois , sous le pont.
« Qu’est-ce que tu crois, gamin ? J’ai une bonne femme à mettre au lit avant de venir. »
Je sourit légèrement. En voilà un qui se rappelle encore comment faire du sarcasme. J’aimerais pouvoir en dire autant.
« Laïro, reprend-il tandis que son visage se fait plus sérieux(je sais déjà ce qu’il va me dire). Je suis vraiment navré pour ce qui est arrivé à ta mère, tu sais.
-J’aimerais qu’on me lâche un peu avec ma mère ! »
Pourquoi je m’emporte ? Il essaie d’être sympa, c’est tout. En plus, j’imagine qu’il doit se sentir obligé de dire quelque chose, sans bien savoir quoi.
« Désolé, finis-je par reprendre, je suis un peu sur les nerfs ces derniers temps.
-Je comprend.
-Mais c’est sympa.
-Désolé. »
Il y’a un moment de silence. J’observe du coin de l’œil cet homme que je ne connaissais pas, il y’a encore quelques semaines, et une question prend forme dans mon esprit.
« Pourquoi m’aides-tu ? »
Il sourit légèrement, comme soudain pris de nostalgie.
« Tu sais, ton père m’a posé cette question une fois.
-Toujours mon père.
-La réponse n’a pas changé : nous, les Amnestriens, par ignorance et négligence, voire par arrogance, avons fait beaucoup de mal à ceux qui nous entourent. Et, j’ai beau ne pas être parfait, loin de là, ça ne me plaît pas. Certes, les choses se sont un peu arrangées avec l’arrivée des Mustang au pouvoir. Mais le fond du problème est le même nous sommes encore persuadés que nous sommes dans notre bon droit, que notre façon de vivre est la meilleure. Ton père voulait se venger. Je comprend ce qu’il ressentait, enfin je pense. Il aurait réussi que nous aurions eu ce que nous méritions. Mais toi, tu n’as rien demandé. Et te voilà mêlé à nos intrigues alors que la seule chose que vous voulez, c’est qu’on vous laisse tranquille.
-Et pourquoi croyais-tu que j’étais innocent ?
-Ton père avait beaucoup de défauts, mais je pense que quand il disait vouloir avant tout aider son peuple, il disait la vérité. Il n’aurait pas remis en cause ce qu’il avait gagné par simple vengeance. Et toi…Et bien tu ressembles trop à ton père. »
Un nouveau silence s’installe. Je ne sais pas trop quoi dire, en fait.
« Bon, reprend-il. Tu veux quoi au juste.
-Il me faut une nouvelle planque.
-Pourquoi tu reprend pas l’ancienne ?
-Parce que Hugues aurait l’idée de m’y chercher, et que je n’ai pas envie qu’ils me trouvent.
-Pourquoi ?
-A l’instant où ils ont tirés sur elle, c’est devenu autre chose qu’une quête pour prouver mon innocence. Ils ont tirés sur la Loa des Aïhous. Et l’Alchimiste Volant va leur faire comprendre que ce n’est pas une bonne idée. »
Il pousse un nouveau soupir.
« Navré de te demander autant.
-En fait je m’en doutais. Bah, je connais des gens qui peuvent t’arranger le coup. Des gens surs.
-Bien. Et tu sais quelque chose sur un dénommé Ackerman ? »
Il me regarde d’un air surpris. Pourquoi donc ?
« Ben, c’est un ambassadeur qui travaille principalement avec Creta, pourquoi ?
-Pour ce que j’en sais, il aurait tué ma mère. »
Un nouveau silence. Joe reste pensif, réfléchissant sans doute à ce que cela veut dire.
« Ce serait un de ceux dont tu m’as parlé ?
-Probable . Qui d’autre ?
-Effectivement .
-Tu sais où il habite ? »



Par chance, il savait. Apparemment, c’était loin d’être un secret. Devant moi se tient une vraie maison de nabab, celle du dit Dorcas, à côté, c’était rien à côté. N’empêche, s’il en est un, on peut pas dire que leur infiltration se soit faite de façon timorée. Ambassadeur, homme politique, militaire… Que des postes importants. Qui d’autre ? Le président ? Non, il me semble que Roy m’avait dit que ce n’était pas le cas. Pas besoin de toute façon. Je me gratte la barbe de trois jours que j’ai commencé à me laissé pousser, tandis que dans ma main droite, ma planche est recouverte d’un tissu marron. Ca plus la veste usagée ainsi que la casquette abîmée laisse penser que je suis un clochard quelconque qui a volé une planche à repasser. Je regarde à nouveau la maison. Cela m’a l’air d’être un piège. C’est obligé. Que vais-je faire ? Je pousse un soupir en découvrant mon surf. M’y précipiter bien sur. Je prend mon essor, et fait le tour de la battisse, avec prudence bien sur. Je remarque beaucoup de gardes à l’intérieur. Rien d’incroyable étant donné le poste de ce dernier, ceci dit. Mais aucune trace de mon gi…
« A vos ordres monsieur Ackerman. »
Je me plaque contre le mur, n’osant pas jeter un regard par la fenêtre d’où venait la voix.
« Je vous en , hmmmm, serai gré. »
Quoi ? Ce serait lui, Ackerman ? Bien sur que c’est lui, de ma vie, je n’avais jamais vu quelqu’un d’autre parler de cette façon. Ce « hmmm » est un aveu. Je brise la vitre d’une rafale d’air comprimée, et pénètre dans la pièce. Le garde, qui faisait face à la fenêtre, tente de réagir mais je l’envoie bouler d’une vague.
« Dégage, larbin, tu me dérange.
-Voilà qui est, hmmmm, surprenant. »
Je pense d’abord à une pique, mais son expression me persuade du contraire. Il ne s’attendait pas à ce que je vienne ? Malgré qu’il ait fait abattre ma mère ? Moi qui m’attendait à ce que toute la bande me tombe dessus dès que je serais entré dans la maison. Que se passe-t-il, bordel ?
« Mais, peu, hmmm, importe. Vos agissements commencent à devenir déplaisant, aussi permettez-moi de reprendre là où, hmmm, nous en étions. »
Il saisit d’une main la harpe, mais je n’ai pas l’intention de le laisser s’en servir. Je riposte d’une rafale d’air comprimée, qu’il évite d’un plongeon sur le côté. Il joue une de ses fameuses notes tueuses, mais je parviens à l’esquiver de justesse, tandis que le mur derrière moi s’écroule. Je suis vraiment un crétin. J’aurais dû l’attirer dehors, ici je n’ai pas l’avantage. Tant pis, je crée deux autres rafales, mais il les repousse d’une note, détruisant un peu plus la pièce. Prépare une autre rafale, plus concentrée, que je prépare avec lenteur pour qu’il la remarque.
« C’est, hmmm, inutile, vous savez. Les vibrations produites par ma musique perturbe l’air sur lequel se base votre alchimie. Vous ne pourrez pas ,hmmmm, m’atteindre ainsi. »
Au dernier moment , je me retourne et attaque le plafond, qui s’écroule sous le choc. J’ai un instant l’espoir que ça puisse marcher, mais une simple note suffit pour détruire les débris avant qu’ils ne l’atteignent.
« Autant pour, hmmm, moi. Vous avez changé, jeune homme. Vous voilà plus agressif que lors de notre dernière, hmmmm, rencontre. »
Sans un mot je réfléchis à une nouvelle tactique. Mais je n’en vois aucune. L’avantage, à présent c’est que j’ai plus de place.
« Et bien. Aucune ,hmmmm, plaisanterie douteuse, aucun sarcasme ? Voilà qui, hmmm, est dommage. »
Une seule solution : créer quelque chose de trop puissant pour qu’il puisse le contrer. Je tend les bras de chaque côté, concentrant la plus grosse rafale que je puisse imaginer. Puis je les réunit en une seule, et balance la sauce sur mon adversaire.
« Crève ! »
Il joue une nouvelle note, mais celle-ci est bien plus puissante que les autres. Imbécile ? Il a une Pierre Philosophale. Tu t’attendais à le surpasser en puissance ? La note me frôle de juste mais, alors que je croyais avoir évité le danger, je réalise qu’une de mes propres rafales fonce sur moi. Je tente de l’éviter , mais c’est trop tard. Je sens mon surf se briser sous mes pieds, tandis que je crée un bouclier d’air pour me protéger. Me voilà en train de tomber au-dessus du vide. Je tente de ralentir ma chute en transmutant de l’air sous moi, créant une sorte de toboggan. Mais bien que ma chute soit ralentie, je tombe sur le bras droit, qui se brise. Hurlant de douleur, je parviens néanmoins à me relever, pour constater que Ackerman est déjà face à moi, prêt à balancer la sauce.
« Hmmmm, après vous. »
Je n’arriverais pas à esquiver cette note sans ma planche. Quand à la bloquer avec une bouclier, étant donné que ses pulsations perturbent l’air environnant, autant croire que le Dieu Léto va venir bloquer l’attaque en personne. Cette fois, on dirait bien que je suis fichu.
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Message par Lena Ven 2 Jan 2009 - 20:53

« Vous pouvez-vous arrêter deux minutes ? »
Mustang répondit par un simple hochement de tête, et gara la voiture sur le bas côté.
« Merci. J’ai une course à faire, j’en ai pour deux minutes. »

Joignant le geste à la parole, je descendis de la voiture et entrai dans une boutique, pour en sortir quelques instants plus tard, un nouveau téléphone dans la main.
Je m’approchai de la voiture, faisant signe à Mustang de baisser la vitre, puis je lui tendis un morceau de papier.
« Mon nouveau numéro, au cas où on aurait besoin de se joindre. Je vous rejoins à l’hôpital tout à l’heure. »
Je marquai une pause.
« Je connais peut-être un autre endroit où Laïro aurait pu aller. »
Henso, de l’arrière de la voiture, me répondit :
« Pourquoi on irait pas tous ensemble ?
- Parce qu’on a plus de chances de le retrouver si on se sépare. »
Et qu’une planque ne le reste pas longtemps si trop de personnes en connaissent l’existence.
Après quelques secondes d’hésitation, Henso finit par opiner du chef. J’interrogeai alors Mustang du regard.
« D’accord. On se retrouve tout à l’heure. »
Je répondis par un salut de la main puis je m’éloignai.

Une poignée de minutes plus tard, j’arrivai devant le vieil immeuble qui m’avait abritée quelques jours plus tôt. Je jetai d’abord un coup d’œil aux alentours, à la recherche d’une silhouette sur un surf, sans résultat évidemment. Je me décidai alors à entrer. Arrivée devant la porte de l’appartement, je frappai brièvement et attendis. Quand il devint à peu près évident que personne n’était à l’intérieur, je me risquai à tourner la poignée. La porte n’était pas fermée à clef. J’entrai dans l’appartement et fis un tour des lieux. Les choses étaient telles que nous les avions laissées. S’il était passé, ç’avait été très rapide.
De retour dans le salon, je m’accordai quelques minutes pour réfléchir. Y avait-il une chance pour qu’il revienne ici ? C’était vraisemblable...mais je ne pouvais pas rester ici à attendre. Par contre...je pouvais lui laisser un mot, lui signalant que j’étais passée et que nous étions à sa recherche. A lui d’en faire ce qu’il voulait. J’attrapai mon calepin dans mon sac, y griffonnait un « Je repasserai dans la soirée. Ne prends pas de risques inutiles. MH. » rapide. S’il ne cherchait néanmoins pas à me recontacter, je me surprenais à espérer qu’il tiendrait au moins compte de ce que j’avais écris. Après une dernière hésitation, je déposai le mot sur la table basse, le masquant partiellement par un vieux journal qui traînait là, puis je quittai l’appartement.

