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Amestrian Chronicles : Next Gen

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Amestrian Chronicles : Next Gen - Page 2 Empty Re: Amestrian Chronicles : Next Gen

Message par Macros Ven 26 Oct 2007 - 19:44

Laïro

La sonnerie du téléphone me réveille. Il est quelle heure, là? Je prends le réveil. Hmmm, huit heures et quart. Bon, il était temps que je me lève de toute façon. Vais pas rester au lit toute la journée non plus. Je prends le téléphone.
-Allô?
Pas de réponse. Un canular à tous les coups. Petit con! Je raccroche le combiné. Bien ma veine, dès qu'un abruti tape un numéro au hasard pour terroriser un vieillard, faut que ça tombe sur moi.
Je m'habille en vitesse, et me lave vite fait. La journée va être longue. Les négociations vont durer toute la journée, ça va être pénible. Et je me sens vraiment pas en forme, aujourd'hui, mal dormi. Bah, une balade dans les airs me fera le plus grand bien. Je sors ma planche du placard... pour me rendre compte qu'elle est fissurée de quelques centimètres. Pourquoi donc? Elle a pas bougé de ce placard de la nuit. Bizarre. Ca se saurait si les surfs se cassaient tout seul. En plus, c'est du pur baobab, y a pas plus solide comme bois. Il y a quelque chose de louche, ça a l'air anodin, mais une des premières choses que j'ai dû apprendre est de me méfier des petits détails. C'est alors que la porte de la chambre s'ouvre. Je me retourne, pour voir des forces de police surarmées entrer dans la pièce. Oui, allez-y, saccagez tout! Vous qui payez de toute façon.
-Laïro Daar ? demande celui qui semble le chef.
-Oui, c'est moi. C'est une coutume locale de tout mettre en vrac quand vous rentrez chez les gens? Enfin, vous voulez quoi?
-Inspecteur Harry Vaughler. Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de MacAlistaire et de Riza Hawkeye.
-Oula, oula, une seconde viens de me lever. J'ai tué qui?
-Fais pas l'innocent, ordure. Ca ne prend pas avec moi.
-Bon, je comprends rien à ce que tu dis, super flic, et j'espère pour toi que t'as une preuve en béton pour être entré dans la chambre d'un ambassadeur par effraction.
-Chef, le bout de planche correspond. Il s'incruste parfaitement.
-Beau boulot. Tu vas passer un petit séjour dans une jolie petite prison où les détenus vont te chouchouter comme tu l'imagines pas, petit. Passez-lui les menottes.
Merde, c'est quoi cette histoire? Que faisait un bout de ma planche sur un lieu de crime? Pas possible de récuser une preuve aussi irréfutable, et s'ils apprennent mon "histoire familiale", ça va pas s'arranger. Visiblement, quelqu'un veut me faire porter le chapeau , et l'Inspecteur Harry a l'air décidé à tomber dans le panneau. Le plus futé, c'est que même si le vrai tueur récidive, ça ne prouvera pas mon innocence vu qu 'ils pensent que je suis le deuxième assassin.
-Les mains en l'air petit, reprend l'inspecteur.
Je m'exécute. Bon, il va falloir faire un petit tour de passe-passe.
-Hé, vous n'avez pas lu mes droits.
-Tes droits, c'est moi qui les définis.
-Vous devez dire que je dois garder le silence. Je m'en fous, je bouge pas tant que vous l'avez pas dit.
Visiblement il s'attendait à tout sauf à ça. Je profite de leur étonnement pour créer un "pont" d'air entre moi et ma planche et l'attirer vers moi. Le flic qui la retenait est projeté au sol.
-Qu'est-ce que tu fous petit, reprend Harry.
-Ben, je tente de m'échapper, vous avez pas cette situation dans le manuel de la Police?
-Si tu crois que je vais te laisser faire, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu'au trou du cul. Feu! Mais blessez-le juste je le veux vivant.
Les policiers ouvrent le feu, mais je crée une bulle d'air concentré m'environnant pour me protéger. Ils n'ont que du petit calibre ça devrait passer. J 'attends patiemment que leurs chargeurs se vident, avant de filer par la fenêtre.
-Vous m'excuserez de vous laisser la maison dans cet état, mais je fuis devant son loyer exorbitant.
Mais à peine sorti de la pièce, je me rends compte qu'ils avaient prévu la solution des airs, en la présence de plusieurs hélicoptères de la police.
-Laïro Daar, dit un des types en hélico dans son haut parleur! Rendez-vous, vous n'avez aucune chance de vous échapper!
-Tu veux parier?
Je plonge en direction de la ville, afin que s'ils tentent de tirer, cela tombe sur les passants (et ainsi les dissuader hein, je suis pas un monstre). Tant que je suis trop haut dans le ciel , je pourrais pas les distancer, à moins de quitter le pays, et hors de question de filer sans trouver le salaud qui m'a piégé. Alors que si je descends au niveau des ruelles, ils ne pourront pas rivaliser avec mon agilité et me suivre. Ils essaient avec peine de me garder en vue, et je dois reconnaître qu'ils sont loin d'être manchots, ces pilotes. Il faut trouver un endroit où leur taille trop imposante ne pourrait pas passer.
Je me décide sur une fenêtre ouverte. Je m'y engouffre, traversant à toute vitesse une cuisine où une femme prépare une espèce de ragoût. Beurk!
-Pardon pour le dérangement, fis-je.
Puis, sans ralentir, je traverse le salon et ressors par une autre fenêtre. Les hélicos sont toujours en vue, mais ils sont moins nombreux. On dirait qu'ils ont dû se séparer pour me trouver. Je me rapproche encore plus près de la route, très fréquentée beaucoup de gens partent au travail. Frôlant accidentellement le toit d'un camion, je perds une seconde le contrôle de ma planche et manque de m'aplatir au sol, avant de reprendre mon envol. Si je continue comme ça, je risque de blesser quelqu'un, voir de m'aplatir contre une bagnole. Il faut pourtant que je trouve quelque chose pour les décrocher. Je regarde derrière moi, il n'en reste plus que deux à me suivre. Je commence à me déplacer en zigzags, avant de concentrer de l'air chaud sur divers points de mon passage. Selon le principe des mirages, si l'air est suffisamment chaud, ces pilotes vont voir ce qu'ils ont envie de voir, c'est à dire dans ce cas précis, moi. Je cesse de faire des zigzags, restant aussi immobile que si j'étais moi-même une illusion. Les pilotes sont désorientés, et hésitent sur la démarche à prendre. Alors, je fais demi tour et me dirige vers eux à pleine vitesse. Surpris, ils ne réagissent pas, alors que je passe juste en dessous d'eux pour plonger dans le fleuve. Mais juste avant, je crée une bulle d'air autour de mon visage, de façon à contenir l'air plus longtemps. Ils attendent un moment, un long moment, puis ils repartent, pensant soit que je suis mort soit que je suis parti. Je sors de l'eau. La situation est indéniablement grave. Je suis un fugitif et sous peu tout le monde va être persuadé que c'est moi le fameux assassin.
-J'ai une furieuse envie d'un verre d'eau.
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Message par Macros Ven 26 Oct 2007 - 19:49

Mustang

Reezembool

Quand Yumi se réveilla se matin-là, aux alentours de sept heures, elle ne put réprimer un sourire en se souvenant de sa journée avec Laïro… Plus qu’aujourd’hui et le lendemain à attendre et elle le reverrait… Ou pas pensa-t-elle alors… Aujourd’hui, c’était la rentrée… Mince… Ils n’y avaient pas pensé… Elle ne pourrait pas voir Laïro tous les trois jours avec les cours… Il faudrait qu’elle le prévienne… Elle en parlerait à Hatori…
Finalement, elle se leva pour constater que son frère était déjà réveillé également. Ils se sourirent et descendirent prendre leur petit déjeuner. Leurs parents étaient également réveillés et tout le monde était de bonne humeur… C’était une bonne journée pour commencer une nouvelle année de cours… D’autant plus que cette année, Hatori et elle entraient en première dans leur lycée… Classe scientifique… Avec les projets qu’ils avaient, ils n’auraient pas choisi autre chose…
A huit heures, ils partirent de chez eux et se dirigèrent à pieds vers le lycée qui était à une vingtaine de minutes de marche. Yumi en profita pour parler à Hatori de ce à quoi elle avait pensé.
-Ah oui… C’est vrai qu’on avait oublié ça… Bah, t’en fais pas. Demain, on ira glisser un mot dans l’arbre avant de rentrer à la maison. Comme ça, quand Laïro viendra, il saura pourquoi on n’est pas là.

A huit heures et demie, tous les élèves étaient assis dans la salle de classe qui leur avait été assignée en fonction des classes, dont les listes étaient accrochées au vitres du rez-de-chaussée, visibles par tous les élèves. Hatori et Yumi étaient assis côtes à côtes avec quelques uns de leurs amis qui avaient choisi la même voie qu’eux et discutaient en attendant l’arrivée de leur professeur.
-Eh, Yumi ! dit l’un de ses amis. Ca te dirait qu’on aille près de la rivière après les cours ?
-Non, merci, Conrad.
Il parut surpris de ce refus… Yumi savait pourquoi. C’était l’un des garçons qu’elle avait toujours trouvés mignons au lycée… Et il le savait parfaitement.
-Bah pourquoi ?
-Laisse tomber, Conrad, dit Hatori en souriant. Elle a rencontré quelqu’un pendant les vacances. De plus intéressant que toi.
-La poisse pour moi… La chance pour lui…
Hatori et Yumi rirent légèrement puis, la porte de la classe se referma. Tout le monde redevint sérieux alors qu’une jeune femme qui ne devait pas avoir plus de la trentaine était entrée et se dirigeait vers son bureau. C’était une femme aux cheveux blonds attachés en queue de cheval, portant de fines lunettes… Hatori et Yumi se regardèrent rapidement, en fronçant les sourcils… Une impression de déjà vu… Pourtant, ils étaient certains de ne jamais avoir rencontré cette femme avant…
-Bonjour à tous, dit-elle. Je suis Catherine Retsoff. Je serai votre professeur de chimie cette année, ainsi que votre professeur principal. Pour commencer, je vais vous demander de me remplir un petit questionnaire… Ne vous en faites pas, ce n’est rien de bien méchant, seulement quelque questions qui m’aideront à mieux vous connaître et à mieux cerner votre personnalité.
Sa voix était douce et sympathique et les élèves se sentirent tout de suite à l’aise… Elle gardait également un léger sourire toujours accroché au visage… Et lorsqu’elle tendit le questionnaire aux jumeaux, ils eurent l’impression que son sourire s’accentuait légèrement…

Central, 9h

Roy était assis dans le parc de Central, face au lac, plongé dans ses pensées… Il était là depuis au moins une bonne heure… Il était réveillé depuis sept heures du matin… Impossible de dormir davantage… Il n’y arrivait pas… Il repensait à tous ces derniers jours… Pour une fois, il autorisa son esprit à vagabonder vers le passé… Tous ses amis mouraient au fur et à mesure… et lui… Il restait là… Toujours vivant… Ca avait d’abord été Maes… Puis Armstrong… Fuery… et d’autres… Et maintenant Riza… Il se rappela sa première rencontre avec elle… La campagne d’annihilation de Ishbal avait pris fin depuis peu… Hawkeye avait demandé à être transférée sous ses ordres… Parce qu’il était un héros… Un monstre… pensait-il à ce moment… Il serra machinalement la petite pierre tiède dans sa main… Il n’avait donc rien appris ? Et pourtant… Cette fois, il l’avait acceptée pour des raisons différentes… Même si finalement, elle lui servirait aussi à tuer… Car il n’avait pas l’intention de livrer l’assassin de Riza à la police lorsqu’il le découvrirait… Il le tuerait… pour venger Riza…
Tout ce dont il avait besoin de la part du tueur, c’était une simple petite erreur… Une simple erreur et il était sûr qu’il pourrait le trouver… qu’il pourrait suivre sa trace… Il espérait que son plan mis en place avec l’aide de MacAlistaire allait marcher et que le meurtrier ferait une erreur grâce à ça…
La sonnerie de son téléphone le tira de ses pensées. Il regarda l’écran… Maelys ? A cette heure-ci ? Il sentit un pincement au cœur… Il n’aimait pas ça… Il décrocha.
-Roy, j’écoute.
-Bonjour, Roy, c’est Maelys. Il faut que je vous parle le plus rapidement possible. Où êtes-vous ?
-Dans le parc de Central, près de l’étang.
-Bien, ne bougez pas, je vous rejoints. Je serai là dans quelques minutes.
Maelys raccrocha sans donner plus d’explications… Cette fois, Roy avait un mauvais pressentiment… un très, très mauvais pressentiment… L’urgence dans la voix de Maelys ne lui disait rien de bon… Il avait dû se passer quelque chose… Probablement en rapport avec l’un des deux tueurs pour qu’elle le contacte…
A cette pensée, le cœur de Roy se serra… Est-ce qu’un autre de ses amis avait été tué ? Lequel cette fois ?

Une dizaine de minutes plus tard, Maelys arrivait vers lui, le visage grave. Il lui serra tout de suite la main.
-Que se passe-t-il ? demanda-t-il sans détour.
-Nous ferions mieux de nous asseoir.
Ils s’assirent.
-Vous avez du nouveau au sujet des assassins ?
-On peut dire ça, oui…
-Qu’est-ce que vous avez découvert ? Vous avez une piste ?
-Est-ce que vous avez vu David MacAlistaire ces derniers jours ? demanda-t-elle en éludant ses questions.
-Pourquoi cela ? demanda Roy méfiant.
La jeune femme prit une inspiration avant de parler.
-Il a été retrouvé ce matin, assassiné chez lui. Désolée.
Roy resta muet en la regardant… Non… Pas MacAlistaire… Il ne pouvait pas s’être fait tuer… Il avait probablement dû se mettre à l’abri après avoir lancé la rumeur… Non… Et pourtant… le regard et la voix de Maelys ne faisaient que lui confirmer cette vérité…
Il se prit la tête dans les mains en essayant de réfléchir…
-Roy, est-ce que vous avez vu MacAlistaire dernièrement, oui ou non ? Et si oui, pourquoi ?
-Oui, j’ai vu MacAlistaire il y a quelques jours… Je lui ai demandé de lancer une rumeur dans les bas fonds de Central selon laquelle j’avais une piste sérieuse pour retrouver l’assassin de Hawkeye.
-Vous quoi ? s’exclama Maelys soudain hors d’elle. Non mais vous vous rendez compte de ce que vous avez fait !
-Avec tout le respect que je vous dois, Maelys, dit Roy en se tournant vers elle, si vous avez pensé un seul instant que je resterais les bras croisés après le meurtre de Hawkeye alors que vous n’aviez pas le moindre indice sur l’identité du tueur, vous vous êtes fourrée le doigt dans l’œil jusqu’au coude !
-Non mais je rêve ! dit-elle en se levant et en faisant quelques pas. Après le fils, l’ami de jeunesse s’y met aussi !
-Le fils ? répéta Roy surpris. Que voulez-vous dire ?
-Henso est également sur l’affaire Hawkeye… Il enquête de son côté.
-Il avance ?
-Je n’en sais rien. Je ne lui ai pas reparlé depuis… depuis l’autopsie de Hawkeye.
Roy essaya de ne pas imaginer le corps de sa défunte amie sur la froide table d’opération d’un légiste…
Ce fut le silence pendant un moment…
-Lequel a tué MacAlistaire, selon vous ? demanda Roy.
-Nous penchons pour le second assassin… Il a refait une erreur…
-Laquelle ?
-Il a laissé une preuve sur le lieu de son crime.
-Une preuve… Alors vous avez une piste ? Une piste sérieuse ? demanda Roy avec espoir.
-Oui, plus que sérieuse. Nous suspectons Laïro Daar, un émissaire Aïhou…
-Quoi ? Pourquoi lui ?
-Vous le connaissez ?
-Nous nous sommes rencontrés à la réception de Central…
-Nous avons trouvé un bout de sa planche de surf près du corps de MacAlistaire… Apparemment, avant de se faire tuer, il a eu le temps d’essayer de riposter… Mais c’est le bois qui a pris…
Non… Roy n’arrivait pas à croire à cette théorie… Laïro n’avait rien d’un meurtrier… Non… Et il ne connaissait probablement pas Riza… D’autant que les Daar n’avaient jamais eu de contact avec les autres membres de son ancienne équipe… Il n’y avait que son fils qui avait réellement eu à faire à eux… Pas les autres… Ca ne collait pas… Non… Ils se trompaient… Et pourtant… Comment un morceau de la planche du jeune Aïhou avait-elle pu se trouver sur les lieux…
-Je veux lui parler… dit Roy.
-Impossible…
-Pourquoi ? S’il a tué Riza, je…
-Parce qu’il s’est échappé quand on a essayé de l’interpeller. Nous ne savons pas où il se trouve en ce moment. Nous avons perdu sa trace. Mais nos forces le recherchent activement.
Roy resta silencieux…
-Roy, s’il vous plait. Ne partez pas à sa recherche. Laissez-nous nous en occuper. Je ne voudrais pas qu’il vous arrive quelque chose. Je crois que votre famille a assez souffert, non ?
-Oui… Ne vous en faites pas pour moi. Je sais me défendre.
-Je suppose que je n’arriverai pas à vous arracher de promesse de rester tranquille ?
-Les promesses n’engagent que ceux y croient, Maelys. Même si je vous le promettais, ce ne serait pas de gaieté de cœur…
-Bien… Alors soyez prudent surtout… Et si vous avez des informations, je veux que vous me les communiquiez.
-C’est d’accord.
-Bon, je retourne au bureau… A plus tard, j’espère.
-Maelys, soyez prudente également…
Avec un geste de la main, la jeune femme s’en alla. Lorsque Roy fut certain d’être seul, il prit son téléphone et chercha le nom de Aokiji dans sa liste de numéros… Il ne croyait pas à cette histoire sur le jeune Aïhou… Ca ne collait en rien avec le passé de Hawkeye… Elle n’avait jamais été en contact avec Ron Daar… Et il ne fallait surtout pas que Aokiji fasse de bêtise…

Reezembool, 17h

Hadzuki était assis dans le salon… A part pour déjeuner, il n’avait pas bougé du canapé après le coup de fil de son père le matin-même… Il était pongé dans ses pensées… Son père lui avait expliqué l’histoire des deux meurtriers… Et les soupçons qui pesaient sur le jeune Daar… Et même si son père semblait ne pas totalement croire à cette thèse, Hadzuki ne pouvait oublier le regard du jeune Aïhou… Maintenant il le savait… C’était la même étincelle qu’il avait vue dans les yeux de Ron… Il aurait dû s’en douter depuis le début…
La porte d’entrée s’ouvrit et Hadzuki entendit les voix de ses aînés. Il se leva et alla les rejoindre dans le couloir.
-Papa ! s’exclama Yumi en lui sautant au cou alors que Hatori entreprenait de raconter leur journée à Shayko.
-Et elle est vraiment sympathique comme prof…
-Hatori, Yumi, dit Hadzuki en jetant un regard à son épouse. Allez poser vos affaires dans votre chambre et rejoignez-nous au salon. J’ai quelque chose d’important à vous dire.
Hatori et Yumi se regardèrent intrigués et inquiets en voyant l’expression de leur père. Ils obéirent et quand ils revinrent dans le salon, ils s’assirent face à leurs parents.
-Qu’est-ce qui se passe ? demanda Hatori.
-J’ai eu des nouvelles de votre grand-père…
-Il va bien ? s’alarma Yumi.
-Oui, il va bien.
Hadzuki vit tout de suite le soulagement passer sur le visage de ses enfants.
-Il m’a téléphoné ce matin pour m’avertir qu’un autre de ses amis avait été assassiné… Par l’assassin de Hawkeye.
-Le meurtrier de vos amis a encore frappé alors ? demanda Hatori.
-Pas exactement. D’après ce que la police a découvert, il y a deux assassins. Le premier n’a rien à voir avec les deux derniers meurtres… Mais ils ont trouvé le coupable de ces deux derniers meurtres…
-Qui est-ce ? demanda Hatori.
Hadzuki resta silencieux un moment.
-Laïro Daar.
Ce fut le silence…
-Non… dit Yumi. Non, c’est pas vrai ! Ca peut pas être lui !
-Et pourtant toutes les preuves sont contre lui, Yumi. Un morceau de sa planche a été retrouvée sur le lieu de son dernier crime et il a pris la fuite quand les autorités sont venus le chercher.
-C’est impossible.
Hatori avait les poings serrés, les sourcils froncés… Il avait tué Hawkeye… Toutes les preuves étaient contre lui… et il s’était même enfui… Il n’y avait aucun doute donc sur sa culpabilité… Il s’en voulait de lui avoir fait confiance après ce que son père leur avait dit de leur passé commun… Et il s’en voulait encore plus d’avoir aidé Yumi à le revoir… A cause de lui, sa sœur avait été en danger…
-Je sais que tu voulais croire qu’il était différent de son père, Yumi. Mais il ne l’est pas. Il suit les traces de son père, tout comme j’ai suivi celles du mien.
-Tu n’es pas Roy Mustang ! s’écria Yumi. Et il n’est pas Ron Daar !
-Ne te fais pas d’illusions, Yumi, dit Hadzuki. Toutes les preuves sont contre lui. C’est un meurtrier…
-Si c’était un meurtrier je ne sortirais pas avec lui ! s’écria-t-elle en se levant.
Hadzuki fut comme paralysé par ce que venait de dire sa fille… Il la regarda dans les yeux en fronçant les sourcils… essayant de déterminer si il avait bien entendu ce qu’elle venait de dire ou si ce n’était pas plutôt le fruit de son imagination… Mais sa fille avait l’air plus sérieuse que jamais…
-Tu… quoi ? parvint-il à dire.
-Je sors avec Laïro.
-Depuis quand ?
-Depuis qu’il est venu à la maison l’autre fois avec la Loa.
-Mais enfin, Yumi, c’est insensé ! s’écria Shayko. Tu ne le connais même pas !
-Je le connais assez pour savoir que je l’aime et que lui c’est réciproque !
-C’est ce qu’il t’a fait croire… intervint alors Hatori.
-Hatori ! dit Yumi surprise en baissant les yeux vers son frère. Comment peux-tu dire ça !
-Regarde la vérité en face, Yumi. Il nous a bien roulé. Tout ce qu’il voulait c’était se rapprocher de toi pour atteindre papa ! Tu ne vois donc pas ?
-Mais… Non… Il n’est pas un meurtrier… dit Yumi d’une voix plus faible.
Elle mit son visage dans ses mains et se laissa tomber dans le canapé… Shayko alla tout de suite la serrer dans ses bras pour la réconforter… En regardant sa fille pleurer, Hadzuki en détesta encore plus Daar… Cette fois, se jura-t-il, si je me retrouve face à lui, je ne lui laisserai aucune chance de s’en tirer…

Ce soir-là, quand Hatori fut dans son lit, il n’arriva pas à s’endormir… Il repensait trop à Laïro et au mal qu’il avait fait à sa sœur en essayant de l’utiliser… Il sut alors exactement ce qu’il ferait… Il se redressa dans son lit et quand il fut sûr que sa sœur dormait, il se glissa hors des couvertures et se dirigea à pas de loup jusqu’à la chambre de son grand-père… Il fouilla sans bruit dans la commode et y découvrit une paire de gants sur lesquels étaient gravés des cercles alchimiques… Il n’y en avait qu’une… Ce qui signifiait que son grand-père avait pris la deuxième avec lui…
Il saisit les gants et retourna à sa chambre, toujours silencieusement. Il rangea les gants dans les poches de sa veste et retourna dans son lit… Il ne savait pas quand il irait à Central… Mais dès qu’il en aurait l’occasion, il irait régler son compte à Daar…
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Message par Macros Ven 26 Oct 2007 - 19:50

Claire/???


Enfin, me dis-je en arrivant devant le lycée de la ville, enfin je vais pouvoir revoir les Mustang, tous ces mois de travail et de recherches, enfin portent leur fruit.

