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Amestrian Chronicles : Guerre Civile

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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:10

Hadzuki
Virgie était partie maintenant. Nous allâmes coucher les enfants dans leur chambre et restâmes un moment avec eux pour les endormir. Puis, silencieusement, après leur avoir déposé un baiser sur le front, nous allâmes dans notre chambre… Léon n’était pas rentré, je me demandais ce qu’il faisait… Savoir ce que Feist avait fait le refroidirait probablement dans ses ardeurs…
Je m’assis sur le lit, Shayko se mit près de moi… J’étais si honteux… Je les avais mis en danger… Tout était ma faute…
-Hadzuki…
-Demain j’essayerai de trouver Macros pour le mettre au courant de ce qui se passe…
Je n’osais plus la regarder… Elle devait me haïr maintenant… J’avais mis en danger ce que nous avions de plus précieux… Par ma seule volonté j’avais failli tout perdre…
Sans m’en rendre compte, j’avais serré les poings… Une horrible boule me serrait la gorge… Deux bras m’entourèrent et Shayko me serra contre elle… Je l’enlaçai à mon tour et ne pus retenir mes larmes…
-Pardonne-moi… Je suis désolé… Je vous ai mis en danger tous les trois… Si tu savais comme je m’en veux…
-C’est fini… dit Shayko… Tout va bien maintenant…
Sa voix était également embuée de larmes…
-Pardon…
-Chut… Je suis là…
Lentement, je sentis ses bras me bercer… Et je fermai les yeux, voulant profiter de la douce chaleur que me prodiguait ma femme pour me réconforter…

Il faisait nuit… Je m’étais endormi… Mais j’avais été réveillé par une horrible vision… J’avais revu ce qui s’était passé… Mon Dieu…
Shayko était allongée près de moi… Je me levai et allai dans la chambre de mes enfants… Je n’arriverai pas à dormir plus… Je m’assis sur une chaise et regardai mes enfants dormir paisiblement.
Deux bras m’entourèrent alors…
-Tu devrais essayer de te reposer…
-Je n’arriverai pas à dormir tant qu’elle sera en liberté…
-Hum… Je sais…
Le silence s’installa de nouveau…
-Je t’aime, murmura Shayko à mon oreille. Je ne veux pas que tu penses le contraire à cause de ce qui est arrivé…
-Je vous ai mis en danger…
-C’est aussi ma faute, Hadzuki… Je n’aurai jamais dû la laisser rentrer…
-Je vais la tuer… Je n’aurai pas de répit avant de la savoir six pieds sous terre.
Je sentis les bras de Shayko me serrer davantage… Je savais que la vengeance n’était pas une solution, mais Feist avait causé assez de soucis comme ça. Toucher à ma famille était la goutte d’eau qui avait fait débordé le vase…

Le lendemain matin, je me relevai tôt. Je n’avais pas dormi de la nuit… Je préparai le café et Shayko vint me rejoindre.
Je m’apprêtai à parler lorsque la sonnerie de la porte retentit.
-Reste là, dis-je. Je m’en occupe.
Shayko acquiesça et j’allai ouvrir, légèrement sur la défensive. Je découvris une Virgie à l’air grave à la porte.
-Tu as lu les journaux ?
-Non, pas encore, dis-je méfiant.
-Bah lis celui-là.
Elle me tendit un journal et nous allâmes à la cuisine. Sur le chemin, je lus l’article qu’elle avait entouré en rouge…
Meurtres dans l’armée, la série noire continue.
Le corps d’une femme a été retrouvé tard hier soir. Les experts ont pu l’identifier. Il s’agirait du général de brigade Astalya Feist. D’après les premières analyses, la victime, serait morte écrasée sous une pression phénoménale…

Non… C’était impossible… Pas si tôt… Je m’étais arrêté sur le pas de la porte, Virgie était en train d’expliquer à Shayko le contenu de l’article.
-Je n’y crois pas, dit Virgie.
-Je crois qu’une réunion s’impose, dis-je. Virgie, contactez la personne que vous avez trouvé pour nous aider. Qu’elle vienne ici le plus rapidement possible.
Virgie alla tout de suite dans le salon contacter son ami…
Un peu plus tard, il arriva dans le salon où nous l’attendions… Je n’étais que peu étonné de découvrir qu’il s’agissait du fameux Lionel. Il s’assit en baillant…
-Au fait qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? demanda Virgie.
-Rien le travail. Oui un journal et ?
-Bah lis le.
-J’ai du mal à y croire, dit-il après avoir lu l’article.
-Moi aussi, repris-je.
-Mais c’est possible.
-Une pression phénoménal, peut-être Macros, enfin je ne vois toujours pas quelle en serait son avantage…
-C’est vrai que ça ressemble à ses méthodes, mais je suis près à parier qu’il n’y est pour rien, dis-je.
-Vous pensez à un coup monté ?
-Je ne vois pas d’autre explication.
-Vous aurez du mal à le prouver sans retrouver Feist, me fit remarquer Lionel.
-J’ai bien l’intention de le faire et de lui faire payer. Quant à vous prouver que ce n’est pas Macros, je n’aurai aucun mal à le faire, il me suffira de le trouver.
-Mais…
La sonnerie de la porte retentit à nouveau.
-Restez tous ici, dis-je.
Je me dirigeai vers la porte, je n’attendais plus personne, et Léon avait la clé. J’étais près à tuer si Feist se présentait ici…
J’ouvris la porte, un homme en uniforme releva la tête.
-Je crois qu’on doit parler, mon ami.
-J’espérais bien vous trouver. Entrez.
Je le fis entrer et l’amenai au salon. Tant que Léon ne se montrait pas, il n’y aurait pas de problème.
-Lionel, je vous présente Macros.
-Quoi ? dit-il en se levant.
-Rassied-toi gamin, grogna-t-il.
-Est-ce que vous êtes coupable du meurtre de Feist ? demanda-t-il immédiatement.
-Non. Et c’est bien pour ça que je suis venu voir Mustang. J’en ai un peu marre qu’on me mette tout sur le dos.
-C’est pourtant votre manière de faire cette fois.
-C’est vrai, mais ce n’est pas moi. On peut savoir ce que vous comptez faire Junior ?
-Me débrouiller pour retrouver Feist. Mais ce n’est pas que pour ça que je voulais vous trouver.
-Quoi d’autre ?
-Elle risque de vous rendre visite…
-Pas tout de suite en tout cas. Si elle vient me voir… Et pourquoi viendrait-elle me voir au fait ?
-J’ai dû lui dire que Kazel était sous votre protection.
-Et d’où vous vient cette brillante idée ? se fâcha-t-il.
-Je n’ai pas eu le choix. Elle est venue ici hier soir. Et elle a failli tuer mes enfants.
Macros resta silencieux un instant…

Macros
J'avais finalement décidé de rendre visite à Roy junior pour éclaircir la situation. On venait de m'imputer un quatrième meurtre, j'étais curieux d'en comprendre la raison. Et voilà que ce dernier me livrait un nom en pature... Ma dernière "victime" serait donc l'auteur de ses meurtres? Et Roy junior pense qu'elle va venir me voir...

-Je n’ai pas eu le choix. Elle est venue ici hier soir. Et elle a failli tuer mes enfants.

Je garde le silence un instant, avant de répondre.

-Décidémment, général de brigade Mustang, vous êtes vraiment un idiot.
-Je...
-Laissez moi continuer. Avez vous la moindre idée du jeu dans lequel vous avez penetré en revenant à Central? Quoi, Waycoff vous rappelle, et vous venez la fleur au fusil avec femme et enfants? Vous les amenez à Central, là ou ils sont le plus suceptibles d'être en danger? Des innocents sont déja morts, et d'autres vont encore mourir, juste parce qu'ils se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment. Comme vos enfants.

Roy junior semble sur le point d'exploser.
-Vous croyez que je ne le sais pas déja? Vous croyez que je ne m'en veut pas assez!?
Je répond d'une voix froide
-Effectivement, je crois que même maintenant, vous ne comprennez pas. Vous vous en voulez? A quoi cela peut il servir? Ce qui est fait est fait. Mais vous même, n'avez vous pas autre chose à faire que de vous lamenter, ou même de courir après cette Feist?
-Que voulez vous dire?
-Ce que je veux dire, mon cher, c'est que Feist est loin d'être la seule à pouvoir user de ce genre de moyens. Et que la prochaine fois, rien ne dit que ca se finira aussi bien. Tenez, un exemple... Que pensez vous que je puisse faire si menacer votre famille était susceptible de me procurer un avantage quelconque? Vous me connaissez, pensez vous que j'hésiterais?

Roy junior ne répondit pas, mais ses yeux s'étaient changés en deux pointes de glace. Quand à l'autre gamin -déja oublié son nom- il s'est raidi à mes dernières paroles, on croirait presque qu'il se prépare à me sauter dessus. Je fis un grand sourire avant d'éclater de rire.

-Voyooooons, je plaisante, bien suuuur! Je ne ferais jamais une chose pareille, noooon?
Les deux restent interdit devant ma déclaration. Je me dirige tranquillement vers la sortie.
-Une seconde! Qu'est ce que vous allez faire maintenant?
-Moi? Qu'est ce que ca pourrait vous apporter de le savoir? Mais puisqu'apparemment, quelqu'un désire me rencontrer, autant se faire présentable pour l'occasion, non? Si elle est bien comme vous la décrivez, je suis sûr qu'elle devrait trouver un moyen de me contacter...
-Attendez! Je veux être présent si...
-J'ai bien peur que ca ne soit pas possible. Ca ne vous concerne plus à présent. Personne n'est mort, ne gâchez pas tout en faisant passer la vengeance avant la protection des survivants.

Sur ces mots, je quitte la pièce. Astalya Feist... Ca a l'air d'être quelqu'un d'interessant, aussi. Eheh... Bien des amusements en perspectives!