Une bonne demi-heure s’était écoulée lorsque j’entrai enfin dans le hall de l’hôpital. Je me dirigeais vers l’accueil lorsqu’une voix familière m’interpella.
« Hughes ? »
Oh non...
Réprimant un soupir de justesse, je me tournai vers la journaliste, un sourire poli sur les lèvres.
« Oui ?
- Ah c’est bien vous. J’ai eu un doute pendant une fraction de secondes. »
Répondant à mon sourire, elle me tendit une main, que je serrai.
« Vous êtes ici pour...
- Oh...et bien tous les flics du coin semblent s’être donné rendez-vous ici. »
Elle s’approcha pour me glisser sur le ton de la confidence.
« Avec la Loa hospitalisée, j’imagine qu’ils s’attendent à ce que son fils pointe le bout de son nez à un moment ou à un autre. »
Un petit sourire satisfait se dessina sur son visage, comme elle continuait un ton plus haut.
« Comme vous êtes sur cette affaire, je me suis dit que vous finiriez par venir vous aussi... »
J’adoptai une expression surprise.
« Oh vous vouliez me voir ? Mais pourquoi ne pas m’avoir téléphoné ?
- Je l’ai fait.
- Vraiment ? Etrange... »
J’esquissai un sourire.
« Enfin, vous savez ce que c’est, ces appareils alchimiques, ça fonctionne une fois sur deux...
- Si vous le dites...Dites-moi, vous n’êtes pas du genre à tenir vos engagements n’est-ce pas ? »
Je haussai un sourcil.
« Pardon ?
- Nous avions un accord, vous vous souvenez ? Vous deviez me tenir au courant de l’avancée de l’enquête...
- Mais...je le fais toujours. C’est juste que...je n’ai rien découvert de concluant dernièrement.
- Vraiment ? Vous disparaissez pendant plusieurs jours et vous n’avez pas du tout avancé ? Surprenant...Je crois que je vous ai surestimée. »
Je me forçai à rire.
« Sans doute... »
Elle me dévisagea un instant.
« Allons...de vous à moi...vous étiez sur une piste n’est-ce pas ? »
J’hésitai quelques secondes. Si j’avais appris une chose ces derniers jours, c’était de ne pas faire confiance à n’importe qui. Et qu’est ce que je savais de cette journaliste ? Hormis le fait qu’elle mettait un peu trop son nez dans des affaires qui ne la concernait absolument pas...
« Alors ?
- Et bien...oui. Mais, malheureusement, c’était une fausse piste. »
Le mensonge était sorti tout seul. Mais après tout, c’était peut-être aussi bien. Je haussai les épaules, feignant le découragement.
« J’ai perdu presque une semaine à courir après ce que je croyais être une piste sérieuse. Pour finalement m’apercevoir que je me trompais depuis le début. »
Etait-ce de l’incrédulité que je lisais dans son regard ? Je me forçai à sourire, un sourire qui ressemblait un peu à une grimace.
« Finalement, Vaughler avait raison. Si je l’avais écouté nous aurions sans doute déjà retrouvé ce Daar. Mais ce n’est plus qu’une question de temps maintenant. Comme vous le disiez si justement, il va bien finir par se montrer… »
La journaliste hocha la tête lentement.
« Je vois...Bien. Quand vous serez décidée à me dire la vérité, vous avez toujours mon numéro.
- Vous m’insultez...
- A très bientôt mademoiselle Hughes. »
Je réprimai un soupir, répondis à la journaliste et la regardai s’éloigner avant de me diriger à nouveau vers l’accueil où il n’y avait personne quelques minutes plus tôt, et où, évidemment, patientaient deux personnes.
Décidemment cette Kaminogi a le don de me faire perdre mon temps. Et pourquoi ? Pour obtenir des informations sur l’avancée de l’enquête. Mais pourquoi tient-elle tant à tout savoir au fur et à mesure, de toute façon elle ne pourra rien écrire tant que l’enquête ne sera pas bouclée...

« Mademoiselle ? »
Interrompant mes réflexions, je levai les yeux vers la secrétaire. Je dus mettre un peu trop de temps à répondre, car elle poursuivit :
« Je peux vous aider ? »
J’esquissai un sourire poli.
« Euh...le numéro de la chambre de Madame Daar, s’il vous plaît. »
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Message par Starman Ven 2 Jan 2009 - 22:07

On peut dire que je suis dans une mauvaise posture. Je ne vois honnêtement pas comment je vais m’en sortir ce coup ci. Et l’autre qui en profite pour faire durer le plaisir . Sous ses airs d’aristo, c’est juste un gros sadique.
« Voilà qui est, mmmm, dommage. Si vous vous étiez contenté de rester tranquille, comme on vous, mmm, l’avait dit, vous auriez peut être été épargnés.
-Finissons-en.
-Mmmm, comme vous voulez. »
Il pose la main sur ces cordes. Cette fois, je suis sur le départ.
Ne dis pas ça, Laïro. Réfléchis, il y’a forcément un moyen. C’est obligé. Je refuse de mourir ici. Hors de question ! Allez, allez ! Mais comment arrêter une alchimie d’ondes avec une technique manipulant l’air ?

Mais quel abruti ! C’est maintenant que tu y penses ? Daar, tu es l’être le plus crétin que je connaisse.
Levant mon bras valide, je tend la main en direction de l’Immortel qui me fait face. Son unique réaction est de ricaner doucement, de cette façon méprisante qu’ont toutes les caricatures de nobles de se marrer.
« Vous ne, mmmm pensez tout de même pas que vous allez réussir à vous sauver ?
-Tu sais quoi ? Tu es déjà mort. »
Tout est dans le timing, je ne pourrais pas le faire très longtemps. Sans répondre, il joue une simple note. Elle résonne dans l’atmosphère, s’approchant de plus en plus de sa cible. Mais, petit à petit, le son devient de plus en plus faible, éthéré. Avant de disparaître complètement.
« Comment, s’exclame le porteur de la pierre, en oubliant son tic de langage. »
Je ne lui laisse pas le temps de se reprendre, et je transmute une rafale. Toujours sous le coup de la surprise, il tente de rejouer une note, mais cette fois, il en a pas le temps. Ma rafale atteint son but : sa harpe, qui se brise en petits morceaux.
« C’est la fin de la pièce, Ackerman ! Et cette fois, personne ne va réclamer le bis ! »
Contemplant son instrument d’un air défait, il ne réagit pas à ma remarque, tandis que ses mains tremblent sous le coup de la colère.
« Es..Espèce de vandale ! »
Il court vers moi, mais je ne suis pas d’humeur à jouer. Je le repousse d’une attaque, l’envoyant au sol. Alors qu’il tente de se relever, je m’approche et le remet à sa place d’un coup de pied. Il retombe par terre, perdant quelques dents au passage. Je le saisis de ma main valide et le plaque contre le mur.
« Tu oses te plaindre à cause de ta harpe, espèce de pourriture ? Alors que tu as tiré sur ma mère, que tu as tué des centaines, des milliers de gens, simplement pour couvrir tes traces comme un voleur ? Tu oses ?! »
Son regard est surpris, comme s’il ne s’attendait pas à ça. Ou alors il est encore sous le choc. Il essaie de parler, mais je l’en empêche, augmentant la pression autour de son corps, suffisamment fort pour le bloquer, mais suffisamment lentement pour que ce soit douloureux.
« La ferme ! je me fiche de ce que tu as à dire ! je n’ai qu’une seule envie : te tuer ! »
Non, pas le tuer. Je veux le voir souffrir. L’enfermer dans une cave pour l’y torturer pendant des heures, le voir me supplier de l’achever, essayer toutes les idées que j’ai trouvées pendant que je le cherchais pour le massacrer et quand je les aurait toutes tester seulement, je le tuerais. Il essaie de crier, mais la pression est trop forte, et il ne peut plus ouvrir la bouche . J’entend les os se trouver à la limite de se briser, curieusement, ça me soulage presque.

Mais… Qu’est-ce que je fais ? Soudain pris de nausée, je défait toute la pression, et je le lâche. Tu ne dois pas le tuer. Si tu le tue par vengeance, tu n’es plus l’Alchimiste Volant, tu agis pour te satisfaire toi, et tu sais très bien comment cela va finir. En plus, il n’est que l’exécutant. Si tu te contentes de le tuer, tu perdras peut être ta seule piste pour les autres.
« Thomas Joseph Ackerman, murmurais-je avec peine. Au nom du peuple Aïhou, et de son chef, la Loa, je vous arrête pour tentative de meurtre et tentative de déstabiliser le pouvoir en place, usage de l’Alchimie Interdite, et massacres ayant probablement été en partie commis sur des citoyens Aïhous. Comprenez-vous les charges retenues contre-vous ? »
En guise de réponse, Ackerman me regarde d’un air surpris (parce qu’il crois que je ne le suis pas ?), puis il éclate de rire.
« Il me semble que, mmm, en tant qu fugitif dans un territoire hors de votre juridiction, votre autorité ne soit quelque peu remise en cause, jeune homme.
-Je prend ça pour un oui. »
Et là, je jette un regard sur les ruines de la pièce, cherchant un moyen de le ligoter. Stupide erreur. Il se jette sur moi, avec la force d’un dément. Le temps que je réalise, un poignard se trouve à quelque centimètres de ma gorge. Je parviens à l’empêcher de m’égorger, mais je ne peux pas me dégager avec un seul bras.
« Espèce de crétin, rugit-il, définitivement enragé. J’était déjà un Immortel que ta mère n’était pas encore né, et je serais encore là quand la génération après toi sera de la nourriture pour vers de terre. Nous ne sommes plus des hommes. Nous sommes au-dessus de tes caprices de gamin et de tes lois vieilles de 10 ans à peine.
-Tu sais quoi ? Je préférais quand tu mettais des « mmmm » toutes les cinq minutes. »
Je commence à faiblir. Il appuie de ses deux mains pour me faire fléchir. Mais si je ne peux plus bouger mon bras droit, je peux encore utiliser mon alchimie avec cette main. Je parviens à soulever un fragment de ma planche. Maintenant, si je pouvais juste la projeter assez fort pour l’assommer. Je fais de mon mieux pour calibrer la vitesse de projection, et la bout le percute de plein fouet, faisant entendre un craquement sec. Un craquement ? Il ne force plus sur le poignard. Son regard se fige, et il tombe au sol. Je vérifie son état mais je sais déjà. Il est mort.
« Immortel, tu parles. »
Je crache par terre, avant de commencer à la fouiller. Peut être a-t-il des indices sur lui. Et il y’a quelque chose que je dois chercher. Je trouve sa Pierre Philosophale. Hors de question que ses copains remettent la main dessus. Augmentant la pression autour d’elle, je la brise. Ce genre de choses…n’aurait jamais dû exister. Etrange. Je pensais que sa mort me soulagerait. Mais en fait, je me sens…vidé. Me relevant , je ramasse tous les débris de mon surf que je peux trouver. Et je les réduis en miettes, que je mélange aux autres débris de bois. Personne ne doit avoir la moindre preuve de mon passage. Je dois partir, avant que l’on me trouve. Je quitte la pièce , me dirigeant vers les ruelles de la ville. Soudain, je crois voir quelque chose. Je me retourne, mais ne vois rien. Pourtant, j’aurais jurer qu’il y’avait quelqu’un.

Allez, Laïro , tu perds la boule, reprend-toi et fiche le camp.

…..