Je me dirigeai vers la salle de classe qui m'avait été attribuée. Pour pouvoir atteindre les Mustang je devais prendre contact avec les petits, Hatori et Yumi, je savais qu'il suivraient une voie scientifique, tout ce qui fallait faire c'était obtenir une place de professeur dans leur classe. Grâce à mes charmes j'ai pu convaincre le directeur et il m'a même nommée prof principale, encore mieux, les petits me donneront donc leur adresse sans qu'aucun doute ne puisse être perçu par qui que se soit !
J'arrive enfin devant la salle en question, je m'arrête devant la porte fermée, appréhendant les réactions des élèves. C'était la première fois que j'allais jouer un rôle en permanence, mais enseigner à des enfants avait toujours été un rêve et je me réjouissais donc de le réaliser malgré la situation.
J'ouvris la porte, et entrai, le bruit des bavardages avait cessé immédiatement à mon entrée en scène, je rigole intérieurement en imaginant qu'il y a fort longtemps j'étais à leur place.
-Bonjour à tous, dis-je avec un sourire, je suis Catherine Retsoff.
J'écrivis mon nom sur le tableau noir.
-Et je serai votre professeur de chimie cette année, ainsi que votre professeur principal.
Je m'arrête une seconde ou deux pour marquer l'effet, et je ne peux m'empêcher de percevoir les regards de tous sur moi, sans doute se disent-ils que je suis très jeune pour enseigner, et les garçons doivent s'en réjouir tout en matant mon léger décolleté.
-Pour commencer, je vais vous demander de me remplir un petit questionnaire... ne vous en faites pas, ce n’est rien de bien méchant, seulement quelques questions qui m’aideront à mieux vous connaître et à mieux cerner votre personnalité.
Je distribue les papiers, et en passant devant les jumeaux Mustang, je ne peux me retenir de sourire davantage, ils ont grandi, Yumi est maintenant une jolie jeune fille en âge de connaître l'amour, et Hatori est devenu un robuste jeune homme, ils n'avaient pas beaucoup changé au niveau du visage, et je les reconnus sans difficulté. Eux je les avais vu s'interroger à ma vue, c'est impossible qu'ils se souviennent de moi, cette idée me réjouirait beaucoup car j'avais beaucoup d'affection pour ces enfants.

Puis à la fin du cours, les enfants s’en allèrent en recommençant les bavardages, je me levai et allai voir les Mustang avant qu’ils s’en aillent.
-Dites-moi, vous êtes Hatori et Yumi Mustang ? Je veux dire, comme Hadzuki Mustang ?
-Oui, en effet, dit Hatori,
-Aah, intéressant, répondis-je, je voulais juste vérifier, j’espère beaucoup que vous travaillerez bien dans ma classe.
-Ne vous en faites pas, dit Yumi en souriant, mais, je voulais vous demander quelque chose, sans vouloir être indiscrète.
-Je t’écoute !
-Est-ce que nous vous aurions déjà vu auparavant ? Votre visage m’est familier.
-Non, non je crois que je m’en souviendrais !
-Ah.

A plusieurs milliers de kilomètres de Central...


Un homme, dans sa cuisine, était en train de peler une pomme, une pomme bien verte et bien juteuse se disait-il. Et il s'y connaissait, cela faisait maintenant 9 années qu'il était là, à faire de la cuisine. La cuisine était un art, et faire un bon plat s'apparentait à peindre une belle toile.
Il dénoyauta la pomme, la coupa en plusieurs morceaux, puis les mit dans un mixeur avec d’autres morceaux de fruits. Ensuite un homme s’avança vers lui.
-Ah, Robert ! Comment allez-vous ? s’exclama le premier homme.
-Euh, très bien monsieur, je viens pour les rapports de surveillance que vous avez demandés.
-Excellent.
Il appuya sur le bouton du mixeur et tint le couvercle bien fort afin que le cocktail ne saute pas au plafond.
-Je vous en prie continuez !
-Ahem, nous continuons de surveiller les Mustang, comme à votre demande, et il semblerait que ça chauffe à Central, les enquêteurs du SC3 sont persuadés que le tueur est Laïro Daar, aussi il s’est échappé et se dirige vers…
-Attendez !
Il versa le mélange dans un verre en dégusta une gorgée.
-Hum, excellent ! Vous disiez ? Ah oui le jeune monsieur Daar, j’aimerais beaucoup le rencontrer il pourrait être un grand atout s’il est aussi bien que son père, ensuite ?
-Roy Mustang continue d’enquêter sur le meurtre de Riza Hawkeye comme Aokiji Henso et les autres.
-Bien, et… Claire ? Comment va-t-elle ?
-Elle s’est infiltrée dans le lycée des jeunes Mustang sous un faux nom en tant que professeur.
-Ah Claire, elle aurait pu devenir un très bon espion si le gouvernement s’intéressait à elle !
-Oui monsieur.
-Laissez les document sur mon bureau et continuez les opérations comme prévu!



Maelys


Je contemple l’écran et le résultat de mes recherches, les sourcils froncés. Le nom de Daar apparaissait dans un dossier des archives de Central. Dans un seul dossier. Le dossier Heigarts. M'appuyant contre le dossier de ma chaise, je croisai les doigts devant mon visage. Encore cette histoire. Ce ne pouvait être une coïncidence. Relâchant mon appui, j’attrapai mon téléphone posé sur la table et composai rapidement un premier numéro.
-Les renseignements, bonjour.
-Bonjour. J’aimerais obtenir le numéro d’Hadzuki Mustang, résidant à Rezembool.
-Attendez un instant.
-J’attends.
Calant le téléphone contre mon oreille à l’aide de mon épaule, j’attrapai mon agenda et un stylo dans mon sac. La femme m’énonça une série de numéro que je notai rapidement avant de la remercier et de raccrocher.
Je décroche une nouvelle fois le téléphone et compose cette fois le numéro demandé.
-Hadzuki Mustang ?
-Sa femme. Qui est à l’appareil ?
-Maelys Hughes, du CS3. Est-ce que je pourrais parler à votre mari s’il vous plaît ?
-Je vous le passe.
-Merci.
Quelques secondes plus tard, une voix masculine me répond, sur un ton que je jugerais agacé. Je grimace. Ça commence bien.
-Allô.
-Monsieur Mustang ? Maelys Hughes à l’appareil
-Oui ?
-Je voudrais vous poser quelques questions.
-Je suis assez occupé.
-Ça ne vous prendra pas beaucoup de temps.
Puis, sans attendre de réponse, je poursuivis.
-Vous avez connu un dénommé Ron Daar ?
-Brièvement. Pourquoi ?
-Est-il parent avec Laïro Daar ?
-C’est son père.
Ah oui… Je réfléchis un instant, envisageant quelques nouvelles hypothèses, en éliminant d’autres.
-Quels étaient vos liens avec Ron Daar ?
-Il a enlevé ma fille et m’a fait croire qu’il l’avait tuée.
Je restai sans voix quelques secondes. Moins à cause du ton froid et sec employé que des paroles prononcées. Leurs rapports avaient été semble-t-il pour le moins… tendus.
-Savez-vous où on peut le trouver maintenant ?
-Il est mort. Ce sera tout ?
Mort. Une nouvelle hypothèse s’éliminait.
-Une dernière question.
L’homme acquiesça, sans faire le moindre effort pour cacher son impatience. Je choisis soigneusement ma dernière interrogation.
-En quoi Riza Hawkeye est-elle liée au dénommé Ron Daar ?
-En rien. Elle n’a jamais été confrontée à lui.
-Vous êtes sûr ?
-Absolument. Je dois vous laisser. Au revoir mademoiselle Hughes.
Je salue, plus par automatisme qu’autre chose, mon interlocuteur qui raccrocha aussi sec. Puis je pose le téléphone devant moi, les yeux perdus dans le vide. Les pièces du puzzle commençaient doucement à se mettre en place dans mon esprit. Mais j’étais consciente qu’il me restait encore bien du chemin à parcourir avant de pouvoir apposer la pièce finale.

Une vingtaine de minutes plus tard, j’arrivai dans mon appartement. J’allai directement dans ma chambre, attrapai mon bloc-notes et un crayon. Puis je me dirigeai vers le salon, m’assis sur le canapé, le cahier ouvert sur mes genoux et commençai à noter pêle-mêle tous les nouveaux éléments que j’avais pu apprendre sur l’enquête. Au bout de quelques minutes, je levai mon stylo pour relire le dernier nom noté. Laïro Daar… Pourquoi as-tu tué MacAlistaire ? Plus j’y pensais, et plus l’implication du jeune Aïhou me semblait dénuée de logique. Il aurait pu éventuellement être lié au premier assassin, du fait de l’histoire commune de son père et d’Hadzuki Mustang. Mais si je devais lier le meurtre de MacAlistaire à l’un ou l’autre des deux assassins, je le lierais au deuxième. Celui d’Hawkeye.
Je remonte les lignes inscrites sur le cahier.
MacAlistaire avait été chargé de faire circuler la rumeur selon laquelle Roy Mustang avait une piste sérieuse concernant l’assassin de son ancienne collègue et amie. Peu après, il se fait assassiner. Ce ne peut être une coïncidence…
Je lève les yeux un instant. Pourquoi… Une idée me traverse l’esprit, je l’intercale entre deux lignes. « Un avertissement ? » L’assassin d’Hawkeye aurait eu vent de cette rumeur et aurait pu remonter jusqu’à MacAlistaire. Il l’aurait alors assassiné… ou fait assassiner… Pour… prouver en quelques sortes… que Roy n’avait rien. Et pour qu’il arrête de fouiller dans cette direction ?
Je secoue la tête. Tu extrapoles trop, Maelys. Par contre… cette théorie expliquerait peut-être en partie l’implication de l’émissaire Aïhou dans cet assassinat. Et elle implique également une deuxième chose : l’assassin d’Hawkeye connaît suffisamment bien les bas fonds de Central pour remonter jusqu’à MacAlistaire. Ce qui, selon toute logique, ne devrait pas être le cas pour un gamin de 17 ans vivant le plus clair de son temps dans un autre pays. Laïro Daar. J’ai tout de même du mal à voir ce qu’il vient faire là. Ou bien un détail m’échappe, ou bien…
Quoiqu’il en soit, deux choses : il n’a probablement pas agi seul. S’il a bel et bien agi… Et le fait de le retrouver ne résoudra pas tous nos problèmes. Cette enquête est loin d'être terminée...
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Message par Macros Ven 26 Oct 2007 - 19:51

Macros


La descente du lit fut brutale, lorsque la sonnerie stridente du téléphone de mon appartement se mit à retentir. Avec les rideaux tirés, je cherchai à tâtons à le décrocher avant de répondre d'une voix ensommeillée.
-'lo...
-Lieutenant-Colonel Fly! Je peux savoir ce que vous êtes en train de faire?
Ah, mince, l'autre... Comment il s'appelle, déjà? Oh, merde, Hawkeye junior, ça ira très bien... Toujours dans la brume, je répondis.
-De dormir, comme n'importe qui le fait à - je jetai un coup d’œil à ma montre - euh... midi et demi passée...
-Nous avions rendez vous à dix heure!
-Oui, oui... Juste dû faire quelques heures sup' hier soir, vous savez ce que c'est, quand le devoir vous appelle...
-Eh bien le devoir vous appelle maintenant au QG! Il y a eu du nouveau pendant que vous flemmardiez.
-Sans blagues...
-Rendez vous dans un quart d'heure.
Sans me laisser le temps de placer un mot supplémentaire, il raccrocha le combiné. Errrrf.... Je hais les lundis.

***

Ce fut un Hawkeye junior visiblement sur les nerfs qui m'accueillit à l'entrée du quartier général.
-Vous êtes en retard!
-Woah, ça va, un quart d'heure, vingt minutes...
-Vingt trois.
-Vingt trois, si vous voulez. Enfin bon, personne ne va s'envoler!
-Justement, si.
-V'la aut'chose...
Je poussai un soupir intérieur. Je m'étais littéralement effondré de fatigue après avoir passé mon "coup de fil anonyme" à l'Aïhou, c'est tout juste si j'avais eu la force de me traîner jusqu'à mon appartement pour voler une poignée d'heures de sommeil... Apparemment, il avait dû leur filer entre les doigts. Si il pouvait avoir la bonne idée de continuer à leur échapper...
-Le second tueur a été identifié comme étant le représentant Aïhou connu sous le nom de Lairo Daar. Il a échappé aux hommes venus l'arrêter. En volant, justement.
-Oooooh. J'imagine que vous brûlez d'envie de lui mettre la main dessus, hein...
Hawkeye junior me dévisagea d'un air froid.
-Quant à vous, on dirait que vous avez un certain problème de motivation.
-Disons que j'ai un jour sans. Mais promis, vous n'aurez pas à me traîner comme un boulet. On s'y met?
De fait, on s'y mit. Tâche assez fastidieuse, consistant essentiellement à essayer d'obtenir les informations de la police pour qu'ils les communiquent à l'armée. Depuis le changement de régime, les deux organismes étaient entrés en concurrence, et ne manquaient pas une occasion de se tirer dans les pattes... J'avais d'ailleurs un peu compté là dessus. Si la police avait attendu un peu et demandé à l'armée quelques alchimistes d'Etat en renfort, le gamin aurait eu plus de difficultés, sans doute... Mon "collègue", à la faveur d'une courte pause, se tourna vers moi.
-A votre avis, il est toujours à Central? Sur sa planche, il pourrait déjà être à l'autre bout du pays... Voir de retour dans sa patrie natale.
Oh oui, il doit toujours y être. Je ne l'avais rencontré que brièvement, mais j'aurais été fort surpris qu'il laisse les choses en l'état sans chercher à savoir qui l'avait piégé. Je feignis l'incertitude.
-Qui peut le dire? J'imagine que si il n'en voulait qu'à MacAlistaire et votre mère, il doit être loin d'ici, maintenant... Mais peut-être qu'il aimerait bien se payer le scalp d'un Mustang, avant? J'ai cru comprendre qu'il y en avait quelques uns dans le coin, ces temps-ci...
Nous échangeâmes un regard désabusé, avant de nous replonger dans la paperasse, perspective qui ne nous enthousiasmait guère. Moi parce que je savais à l'avance pratiquement chaque ligne des rapports, lui parce qu'il brûlait de quitter son bureau pour rejoindre le terrain et rattraper l'assassin de sa mère... Une telle ardeur pourrait être utile à l'avenir... Si l'on pouvait la canaliser. Continuant à éplucher les rapports, je laissai mon esprit vagabonder sur mon prochain problème: comment retrouver ce Daar afin de l'aider à échapper aux recherches?



Claire


Voilà ! J'y suis !
Après quelques minutes je trouve enfin l'adresse des Mustang que les jumeaux m'ont indiquée. Il est tard, ils doivent tous dormir, je l'espère en tout cas.
Je pars dans la ruelle adjacente et me change pour ma "tenue de combat", comme je l'appelle, il s'agit d'une tenue noire avec des protections pour le combat, une ceinture avec plusieurs poches pour mes outils, mon katana dans le dos, des gants en cuir, et une cagoule avec par dessus des lunettes nocturne.
Après avoir vérifié mon attirail, je grimpe entre les murs jusqu'au toit, puis pars vers la fenêtre du grenier. Je n'ai aucun mal à découper le verre puis ouvrir. Le grenier est un grand débarras, les planches qui composent le sol ont l'air vielles et grinçantes, je me faufile donc par les poutres qui soutiennent le plafond.
Enfin je me trouve dans l'antichambre, Mustang Hadzuki, l'homme qui m'a enlevé mon père, tout ce que j'avais ! Il est l'heure !
Mais en passant je trouve la chambre de Roy, ça serait intéressant d'aller jeter un coup d’œil !
J'ouvre la porte sans mal et inspecte ce qu'il y a, mais pas grand chose n'est important, des photos, des souvenirs, un lit à baldaquin, rien d'intéressant. Soudain, j'entends des bruits de pas, qui se dirigent vers la chambre, non !Iil est tout près !
Hatori entre et marche vers la commode à pas de loup, sans doute pour ne réveiller personne, il approche la commode à côté du lit et sort des gants du tiroir, il a l'air pensif. Après quelques minutes, il s'en va avec les gants à la main, je redescends alors de dessus le baldaquin, une chance qu'il ne m'ait pas trouvée!
Je me ressaisis de mes émotions et me dirige vers la chambre des parents. Bien entendu ils dorment comme des loirs, le père est affalé sur le lit, je le regarde, tout en sortant mon katana, et pointe sa gorge, je lève légèrement l'arme, comme pour attaquer, mais je le range.
Je n'aurais qu'à sectionner l'artère fémorale, et le laisser se vider de son sang, sous les yeux de sa famille, ce serait si facile... si simple... mais je ne suis pas comme ça ! J'ai mon honneur et ma fierté, et on ne touche pas un homme à terre.
Mieux vaut poursuivre mon objectif, et pour ça il me faut trouver un endroit bien osé, aah ! Je me dirige vers la chambre du bébé, dernier né des Mustang, j'entre et le vois qui dort dans son petit lit, salut toi ! Je fouille une poche, et en sors la lettre, puis l'accroche au dessus du petit, en évidence.
Et maintenant, la deuxième partie de l'opération, je sors un appareil photo et immortalise le petit, puis les parents, et les jumeaux et dépose les photographies dans l'enveloppe.
Mission accomplie ! Je sors de la maison sans me presser.
-A plus tard, Mustang.
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Message par Macros Ven 26 Oct 2007 - 19:52

Mustang

Reezembool.

Hadzuki se réveilla tôt le lendemain matin… Six heures du matin… Mais impossible de dormir plus, trop de choses lui trottaient dans la tête depuis la veille… Le coup de fil de son père concernant les deux assassins, le coup de fil de l’agent Hugues (je trouve ça fait très Mulder et Scully pas vous ? mdr) au sujet du dossier Heigarts, sa fille qui sortait avec le jeune Daar… Pourquoi le sort s’acharnait-il sur leur famille ? N’avaient-ils pas mérité un peu de repos ? Une vie tranquille, sans soucis ?
Il ne put s’empêcher de pousser un soupir de consternation…
-Pourquoi ce soupir, Monsieur Mustang ? dit la voix de Shayko alors qu’une main douce caressait son torse.
-Je crois que je vais construire un engin qui nous permettra d’aller vivre sur la Lune… Là-bas au moins on sera peut-être tranquilles…
-Je vois… dit-elle en se serrant contre lui.
Hadzuki l’entoura de ses bras, laissant sa joue reposer contre ses cheveux, alors que d’une main experte, Shayko caressait doucement son torse, lui arrachant un soupir tout à fait différent. Il ne put réprimer un sourire en sentant les lèvres de son épouse se poser doucement dans son cou.
-Ne t’en fais pas. Tout finira par s’arranger, dit-elle. Tu verras.
-C’était sûrement ce que ta mère a cru après l’affaire Griffith père. C’était ce qu’on croyait aussi après l’affaire Karaj Miner et après l’affaire Heigarts… Et regarde ce qui nous arrive maintenant. On a deux fous qui s’en prennent à nos amis pour probablement toucher le point le plus sensible chez nous… dont un qui s’est aventuré assez près pour embobiner Yumi…
-Il ne se risquera pas à venir jusqu’ici. Les enfants n’ont rien à craindre, j’en suis sûre.
-J’aimerais être aussi optimiste… Mais j’ai un mauvais pressentiment…
Shayko se redressa pour le regarder puis posa doucement ses lèvres sur les siennes.
-Si j’avais épousé un optimiste je le saurais, dit-elle avec un léger sourire.
-Oh toi…
Hadzuki se retourna pour placer son épouse sous lui en la faisant rire. Il emprisonna ses lèvres si douces et l’embrassa avec passion. Il était toujours agréablement surpris de remarquer que ses caresses et ses baisers provoquaient toujours les mêmes frissons et soupirs de plaisir chez Shayko qu’au début de leur relation…
Après une intense demie-heure, il s’allongea de nouveau sur le lit auprès de son épouse et lui caressa doucement la joue. Ils se sourirent, puis Shayko l’embrassa à nouveau tendrement.
-Je vais voir si les enfants dorment toujours… dit-elle en se redressant.
-Je m’occupe du café, dit Hadzuki en se redressant également.
Ils s’habillèrent et sortirent tous deux de la chambre. Après un nouveau baiser à son épouse, Hadzuki descendit dans la cuisine et commença à faire monter le café…
A peine deux minutes plus tard, il montait les marches quatre à quatre pour rejoindre l’étage… Il avait entendu Shayko crier…
-Shay !
-I… ici…
La peur au ventre, Hadzuki se dirigea vers la chambre de Hideki… Faites qu’il ne lui soit rien arrivé…
Il trouva Shayko, serrant doucement Hideki contre elle…
-Shay…
-Hadzuki…
Shayko lui tendit alors quelque chose… Une enveloppe… Hadzuki la prit avec précaution… Shayko l’avait déjà ouverte… Il releva le montant et prit ce qui se trouvait à l’intérieur…
Des bruits de pas se firent entendre et lorsque Hadzuki se retourna, il vit ses enfants sur le pas de la porte de la chambre. Ils semblaient bien réveillés et inquiets.
-On a entendu maman crier, expliqua Hatori.
-Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que Hideki va bien ? demanda Yumi.
-Il va bien, dit Shayko dans un sanglot.
Hadzuki reporta son regard sur ce qu’il avait tiré de l’enveloppe. Son cœur cessa de battre un moment lorsqu’il découvrit des photos de ses enfants et de son épouse et lui en train de dormir… Et il y avait un autre papier, plié en deux… Hadzuki le déplia, retenant sa respiration…
En lettres rouges comme le sang étaient inscrits trois mots : JE SUIS LA.
Hadzuki ferma les yeux un moment… Puis, il les rouvrit et regarda son épouse. Leurs regards se croisèrent. Il remit les photos dans l’enveloppe.
-Hatori, Yumi, vous restez ici aujourd’hui.
-Quoi ? Mais les cours… commença Hatori.
-Vous rattraperez plus tard. Mais aujourd’hui, personne ne quitte la maison. Nous allons tous descendre à la cuisine et je vais vous expliquer.
La petite famille descendit jusqu’à la cuisine et lorsqu’ils furent tous assis, Hadzuki leur expliqua ce qu’ils avaient découvert.
-Ca veut dire que… commença Hatori.
-Oui. Le premier meurtrier est à Reezembool et il a tenu à nous le faire savoir.
-Mais… comment est-il entré ? demanda Shayko.
-Ca, je ne le sais pas encore. Mais crois-moi, je vais le découvrir. Tous les deux, après le petit déjeuner, vous vous habillerez et surtout vous ne sortez pas. Sous aucun prétexte. Vous n’ouvrez pas la porte si quelqu’un frappe, vous me laissez faire… et vous ne vous approchez pas des fenêtres, ajouta-t-il en se souvenant la manière dont Ron Daar avait enlevé Yumi plusieurs années auparavant. Je ne veux pas prendre le moindre risque…
Il y eut un moment de silence, seulement rompu par le bruit de la cafetière qui s’arrêtait.
-Bon. On va prendre le petit déjeuner, et ensuite j’ai plusieurs coups de fil à passer.
Ils déjeunèrent en silence… Chacun mangea peu… Puis, les jumeaux remontèrent dans leur chambre pour s’habiller. Hatori jeta un rapide coup d’œil déçu à sa veste… Ce ne serait pas aujourd’hui qu’il pourrait s’occuper de lui… Tant pis… Ce serait pour plus tard… Il ne perdait rien pour attendre…