Waycoff
__Monsieur ?
__Oui, je disais donc, que selon moi la victime est morte par manque d'air par strongulation d'après les marques sur son cou, mais que la cause de la mort je dirai serai plutot la substance ingerée encore en analyse, ce qui exclut la thèse du suicide, pourtant voyez la precision du detail, la chaise basculée juste en dessous de la victime, les fibres retrouvés sur les mains, ah, je vous demande un instant on m'appelle, allo ?
J'était en voyage a Lior, la capital de l'est, quelques affaires graves a regler, plus quelques préparatifs pour la fête prochaine, ca faisait une semaine que j'était parti, je parie qu'ils font la fiesta de mon départ, heuresement que j'ai pit la petite chez sa tante, mais maintenant je rentrait au bercail, cependant ma "joie" est altérée, par le fait que ma défection est pour bientot, ca me trotte, je dois bien faire attention a ce que tout soit au point !
J'arrive devant la maison, mais je ne met pas la clé dans la serrure, car j'entend des voix derrière la porte,
__Attendez! Je veux être présent si...
__J'ai bien peur que ca ne soit pas possible. Ca ne vous cerne plus à présent. Personne n'est mort, ne gâchez pas tout en faisant passer la vengeance avant la protection des survivants.
La poignée de la porte bouge, vite je me cache derière la maison, c'est Macros !!
Qu'est-ce qu'il foutait dans ma maison ?! qui l'a invité bon dieu ?!!
__Bon retour parmi nous Waycoff, me dit-il sans se tourner,
__Toi ! il se retourne et je sors de ma cachette,
__On vous a cherché partout vous savez ?
__Parti pour affaires, qui vous a invité chez moi ? Hadzuki ? Virgie ?
__Chez vous ? ah alors je ne regrette pas de ne pas m'être essuyé les pieds sur le paillasson, a ce moment je sors mon arme et tire deux fois, mais il les dévie et me desarme avant de m'étrangler par alchimie,
__Je vous prierait de ne plus faire de bêtes interventions pour me tuer,
__Arghgh,
__Que complotez vous donc ? derrière votre facade d'agent secret luttant pour la paix et la prospérité, se cache, j'en suis sur, un autre homme, il me lacha par terre, je finirai par le découvrir, a moins que vous ne vous découvriez vous même, sur ces mots ils disparut, et j'apercut Hadzuki et Virgie et...un innu,
__Léon ?! il tente de m'aider a me relever mais je le repousse,
__Ca va ca va ! dis moi...
__Quoi ?
__Quand a tu invité Macros chez moi ?
__Mais qu'est-ce que tu crois ? il est precieux dans ce combat tre Heigarts !
__Foutaise, c'est un terroriste ! qui sait il n'est pas de meche avec elle ! j'ai eu vent des nouvelles tu sais, sur le meutre de ce soldat !
__Alors tu a eut vent aussi de la mort de ta petite ami manipulatrice infernale !!! le ton baissa, je prit ma valise et monta dans ma chambre.
Astalya ? non, impossible ! elle fait partie de "l'entourage" d'Heigarts ! cependant, je doit en avoir le coeur net, je prend le téléphone fixe, compose le numéro,
__Heigarts a l'appareil
__Ici Waycoff,
__Vous êtes sécurisé ?
__Oui, je reviens de Lior, tout ce que vous m'aviez commandé est prêt, le centre d'entraînement est detruit et les hommes sont en marche dans le désert a l'heure ou nous parlons, sous couverture bien sur,
__Très bien, autre chose, vous ne m'avez pas tacté rien que pour cela n'est-ce pas ?
__Eh bien, j'ai entendu dire qu'Astalya Feist était....décédée, est-ce exact,
__C'est incertain, elle ne m'a pas encore retacté
__Bien,
__Autre chose !
__Oui ?
__Avancez les opérations a la phase 3 du plan
__Bien
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:11

Hadzuki
Nous étions retournés dans le salon pendant que Léon remontait dans sa chambre… Je ne cessais de repenser aux paroles de Macros… Je n’avais pas compris… J’avais mis tout le monde en danger, mais je ne voyais que la vengeance… Et pourtant… Si Feist n’était pas réellement hors circuit ma famille risquait encore de subir des attaques de sa part…
-Tu ne dois pas t’en vouloir, dit Shayko.
-Macros n’a pas tord…
-D’un côté si, dit Virgie.
Je relevai la tête… Virgie allait prendre ma défense ? C’était une première… Surtout vu les circonstances…
-Si Shayko et les enfants étaient restés à Reezembool et que Feist s’était rendue là-bas, tu n’aurais jamais pu arriver à temps pour les sauver, dit-elle. Macros ne sait pas ce que c’est que d’avoir des gens que l’on aime et que l’on veut protéger. Il parle froidement, il semble être lucide, mais il n’a aucune idée de ce que c’est.
J’acquiesçai. Les paroles de Virgie m’avaient remontées… Surtout venant d’elle. Je me levai.
-Je vais aller voir Léon. Je préfère vous emmener ailleurs toi et les enfants. Dans un endroit dont personne n’aura entendu parler.
-Mais…
-Je suis d’accord, dit Virgie. Le plus important pour le moment, c’est de vous en mettre tous les trois en sécurité. Ensuite, Hadzuki, Lionel et moi nous occuperons de Feist.
-Bien. Si vous êtes tous les deux contre moi… Alors je ne discute pas…
Je montai dans les étages et m’apprêtai à frapper à la porte de Léon quand j’entendis des voix… Il discutait au téléphone…
-Ici Waycoff… Oui, je reviens de Lior, tout ce que vous m'aviez commandé est prêt, le centre d'entraînement est détruit et les hommes sont en marche dans le désert à l'heure où nous parlons, sous couverture bien sûr… Eh bien, j'ai entendu dire qu'Astalya Feist était... décédée, est-ce exact ?… Bien… Oui ?… Bien.
La conversation s’arrêta là… Un centre d’entraînement détruit ? Des hommes en marche dans le désert sous couverture ? Qu’est-ce que…
La porte s’ouvrit et je levai tout de suite le poing vers celle-ci, comme si je m’apprêtais à frapper dessus… Pas la peine qu’il se rende compte que j’avais entendu sa conversation…
-Oui ?
-Je vais emmener Shayko et les enfants ailleurs…
-Mais… J’ai besoin de toi ici…
-Je n’ai pas dit que je partais. Je veux juste mettre ma famille en sûreté. Je n’en aurai pas pour longtemps.
-Où vas-tu les emmener ?
-Je préfère garder ça pour moi.
-Tu ne fais pas confiance ?
Je ne t’ai jamais fait confiance, pensai-je. Et je te fais encore moins confiance avec ce que je viens d’entendre…
-Là n’est pas la question. C’est dans tes murs que je n’ai pas confiance. Si jamais des micros avait été posés…
-Aucun risque…
-Je préfère ne pas en prendre. Je les emmène dès maintenant.
-Tout de suite ?
-Le plus tôt sera le mieux.
-Bien. Tu veux que je t’aide ?
-Non, ça ira. Virgie va m’accompagner.
-Si jamais tu as besoin d’aide, tu sais que tu peux compter sur moi.
-Je sais, dis-je en descendant les escaliers pour retrouver Shayko.
Je retournai dans le salon et Virgie vint tout de suite me voir.
-J’ai une idée pour l’endroit où Shay et les enfants seront en sécurité.
-Bien, alors nous préparons les affaires et on vous suit. Une fois installés, il faudra que je vous parle de quelque chose d’important…
-Bonne ou mauvaise chose ?
-Plutôt mauvaise…
-Alors allons les installer avant tout.
Nous fîmes les bagages et suivîmes Virgie. Je comptais lui parler de la discussion que j’avais entendu à travers la porte de Léon… Ca n’allait pas lui plaire… Ca non…

Macros
-Eh, Macros!

Je me retourne, pour voir arriver Janus d'un pas rapide. Je venais de me rendre dans le repaire souterrain que notre organisation utilisait parfois, quoique de plus en plus rarement... Mais je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un.

-Qu'est ce qu'il y a, encore?

-Des nouvelles fraiches.

A en juger par son sourire, elles doivent être bonnes.

-Je t'écoute.
-On a reçu un message de Taliesin. Il a réussi.
-Eh? Franchement, je ne pensais pas qu'il y parviendrait... Comment est-ce qu'il a persuadé Creta de se mêler dans les affaires d'Amestris?

Il hausse les épaules.

-A l'entendre, très facilement. Ils n'ont pas digérés leur dernière défaite militaire, et quand nous les avons contactés pour leur proposer de récupérer les territoires qu'ils ont perdus à l'ouest...
J'ai un petit ricanement.
-C'était trop tentant pour eux, hein? Bien, ca nous fait un atout de plus dans notre manche...
-La seule chose qui m'inquiète... Ils risquent de ne pas se contenter des territoires promis. Qu'est ce qu'on fait si ils décident de marcher jusqu'à Central?
-Bien sûr qu'ils vont s'empresser de violer leurs promesses! Mais ca n'aura aucune importance, parce qu'on peut faire confiance à notre brave armée outenue par ses brillants alchimistes d'état pour les rejeter de l'autre coté de la frontière, pas vrai?
-C'est un pari risqué.
-Qui ne risque rien n'a rien, comme on dit...

Il se contente de faie une moue désabusée, avant de reprendre.

-Ah, et sinon, c'est quoi cette histoire avec Feist? Tu l'as vraiment tuée? A quoi tu joue?
-Calmos, je n'ai rien fait du tout... Ce n'est qu'une hypothèse, mais il est probable qu'elle ait simulée sa mort. L'autre hypothèse, c'est que quelqu'un l'ait tuée, et qu'il me mette ca sur le dos.
-A ton avis, laquelle des deux est correcte?
-La première. Mais je ne peux pas en être tout à fait sûr... Après tout, le corps qu'on a retrouvé était bien le sien, non?
-A première vue... Même si il était à moitié écrabouillé, pas de doute sur son apparence... Toutefois....
-Toutefois nous savons de quoi est capable un alchimiste spécialisé en biophysique. Mmmmh... Tu crois que tu pourrais t'arranger pour qu'Erasme soit parmi l'équipe des légistes?
-Je vais voir, il faudra que je manipule quelques informations, mais ca devrait être jouable. Allez, je dois filer avant qu'on remarque mon absence au poste. A la prochaine.
-C'est ca, salut.

Enfin seul... Ca fait du bien d'être au calme, un peu... Je repense à Kazel et Azure... Je me demande ce qu'ils penseraient si ils apprenaient que cetaines personnes étaient prêtes à tuer des enfants pour remettre la main sur eux... Tiens, je devrais peut être leur rendre une petite visite, histoire de m'assurer que tout va bien, de ce coté. Vu le peu de choses que j'ai à faire, ces temps ci...