Il n’est pas ici non plus. Pourtant, c’était une des planques de son père. Etrange. La fouille des lieux n’a rien donné, tout semble avoir été laissé en plan depuis plusieurs jours. Quel bordel ! Je trouve sous un journal un petit mot. Il y’est écrit : « Je repasserai dans la soirée. Ne prends pas de risques inutiles. MH. »
Amusant. MH. Ainsi, elle traînait bien avec lui. Dans ce cas , ça explique beaucoup de choses. Je suis interrompu par la sonnerie de mon portable. Je laisse sonner une ou deux fois, par plaisir de faire chier, puis je décroche.
« Ouais ?
-…
-Il n’est pas là bas non plus ? Fais chier.
-….
-Ouais je sais. Il paraît que son père avait un indic. , Joe Tannen. Je vais le chercher, c’est une piste à la con, mais au point où on en est.
-…
-Ha oui ? Tu sais où ? Dans ce cas, je vais m’arranger pour que la principale intéressée soit au courant de la nouvelle.
-….
-Ouais, les ordres sont les mêmes. Fais-toi discrète. Tu es très bien là où tu es.
-…
-Eux ? Le patron a dit qu’ils n’étaient déjà plus un problème. »
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Message par Starman Jeu 22 Jan 2009 - 22:11

Bon, double post, mais c'est votre faute, z'aviez qu'à vous bouger^^. Na^^.

« Où sont ces foutus médicaments ? »
Je fouille méthodiquement le sac contenant les pansements et surtout, les calmants pour mon bras, caché dans un recoin de la planque que je partageais avec Hugues. J’aurais sans doute dû me rendre à celle de Joe, mais celle-ci était plus prêt. Après une petit temps de recherche, je trouve enfin ce qui m’intéresse, à savoir une petite boîte contenant des pilules. J’en met trois dans ma main et j’avale tout rond, avant de me relever. Je ne dois pas traîner ici. Une fois debout, je remarque un bout de papier à demi caché par un journal datant de quelques jours, qui semblait avoir été placé pour attiré l’attention. Je le ramasse et lit ce qui y avait été écrit à la va-vite.
« Je repasserai dans la soirée. Ne prends pas de risques inutiles. MH. »
Un peu tard l’avertissement, je crois.Ainsi, Maelys était passée par ici. Cela n’avait rien d’étonnant. Après tout, c’était parce qu’il y’avait la possibilité qu’ils cherchent ici que j’avais décidé de ne pas y retourner. Je ne peux pas les rejoindre. Pas encore. J’ai besoin de réfléchir à la suite des événements. Mais je pouvais toujours leur faire savoir que j’avais reçu le message. Retournant le papier, je gribouille un mot à mon tour.
« Bien compris. Préviens les autres que le joueur de harpe a joué son dernier concert. Je vous recontacte demain. LD. »
Bien, à présent, fichons le camp d’ici.


« Joe ? »
Je viens d’arriver à la planque indiquée par Joe .Mais c’est bizarre, je ne vois personne. Ceci dit, vu que la lumière n’a pas l’air de marcher, je ne l’aurais sans doute pas vu même s’il avait été là. Quelle misère.
« Hé, Joe, c’est sympa de me recueillir, mais c’est mieux quand ça a l’électricité quand même. »
Pas de réponse. Il est pas là ? Méfiant , je m’avance dans la pièce avec prudence, des fois que je tombe sur une table basse. Etrange, on avait convenu qu’il m’attendrait. Il a eu un empêchement ? J’entend alors le sol se crisser très légèrement.
« Joe ? »
Soudain, je sens une douleur dans ma nuque. Etouffant un cri, je tombe au sol, et roule sur le côté pour faire face à mon assaillant. Ca y’est, les autres Immortels m’ont retrouvé, et ils vont me liquider par vengeance. Mais ils ne m’auront pas sans combattre. Je tire une de mes fameuses rafales d’air comprimée là où se trouvait l’individu il y’a une seconde mais je l’entend percutée le mur de plein fouet. Rapide, le salaud ! Soudain, je prend un coup de pied en pleine figure. Et plus habitué que moi à se battre dans l’obscurité. Je recule d’une roulade, puis j’augmente la densité de l’air autour de moi de mon bras valide pour pouvoir entendre ses déplacements. Mais aucun bruit de pas. Par contre, j’entend comme des petites décharges électriques, à peine audibles, au…plafond ? Je tire une rafale en direction des bruits, mais j’entend comme le bruit de quelque chose qui tombe au sol juste avant l’impact. Et merde. Les pas deviennent plus vifs et plus présents, comme s’il me fonçait dessus. Le temps que je baisse mon bras, je vois sa silhouette s’accrocher à celui-ci et y poser sa main. Encore cette douleur, sauf que cette fois-ci, je n’arrive plus à bouger mon bras. J’essaie de reculer, mais il me touche en deux endroits au niveau du coup, et je ne peux plus faire un geste. Incapable de tenir debout, je tombe par terre. Il pose son pied sur mon torse, pour s’assurer que je ne bougerais pas. Je suis complètement impuissant.
« Qu…parvins-je à articuler avec peine.
-Tu nous aura fait courir, répond mon agresseur. Encore heureux qu’on savait qui chercher.
-Où…Où est Joe ?
-Chez lui, avec sa bonne femme. Au début, il voulait pas de me dire où tu étais, mais il a été plus coopératif quand j’ai tiré une balle dans le genou de sa gonzesse. »
Je me rend compte qu’il n’est pas beaucoup plus âgé que moi, la vingtaine peut être. Ceci dit, si c’est un Immortel, ça veut pas dire grand chose.
« Vas…Vas dire à tes copains géologues que…Je vais tous les massacrer comme j’ai massacré l’autre.
-Je crois qu’il y’a un malentendu. Je ne fais pas parti de ce que ses membres appellent avec beaucoup d’arrogance le Conclave. »
Quoi ? C’est quoi cette histoire ? S’il n’est pas avec eux, avec qui est-il ? Et comment les connaît-il alors ? Il reprend son petit discours.
« Nous, on est la résistance tu vois.
-Quoi ?
-Enfin bref, il va falloir bouger, on a une longue route à faire, et tous tes copains vont se mettre à ta recherche. Sois fier, rares sont ceux qui voient le patron en personne. Bon, ça veut souvent dire qu’ils se font flinguer juste après, mais ça.
-Mais…T’es qui, merde ? »
Il pose ses doigts sur mes tempes et envoie une nouvelle décharge, et, tandis que je sombre dans l’inconscience, il daigne enfin me répondre.
« Williams…Warren Williams. »


Je sens soudain comme un grand froid , et je reprend conscience avec brutalité. Je finis par réaliser que ma tête se trouve dans un grand bac d’eau glacé. Une manière plutôt brutale de réveiller ses invités. On me tire par les cheveux pour me sortir de là. La première chose que je remarque, c’est que mes mains sont prises dans ces nouveau modèle de menottes anti-alchimistes. Prises dans une sorte d’étau d’acier, elles sont fermées comme des poings, pour m’empêcher d’utiliser l’alchimie pour me libérer. En fait, je le pourrais mais je perdrais mes mains dans l’affaire. Je jette un coup d’œil autour de moi. La pièce est sombre, et plusieurs personnes sont dissimulées dans le noir, pour ne pas que je puisse distinguer leur visage.
« Ca y’est, il s’est réveillé ? »
L’un d’entre vient de prendre la parole. Le chef sans doute, en tout cas il est trop âgé pour être mon agresseur.
« Bonjour, monsieur Daar. J’espérais depuis longtemps vous rencontrer.
-Qu’est-ce que vous me voulez ?
-J’espère que vous vous remettez bien de vos blessures. J’aurais préféré ne pas en arriver là.
-Plaignez-vous à la concierge. »
Il rigole soudainement, d’un rire assez gras.
« Excellent. Décidément, vous avez même gardé le sens de l’humour de votre père.
-Un ami à vous j’imagine ?
-Disons que dans le temps, nous avons été…associés. »
Ben tiens. A quoi il joue ?
« Un très bon employé, ceci dit, très efficace. En fait j’avais espéré que nous pourrions avoir une relation similaire.
-Vous avez des méthodes de recrutement peu orthodoxe, Homme Mystère.
-Oui, navré, mais il fallait vous écartez de la mauvaise influence de certains de vos nouveaux amis. Vous savez, on ne peut pas se fier à un Mustang. »
Je ricane légèrement. Décidément, ils ont des fans partout même après tout ce temps.
« Ne me dites pas que vous aussi, vous avez tenté de tué sa fille ?
-Mmmm. Pas loin. On a travaillé ensemble, mais ce salopard m’a tourné le dos, pour s’associer à des terroristes. Si ça n’avait tenu qu’à moi, tous ces soi-disant « Immortels » seraient déjà au fond d’un lac avec du béton jusqu’aux genoux, à faire leur réunions à la con avec les poissons et les godasses trouées. Mais bref, le moment venu, je vais tous les massacrer alors pas la peine de perdre notre temps à parler d’eux ; »
Ok, vu, c’est un dingue.
« Pourquoi accepterais-je , malgré le fait que tu connaissais mon paternel et que tu es d’accord avec moi sur deux trois détails? »
Il s’approche de moi, révélant son visage au grand jour. Ses cheveux sont grisâtres, et son visage dans son ensemble paraît marqué par une vie mouvementé. Il me fixe de son œil unique avec beaucoup d’amusement, tout en fumant négligemment une cigarette. J’ai une étrange impression.
« Je t’ai pas déjà vu quelque part, repris-je ? Ton visage me dit quelque chose.
-Tout le monde me connais, voyons, Daar. Je suis…Léon Waycoff. »
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Message par Mélanie Mustang Dim 1 Fév 2009 - 10:22

Central

Roy et Aokiji avaient eu beau aller dans tous les endroits qui leur étaient venu à l’esprit, ils n’avaient pas réussi à mettre la main sur Laïro. Ils étaient donc allés à l’hôtel où Roy avait loué une chambre pour trois. Il n’avait pas aimé que Maelys parte seule, mais elle n’avait pas tort, ils couvriraient plus de terrain en se séparant… Ils seraient aussi plus vulnérables…
Lorsque les deux hommes furent dans la chambre, Roy s’assit sur le lit et essaya de réfléchir. Il se prit le visage dans les mains, fermant les yeux.
Où pouvait-il bien avoir été… Il allait chercher une cachette, c’était certain, mais où ? Là était la question… Et il n’en savait rien.
Maelys revint en début de soirée, les sourcils froncés.
-Que s’est-il passé ? demanda Roy.
Elle lui tendit un bout de papier et il le lut à voix haute.
-Bien compris. Préviens les autres que le joueur de harpe a joué son dernier concert. Je vous recontacte demain. LD.
-Le joueur de harpe ? demanda Aokiji.
-Taliesin… dit Roy. Laïro l’a eu on dirait…
-Ca veut dire qu’on en a eu deux au total, dit Aokiji… C’est déjà pas mal…
-Nous n’avons pas éliminé les plus dangereux, cependant, dit Roy. Je ne sais pas ce que peuvent réserver les autres… Il reste Macros, Socrate, Erasme, Nemesis, Shiva et Métatron… Je crois qu’il y en a une autre, mais je ne la connais pas… Ca veut dire que nous en avons encore sept qui peuvent nous causer beaucoup de problèmes.
-Et vous connaissez leurs capacités ?
-Seulement celles de Macros. Il est très fort… Je l’ai vu à l’œuvre pendant la guerre d’Ishbal. Et nul doute qu’il aura amélioré sa technique depuis tout ce temps. Surtout qu’il possède une vraie pierre philosophale.
Ils se regardèrent pendant un moment. Roy avait un très mauvais pressentiment…