Lorsque les jumeaux furent montés pour se changer, Hadzuki alla prendre Shayko dans ses bras. Elle s’accrocha à sa chemise, Hideki les regardant d’un œil intéressé et calme de sa chaise haute. Hadzuki caressa doucement le dos de son épouse.
-Hadzuki…
-Ne t’en fais pas. Je ne laisserai personne vous faire du mal à toi ou aux enfants. Jamais. En s’attaquant à nous il a fait sa plus grosse erreur…
Il leva le visage de Shayko vers le sien et effaça les larmes qui coulaient sur ses joues. Il déposa un baiser sur son front.
-Nous allons rester ici, tous ensemble aujourd’hui. Occupe-toi de Hideki, je vais passer quelques coups de fils. D’accord ?
-Oui… Hadzuki… je… j’ai peur…
-Moi aussi… dit-il en la serrant doucement contre lui. Moi aussi…
Après une petite minute, Hadzuki alla dans son bureau et, laissant la porte ouverte, il décrocha le téléphone. Il sortit de son tiroir la carte que Vaughler lui avait donnée lorsqu’il était venu et composa le numéro.
-Vaughler, SC3, j’écoute, dit une voix dure au téléphone.
-Monsieur Vaughler, ici Hadzuki Mustang.
-Ah… Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
-Vous êtes toujours sur l’affaire du tueur de Central, celui qui s’en prend à mes amis ?
-Oui, ça ne changera pas jusqu’à ce qu’on l’ait coincé.
-Alors ça ne vous sert à rien de le chercher plus longtemps à Central. Il est ici, à Reezembool.
Il y eut un instant de silence au téléphone.
-Je peux savoir comment vous pouvez être si sûr de vous ?
-Il est passé chez nous cette nuit et a laissé… un message.
-Bien. Surtout, sortez pas de chez vous. On arrive dès que possible. Essayez de toucher le moins possible à ce message.
-Bien.
Vaughler raccrocha et Hadzuki reposa le combiné. Bon, déjà ça de fait… Maintenant, son père… Il savait que depuis le premier meurtre il se levait tôt… Et ça n’avait sûrement pas changé aujourd’hui.
Il composa le numéro du portable de son père et attendit qu’il décroche.
-Hadzuki, un problème ? demanda tout de suite son père en décrochant.
-On peut dire ça. Le premier tueur est ici.
A nouveau, ce fut le silence pendant un moment à l’autre bout.
-Est-ce que… tout le monde va bien ?
-Oui. Nous allons tous bien. Mais le meurtrier est entré chez nous cette nuit. Il a laissé un message dans la chambre de Hideki…
Hadzuki lui expliqua rapidement les photos et le mot dans l’enveloppe.
-J’ai contacté Vaughler, il vient dès que possible.
-Bien… Ecoute je… je vais revenir, je…
-Non. Pas la peine qu’on soit tous au même endroit pour que le tueur nous ait tous plus facilement. Tant que celui-là est ici, tu es en sécurité à Central.
-Et toi ? Et Shayko ? Et les enfants ?
-Nous serons en sécurité, ne t’en fais pas. Je ne laisserai pas cette ordure entrer une seconde fois chez nous.
Hadzuki savait que son père était partagé entre le désir de retrouver le meurtrier de Hawkeye et celui de protéger sa famille. Mais il ne pourrait pas faire grand-chose de plus.
-Bien… Je reste à Central alors. Mais préviens-moi dès que tu as du nouveau, surtout.
-Ne t’en fais pas. Je te préviens dès que quelque chose bouge.
-Ah au fait, tant que j’y pense… Tu as eu Maelys au téléphone ?
-Maelys ?
-Hugues, du SC3.
-Oui, pourquoi ?
-Elle voulait te parler du dossier Heigarts si j’ai bien compris. Elle l’a fait ?
-En quelques sortes. Pourquoi ?
-Parce que le dossier a disparu des archives.
-C’est probablement un coup de Macros et des autres… D’après ce que je sais, son nom et celui de quelques autres figuraient dans le dossier… Ils n’ont pas dû avoir d’autre choix que de le prendre je pense.
-Hum… Fais attention à toi, Hadzuki.
-Toi aussi, papa.
A nouveau, la conversation se termina. Hadzuki raccrocha le combiné et après un instant d’hésitation, il composa l’autre numéro qu’il connaissait par cœur. Toute l’aide possible serait la bienvenue.
Il y eut une sonnerie, puis une seconde…
-Virgie, j’écoute.
-Virgie, c’est Hadzuki, dit-il d’une voix grave.
-Qu’est-ce qui se passe ?
-Le tueur est ici.
Pour la troisième fois à l’annonce de cette nouvelle, ce fut le silence de la part de son interlocuteur.
-Tu es sûr ?
-Certain. Il nous a rendu visite si je puis dire.
-Tout le monde va bien ?
-Oui. Nous allons tous bien.
Hadzuki lui expliqua à nouveau l’histoire de l’enveloppe.
-Bien. J’arrive dès que possible. Surtout, pas d’imprudence !
-Ne vous en faites pas, Virgie. Je n’ai pas l’intention de foncer tête baissée comme par le passé. J’ai prévenu la police, ils seront là d’ici quelques heures.
-Bien. Surtout fait attention.
Virgie raccrocha la première. Hadzuki reposa le combiné et se prit la tête dans les mains en observant à nouveau les photos…

Central.
Roy raccrocha et se prit la tête dans les mains. Bon sang… Le premier meurtrier était à Reezembool… et apparemment, d’après ce que son fils lui avait dit de ce qu’ils avaient trouvé, il était du genre à jouer avec eux avant de leur donner le coup fatal… Bien… Ca leur permettrait peut-être d’avoir du temps pour le retrouver et l’arrêter avant qu’il n’arrive quelque chose…
Et il était également agacé que Aokiji n’ait pas répondu à son coup de fil… Il fallait pourtant absolument qu’il lui parle… Pour lui dire qu’il ne croyait pas en la culpabilité du garçon et pour savoir s’il avançait dans ses propres recherches sur l’assassin de Riza.
Roy se leva du banc dans le parc et marcha un moment. Puis, il décida d’aller voir quelqu’un… Il fallait au moins qu’il lui parle…
Il se dirigea vers l’hôtel dans lequel résidait la Loa et y entra. Il se dirigea tout de suite vers l’accueil. Laïro étant accusé de meurtre, il était certain que la Loa n’aurait pas été autorisée à quitter l’hôtel… Elle devait même être sous surveillance spéciale… discrète certes, mais surveillance quand même, il n’en doutait pas. La police tenterait d’intercepter les appels du jeune Aïhou à sa mère… du moins s’il était assez stupide pour faire cela, ce dont Roy doutait.
-Généralissime Mustang, que pouvons-nous faire pour vous ? demanda le major d’homme.
-Je voudrais voir la Loa, Shalla Daar. Faites-la prévenir que je suis ici et que j’aimerais lui parler.
-Bien, Généralissime.
Le major d’homme envoya l’un de ses hommes chercher la Loa et quelques minutes plus tard, la Loa arriva, le visage sévère.
-Généralissime Mustang.
-Loa. Je crois que nous avons à parler.
-Pas ici. Suivez-moi.
Roy suivit la Loa et elle l’amena dans un salon privé. Ils s’y assirent tous les deux, face à face, et restèrent silencieux un moment en se regardant dans les yeux.
-Je suis surveillée, je suppose ?
-C’est très probable, en effet.
-Mon fils n’est pas un criminel. Il n’est pas coupable des meurtres dont on l’accuse.
-Je ne crois pas en sa culpabilité. Il n’avait aucune raison de s’en prendre aux personnes qui sont mortes.
-Alors dites-leur…
-Ca ne servira à rien. Je n’ai aucune preuve de son innocence. Mais la police a des preuves qui les ont menées jusqu’à Laïro. Ce qu’il nous reste à découvrir maintenant, c’est comment ces preuves sont arrivées sur le lieu du dernier crime.
Ce fut le silence pendant un nouveau moment… Et Roy remarqua que malgré son grand calme et son contrôle d’elle-même, la Loa ne pouvait cacher son trouble.
-Il y a autre chose ? demanda Roy.
-Le fait que mon fils soit accusé de ces meurtres n’aura pas que des conséquences sur sa vie personnelle si jamais nous n’arrivons pas à prouver qu’il est innocent.
Roy comprit ce à quoi la Loa faisait allusion… Il aurait dû y penser avant… Un émissaire Aïhou qui vient tuer des notables Amestriens… alors que le peuple Aïhou commence à s’armer et qu’Amestris se désarme… Cela pourrait être pris comme une déclaration de guerre par Amestris… Et malgré tout, le pays était encore bien mieux armé que le peuple Aïhou… Ce ne serait pas une guerre qu’il y aurait dans ce cas… mais un massacre… pratiquement un nouvel Ishbal… Et tout cela pourrait être attisé par les journalistes s’ils venaient à entendre parler du rôle de Ron Daar dans la dernière révolution…
Il fallait prouver au plus vite l’innocence du jeune homme avant que Ellroy ne fasse une grosse bêtise… si tant est que Macros et les immortels le laissent faire… Mais venant d’eux, tout était possible…
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Message par Macros Ven 26 Oct 2007 - 19:53

Laïro


On m'avait prévenu que dans ce métier, il y avait des jours avec et des jours sans. Mais si on m'avait dit qu'à peine ma carrière commencée, j'allais être poursuivi par la police Amestrienne pour un meurtre que je n'avais pas commis, je suppose que j'aurais dit à mon interlocuteur de lâcher un peu l'alcool de kiwi. Jusqu'ici, la meilleure planque que j'ai trouvé était les égouts, peu ragoûtant, mais je n'ai croisé que des rats, et ils ne sont pas réputés pour être bavards. L'inconvénient de ne pas connaître la ville où l'on est poursuivi. Mais je ne devrais pas être ici. Je devrais être dehors, à chercher le fils de pute qui m'a piégé. Ouais, c'est ça, je fais la tournée des bars, et je démolis la figure à tout le monde jusqu'à ce que l'un d'entre eux m'ait craché une info potable et après... Halala, arrête de dire des conneries, Laïro! Utilise ta tête. Je ne peux pas sortir tant qu'il ne fait pas nuit. En plus, si ce que je cherche se trouve dans cette ville, je dois trouver quelqu'un qui la connaisse, qui saurait où chercher, voir le ferait à ma place le cas échéant. Une minute, une minute. Il y a ce type qui "faisait des bricoles" pour mon père. Vu les activités du paternel dans les environs, je ne pense pas qu'il se contentait d'acheter des poissons au marché noir. Il s'appelait comment déjà? John? Non, Joe. Joe Tannen. Bah, je suppose que je peux tenter le coup, qu'est-ce que je risque? Qu'il me dénonce et qu'il m'arrête. En même temps, ce n'est pas comme si j'avais le choix. Je vérifie dans mes poches, j'ai toujours son numéro de téléphone. c'est bien la première fois que je suis heureux d'avoir la flemme de vider mes poches! J'attends le soir et j'appelle d'une cabine publique. Je me suis débarrassé de mon portable à la première occasion, afin d'éviter qu'ils s'en servent contre moi. Foutu pays! Je regarde ma montre. J'ai encore quelques heures d'attente avant que la nuit tombe. Ne pouvant rien faire d'autre, il ne me reste qu'à tourner en rond et à réfléchir. Evidemment, ils doivent surveiller toutes les personnes que je pourrais tenter de contacter, comme ma Mère. Quand à Yumi, elle est surveillée par son père ce qui est encore pire, vu la situation, s'il m'aperçoit, il pourrait être tenté de tirer à vue. De plus, elle n'a aucun raison de ne pas croire en ma culpabilité. Yumi... Désolé, mais il semblerait qu'il ne soit pas possible d'échapper à son passé. Pas pour moi en tout cas.

Je trouve une cabine téléphonique assez rapidement. Je laisse sonner un peu, avant que Joe décroche.
-Ouais?
-Joe Tannen?
-Ouais.
-Laïro Daar.
-Ha. Je savais que t'allais appeler. Tu es dans de beaux draps.
-Disons que le comité d'accueil Amestrien est à la hauteur de sa réputation. Bon, je vais être bref, je ne suis pas coupable. Donc, je l'ai dit. Maintenant tu as deux options. Soit tu me crois et on se donne rendez-vous pour que tu m'aides, soit tu raccroches et j'oublie ton numéro. Ta réponse?
Il y a un moment de silence, mais j'entends toujours sa respiration. Il hésite, c'est normal. Qui ne le ferait pas en ayant un fugitif au téléphone?
-Bon, c'est d'accord. On se voit où?

Le lieu de rendez-vous est donné sous un pont, une heure plus tard. J'arrive un peu en avance, mais j'attends dans un coin d'ombre qu'il se manifeste, des fois qu'il aurait tenté de me couillonner. Heureusement, il se montre à l'heure, seul. Je décide de me montrer.
-Salut. La forme?
-Tu es bien guilleret, pour un homme recherché.
-Si on perd son humour, que nous reste-t-il?
-Je finirais par croire que cela t'amuse.
-Non. Cela ne m'amuse pas du tout. Si cette histoire reste en l'état, je mets la sécurité de mon peuple en péril.
-Oui, je comprends. Pourquoi ne t'es-tu pas rendu?
-Je... Je ne fais pas confiance à Amestris. Mon peuple a trop perdu à cause d'eux. En plus, il est évident que la police n'a rien. Si jamais ils ne trouvent pas, ils risquent de vouloir simplifier l'affaire pour que le battage médiatique cesse.
-Je comprends. De quoi as-tu besoin?
-Quel genre de travail faisais-tu pour mon père?
-Principalement de la collecte d'informations. Ton père aimait bien avoir une longueur d'avance.
-Ok, commence à fouiner du côté de cette histoire de tueur, tu crois que c'est possible?
-Faut voir. Il faut que je réactive mes réseaux, ça va prendre un peu de temps. Et je ne garantis pas le résultat.
-C'est toujours ça de pris.
-Sinon, tu veux que je te planques chez moi?
-Non, je ne veux pas t'attirer des ennuis. Si tu est enfermé, tu ne me seras d'aucune utilité. Non, je vais me débrouiller seul.
J'en suis réduit à dormir dans les égouts et à bouffer des rats, on dirait. On m'a dit qu'il y avait des jours avec et des jours sans. Personnellement j'attends toujours les jours avec.



Macros


-Tch. Ca schlingue…
J’avais beau avoir parcouru les égouts des centaines de fois, je me demandais si je me ferais un jour à l’odeur… Toutefois, j’avais de bonnes raisons d’être ici. Mes « sources » m’avaient averti de la présence d’un nouveau locataire des lieux… Qui ne semblait pas totalement à l’aise avec son nouvel environnement. Il y avait de bonnes chances pour qu’il s’agisse d’un surfeur perdu, eh ? Le vieux m’avait demandé de m’en assurer immédiatement, raison pour laquelle j’étais en train de saloper mes bottes. Néanmoins, à en juger par les bruits que j’entendais, ça n’allait pas être pour rien. De fait, je pouvais apercevoir une silhouette à la lueur du feu allumé juste devant lui. Aucun doute, c’était bien le jeune Aïhou en train de faire cuire… un rat. Réprimant une grimace, je continuai à m’approcher, ce qui le fit se lever d’un bond, remarquant soudain ma présence. Ses traits étaient tirés par la fatigue, mais sa voix restait ferme.
-Qui êtes-vous ?
Je levai les mains en signe d’apaisement.
-Relax, je ne vous veux aucun mal. En fait, je vous cherchais, justement.
-Comme c’est drôle, il y a pas mal de gens qui me cherchent, ces derniers temps. Et pour tout dire, ça me gênerait qu’ils me trouvent.
On dirait que son régime ne lui avait pas trop fait perdre de son mordant… J’adoptai un ton conciliant, essayant de le détendre un peu.
-Pas de panique, croyez bien qu’il est dans votre intérêt que je sois le premier à vous avoir trouvé.
-Vous m’excuserez de ne pas vous croire sur parole. Vous n’avez toujours pas répondu à ma question…
Il plissa les yeux, essayant de mieux distinguer mes traits dans la pénombre.
-On ne se serait pas déjà vu quelque part ?
-Vous avez bonne mémoire. Nous nous sommes croisés dans un registre plus… mondain, à la réception organisée par Ellroy. Vous vous souvenez ?
-Oui… Fly, c’est ça ? Qu’est-ce qu’un type comme vous fiche ici ? Vous n’êtes pas censé être un industriel, quelque chose comme ça ?
J’affectai un ton blasé, secouant la main comme par balayer la question.
-Oh, effectivement, si j’étais vraiment un industriel, je n’aurais pas beaucoup de raisons d’être là…
-Vous savez que vous êtes doué pour mettre les gens en confiance ?
Bon… A ce train là, il va filer avant que j’aie le temps de placer un mot. Il était temps de passer aux choses sérieuses.
-Je suis en réalité agent des renseignements militaires… Et je suis là pour vous aider.
-C’est drôle, j’ai l’impression que vos collègues sont partagés sur ce point... La dernière fois que j’ai vérifié, ils voulaient me fourrer au fond d’une cellule.
-Allons, nous savons tous deux que vous n’êtes pour rien dans ces meurtres.
-Moi je le sais. Mais je serais curieux de savoir d’où vous tirez cette certitude.
-J’enquête sur cette affaire depuis un bon moment… Et je suis persuadé qu’on a voulu vous faire porter le chapeau. Le vrai tueur n’est pas maladroit au point de laisser des indices aussi flagrants sur le lieu du crime… Et je vois mal comment vous auriez pu savoir que ce pauvre MacAlistaire travaillait avec Roy Mustang, compte tenu du fait qu’ils ont gardé l’information secrète jusqu’au bout, et que vous venez d’arriver à Central…
-Dommage que vous ayez l’air d’être le seul à penser ça. Qu’est-ce que vous voulez, du coup?
-Je vous l’ai dit, vous aider. J’imagine que votre quotidien pourrait être… plus confortable, hmmm ? Et j’aurais également une proposition à vous faire.
Il me regardait avec autant de méfiance qu’au début, mais je lisais dans ces yeux assez de curiosité pour prendre le risque de me suivre. Il ne restait plus qu’à le forcer à faire un choix. Je tournai les talons, m’engageant dans une galerie en lui lançant par-dessus mon épaule :
-Vous me suivez ?
Il hésita un moment, avant de m’emboîter le pas.

***

J’abaissai l’interrupteur, révélant une salle souterraine en parfait état pour accueillir jusqu’à trois personnes plusieurs semaines d’affilé. En temps normal, il s’agissait d’une des planques du conclave, mais elle ferait parfaitement l’affaire pour un fugitif recherché par toutes les polices d’Amestris.
-Vous aimez votre nouveau chez vous ?
Daar était déjà en train d’ouvrir le frigo pour faire l’inventaire du contenu. Eh bien, il ne perd pas le nord, celui-là…
-Mieux que ce que j’avais. Mais vos camarades de la police doivent connaître l’endroit, non?
-Pas du tout. Nous sommes les services secrets du pays, il nous faut donc des lieux ou nous soyons sûr d’avoir un peu d’intimité… Comme celui-ci. Soyez certain que les autorités ne vous trouveront jamais ici.
-Justement, à ce propos… Si vous êtes persuadé de mon innocence, pourquoi est-ce que je dois toujours me cacher ?
Je poussai un profond soupir.
-C’est un peu compliqué… La police veut juste avoir des résultats immédiats. Elle tient un coupable, elle ne le lâchera que si elle est sûre d’en avoir un autre. Ils continueront donc à vous chercher tant que nous n’aurons pas trouver qui vous a mis dans cette situation délicate.
-« Nous » ?
Je lui fis un léger sourire.
-Bien sûr. Je pense que vous pourriez grandement nous aider dans cette enquête…. Voulez-vous travailler avec moi afin d’identifier ce fameux second tueur ?
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Message par Macros Ven 26 Oct 2007 - 19:54

Mustang


Roy repensa à la Loa… Pendant toute la durée de leur entretien, elle était restée calme mais Roy avait perçu dans son regard que sa double inquiétude – au sujet de son fils et de la sécurité de son peuple – la troublait énormément. Il soupira intérieurement… Peut-être que ceux qui avaient piégé Laïro tentaient de remettre la guerre au goût du jour… Il fallait peut-être chercher du côté des groupuscules belliqueux et racistes… Mais au fond de lui, il avait l’impression que ce n’était pas la bonne voie… Du moins pas totalement…
Il ne se sentait pas très à l’aise… Il avait un mauvais pressentiment et celui-ci ne faisait que s’accentuer au fil des jours… Il était également inquiet pour sa famille… Hadzuki lui avait demandé de ne pas revenir pour ne pas prendre le risque d’être tous regroupés, mais il se sentait mal de ne pas être auprès d’eux pour les protéger…
Roy sentit son téléphone vibrer. Il le sortit et vit que le numéro de Aokiji était affiché… Ce n’était pas trop tôt !
-Bonjour, Aokiji.
-Roy, désolé de ne pas avoir appelé tout de suite, j’étais occupé.
-Je comprends. Il faut qu’on parle au sujet de l’enquête sur ta mère. On peut se voir rapidement ?
-Ecoute, j’attends que mon collègue revienne et je te rappelle pour te dire où et quand. Ca te va ?
-Un collègue ?
-Ouais. J’ai pas eu vraiment le choix. Bon, je te laisse, je te rappelle dès que possible.
-D’accord… Aokiji, fait attention surtout et ne va pas trop vite…
-Toi, tu sais quelque chose…
-C’est pour ça qu’il faut que je te voie. Mais n’en parlons pas au téléphone.
-D’accord. Je te rappelle plus tard.
Aokiji raccrocha et Roy remit son portable dans la poche de son pantalon. Bon, il ne restait plus qu’à attendre que Aokiji se libère… En espérant que cela se ferait rapidement…



Maelys


Samedi matin. Je venais de m’asseoir dans ma cuisine, prête à savourer un bon petit déjeuner. La situation ne s’y prêtait guère, pourtant j’espérais avoir une matinée tranquille avant de me replonger dans mes investigations. Une matinée pour finir de remettre un peu d’ordre dans ce que je savais. Dans ce que je devais faire. Et une matinée pour me détendre un peu. On travaille toujours mieux avec les idées claires… Des coups frappés contre la porte d’entrée mirent rapidement fin à mes illusions.
-Hughes ! Ouvre !
Je lançai un coup d’œil résigné en direction d’un toast bien doré qui allait inévitablement perdre de sa saveur en refroidissant, puis je me levai pour aller ouvrir la porte.
Une tornade en veste en jean fit irruption dans l’entrée. Sans prendre la peine d’essuyer ses pieds pleins de terre sur le paillasson, mais c’est un détail… On voit bien que c’est pas lui qui nettoie… Quand je pense qu’il m’a fait tout un cinéma avec cette histoire de café…
-Pourquoi tu décroches pas quand on t’appelle ?!
Je fronçai les sourcils, avant de porter ma main à mon front. Ah oui...
-J’ai dû laisser mon téléphone sur mode vibreur… dans mon sac…
-Bien joué ! Ça fait dix fois que j’essai de t’appeler ! C’est quand même pas compliqué de regarder son portable de temps en temps !
Je balayai la remarque d’un geste de la main.
-Qu’est-ce qui se passe ?
-On a un problème !
Ça… c’est tout sauf une nouvelle…
-Il est à Reezembool.
-Daar ?
-Mais non ! Le premier tueur ! Essai de suivre !
Eh si vous vous expliquiez plus clairement aussi…
-Il a menacé directement les Mustang.
-Pardon ?
-Il a laissé un mot. Dans la chambre de leur gamin.
Attend une seconde… il a réussi à entrer chez eux ?! Et aucune victime je suppose, il l’aurait mentionné en premier. Pourquoi s’être donné tout ce mal pour un simple mot ?
-Qu’est-ce qu’il disait ?
-Pas important pour le moment ça.
Je haussai un sourcil. Me dites pas qu’il n’en sait rien… Réprimant un soupir, je décidai de laisser cette question en suspend pour le moment.
-Alors on fait quoi ? Va falloir qu’on aille voir de quoi il retourne j’imagine…
-Non. JE vais voir de quoi il retourne. Toi tu vas rester ici pour t’occuper de l’affaire Hawkeye et superviser l’arrestation de l’autre gamin.
Le ton n’admettait aucune protestation. Mais d’une certaine façon, ça m’arrangeait. Premièrement, parce que la perspective de travailler un peu sans avoir ce type sur le dos n’était pas pour me déplaire. Mais surtout, cette affaire Hawkeye commençait à m’intriguer au plus haut point. J’avais la vague impression qu’elle cachait beaucoup plus de choses qu’une simple vengeance…
-Et évidemment, tu m’tiens au courant dès que t’as du nouveau. Vu ?
-Hmm… oui, vu…
-Bien. Bon j’y vais. Si j’ai besoin de toi là bas, j’t’appelle. Et tu rappliques dès qu’tu peux.
-C’est not…
La porte claqua. Et la fin de ma réponse ne rencontra qu’un courant d’air. Il était reparti aussi vite qu’il était arrivé. Je fixai la porte d’entrée quelques instants, ma main passée dans mes cheveux. Je crois qu’il va me falloir remettre ma matinée de tranquillité à une autre fois…

***

Il était à peine 10h30. J’avais décidé pour commencer de me pencher un peu plus sur le dernier cas. MacAlistaire. Exception faite d’un morceau de bois compromettant, aucun élément susceptible de faire avancer l’enquête n’avait été retrouvé à son domicile. J’avais tout de même eu envie de retourner y jeter un œil. Acquis de conscience. Ou intuition ? Toujours est-il qu’à 10h30 ce matin là, je me retrouvai une nouvelle fois sur le lieu du crime. Les contours du corps dessinés à la craie étaient toujours visibles sur le sol et des bandes de couleur jaune délimitaient encore la supposée scène du crime. Seules grandes différences avec la veille, le sang avait été nettoyé. Et la maison ne ressemblait plus à une ruche en pleine effervescence…
Après avoir balayé rapidement la pièce du regard, je décidai de visiter le reste de la maison. Les recherches avaient certainement dû y être moins intenses. A priori, si je devais trouver quelque chose d’intéressant, ce serait là.