Virgie
J’étais dans me salon avec Shay et les enfants lorsque Hadzuki revint enfin, j’alla lui parler.
-J’ai une idée pour l’endroit où Shay et les enfants seront en sécurité.
-Bien, alors nous préparons les affaires et on vous suit. Une fois installés, il faudra que je vous parle de quelque chose d’important…
-Bonne ou mauvaise chose ?
-Plutôt mauvaise…
-Alors allons les installer avant tout.
Nous fîmes les bagages et ils me suivirent. Non, loin de Central, il y avait une petite région où j’ai passer toute mon enfance. Je les conduisais, jusqu’à la maison où j’avais habité auparavant dans mon passé, là où ma mère avait laisser son dernier souffle. Rien que de revoir cette maison, me donna des sueurs froides, pourquoi ?? Ca je n’en sais rien du tout. Donc je pris la clé, j’ouvrit la porte, avant peut de temps je suis revenu pour faire le ménage au cas où si je devais habité ici.
Toute la famille entra ainsi que Théo, ils inspectèrent la maison de fond en comble, j’avais montré les chambres aux enfant ainsi que la chambre de Shayko et Hadzuki. Nous nous installâmes donc ici, téléphone compris, mais j’avais un peu trafiquer la ligne, pour ne pas qu’on nous surveille, si on appelle d’ici.
-Je…commença Hadzuki avec un air assez heureux. Comment vous remerciez, Virgie ???
Je le regarda étonné, puis lui fit un sourire. Je me rendis bien compte que c’était la première fois que je lui souriais ainsi et lui pareil.
-Ne le remercie pas, lui fit-je toujours le sourire aux lèvres, vous êtes ma famille, donc j’ai pour obligation de vous protégez.
Shayko me fit, elle aussi, un sourire, je ne voulais pas que ma fille soit en danger constamment avec les enfants, cela me ferais trop de mal si ils leurs arrivaient malheur. Ils s’installèrent tranquillement, lorsque Hadzuki me prit à part.
-Euh Virgie, est-ce que je peut vous parlez seul à seul.
Hum je n’aimais pas trop cela.
-Oui si tu veux, on va aller dans la cuisine.
Nous nous dirigions dans la cuisine, il ferma la porte derrière moi, puis commença à me parler.
-Voilà, tout à l’heure j’ai écouté à la porte de Léon…et je l’ai surpris en train de parler à quelqu’un au téléphone…
-Et qu’est ce qu’il racontais ???
-Il parlait d’un centre d’entraînement détruit…je crois bien…et des hommes sont en marche dans le désert et qu’ils étaient sous couverture.
Cela commençais à devenir intéressant, qu’est ce que mijotais encore ce Waycoff ???? J’en étais sur qu’il n’était pas très honnête celui-là.
-Bon si j’ai bien tout compris, dit-je, il doit mijoter quelque chose !!! mais quoi ??? Je vais voir si je peux trouver des informations là dessus, je te tiendrais au courant.
-Vous savez je peux m’en occuper si vous le voulez !!!
-Non, lui coupais-je. Tout ce que je veux, c’est que tu protège ta famille et moi pendant ce temps là je m’occupe du reste.
Il me regarda d’un air comme si il s’inquiétais pour moi, bizarre nos comportement en ce moment tout les deux. Peut-être parce qu’on a un seul but…protéger ceux qu’on aime.
On retourna donc dans le salon où Théo et Shayko discutais et les enfants jouaient.
Je regarda ma montre, il était déjà 18h00, le temps à passer plus vite de ce que je l’aurais cru. Je pris ma veste, pris mon portable en même temps, et conseilla à Shayko de s’enfermer à double tour.
-Où est-ce que tu vas ??? demanda Théo alias Lionel.
-Je dois filer d’urgence quelque part j’ai un rendez-vous. Shay surtout n’oublie pas de t’enfermer et si vous avez un problème vous m’appelez.
Elle me fit un oui de la tête lorsque Lionel me rattrapa dehors.
-Je viens avec toi !!!
-Pourquoi ???
-Pour des recherches.
-Bon ok comme tu veux, je te raccompagne jusqu’à Central, une voiture m’attend là-bas.
Puis nous rentrons en laissant Hadzuki et ma fille, en espérant que personne ne viendrait les importuner.
Une fois à Central, Lionel alla au QG pour faire diverses recherches, quand à moi, je monta dans la voiture où elle m’emmena à l’assemblée secrète. J’entra donc dans l’ « hôtel » et alla rejoindre Atsu dans son bureau, pour enfin parler de ce qu’il avait à me dire.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:11

Astalya
Je regarde ma montre. 22h45. Je suis en avance. Il ne devrait pas être là avant au moins un quart d’heure.
Quand j’y repense…je ne m’attendais vraiment pas à obtenir une réponse si rapidement.

Tout s’est enchaîné très vite depuis la veille. Avec ma mort subite, je n’avais plus vraiment l’opportunité de mener ma petite enquête par les voies habituelles. Difficile de se pointer à la bibliothèque de Central, un grand sourire aux lèvres, quand on est sensé s’être fait assassiner. Encore que, je ne suis pas sûre que j’y aurais appris grand-chose…
Alors j’ai choisi d’utiliser un autre moyen pour tenter de retrouver ce Macros. Une voie que je n’avais pas utilisé depuis bien longtemps, mais qui peut s’avérer fort utile pour des cas comme celui-ci, pour peu qu’on ait de quoi s’offrir ce genre de services.

J’ai envoyé mon message ce matin, après avoir lu l’annonce de ma mort dans le journal. Et à ma grande surprise, la réponse est arrivée dans l'après-midi, beaucoup plus rapidement que je le pensais...

Je regarde ma montre une nouvelle fois. 22h55. Il ne devrait plus tarder. Et effectivement, des bruits de pas commencent à se faire entendre. Quelques secondes plus tard, l’homme est devant moi. J’ai déjà eu affaire à lui par le passé. Il esquisse un sourire en me voyant
- Et bien…Vous êtes le cadavre le plus vivace que j’aie jamais vu. Et pourtant j’en ai vu pas mal…
Je souris.
- Ah vous savez ce que c’est…
- Certes. Alors dites moi, qu’est qu’on peut faire pour votre service cette fois ?
- J’ai besoin de quelques informations.
- Rien de nouveau en fait…
- Effectivement…
- Quel genre d’infos ?
- Des infos susceptibles de m’aider à retrouver quelqu’un…
- Qui donc ?
- Un certain Mark Shelley...plus connu sous le nom de Macros…
Il observe quelques secondes de silence. Je poursuis.
- Il y a un problème ?
- Pas vraiment…Je crois qu’on devrait pouvoir s’entendre. Mais ça risque de vous coûter assez cher.
- Ce n’est pas un problème. Vous savez où il est ?
- Oh non, pas en ce moment. Mais je connais un moyen de lui faire passer un message…
Ah ? Voilà qui est intéressant…
- Alors je peux vous donner un message, et vous pouvez m’assurer qu’il l’aura ?
- Absolument.
Je ne m’attendais pas vraiment à ça, mais autant saisir l’opportunité. Je ne risque pas grand-chose, du moins pas grand-chose de plus à essayer. Après quelques minutes de réflexion, je lui délivre mon message. Une éventuelle rencontre, pour le lendemain, dans un lieu qu’il choisira si ma proposition l’intéresse.
Après avoir réglé le problème de la…valeur de ce service, je donne mon nouveau numéro de téléphone à mon interlocuteur, non sans quelques hésitations. Bah, il me suffira d’en changer une nouvelle fois après cette affaire.
L’homme me salue, et repars rapidement. Et bien décidemment, il semblerait que la chance soit avec moi. Pourvu qu’elle ne me quitte pas trop vite…

La sonnerie de mon téléphone me réveille le lendemain matin. Qui ça peut être ? A qui ai-je donné ce numéro déjà ? Ah oui…les souvenirs de la veille me reviennent en mémoire tandis que j’essai de sortir tant bien que mal de ma torpeur. A la quatrième sonnerie, je décroche.
- Allô ?
- Votre message a été transmis.
- Et ?
- Je dois vous donner la réponse, mais j’aimerais mieux que ce ne soit pas par téléphone…
- Comme vous voulez…
- Est-ce que je peux vous retrouver, au même endroit qu’hier, dans une heure ?
Bon, voyons voir…les chances pour qu’une personne de ma connaissance soit à cet endroit à ce moment là sont quasiment nulles. Je suppose que je peux y aller…
- Très bien, je vous retrouve dans une heure.

Une cinquantaine de minutes plus tard, j’arrive au point de rendez-vous. Cette fois, il est arrivé avant moi. Je m’avance vers lui.
- Alors ? Vous m’avez parlé d’une réponse…
- Oui. Ce soir, 23h, sur les quais, entrepôt 31.
Je localise l’endroit mentalement.
- C’est bon.
Je lui tends une enveloppe, une partie de l’argent que je lui dois pour ces renseignements. J’enverrais le reste à une adresse convenue, si les informations se sont révélées exacts.
- A une prochaine fois, c’est toujours un plaisir de faire des affaires avec vous...
L’homme repart rapidement. Je ne tarde pas à partir de mon côté.
Le soir va vite arriver. Je réfléchis. Je ne pouvais pas rater cette occasion. Pourtant c’est assez risqué comme manœuvre. D’après ce que j’en sais, je risque assez gros en rencontrant cette personne. Il serait…dommage que l’article du journal ait été prémonitoire…Je chasse ces idées de mon esprit. Bah en théorie je ne vois pas pourquoi ça se passerait mal…en théorie…Pour le moment, je vais juste établir un premier contact, et on verra bien…

Il est 22h40 quand j’arrive devant l’entrepôt. Il n’y a aucun bruit, hormis celui du vent qui souffle de plus en plus fort. L’orage qui menace de s’abattre sur la ville depuis la fin de l’après-midi ne va pas tarder. Je contourne l’entrepôt et entre par la porte de derrière, histoire de jeter un œil à l’intérieur, à tout hasard…il n’y a personne. Je ressors, autant attendre devant…
Quelques minutes s’écoulent, interminables. Soudain, quelque chose attire mon attention. Des bruits de pas…quelqu’un approche. J’attends encore quelques secondes avant de voir apparaître la personne que j’attendais.

Macros
Je fus réveillé par le bruit du téléphone. Hmmmph. Qui ca peut bien être, encore...

-Allo, Macros? Je suis porteur d'un message pour vous...

Je réprime difficilement un baillement. Je reconnais la voix, un intermédiaire pour l'une des bandes ayant acceptées de se joindre aux "Moqueurs"... C'est quoi son nom, déja? Bah, aucune importance. Je répond d'un ton las.

-C'est urgent?
-Plutôt. On peut se voir dans une demi-heure au lieu habituel?

Je pousse un grand soupir.

-Très bien, mais j'espère que ca en vaut vraiment la peine. Je serais contrarié de devoir me déplacer pour rien.

Même au bout de la ligne, je l'entend déglutir. Mais sa voix reste calme.

-Je pense que vous risquez d'être interessé.

***

-Feist voudrait vous rencontrer.
-Plait-il?
-Astalya Feist voudrait savoir si il serait possible de vous rencontrer... Aujourd'hui ou demain, si possible.

Attends attends attends... Ok, donc elle est bien vivante. Et elle ne perd pas de temps, de surcroit...

-Vous aviez raison, ca m'interesse. Autre chose que je dois savoir?
-Rien qui ne me vienne à l'esprit.
-Bien... Disons alors... 23 heures... A... au 31eme entrepôt, vous voyez ou c'est?
-Je vois ou c'est.
-Parfait. Oh, inutile de vous dire de ne parler de ceci à personne, et de ne pas vous trouver sur place à ce moment, hein?

Il eut un sourire nerveux.

-Je tiens à la vie.
-Sage résolution.

***

J'arrive sur les lieux exactement à l'heure prévue. Et constate qu'une silhouette se tient devant l'entrepot. Bien, je n'aurais pas à attendre.

-Alors vous êtes celle que je suis censé avoir tué? Ravi de vous rencontrer! En général, j'aime assez rencontrer les gens que je tue...
La femme a un sourire.
-Eh bien, j'espère que vous ne vous sentez pas forcé de confirmer les nouvelles des journaux...
J'eus un petit rire.
-Si tout ce qu'on lisait dans les journaux devait être vrai... Booon, vous semblez vous être donné du mal pour me trouver, non? Ce pauvre Roy junior en est encore tout retourné... Je serais curieux d'entendre ce que vous avez à dire, même si je pense que je peux anticiper certaines demandes...

Feist semble chercher ses mots, avant de rompre le silence.

-Comme vous le savez peut être, je recherche quelqu'un.

Je garde un visage de marbre.

-J'en ai peut être entendu parler, en effet.
-Et certaines personnes de ma connaissances m'ont dit que vous pourriez m'aider pour retrouver cette personne...