Dans la cabane

Hadzuki regardait sa femme et ses enfants… Shayko et Hatori essayaient de réconforter Yumi. Hideki dormait tranquillement, enroulé dans un tas de couvertures. Quant au jeune garçon qui était arrivé jusqu’à eux, il ne décrochait pas un mot…
Hadzuki se sentait perdu. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Il ne supportait pas de rester enfermé dans cette cabane à se cacher… Il aurait voulu pouvoir sortir et retourner à Reezembool pour voir ce qu’il s’y passait… Essayer de trouver des survivants… Se donner bonne conscience… Mais il n’y arrivait pas…
Son regard fixé sur le jeune garçon sans vraiment le voir… Ils avaient abandonné les habitants de Reezembool à une mort certaine… Ils auraient dû les prévenir de ce qui risquait d’arriver… Et ils n’avaient rien fait… Rien… Ils s’étaient enfuis, la queue entre les jambes, sans même conseiller aux habitants de se mettre à l’abri…
Il se détestait…
Il sentit une main sur son épaule et revint au présent.
-Ca va ? demanda Shayko.
-Il faut, dit-il alors qu’elle s’asseyait à côté de lui.
Il la serra dans ses bras, caressant ses cheveux.
-Je m’en veux, dit-il à voix basse. Je m’en veux de tout ce qui est arrivé…
-Tu ne dois pas, tu…
-Je n’ai rien fait, Shayko. Nous avions le temps de prévenir les habitants de Reezembool… Et nous n’avons rien fait… Nous les avons laissé mourir sans rien tenter… Je me sens si sal…
Shayko se serra plus fort contre lui…
-Je t’aime, murmura-t-elle.
Hadzuki ferma les yeux un instant et les rouvrit presque aussitôt quand la porte de la cabane s’ouvrit à la volée. Il sauta sur ses jambes, comme Shayko, mais une épaisse fumée envahit toute la cabane, l’empêchant de voir quoi que ce soit.
-Qu’est-ce que…
-Salutations, Hadzuki Mustang ! dit une voix dans la fumée.
Hadzuki essaya de voir quelque chose, mais la fumée lui piquait les yeux te lui brûlait la gorge. Il ne connaissait pas cette voix, pourtant il lui semblait qu’elle avait des intonations qui lui étaient familières.
-Sortez tous d’ici ! parvint-il à crier.
Il entendit les enfants se lever et tenter de trouver la porte. Avec Shayko, il se dirigea dans la direction où devait se trouver Hideki… Mais il n’arriva pas à le trouver… Peut-être que Shayko l’avait trouvé avant lui…
-Shay…
Il toussa, les larmes aux yeux.
-Shay ! Où est Hideki ?
-Tu ne le trouves pas ?
-Non, je…
La voix se mit à rire.
-Inutile de chercher ton petit, Mustang ! C’est moi qui l’ai ! Si tu veux le retrouver, rends-toi à Central !
Hadzuki était fou de rage. Il n’arrivait pas à savoir d’où venait la voix. Il retrouva Shayko et la prit par la taille pour l’aider à avancer. Ils trouvèrent enfin la sortie et s’écroulèrent dans l’herbe, à quelques mètres de la cabane enfumée.
-HIDEKI ! hurla Shayko.
Hadzuki vit une silhouette sombre disparaître dans la montage… Shayko tomba à genoux, pleurant. Il se dirigea vers elle et la prit dans ses bras.
Il ne pleura pas… A nouveau, on s’en prenait à l’un de ses enfants pour l’attirer dans ce qu’il avait cherché à fuir toutes ces années.
-On va le retrouver, ne t’inquiète pas, dit Hadzuki. Je vais faire payer à cette femme de l’avoir enlevé.
Car Hadzuki était certain d’avoir reconnu uen voix de femme. Mais il ne savait toujours pas à qui elle pouvait appartenir.
-Nous allons aller à Central, puisque c’est ce qu’elle veut. Et nous allons lui apprendre à s’en prendre à nos enfants.
Shayko redressa le visage vers lui et il vit briller dans ses yeux un éclair de détermination. Elle acquiesça. Hatori et Yumi vinrent près d’eux, avec le garçon.
-On vous accompagne, dit Hatori. Vous n’avez pas le droit de nous demander de rester en arrière après ce qu’il vient de se passer.
Hadzuki les regarda. Tous les trois semblaient aussi déterminés que Hadzuki et Shayko. Il se releva et posa une main sur les épaules de ses deux enfants.
-La famille Mustang va leur apprendre ce qui arrive à ceux qui les menace. Quant à toi, dit-il en se tournant vers le garçon, tu…
-Je vous suis. Je ne resterai pas les bras croisés après ce qu’il s’est passé à Reezembool et ici. Je veux me battre moi aussi.
Hadzuki acquiesça.
-Alors en route pour Central.
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Message par Elladan Dim 1 Fév 2009 - 12:59

Il nous fallait aller à Central, mais nous étions assez loin et la gare de Rezembool avait sûrement été détruite , je décidai d’amener le groupe au garage de papa dans la montagne . Au bout d’une heure de marche nous y arrivâmes . J’ouvris la porte à l’aide de l’alchimie familiale , l’électricité était un bon anti vol . Une vieille jeep et une moto trainait dans le garage, je pris le casque de moto et donnai les clefs de la jeep à Hadzuki , il eut l’air surpris et me regarda en rigolant et il me dit : « Tu sauras conduire la moto ? » . Je souris , enfilai le casque et démarrai , bien sûr que je saurai la conduire je l’ai fabriqué moi-même .
-Je passe devant , je connais bien ces montagnes et j’ouvrirai la route jusqu’à Central .
Je passai un appareil à Hatori ,
-Ceci nous permettra de communiquer entre la jeep et la moto .
Je partis alors devant en prenant un peu d’avance , les routes de montagne étaient encore en bon état et aucun signe de combat n’était présent . Cela me rassura mais je pensai à la maison , papa avait-il survécu ? Je n’étais pas sûr de ce que je ressentais , de la tristesse , de la colère … Non plus fort encore l’envie de vengeance . Je prévins la jeep que nous allions nous arrêter cela faisait plusieurs heures que nous roulions et nous avions quitté la montagne , et Central était encore loin . Nous nous arrêtâmes et je regardai dans le coffre de la jeep , rien à manger c’était bien ma veine . Je regardai alors Hadzuki :
- Je sais que pour vous je ne suis qu’un gamin , et vous devez sûrement pensez que je suis un poids à porter mais je sais utiliser l’alchimie et je suis plus malin qu’il n’y parait.
- Peut-être jeune homme mais où allons-nous ?
- Papa m’avait dit que si il y avait un problème il fallait que j’aille à la gare de marchandises elle est à une heure d’ici maintenant , là bas je retrouverai mon oncle et il nous fera monter dan un train pour Central

Je remontai sur la moto et remis mon casque , « Aller en route »
Nous arrivâmes à la gare et mon oncle m’aperçut au loin , quand je descendis de la moto il me sera dans ses bras , je n’avais pas besoin de lui expliquer ce qui c’était passé , il avait compris . Il nous fit monter dans un wagon du train avec la jeep et la moto . Le voyage allait durer quelque heures mais nous serions à Central et je pourrais alors m’occuper des ces monstres, des alchimistes qui massacrent des gens par dizaines voir plus … Dans les livres de papa il était écrit que chaque alchimiste qui voulait un pierre philosophale avait été forcé de tuer des gens ,l’un était devenu un assassin , l’autre avait répandu des maladies … Je revins a la raison j’étais avec des gens qui eux savait ce qui se passait et à mon avis nous n’aurons pas besoins de chercher les ennuis pour les trouver . En attendant pour faire passer le temps je m’amusai à faire un arc électrique entre mes mains , cela me permettait d’entrainer mon savoir faire . Papa disait que j’étais unique , mais tous le monde est unique. Mais il me disait tout le temps ça …
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Message par Macros Ven 6 Fév 2009 - 9:05

-C’est fait. Taliesinn est mort.

Shivah venait de faire son retour pour nous porter la nouvelle, à moi et Némésis, son expression imperturbable toujours collée au visage.

-Ca s’est passé comment ?
-Je n’ai pas eu à intervenir.
-Et la pierre ?
-Détruite.

Le garçon y était parvenu, finalement… Une performance digne d’être saluée. Et le Conclave comptait à présent encore un membre de moins. Plus que quatre. Mais cette mort, plus encore que celle de Dorcas, me restait sur le cœur. Le harpiste avait été mon « mentor » en quelque sorte, parmi notre assemblée. C’est lui qui m’avait convaincu de la rejoindre, lui qui m’avait appris qu’une poignée d’hommes pouvait changer le monde. Je me souvenais de ces longues soirées à discuter en tête de politique ou d’histoire, à l’écouter jouer de sa harpe, ou simplement à apprécier un verre de vin autour d’une table. J’avais toujours été fasciné par le fait que quelqu’un ayant tant de sang sur les mains puisse garder une apparence aussi… propre. Alors que la plupart d’entre nous s’étaient coupés du monde, lui en avait pleinement profité, semblant savourer chaque minute de son existence. Et maintenant elle aussi était arrivée à son terme. Je me surpris à éprouver une bouffée de colère. Je ne savais plus si je devais féliciter l’Aïhou ou le réduire à l’état de pulpe sanglante. Quand bien même nous étions les seuls à blâmer pour la mort de Taliesinn.

-Bon. Il faut agir vite, à présent.

La voix de Némésis me tira de ma songerie.

-Jusqu’à présent, Socrates n’avait que des soupçons. Il pouvait croire que la mort de Dorcas était le seul fait de Mustang ; mais lorsqu’il apprendra la mort de Taliesinn, il saura qu’il y a au moins un traître au sein du Conclave. Nous étions les seuls à connaître son identité civile, et à pouvoir guider quelqu’un jusqu’à lui.

Je pianotais machinalement de la main sur l’accoudoir en bois du fauteuil dans lequel j’étais assis.

-Il ne peut pas savoir qui est responsable.
-Pas facilement, non. Et nous ne devons pas lui en laisser le temps.
-Nous allons après lui ?
-Pas encore. Socrates est un adversaire plus que redoutable, il vaudrait mieux l’affronter quand personne ne sera là pour lui venir en aide.

Shivah opina de la tête.

-Un plan logique. Comment nous organisons nous ?
-Il faut frapper simultanément, ce qui implique que chacun d’entre nous va devoir se charger de l’un de nos camarades, tant qu’ils ne sont pas sur leurs gardes.

Je me levais, la mine sombre.

-Très bien. Je vais m’occuper de Lillith, alors.

Némésis me dévisagea de ses yeux gris, comme cherchant à deviner mes pensées.

-Tu es sûr ? Je comprendrais que tu veuille laisser quelqu’un d’autre s’en charger, ça risque d’être difficile pour toi.

Je ne pus m’empêcher de grimacer, répliquant d’un ton plus dur que je ne l’aurais voulu.

-Je sais ce que j’ai à faire. Et je lui dois bien ça, après tout.

Elle poussa un soupir résigné, avant de hocher la tête.

-Très bien, c’est décidé. Je pensais quant à moi rendre visite à Erasme dans ses laboratoires. Ce qui te laisse Métatron, Shivah. Ca ne te posera pas de problèmes ?