11h. Les marches de l’escalier de bois craquaient sous mes pas, troublant pour un temps la quiétude des lieux. Les pièces du bas ne m’avaient rien appris. Peut-être aurais-je plus de chance à l’étage. Rapidement, mes pas me conduisirent dans ce qui semblait avoir été la chambre de la victime. Rien de notable à première vue : un lit, un placard. Un bureau, plutôt mal rangé. Voyons voir… si j’étais un indice… où est-ce que je me cacherais… Dans le bureau peut-être ? Joignant la pensée au geste, je commençai une fouille systématique du dit bureau, feuilletant rapidement les cahiers laissés à vue, soulevant divers objets assez hétéroclites afin d’accéder à une apparente sous-couche de documents. Même mon propre bureau n’est pas encombré à ce point…
Et ce qui devait arriver… alors que je reposais encore un dossier sans intérêt notable, cette chère force de gravité se rappela au bon souvenir d’un presse-papier inutilement circulaire qui se mit à rouler sur le bureau. J’ai de bons réflexes, mais l'objet fut trop rapide pour moi et alla s’écraser lourdement sur le tapis tandis que ma main ne touchait que du vide. Maudite force de pesanteur… Alors que je me penchais pour ramasser le presse-papier, je réalisai un détail. Ce… truc. En tombant. Il avait fait un bruit bizarre. Comme si… le sol était… creux. Et si… ?
Par acquis de conscience, je repliai une partie du tapis avant de m’agenouiller sur le sol, et de commencer à passer ma main sur les lattes du plancher. Jusqu’à ce que mes doigts glissent sur une jointure légèrement décalée par rapport aux autres, m'arrachant un sourire. Avec précaution, je libérai la cachette de son toit. La loge contenait une boîte que je m'empressai d'ouvrir. Mon sourire d'élargit. Quelqu'un, je priais pour que ce soit MacAlistaire, y avait rangé un petit carnet noir...
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Message par Macros Ven 26 Oct 2007 - 19:54

Laïro


-Voulez-vous travailler avec moi afin d'identifier ce second tueur ?
Le dénommé Jason Fly me regarde avec un petit sourire au coin des lèvres. Quelque chose me dit que je vais avoir du mal à le supporter. Enfin, on ne peut pas dire que j'ai vraiment le choix , après tout.
-Mmmmmm. Vous avez des pistes au moins, ou vous venez les mains dans les poches ?
Le sourire s'accentue. Décidément, une vraie torture, ce sourire perpétuel, le mien est si désagréable que ça ?
-Non, j'ai un peu farfouillé de mon côté, vous savez, prendre contact avec nos agents dormants, vérifier la crédibilité des informations, ce genre de choses.
-Et ?
- Eh bien, nous n'avons pas grand chose concernant le premier assassin, et de toute façon je ne suis pas celui qui est chargé de cette enquête. En revanche, nous avons une piste sérieuse concernant ce second tueur.
-Oui ? Vous compter me le dire ou attendre que je chante l'hymne amestrienne ?
-Nous soupçonnons des activistes militaires qui se font appeler: "les Fils de Bradley".
-Les fils de Bradley ? L'ancien généralissime ? Je suppose qu'ils ont une opinion très mitigée de la grandeur de la démocratie de ce pays.
-C'est exact. Nous n'en sommes qu'aux hypothèses, mais il se pourrait qu'ils aient cherché à vous faire accuser afin de déclencher une guerre entre les Aïhous et Amestris, et ainsi forcer le pays à occuper votre nation, ce qui devrait reconduire à une recolonisation, vous voyez ce genre de trucs.
-Ho, je vois, il est vrai que nos plages sont tellement réputées que ça a dû être une grande perte pour les touristes amestriens.
-C'est un point de vue. De plus, il est probable qu'ils aient pas dans leur cœur Mustang et ses amis.
Soudain, Fly regarde négligemment sa montre.
-Vous m'excuserez, mais je suis attendu.
-Je fais quoi ?
-Rien pour l'instant. Je vous recontacterai, mais d'ici là, restez discret. A la prochaine.
Et il file, me laissant seul avec le frigo. Voyons, si j'ai bonne mémoire, il y avait de la viande, des plats préparés, et du beurre de cacahuètes (quelle chance!). Il y a sûrement d'autres trucs il avait l'air plutôt bien rempli. J'ai de la chance de l'avoir rencontré... je suppose. Ca a l'air trop facile. Je sais bien qu'il y a compétition entre la police ou l'armée, mais de là à ce que l'un pourchasse un homme et que l'autre le protège... Bon, je vais devoir prendre deux-trois précautions. Pas question de faire aveuglément confiance à quelqu'un que je connais depuis un heure.

Quelques heures plus tard, je retrouve Joe dans un de ces cafés amestriens où se retrouve le "gratin" des bas-fonds amestriens.
-Salut Laïro, me lance mon "partenaire". Comment se présentent les choses?
-Disons que niveau confort, il y a un progrès. De ton côté?
-Pas encore. Il semblerait que le ou les meurtriers ne fassent pas parti des bas-fonds classiques.
-Je m'en doutais un peu pour être honnête, ç'aurait été trop simple je suppose. Tu penses que ça pourrait être des terroristes ou des activistes?
-Mmmmmm. Pas impossible, on ne peut pas avoir de certitudes, du moins pas avec ce que nous savons.
-Je vois. Continues à chercher, alors, et regarde ce que tu peux faire du côté des terroristes.
-Bien.
-Sinon, dis-moi, aurais-tu moyen d'avoir accès aux dossiers de la Bibliothèque Centrale?
-Ca va être difficile. Je connaissais quelqu'un qui y travaillais, mais il est à la retraite, alors il pourra pas nous y faire entrer. Ceci dit, il est possible qu'il dispose de plans ou de choses dans le genre. Je peux savoir où il habite, mais ça va prendre du temps.
-Je vois. Fais-le, j'aurai besoin d'informations sur un Colonel des services secrets appelé Jason Fly.
-Pourquoi.
-Disons que j'aimerais savoir si j'ai une bonne raison d'avoir du mal à m'asseoir.
-Ecoute, je peux pas te donner des infos sur ce genre de type, le seul moyen est de consulter son dossier militaire et là, il me faut ce type.
-D'accord. Trouve-le et fais en sorte qu'il te dise comment entrer sans se faire repérer. J'ai cru savoir que la sécurité a été renforcée suite à un incendie, il y a longtemps.
-Ouais. Bien, tu peux compter sur moi.
-J'espère. Bon, je vais retourner dans ma planque. Soigne ta mine, t'as l'air pâle.
-C'est sur que j'aurais préféré être né au soleil comme toi, c'est meilleur pour la peau.
-Sans doute. Bon, salut.



Maelys


- T’as trouvé QUOI ?!
Je réprimai un sourire avant de répondre _pour la troisième fois_ à la question posée par mon collaborateur.
- Une sorte de…journal. Ecrit de la main de MacAlistaire.
- …
- Vous…voulez l’entendre encore une fois… ?
- …Bon, bon…et y a quoi dans c’truc ?
Je jetai un coup d’œil au précieux document.
- Des…noms. Des liens. Il notait sur ce cahier toutes ses observations. Les types qu’il voyait, ce genre de choses.
- Ouais. Tu peux en tirer quelque chose ?
- Il faudrait encore que je recoupe une ou deux infos…mais je pense que oui. De votre côté ça avance ?
- Rien pour l’moment. La baraque est sous surveillance. J’vais mener ma p’tite enquête.

Il sembla hésiter un instant.
- Bon tu continues sur l’affaire Hawkeye, mais dès que t’as quelque chose, tu m’préviens. T’agis pas avant, ok ?
- Oui chef…
J'obtins pour seule réponse le bip insistant du téléphone, me signalant que mon interlocuteur avait raccroché. J’esquissai un sourire amusé. Toujours aussi aimable décidemment…et moi qui pensais que l’air de la campagne l’aiderait à se détendre…
Sans plus me soucier de cette interruption téléphonique, je me replongeai dans une relecture du carnet. La première avait été fastidieuse : MacAlistaire avait en quelque sorte codé certains passages, et il m’avait fallu toute une nuit de travail et l’aide d’un de mes contacts affecté aux renseignements pour en comprendre la totalité. Mais je ne regrettais pas ces efforts. Les informations contenues dans ce carnet étaient plus qu’intéressantes.
Je savais déjà que Mustang avait demandé à MacAlistaire de faire circuler la rumeur selon laquelle il savait qui était le meurtrier. Je venais d’apprendre qu’en plus d’avoir rempli sa mission suffisamment bien pour que cela lui coûte la vie, MacAlistaire avait également noté dans ce carnet les noms de tous ceux qui semblaient s’être intéressé de près ou de loin à cette rumeur.
Et l’un de ces noms revenait non seulement plusieurs fois sur cette affaire, mais apparaissait également sur diverses passages, plus obscurs les uns que les autres. J’esquissai un sourire. J’avais décidemment eu la main heureuse. Il ne me restait plus qu’à découvrir qui était ce Stephen…

***
Stephen Wells. Je relisais le nom sur la boite au lettre défoncée, trônant presque majestueusement devant une de ces vieilles petites maisons totalement délabrées. Il m'avait fallu un moment pour retrouver son nom complet. Mais tout vient à point à qui sait attendre comme on dit...avec un peu de chance, j'allais enfin obtenir une information intéressante.
Je jetai un dernier coup d’œil vers la voiture, où l’homme qui m’avait aidé à déchiffrer le petit carnet m’attendait. Il avait tenu à m'accompagner dans chacun de mes interrogatoires, Vaughler ayant obstinément refusé que je m'y rende seule. J’avais néanmoins obtenu de lui qu’il m’attende dans la voiture cette fois-ci. Les choses risquaient d'être plus délicates, et je pensais que mon interlocuteur serait peut être plus...disons à l’aise si nous n’étions pas deux à débarquer chez lui comme ça.
Après avoir vérifié que mon arme se trouvait bien à sa place, je me dirigeai vers la porte d’entrée. Puis je sonnai. Une fois. Silence. Une deuxième fois. Des bruits de pas se firent entendre de l'autre côté, et la porte s’entrouvrit, laissant apparaître un visage.
« Ouais ? »
« Stephen Wells ? »
L’homme me dévisagea d’un air méfiant.
« Qu’est c’vous lui voulez ?
- Simplement lui parler. »
Il hésita quelques secondes pendant lesquelles j’eu tout le loisir de l’observer. Assez petit, le front dégarni, mon interlocuteur ne semblait pas avoir dépassé la quarantaine. Je réprimai une grimace. Et à en juger par l’odeur pestilentielle qui commençait à me chatouiller les narines, il ne devait pas avoir pris de douches depuis un bon moment.
« Parlez, il est d’vant vous.
- Je peux entrer ?
- Euh…ouais allez y. »
La porte se referma pour s’ouvrir en grand quelques secondes plus tard. Je pénétrai dans la maison, d’un pas que je voulais assuré, réprimant un frisson lorsque la porte claqua derrière moi. Je m’apprêtai à inspirer profondément, afin de chasser la tension qui commençait à s'insinuer en moi, puis je renonçai à cette idée. Dire que je pensais que l’odeur était désagréable quand j’étais encore à l’extérieur…
« Alors ? Qu’est ce vous lui voulez à Stephen Wells ? »
J’avais déjà décidé d’aller droit au but. M’efforçant de chasser le début de nausée qui commençait à m’envahir, je répondis sur un ton aussi calme que possible.
« Vous avez entendu parler de l’affaire Hawkeye.
- Vois pas d’quoi vous parlez »
Je haussai un sourcil. Qui n’avait pas entendu parler de cette affaire ? En faisant semblant d’ignorer de quoi il s’agissait, il me confortait largement dans l’idée qu’il savait quelque chose. Le tout restait de savoir quoi.
« Ce n’était pas une question. »
L’homme haussa les épaules. Je poursuivis
« Je sais que quelqu’un a lancé une rumeur, disant qu’il savait qui était l’assassin. »
J’attendais quelques instants, avant de continuer, observant les réactions de mon interlocuteur qui paraissait de plus en plus méfiant.
« Vous vous êtes intéressé à cette rumeur. Pourquoi ? »
L’homme ricana, dévoilant une dentition imparfaite.
« Alors c'est ça. Z’êtes de la police ?
- Qu’est ce que ça change ?
- Vous croyez qu’ça va suffire pour que j’vous réponde ? Y a qu’nous deux ici ma p’tite dame. Personne vous a vu entrer. Personne vous verra r’sortir si c’est c’que j’veux. »
J’esquissai un sourire que j’espérais rassuré.
« Vous ne croyez tout de même pas que je serai venue sans prendre un minimum de précautions... »
Il me dévisagea un instant, ne sachant trop s’il devait me croire ou non. Puis il haussa une nouvelle fois les épaules.
« Toute façon j’ai rien à vous dire. »
Nous y voilà…J’aurai été surprise qu’il accepte d’emblée de me dire ce qu’il savait. Je laissai passer quelques instants, cherchant le meilleur moyen de présenter les choses.
« Ne me faites pas croire que vous ne savez pas qui s’est intéressé à cette rumeur. Je ne vous demande pas grand-chose, juste une information.
- J’pige pas trop c’que j’aurai à y gagner…
- Disons que je pourrai…fermer les yeux…sur certaines informations vous concernant…qui pourraient être mauvaises pour vous si on les apprenait... »
Il hésita un instant. Avais-je touché juste ? Je n’avais qu’une idée assez vague du genre d’informations auxquels je venais de faire allusion…le journal de MacAlistaire mentionnait le nom de mon interlocuteur à plusieurs reprises, sur certaines affaires assez douteuses, mais mes autres recherches ne m'avait rien appris de plus. J'ignorai jusqu’à quel point il pouvait être impliqué dans toutes ces histoires.
« C’est du bluff.
- C’est à vous de voir… »
Il laissa passer quelques secondes, semblant peser le pour et le contre. J’espérai qu’il ne réfléchirai pas trop longtemps, je commençai à avoir désespérément besoin d’une bonne bouffée d’air pur.
« J’peux rien dire.
- Vous n’avez rien à perdre. »
Il me dévisagea un instant avant de répondre.
« J’veux pas d’ennui.
- Raison de plus…
- S’ils savent que j’ai parlé, y m’tueront, sans hésiter.
- Il ne tient qu’à vous qu’ils ne l’apprennent pas… »
Il hésita quelques instants encore. Mais j’avais touché juste. Ce n’était plus qu’une question de seconde avant qu’il m’apprenne ce que je voulais savoir...
« J’sais pas grand-chose hein. Y a juste ces types là. Z’offraient une récompense pour qui trouverait d’où vient c’te rumeur. »
J’assimilai l’information. Une récompense ? Ces…types ? C'est étrange cette façon dont plus on en apprend, plus on a l'impression de ne rien savoir...
« De qui parlez vous ? »
Plusieurs secondes s’écoulèrent encore avant qu’il ne consente à répondre à ma dernière question.
« Ils s’font appeler…les moqueurs. »
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Message par Macros Ven 26 Oct 2007 - 19:55

Mustang

Hadzuki alla ouvrir la porte quelques heures plus tard, quand il entendit frapper. Il se sentit soulagé quand il vit qu’il ne s’agissait que de Vaughler. Il enleva sa main de la cross du revolver qu’il avait glissé dans son dos et se détendit. Il s’était préparé à utiliser ou son arme ou l’alchimie, mais il n’en aurait plus besoin pour le moment.
-Je vous remercie d’avoir fait si vite.
-Pas de problème. Il n’était pas question que je laisse passer une occasion si belle de venir faire une petite virée à la campagne.
-Je vous en prie, entrez. Allons dans mon bureau, nous pourrons y parler plus tranquillement.
-Ok.
-Shayko ? demanda Hadzuki en passant la tête dans la cuisine. Tu peux préparer un peu de thé ? L’inspecteur Vaughler est là.
-Oui, je m’en occupe, dit-elle visiblement soulagée.
Hadzuki lui fit un léger sourire et amena Vaughler dans son bureau. Ils s’assirent et quelques minutes plus tard, Shayko amenait le thé.
-Je vais voir comment vont les enfants, dit-elle. Je vous laisse tous les deux. Merci d’être venu, inspecteur.
-C’est mon boulot.
Lorsque Shayko eut fermé la porte, Vaughler parla tout de suite.
-Vos enfants n’ont pas cours aujourd’hui ?
-J’ai préféré que tout le monde reste à la maison aujourd’hui après notre découverte de ce matin.
-Hum. Sage décision. Bon, si vous me disiez ce que vous avez exactement trouvé ?
Hadzuki sortit du tiroir de son bureau l’enveloppe qui contenait les photos et le mot. Vaughler examina le tout avec intérêt.
-Et vous n’avez rien entendu cette nuit ?
-Rien du tout. Celui qui a fait ça s’est débrouillé pour qu’on ne remarque rien.
-Hum. Vous savez par où il est entré ?
-Les portes et les fenêtres du rez-de-chaussée étaient fermées à clé hier soir, et ce matin, ça n’avait pas changé.
-Vous avez un grenier ?
-Oui… dit Hadzuki en se traitant intérieurement d’idiot. Suivez-moi.
Dire qu’il n’avait même pas pensé à aller voir le grenier…
Ils montèrent tous les deux et en entrant dans la pièce éclairée par le soleil, ils se rendirent compte que la vitre avait été brisée de manière totalement silencieuse.
-Voilà par où il est entré et sorti, dit Vaughler. Je vais emmener les photos et tout pour faier des analyses. Je veux parler à votre femme et vos enfants également.
Hadzuki n’aimait pas le ton que prenait Vaughler, mais il décida de ne faire aucune remarque. Après tout, il pouvait bien supporter cet énergumène s’il arrivait à capturer les deux criminels…
-Au fait, vous avez retrouvé le jeune Daar ?
-Non, pas encore. Mais ma collègue y travaille, ne vous en faites pas pour ça.
-J’espère que vous l’attraperez vite. Je n’aime pas savoir que ce type est en liberté.
-Ah… Des problèmes avec lui ? Vous le connaissez ?
-Peu. J’ai surtout connu son père et nous avons eu quelques… différents, à l’époque où Heigarts était encore généralissime.
-Hum. Pas le grand amour alors… Bon, allons voir le reste de la famille.
Après une nouvelle demie-heure pendant laquelle Vaughler n’obtint que la même réponse : personne n’avait rien remarqué.
-Bon, je vais essayer de trouver quelque chose avec ça, dit-il en montrant l’enveloppe. En attendant, je vais vous mettre la maison sous surveillance, comme ça, quand le mec se repointera, il aura même pas le temps de dire « ouf » qu’il sera sous les barreaux.
-Merci, dit Hadzuki en souriant légèrement, rassuré.
Yumi fut rassurée également par le léger sourire de son père. Cela signifiait que tout se passerait bien…
-Et vous pourrez me prévenir quand vous aurez du nouveau au sujet de Daar.
-Oui, oui…
-Monsieur Vaughler ! s’écria Yumi en arrivant rapidement aux côtés de son père. Laïro est innocent ! Je vous l’assure ! Je suis sûre qu’il…
-Yumi, ça suffit ! se fâcha Hadzuki. Nous en avons déjà parlé. Arrête de te faire des illusions sur lui.
-Mais…
-Combien de fois faudra-t-il que je te le répète, ce garçon ne vaut pas mieux que son père.
Yumi baissa les yeux sous le regard furieux de son père et intrigué du policier. Elle avait envie de pleurer tellement elle était triste que son père refuse de la croire, de laisser le bénéfice du doute à Laïro.
Hatori regardait sa sœur avec pitié. Vaughler mettrait la maison sous surveillance ? Bien. Mais il ne les surveillerait pas quand ils iraient au lycée… Ce serait le moment de leur fausser compagnie et aller régler une fois pour toute son affaire à ce sale Aïhou…
Lorsque Vaughler fut reparti, sans poser plus de questions, Yumi et Hatori retournèrent dans leur chambre et Hadzuki retourna dans la cuisine avec Shayko qui s’affairait pour le déjeuner. Il s’affala sur l’une des chaises en se prenant le visage dans les mains.
-Yumi finira par se rendre compte que tu n’as pas tord, dit Shayko.
-Si jamais je mets la main sur ce garçon en premier, je lui ferai regretter de s’être approcher de Yumi.
Shayko ne dit rien, continuant à préparer le repas… Mais elle espérait que tout s’arrangerait… Elle avait mal au cœur pour Yumi…
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Message par Starman Ven 26 Oct 2007 - 20:26

Laïro
Je crochète la serrure sans un bruit (enfin presque, il y’a bien quelques cric crics, mais bon), puis pénètre dans la demeure. Demeure qui appartient à un dénommé John Focker qui, en plus de ne pas avoir le patronyme le plus classe que j’ai jamais entendu et d’être le fils d’un ancien de l’administration Bradley, serait la tête de l’organisation appelée « Les Fils de Bradley ». Et comme, si j’en crois les informations de mon « allié », Jason Fly, ces gentils messieurs sont la cause de mes récents déboires, je vais chercher des informations, des preuves et, si je ne trouve rien, me défouler en jouant au punching ball avec le chef de maison. J’arrive dans le bureau. Plutôt classe, même si ça a un côté aristo qui me plaît pas vraiment. Je commence mes recherches, en espérant qu’il n’est pas du genre à alimenter sa cheminée avec ses documents secrets. Je passe tout au peigne fin, trouvant principalement des documents administratifs d’une fonction qui m’échappe ( et qui a l’air inintéressante au possible de toute façon), avant de trouver un tiroir fermé à clé . Bon, qui dit tiroir fermé dit choses à cacher. Mes connaissances en crochetage restant malgré tout limité, j’utilise mon alchimie pour démolir le tiroir, espérant que le propriétaire a le sommeil lourd. Je trouve à l’intérieur plus ou moins ce que je cherchais, c’est à dire des documents au sujet de leurs diverses actions illégales . Je feuillette les pages à la va vite. Tiens, c’était eux qui ont fait sauter ce train, il y’a six mois ? Et aussi eux qui ont lancé ces fausses rumeurs sur la scission d’Amnestris ? Intéressant. Par contre je vois sur le meurtres de personnalités liées à Mustang, ni sur une tentative d’accuser un dignitaire étranger de ces meurtres. En fait, ils en parlent à un moment, pour dire en gros que ça pourrait être intéressant de s’en servir pour mettre en valeur leurs idées colonialistes. Ils n’y seraient pour rien, donc ? Fly se serait trompé…. Ou m’aura raconté des salades, au point où j’en suis tout est à envisager.
« Hé, vous, que faites-vous chez moi ? »
Je lève la tête pour tomber nez à nez sur un John Focker visiblement mécontent d’être réveillé en pleine nuit, et tenant un fusil à la main.
« Ho, Fock ! Je suis fait.
-Vous savez, cette blague, on me la faisait tout le temps quand j’étais à l’école primaire. »
Et sur ces mots, il commence à presser lentement son doigt sur la détente, estimant sans doute que le fait que je soit sur son domicile en train de farfouiller son bureau lui donnait tous les droits. J’utilise mon alchimie pour augmenter la pression de l’air sur le canon de son arme. Celui-ci explose à la main de Johnny (j’espère qu’il m’en voudra pas si je l’appelle Johnny).
« Par contre, celle-là je suis sur qu’on te l’avait jamais faite, Focky. »
A ce moment entrent ceux qui sont visiblement les gardes du corps de monsieur.
« Dégommez moins cet enfoiré, hurle le dit monsieur.
-Je vais finir par croire que je ne suis vraiment pas la bienvenue, rétorquais-je. »
Et, plutôt que d’essuyer une rafale, je balance le bureau sur les gardes, histoire de les occuper quelques secondes. Sauf que, manque de bol pour moi, d’autres gardes arrivent par derrière. Je balance quelques rafales pour les empêcher de s’approcher de trop près, et éventuellement pour me frayer un chemin jusqu’à la fenêtre la plus proche.
« Allô, police ! Je me fait agresser chez moi par ce criminel en fuite, là, Laïro Daar. Quoi, mon nom ? Je suis John Focker. A l’aide, vite , il est en train de… »
Je balance une rafale d’air dans le portable de Johnny. C’est pas bon, ça ! Va falloir que je file et vite ! Je bondit sur mon surf et prend mon essor, brisant la vitre la plus proche. Je m’envole loin de la propriété, cherchant à mettre le plus d’espace entre moi et la propriété. Néanmoins , Elle n’était pas très loin, et je tombe déjà sur les hélicoptères de police( la peste soit des gens qui veulent habiter en centre ville). Faudra les féliciter pour leur ponctualité quand je serais au trou. C’est à dire pas tout de suite. J’essaie de prendre de la hauteur, mais plusieurs rafales de mitrailleuse lourde m’en dissuadent. Bon, tant pis, va falloir les semer dans les ruelles. Je fonce vers la ville, avec les hélicos aux trousses. Je sens que ça va être long.
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Message par Mélanie Mustang Mer 31 Oct 2007 - 9:38