Je garde un moment le silence, avant de reprendre.

-Si ce n'est pas indiscret... Qu'attendez vous de cet homme?
-Je n'ai jamais dit que c'était un homme... -je balayais la remarque d'un geste- mais j'aurais quelques questions à lui poser... Personelles, je suis sûr que vous comprennez....
-Il se pourrait.

J'avais prononcé ses mots d'une voix excessivement douce.

-Eh bien, votre "ami" ne s'est pas trompé, je "peux" vous aider. La question à présent est: pourquoi le ferais-je?

Hadzuki
Virgie et Lionel étaient partis, me laissant avec Shayko et les enfants. Heureusement, ils étaient encore trop jeunes pour réellement se rendre compte de ce qui se passait.
Une fois que nous eûmes dîné, nous couchâmes les enfants et allâmes dans notre chambre. L’endroit que Virgie nous avait trouvé était parfait. C’était simple, propre et il y avait bien assez de place pour nous… Ce pied à terre loin de Léon et des autres serait probablement un avantage pour nous…
Je me mis devant la fenêtre en attendant que Shayko arrive. Léon… Que pouvait-il bien manigancer ? Tout cela ne me plaisait pas… Mais pas du tout…
-Hadzuki, dit Shayko en fermant la porte.
Je me retournai vers elle. Son visage avait pris un air sérieux et terriblement déterminé.
-Qu’est-ce qui se passe exactement ? Pourquoi tu as voulu partir aussi vite de chez Léon ? Je ne comprends pas ?
-J’ai surpris une conversation plutôt… inquiétante tout à l’heure, quand je suis monté le voir.
-Quel genre ?
-Il était question de centres militaires détruits et d’une espèce d’armée qui avancerait sous couverture.
-Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
-C’est justement ça qui m’inquiète. Je n’en sais rien. C’est pour ça que j’ai voulu partir tout de suite. Tu sais que je n’ai jamais eu totalement confiance en lui.
-Oui, je sais… Tu crois que ça pourrait être quelque chose de grave ?
-Sûrement. Virgie va se débrouiller pour se renseigner à ce sujet.
-Tu crois qu’elle peut trouver des choses intéressantes ?
-Avec les relations qu’elle a en ce moment, ça ne m’étonnerait pas… Mais ce qui me chiffonne, c’est la raison pour laquelle il m’a fait venir à Central… Il disait vouloir surveiller Heigarts et régler le cas Macros. Mais Heigarts veut aussi régler le cas Macros… Et elle agit vraiment de manière étrange… Je ne sais pas si ça a un rapport…
-Tu penses à un coup monté ?
-Ca ne serait pas étonnant. Heigarts protège Feist et pour cela, elle n’a pas hésité à faire tuer l’enquêteur principal des derniers meurtres et à tout mettre sur le dos de Macros.
-Tu crois que c’est elle qui a ordonné ça ?
-Je ne vois personne d’autre. Heigarts a forcément donné les informations nécessaires à Feist pour qu’elle sache que ce militaire enquêtait et qu’il la voyait comme la principale suspecte. Et je suis sûre qu’il s’agit de Feist, elle a utilisé la même méthode sur…
Les derniers mots restèrent bloqués dans ma gorge… Les images me revinrent… Shayko vint contre moi et je la serrai dans mes bras.
-J’ai peur Hadzuki… J’ai peur de te perdre…
-Tu ne me perdras pas, dis-je en la regardant dans les yeux. Je te le promets. Je serai toujours là, jamais je ne t’abandonnerai.
-Mais si tes hypothèses sont justes alors tu risques ta vie et…
-Je ne pense pas que Léon cherche à me tuer… Pas tout de suite en tout cas. S’il m’a fait revenir à Central, c’est qu’il a besoin de moi. Et tant que je lui serai d’une quelconque utilité, il ne tentera rien contre moi. Tu n’as pas à t’en faire.
-Hum…
-Bon, il est tard. On ferait mieux d’essayer de dormir un peu.

Le lendemain matin, je me réveillai à sept heures. Shayko était allongée contre moi, nos mains étaient serrées. Je vis ses yeux s’ouvrir doucement.
-Ca va ? demandai-je.
-Je n’en sais trop rien…
-Moi non plus, je ne sais pas…
-Tu devrais déjà être habillé et prêt à partir, dit Shayko en regardant le réveil sans comprendre.
-Je n’ai pas envie de te laisser seule avec les enfants… Si jamais…
-Il n’arrivera rien. Personne à part ma mère et Lionel ne sait que nous sommes ici.
-Tu as raison…
Shayko posa ses lèvres sur les miennes et nous nous enlaçâmes un instant. Je n’avais pas envie de partir et de la laisser… Même si personne ne savait, j’avais peur… Peur que quelqu’un l’apprenne et vienne s’en prendre de nouveau à eux… L’idée de les perdre m’était insupportable…
Nous détachâmes nos lèvres et finalement nous nous levâmes et nous préparâmes. Une heure plus tard, j’étais de nouveau au QG de Central. A ma grande surprise, je fus tout de suite convoqué par Heigarts. J’entrai donc dans son bureau et m’assit devant elle sur son ordre.
-J’aurais aimé vous voir hier, Mustang. Puis-je savoir la raison de votre absence ?
Son ton était froid… Jamais elle ne m’avait parlé de cette manière… Ou plutôt, elle ne m’avait parlé qu’une fois de cette manière, lorsqu’elle m’avait affirmé, quelques années plus tôt, que les militaires n’étaient pas fait pour penser, mais pour agir.
-J’en suis désolé. Mais mon fils est très malade en ce moment. Et hier son état nous a davantage inquiété.
-Qu’a-t-il ?
-Une grippe, quelque chose comme ça, mentis-je. Mais il avait l’air d’aller mieux ce matin.
-Bien… Voilà qui est rassurant.
-Pourquoi vouliez-vous me voir ?
-Vous avez dû apprendre la mort de Astalya Feist ?
-En effet, j’ai appris la nouvelle par le journal.
-Vous avez toujours des doutes sur la culpabilité de Macros ?
-Non… Je m’excuse d’avoir douté de vos dire… prétendis-je en rentrant dans son jeu.
-Ce n’est rien. Je comprends que vous ayez été réticent à l’admettre. J’aimerais que vous continuiez vos investigations sur Macros.
-Aucun problème, je m’en charge. Mais les informations sont assez difficiles à récolter.
-Je m’en doute. Bon, je n’ai plus rien à vous dire. Vous pouvez y aller.
-Madame, puis-je vous demander une faveur ?
-Allez-y.
-J’aimerais assister à l’autopsie du général de brigade Feist.
-Pour quelle raison ?
-Parce que nous avions commencé à assez bien nous entendre et j’aimerais comprendre pourquoi elle a été la cible de Macros, et pas moi.
-Bien. C’est d’accord. Vous y assisterez. Je vais prévenir le médecin légiste. Vous pouvez y aller.
-Merci madame.
Je sortis du bureau. Parfait. Assister à l’autopsie serait une bonne manière de savoir si ce cadavre était bien celui de Feist. J’étais certain qu’il ne s’agissait que d’un leur, mais je voulais absolument m’en assurer. L’autopsie nous révèlerait tout.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:12

Astalya
Eh bien, votre "ami" ne s'est pas trompé, je "peux" vous aider. La question à présent est: pourquoi le ferais-je?

- C’est à vous de me le dire…

L’homme hausse un sourcil. Je poursuis.

- Force est de constater que vous avez répondu à mon invitation…

J’attends quelques secondes, il semble m’écouter avec attention. Je reprends.

- Alors de deux choses l’une : soit vous êtes quelqu’un d’excessivement curieux et vous n’attendez rien de cet entretien, auquel cas j’aimerais autant le savoir, ça me permettrait de ne pas perdre davantage de temps…

- Je suis effectivement assez curieux de nature.

Il laisse passer quelques instants avant de continuer.

- Mais je vous en prie, poursuivez…pour quelle autre raison aurais-je pu accepter de venir ?

Je reprends d’une voix calme, cachant parfaitement le doute qui commence à s’insinuer en moi sur le dénouement de cet entretien.

- Soit…vous n’écartez pas totalement la possibilité de me fournir quelques informations. Reste à savoir lesquelles…et en échange de quoi…

Il a un petit rire

- J’admire votre optimiste…alors selon vous je pourrais avoir besoin de votre aide ?

- Comme je vous l’ai déjà dis, c’est à vous de me le dire…

Il fait mine de réfléchir quelques instants…J’attends patiemment. Est-ce que ça voudrait dire qu’il ne m’apprendra rien ? Ou alors je suis tombée juste…Impossible de le savoir pour l’instant. Après quelques secondes qui me semblent interminables, il reprend la parole.

- J'imagine que nous ne perdrons rien à essayer d’en discuter…Toutefois, je tiens à préciser qu’il est tout à fait hors de question que je vous dise où se trouve la personne que vous cherchez, d'autant plus que je ne connais pas vos intentions. Je suppose que vous comprenez…

Absolument pas ! Mais qu’est ce qu’ils ont tous à vouloir le protéger comme ça ? Cependant, j’acquiesce, avant de poursuivre.

- Dans ce cas, que pouvez-vous m’apprendre ?

- Tout dépend de la raison pour laquelle vous cherchez cette personne…

Je réfléchis rapidement. Jusqu’où puis-je aller dans mes réponses ? Est-il vraiment susceptible de m’aider ? Plus que les autres en tout cas…

- Disons que cette personne est…spéciale. Pour certaines raisons, que je connais, et pour d’autres, que j’aimerais découvrir…

Macros
Disons que cette personne est…spéciale. Pour certaines raisons, que je connais, et pour d’autres, que j’aimerais découvrir…

Voilà qui n'est guère précis. Enfin... Elle sera bien forcée de m'en dire plus à un moment ou à un autre.

-Bieeeen! Vous avez raison sur un point: je suis prêt à vous fournir des informations, si vous le désirez. Il vous suffira de les nommer, et je devrais pouvoir m'arranger pour vous les procurer. Toutefois, comme vous vous en doutiez, ce n'est pas gratuit...
-Dites votre prix.

Mon sourire s'élargit.

-Eh bien... Peut être êtes vous au courant que notre chère Généralissime a des projets qu'il vaudrait mieux ne pas rêveler au grand public... Ni même à la majeure partie de l'armée, d'ailleurs. Et j'aimerais beaucoup savoir de quoi il s'agit...
-Vous me demandez de l'espionner?

Je hausse les épaules.

-J'ai entendu dire que vous étiez très proche d'Heigarts, ca ne devrait pas vous poser de problèmes majeurs.
-Bon... Et si je trouve ce que vous voulez savoir, vous êtes prêt à me réveler tout ce que vous savez sur Kazel.
-Presque. Juste une chose de plus: une fois que vous aurez appris tout ce qu'il y a à savoir... Je vous demanderais probablement de la tuer.

Cette fois, elle semble ouvertement surprise.

-Vous voulez que j'assassine Heigarts?

J'ai un petit rire.