L’Ishbal ne répondit rien, se contentant d’incliner légèrement le menton. Tout était dit. Un à un, chacun de nous quitta la pièce. Nous avions un travail à terminer.
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Message par Starman Ven 13 Fév 2009 - 21:21

« Léon Qui ? »
Il ne répond pas tout de suite, un peu comme s’il était choqué que son nom n’entraîne aucune réaction particulière, en tout cas pas celle qui l’attendais.
« Waycoff, finit-il par dire d’un ton agacé. Le Directeur de la CIA, l’agent double qui espionnait Heigarts tout en travaillant pour elle, la bête noire des Mustang, le seul qui s’est opposé à cette révolution imbécile. Léon Waycoff.
-Haaaa, oui. Celui qui est passé sous un bateau. »
Il fulmine. Bon, je devrais arrêter de le provoquer comme ça, il va finir par piquer une crise de nerf et se taper une dépression. Et me tirer une balle dans la tête, aussi. N’y a-t-il donc aucune terre amnestrienne où les gentils surfer aïhous sont la bienvenue ?
Il respire un grand coup et reprend son calme. Il se met à ma hauteur, et me fixe de son unique œil.
« Néanmoins, je vais reprendre à ta question. Parce que tu n’as pas le choix. Tu sais, ta môman ? En ce moment, elle est entourée de toutes sortes de gens, des gardes du corps aux journalistes en passant par les connasses qui vérifient sa tension. Et bien, l’un d’entre eux bosse pour moi. Si tu dis non, non seulement je te met une balle dans la tête avant de jeter ton cadavre en pâture à mes alligators (et ouais), mais en plus mon agent injecte du cyanure dans la perfusion de Mère Courage. Et pour couronner le tout, je kidnappe ta copine, la petite Mustang, et je lui éclate la tête à coup de batte de base-ball. Ca te va, comme raison, petit génie ? »
Je serre les poings. Si seulement je pouvais me libérer. Je lui enverrais une rafale qui lui réduirait la cervelle en bouillie, à ce petit enfoiré. Le seul problème est que, si j’utilisais mon alchimie pour briser mes liens, je ne serais plus en mesure de lancer une rafale, et je me prendrais une autre des décharges de ce type (et je pourrais dire adieu à tout ce qui ne se mange pas avec une paille). A toute vitesse, je cherche une solution, mais je n’en vois aucune. Même si je me libérais et le tuais, je signe l’arrêt de mort de ma mère, et peut être même de Yumi. Je ferme les yeux, respire un bon coup, et prend ma décision.
« Bon, vous m’enlevez ces menottes, « Monsieur ?. »
Un grand sourire se dessine sur son visage. Il a gagné et il le sait. Je suis complètement coincé.
« Warren. «
Sans un mot, mon agresseur se place derrière moi et, d’une décharge électrique, active un mécanisme qui ouvre les menottes. Je me relève avec peine tout en me massant les mains.
« Excuse-moi pour les méthodes employées, dit Waycoff, mais il fallait m’assurer que tu choisirais le bon camp. »
Ben tiens. Salaud, je te jure que tu ne perd rien pour attendre.
« Bon, je dois tuer qui, demandais-je en espérant que ce n’était pas ça.
-Ho, rien de tout ça. Pour l’instant du moins. Il se trouve simplement que j’ai…des soucis de traduction.
-Genre, vous voulez lire le dernier tome de Yuhel Nessner avant sa sortie chez vous ?
-Non, plutôt une sorte d’alchimie ancienne et ultra destructrice.
-Je ne suis pas sur de comprendre.
-Ha mais pour ça, mon cher Daar, il va falloir que je te raconte comment je suis revenu sur le devant de la scène.
-C’est vraiment nécessaire ?
-Mmmmmm…Pas vraiment, mais j’adore parler de moi. Allez, suis-moi, je t’expliquerais le pourquoi du comment sur le chemin de ton nouveau lieu de travail. »
Il sors une cigarette de son paquet, avant de l’allumer et de la porter à la bouche, avant de quitter la pièce. Je le suis, d’un pas lent.
« Malgré mes multiples talents, notamment pour dissimuler la vérité, je dois bien admettre que ma survie a principalement été le fait de la chance. A mon réveil, je me trouvais sur une île déserte, sans la moindre idée de qui j’étais, ou de ce qui m’étais arrivé. Une amnésie totale en somme. J’ai vécu un certain temps d’air pur et d’eau fraîche , tourmenté par mon absence de souvenirs.
-Terrible, fis d’un air morne (bon sang, ça m’emmerde déjà).
-Mais un jour je me suis rendu compte que je n’étais pas seul. Quelqu’un d’autre squattait mon île. Je ne le voyais pas, mais je sentais sa présence et je l’entrapercevait tapis dans l’ombre.
-In-croy-able.
-Pour une raison quelconque, j’avais le sentiment que c’était mon ennemi, bien que je n’avais pas la moindre idée de pourquoi. Je lui tendais des pièges, mais il arrivait toujours à s’en sortir. Jusqu’au jour où, inexplicablement, je l’ai eu. Il venait d’échapper à un de mes pièges quand il s’est trouvé face à moi. C’était un petit vieux , que je connaissais même si je ne savais plus d’où. Il a voulu ouvrir sa grande gueule, mais je lui ai envoyé ma lance dans le bide avant qu’il n’ait pu articuler. Et il disparût. Et là, j’ai senti quelque chose se débloquer dans ma tête. Je me rappelais de qui j’étais, de pourquoi j’étais là, et qui était ce vieux con. Tu sais qui c’était ?
-Non, mais j’ai vaguement le sentiment que vous allez me le dire.
-C’était mon vieux. C’était un cureton, un adepte d’une secte type Leto, qui nous battait, moi et ma mère. Un jour, je lui ai piqué son flingue et lui ai mis une bastos dans la gueule, c’était le bon temps. Bref, depuis il hantait mes pensées , et m’a pourri la vie, encore plus que quand il vivait. Mais le plus beau, c’est que depuis que je l’ai re-buté, il n’est jamais revenu. Si j’avais su. Donc, la mémoire me revenait, et du coup, tout ce que m’avaient fait la clique des Mustang, et leurs copains les Immortels. Et j’ai juré solennellement que, peu importe le temps que cela me prendrait, je me vengerais de tous ces salopards. »
Mais…ce mec est complètement taré, il faudra que je me rappelle de ne jamais passé sous un bateau.
« Je ne vois toujours pas le lien avec cette alchimie, répliquais-je.
-Patience, Daar. Ca va venir. »
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Message par Mélanie Mustang Ven 27 Fév 2009 - 16:17

Allez, un post qui fait pas du tout avancer beaucoup les choses, mais bon... On retrouve une vieille amie que j'ai décidé de sortir de l'oubli... Toute l'aide est la bienvenue contre Waycoff^^

Reezembool, après-midi.

Virgie avança parmi les décombres des habitations. Elle n’arrivait pas réfléchir. Ses pieds la guidaient automatiquement jusqu’à la maison de sa fille. Ses yeux se posaient autour d’elle, sans vraiment parvenir à analyser ce qu’ils voyaient. Des cadavres, des décombres, des morceaux de quelque chose qu’elle ne voulait même pas essayer d’imaginer…
Lorsqu’elle arriva devant la maison de sa fille, ses jambes la lâchèrent. La maison s’était écroulée, complètement carbonisée. Elle sentit des larmes couler sur ses joues. Elle ne pouvait détacher son regard de cet horrible spectacle.
Elle était arrivée trop tard… Pourquoi n’était-elle pas venue immédiatement après le premier appel d’Hadzuki… Elle aurait dû être présente… Elle aurait pu les aider… Etre là pour les protéger…
Son corps se plia de douleur et rejeta le rapide petit déjeuner qu’elle avait pris avant d’arriver. Elle poussa un cri de rage mêlée de douleur. Quiconque se serait trouvé à proximité en aurait eu des frissons et les sangs glacés. Ses doigts se crispèrent dans la terre, d’un revers de manche, elle essuya sa bouche.
Titubant, elle se releva et se dirigea vers sa voiture. Elle s’assit au volant et ferma les yeux un instant. Lorsque ses larmes s’arrêtèrent de couler, elle ouvrit les yeux. Elle retrouverait ceux qui avaient fait ça… Et elle les tuerait de ses propres mains…
Elle mit le contact et prit la route : direction Central.

Central, tard dans la nuit.

Yumi ouvrit les yeux et découvrit qu’il faisait nuit dehors. Elle avait la tête appuyée sur l’épaule de son frère et sentait sa joue reposée sur le sommet de son crâne. Elle apperçut la silhouette de son père au volant de la voiture qui continuait de rouler et celle de sa mère, juste à côté. Ils se tenaient doucement la main.
-On va bientôt arriver, entendit-elle son père murmurer. Ne t’en fais pas… On va retrouver papa et trouver un endroit sûr avant de commencer les recherches.
Sa mère ne répondit pas, mais Yumi la vit acquiescer silencieusement. Elle vit la main de son père serrer un peu plus fort celle de sa mère.
Elle entendait la moto de Matt tout près de la voiture. Il était encore plus à plaindre qu’eux… Tout lui avait été pris alors qu’il n’avait rien à faire dans cette histoire.
Son esprit vagabonda jusqu’à Laïro. Où était-il ? Avait-il réussi à retrouver ceux qui s’en étaient pris à sa mère ? Etait-il blessé ? Yumi eut mal à cette pensée. Elle aurait voulu trouver quelque chose à dire pour le retenir, pour l’empêcher de partir comme ça… Mais elle n’avait rien trouvé à dire… Elle s’en voulait.
Et son grand-père ? Avait-il trouvé un endroit sûr pour ne pas se faire repérer par ceux qui les cherchaient ?

Hadzuki regardait la route, droit devant lui. Il tenait le volant de la main gauche et sentait la main de Shayko dans sa main droite. Il ne voulait qu’une chose : arriver à Central, retrouver son père et s’occuper de ceux qui étaient après eux. Cette fois, il ne reculerait devant rien. Il n’aurait pas les scrupules qu’il avait avant de devenir généralissime. Non ! Cette fois, ceux qui s’opposeraient à lui mourraient. Il y veillerait. Il les tuerait et s’assurerait qu’ils étaient bien morts. Il fallait que tout ça cesse. Il refusait d’avoir failli tout perdre pour rien. Il avait fait tout cela pour que ses enfants puissent vivre dans un monde paisible. Il était hors de question que tout recommence comme avant. Cette fois, il irait jusqu’au bout.
Shayko serra sa main un peu plus fort. Il se rendit compte qu’il avait les mâchoires crispées. Il essaya de les détendre en respirant profondément. Mais c’était peine perdue. Après quelques minutes supplémentaires, ils apperçurent enfin les lumières de Central. Il ne restait plus qu’à trouver son père désormais.

Planque de Roy Mustang, au même moment.

Roy se tenait près de l’encadrement de la fenêtre, veillant pendant que Aokiji et Maelys essayaient de se reposer un peu. Les Immortels avaient agi d’une manière pire qu’il n’avait imaginée. Finalement, avec tous leurs grands airs et leurs discours sur la démocratie qui devait guider Amestris, il n’y avait rien d’autre qu’une nouvelle tyrannie dirigée par ces hommes de l’ombre. Ils étaient derrière chaque évènement majeur. Derrière sa nomination au poste de généralissime. Derrière la chute de Heigarts et la montée au pouvoir de son fils. Derrière le fauteuil de Ellroy… Derrière le massacre de Reezembool. Mais Roy se le jura en serrant machinalement la pierre qu’il portait au cou dans sa main.
Il n’aurait de répit que lorsque le dernier boucher de Reezembool serait tombé raide mort à ses pieds. Une fois que ce serait fait, Amestris pourrait voler de ses propres ailes.
Tout ce qu’il espérait, c’était qu’il aurait assez de temps… Il avait usé presque toute l’énergie vitale de la pierre pendant son combat contre Dorcas. Il ne savait pas combien de temps il pouvait encore tenir en utilisant les capacités de la pierre. Mais ce qui était certain, c’était que lorsque tout cela serait terminé, il ne lui resterait plus beaucoup de temps à passer près de son fils.
Il serra plus fort la pierre dans sa main.
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Message par Elladan Mar 3 Mar 2009 - 18:36

Bon , maintenant tout va changer !



La jeep était devant moi , nous venions d’entrer dans Central et nous ne savions pas où était monsieur Mustang . Je me demandais comment nous allions le retrouver, si nous allions nous retrouver dans un piège , je ne savais même pas si j’étais de taille à lutter contre ces gens qui avaient détruit ma maison , lorsque je me suis enfui malgré l’ordre de mon père j’ai tourné la tête et je l’ai vu se battre , des éclairs de tout côté puis une explosion . Cela me rappela la puissance d’un des membres de notre famille , il était connu sous le nom de l’alchimiste écarlate , un fou assurément mais un fou puissant . D’après mon père j’étais un enfant unique car j’étais né comme cela . Mais pour être unique j’ai payé le prix et maintenant je suis seul , enfin pas si seul que ça la preuve je suis des gens que je ne connais pas ou presque pas . Je me demandais si, si je lançais le signal que mon père m’avais appris , un éclair bleu qui explose dans le ciel et dessine le blason de notre famille… Monsieur Mustang le connait sûrement mais à mon avis à Central ce n’est pas le seul , ce n’était donc pas une bonne idée .