A la demande expresse de mes fans... Non c'est bon, j'arrête de délirer, pas taper!! Donc voilà mon post avec les jeunes Mustang...
Edit Yoko : ça va les chevilles...^^
Edit: Oui, ne t'en fais pas, mes chevilles vont très bien ^^

Reezembool

Yumi était assise par terre, elle jouait avec un jeu de construction… C’était un peu comme chez elle… Mais ce n’était pas chez elle… Et ce n’était pas ce moment… C’était il y a longtemps… Elle n’était qu’une petite fille… Elle voyait un peu plus loin une femme… Elle avait la peau mâte, mais elle ne la distinguait pas réellement bien…
Elle regarda son doigt… Il lui faisait mal, elle le savait, mais elle ne sentait pas la douleur… Pourtant, elle avait l’impression que des larmes coulaient sur ses joues…
Une main, légèrement plus grosse que la sienne, mâte également, prit sa main. Elle leva les yeux et vit un petit garçon. Il avait la peau mâte également, des cheveux noirs… et des yeux bleus…
Il déposa un baiser sur le doigt qui devait être douloureux… Puis, il la regarda à nouveau en souriant…
Ces yeux… Ces yeux…
Yumi ouvrit les yeux… Le soleil pénétrait dans la chambre. Yumi entendit son frère se redresser et sortir de son lit. Mais elle n’y fit pas attention. Elle repensa à son rêve. Ce petit garçon… C’était Laïro, elle en était sûre… Il avait les mêmes yeux… Est-ce que ce qu’elle avait vu en rêve s’était passé ou est-ce que ce n’était que son imagination ? L’avait-elle rencontré lorsqu’ils étaient enfants ? Ca expliquerait la raison pour laquelle il lui avait semblé familier…
Elle sentit son cœur se pincer à la pensée du jeune homme… Laïro… Comment allait-il ? Elle espérait qu’il avait trouvé un endroit sûr pour ne pas être pris par la police… Elle était sûre qu’il était innocent… Elle n’en avait aucune preuve, mais elle le savait…
Elle se leva finalement et descendit prendre son petit déjeuner avec ses parents et ses frères. Aujourd’hui, ils pourraient aller au lycée. Ils s’étaient mis d’accord pour dire qu’ils ne s’étaient pas senti bien la veille. Etant jumeaux, personne ne s’étonnerait qu’ils aient été malades tous les deux en même temps…

Les deux adolescents partirent à pieds pour leur lycée. Mais lorsqu’ils furent arrivés, Hatori fit demi-tour.
-Où tu vas ? lui demanda Yumi en le retenant.
-Je me sens pas très bien… Je rentre à la maison… mentit-il.
-Je te raccompagne alors…
-Non ça va aller… Préviens la prof, d’accord ?
Yumi acquiesça et regarda son frère s’éloigner… Mais elle avait un mauvais pressentiment… Elle regarda le lycée, hésitante, et finalement, elle revint sur ses pas et suivit son frère sans se faire remarquer… Il ne rentra pas chez eux… Il monta dans le train en donnant l’argent pour le billet… Yumi regarda… Le train allait à Central…
Elle ne prit pas le temps de réfléchir et monta également, après avoir donné de l’argent pour le billet. Elle ne savait pas où était son frère, mais elle savait déjà pourquoi il allait à Central…

***

Quelques heures plus tard, le train arriva en gare et Hatori descendit rapidement. Sans perdre de temps, il se dirigea vers le centre ville et marcha pendant une heure sans voir celui qu’il cherchait…
Il arriva alors devant un magasin qui vendait des télévisions dernier cri. Il allait poursuivre son chemin quand les images qui passaient attirèrent son attention.
Il se colla presque contre la vitrine pour entendre ce qui se disait… C’était une course poursuite filmée par un hélicoptère de la chaîne télé Amestris Infos. Et Hatori reconnut tout de suite le fugitif…
-La police est à la poursuite du fugitif Laïro Daar… Le jeune Aïhou glisse parmi les véhicules en circulation comme parmi des vagues, c’est incroyable… Ouh ! Il a failli rentrer dans un camion… Nous arrivons maintenant près de High Hill Road…
Un plan apparut à l’écran, laissant un petit encart pour permettre de suivre la suite de la course poursuite.
Hatori ne perdit pas plus de temps. Il se dirigea vers High Hill Road et chercha les hélicoptères. Ils étaient déjà loin… Il était probablement arrivé trop tard…
Il continua donc d’avancer et, en passant devant une petite ruelle sombre, il tourna machinalement la tête vers sa droite.
Ce fut alors qu’il le vit… sortant d’une cachette qu’il avait dû faire à l’improviste…
Sans perdre de temps, il entra dans la petite impasse. Laïro le vit, un sourire illuminant légèrement son visage.
-Hatori ! Si tu savais comme…
Mais il ne le laissa pas continuer davantage et lui envoya un direct du droit dans la mâchoire. Laïro tomba à terre sous la violence et la surprise du coup… Il se redressa et se massa la mâchoire…
-Hatori…
-Tu vas regretter, Daar…
Hatori enfila les gants de son grand-père, prêt à donner à Daar ce qu’il méritait…


Dernière édition par le Jeu 1 Nov 2007 - 11:59, édité 1 fois
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Message par Starman Jeu 1 Nov 2007 - 10:56

"Tu vas payer, Daar."'
Hatori enfile les fameux gants du grand père, probablement dans l'intention de me réduire à l'état de viande grillée. Je me relève doucement, me préparant à l'attaque.
"Hatori, nous n'avons pas à nous battre.
-Je pense qui si."
Et il claque des doigts, faisant apparaître dans les airs une flamme qui me fonce dessus. Je compresse l'air devant moi pou arrêter l'assaut. Il veut se battre. Bien évidemment, il a cru à ces mensonges, et a décidé de faire justice soi-même. Génial, j'avais bien besoin de ça.
"Je suis navré, Hatori, dit-je tandis que le fumée dégagée par son attaque se dissîpait, me révélant indemne sous ses yeux. J'aurais préféré ne pas en arrivé là, mais tu vas vite te rendre compte que si tu veux m'abbatre, il faudra faire mieux que ça.
-Pas de problèmes, je m'échauffe juste."
Il se prépare user une nouvelle fois de son alhimie, enutilisant ses deux gants en même temps, mais je crée un pont d'air entre moi et ma planche (cachée derrière une poubelle derrière lui)et l'ammène à moi, le renversant et envoyant ses flammes dans les airs. J'en profite pour grimper sur mon surf et prendre mon essor.
"T'envoler hors de portée, rugit mon impétueux adversaire? Hors de question!"
Et il attaque une fois encore, ses flammes me barrant la route .
"Bon si tu y tiens à ce point, ok, je reste.
-Quand j'en aurais fini avec toi, tu supplieras que je t'achève.
-Ouuuuuuh! Arrêtes, j'ai trop peur là."
Une flamme manque de me frôler. Dommage que j'ai presque pas du bouger pou l'éviter.
"Heu,tu sais, des attaques comme ça je pourrais les éviter en chantant. Fais un effort.
-Arrêtes de bluffer.
-Moi? Bluffer? Qu'est-ce qui te fait croire ca?
Fulminant de rage, il enchaîne les assauts tel un fou furieux. malheureusement pour lui, éviter les assautsen plein vol est le B.A BA de mon alchimie. De plus il manque clairement d'expérience.
"Dedede,dededede, Feelin' Groovy, chantonnais-je, plus pour l'énerver que parceque c'était vraiment facile à ce point."
Bon, la stratégie est simple: je l'énerve, il fait des erreurs, et come ca je m'en sors vivant.
"Bon, fais un effort là, c'est toi qui est nul ou c'est un trait familial?
-je t'interdisde parler comme ça de ma famille.
-Ou quoi? Tu vas me tuer?
-je te tuerai de toute façon.Pour te faire payer ce que tu as ma fais à ma famille, à mes amis, et surtout à ma soeur.
-Hé, si tu parles du bisou, elle était d'accord.
-Tu l'as manipulée,tu l'as trompée, elle qui est l'innocence même. Tu n'avais pas le droit de faire ça.
-Hé, c'est bon, tu aurais pu me le dire dès le début si c'était ta chasse gardée.
-Ils sont là. Formez un périmètre de sécurité!"
Je me retourne pour voir la police arriver sur les lieux. C'est ce moment que choisit le jeune Mutang pour attaquer de plus belle. J'equive d'un looping , et les flammes retombent sur les voitures de police qui volent sur quelques mètres avant de retomber sur le toit.
"Bien joué, Mustang, reprit-je. J'ignorais que tu avais des PV à faire sauter.
-Arrêtes de te moquer!
-J'aimerais bien, mais tu es tellement comique, je peux pas m'en empêcher."
Bon, il va falloir trouver un moyen de le forcer à abandonner. Si ce combat continue trop longtemps,on risque de blesser quelqu'un, voire l'un de nous va y passer . Je me met devant les policiers qui sortent des voitures . Avec un peu de chance , le fait de devoir blesser des innocents pour m'atteindre devrait le calmer, au moins temporairement. Les flics sont trop hébétés pour réagir, et à plus forte raison pour m'attaquer ou s'enfuir. Hatori me regarde, fulminant de rage.
"Qu'est-ce que tu fais?
-Et toi,t'attend quoi? Vas-y, fais comme moi."
Je commence à imiter les mouvements qu'il fait pour déclencher ses fichus gants.
"Allez:Clac clac, je claque des doigts, clac, je claque des doigts!
-Tu n'es qu'un lâche! Bien comme ton père!'
Je suspend mon geste. Attend, il a dit quoi là?
"Fais atention à tes paroles. Tu n'as pas connu mon père.
-Mais je sais ce qu'il a fait. Il a kidnappé Yumi, et s'en est servi comme monnaie d'échange pour échapper à la prison. c'est un criminel, un lâche et un traître."
Je serre le poing. Bien sur, il a raison . Mais je sais qu'il n y'a pas que ça. je l'ai vu.... mourir pour protéger les siens. je l'ai vu se battre quand tout était perdu. Je prétend souvent ne l'avoir jamais vu, mais c'est faux. Et si je ment, c'est pour ne pas avoir à entendre ces imbéciles suffisants d'Amnestris dire ces idioties.
'Tu n'as aucune idée de quoi tu parles.
-Je le sais exactement.
-Et puis quoi, monsieur le petit fils du "Fléau d'Ishbal"? Tu crois être en position de me donner des leçons?
-Mon grand père a donné sa vie pour son pays.
-Tu n'as aucune idée de ce que donner sa vie veut dire, crétin. Ce n'est pas parcque ce pays vénère Roy Mustang qu'il n'a pas masacré des centaines de gens . Alors dis-moi, qui de nous deux est le descendant de criminel?
- De toute façon, tu n'es qu'un menteur, comme tous les Aïhous."
L'imbécile! Je vois bien qu'il essaie juste de me provoquer. le problème, c'est qu'il y arrive.
"Bon, on laisse tomber la technique défensive. Tu feras moins de bruit quand je t'aurais brisé les deux jambes.
-Tu bluffes!
-Tu crois? Je vais te dire, si j'avais voulu te tuer, tu serais déjà mort.
-N'importe quoi! J'ai l'alcimie de mon grand père.
-Mais tu ne sais pas t'en servir. J'aurai pu envoyer des colonnes d'air sur tes flammes, ce qui te les aurai renvoyer à la face. j'ai eu au moins dix occasions de te toucher depuis le début de ce combat. Et je vais te le prouver tout de suite."
Je le charge. il tente de se défendre avec une autre flamme, mais je ralentis , me met de façon à ce que mon surf sois entre lui et moi, et compresse l'air dessous ce dernier. Cela crée une explosion, dont le souffle le fait tomber à genou. Il se relève très vite, mais je lui tourne autour en envoyant des vagues d'air contre lui. Il réussit à plonger pour les esquiver, cependant, il commence à comprendre qu'il n'a pas l'avantage. Je prend de l'envol pour le coup final, puis lui fonce dessus. Hatori se prépare à se défendre. Quel que soit le vainqueur, c'est le coup final qui arrive.
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Message par Mélanie Mustang Jeu 1 Nov 2007 - 12:27

Yumi avait perdu son frère de vue… Pourquoi fallait-il qu’il courre aussi vite et qu’il ait des jambes aussi grandes… Ah quelle galère… Comment pourrait-elle l’empêcher de faire une erreur si elle ne le trouvait pas ?
Soudain, elle entendit un bruit, comme une explosion un peu plus loin… Puis, une colonne de flammes s’éleva dans le ciel avant de disparaître…
Yumi ne savait pas si c’était Hatori, et si c’était lui, comment il s’y prenait pour faire de telles attaques, mais elle décida d’aller voir.
Elle courut dans la direction du combat qui se déroulait. Lorsqu’elle arriva, la première chose qu’elle vit furent des voitures de police, dont certaines en partie brûlées…
-N'importe quoi! J'ai l'alchimie de mon grand-père, hurla la voix de Hatori.
Yumi tourna légèrement la tête et aperçut son frère au milieu de la fumée. Elle distingua à ses mains des gants blancs… Les gants de Roy…
-Mais tu ne sais pas t'en servir. J'aurais pu envoyer des colonnes d'air sur tes flammes, ce qui te les aurait renvoyées à la face. J'ai eu au moins dix occasions de te toucher depuis le début de ce combat. Et je vais te le prouver tout de suite.
Yumi vit son frère claquer des doigts, faisant jaillir des flammes des gants, tandis que Laïro fonçait droit sur lui. Il allait vite… Et il n’y avait aucun doute que Hatori resterait sur la trajectoire pour essayer de le contrer.
Yumi ne prit pas le temps de réfléchir. Elle se mit à courir vers Hatori. Un policier tenta de l’empêcher de passer, mais elle retira son bras de l’étreinte. C’était comme si tout se passait au ralenti.
Yumi vit son frère s’apprêter à claquer à nouveau des doigts.
Elle accéléra sa course et se plaça entre les deux jeunes hommes, le regard sévère.
Elle vit le regard surpris de Laïro.
Celui-ci remonta en piquet avant de s’éloigner de quelques mètres.
-Yumi ! s’écria Hatori derrière elle. Ecarte-toi !
-Hors de question ! dit-elle en se retournant. Je ne te laisserai pas faire cette erreur.
-Ce n’est qu’un meurtrier !
-Il est innocent !
-Ecarte-toi que j’en finisse avec lui !
-Non !
Yumi recula de quelques pas pour se mettre un peu plus devant Laïro.
-Je ne te laisserai pas faire ça, Hatori !
-Yumi…
-Et toi, tu n’as pas intérêt de me dire de ne pas m’en mêler ! s’exclama-t-elle en se retournant vers Laïro.
Il sembla pris un moment de cours. Mais un léger sourire taquin apparut sur son visage.
-D’accord, je ne te dirai pas ça… Mais tu ne devrais pas t’interposer, c’est entre ton frère et moi… Même si je suis heureux que tu me crois.
-Fais pas le malin, Daar ! dit Hatori.
-Ca suffit, tous les deux. Vous n’êtes que des gamins !
Yumi voyait que Hatori gardait ses doigts prêts à attaquer à tout moment. Les policiers n’avaient même pas tiré leurs armes, trop ébahis par le combat qu’ils avaient vu et l’intervention subite de la jeune fille.
Soudain, une nouvelle voiture de police arriva à toute allure et se gara derrière les autres. Yumi vit Vaughler en sortir et sortir son revolver.
-Ne bougez plus !
Galvanisés par l’arrivée de leur chef, les policiers sortirent leurs armes.
Yumi se tourna vers Laïro et vit que celui-ci se préparait à décoller. Ils se regardèrent un court instant. Laïro lui sourit.
-Merci, Yumi.
Puis il s’envola à toute allure. Hatori s’apprêtait à utiliser à nouveau l’alchimie, mais Yumi courut vers lui et retint son bras.
-Arrête !
-Mais c’est un criminel !
-Il est innocent !
Hatori regarda à nouveau dans les airs, mais Laïro était déjà loin. Il baissa finalement les bras, regardant sa sœur d’un air sévère.
Vaughler arriva près d’eux, son revolver baissé.
-Bien tous les deux. Je crois qu’on a des choses à se dire. Direction le commissariat. Et toi gamin, tu vas m’enlever ces gants avant de faire plus de dégâts.
Hatori retira les gants en soupirant et les rangea dans sa veste. Puis, ils montèrent en silence dans la voiture de Vaughler. Celui-ci avait un émetteur près de la bouche.
-A toutes les unités, essayez d’appréhender Daar. Et ramenez-le au poste en bon état !
-Inspecteur ! s’exclama Yumi. Il est innocent ! Il n’a rien à voir avec ces meurtres !
-On verra ça plus tard. Pour le moment, tu ferais mieux de t’inquiéter pour toi et ton frère, petite. Je suppose que votre père sera pas très content quand il apprendra ce qui vient de se passer.
Yumi se radossa au siège de la voiture et regarda par la vitre. Tout ce qu’elle voulait, c’était que Laïro soit lavé des accusations qui planaient sur lui. Et tant pis si ça ne plaisait pas à son père.
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Message par Zenon Dim 25 Nov 2007 - 20:55

Surprise !! Voici enfin le poste tant attendu bonne lecture. ^^

Pendant ce temps, Aokiji rassemblai ses dernières affaires, et partit avec Fly en direction du point de rendez-vous fixé quelques jours plus tôt par Roy. Il était temps de faire le point sur cette affaire qui devenait de plus en plus complexe.

-Vous ne pouvez pas vous dépêchez pour une fois ?!
-Si, ne vous inquiétez pas Henso, nous avons encore une bonne vingtaine de minutes devant nous. Nous avons même le temps de passer acheter des muffins chez l’épicier du coin !
-Vous vous foutez de moi ! Vous devriez plutôt passer plus de temps avec vos chère collègue des renseignements pour déloger cette assassin qui courre dans les rues de Central City. Alors maintenant suivez-moi et perdons plus de temps !
-Un petit conseil, quand cette affaire sera terminée, prenez les premiers billets de train que vous trouverez et partez une longue semaine à l’étranger pour vous changer les idées. Le surmenage est dangereux !
-Quand j’aurais besoin de vos conseils je vous ferai signe, mais par pitié taisez-vous !

Les deux hommes prirent la voiture de service qui leur a été affecté, et se dirigeaient au lieu de rendez-vous. La circulation était fluide, et ne mirent que quelques dizaines de minutes pour atteindre le parc de Central City. Une plaque commémorative avait été inaugurée quelques années plus tôt par l’ancien généralissime Roy Mustang pour commémoré le massacre d’Ishbal.
Fly et Henso garèrent leur voiture à quelques rues du parc, et continuèrent à pieds leur excursion.

Jason intervint subitement
-Où nous dirigeons-nous ?
-Pas très loin d’ici, nous nous sommes seulement fixé rendez-vous dans le parc sans préciser où.
-Bien pratique, ce parc s’étend sur plus de 2 hectares ! Rétorqua Fly soupçonneux
-Ne nous inquiétez pas Colonel, c’est une longue histoire mais pour faire cours ma mère et Roy se réunissaient souvent ici. Toujours sur le même banc et restaient des heures assis sans dire un mot.
-Je vois…
-Suivez-moi ce n’est plus bien loin.

Comme le pensait Henso, Mustang se trouvait bien sur ce banc. Henso surpris Roy par l’arrière. Et se leva

-Aokiji ! Ravis de vous revoir. Comment vous sentez-vous malgré ces tragiques évènements ?
-Un peu surmené par cette macabre affaire. Je suis venu avec le colonel Jason Fly des renseignements militaires.
-Hum, des renseignements ?! Intéressent... ajouta Mustang suspicieux
-En effet, cela fait quelques années maintenant que j’y travail ce poste est décidément très stimulant. Et je suis enchanté de travailler avec le Colonel Henso.
-Oui bon n’en rajouté pas Fly ! Nous n’avons pas de temps à perdre, il nous faut aussi nous lancer à la recherche de Lairo Darr.
-Justement je doute sincèrement de sa culpabilité dans cette affaire
-Comment ça ? Intervint Henso
-Je sais que cela peut vous paraître un peu léger je vous le concède, mais je suis convaincu de son innocente c’est un coup monté.
-Un coup monté ? Ajouta Fly
-Le rapport indique clairement que MacAlistaire à été retrouvé mort chez lui mort causé par une « balle d’air ». Comme par hasard Lairo utilise cette alchimie basée sur la compression de l’air. Autre preuve, vous l’avouerez irréfutable un morceau de sa planche de surf à été retrouvé. Or lors de la perquisition de son appartement, les enquêteurs ont formellement identifié que le morceau de bois trouvé se complétait parfaitement avec la planche. Enfin quand Vaughler à procéder à son arrestation, il s’est enfui en utilisant sont alchimie sur les policier. Et après vous doutez encore de sa culpabilité ?
-Oui, je crois dur comme faire de son innocence.
-Il n’a pas tort, Généralissime,
-Je ne…

Henso interromps soudain Mustang.

-Vous entendez ?
-Non rien qu’y a t-il ?
-Pas de temps à perdre, suivez moi, les hélicoptères ont repérés Lairo !
-Comment savez-vous ça ?
-Mon alchimie me permet d’interagir avec les ondes électromagnétiques, par conséquent avec les ondes radio avec lesquelles les policiers communiquent.
-Bien pratique ! dit Fly

Les trois hommes partirent en vitesse, traversèrent le parc, et montèrent dans la voiture de Roy qui était plus près. Roy fonça à vive allure dans les rues de la capitale, une fois arrivé sur les lieux, il ne restait plus rien de des voitures de police qui avaient totalement été détruite par le feu. Henso sortit de la voiture et interrogea un policier encore sous le choc.

-Sergent, que c’est t-il passé ici ?
-Monsieur, un pti gas, avec des gants qui lance des flammes dans tous les sens, il se battait contre le fugitif.
-Ou sont-ils passés ?
-L’inspecteur Vauglher est passé prendre les deux gosses, et l’assassin s’est enfui.
-Les deux « gosses » ? ils sont deux maintenant !
-Je ne sais pas monsieur, je sais juste qu’ils sont partis au commissariat de la troisième avenue.

-Je crois que Yumi et Hatorie ont joué avec le feu. Avez-vous vos gants Roy ?
-Non je les ai laissés à Resembool. Et merde ! ne me dites pas que…
-Oui c’est bien ça, j’en ai peur.
-Ils sont allés au commissariat.