-Quoi, l'idée vous choque? Vous êtes prête à tuer pour avoir vos informations, donc je pense que ma demande est tout à fait acceptable, non?
-Vous demandez beaucoup.
-A vous de voir si vous pensez que les informations que vous recherchez valent ce que je demande.

Elle réfléchit un moment, silencieuse, semblant peser le pour et le contre. Je me demande quelle sera sa décision. Je me demande si elle est prête à aller jusqu'au bout... Si oui, je venais vraiment d'avoir la main heureuse, cette Feist allait considérablement nous faciliter la tâche... Et tout ca pour quelques données scientifiques sur Kazel? C'était presque trop beau pour être vrai. Je devais tout de même rester prudent, au cas ou elle chercherait un autre moyen de se procurer ce qu'elle cherchait... Mais Kazel et Azure étaient bien cachés, elle ne les retrouverait pas facilement.

-Comment voulez vous qu'Heigarts me fasse à nouveau confiance? Officiellement, je suis censée être morte, je vous rappelle!
-Allons, vous êtes une femme intelligente, vous trouverez bien un moyen, je vous fait confiance sur ce point. Après tout, c'est votre seule chance d'obtenir les informations qui vous interesse, ne la laissez pas passer.
-Très bien, j'accepte le marché. Mais je veux des garanties comme quoi j'obtiendrait toute satisfaction. La confiance est une denrée rare.
-Aaaaah, les gens sont si sceptiques de nos jours... Voilà ce que je vous propose: commencez donc à enqueter, et dès que vous aurez trouvé quelque chose d'interessant, faites le moi savoir, nous ferons un premier échange d'information à ce moment. Cela vous convient il?

Que c'est agréable d'être dans la situation ou l'on a rien à perdre et tout à gagner...

Tamishi
Virgie m’a donc reconduit au QG de Central avant de partir à un rendez vous « mystérieux », sur lequel, elle n’a rien voulu me dire, mais elle n’a rien démentit non plus. La question m’a longtemps trotté dans la tête, pourquoi ne pas en parler, peu importe mes questions, rien n’y a fait … De quoi être suspicieux tout de même. Quand à Feist, il n’y a rien de bien surprenant dans ce qu’offre l’armée, à vrai dire il y est plus fait son éloge, une grande pièce de l’Etat, qui a évolué plus ou moins rapidement, son dossier est clôt par son acte de décès provisoire le temps d’une autopsie, acte signé de la main du généralissime, elle-même. Elle devait avoir quelque chose de spécial pour se voir attribuer ce genre de plus. Mais à part ça pas grand-chose sur la vie, le passé, où les intérêts d’Astelya Feist, finalement c’est un personnage plutôt passionnant, qui serait plutôt intéressant de rencontrer … Dehors un cri sourd, depuis le premier étage. Où justement je me trouve, étage des archives, peut être qu’un peu plus de poussières donneraient plus de résultat, le couloire donne vers une espèce balcin avec des barrières que l’on peut faire tomber en cas de feu. L’incendie de la bibliothèque les a marqués. Seulement ces barrières ont rapidement prit place, à tout les suicides possibles et imaginables ! J’avance et me penche pour voir une jeune femme à terre. Malheureusement pour elle, si elle souhaitait en finir quelque chose a adouci sa chute … Il y a déjà foule en bas.
- Hep gamin descend !
Décidément je fais si « gamin » que ça ? … Soit je descend par l’un des escaliers de secours sans me presser. Une fois en bas celui qui m’avait ordonné de descendre me prend par le bras plus ou moins fortement. En faisant mine « je te tiens, je te lâche plus », à laquelle je répond, de marbre, peut être même un peu moqueur :
- C’est pas la peine de me tenir, je ne m’enfuirais pas …
- On ne sait jamais avec les alchimistes !
Une femme vient alors, l’autre s’adresse à elle en temps que « chef », chef qui m’est plutôt familier, mais je préfère garder la même expression désintéressée.
- Chef c’est certainement lui, hein ?
Quel beunet !
- Tout ça, ça va me faire grimper d’un rang.
- Pas assez attentif, Itaki !
- Que …
- Vous n’avez même pas prit de photographies, pas de passeport de la victime, rien vous n’avez rien …
- Si, si je l’ais lui, héhé.
Beunet est un faible mot ma parole ! Après environs une heure d’enquête ils se décident à passer à l’interrogatoire … Nous, nous asseyons à l’une des tables des salles du centre de recherche, il n’y a toujours personne.
- Bien passons aux faits, nous vous avons vu, moi et une cinquantaine de personnes près du balcon, juste après que Mlle Inami ne soit retrouvée au sol. Nous pouvons donc en conclure que vous l’avez poussée dans le vide !
Je garde toujours le même aire détaché, comme si je n’avais déjà pas assez à faire, il faudrait qu’on me prenne pour le bouquet misère, je met mes bras derrière la tête et :
- C’est un peu attife comme conclusion, n’est ce pas, je n’aurais jamais osé être si catégorique, dans une telle affaire.
- C’est pas un gamin qui va m’apprendre le métier, grommela-t-il !
- Assez Itaki, repris la femme. Reprenons, y a-t-il des témoins ?
- Non, j’étais seul, au même temps vous comprendrez qu’un centre d’archive n’attire pas grand monde, ironisais-je.
- Il se fiche de nous Yakumo. C’est le coupable, reprit-il en me pointant de son doigt accusateur.
- Assez !
- C’est bien beau, tout ça mais je vais devoir y aller, sinon je vais être dans le pétrin …
- On est attendu, par Mr le Colonel, se moqua-t-il.
- Non.
- Toujours pas assez attentif Itaki, reprit la femme.
Nous y sommes.
- Comment ? Dit-il désespéré.
- C’est quoi mon nom ?
- Tamishi Yakumo …
- Et le sien ?
Il prend ses fiches …
- Tamishi Théodore …
Après deux bonnes minutes de réflexion, hé bé ! Il se lève en frappant des mains sur la table, en faisant aussi tomber sa chaise, et en balbutiant :
- Mais … Alors … Nonnn, alors …
- Pas de « alors », le lieutenant colonel est bien mon petit frère, mon demi-frère …
- Hein !!
Je reste de marbre, alors que l’inspecteur lui fait presque une crise cardiaque.
- Ca tourne au vinaigre, soupirais-je.
- Je te laisse rentrer aujourd’hui !
J’avais pu rencontrer la Famille Tamishi, par l’intermédiaire des Kiré, il y a déjà bien longtemps, dix huit ans, pour être plus précis, orphelin de père et de mère ils ont décidé de m’héberger, Yakumo avait alors douze ans, pas plus. Un an plus tard je repars pour environs neuf ans, avant de revenir à vingt ans. Les parents sont tout deux morts, Yakumo vit seul, et c’est d’ailleurs dans la résidence Tamishi, que j’ai logé depuis. Or en huit ans je n’ais aperçu Yakumo que trois fois …
Alors qu’elle voit son plat sur une table, Yakumo se retourne plutôt rapidement, vers moi, alors que je m’essuies les mains, elle pointe aussi l’assiette du doigt.
- C’est quoi ça !
- Ton repas …
- Je le vois bien, mais je t’avais demandé quelque chose de plus méditerranéen ! Reprit-elle en prise apparemment à un grand désespoir.
- Si ton assistant ne m’avait pas retenu …
Elle saisit un sachet ouvert sur le plan.
- L’imposture, un plat en instantané, haaa !
- L’inspecteur ne s’arrête donc jamais …
Elle s’installe finalement, et commence à manger, sans grand appétit.
- Qu’est ce que tu faisais là bas ?
- On a tous nos secrets.
- Il faudrait peut être, être un peu plus ouvert ! Je pencherais plutôt pour un suicide, ce ne serait pas la première fois.
- Hum … Si elle voulait se suicider, elle n’aurait pas crié et ameuté tout le quartier.
- Et à quoi tu penses ?
- Un tentative meurtre, bien sûr, peu être pas de la façon la plus commune mais oui une tentative.
- Mais il n’y avait personne.
- Pas assez attentive, Yakumo. Dans un local à archive, tout est généralement bien rangé, cependant là, au fond de la pièce, près du balcon, tout une étagère est à terre et il m’étonnerait, quelle soit tombée seul … Enfin, j’ai trouvé une photo par terre.
- Mais tu n’en as rien dit.
- Sans vouloir te vexer ton assistant n’aurait rien compris, il est un peu trop désabusé si on peut dire, et certainement par toi. Continuais-je, toujours sans changer d’expression. Et franchement c’est un âne !
- Un peu de respect Théo !
- C’est vrai, bref je vais débarrasser, après tout je ne suis pas inspecteur.
Avant cette évènement, j’avais montré, un premier flux de mon enquête sur le meurtre de Hearn à Heigart, et j’avais ajouté plus ou moins implicitement Feist à la liste, elle en fut outrée, et déchira la feuille avant de la jeter directement par la fenêtre, tout en ajoutant deux ou trois paroles censées me faire comprendre que je devais plus me pencher sur le cas Macros et me désintéresser de la pauvre Feist, soit disant tuée par Macros (même si je peux le réfuter), enfin elle finit par « Ne me décevait pas où je devrais vous écarter, se serait dommage, vous avez bien failli localiser les frères Elrics … ». Et quelques heures plus tard, on m’accuse d’avoir voulu tuer une lycéenne. Plutôt étonnant, Heigart ne se serait certainement pas déplacée pour tuer Isanami, cependant elle a beaucoup de subalternes … Entièrement dévoués, et si je vois juste se serait peut être une tentative de me faire comprendre quelque chose. Je retrousse mes manches, laissant apparaître le bandage de la dernière intervention.
- Mais qu’est ce que tu fais, hein ?
- Je lave les plats …
- Non, de tes journées.
- Je gagne ma paye, je fais mon travail.
- Hum …
- Tu ferais mieux de t’inquiéter pour ton travail et engager un autre assistant un peu moins stupide.
- Tss
- Il n’est pas assez observateur, et tu le pense aussi ! Si ce n’était que lui je serais déjà derrière les barreaux …
- Et tu dis ça calmement.
- Ce n’est pas arrivé. D’ailleurs tu ferais bien de le surveiller …
- Qui ça ?
- Ton assistant.
- Comme tu l’as dit tu n’es pas inspecteur, laisse les autorités faire leurs travails.
- Je ne compte pas le faire, c’est juste un conseil, et si tout s’avère juste, il ne sera plus de bonne compagnie.
Dès le lendemain, je chercherais Virgie il serait peut être temps quelle m’explique vraiment qui sont « Léon » et « Kazel ».
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:14

Waycoff
Assis sur mon bureau, je lisais le journal d'une mine quelque peu réjouie, le journal de Lior

Un grand laboratoire de recherche détruit par une explosion

Il y a trois jours le laboratoire de Lior sur l'étude de minerais et de métaux aurait été l’œuvre d'un accident a la suite d'une expérience ratée, mais est-ce vraiment un accident ? les enquêteurs chargés de l'affaire démontrent que non car.....

Je regarde ensuite la page d'en face

La 51eme section en marche jusqu'a Central

La 51eme section, crée par Lior récemment, est transférée pour servir Central en signe de bonne foi pour assurer la pérennité de l'alliance établie entre la nation d'Amestris et celle de....