Je fis un appel de phare à la Jeep , il fallait que je fasse une pause , la moto c’est épuisant surtout quand le carburant c’est de l’alchimie . La Jeep s’arrêta et Hadzuki
descendit :
« Pourquoi veux-tu t’arrêter ? Il ne faut pas trainer .
- Il faut que je fasse une pause la moto tourne à l’alchimie familiale , elle n’a aucun réservoir de carburant . »
Les autres passagers de la voitures regardèrent la moto puis moi , j’avais mal à la tête , ma vision commençait à se troubler puis je m’effondrai au sol . Je sentis Hadzuki me rattraper avant que je ne touche le sol puis plus rien . Le noir , et enfin une lumière , je ne m’étais effondré que quelques secondes mais elles m’avaient paru une éternité .

-Ca va ? me demanda Yumi , je regardai autour de moi ils étaient tous là , je répondis alors que oui mais qu’il fallait que je mange quelque chose . Nous sortîmes du pain , et nous en mangeâmes tous un bout . Je n’avais jamais autant tiré sur l’alchimie , cette fois j’avais compris il fallait que je reste concentré pour ne pas envoyer trop de puissance , j’en aurais sûrement besoin bientôt .

Nous repartîmes pour trouver monsieur Mustang et les autres . Je voyais Hadzuki donner un coup d’œil régulièrement en arrière , il devait avoir peur que je me ramasse en moto . Après tout ce que je venais de vivre un accident de moto c’est de la rigolade . Maintenant il fallait se concentrer et retrouver vite les autres . Les images de Rezembool étaient encore dans ma tête , si je retrouve un seul de ces saligots , il payera cher pour son crime , il comprendra alors qu’on ne se frotte pas aux alchimistes de ma famille , pour maitriser l’alchimie de l’électricité nous payons tous un lourd tribu mais la puissance que l’on en tire est phénoménal , et dans une ville comme Central les sources d’énergies que je peux utiliser pour compléter mon alchimie sont énormes . Maintenant il fallait vite rejoindre les autres . Enfin eux allaient retrouver les autres, moi j’avais des affaires à régler ici , et à mon avis une personne me retrouvera vite très vite .

Je pris alors dans une ruelle et accélérai , il ne fallait pas que je sois suivi . Je fonçai jusqu'à l’ancienne maison de mes parents au cœur de Central . Je rentrai et je vis un homme dans le fauteuil . Je le reconnus Waycoff , un ami de notre famille enfin si l’on peut appeler ça un ami , mon oncle a été trahis par cet homme , je ne connais pas toute l’histoire mais d’après ce que je sais il est sur la liste des gens qu’il fallait que je voie en cas de soucis .
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Message par Starman Mar 3 Mar 2009 - 21:07

Bon, ben voici un autre post d'exposition. Bien bavard mais bon^^.

« Et donc…Où en étais-je ? »
Je me retiens de pousser un soupir. Parce qu’en plus, monsieur le « Génie du Mal » avait des trous de mémoire ? Il me fallut toute ma volonté pour que mon agacement soit invisible.
« Vous veniez de tuer votre « Père », qui n’étais qu’un image émanant de votre esprit tordu.
-Mmmm…Oui, ça doit être ça. Donc à partir de cet instant, je décide de quitter mon île, et je pars pour Creta. Pourquoi donc, me demandes-tu ?
-Ben…
-Ca va venir. Je me rend dans une banque de la capitale Cretoise, où j’avais placé tout l’argent gagné depuis que j’avais commencé ma carrière de tueur à gages, jusqu’à mon poste de directeur de la CIA , le tout sous un faux nom. Moins les dépenses courantes bien sur.
-Bien sur.
-Cela faisait une sacrée somme ceci dit. Puis, j’ai décidé de chercher à renouer avec d’anciens contacts, et de trouver des petits nouveaux prometteurs, comme ce gentil Warren. Ha, sacré bonhomme, ce petit. Tu savais qu’il avait fait parlé de lui sous le nom de Long Manteau il y’a cinq ans ? »
Le nom me disait très vaguement quelque chose. Je devais l’avoir lu dans la rubrique « Faits Divers » à l’époque. Mais je ne dis rien, le laissant faire son petit monologue.
« Bref, à l’époque c’était juste un gamin qui avait piqué son manteau alchimique à un cadavre d’Alchimiste d’Etat, mais il avait déjà du potentiel. J’ai donc bougé mes pions, m’inspirant de mes ennemis, le Conclave. Je me suis infiltré le plus possible dans les sphères de la société, un peu partout, pour ne rien manquer. Et j’ai formé mon organisation perso. Tu n’imagines pas le nombre de personnes qui n’apprécient guère le nouveau régîmes : Alchimistes d’états démis de leurs fonctions, chimères crées par l’Armée qu’on a proprement mis à la porte, criminels en fuites…des gens qui n’ont nul part où aller qui acceptent de rouler pour moi en échange d’une promesse de jours meilleurs. Puis, je découvre des nouvelles d’une personne que je croyais morte : Astalya Feist, ou Griffith, selon son humeur. Bref, j’apprend qu’elle mène des recherches dans la ville de Xerxès, comme le faisait son défunt tonton, Lilian Griffith.
-Ha bon ?
-Et ouais. Donc je me rend sur place. Et j’apprend qu’elle mène des recherches sur une mystérieuse alchimie, dont la formule se trouvait gravée sur des tablettes cachées sous les décombres. »
Je retiens mon souffle. Ce ne serait tout de même pas… ?
« Qu’est-ce que c’était, dis-je, tout en m’efforçant de cacher l’appréhension qui m’étreint.
-D’après ce que j’avais compris, cela portait le nom d’ Alchimie du feu. »
Là, ce n’est pas la peur qui saisit, mais le fou rire. Que je réussi à étouffer de justesse.
« Quoi, fit-il, passablement énervé.
-Si vous voulez découvrir les secrets de l’Alchimie du Feu, demandez à vos potes les Mustang, ils la maîtrisent depuis des années.
-Ha, ha. Petit marrant. Il va de soit que, pour le peu que l’on en a déchiffré, cette alchimie n’a rien à vois avec le porte-allumette de ce crétin de Roy « J’ veux pas crever, même de vieillesse » Mustang. Elle serait symbole d’ « Ultime Destruction » et de….comment c’était déjà….ha oui, de « Mort Eternelle ».
-Ha oui. Quand même.
-Mais bref, elle n’avançait plus. Je lui ait donc proposé un marché : je l’aidais à déchiffrer son truc, et elle me filais le produit fini. Un rapide coup d’œil m’a rappelé les cercles qu’utilisait ton vieux paternel, Ron Daar. J’ai donc décidé de chercher un alchimiste Aïhou compétent dans mon équipe d’alchimistes travaillant dessus.
-C’est pour ça que vous avez besoin de moi ?
-Et ouais. »
Un instant, j’envisage de lui dire de but en blanc d’aller se faire voir, mais je ne dois pas oublier ma situation. Ce n’est pas le moment de l’agacer, je ne suis franchement pas sur qu’il soit suffisamment sain d’esprit pour se rappeler qu’il a besoin de moi avant de nous avoir tous tué, moi ma mère et Yumi.
« Et vous allez vous en prendre au Conclave ?
-Mmmm, tu as un train de retard, Daar, j’ai déjà commencé.
-Pardon ?
-Et oui. Mes précédents échecs m’ont suffit à comprendre que je ne pouvais pas les vaincre physiquement. J’ai donc décidé de m’attaquer à leurs alliés, les Mustang, en utilisant un artifice suffisamment visible pour faire du bruit, tout en écartant le vrai but de la manœuvre.
-Le tueur en série ?
-Bingo. J’ai « influencé » de façon indirecte ma fille pour qu’elle s’en prenne à mes « assassins », pour attirer l’attention du Conclave sur l’affaire. Puis , je les ait forcé à s’impliquer, les obligeant à créer un « deuxième tueur ». Ainsi, ils étaient obligés de couvrir leurs traces, commettant ainsi de nombreuses atrocités, non pas pour « la démocratie », comme ils ont le culot de croire, mais pour sauver leur gueule. »
Ainsi, c’était lui qui était derrière tout, ça, y compris mes ennuis récents. Il avait dû pensé que les Immortels ne manqueraient pas l’occasion d’incriminer le fils d’un de ses anciens « alliés ». Père, pourquoi t’es-tu acoquiné avec cet homme ?
-Mais pourquoi, demandais-je, me retenant de le cogner.
-Pour les diviser. Pour les faire douter, et que certains réalisent enfin qu’ils n’ont de « philanthropes » que le nom. Et, d’après mes infos, cela a marché. Certains d’entre eux ont commencé à se rebeller et à organiser les meurtres des autres.
-Quoi…Vous voulez dire que… ?
-Bien sur. Tu ne croyais quand même pas que vous aviez trouvé et tué vos deux Immortels tout seuls ? Ils vous ont manipulé pour faire le boulot à votre place. D’ici peu, il ne restera rien de ces abrutis . Et ensuite, seulement je… »
Waycoff s’interrompt soudain, voyant arriver le nommé Warren, ou Long Manteau.
« Monsieur, fait-il, celui que vous attendiez viens d’arriver en ville avec ses amis.
-Mmmm, voilà qui est intéressant. Je pense que je vais aller lui rendre une petite visite, histoire de voir si l’ont peut en tirer quelque chose.
-Je viens avec vous ?
-Oui, emmène quelques homme et poste-toi aux alentours , des fois que ce serait un piège. Mais ne te montre pas, il faut le mettre en confiance.
-Bien.
-Navré, Daar, mais la suite attendra mon retour. Ceux que tu dois rencontrer sont au bout du couloir. Ils ne pas encore tous là, mais bon… »
Et il s’éloigne, avec son larbin favori. C’est dingue. Pendant tout ce temps, ce type, que tout le monde croyait mort, manipule son monde pour pousser ses anciens ennemis à s’entretuer. Et personne n’a rien vu. Cela semblait incroyable. Il avait fallu une organisation incroyable, en plus pour prévoir les réactions du Conclave comme cela, il lui fallait….
« Non… »
Cela semblait impossible. Et pourtant, la seule façon « d’inciter » le Conclave a agir ainsi….C’était d’avoir une taupe parmi eux.
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Message par Elladan Lun 9 Mar 2009 - 16:52

Waycoff était là, assis dans un fauteuil fixant le feu de la cheminée, la lueur des flammes éclairait légèrement la pièce et dégageait une chaleur agréable, je m’approchai alors de lui et m’assis sur le fauteuil à côté du sien Je le fixai, il n’avait pas détourné le regard du feu de cheminée. Puis il commença à parler.