Une fois arrivé au poste de police, les jeunes étaient auprès de Vauglher. Roy se précipita sur eux. Yumi se leva et jette sur son grand-père.
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Message par Mélanie Mustang Lun 26 Nov 2007 - 14:26

Central

Roy entra dans la salle du commissariat et Yumi lui sauta dans les bras sitôt qu’il fut entré.
-Yumi, Hatori, qu’est-ce que vous faites ici ? demanda-t-il sévèrement.
Hatori détourna les yeux.
-Grand-père, désolée… dit Yumi. Sois pas fâché, j’en t’en prie…
-C’est de ma faute… J’étais venu pour régler le compte de Daar et Yumi m’a suivi pour m’en empêcher… Résultat, il s’est enfuit encore une fois !
Roy comprit tout de suite en entendant le ton de son petit-fils qu’il croyait autant que Hadzuki dans la culpabilité du jeune Aïhou.
-Hatori ! Laïro n’est pas coupable ! s’exclama Yumi.
-Ce sal Aïhou t’a embobiné ! s’exclama Hatori en se levant fou de rage.
-Il ne m’a pas embobiné ! Il…
-Ca suffit tous les deux ! s’exclama Roy sans pouvoir retenir son agacement.
Les deux adolescents se turent tout de suite et détournèrent les yeux l’un de l’autre. Roy se rendit compte que c’était la première fois que les jumeaux se disputaient… Jamais ils n’avaient eu d’opinion différente auparavant…
-Généralissime, dit Vaughler en s’avançant vers Roy.
-Bon sang, est-ce que vous allez arrêter de m’appeler Généralissime à tout bout de champ ! s’énerva Roy. Je ne suis plus Généralissime depuis de nombreuses années et je n’ai pas l’intention de le devenir à nouveau, alors cessez de me donner ce titre ronflant passé de mode !
Ce fut le silence pendant un moment et tout le monde avait le regard braqué vers Roy. Celui-ci respira profondément avant de s’excuser pour son emportement.
-Maintenant, je veux savoir combien de temps vous comptez garder mes petits-enfants au poste, inspecteur ?
-Jusqu’à ce que leur père soit arrivé. Je l’ai appelé pour le prévenir et vous devez vous douter qu’il est d’aussi bonne humeur que vous.
-Bien. Hadzuki se chargera du sermon. En tout cas, je suis déçu de ton comportement, Hatori. C’était complètement irréfléchi de ta part. Daar possède une alchimie puissante…
-Moi aussi, je…
-Oui, je suis au courant, tu as volé mes gants dans ma commode pour t’en servir contre Daar. Le problème c’est que tu ne maîtrises pas cette forme d’alchimie et tu ne maîtrises pas l’alchimie d’attaque, contrairement à Daar. Maintenant, j’aimerais que tu me rendes mes gants.
Sans un mot supplémentaire, Hatori sortit les gants de son sac et les rendit à son grand-père qui les prit sèchement avant de les ranger dans les poches de sa veste.
-Inspecteur, dit-il en se tournant vers Vaughler. Je peux compter sur vous pour les surveiller ?
-Je suis pas nounou, mais c’est ce que je comptais faire. Surtout que j’ai des questions à leur poser.
-Bien. J’ai des choses à régler. Donnez le bonjour à mon fils quand vous le verrez.
Roy sortit avec Aokiji et Macros… Macros, il l’avait presque oublié celui-là. Ils allèrent devant le commissariat pour reprendre leur discussion.
-Bon, dit-il. Je reprends ce que je disais, je ne crois pas en la culpabilité de Laïro Daar.
-Mais…
-Aokiji, je suis déjà assez énervé comme ça, alors laissez-moi exposer mes arguments sans m’interrompre s’il vous plait.
Aokiji referma la bouche.
-Merci. Je ne crois pas que Laïro soit coupable, tout d’abord parce qu’il n’avait aucune raison d’en vouloir à Riza, et donc pas à MacAlistaire. Ensuite, c’est un jeune homme qui se sent concerné par l’avenir de son peuple et le fait qu’il soit accusé de meurtre est dangereux pour la communauté Aïhou. Pour moi, ceux qui ont fait ça cherchent à destabiliser le président pour l’obliger à prendre des mesures contre les Aïhou. De nombreux groupuscules font encore vivre les idéaux qui étaient ceux de Bradley et Heigarts.
-Alors vous n’en démordez pas, hum ? dit Macros.
-Non, monsieur Fly. Je n’en démords pas. Et vous Aokiji ?
-Je ne sais plus… Je crois que j’ai besoin d’y réfléchir… D’un côté la police à des preuves…
-C’est facile de fabriquer des preuves, dit Roy en souriant et en jetant un coup d’œil vers Macros.
-Oui… C’est vrai… Bon…
-Et de votre côté ? Vous avancez ?
-Oui, un peu… On a trouvé un journal chez ma mère. Elle y indiquait qu’elle avait rendez-vous le soir de sa mort avec un sénateur… Heu, je me souviens plus son nom…
-Jenkins, dit Macros.
-Ah oui…
-Et alors ?
-J’en sais rien… J’aime pas ce type… Il me paraît louche… Mais je saurais pas dire pourquoi…
-Bon… Vous avez son adresse ? J’aimerais aller faire un tour là-bas.
-Ouais… La voilà, dit-il en écrivant l’adresse sur un morceau de papier.
-Merci, dit Roy en le prenant. Bon, je vais vous laisser. A bientôt, Aokiji. Monsieur Fly.
-Monsieur Mustang, répondit-il.
Roy quitta Aokiji en jetant un rapide coup d’œil à Macros. Il n’aimait pas ça… Qu’est-ce que Macros venait faire ici ? Venait-il s’assurer que l’enquête avançait en faveur de Laïro pour que la guerre ne soit pas une option ? Ou était-il là pour une autre raison ? Roy avait vraiment un très mauvais pressentiment au sujet de toute cette histoire…
Il regarda le papier que Aokiji lui avait donné. Bien. Il ne lui restait plus qu’à aller rendre une petite visite à ce sénateur Jenkins…
Après quelques minutes de marche, Roy arriva devant une grande demeure… Cet homme avait visiblement des goûts de luxe. Il avança vers la porte et appuya sur l’interrupteur de la sonnette. Il n’avait pas pris de rendez-vous, mais il comptait jouer sur son ancien statut de Généralissime pour être introduit chez cet homme.
La porte s’ouvrit rapidement sur un homme en costume noir et à l’air quelque peu hautain.
-Que puis-je pour vous, Monsieur ?
-Je souhaite voir le sénateur Jenkins pour une affaire importante.
-Le sénateur est occupé, Monsieur. Vous avez rendez-vous ?
-Non, je n’ai pas rendez-vous. Mais je suis l’ex-généralissime Roy Mustang. Sûrement votre employeur peut-il m’accorder un entretien, dit-il sévèrement.
-Bien. Entrez, je vais aller le prévenir de votre venue.
Roy acquiesça et le majordome le conduisit dans ce qui était une grande bibliothèque. Puis, il s’en alla en fermant la porte. Roy se permit d’aller voir un peu les rayonnages. Il y avait toutes sortes d’ouvrages faits par de grands hommes, des philosophes pour la plupart.
La porte s’ouvrit et se referma. Roy se retourna et ce qu’il vit le paralysa. Bon sang… Qu’est-ce que ça voulait dire ? Lui ? Ici ? C’était lui Jenkins ? Non… Pourtant… Mais… Qu’est-ce qu’il faisait dans l’agenda de Hawkeye ? Pourquoi lui ? Qu’est-ce qu’il lui avait voulu ?
-Que faites-vous là, Mustang ?
-Je vois que vous n’avez pas perdu votre bonne humeur… Dorcas. Ou peut-être devrais-je dire « sénateur Jenkins » ?
-Il serait préférable, en effet, que vous usiez de ce nom lorsque nous nous rencontrons, dit-il d’un ton peu amène. Maintenant, je répète ma question. Que faites-vous là ?
-Je suis venu vous parler… au sujet de l’affaire Hawkeye.
Roy vit un éclair passer dans les yeux de l’Immortel.
-Qu’est-ce que vous me voulez ?
-Que faisiez-vous avec Riza Hawkeye le soir où elle a été tuée ?
-En quoi cela vous regarde-t-il ?
Roy avança d’un pas vers l’Immortel.
-Riza était une amie à moi depuis de nombreuses années. J’aurai celui ou ceux qui l’ont tuée, mort ou vif.
Ils restèrent un long moment silencieux à se regarder dans les yeux. Pourquoi cet homme avait-il voulu voir Hawkeye ? Roy ne la sentait vraiment pas cette affaire… encore moins avec deux des Immortels impliqués.
-Hawkeye et moi devions nous rencontrer pour parler des différents points qui seraient abordés à la commission parlementaire qui étudie le comportement de Heigarts durant son mandat.
-Pourquoi ? Vous pouviez en parler avec elle pendant les réunions officielles.
-En quoi cela est-il dérangeant ?
-Vous êtes censé ne pas vous faire remarqué. Avoir un entretien privé ainsi avec Hawkeye aurait pu attirer l’attention sur vous, et donc sur les Mustang et le lien avec votre… organisation.
-Aucune chance. Les policiers et les autres politiciens sont beaucoup trop idiots pour se rendre compte de quoi que ce soit.
Roy resta silencieux. Il remarqua que Dorcas serrait fortement le pommeau de sa canne. Il la serrait tant que les jointures de ses doigts en étaient presque blanches… Prêt à se battre ?
Roy avança et s’arrêta à côté de Dorcas. Il n’aimait vraiment pas l’implication de cet homme en particulier dans l’affaire Hawkeye. Lorsqu’il parla, ce fut d’un ton sévère.
-Si jamais je découvre que l’un de vous a une quelconque implication dans la mort de Riza Hawkeye, je vous jure que celui qui en est responsable le regrettera amèrement.
-Vous pensez nous intimider avec vos menaces ? Vous n’êtes rien, Mustang. Sans nous, vous n’auriez jamais atteint le poste de généralissime. Et il en est de même pour votre fils.
-Vous êtes bien présomptueux pour penser que Hadzuki vous est reconnaissant de l’avoir envoyé sur le trône du généralissime.
-Même si nous étions derrière le meurtre de Hawkeye, vous ne pourriez rien contre nous. Vous ne faites pas le poids.
-Le fait que vous possédiez la pierre philosophale ne me fait pas peur. Je suis au même niveau que vous sur ce plan là.
-N’essayez pas de me surprendre, Mustang. Si vous avez cette pierre, c’est uniquement grâce à la générosité du Conclave. S’il n’avait tenu qu’à moi, vous ne l’auriez jamais obtenue.
-Oh, ça je m’en doute. Mais n’oubliez pas ce que je vous ai dit et faites en part à vos camarades, si cela vous chante. Celui qui a tué Hawkeye a signé son arrêt de mort et je serai son bourreau.
Roy ne regarda pas Dorcas et sortit de la bibliothèque. Il quitta la demeure du sénateur et avant de reprendre son chemin il jeta un regard vers la fenêtre de la bibliothèque. Dorcas était à la fenêtre, tenant toujours sa canne et fixant Roy d’un œil noir. Roy était parfaitement conscient que si les Immortels étaient derrière l’assassinat de Riza, il venait de leur déclarer la guerre.
Il se détourna et retourna à son hôtel…
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Message par Starman Ven 30 Nov 2007 - 22:20

J'arrive à la planque, après avoir semé mes poursuivants. Teigneux , ces policiers. Heureusement qu'ils ont plus l'habitude des fuyards à pied qu'en surf, sinon ils auraient vraiment fini par poser problème. Enfin, habitués ou non, je suis sur les rotules! Après avoir vérifié une fois de plus que tout était normal, je pose ma planche par terre, et m'affale sur le canapé. Donc, les Fils de Bradley n'y seraient pour rien. Un coup pour rien. Va falloir motiver Fly pour qu'il trouve autre chose. Nonchalemment, j'allume la télé, et tombe sur Amnestris Info. Dommage, il semblerait que j'ai raté Central Police Story.
"Aucun commentaire de la part des autoritées au sujet de la tentative de capture de Laïro Daar, accusé, rappelons-le, d'avoir assassiné Riza Hawkeye et un dénommé MacAllistaire. Le suspect aurait été repéré après avoir pénétré par effraction dans la résidance de John Focker, un industriel spécialisé dans les produits manufactufrés. le mystère demeure sur les raisons qui ont poussé Daar à entrer chez cet homme, qui n'a à priori aucun lien avec les Mustang. Les forces de sécurité et l'arrivée imminente de la police ont apparemment forcé Daar à s'enfuir, après quoi les forces de police ont tenté de l'appréhender. A partir d'ici, nos informations sont plutôt floues. Il semblerait qu'un combat se soit engagé entre le fugitif et Hatori Mustang, le fils du généralissime. Toutefois, nous ignorons s'il s'agit d'une tentative d'assassinat de la part du fils de Ron Daar, terroriste figurant parmi les plus recherché en son temps, ou si une autre raison a poussé les deux hommes à l'affrontement. En tout cas, le silence des autoritées est plus qu'éloquent: cette affaire pose problème. La Ligue Nationale Amnestrienne réclame l'arrestation de l'Alchimiste Volant et crie au complot contre la grandeur nationale de la part du peuple Aïhou."
Génial! Non seulement, c'est limite s'ils m'accusent pas d'avoir tenté de liquider l'autre Mustang, mais en plus, tous les tordus du coin réclament ma tête et celle de tous mes compatriotes. J'essaie de continuer à suivre, mais mes yeux commencent à se fermer d'eux même. Je m'endors, après une petite période de sommnolence. De toute façon, ils parlent de la chute du pouvioir d'achat à présent.

"Vous avez l'habitude de dormir la télévision allumée?"
J'ouvre les yeux, pour découvrir Jason Fly me regardant avec son éternel sourire en coin.
"Vous savez ce que c'est: la génération canapée, c'est un fléau.
-Oui. J'ai vu vos frasques à la télévision. On ne peut pas dire que vous ayez remporté un prix de discrétion sur ce coup là.
-Dommage. j'avais pourtant fermé les yeux en répétant sans arrêt "on ne me voit pas". Faut croire que je devrais arrêter les dessins animés.
-Et pourquoi n'avez pas attendu mes instructions?
-Je me rappelais pas m'être engagé dans l'Armée.
-Ce n'est pas un jeu, Daar. Si vous vous faites arrêter, comprenez bien que nous ne pourrons rien faire pour vous.
- Mais comme je n'ai pas l'intention de me faire attrapper, tout va bien."
Il pousse un soupir. Il semblerait que j'ai réussi à effacer ce sourire de son visage. Je m'en réjouis presque malgré moins.
"Bon, reprend-t-il. Avez-vous trouvez quelque chose, ou vous êtes-vous contenté de vous amuser avec la police?
-Ho, je me suis débrouillé. Mieux que vos indics en tout cas.
-C'est à dire?
-Vous vous êtes plantés. C'est pas eux.
-Vous en êtes sur?
-Disons qu'après avoir un doccument disant en gros: "Ho, quel coup de bol! Un émissaire Aïhou se fait prendre pour meurtre. Chargeons l'ardoise qu'on puisse envahir son pays." , je suis à peu près sur.
-Je vois. L'information était donc erronée. C'est problématique.
-Je vois. Je comprend pourquoi les recherches pour capturer ce terroriste-comment déjà? Macros?- n'aient pas abouti."
Son sourire revient à la charge. Dommage il me manquais pas.
"Bien, nous alons reprendre nos recherches. Vous, restez caché en attendant. je suppose que vous n'avez pas envie de risquer de vous faire prendre deux jours de suite.
-Oui, effectivement, l'idée m'a traversé que ce n'était peut être pas une bonne idée de faire coucou devant le commissariat de police à l'heure actuelle.
-Bien raisonné."
Et il sort. Après avoir vérifié qu'il était bien parti, je saisis le téléphone et appelle Joe. Il va falloir vérifier si cet "allié" est digne de confiance.

Joe me retrouve dans ce même bar encore et toujours. Je lui fais remarquer qu'il est peut être imprudent de se retrouver toujours au même endroit. Il hausse les épaules.
"Il n'y a que des amis ici. La plupart sont recherché par la Police alors ils ne poseront pas de questions, de peur que tu en poses à ton tour."
A ce moment, il sort une carte, représentant visiblement la Bibliothèque Central, dessinée à la main.
"C'est fiable?
-Celui qui l'a faite a travaillé toute sa vie à la sécurité de la Bibliothèque. Il connait tout par coeur.
-Bon, si tu le dis. Je vais examiner cette carte et déterminer par où nous passerons."
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Message par Lena Sam 1 Déc 2007 - 20:10

Je relisais mes notes pour la nième fois, espérant, je ne sais pas, que quelque chose, un indice, une idée, me saute aux yeux, lorsque la sonnerie du téléphone retentit dans l’appartement.
A la quatrième sonnerie, je me décidai à me lever pour aller décrocher.
« On peut savoir c'que tu fous ?! »

Je réprimai une grimace.

« J’étais en train de…faire quelques recherches…Pourquoi ?
- Pourquoi ?! Ça t’arrives d'écouter les infos ? »
Je fronçai les sourcils.
« Qu’est-ce qui se passe ?
-…Oh trois fois rien. Daar s’est introduit chez un type, un certain John Focker, toute la police de Central s’est lancée à ses trousses. Mais c’est les p’tits Mustang qui l’ont retrouvé, et qu’ont essayé d’faire justice eux-mêmes. Vraiment pas de quoi se déranger...»

Je fermai les yeux un instant. Qu’est ce que c’est que cette histoire encore. Quelle heure il est…14h ?! Oh merde. C’est ce qui s’appelle ne pas voir le temps passer…

« Comment vont les Mustang ?
- Bien. J’suis arrivé juste à temps et j’ai pu les ramener au poste. J’ai prévenu leur père. Devrait arriver d’ici deux heures.
- Je vois.
- Maintenant dis moi. J’espère que t’as une bonne raison pour avoir raté ça…
- Et bien…j’ai trouvé…quelques informations…rien de très concluant pour le moment, mais ça avance.
- Je vois.
- Je passe au QG dès que possible, je vous apporterai tous les éléments dont je dispose. »
Il laissa passer quelques secondes avant de répondre
« Bien. Pas dans 2h ok ?
- Oui, oui. A tout à l’heure.
- A tout à l'heure. »

Je raccrochai le téléphone, puis réprimai un bâillement. 14h. J’avais l’impression que ma visite chez ce Wells ne remontait pas à plus de 5 ou 6h. En réalité, près de 24h s’étaient déjà écoulées.
J’avais passé une bonne partie de la nuit aux archives, feuilletant une quantité inimaginable de dossiers concernant de près ou de loin l’un ou l’autre des membres de la famille Mustang. Je m’étais ensuite intéressée aux documents mentionnant une fois au moins le nom d’Hawkeye. Sans résultat. Ce nom, les Moqueurs, n’était mentionné nulle part.
J’avais regardé à peu près partout. Sauf dans ce fameux dossier Heigarts, toujours invisible. S’était-il passé à cette époque quelque chose en lien avec cette affaire ? Une idée m’effleura l’esprit. Les médias s’en étaient de toute façon probablement mêlés. Et si cette Kaminogi pouvait finalement m’aider un peu ?

***

Une quinzaine de minutes plus tard, je retrouvai la journaliste devant les locaux du Central Times. Je lui avais déjà expliqué le but de ma visite : consulter dans les archives du journal les articles datant de la chute d’Heigarts.
Si elle était curieuse de savoir pourquoi je m’intéressais à cette histoire, elle n’en laissa rien paraître. D’abord surprise par cette attitude, je décidai finalement de ne pas m’en inquiéter pour le moment et je la suivi à l’intérieur du bâtiment. Elle me conduisit rapidement dans une grande salle, dans le sous-sol, abritant plusieurs rangées d’étagères pleines de dizaines de milliers d’éditions du journal, rangées dans des cartons.
Je réprimai une grimace. Dites moi qu’il sont classés par date. Pitié.
« La chute d’Heigarts c’est ça ?
- Oui.
- 1945. Mars si je me souviens bien. C’est par là. »
Elle me guida vers le fond de la salle et m’indiqua deux cartons.
« mars 1945. Je peux vous aider à chercher peut être ? »
Ben tiens…J’esquissai un sourire poli.
« Oh non…je pense que ce ne sera pas nécessaire. Je vous remercie pour votre aide. S’il y a quelque chose, je le trouverai. »
Elle laissa passer quelques instants, hésitant visiblement sur la conduite à tenir.
« Très bien. Si vous avez besoin de moi, je vous attends en haut.
- Merci. »

A peine avait-elle franchi la porte des archives, que je tirais à moi le premier carton pour commencer à feuilleter les journaux. Au bout d’une bonne demi-heure, un article attira mon attention. Tâchant de réprimer mon enthousiasme, je sortis mon bloc et un crayon pour le recopier, mot pour mot.

Central Times. Article daté du 12 Mars 1945 : Les Moqueurs sèment la zizanie...

L'événement qui s'est récemment produit dans la nuit du 10 Mars 1945, c'est à dire la rébellion menée par Hadzuki Mustang contre la généralissime Heigarts, a été orchestrée avec soin par cette organisation qui a pour représentant le célèbre Macros, le terroriste le plus recherché d'Amestris, celui-ci a été aperçu aux côtés de Mustang par un civil. N'oublions pas que à cause de ça, une innocente a été tuée, la généralissime disparue, Central City est peut-être en ce moment même sous le contrôle des Moqueurs, qui sait ?
Rédigé par Soraya Mokube


Ma tâche accomplie, je rangeai soigneusement le journal, tout en réfléchissant aux implications de ce premier article.
Ce Wells aurait donc été sincère. Il existe bien une organisation connue sous le nom des moqueurs. Qui plus, existe depuis au moins 10 ans et semble lié à notre ancien généralissime. Je sais bien que ma source n’est pas des plus fiables _ces journaux ont toujours tendance à en faire des tonnes_ mais c’est trop pour être une simple coïncidence. Laissant mes réflexions de côté pour le moment, je me concentrai une nouvelle fois sur ma lecture. Au bout d’un moment, je tombai sur un nouvel article qui me sembla lui aussi digne d’intérêt. Il relatait les évènements survenus lors de la mort de l’ancienne généralissime. Je recopiai rapidement l’essentiel de l’article. Puis je vérifiai qu’aucun autre article n’était susceptible de m’intéresser avant de ranger le carton et de remonter.
Kaminogi m’attendait, comme prévu, dans le hall du bâtiment.
« Vous avez terminé vos recherches ? »
- Je pense oui. Rien de très concluant malheureusement.
- Je vois. Et bien si vous avez du nouveau…»
J’esquissai un sourire poli.
« Je vous ferais signe. Au revoir mademoiselle Kaminogi.
- Au revoir. »

Difficile de savoir si elle m’avait cru ou non. Enfin, peu importe. Je commence à avoir enfin l’impression d’avancer, c’est l’essentiel. Quelle heure est-il ? 15h15. Peut être temps de se rendre au QG…

***

15h45. Je venais juste d’entrer dans le hall. Un homme, manifestement assez énervé, interrogeait la standardiste. Il ne me fallut que quelques secondes pour remettre un nom sur ce visage. Hadzuki Mustang. Je m’approchai et attendis qu’il ait terminé pour l’interroger.

« Monsieur Mustang ?
- Oui ?
- Est-ce que je pourrais vous poser quelques questions ?
- Je suis assez pressé. Au cas où vous ne le sauriez pas, je suis venu récupérer mes enfants.
- Je sais. Je n’en ai pas pour longtemps. »
Après un court instant d’hésitations, il fini par acquiescer. Je poursuivis.
« Vous connaissez cette organisation connue sous le nom des Moqueurs ? »
Il me dévisagea un instant avant de me répondre.
« Vous n’avez pas mieux à faire que de me sortir ce genre d’histoire à dormir debout ? Je vous ai dit que j’étais pressé ! »

Sortant mon carnet de mon sac, je commençai à lire.

« Central Times, 12 mars 1945. Je cite ‘Les moqueurs sèment la zizanie. L'événement qui s'est récemment produit dans la nuit du 10 Mars 1945, c'est à dire la rébellion menée par Hadzuki Mustang contre la généralissime Heigarts, a été orchestrée avec soin par cette organisation qui a pour représentant l’un des terroristes les plus recherchés d'Amestris. Celui-ci a été aperçu aux côtés de Mustang par un civil. N'oublions pas que à cause de ça, une innocente a été tuée, la généralissime disparue. Central City est peut-être en ce moment même sous le contrôle des Moqueurs, qui sait ?’ »

Je refermai mon carnet, observant la réaction de mon interlocuteur. Il paru vaguement…troublé, pendant quelques secondes. Puis il repris contenance.

« Bel article. Mais à part le fait que ce dénommé Macros m’ait abordé pendant la rébellion, il n'a rien à voir avec moi. »
Je vois…intéressant.
« Pourquoi ce…dénommé Macros vous a-t-il abordé ? »

Il soupira.

« Je ne me souviens plus... Je peux savoir pourquoi ça a autant d'importance ?
- Simple curiosité…vous me confirmez donc que vous n’avez jamais entendu parler de lui ou de cette organisation ?
- A part par ce que vous venez de me lire non. Vous devriez peut-être aller poser des questions à celui ou celle qui a écrit cet article, il en saura probablement plus que moi. Et maintenant si vous n'avez plus besoin de moi, je vais aller récupérer mes enfants. »

Je m’écartai pour le laisser passer.