Eh bien, qu'ils sont idiots ! vraiment ! je ne comprend pas qu'il n'aient rien vu ! c'est vraiment....enfin, on est pas tous des supers agents doubles ! pensai-je,
__Euh Léon ?
__Ah, c'est Elysia ! il y a un problème ?
__Non, je vous rappelle que votre réunion d'information a lieu dans 5 minutes,
__Oui oui, je sais merci,
__Et, nous avons eut le rapport de l'agent Bêta 3, chargé de la surveillance d'Astalya Feist, elle le dépose sur mon bureau
__Hein ?! mais, le dossier n'est pas clos ?
__Pas encore, tout a l'heure a lieu l'autopsie du corps,
__Et on a un agent qui est sur le coup ?
__Oui, l'agent surveillant Hadzuki Mustang,
__Pardon ? il assiste a l'autopsie ?
__Oui,
__Bien, merci,
Quel plaie, il m'énerve de plus en plus, il commence a mettre le doigt là ou il ne faut pas !
Alors, voyons ce dossier, je connais cet agent, a mon avis il a découvert quelque chose, je mentirais si je dirais que je ne suis pas stressé, bon allez !!

...
...
...
Eh, eh eh, ca c'est une femme comme je les aime ! elle est maligne, elle a du talent ! elle a du confectionner une copie de son corps, ou en demander une, hmm, l'agent demande des instructions,
Cher Ron Daar,
Je vous remercie pour ces renseignements extremements importants pour moi et pour l'enquête, je vous demande d'enquêter maintenant sur les relations d'Astalya Feist, sachez tout ce qu'elle a fait, dit, ou demandé a quiconque, même si elle demande l'heure a un passant ! vérifiez si ses proches ne seraient pas dans nos fichiers, si vous trouvez quelque chose d'intéressant faites m'en part !
Je vous précise que ces informations sont censés demeurer entre vous et moi, si vous en parlez a quelqu'un, je me chargerais personnellement de vous faire disparaître de ce monde, et je suis très fort pour cela.
Vous n'existez pas, vous êtes un fantôme ! tel est notre devise !

Cordialement

Directeur Léon Waycoff


Starman81
Minuit et quart. L'heure des messages. Comme convenu, je me rend en haut de la plus haute tour de Central, me posant des questions. Ma cible, la dénommée Feist, a rencontrée un type qui se fait appelé Macros. Et ils ont encore parlé de ce "Kazel", ou un truc dans le genre. Ils me semble avoir entendu( mais j'ai eu du mal à entendre vu qu'ils étaient dans un bâtiment) parlé de l'assassinat du généralissime. Néanmoins, mon raport n'a pas l'air d'avoir servi à grand chose et j'ai la vague impression d'être aussi utile qu'un Yacht à un marin. Quand je pense que je suis venu ici pour être utile, et pour prouver que les Aïhous (mon peuple d'origine) sont dignes de confiance. J'arrive en haut de l'horloge de la ville. Je pénètre à l'intérieur et, après avoir rapidement cherché, je trouve enfin les ordres, cachetés, comme d'habitude. Je les lit atentivement. Pas de gros changements, donc, néanmoins il semble que ce cher Boss ait quelque chose en tête. Sauf que moi aussi .


Plus tard, dans un bar louche. On dit que les Aïhous ont tendance à se créer une fratrie où qu'ils aillent. Dans mon cas, c'est on ne peux plus vrai.Je me dirige vers mon contact, Joe Pickup, un mec qui semble toujours saoûl, mais qui est digne de confiance. Je lui passe mon rapport, il le donne à un autre,tout aussi digne de confiance, et ainsi de suite.
"Salut, Ronnie, me dit-il.
-Salut Joe. Voila le rapport. Tu fais particulièrement attention.
-Boaf, tu me connais."
Ce rapport contient mes récentes découvertes sur Feis, notamment sa rencontre avec ce "Macros".
"Autre chose. Trouve-moi des tuyaux sur le batiment là."
Je lui montre le lavo camouflé sur la carte.
"Ok, répondit-il. Je te ferais savoir si je trouve un truc.
-Ok. A plus."
Et je quitte ce coin, qui est vraiment puant.

Hadzuki
Je me dirigeai donc vers la salle d’autopsie que Heigarts m’avait indiquée. Mais une fois à l’intérieur, je découvris qu’il y avait plus de personnes que ce que j’avais pensé. Il y avait trois légistes, ce qui était assez inhabituel pour une autopsie…
-Je suis le général de brigade Mustang, dis-je en les regardant chacun leur tour.
Ils me firent signe de la tête. L’un des hommes avait un regard brillant d’intérêt en me regardant, ce qui ne me plaisait guère. L’un des hommes s’avança.
-Je suis le docteur Herman, dit-il. C’est moi qui vais procéder à l’autopsie.
-Je ne pensais pas qu’il fallait deux personnes pour vous assister.
-Le généralissime a insister pour avoir plusieurs avis, étant donné qu’il s’agissait d’un haut gradé.
-Oui, je comprends. Je vous en prie, vous pouvez y aller.
Le médecin débuta donc son autopsie par l’examen extérieur… du moins il fit ce qu’il put. Verdict, la personne en question avait été écrasée par une forte pression extérieure. Puis il tenta de faire un examen interne, ce qui se révéla un peu plus compliqué vu l’état du cadavre. Même le verdict fut le même, écrasée par une forte pression interne également. Celui qui avait fait ça n’y était pas allé de main morte.
Le médecin prit un échantillon sur le cadavre et le mit dans un tube à essai.
-C’est pour les analyses, expliqua-t-il. Vu l’état du corps, seule une analyse ADN peut nous dire s’il s’agit bien de Astalya Feist.
-Et ces analyses, dis-je, elles sont fiables ?
-A 100%, général.
-Donc, si ces analyses disent qu’il s’agit de Astalya Feist, il n’y aura pas d’erreur possible ? insistai-je.
-Non, aucune…
-Si, il peut y avoir des erreurs, intervint l’homme au regard brillant.
Je me tournai vers lui, intéressé.
-Votre nom ? demandai-je.
-Je suis Philip Gornatov, assistant du docteur Herman.
-Quelles sont les possibilités pour qu’il y ait des erreurs dans les résultats ?
-Il y a deux possibilités que ce ne soit pas la personne dont vous parlez. Premièrement, si elle avait un jumeau – ou plutôt une jumelle dans le cas présent – homozygote, qui aurait exactement le même ADN qu’elle…
-Sauf que dans le cas présent, intervint Herman, la victime n’avait plus de famille.
-Quelle est la deuxième possibilité ? demandai-je sans faire attention à l’intervention du légiste principal.
-Si le corps que nous venons d’étudier est un clone, il aura exactement le même ADN que la victime présumée.
Un clone… Etait-ce possible ? Connaissant Feist, cela ne m’aurait pas étonné.
-A ceci près que pour réaliser un clone parfait au niveau génétique, il faut des années. Et je doute que le général de brigade Astalya Feist ait eu les moyens, aussi bien financiers et temporels que scientifiques de réaliser un tel exploit.
-Bien. Je veux voir le rapport des résultats et de l’autopsie le plus vite possible, docteur Herman.
-Bien, général.
-Je vais vous laisser, dis-je.
-Je vais vous raccompagner, général, dit Gornatov, il serait dommage que vous vous perdiez dans les dédales de nos sous-sols.
Nous sortîmes donc de la salle d’autopsie et marchâmes un instant sans rien dire.
-Vous semblez vous y connaître pas mal en matière de biophysique, fis-je remarquer.
-Oui, assez.
-Pourtant vous restez un simple assistant de légiste… Etrange que Heigarts ne vous ait pas donné un poste comportant plus de responsabilités.
-Eh bien, peut-être n’a-t-elle pas eu l’occasion de voir toutes mes compétences…
-Je pense plutôt que vous n’êtes pas d’ici. N’est-ce pas ?
-Ah… Vous êtes plutôt rapide en réflexion… Il avait raison, vous êtes vraiment une personne intéressante…
-Il ? questionnai-je en me retournant vers lui.
-Oui… Je parle de… Macros, dit-il d’une voix basse après avoir regardé autour de lui.
-C’est lui qui vous a demandé d’être là, je suppose, dis-je en souriant.
-C’est vrai, c’est sur sa demande que je suis là… Mais je dois dire qu’il ne m’avait pas prévenu de votre présence.
-Il n’en était probablement pas au courant, tout s’est décidé aujourd’hui.
-Quoi qu’il en soit, j’ai été ravi de vous rencontrer, général Mustang, dit-il alors que nous arrivions à la sortie.
-Moi aussi. Quand vous le verrez, passez-lui le bonjour, et dites-lui de me contacter rapidement.
-Je n’y manquerai pas. Bonne journée.
Je quittai donc les sous-sols et retournai à mon bureau.

Ron
5 heures du matin. Elle a finie par aller se coucher, la connasse. C'est ce que j'aime le moins dans ce boulot: il faut toujours que la cible aille dormir à des heures pas possible! A priori, elle n'a rien fait de particulier aujourd'hui, mais avec ce genre de personne, comment savoir? En plus, je n'ai pas entendu ce qu'elle a dit à ces gens à cause de l'altitude. C'est qu'il ne faudrait pas qu'elle se rende compte que le point noir, c'est un type sur une planche volante. Enfin, par acquis de conscience, j'ai noté l'apparence de tous ceux qu'elle a croisé, les noms que j'ai entendu, ce qu'ont fait ces types.... Je suis allé jusqu'a mettre quand elle s'est rendue aux toillettes. Pas très respectueux de la vie privée, mais bon, après tout je suis un fantôme, comme le Boss me l'a soigneusement fait remarqué.
Comme il est tard, je décide de m'occuper de l'épeluchage de son dossier, come demandé dans les instructions. Bien, entendu, je ne laise pas sa baraque sans surveillance et je me fais relayer par un membre de ma "fratrie". Grâce à un systéme de relais d'individus, je serais prévenu si elle bouge dans les 5 minutes. Je me rend au département d'enquêtes.
Le gardien n'a pas l'air content que je le réveille, mais quand je montre la Montre d'Argent, il s'écrase et me donne ce que je désire. Non mais, parceque tu t'imagines que j'ai dormi, moi? Enfin, je suis pas là pour m'engueuler avec les sous-fiffres. Je rentre dans mon appartement, et je commence l'épluchage. A priori, rien de bien intéressant, la plupart des membres de sa famille semblent être disparu. Soudain, je vois un nom qui,lui intéressera beaucoup ce cher Léon. Pas mal, come info. Je me dépêche de la noter, et je profite de la demi-heure qui me reste pour prendre un peu de repos.

Astalya
Aaaaah les gens sont si sceptiques de nos jours…voilà ce que je vous propose : commencez donc à enquêter, et dès que vous aurez trouvé quelque chose d’intéressant, faites le moi savoir, nous ferons un premier échange d’informations à ce moment. Cela vous convient-il ?