-Le feu, la force à l’état brut, un des éléments naturellement puissant. Les alchimistes rêvent pour la plupart de le contrôler mais peu y arrivent. Il en est de même pour tous les éléments complexes que mère nature nous a offerts. Au fait, prend une boisson, n’hésite pas ça te fera du bien.
Je pris alors un soda et je commençai à boire, une bonne dose de sucre me faisait effectivement du bien. Maintenant il ne fixait plus le feu mais moi. Il avait quelque chose à me demander, c’était sûr, ça se voyait dans ses yeux mais la véritable question était quoi. Qu’avait-il à me demander ?
-Mon père m’avait dit de venir vous voir en cas de problème. Je ne sais pas pourquoi, mais s’il me l’a dit c’est qu’il avait ses raisons.
-Effectivement. Tu te souviens de ton cousin, le descendant de l’alchimiste écarlate ? Je l’ai engagé pour me rendre quelques services. Mais seul il a… comme on pourrait dire… quelques problèmes.
-Lui ? Je ne veux pas travailler avec ce dégénéré de cousin. Il explose tout ce qu’il voit !
-Je te propose un accord. Tu fais quelques boulots pour moi et en échange je t’aide à trouver les assassins de ton père…
-Qu’est-ce que vous savez à propos de ces gens ?
-Je sais ce que je sais mais rien n’est gratuit. Fait ce que je te demande et ensuite nous verrons pour ce qui est de mon aide.
Il me tendit un masque en métal. Je le reconnus, exactement le même que celui qui était exposé à la maison. Puis il reprit la parole.
-Tu es un alchimiste étincelant, c’est en toi, dans ton sang, dans chaque bouffée d’oxygène que tu respires. Tu ne peux échapper à ton destin. De tout temps, ta famille a été une des plus grandes lignées d’assassins et de nettoyeurs. Ce masque sera le début de ta nouvelle vie, celle pour laquelle tu as tout sacrifié. Accepte les responsabilités, devient l’homme que ton père était quand il était plus jeune, devient plus fort que tu ne l’as jamais été.
Je pris le masque, l’enfilai et acquiesçai. Il était clair que si je voulais quelque chose il fallait que je passe par là. Maintenant seul le temps me dira si je me suis trompé. Je jetai un coup d’œil par la fenêtre. Je crus apercevoir quelqu’un, puis je posai une question :
-Où dois-je aller maintenant ?
-Pour voir ton potentiel nous allons t’envoyer… hummm laisse-moi réfléchir… je dirais la planque des cambrioleurs qui agissent en ce moment à Central. La maison désaffectée sur la grande avenue, ils sont là-bas, va les trouver et rapporte-moi quelque chose de valeur.

Je sortis de la maison, montai sur la moto et me voilà reparti en trombes pour m’occuper de ces gens. J’espère juste ne pas me tromper. Cet homme… Je n’ai pas confiance en lui et pourtant je sais que je dois être avec lui au moins un moment. La nuit était profonde, je mis une dizaine de minute à arriver devant la maison. Deux voitures étaient garées devant et des lumières de bougies éclairaient les fenêtres. Le masque que je portais était couvert de traits bleus, ils étaient plus ou moins nombreux, plus ou moins virulents selon mon caractère. Exactement le même principe que celui de mon père.

Je frappai à la porte, j’entendis des bruits derrière puis plus rien. Un homme avec une barbe m’ouvrit en rigolant.
-Désolé, gamin, le bal costumé c’est pas ici.
Il commença à refermer la porte mais je forçai le passage et l’envoyai au sol avec une droite en plein dans la mâchoire . Deux autres se levèrent. Je les regardai et envoyai un arc électrique qui les colla sur place. Je m’approchai de la table. Une sacoche remplit de bijoux. Je l’embarquai. Je commençai à repartir quand j’entendis un bruit. Je me retournai. Un homme braquait un pistolet sur moi. Je commençai à reculer et la détonation se fit entendre. Je crus au pire mais la balle avait ricoché sur mon flanc droit. Un coup de chance pour moi. Je sautai à la gorge de l’homme et sa peau commença à brûler. Sans m’en rendre compte j’avais utilisé l’alchimie en même temps que j’avais engagé me combat. Je le lâchai et je repartis en moto.

Je retournai voir Waycoff. En rentrant dans la maison je le trouvai toujours assis devant la cheminée. Je posai alors la sacoche devant lui et il commença à parler.
-Mmm… Très bien, je pense que l’on peut tirer quelque chose de toi. Mais pour le moment retourne avec les gens que tu as semés tout à l’heure.
Je repartis alors puis je cherchai la jeep dans tout Central…

Waycoff était seul dans la maison . Long Manteau le rejoignit.
-Monsieur êtes-vous sûr de ce que vous faites ?
-Bien sûr. Il va travailler pour moi sans même s’en rendre compte. C’est un enfant, il n’est pas assez malin pour comprendre le monde dans lequel il vit.

J’avais rattrapé mes camarades et nous étions arrivé juste devant la planque des Mustang.
Maintenant il fallait que j’attende. Je me demandai de quoi allait être fait le futur mais je pris la décision de ne plus enlever ce masque. Ceci était mon héritage. Ceci était ma vie.
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Message par Starman Sam 11 Avr 2009 - 20:58

« C’est un enfant, il n’est pas assez malin pour comprendre le monde dans lequel il vit. »
J’acquiesce doucement. Je comprend parfaitement le but de la manœuvre, mais cela ne me plaît qu’à moitié. Après tout, rien ne prouvait qu’il se laisserait manipuler si aisément.
« A moins que tu ne sois juste jaloux, Warren ? »
Tss, n’importe quoi. Son alchimie est peut être plus puissante que la mienne (et peut être pas d’ailleurs), mais il n’a pas encore assez de cran pour m’inquiéter.
« Peut être auriez-vous du ne pas vous montrer en personne, dis-je. Si ses amis découvrent que vous êtes vivant, cela peut faire capoter nos plans. Ce ne serait pas la première fois que les Mustang font tout foirer .
-C’était nécessaire, il ne nous aurait pas rejoint sans les liens que j’avais avec sa famille. Quand aux Mustang, tu les surestime. Sans l’aide du Conclave, ils ne sont bon à rien.
-Ou alors c’est vous qui les sous-estimez. »
Il ricane, mais je remarque le nerf qui devient apparent sur son front. Il vaut mieux éviter de trop le contrarier. Après tout, je lui dois d’être encore en vie aujourd’hui, même s’il me mettrais une balle en pleine tête sans le moindre remord si je me rebiffais.
« Sinon, fis-je pour changer de sujet, il semblerait que votre fille ait fait une razzia chez les Mustang et leur ait dérobés leur petit dernier, comme prévu.
-Mmmmm. Parfait. Décidément, elle est douée, de quoi rendre n’importe quel père fier. »
Oui, enfin je ne sais pas si savoir que son enfant se spécialise dans l’assassinat et l’enlèvements d’enfants plairait tant que ça à un père lambda.
«Le moment venu, elle aura méritée sa place dans l’organisation.
-Vous pensez l’intégrez ?
-Bientôt, bientôt. Tu devrais y aller. Le voyage Reesembool/Central est long et fatigant, elle aura besoin d’un peu de…réconfort. »
Sans répondre, je me retourne et quitte la pièce, puis l’immeuble. Il y’a une petite route d’ici à chez Claire. Mon manteau dans mon sac, je décide de passer par les toits. Plus rapide, et puis il y’a moins de monde. Et comme j’ai toujours mes bottes et mes gants. Une fois en haut, je respire l’odeur étrange de la ville, entre la pisse de chat et le charbon brûlé. Je n’étais de retour en ville que depuis quelques mois, mais j’avais l’impression de ne jamais en être parti. M’élançant de toits en toits, je constate que je connais toujours aussi bien les petits raccourcis aériens, alors que je n’avais pas eu l’occasion de faire étalage de mes talents récemment. Il me faudra moins de dix minutes pour atteindre mon objectif.


Faisant les derniers mètres à pied, je me retrouvai devant la porte de son appartement. Selon le petit code déterminé entre nous, je toquai contre la porte sur le rythme de « La Marche Crétoise » (une idée de patron, qu’il avait eu la générosité de me souffler). J’entend le bruit de ses pas se rapprocher. Puis elle ouvre, se révélant en peignoir. Toujours aussi mignonne, difficile d’imaginer que c’est la fille de l’autre croûton.
« Salut, fis-je, d’un ton désinvolte. »
En guise de réponse , elle m’attire vers elle et m’embrasse langoureusement. Et dire qu’il y’a quelques années, j’avais du mal à me trouver une copine.
« Cela faisait longtemps, dit-elle.
-Depuis ton départ pour Reesembool.
-Entre, je vais faire du café.
-Merci. »
Refermant la porte derrière moi, elle m’entraîne dans le salon. L’appartement était toujours aussi cossue. Passant en coup de vent devant la cuisine, je remarque des restes de plats préparés qui traînent sur la table.
« Alors, le gamin?
-Il dort dans la chambre. Il a été difficile a calmer, mais j’ai fini par y arriver
-Je n’en doute pas. Tu as toujours eu…de sacrés arguments. »
Elle fait mine un instant d’être offusquée, avant de se remettre à sourire.
« Tu sais, continue-t-elle, des gens ont attaqués le village de Reesembool, le lendemain de mon départ. Il n’en reste rien.
-Ouais, j’ai vu ça aux infos. Va savoir, tu sais il y’a plein de gens qui en veulent aux Mustang, quoi qu’en disent les médias. »
Mon allusion aux Mustang assombrit son visage. Quand je disais qu’elle ne ressemblait pas à son père, j’exagérais : son regard avait plusieurs nuances qui rappelait le vieux Waycoff.
« J’aurais pu le tuer, ajoute-t-elle. Dans la cabane quand j’ai enlevé le petit. Et plusieurs fois avant quand je suis entré chez eux. Même quand j’ai rencontré Mustang en tête à tête au Lycée.
-J’imagine que ce n’est pas l’envie qui t’a manqué.
-Oui.
-Mais si tu te contente de le tuer comme ça, seras-tu vraiment satisfaite ? Tu ne penses pas que lui faire perdre sa famille et ses amis petit à petit, comme il l’a fait pour toi, ne serais pas plus juste ? »
Elle ne répond pas tout de suite. Je sais ce qui la dérange. Elle n’aime pas l’idée de faire payer d’autres que Hadzuki Mustang. Mais cela n’arrange pas nos affaires. Et puis, connaissant le vieux, je suis prêt à parier qu’il ne laissera à personne d’autre le soin de coller un balle entre les deux yeux d’Hadzuki.
« Tu as raison, finis-t-elle par dire. Il faut qu’il souffre de savoir son enfant à la merci de ses ennemis. Merci, Warren.
-De quoi ?
-Après la mort de mon père, je ne savais pas quoi faire. Je passais mon temps à apprendre l’alchimie et le combat, sans même vraiment savoir quoi en faire, comme un exutoire. J’ai errée sans but pendant longtemps. Puis, tu es apparu, et tu m’as fait comprendre que je ne pourrais jamais vivre sans venger la mémoire de mon père, quoi qu’il ait soi-disant fait. »
Un sourire apparaît sur mon visage, mais je fais mon possible pour qu’il paraisse bienveillant, et non sarcastique. Si elle savait que tout cela faisait partie d’un plan de plus grand envergure. Je ne sais sincèrement pas ce qu’elle en penserait.
« Tu sais, dis-je, j’ai déjà dû te le dire, mais je n’ai jamais connu mes parents. Dans le quartier où je vivais, à Central, c’était monnaie courante de voir des gens disparaître, parfois sans raison clairement définie. Aussi n’ai-je jamais qui les avait tué. Mais pendant longtemps j’ai rêvé de tenir ce type devant moi, et lui faire payer. Sans que ce ne soit possible. Alors, quand tu m’as parlé de ça, j’ai senti que tu savais ce que j’éprouvais. Mais toi, tu pouvais accomplir ce dont tu rêvais jour et nuit, alors que moi…. »
Elle me fait signe de ne pas continuer, avant de se blottir contre moi. Décidément, Waycoff a raison : pour que les gens fassent ce que tu veux, il faut leur faire croire que tu les comprend.
« Ce sera bientôt fini, continue-t-elle. Que pourrais-je faire ensuite ?
-Ensuite, dis-je , j’aurai sans doute une petite surprise pour toi.
-Qu’est-ce que c’est ?
-Hé, si je te le disais, ce ne serais plus une surprise, pas vrai ? »
Puis, d’un mouvement commun, nous commençons à nous allonger sur le canapé. La nuit risque d’être agitée.
« Houba, houba, murmurais-je. »
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Message par Lena Mar 19 Mai 2009 - 22:03

« Bien compris. Préviens les autres que le joueur de harpe a joué son dernier concert. Je vous recontacte demain. LD. »

Je refermai le poing sur la note, les yeux dans le vague. Ainsi il était...mort. J’aurai dû en être soulagée je crois, il ne pourrait plus faire de mal à personne. Au lieu de ça, je sentis mon estomac se nouer. La mort du harpiste, même si elle me semblait presque...justifiée, sonnait comme une déclaration de guerre. J’espérai me tromper, mais elle allait certainement entraîner des représailles. Il n’y avait qu’à voir ce qu’ils avaient fait, à Rezembool, après la mort de Jenkins...