« Je vous en prie. Merci de votre coopération. »

Sans un mot de plus, il parti en direction du cœur du bâtiment. Je le regardais s’éloigner, vaguement perplexe. Décidemment cette histoire semble bien plus complexe que ce que je pouvais imaginer. Si même notre ancien généralissime est impliqué…
Enfin, ne tirons pas de conclusions hâtives. Le fait d’avoir caché la vérité n’est pas une preuve en soi. Tout ça reste encore très flou. Mais peut être cette Soraya Mokube pourra-t-elle effectivement m’aider à y voir plus clair…


Dernière édition par le Lun 3 Déc 2007 - 14:30, édité 1 fois
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Message par Macros Sam 1 Déc 2007 - 23:59

Je venais à peine de quitter Ron Daar qu’une silhouette s’avança à ma rencontre. Je haussais un sourcil en reconnaissant Némésis… Il était rare de la voir se déplacer sans qu’il y ait d’urgence. Néanmoins, son expression neutre laissait supposer que ce n’était pas le cas, cette fois ci…

-Tu es venue voir comment je m’en tirais avec le jeune Daar ? C’est gentil de t’inquiéter, mais je crois que je pourrais y arriver tout seul, hein…

Pour toute réponse, elle poussa un léger soupir, presque résigné. Si j’avais été surpris par sa venue, je commençais à l’être aussi par son attitude. Ca ne lui ressemblait pas d’être aussi… passive. C’était comme si elle était sous le coup d’une grande fatigue…

-Non, je viens juste de croiser Dorcas… Il parait que Mustang est venu chez lui, et il se demande si tu y es pour quelque chose.
-Typique. Ce type m’a toujours détesté, je crois.
-Dorcas ne te déteste pas… Il est juste concerné par ton… insouciance apparente. Il craint que tu ne sois pas réellement concerné par les enjeux…
-Bien ce que je disais, il me déteste. Mais ce n’est pas grave, hein… Je le lui rends bien, après tout.
-Macros…
-Je plaisante.

Un silence gêné s’installa entre nous. Je me moquais bien de ce que pouvait penser Dorcas, mais Némésis agissait… bizarrement. En temps normal, j’aurais eu droit à un sermon légèrement grondeur sur le besoin d’instaurer une confiance mutuelle, ainsi qu’à quelques remarques faussement condescendantes. Décidemment, ça n’avait pas l’air d’aller très fort. Est-ce que sa pierre philosophale devait être rechargée ? Les effets sur nos organismes lorsque son énergie s’affaiblissait pouvaient être assez désagréables, mais…

-Et du coté de l’Aïhou ? Est-ce que tout se passe bien ?
-Hmmm. Pour le moment, ça va, mais il se pose des questions, forcément. En plus, il a un peu trop la bougeotte à mon goût… L’un des gamins Mustang a failli le changer en toast, tu sais ?
-Je vois. C’est… ennuyeux. Tout le monde au sein de la police ne semble pas convaincu de sa culpabilité,et pour peu qu’il parvienne à entrer en contact avec quelqu’un comme Roy Mustang et qu’ils se mettent à travailler ensemble… La situation pourrait devenir délicate pour nous.
-Ouais, je sais, mais je ne peux pas l’enfermer, non plus… Je pense qu’avec le temps, ça devrait pouvoir s’arranger, il faut juste que la passion autour de cette affaire retombe.

Némésis sembla pensive, devant cet argument. Voire… inquiète ?

-Je ne suis pas sûre que nous ayons ce temps. Socrates commence à s’agacer qu’autant d’efforts soient gaspillés sur une affaire aussi mineure, alors que notre attention devrait être ailleurs. Nous sommes très loin d’en avoir fini avec Xing et Aerugo… Et je ne parle même pas de Creta.
-Oh ? Je croyais que le temps n’avait pas d’importance et que nous avions l’éternité devant nous ?

Elle tiqua légèrement en m’entendant reprendre de la sorte ce qui était devenu la devise officieuse du Conclave, avant de pousser un nouveau soupir.

-Peut être que le temps a une certaine importance, après tout. Je crois que si cette histoire n’est pas résolue rapidement, Socrates va demander à ce que toutes les parties soient éliminées sans autre forme de procès. Il est furieux contre Dorcas, mais à ce train là, il va falloir achever le travail…

Je conservais une expression neutre, mais ne parvenais pas à réprimer un léger froncement de sourcils. Le sous entendu ne me plaisait guère.

-Quand tu dis « toutes les parties »…
-Ce Daar, Hadzuki et Roy Mustang, peut être leurs enfants pour faire bonne mesure, les principaux enquêteurs chargés de l’enquête… Je crois qu’il est même prêt à se débarrasser d’Ellroy, et de mettre le tout sur le dos d’une faction extrémiste de l’armée.
-Ca parait… un peu extrême.
-Je sais. Et pourtant c’est ce qui risque de finir par se passer. Si il décide d’accélérer les choses…

Alors nous allions à nouveau déclencher un bain de sang. Mais cette fois à l’encontre d’un régime que nous avions nous même contribué à mettre en place. Et contre des hommes dont le seul crime était d’avoir eu la malchance d’attirer notre attention. Je secouais la tête. Comment en était-on arrivé là ? C’est alors que je vis que Némésis me regardait d’un regard étrange… D’une voix qui paraissait presque trop calme, elle reprit la parole.

-Il y a un problème ?

Une image traversa mon esprit. Janus, attaché à une table d’opération, promis à un destin pire que la mort…

-Non, pas de problème. J’espère juste que n’aurons pas à en arriver là. Et pour être franc, je commence à trouver que cette histoire pue depuis le début. Ca ne risque pas de nous aider pour la suite.

Je me demandais si je n’en avais pas trop dit, avant de rejeter cette pensée avec colère. Pourquoi est ce que je devais avoir peur ?! Némésis resta silencieuse un moment, avant de sembler se détendre. Décidemment, il y avait quelque chose qui m’échappait…

-Oui, je comprends. Désolé de t’avoir fait perdre du temps, je sais que Socrates t’a confié pas mal de travail. On se revoit au prochain Conclave.

Sans un mot de plus, elle s’éloigna vers la sortie des souterrains, me laissant avec de nombreuses interrogations et bien peu de réponses. Depuis quelque temps, tout semblait tourner de travers, sans que je parvienne à mettre le doigt sur le problème. D’abord Dorcas qui prend une initiative stupide, maintenant Némésis qui semble agir de façon étrange… Je ne savais pas ce que je devais en penser, mais devoir me préoccuper de ça en plus du reste était une perspective qui suffisait à me donner la migraine. J’avais déjà assez à faire entre Henso, Mustang et Daar !

Génial. Je me met à penser comme Dorcas, maintenant.
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Message par Mélanie Mustang Lun 3 Déc 2007 - 13:32

Allez, finalement, je vais poster aujourd'hui... Vous vouliez savoir comment réagi Hadzuki à la mini fugue de ses enfants? Voilà!

Enervé au possible, Hadzuki se dirigea vers le bureau que la standardiste lui avait indiqué…
Les paroles de Shayko lui revenaient sans cesse à l’esprit… Reste calme, je t’en prie… Rester calme ? Comment voulait-elle qu’il reste calme ? La maison était sous surveillance 24h/24, celui qui avait tué ses proches était à Resembool et il devait partir pour Central en laissant Shayko et Hideki tous seuls… Si seulement Virgie était là… Il aurait au moins pu partir tranquille…
Et pour arranger le tout, il fallait que ses deux aînés aient séché les cours pour aller à la poursuite de Daar junior… Sans compter cette Hugues qui fouinait trop du côté des Immortels pour rester longtemps en vie…
Comment Shayko voulait-elle qu’il reste calme, nom de Dieu !
Il ouvrit la porte du bureau sans frapper. Vaughler était assis nonchalamment à son bureau, Hatori et Yumi étaient assis aux deux extrémités d’un petit canapé.
-Généralissime… commença Vaughler en se levant.
-Arrêtez avec vos Généralissime ! Je ne le suis plus depuis plusieurs années maintenant. Faisons vite, je ne suis pas d’humeur, dit-il sévèrement.
Il vit ses deux enfants se recroqueviller légèrement au son de sa voix.
-Bien, asseyez-vous, monsieur Mustang.
D’un geste rageur, Hadzuki écarta légèrement un fauteuil du bureau et s’assit.
-Comme je vous l’ai dit au téléphone, votre fils s’est lancé à la poursuite de Laïro Daar seul, votre fille l’a suivi, apparemment pour l’empêcher de l’attaquer si j’ai bien compris. Maintenant, votre fils a usé des gants de son grand-père pour s’attaquer à Daar et plusieurs voitures de police ont souffert de ces attaques. Je vous rassure tout de suite, personne n’a été blessé.
-Bien. Vous avez récupéré les gants, je suppose ?
-Votre père s’en est chargé. Dès qu’il a appris – je ne sais pas comment d’ailleurs – que vos enfants étaient au commissariat, il est venu et il en a profité pour récupérer ses gants.
-Bien. Et Daar ?
-Il a réussi à s’enfuir… sans égratignure.
Hadzuki ferma les yeux en essayant de se calmer…
-C’est tout, inspecteur ?
-Oui.
-Bien.
Hadzuki se leva et se dirigea vers ses enfants. Il s’arrêta devant eux. Ils n’osaient pas le regarder.
-Je peux savoir ce qu’il vous a pris à tous les deux ? Vous êtes inconscients ou quoi ?
-Je voulais attraper ce type… dit Hatori. Tu aurais fait pareil, non ? Si tu en avais eu l’occasion tu te serais lancé à sa poursuite toi aussi !
-Si j’en avais eu l’occasion, oui. Mais je ne l’aurais pas provoquée.
-Mais…
-Tais-toi, Hatori. Tu imagines ce qui aurait pu se passer ? Et si Daar t’avait tué ? Et si celui qui a tué tous nos proches vous avait trouvé pendant votre fuite ? Tu imagines dans quel état on aurait été, ta mère et moi ?
Hatori ne répondit pas et baissa à nouveau les yeux. Hadzuki se tourna vers Yumi.
-Et toi, Yumi ?
-Je voulais l’empêcher de faire une bêtise, je… dit-elle en levant les yeux vers son père.
-Tu ne crois pas qu’il aurait été plus sage de venir me trouver, au lieu de le suivre et de prendre des risques inutiles ?
Yumi baissa les yeux, comme Hatori.
-Je n’y avais pas pensé…
-Je vous avais pourtant donné une seconde chance, à tous les deux, après la réception de Ellroy. Et vous m’avez encore pris pour un imbécile.
-Papa… commença Yumi.
-Il suffit. Je ne veux plus entendre aucun de vous pour le moment. Vous serez punis, comme vous le méritez. Inspecteur Vaughler, vous avez des hommes disponibles pour surveiller mes enfants quand ils iront à l’école ?
-Mais bien sûr… J’ai des agents pour faire les baby-sitter 24h/24, sept jours sur sept et même les jours fériés et les dimanches.
-Je n’ai pas le temps pour vos sarcasmes, inspecteur.
-Je contacterai les agents qui s’occupent déjà de la surveillance de votre maison. Ils s’occuperont particulièrement de vos enfants.
-Bien.
Hadzuki se retourna vers le policier.
-Vous avez d’autres choses à me dire ou nous pouvons partir ?
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Message par Starman Sam 22 Déc 2007 - 22:23

Joe venait de déverrouiller la porte, plus discrètement que je n'aurais pu le faire. Nous pénétrons dans la pièce déserte. Si l'on en croit le contact de Tannen, à cette heure si, il ne devrait y avoir que quelques gardes dispersés. Tant mieux, on avait passé assez de temps à se débarasser de l'alarme et à couper les caméras vidéos. Soudain, j'entend des bruits de pas venant en notre direction. J'intime par geste à Joe de se cacher derrière un pilier avant de faire de même. Le garde continue sa ronde sans nous remarquer, sifflotant cette chanson stupide qui passe à la radio en boucle: Breaking my Mind. Par réflexe, je vérifie que mon surf est toujours attaché à mon dos par les sangles, avant de progresser en direction des archives militaires, Joe sur mes talons. Ouvrant la porte aussi discrètement que possible, nous nous engouffrons dans la salle.
"Aucune chance d'être dérangé, demandais-je.
-Aucune chance. Il y'a peu de gardes et ils doivent parcourir beaucoup d'espace. Il nous suffit de fermer la porte, et de travailler à la torche, et on ne viendra pas nous déranger .
-Ils comptent trop sur la technique. Enfin, il serai malvenu de s'en plaindre. Bon, au boulot."
Et nous commençons à chercher parmi les multiples dossiers classés par ordre alphabétique celui de mon mystérieux bienfaiteur: Jason Fly. Après avoir trouvé les documents recherchés, je les pose sur la table et commence à observer le contenu.
"Il n'est pas très épais, fais remarquer Joe.
-Exactement ce que je me disais. Fais la garde pendant que je regarde ça."
Et tandis que Joe regarde par le trou de la serrure si un garde n'avait pas oublier son sandwich, je parcoure le dossier. A première vue, tout semble en ordre. En tout cas, d'un point de vue administratif, rien à redire. Néanmoins, plusieurs choses paraissent étranges. D'abord, les rares proches nommés sont tous morts de mort "naturelle", toutes différentes (quel manque de chance quand même). Ensuite...
"Joe, fis-je.
-Quoi?
-Il est bizarre ce dossier, officiellement ce type a dans la vingtaine et il est déjà Colonel? Sans aucune opération d'envergure à son actif?
-Bah, à l'époque, Hadzuki Mustang avait à peu près le même âge quand il est devenu Colonel.
-Ho, je t'en prie, ne compare Super Mustang au commun des mortels, c'est inconvenant.
-C'est pas faux. Quoi d'autre?
-Hé bien, déjà, toutes les infos contenues n'apprennent rien de concret en fin de compte. Aucun proche vivant de signalé, les indications sur son lieu de naissance sont très vagues.... Bref, on ne parle presque pas de ce qu'il a fait avant de s'engager et même après, ce n'est pas bien folichon.
-Mmm, si ce dossier datait de l'époque de Bradley, j'aurais bien dit que cela n'avait rien d'étonnant, mais si il a la vingtaine, effectivement c'est étrange, ils font attention à qui ils engagent de nos jours.
-Ouais. Enfin bref, ce truc est vide, plein de vents, on dirait un discours de Mustang.
-Tu ne les aime pas beaucoup.
-Mmm... certains d'entre eux toujours. Bref, Je pense que ce dossier est bidon de la première à la dernière ligne. Il a été conçu pour paraître normal , pas pour résister à un examen approfondi, ce qui veut dire qu'il ne craint pas trop que l'on se penche sur son cas.
-Pourquoi il ne le craindrait pas?
-Aucune idée. La question est: pour qui il roule? Il doit y avoir un lien avec mes récents "ennuis". Il est probable que lui (ou sa bande) aient profité de ce tueur pour nétoyer leur linge sale, et quand c'est tombé à l'eau et que la différence s'est vu, ils m'aient tendus un piège.
-Dans ce cas, pourquoi t'aiderait-il?
-Parcequ'ils ne peuvent pas continuer à me faire porter leur nétoyage de printemps sur le dos si je suis en prison.
-Ce qui veut dire qu'ils n'en ont pas fini."
La phrase de Joe fut suivi d'un long silence. Qui donc est capable de s'infiltrer dans l'armée aussi aisément? Et que veulent-ils? Ca ne doit pas être une question de vengeance. De trop gros moyens en jeu. Mais alors pourquoi? Des fanatiques de la dictature militaire? Ou alors, peut être les victimes en savaient-ils trop. Du moins la victime. Mc Machin était visiblement un avertissement envers son employeur. Reste la question maitresse: qui?
"Joe. Fais des photocopies, et remet le dossier à sa place. On s'en va?
-Que vas-tu faire pour la suite?
-Je vais avoir une discussion avec mon "allié"."
Joe s'execute, et nous sortons de la pièce. Mais à peine sommes nous sortis que des bruits de pas se font à nouveau entendre, très près.
"Mais la ronde n'était pas sensé passer avant au moins une demi-heure, murmura Joe.
-Je sais. File par la sortie, je vais m'occuper de lui.
-Mais...
-Vas-y, et emmène les photocopies.
-Je...d'accord."
Et il file. Je m'approche de l'origine des bruits de pas aussi discrètement que possible, et me plaque contre le mur, prêt à l'attaquer dès qu'il passera le tournant. Dès qu'il est en vue, je tente de l'assomer d'un coup de poing, mais il est plus rapide que je ne le pensais et il esquive avant de reculer . A peine m'a-t-il apperçu qu'il pousse un cri rageur et surpris en même temps.
"Toi!"
Bon, j'ai déjà vu ce type quelque part, mais où déjà? Impossible de me rappeler. En tout cas, on dirait bien que ma côte de popularité à Amnestris soit au plus bas ces derniers temps. Tant pis.
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Message par Mélanie Mustang Lun 31 Déc 2007 - 14:46

Yumi et Hatori étaient assis dans l’hélicoptère qui les ramenait à Resembool. Cela faisait une demie-heure qu’ils étaient dans le ciel et ni eux ni leur père n’avaient prononcé le moindre mot.
Yumi en voulait à son frère de croire Laïro coupable de tout ce dont il était accusé. Pour elle, c’était impossible. Son père et son frère pouvaient bien lui répéter qu’elle ne le connaissait pas, elle sentait que Laïro ne pouvait pas être coupable. Est-ce que son cœur l’aveuglait ? Elle était complètement abattue à l’idée que ça puisse être le cas et qu’elle se trompe sur celui qu’elle aimait.
Hatori ne jeta pas un seul regard à sa sœur. Il ne lui en voulait pas de défendre Daar, mais il aurait volontiers fait une tête au carré à l’Aïhou pour avoir aveuglé sa sœur à ce point. Si seulement il pouvait lui apporter une preuve qu’elle se trompait… Un flagrant délit… Qu’elle voit Laïro faire… Mais il s’enleva aussitôt cette idée de la tête. Non seulement il n’aurait plus l’occasion de fausser compagnie à ses parents pour retrouver Daar, mais en plus, si Yumi voyait l’Aïhou faire quelque chose de répréhensible, elle n’en serait que plus attristée et Hatori voulait à tout prix empêcher qu’elle ne souffre plus à cause de ce type.
Hadzuki regardait ses enfants. Tous les deux assis en face de lui, d’un côté de la banquette de l’hélicoptère. Ils ne se regardaient pas. Ils ne se parlaient pas. C’était bien la première fois que ces deux là se faisaient la tête. Dire que d’habitude, ils s’entraidaient toujours, avaient toujours les mêmes idées, les mêmes opinions. Il avait fallu que le fils de Ron Daar apparaisse dans leur vie pour tout faire basculer.
La colère était retombée, et Hadzuki savait parfaitement pourquoi son fils avait agi comme il l’avait fait. Il le comprenait parfaitement. Lui-même aurait payé cher pour pouvoir donner une bonne raclée à cet Aïhou de malheur.

Il fallut au total une heure pour que l’hélicoptère les dépose enfin à Resembool. Ils n’eurent pas longtemps à marcher pour rentrer chez eux, toujours en silence. Un silence lourd de reproches et de tristesse.
Une fois devant la maison, Hadzuki ouvrit la porte et fit entrer les adolescents. Après avoir refermé, il appela Shayko.
-Shay, je suis de retour avec les enfants.
Shayko descendit l’escalier et courut vers les enfants. Ils furent tous les trois aussi surpris lorsque Shayko mit une violente gifle à Hatori puis à Yumi. Hadzuki avait rarement vu son épouse dans un tel état de colère. Elle était tellement furieuse qu’elle en avait les larmes aux yeux.
Hatori et Yumi mirent tous les deux leur main à leur joue, la bouche et les yeux grands ouverts, alors que la marque de la main de Shayko apparaissait peu à peu sur leur visage.
-Non mais je peux savoir ce qui vous a pris ! s’exclama Shayko folle de rage. Vous imaginez ce qui aurait pu se passer ? Vous auriez pu vous faire tuer ! Vous n’en avez donc rien à faire de ce qu’on peut ressentir ?
-Désolé… dirent les jumeaux en même temps en baissant la tête.
-Désolé, hein ! Elles sont bien belles vos excuses ! Et qu’est-ce que j’en aurais fait si vous étiez morts tous les deux, vous pouvez me le dire ?
Les deux adolescents restèrent silencieux. Jamais Shayko ne s’était énervée contre eux. Et jamais elle ne les avait frappé. Hadzuki leur avait bien mis quelques fessées quand ils étaient petits et qu’ils faisaient des bêtises mais ça avait toujours plus fait mal à leur orgueil qu’à leur peau.
-Montez dans votre chambre immédiatement et que je ne vous revoie plus avant le dîner !
Les deux adolescents montèrent en silence, sans oser regarder leur mère qui les suivait du regard, les poings serrés sur les hanches. Quand ils entendirent la porte se fermer, Hadzuki s’autorisa un sourire ironique.
-Et c’est toi qui me disais avant que je parte de rester calme.
-Oh toi, ne t’y mets pas ! s’écria-t-elle en se tournant vers Hadzuki.
Hadzuki se dirigea vers elle et la serra dans ses bras. Shayko s’abandonna à son étreinte en laissant couler ses larmes. Hadzuki comprit qu’elle s’était encore plus inquiétée que lui pour leurs enfants.
-Je suis désolée… murmura-t-elle.
-Ce n’est rien. Je comprends que tu sois énervée. Mais tout va bien maintenant. Ils ont eu un sermon par leur grand-père, un par moi et un par toi. Je crois qu’ils ne sont pas prêts de recommencer ce genre de bêtise.
-J’y suis peut-être allée un peu fort…
-Tu t’es inquiétée pour eux, dit-il en relevant son visage vers lui. C’est normal que tu aies réagi comme ça. Surtout avec ton caractère de cochon.
-Ah parce que toi tu as bon caractère peut-être ?
La tension était retombée et tous les deux rirent de soulagement en sachant leurs enfants en sécurité chez eux.
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Message par Lena Mar 1 Jan 2008 - 10:58

Hop cadeau, pour la nouvelle année (ou pour noel, en retard...) petit post qui ne fait pas avancer grand chose mais bon...Au passage, si vous voyez une incohérance avec la saison 3, faites moi signe...mais je suppose que ça doit à peu près aller...
Bonne lecture ^^


Un courant d’air glacé se glissa sous mon écharpe, m’arrachant un frisson. J’accélérai le pas.

J’avais quitté le SC3 depuis une dizaine de minutes, et me dirigeai une fois encore vers les locaux du Central Times, mes pensées tournées vers mon entrevue avec Vaughler.
Les choses avaient pourtant bien commencé…jusqu’à ce que je lui parle de l’article. Il avait alors commencé à m’expliquer, avec une patience parfaitement dissimulée, que je ne pouvais pas bâtir mes hypothèses sur, je cite « ce vulgaire torchon ». J’aurais du le prévoir. Il m’avait pourtant bien semblé qu’il ne portait pas les journalistes dans son cœur...
Néanmoins, j’avais finalement réussi à le convaincre que cette piste pouvait nous mener quelque part, et il m’avait autorisée à poursuivre de ce côté, non sans avoir décrété que je perdais mon temps, que lui allait prendre l’affaire en main et qu’avant que j’ai seulement trouvé un véritable indice, ce Daar serait sous les verrous.
Quitte à perdre mon temps jusqu’au bout, j’avais alors décidé d’aller parler à cette Soraya Mokube, dans l’espoir d’en apprendre plus sur ces Moqueurs, ou sur ce fameux Macros.

***

« Entrez »

Je poussai la porte du bureau de la célèbre journaliste.

« Mademoiselle Mokube ?
- C’est moi. A qui ai-je l’honneur ?
- Maelys Hughes, du SC3. J’aurai aimé vous poser quelques questions…
- Asseyez-vous. Je vous écoute. »

Je laissai passer quelques secondes, cherchant le meilleur moyen d’aborder le problème, puis optai pour une approche directe.

« Vous avez mentionné dans un article, écrit il y a quelques années, l’existence d’un…groupe appelé les Moqueurs. Que savez vous sur ce groupe exactement ? »

Elle me dévisagea un instant, fronçant les sourcils, puis elle se leva pour fermer la porte avant de retourner s’asseoir derrière son bureau.

« A vrai dire, je n’ai pas grand-chose. Rien de très concret du moins… »
Je cru reconnaître un vague « je croyais que cette histoire était derrière moi… » puis elle repris
« Par où commencer…Il y a un peu plus de 10 ans, ma sœur est morte dans un attentat. J’ai voulu trouver le ou les responsables…
Au cours de mes recherches, j’ai entendu certaines rumeurs, sur un groupe qui se faisait appeler les Moqueurs, et dont faisait parti le terroriste le plus recherché d’Amestris.
- Macros.
- Oui. J’ai alors écrit cet article. Je…j’espérai que je pourrai ainsi attirer leur attention, et obtenir quelques réponses.
- Et vous avez…
- En effet. Peu de temps après sa publication, Macros m’a contactée. Et il m’a affirmé que ce groupe n’était qu’une…invention. Une couverture qui lui permettait de traiter avec les membres les plus influents des bas fonds de Central.
- Il aurait pu vous mentir… »

Elle haussa les épaules.