Je réfléchis encore quelques instants. Il a tort sur un point…je peux probablement trouver ce que je cherche d’une autre façon. Seulement ce serait beaucoup plus long, et tout aussi compliqué…
Je suppose que compte tenu des circonstances, je peux accepter sa proposition, au moins jusqu’à ce que je sache quel genre d’information il peut me fournir exactement. Recontacter Heigarts ne devrait pas me poser de problème majeur…

Je suis sur le point de répondre quand mon portable se met à sonner. Je soupire et demande à mon interlocuteur de m’excuser, avant de décrocher.

- Allo, Astalya ?
Lui ? Mais qu’est ce que…
- Je croyais t’avoir dit que je ne voulais pas être dérangée…
- Désolé, mais je crois que ce que j’ai à te dire ne peux vraiment pas attendre…
- Que se passe-t-il ?
- Il semblerait que quelqu’un soit en train de vous épier…
Je réprime une exclamation, tout en m’efforçant de garder un visage impassible. Puis je réponds calmement.
- Comment ça ?
- Je ne l’aurais pas vu sans cet orage, et ces éclairs surtout…je ne sais pas trop comment il fait ça, mais il vole…sur une espèce de planche, à plusieurs dizaines de mètres au dessus de vos têtes…Et je pense qu’il surveille l’un de vous.
Je résiste à la tentation de lever les yeux vers le ciel
- Tu en es certain ?
- Disons à 99%. Je vois mal ce que quelqu’un viendrait faire dans un endroit comme celui là, à une heure pareille…
- Compris, je vais voir ce que je peux faire. Merci de m’avoir prévenue.
Je raccroche.
- Un problème ?
J’esquisse un sourire
- Rien de très important...Bien, finissons en. Comment pourrais-je vous joindre si j’apprenais quelque chose ?
Le sourire de l’homme s’élargit. Il doit vraiment être très intéressé par ce que prépare cette chère Heigarts. Je serais curieuse de savoir pourquoi…
- Alors vous acceptez ?
- Un premier échange d’informations oui…Pour le reste, nous verrons en temps et en heure.
Il attend quelques secondes, avant de me répondre
- Ça me paraît convenable. Et bien, je crois que nous sommes arrivé à un accord tout à fait correct…
Tu parles…enfin à défaut d’autre chose, et pour le moment, ça devrait suffire. L’homme me donne un numéro de téléphone que je note rapidement sur mon agenda. Puis il me salue, avant de repartir sous la pluie battante.

J’attends quelques minutes, à l’abri du grand bâtiment. L’orage ne semble pas vouloir se calmer. Les éclairs se succèdent, illuminant le ciel comme en plein jour. Je suis tentée de regarder au-dessus de moi. Peut être n’était-ce pas moi que l’homme suivait. Mais je préfère m’abstenir, au cas où il surveillerait toujours. Mieux vaut qu’il ignore que j’ai découvert sa présence…
Une quinzaine de minutes plus tard, la pluie semble s’être quelque peu calmée, je me dirige alors vers le vieil immeuble faisant face à l’entrepôt.
Je prend les escaliers jusqu’au 5e étage pour retrouver l’homme qui m’a appelé un peu plus tôt. Je crois que j’ai bien fait de lui demander de surveiller l’entretien au cas où ça tournerait mal…Me voilà en possession d’une information susceptible de m’éviter bien des problèmes pour les jours à venir.
J’entre dans la pièce mal éclairée, il attend près de la fenêtre. Dès mon entrée dans la pièce, il me fait signe de rester silencieuse et me murmure.
- Il est toujours là.
Bien, les doutes ne sont plus permis, c’est bien moi qu’il suivait…Je répond sur le même ton.
- Je ne peux rien faire pour le moment…
- Pourquoi ne pas t’en débarrasser ?
- Je crois que je peux trouver mieux que ça…mais il faudrait que je découvre pour qui il travaille…
Je réfléchis quelques instants avant de poursuivre
- Est-ce que tu pourrais essayer de te renseigner sur…une forme d’alchimie qui pourrait permettre de voler ? C’est probablement ce qu’il utilise, ça pourrait peut être me permettre de découvrir qui il est…
- Je pense que c’est dans mes moyens…
Je savais qu’il ne pouvait pas refuser…Je souris et le remercie avant de quitter la pièce. Je sors de l'immeuble et me dirige vers mon nouvel appartement : la soirée a été éprouvante, je crois qu’un peu de repos me fera le plus grand bien. D'autant plus que les prochaines journées promettent d'être longues...
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:15

Macros
Je quittais le lieu du rendez vous d'un pas rapide. J'esperais que tout ceci pourrait finir par déboucher sur quelque chose d'utile... Bah, wait and see, comme ils disent... Les chances qu'elles parvienne à assassiner Heigarts me paraissaient faibles, mais avec un peu de chance elle pourrait ramener des infos utiles... Et qui sait, elle pouvait toujours me surprendre... Ce qui me rappellait que je devais m'attendre à une trahison, à un moment ou à un autre... Encore qu'une trahison attendue n'en était plus vraiment une, mais bon. Sur ce, c'est l'heure de dormir, il me semble...


Je suis reveillé à six heures du matin par la sonnerie du téléphone. Quoi, pas déja Feist, quand même? Je décroche. Ah non, pas la voix de Feist.

-Némésis, tu as vu l'heure? Tu es toujours aussi insensible, on dirait...
-Désolée de te sortir du lit, mais Socrates nous demande... Rencontre au point 41 dans une demi heure.
-On va pas être nombreux... Ok, j'arrive aussi vite que possible.

Et evidemment, les heures sup' ne sont pas payées...

***

Le lieu du rendez vous était un vieil appartement délabré que même les squatters refusaient de choisir comme logement... Apparemment, j'étais le dernier arrivé. Je devais admettre que ca m'arrivait souvent.

-On pourrait choisir un hotel trois étoiles la prochaine fois? Tout ca manque terriblement de style...

J'obtint quelques rares sourires, mais personne ne releva la remarque. Tout le monde savait, moi le premier, que cette proposition était parfaitement absurde. Le vieux se leva et prit la parole.

-Bien, comme vous le savez tous, certains ne pourront pas assister à cette assemblée. Toutefois je pense que ce ne sera guère important.

Effectivement, Taliesinn, Shivah et Métatron manquaient à l'appel... pour des raisons évidentes. Ils n'avaient pas le temps de repasser à Central maintenant. Dorcas fut le premier à répondre.

-Quelqu'un peut il me dire pourquoi nous sommes rassemblés à l'aube sans préavis? Nous n'avons pas l'habitude de procéder ainsi...

Je masquais un sourire. C'était le plus ancien du groupe après Socrates, et il ne devait pas aimer raccourcir son sommeil... et encore moins changer ainsi ses habitudes. Apparemment, je n'étais pas le seul à penser la mêm chose de lui, comme les paroles du vieux me le laissèrent penser.

-Nous devons éviter de nous enfermer dans la routine, cela nous affaiblit et nous empêche de réagir efficacement aux crises. QUant à la raison qui m'a fait vous rassembler... J'ai juste eu vent de divers éléments émanant de plusieurs d'entre vous, et j'aimerais simplement que nous les mettions en commun. Lequel d'entre vous veut commencer?

Ce fut Erasme qui s'avanca.

-Comme requis, j'ai pu assister à l'autopsie du corps de Feist.

Je le coupais.

-Il est faux. J'ai parlé à Feist en personne il y a quelques heures.
-Oui, oui, nous allons y venir. Laissons donc Erasme achever son exposé.

J'obtemperais, Erasme reprenant la parole.

-Je m'en doutais. en apparence, l'ADN est identique en tout point avec celui de Feist. Toutefois, j'ai pu déceler de très légères anomalies, qui ont sans doute échappées au légiste. En fait, je pense que très peu de personnes ont la compétence pour pouvoir les déceler.

Janus parla.

-On ne remet pas en cause la votre. Mais le rapport n'est il pas inutile, à présent? Nous savons que Feist est vivante... D'ailleurs, ce sera bientôt un secret de polichinelle...
Je coupais.
-Non, c'est important. Ca nous apprend un élément essentiel. Feist est allé très loin sur la voie de la manipulation génétique.
Erasme poursuivit.
-Nous pouvons même supposer qu'elle n'a sans doute pas agi seule, ou même qu'elle a poursuivi les recherches d'un tiers... En ce qui me concerne, je pense que les deux hypothèses sont correctes.
-L'armée est elle au courant?
-Que Feist est vivante? Sans doute. Mais elle n'a pas besoin de savoir ce que nous savons. Le cas échéant, ils s'en rendront compte seuls, ca leur fera toujours un os à ronger...
Némésis interrompit.
-Rien d'autre?
-Non... Ah si! J'ai pu croiser ce fameux Mustang. Il est assez interessant, effectivement, même si il est encore un peu jeune...

Dorcas réagit au quart de tour.

-Attendez! Vous lui avez parlé?

Erasme eut un petit sourire énigmatique.

-Et alors?
-Et vous lui avez révélé que vous connaissiez Macros?
-Oui, et?

Cette fois, il semblait sur le point d'exploser.

-C'est de l'inconscience! Personne ne doit se douter de notre existence! Au yeux du monde, Macros travaille et a toujours travaillé seul. Si...

Erasme, quant à lui,semblait franchement amusé.

-Allez, calmez vous! Je ne lui ai pas révélé mon "nom de guerre", et n'ai d'aucune façon précisé mes rapports avec Macros. Il pourra très bien penser que je ne suis que l'un de ses sbires chargé d'executer la basse besogne...

Je souris.

-Vous le sous-estimez un peu, peut être... Mais je ne pense pas que cela ait trop d'importance. D'ailleurs, un observateur attentif des évènements ce sera sans doute aperçu qu'il était plus que probable que j'aie des complices, considérant le nombres d'attentats visant les centres d'experimentations de l'armée et les renseignements parfois très précis que j'ai... Mais ils n'ont aucun moyen de savoir tout. Ils ne peuvent avoir que de vagues soupçons, qui ne déboucheront nulle part, au final.

Dorcas semblait toujours contrarié, mais il n'avait rien à redire. Le vieux parla à nouveau.

-Bien. Tout ceci nous amène aux deuxième point. Macros?
-Oui. Comme je le disais tout à l'heure, j'ai pris contact avec le général de brigade Astalya Feist. Celle ci souhaite avoir des informations au sujet de Kazel.
Némésis haussa un sourcil.
-On a une idée plus précise de ce qu'elle veut?
-Pas pour l'instant. J'imagine qu'elle devra m'en réveler un peu plus plus tard. Mais nous pouvons toujours élaborer des hypothèses...
Socrates me coupa d'un geste.
-Perte de temps. Que lui avez vous répondu?
-Que j'étais disposé à lui fournir des informations si elle espionnait la généralissime pour notre compte...et qu'elle finisse par la tuer.
Plusieurs eurent l'air surpris. En revanche, Janus hocha la tête d'un air entendu. Tiens, je ne lui avait pas parlé, pourtant... Erasme semblait déja avoir commencé un sérieux calcul mental. Il questionna.