Des bruits de pas, dans le couloir, me ramenèrent à des considérations plus urgentes. Je me tournai vers la porte au moment où elle s’ouvrait, m’attendant à voir apparaître le jeune aïhou. A sa place, un homme d’une cinquantaine d’année dont le visage m’était inconnu entra dans la pièce.
« Qu’est ce que vous faites là ?! »
Instinctivement, je posai ma main sur mon arme avant de réaliser que l’homme n’était pas armé.
« Je pourrai vous retourner la question...
- Je suis chez moi ici ! »

Je le dévisageai un instant. S’il mentait, il le faisait très bien. Mais s’il disait effectivement la vérité, alors il devait savoir qui ‘occupait’ son appartement.

« Vraiment ? Pourtant, sauf votre respect, la dernière fois que je suis passée, la personne qui habitait cet appartement avait l’air un...rien plus jeune.
- Qui êtes-vous ? »

J’hésitai un instant et décidai finalement de jouer franc jeu. S’il avait été avec...eux, je n’aurais probablement pas survécu si longtemps à son arrivée. Et s’il n’avait rien à voir avec Laïro...je pensais l’apprendre bien assez tôt.

« Maelys Hughes. Je...travaille pour le SC3. Même si...officiellement...Je ne suis pas en service dirons-nous. J’espérai voir Laïro Daar, je dois lui parler. »
- Je vois. Joe Tannen. Il m’a parlé de vous.
- Vous l’avez vu dernièrement ? »

L’homme secoua vaguement la tête. Je cru deviner une lueur de regret dans son regard.

« Je crois qu’il a des problèmes. Il est venu me voir l’autre jour, il avait besoin d’un autre...appart. Et hier soir, y a ce type qui a débarqué, qui voulait savoir où il était. »

Je sentis les couleurs quitter mon visage. Qui pouvait être à sa recherche, sinon les immortels ? Le nœud dans mon estomac se rappela à mon bon souvenir.

« Ça va aller ?
- Je crois...Vous pouvez me dire où se trouve cet appartement ? Et celui qui le cherchait, vous vous souvenez de quoi il a l’air ? »

Il soupira. J’aurai pu réaliser à cet instant que cette histoire le touchait particulièrement, mais j’étais moi-même trop préoccupée pour m’en inquiéter.

« Il se fait appeler Long Manteau, doit être connu des services de police. L’appart se trouve...à moins de deux kilomètres d’ici, vers la banlieue nord. »

***

« C’est ici. »

La porte était entrouverte. Mustang et Henso entrèrent les premiers. Ils m’avaient rejoint à la planque que Tannen m’avait indiqué. L’endroit était silencieux, la probabilité pour que Laïro et ce...Long Manteau s’y trouvent encore, assez faible, voire inexistante. De fait, la voix de Mustang reprit à l’intérieur « Il n’y a plus personne. »
J’entrai à mon tour. Le spectacle sembla confirmer mes craintes. Plusieurs meubles avaient été renversés, des lézardes sur un mur témoignaient d’un choc d’une grande violence. Nul besoin d’être un génie pour comprendre que l’on s’était battu dans cette pièce et, à moins que l’un des combattants eut été doté d’une force surhumaine, que l’on avait usé d’alchimie. Seul réconfort, et il était mince, il n’y avait pas de corps. Je refusais de songer qu’ils avaient simplement pu s’en débarrasser.

« Comment avez-vous su ? »

Je levai les yeux vers Henso, réalisant soudain que les deux hommes devaient être encore plus perplexes que moi. Je m’étais contentée de les appeler pour leur indiquer l’adresse de la planque, expliquant en deux mots que Laïro était probablement en danger.

« Celui qui a fourni cet...appartement à Laïro a reçu la visite d’un homme qui l’a...forcé à lui en donner l’adresse. Il a mentionné un certain...Long Manteau. Vous en avez entendu parler ? »

Les deux hommes se regardèrent puis Henso prit la parole :

« Moi oui. Un type qui a tué un alchimiste d’état, l’alchimiste statique, et qui s’est servi de son équipement à des fins...peu louables. Et puis il a disparu, on a supposé qu’il s’était simplement fait tué.
- A moins que quelqu’un d’autre ait pris le même nom, il semblerait que ce ne soit pas le cas...
- Et qu’est ce qu’il viendrait faire là dedans ? »

Je me tournai vers Mustang.

« Il travaillerait pour les immortels ?
- Hmm...je ne sais pas...ça ne leur ressemble pas.
- Je ne vois pas d’autres explications. Laïro a tué l’un d’entre eux, ils ont voulu l’éliminer, sans se salir les mains.
- Après ce qui s’est passé à Rezembool ? Je ne suis pas sûr qu’ils se préoccupent encore de leur image...
- Je ne vois pas qui d’autre aurait intérêt à s’en prendre à lui... »

Les paroles de l’ancien généralissime n’étaient néanmoins pas tout à fait dénuées de sens. Et surtout, si la disparition du jeune aïhou n’était pas le seul fait des immortels, nous avions peut-être une chance de le retrouver vivant. Pour cette seule raison, j’avais envie de croire cette hypothèse. Dans un cas comme dans l’autre, je savais que nous ferrions tout ce que nous pourrions pour le retrouver, et je savais déjà comment j’allais procéder. J’allais exposer mon idée, lorsque le téléphone de Mustang sonna. Il s’excusa et sortit de la pièce pour décrocher, puis revint quelques secondes plus tard.

« C’était Virgie... »

Devant nos regards interrogateurs, il poursuivit :

« La mère de ma belle-fille. Elle vient d’arriver à Central, je lui ai donné rendez-vous à l’appartement d'ici une heure, nous continuerons cette discussion là bas.
- Allez-y alors, je vous y rejoindrai. Je vais d’abord essayer de recontacter Vaughler pour voir s’il sait quelque chose sur ce Long Manteau. »


Dernière édition par Yoko le Mer 1 Juil 2009 - 6:52, édité 1 fois
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Message par Macros Lun 29 Juin 2009 - 11:56

-Eh, Macros!

Je me forçais à pousser un soupir ennuyé, avant de me retourner. Ce n'était pas si dur, en fait. Ce ton enjoué m'était particulièrement déplaisant, aujourd'hui.

-Je te l'ai déjà dit, arrête de m'appeler comme ça en pleine rue. Nous ne voulons pas de publicité gratuite.

Pour toute réponse, Lillith se contenta d'un grand sourire dans lequel se reflétait une absence totale de remords. Elle était aussi joyeuse que d'habitude. Décidemment, ca allait être très désagréable.

-Bah, qui nous entendrait? Il n'y a pas un chat ici.
-On ne sait jamais.

Le ton était bougon, mais j'espérais effectivement que nul ne nous entendrait. J'avais délibérément choisi une ruelle peu fréquentée, et à cette heure tardive, les chances d'être surpris étaient faibles, à tout le moins.

-Alors, l'ancêtre a une mission pour nous?
-Oui.

Sois un peu plus méfiante, bon sang! Si c'était le cas, tu aurais dû être prévenue en même temps que moi. Mais bien sûr, l'idée que nous puissions être dans des camps opposés ne lui traverserait même pas l'esprit. J'étais sérieusement en train de lui en vouloir de me faciliter autant la tâche, ce qui était tout de même le comble de l'hypocrisie.

-Dis moi, tu n'est pas très causant, aujourd'hui. Quelqu'un est mort ou quoi?
-On peut dire ça. Viens, il faut que tu lises ça.

Je sortais une feuille de papier de la main gauche, la tendant vers elle d'un air négligeant. Intriguée, elle tendit la main vers le document... au moment ou de la main droite, je la poignardais au bas ventre avec le couteau que j'avais conservé dissimulé tout ce temps dans la poche de mon manteau. Bien. J'avais eu peur que ma main ne se mette à trembler, mais le geste avait été sûr et précis. Ses yeux s'écarquillèrent sous le choc, et avant qu'elle ne puisse émettre un son, je lui plaquais ma main sur la bouche.

-Shhhh. Ca va aller.

Je l'aidais à s'asseoir sur le sol, tout en l'empêchant toujours de parler.

-Tu ne vas pas mourir. Pas tout de suite, en tout cas.

Son regard... Je ne l'avais jamais vu ainsi. Un mélange de peur, de colère, de tristesse et d'incompréhension. Si loin de son insouciance habituelle. C'était une vraie honte de devoir lui infliger ceci.

-Il n'y a plus beaucoup de temps. Mais avant, je dois te dire ce qui va se passer. Tu sera dans un endroit sûr. Ils ne sauront pas qui tu es, et tu ne dois jamais le leur dire. Une fois rétablie, tu partiras, et vivras comme bon te semble. Ne cherche pas à retrouver d'autres membres du Conclave. Cette période là est terminée.

D'un geste, je lui arrachais le pendentif à son cou, au bout duquel se balançait une pierre d'une couleur rouge sang.

-Je vais mettre ceci en lieu sûr, il ne faut pas qu'on te trouve avec. Je la mettrais là ou on t'as trouvé, tu te souviens de l'endroit? Ce sera à toi de décider ce que tu feras avec.

Ses yeux étaient en train de devenir vitreux, et sa respiration faiblissait. Elle n'allait plus tarder à perdre connaissance. Je lui adressais un dernier sourire, cette fois dépourvu de toute malice ou ironie.

-Adieu. Tu auras au moins échappé à tout ça.

Au bout de quelques secondes, son corps s'affaissa, et je relâchais mon baîllon improvisé, avant de sortir ma propre pierre philosophale. Je devais arrêter le saignement et lui administrer des soins d'urgence, afin de m'assurer qu'elle survive encore au moins quelques heures. Après, ce serait à d'autres de prendre le relais. Et j'avais déjà mon idée concernant la personne à qui j'allais la confier.

Deux minutes plus tard, je pénétrais dans une cabine téléphonique, avant de composer un numéro que je cnnaissais depuis un moment par coeur. Une voix lasse me répondit.

-Allo?
-Bonsoir, Roy.

Un long silence s'ensuivit. Pendant un moment, je craignis qu'il ne raccroche aussi sec sans m'avoir laissé le temps de parler.

-Roy? Vous êtes toujours là?
-Vous ne manquez pas de culot de m'appeler comme si de rien n'était après Resembool.

J'hésitais un instant.

-Ce... ce n'était pas de mon fait. Je ne pouvais rien faire pour l'empêcher, malheureusement. Croyez bien que je le regrette.
-Je ne vous crois pas.
-Compréhensible. Mais je ne suis pas venu ressasser des souvenirs douloureux. Je suis venu vous proposer un marché.
-Je ne suis pas interessé.

La voix était glaciale. Mais au moins était il toujours là, c'était un début.

-Je crois que vous le serez. Je vous offre beaucoup et ne demande presque rien en échange.
-C'est ce que vous dites. Mais il n'y a rien que vous puissiez promettre que je puisse croire, désormais.
-Alors espérez au moins. Je vous demande un simple service. Il y a une jeune fille grièvement blessée dans un coin de la 34e rue, au niveau du septième bloc. Je vous demande simplement de vous assurer de son rétablissement. En échange, je disparais. Les immortels disparaissent. Vous, votre famille et Amestris n'entendrez plus jamais parler de nous.

Un nouveau silence ponctua la conversation. Je continuais d'insister.

-Ce n'est pas un mauvais marché, non? Considérez ceci comme... un dernier caprice de ma part. Depuis le temps que vous vouliez être débarassé de moi... Qu'en dites vous?
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