« C’est possible. C’est même probable. Mais il a fini par répondre à mes interrogations, et j’ai préféré ne pas chercher à en savoir plus.
- Pourquoi ? Il y a quand même de quoi écrire quelques articles plutôt sensationnels si ce que vous avez écrit est vrai...
- Vous n’avez pas compris. Si je n’ai pas poursuivi mes recherches là-dessus, ce n’est pas parce que je ne voulais pas en savoir plus. Mais s’il y a quelque chose que j'ai pu retenir de cet entretien, c'est qu'il valait mieux pour moi que je ne m'intéresse pas trop à toute cette histoire...»

Ah. Je vois. Bon ça commence à faire beaucoup là. Qu’un petit malfrat sans importance ait peur d’eux, d’accord. Mais l’ancien généralissime lui-même…et maintenant cette journaliste…

« Vous vouliez savoir autre chose ?
- Hmm…Vous pensez que ce…Macros, est toujours en vie ?
- C’est probable…
- Qu’est ce que vous pourriez me dire sur lui ? »

Je la laissai rassembler ses souvenirs.

« Qu’est ce que vous voulez savoir ?
- Qui est-il ? Pourquoi était-il recherché ?
- C’était un membre actif de la Hawk’s Bite. »

Le nom me dit quelque chose…

« Hawk’s Bite ?
- Oui. Un groupuscule terroriste, tristement célèbre. Mais ne cherchez pas de ce côté, tous ses membres ont été tués. »

Et lui seul en aurait réchappé ? Etrange…

« Vous m’avez dit l’avoir rencontré…vous pourriez me le décrire ? »

Elle fronça les sourcils.
« Hmm…d’après mes souvenirs, il était…plutôt grand, cheveux châtains…un sourire perpétuel accroché aux lèvres. Mais je ne suis pas sure que ça vous soit d’une très grande utilité… »

Non effectivement…des centaines de personnes pourraient correspondre à cette description…

« Pas d’autres signes distinctifs ?
- Je ne crois p…ah si. C’était un alchimiste.
- Une spécialité ?
- Je sais qu’il manipulait quelque chose comme…la pression…
- La pression ?
- Ou la gravité… »

Effectivement c’est…peu commun.

« Rien d’autre qui vous vienne à l’esprit ? »

Elle sembla réfléchir un instant.

« Non. Je suis désolée. »

Je suppose que je devrai m’en contenter…
J’essayai de me remémorer le contenu de l’article. Elle y avait fait mention d’un…lien, entre Mustang et Macros.

« Finalement cette histoire…selon laquelle cette organisation aurait largement soutenu l’arrivée au pouvoir de Mustang…
- Je n’en sais pas beaucoup plus aujourd’hui qu’à l’époque. Je ne pense pas avoir été très loin de la vérité…mais comme je vous l’ai dit, je n’ai pas cherché à en savoir plus.
- Je comprends. »

Je laissai passer quelques secondes. J'avais à peu près fait le tour de ce que je pouvais lui demander...elle ne pourrait certainement pas m'en apprendre plus. Je me levai.

« Bien, je vous remercie. Si vous vous souvenez de quelque chose…
- Je vous en ferai part. Mais si vous voulez mon avis, vous devriez faire très attention où vous mettez les pieds…
- J’en prends bonne note. Au revoir mademoiselle Mokube.
- Au revoir. »

Je sorti du bâtiment, guère plus avancé que lorsque j’y étais entrée. Le vent soufflait toujours aussi fort. Je remontai le col de mon manteau avant de me diriger d’un pas décidé vers mon appartement, plongée dans mes pensées.
Nous avions donc…un groupuscule mystérieux et manifestement très influent. Le dernier généralissime d’Amestris. Et le lien entre les deux : un ancien terroriste. Très bien. Une chose est sûre, je suis loin d’en avoir fini avec toute cette histoire…
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Message par Neo Maru Mar 1 Jan 2008 - 18:10

Claire

<<...et c'est ainsi que la bataille de Xing en 1742 se finit>>
Claire laissa un silence dans la salle, afin demarquer la fin de la leçon. Elle regarda ses élèves, la plupart n'avait pas remarqué le blanc, chuchotant avec des amis, ou dessinnant sur un bout de papier, et les deux enfants qui animaient la classe d'ordinaire, semblaient planera des kilomètres du cours.
Quand la sonnerie retentit quelques secondes plus tard, les elèves avaient tous sorti leur agenda machinalement,
<<Alors, pour la prochaine fois je vous suggère de réviser les deux derniers chapitres, je pourrais faire une interro mais je ne vous ai rien dit evidemment, tout le monde afficha quasi simultanement un sourire, ou s'exclamèrent d'un "merci et au revoir", certains mêmes, les plus arrogants, se contentèrent d'un rictus. Le professeur posa son regard sur les deux Mustangs, ils ne parlaient guère ces temps ci, ni en cours ni même entre eux,
<<Hatori, Yumi, est-ce que je peux vous parler s'il vous plait ? Yumi afficha une attitude de surprise, et haussa les épaules devant l'air interrogateur de son frère, j'aimerais parler a votre père, dans un rendez vous parents/prof,
__Madame ? avons nous fais quelque chose de mal ? demanda Hatori,
__Non, pas vraiment non, mais je sens qu'il y a quelque chose dans votre comportement de changé depuis votre absence de quelques jours, me tromperais-je ?
Les jumeaux prirent tout deux un air triste et sévère, baissant la tête, Claire sut qu'elle avait mis dans le mille,
__Excusez moi de vous le dire ainsi madame Retsoff, mais cela ne vous regarde pas, c'est une affaire de famille, rien de plus !
__Quel beau refrain que tu as dû apprendre par coeur Hatori, mais je voudrais mieux qu'il me soit confirmé par votre père, et puis, j'ai l'occasion de pouvoir parler au grand Hadzuki Mustang n'est-ce pas grisant ^^ ?
La remarque pour détendre l'atmosphère laissa les deux de glace, au grand dam de Claire. Elle finit par leur donner une proposition de date et d'heure et les laisser partir avec les autres enfants.
Ce tête a tête risquerait d'être interessant...


Le soir du rendez vous, elle avait mis une tenue jolie et discrète, un jean d'un bleu commun avec un chemisier quelquepeu decolleté, ainsi qu'un peu de maquillage, ces elements constituaient la touche de feminisme que Claire appreçiait porter quand elle devait s'accorder les faveurs d'un homme.
Six heures et demi venaient de passer et la nuit était déja là quand les coups a la porte que le professeur attendait se decidèrent a venir, elle se leva de son bureau et marcha vers le bruit. Enfin, après tant de temps, elle reverrait celui qu'elle cherchait, celui qui était la cause de sa tristesse, et aussi de son envie de revanche.
Quand elle ouvrit la porte, elle fut surprit de la hauteur de l'homme qui se tenait devant elle, malgré ses souvenirs, il avait conservé sa stature, ainsi que sa droiture.
__Monsieur Mustang ? demanda-t-elle,
__Oui, vous êtes madame Retsoff ?
__Mademoiselle, et oui, c'est moi ! mais je vous en prie ne restez pas là et venez vous asseoir, lui repondit-elle dans un sourire rassurant et aguicheur a la fois.
Hadzuki Mustang entra et regarda la classe un instant,
__Dois-je m'assoir a la table de mes enfants comme aux réunions ?
__Je prefèrerai vous regarder de face si cela ne vous ennuie pas, a la chaise devant mon bureau,
__Bien, il s'executa, puis Claire, assise devant, ne put s'empêcher d'observer son interlocuteur

Il était assez soigné dans sa tenue, un costume classique sans cravate
et déboutonné qui s'accordait bien
Neo Maru
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Message par Mélanie Mustang Mer 2 Jan 2008 - 15:56

Deux jours étaient passés depuis que Hatori et Yumi étaient rentrés. Ils étaient toujours aussi froids entre eux, même s’ils avaient recommencé à se parler.
Ce soir là, quand ils rentrèrent, ils avaient l’air un peu anxieux. Ils vinrent voir leur père, assis dans le canapé qui lisait le journal sans même prendre le temps de poser leur sac.
-Papa. Mademoiselle Retsoff voudrait te voir.
-Me voir ? s’étonna Hadzuki en reposant son journal. Comment ça ? Vous avez fait quelque chose ?
-Non, mais elle a remarqué… enfin… qu’on n’était pas… enfin tu sais… Qu’on a changé depuis quelques jours… Elle voudrait t’en parler.
-Ca ne la regarde pas.
-C’est ce que j’ai dit, répliqua Hatori. Mais elle veut confirmation de ta part.
-Quand veut-elle me voir ?
Hatori lui tendit le papier où il avait écrit la date et l’heure qu’avait proposé son professeur.
-Hum… Je vais être jalouse, dit Shayko derrière Hadzuki.
-Il n’y a pas de quoi. Ce doit être une vieille femme aux cheveux gris et à l’air revêche, sourit Hadzuki en embrassant tendrement son épouse.
-C’est plutôt le genre jeune et séduisante, rigola Hatori en se tournant vers sa sœur qui rigola à son tour.
-Peu importe… Si elle veut me voir pour parler de vous, j’irai. Dites-lui demain que c’est d’accord. Je viendrai à la date et à l’heure prévue.

Le soir du rendez-vous, Hadzuki marcha tranquillement jusqu’à l’école. Il avait enfilé un costume simple, sans prendre la peine de l’ajuster plus que ça. Cette entrevue le mettait mal à l’aise à l’avance. Il avait un mauvais pressentiment, sans savoir pourquoi.
Lorsqu’il arriva et découvrit la professeur en tenue simple mais séduisante, la remarque de Hatori lui revint à l’esprit. Mais si elle pensait le mettre dans sa poche de cette manière, elle se trompait.
-Monsieur Mustang ? demanda-t-elle.
-Oui, vous êtes madame Retsoff ?
-Mademoiselle, et oui, c'est moi ! Mais je vous en prie ne restez pas là et venez vous asseoir.
Hadzuki entra et regarda un instant la salle de classe. Dire qu’il avait passé une partie de sa première année de lycée ici…
-Dois-je m'assoir à la table de mes enfants comme aux réunions ?
-Je prefèrerais vous regarder de face si cela ne vous ennuie pas, à la chaise devant mon bureau.
-Bien.
Hadzuki alla donc s’asseoir à la place qui lui était assignée et il ne put s’empêcher d’avoir une drôle d’impression devant cette jeune femme… Comme s’il l’avait déjà vue quelque part il y a longtemps. Mais comme à chaque fois qu’il avait ce genre d’impression, il n’arrivait pas à se souvenir où il avait pu la voir, ni quand ou pour quelle raison. Cependant, il préféra ne rien dire et rentrer directement dans le vif du sujet.
-Alors, de quoi s’agit-il ?
-Tout d’abord, je tiens à vous dire que je suis ravie de vous rencontrer… Après tout ce que vous avez fait pour Amestris…
-Je préfèrerais ne pas parler de cela, si vous voulez bien.
-Vous êtes quelqu’un de modeste… Et c’est tout à votre honneur, monsieur…
-Je n’ai rien de particulièrement modeste. Je préfère tout simplement laisser le passé derrière moi.
-Oui… Je comprends… Vous êtes le genre d’homme à regarder vers le futur et pas à vous tourner vers le passé…
-Pourrions-nous en venir au sujet pour lequel vous m’avez fait venir, c’est-à-dire mes enfants ? Vous vouliez me voir à propos d’eux, alors je vous serais reconnaissant de ne pas changer de sujet.
La jeune femme sembla quelque peu désarçonnée par le ton qu’il avait pris… Mais elle se reprit rapidement et afficha un léger sourire. Hadzuki sentit alors quelque chose lui effleurer la cheville. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’il s’agissait du pied de la jeune femme. L’avait-elle fait exprès ou non, peu lui importait. Hadzuki croisa les jambes et les mit hors de portée de celles de la jeune femme.
-Oui, je suis désolée… Je dois d’abord vous dire que je suis très heureuse d’avoir Hatori et Yumi dans ma classe. Ce sont deux enfants très intelligents et dynamiques. C’est un plaisir de travailler avec eux.
-Je vous remercie pour eux.
-Je vous en prie… C’est normal. Ils sont toujours très attentifs et ils participent activement au cours, sans hésiter à répondre aux questions que je pose. Cependant, depuis que vos enfants sont revenus en cours, ils sont quelque peu différents. Ils sont beaucoup plus silencieux et ne répondent qu’aux questions que je leur pose directement… Et ils semblent en froid tous les deux…
-Ils se sont disputés, c’est la raison pour laquelle ils sont un peu froids entre eux.
-A quel propos ?
-Il me semble que cela ne vous regarde pas, madame.
-Mademoiselle…
-Si vous voulez.
La jeune femme se pencha légèrement sur le bureau, son décolleté se faisant plus prononcé de par ce mouvement. Mais Hadzuki garda résolument son regard fixé au sien. Il fallait être complètement stupide pour ne pas remarquer le jeu auquel elle jouait, mais Hadzuki n’avait aucunement l’intention de rentrer dedans.
-Je suis désolée d’insister, mais je voudrais comprendre…
-Hatori et Yumi sont frère et sœur. Comme tous les frères et sœurs, il leur arrive parfois de se disputer. Il n’y a rien d’étonnant à cela.
-Oui… C’est vrai… Et concernant leur absence…
-Raisons familiales, cela ne vous regarde pas, Madame.
-Mademoiselle, reprit-elle encore une fois. Je suis navrée que vous soyez si peu coopératif, Monsieur Mustang…
-Peu coopératif ? Désolé, mais vous cherchez à vous occuper de choses qui ne vous regardent pas. Je n’apprécie pas que des gens cherchent à s’introduire dans ma vie privée et celle de ma famille.
-Vous ne seriez pas un peu trop paranoïaque ?
-C’est bien possible. Mais je ne préfère pas prendre le risque de faire confiance à quelqu’un que je ne connais pas et qui cherche à en savoir un peu trop sur mes enfants. J’ai déjà donné.
Un éclair sembla passer dans les yeux de la jeune femme et elle se redressa sur son siège, collant à nouveau son dos au dossier.
-Je ne fais que mon travail d’enseignante, Monsieur. Et c’est un travail que je prends très à cœur.
-Je ne dis pas que vous faites mal votre travail, Madame.
-Mademoiselle, soupira-t-elle dépitée.
-Mais vous devriez revoir les frontières à ne pas dépasser entre professionnalisme et curiosité. Je vous le répète, je n’aime pas que l’on fouille dans ma vie privée et celle de ma famille. Maintenant, si vous n’avez pas d’autre question, dit-il en se levant, je vais vous laisser. Ma femme et mes enfants m’attendent pour dîner.
Elle se leva à son tour et tendit une main que Hadzuki serra rapidement.
-Je n’ai plus de question. Mais je vous prie de croire que je suis désolée, je n’avais aucunement l’intention d’empiéter sur votre vie privée, croyez-le.
-C’est plutôt dans votre intérêt. Bonsoir.
Hadzuki se retourna et sortit de la salle de classe. Dès qu’il fut sorti de l’école, il reprit le chemin de chez lui. Mais à peine avait-il fait quelques pas qu’il sentit un regard peser sur lui. Il se retourna et observa les fenêtres de l’école. Un rideau bougea quelques secondes avant de s’arrêter.
Il reprit son chemin, réfléchissant à la situation. Cette femme ne lui inspirait aucunement confiance…
Lorsqu’il fut rentré chez lui, les enfants venaient de finir de mettre la table et Shayko annonça que le repas était prêt. Ils s’installèrent tous à table et commencèrent à manger en silence.
-Alors, comment ça s’est passé avec ce professeur ? demanda Shayko.
-Elle a dit quelque chose de spécial sur nous ? demanda Hatori.
-Non. A part que vous êtes tous les deux d’excellents élèves et qu’elle regrette que vous soyez moins bavards qu’auparavant.
Les enfants semblèrent soulagés, mais Shayko le regardait avec insistance. Elle avait toujours su quand quelque chose n’allait pas.
-Cependant, je voudrais que vous soyez méfiants vis-à-vis d’elle.
-Comment ça ? demanda Hatori.
-Je ne lui fais pas confiance. Elle essaye d’en savoir trop sur vous et je n’aime pas ça…
Il y eut un bruit de couverts qui tombent sur la table et tout le monde se tourna vers Yumi avec surprise. Ils découvrirent qu’elle s’était levée et Hadzuki ne lui avait jamais vu un tel air de colère sur le visage.
-Yumi… commença Shayko.
-Tu n’en as pas assez de n’avoir confiance en personne ? s’exclama-t-elle. Il faut toujours que tu doutes de tout le monde !
-Yumi, ne parle pas comme ça à ton père ! s’exclama Shayko en se levant à son tour.
Mais elle n’écoutait pas.
-Tu n’as jamais confiance en personne ! C’est pareil avec Laïro ! Simplement parce que tu détestais son père tu penses que c’est un criminel !
-Arrête avec ça ! s’exclama Hatori. Ce type n’est qu’une ordure ! Il…
-Il suffit ! dit Hadzuki d’une voix forte mais calme qui ramena le silence dans la cuisine.
Seul Hideki continuait de manger son repas en regardant avec curiosité les membres de sa famille, se demandant probablement pourquoi tout le monde élevait la voix comme ça.
-Je n’accuse pas Laïro Daar sans preuve. La police a toutes les preuves nécessaires pour l’inculper de deux meurtres. Sans compter qu’il continue de s’enfuir et de se cacher de la police. S’il était innocent, il se rendrait et essayerait de prouver que ce n’est pas lui. Son comportement n’est pas celui de quelqu’un d’innocent. Maintenant, concernant votre professeur, je ne lui fais confiance pour la bonne raison qu’elle est trop miëlleuse et aguicheuse à mon goût.
-Aguicheuse ? s’étonna Shayko. Qu’est-ce que…
-Pendant notre face à face, elle a eu un comportement qui ne laisse aucun doute quant à ses intentions vis-à-vis de moi. Et elle cherche à en apprendre un peu trop sur notre vie privée. Alors je vous demande de vous méfier d’elle et de ne pas lui faire confiance.
-Je vais lui apprendre, moi à cette pimbêche… commença Shayko.
Hadzuki prit sa main et l’embrassa doucement sur la bouche, ce qui pour effet immédiat (mais probablement temporaire) de la calmer.
Puis, il se tourna vers ses enfants.
-Maintenant, Yumi, je te prierais de te rasseoir et de finir ton dîner.
-Je n’ai plus faim ! s’exclama-t-elle en se détournant de la table.
-Yumi ! s’exclama Shayko en la voyant partir.
-Laisse-la, dit Hadzuki. Elle finira par se calmer et comprendre que j’ai raison. Elle est aussi têtue que toi, conclut-il en souriant légèrement.
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Message par Macros Dim 6 Jan 2008 - 10:51

Et après tant d'attente, le post tant attendu... Dans lequel rien ne se passe. C'est essentiellement un monologue avec moi même, pas bien long en plus. Bon, avant de me lapider, je dois dire qu'il s'agissait juste pour moi de faire un récapitulatif des actions nécessaires à faire dans un proche avenir... Et un moyen pour moi de faciliter l'inspiration de mes prochains posts, pour qu'ils ne mettent pas autant de temps que celui là. Donc pas taper, please? ^^



Ce travail commençait vraiment à me taper sur les nerfs.

Afin de maintenir une couverture à peu près crédible, j’avais dû passer plusieurs heures derrière un bureau à jongler avec différents papiers concernant l’affaire Daar. Ici une reconstitution de son dernier itinéraire connu, là la copie de son emploi du temps le jour précédent sa fuite de l’hôtel… La tâche s’avérait répétitive au possible, en grande partie parce qu’elle consistait à ressasser des éléments que je connaissais déjà par cœur, pour faire avancer une piste que j’étais bien décidé à ne pas faire avancer. Le jeune Hawkeye - enfin, Henso – ne cessait de me harceler pour me demander quels était les derniers résultats, et je me contentais de lui restituer des lignes entières de paperasse, ce qui généralement le dissuadait de poursuivre plus avant… Du moins pendant cinq minutes.

Néanmoins, il arrivait qu’une ligne saisie au hasard puisse retenir mon attention plus de trois secondes et demi. Comme cet instructif rapport des agissements des responsables chargés de l’enquête. Et particulièrement le fait qu’une certaine Maelys Hughes se soit dans ce cadre rendu aux archives du Central Times. A priori, aucun lien direct avec Laïro Daar, à moins qu’il ne s’agisse de se renseigner sur les agissements du père… Néanmoins, il s’agissait là de l’interprétation optimiste. Et l’optimisme était un luxe qu’on pouvait rarement se permettre. Une minute plus tard, je commençais à élucher les papiers en rapport de près ou de loin avec les activités de Maelys Hughes ces derniers jours. C’était comme si un voyant rouge s’était mis à clignoter à l’intérieur de ma tête. Elle était celle qui s’était chargée de la fouille des lieux du crime de McAllistaire. Et l’inventaire des objets retrouvés incluait un carnet… Avec les démarches appropriées, j’aurais sans doute pu y avoir accès, mais cela pouvait prendre des jours… Quelqu’un comme Métatron pourrait toujours s’en charger, et en attendant, je pouvais toujours essayer de deviner ce qu’il contenait. Apparemment, aucun élément susceptible de blanchir Daar, mais peut être de quoi suivre une autre piste ? Mes soupçons furent attisés quand je vis la dernière entrée. Visite à la journaliste Soraya Mokube. Voilà un nom que je n’avais plus entendu depuis bien longtemps….

Je sens que le vieux va adorer ça.

***

La journée fut encore améliorée lorsqu’un coup de téléphone en provenance des services d’archives du renseignement vint me prévenir (ainsi que tous les autres agents) qu’une annexe du bâtiment avait vraisemblablement été victime d’une intrusion. Et plus précisément la partie stockant les dossiers des différents agents des services spéciaux. Et que l’intrus en question –d’après le témoignage d’Hawkeye junior, qui s’est bien gardé de m’en parler au téléphone – n’était autre que mon petit protégé Aïhou. Nul doute qu’il avait beaucoup dû apprécier la lecture du magnifique faux dossier concocté pour moi par Taliesinn… Si tant est que c’était bien ça qu’il était venu chercher, et j’étais prêt à mettre ma main à couper que je ne me trompais pas, sur ce coup. Tssss, décidément, la confiance est une denrée rare, ces temps ci.

Est-ce que je devais essayer de reprendre contact avec lui ? Après tout, ce genre de jeu pouvait durer assez longtemps, pour peu qu’on se montre habile, mais il n’était pas dit qu’il accepte de m’approcher à nouveau. Je ne pouvais pas deviner ce qu’il avait déduit de la légèreté de mon dossier, mais nul doute que les conclusions qu’il avait pu en tirer ne parlait guère en faveur de ma franchise et de mon honnêteté inébranlable. Hmmm… Au moins, je devais admettre que le Vieux avait bien manœuvré sur un point : j’étais une nouvelle fois le seul membre du Conclave a être sous le feu des projecteurs. Si Mustang gardait le silence, bien entendu, ce qui n’était pas forcément évident… Et puis même un idiot pouvait se rendre compte qu’un ex-terroriste n’aurait pas pu si bien s’infiltrer dans l’armée sans complicités… Même si fort heureusement, les « complices » en questions étaient bien moins exposés aux investigations fouillées que moi.

Décidemment, on dirait que je n’ai pas fini de jouer les équilibristes, moi… Hmmm, avant toute chose, je devais avertir le Vieux des récents développements, si personne ne l’avait déjà mis au courant. Ensuite… Peut être arranger une entrevue avec Roy senior, histoire de répondre à quelques unes des nombreuses questions qu’il devait commencer à se poser… Avant que quelqu’un d’autre ne s’en charge. Ah, ça me rappellera le bon vieux temps, comme on dit.

Tant de choses à faire… Hum, est ce que je ne serais pas en train de me répéter, là ? L’âge guette, je crois que je deviens sénile…


PS: Zenon, si tu nous lis, n'oublie pas que même si je m'avance par rapport à tout duel avec Robin des Aïhous, tu peux toujours le poster... C'est juste qu'il fallait un peu que j'avance de mon coté, et qu'attendre le résultat prévisible de la chose n'aurait pas servi à grand chose. Maintenant, place aux artistes. ^^
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