-Quelles sont ses chances de succès?
-Pas énormes. Sa fausse mort risque de fragiliser sa position vis à vis d'Heigarts. Mais nous ne risquons rien en la laissant faire le sale boulot à notre place. Au pire, on déterminera qu'elle a agi sur ma demande, ca leur fera juste une raison de plus de me rechercher... Et puis, il se peut qu'elle parvienne à un résultat innatendu.
-Plus important. Quelles sont les chances qu'elle joue franc jeu avec nous?
-Nulles. Il est plus que probable qu'à un moment ou à un autre, elle cesse de suivre nos règles. Plus qu'à esperer que ce soit le plus tard possible... Mais je conviens qu'il ne va falloir fonder trop d'attentes sur elle. J'ai juste pensé que c'était une occasion à saisir.

Socrates semblait effectivement assez satisfait.

-Je pense qu'effectivement, nous ne pouvons rien perdre, du moment que vous vous montrez prudent, Macros. Tenez nous au courant de l'évolution de la situation. Toutefois... Le rapport de Janus risque de diminuer encore les chances de succès. Si vous voulez bien...

Janus s'avanca.

-Je vais droit au but. L'entrevue avec Feist a eu un témoin indésirable.

Je fronçais les sourcils. Je me disais bien que c'était trop simple...

Ron
Je n'aime pas la façon dont les choses se passent. Je trouve que pour une cible de première importance, elle ne fait pas grand chose depuis quelques temps. Il y'a deux raisons potentielles: soit elle doit juste attendre de nouvelles instructions (ce qui est possible, mais me paraît douteux), soit je me suis fait repérer(ce qui est plus probable que mon égo ne veut bien l'admettre). En plus, elle a beau prendre un air naturel, ce n'est pas à un espion que l'on apprend à repérer quand sa cible agît bizarrement. Foutu orage. Je les ai toujours détesté. N'apportent que des emmerdent. Si elle m'a vu, elle va probablement se mettre à faire des recherches sur moi. Non pas qu'elle puisse apprendre grand chose de réellement intéressant dans mon dossier: mon adresse est fausse, de même que les membres de ma famille ne sont pas ceux mentionnés dans mon dossier. Par contre, elle peut savoir qui je suis et comment marche mon alchimie. Mais pas pour qui je travaille( le Boss est si prudent). Enfin, je présume qu'il n'y'a rien d'autre à faire que de voir ce qui va se passer. Comme je commence à fatiguer et qu'elle mange, je me pose sur le toit en face de chez elle. cette mission commence à me peser. Soudain, un membre de ma fratrie (ou de mon réseau) arrive sur le toit .
"Qu'est-ce que tu fais là, demandais-je.
-Pardon, Ronnie, mais je suis venu t'annoncer que "celle qui n'est pas attendue", vient d'arriver à la gare."
Et merde. Shalla.

J'ai fait les 300 derniers mètres à pied, afin de ne pas me faire remarquer.
J'ai demander au mec qui m'a informé de surveiller Feist et d'utiliser les relais pour me prévenir. Je fini par appercevoir celle que je cherche.
"Tu n'aurais pas dûe venir, Shalla Les Aïhou ne sont pas appréciés par ici.
-Tu m'as dit ça, en effet. Mais j'ai un message de la Lola."
La Lola est la grande Prêtresse qui dirige les Aïhous. Et accessoirement, c'est ma Mère.
"Et que dit-elle?
-Elle dit qu'elle regrette le chemin sur lequel tu t'es engagé.
-Je me doutais d'un truc dans le genre. Elle ne comprend pas , c'est tout.
-Elle comprendrais si tu voulais bien lui expliquer. Ou m'expliquer.
-Cela ne changerait rien. J'aurais beau dire que je fais ça pour vous, vous refuseriez de l'admettre.
-Ronnie... Rentre chez nous.
-Ce n'est plus chez moi désormais.
-Alors je vais rester avec toi.
-Tu me gênerais.
-Ron... Je sais parfaitement que tu n'es pas rentré depuis 3 ans, mais je suis ta femme.
-Je n'avais pas oublié.
-Si tu ne pars pas, c'est moi qui reste."
Je pousse un soupir. Elle ne me rendra les choses toujours aussi compliqué.
"Fais comme tu veux. Mais ne te mêle pas de mon travail. Et reste discrète.
-Je ne risque pas de m'en mêler. Je ne sais rien."

Hadzuki
Deux jours étaient passés depuis que l’autopsie de Feist avait eu lieu et tout était tranquille… Le calme avant la tempête probablement… Ce matin là en entrant dans mon bureau je trouvai deux dossiers dessus, fermés. Je m’assis et ouvris le premier. Il venait du légiste, le docteur Herman. Comme je m’y attendais, le dossier affirmait que le cadavre était celui de Feist… Je refermai le dossier en gardant mon calme. Ca ne servait à rien de s’énerver. Ce légiste avait probablement été nommé par Heigarts, et il avait dû avoir ses ordres… D’autant plus que le dossier donnait un nom de coupable plus que probable : Macros…
Je rangeai le dossier dans mon tiroir et ouvris l’autre. Celui-ci venait de Gornatov… l’autre légiste présent… Je l’ouvris, et ne fus aucunement déçu de ce que j’y trouvai… « D’infimes erreurs dans le code génétique… », « Diagnostic final : le corps n’est pas celui de Astalya Feist… ». Je m’en doutais… Elle était bien vivante… Restait à savoir où elle pouvait bien être cachée…
Quelques lignes attirèrent mon attention à la fin de l’analyse…
« Inutile de vous préciser que vous feriez mieux de détruire ce document après lecture… Je doute que votre supérieur apprécie de trouver cela dans vos affaires mon jeune ami. Encore une fois, j’ai été ravi de vous rencontrer… Nous aurons peut-être de nouveau l’occasion de nous voir dans un futur proche… »
Dans un futur proche… Ces derniers mots me firent froid dans le dos, sans que je sache vraiment pourquoi… J’avais un mauvais pressentiment… Je refermai le dossier et d’un claquement de doigts, je le fis disparaître en un petit tas de cendres que je déversai dans le pot d’une plante verte qui se trouvait dans mon bureau.
Parfait, j’avais maintenant la certitude que Feist était belle et bien vivante. Je serais désormais à l’affût de la moindre erreur qu’elle puisse commettre. Et dès que je l’aurais retrouvé, je lui règlerais son compte une bonne fois pour toutes…
Mais en attendant, je devais quand même attendre des nouvelles de Virgie et de Macros… J’étais en même temps impatient et inquiet de savoir ce que Virgie aurait pu trouver sur Waycoff… Très bientôt, je serais fixé sur sa véritable personnalité… Peut-être…
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:15

Macros
-Un témoin indésirable ? Son origine ?

Janus prit un air assuré.

-CIA. C’est par leur intermédiaire que j’ai pu trouver un compte rendu sommaire de l’entrevue entre cette Feist et Macros. Pour le moment, je suis néanmoins dans l’incapacité de remonter jusqu’à l’identité de cet espion, mais ça n’a guère d’importance…
-Comment ça, guère d’importance ? Si Macros est suivi, qui nous dit qu’en ce moment même notre conversation n’est pas épiée !
Ne soit pas vexant comme ça, Dorcas… Je répliquais d’un ton sec.
-Je sais ce que je fais. Personne ne peut m’avoir filé sur une telle distance. J’ai pris l’habitude d’utiliser les égouts pour circuler d’un point à un autre lors de mes rendez vous cruciaux, si quelqu’un m’avait suivi, je m’en serai immédiatement rendu compte.
Janus intervint.
-En fait, j’ai fait quelques recherches de plus après être tombé sur ce rapport. Ce qu’il en résulte, c’est que ce n’était pas Macros qui était suivi. J’ai pu avoir accès à quelques comptes rendu sur les agissements de Feist, datant même d’après sa fausse mort…

Je méditais sur cette information.

-Donc l’armée ne lui a jamais fait confiance, tout compte fait… Du coup, ça va être très difficile pour elle de remplir sa part du marché. Toutefois, elle pourra peut être faire croire aux huiles de Central qu’elle cherchait à me tromper pour me mettre en confiance… On verra bien comment elle gère l’affaire
-Et le plus important, c’est que ça ne peut en rien nous compromettre.

Socrates se leva.

-Bon, je pense qu’il est temps de conclure. Je dois aussi vous préciser que j’ai reçu ces derniers jours les rapports de Shivah, Métatron et Taliesinn. Selon eux, tout se déroule en accord avec le scénario que nous avons écrit.
-Donc, c’est pour bientôt ?

La question venait de Janus.

-Patience. Nous approchons, mais souvenez vous d’une chose. Dans cette lutte à mort, un seul facteur n’a aucune importance, le temps.

Je souris en complétant la phrase entendue tant de fois.

-Car nous avons l’éternité devant n….


Je fus alors interrompu par un élément nouveau. Et tout à fait imprévisible. Cinq hommes armés venaient de faire irruption dans l’appartement en ruines, l’un d’eux portant également une mallette refermée à la va-vite, de laquelle on pouvait voir dépasser un billet de banque… Des braqueurs ? Les deux parties semblaient aussi surprises l’une que l’autre de trouver des personnes inattendues ici. Qui en plus m’interrompent en plein final, ils ne respectent donc rien ?

-‘Tain, Francesco, tu m’avais assuré que cet endroit était vide, bordel !
-Je comprend pas, boss, il l’est toujours d’habitude !
-Ok, on s’en fout, ça fera des otages. La police va pas tarder à boucler le coin, toujours ça de gagné.

Erasme haussa un sourcil.
-Otages ?
-Ta gueule toi ! Les mains sur la tête, tous !

Personne n’obtempéra. Je lançais à Janus un regard amusé, qui se contenta de répondre par un haussement d’épaules.

-Mais z’êtes sourds ou quoi ? Les mains sur la tête !

Je me contentais de sourire sans les regarder.

-Eh, ça pose un problème, ça, non ?
-Pas pour longtemps.

La réplique vient de Socrates. Un simple coup d’œil à son visage me laissait deviner qu’il goûtait moyennement l’ironie de la chose… Je m’écarte un peu de la trajectoire quand je le vois faire un mouvement de la main. Quand le vieux est en colère, mieux vaut ne pas être sur le chemin… Tout se passe très vite. Les infortunés braqueurs ont à peine le temps de voir déferler sur eux une véritable vague de foudre, avant d’être littéralement grillés sur place. Pour la subtilité, on repassera. Mais le vieux ne semblait pas être d’humeur. Janus eut un petit sifflement admiratif.

-Joli.
Je me tournais vers lui.
-C’est vrai que c’est la première fois que tu vois ça…
Némésis intervint.
-Joli, mais fort peu discret. Nous devrions quitter les lieux maintenant, avant que les forces de l’ordre n’arrivent sur place.
-Attendez.
La demande venait de Socrates, semblant plongé dans une intense réflexion. Finalement, un petit sourire apparut sur ses lèvres, spectacle assez rare pour être mentionné.
-Dorcas, Janus, partez maintenant. Ne vous faites surtout pas remarquer. Les autres, restez avec moi.

Les deux nommés obtempérèrent, quittant la pièce encore plus dévastée qu’à notre arrivée, nous laissant à quatre. Erasme rompit le silence, une moue désabusée sur le visage.

-Vraiment, vous auriez au moins pu m’en laisser un en bon état ! Comment voulez vous que mes recherches avancent si je manque de matières premières !
-Tu ne peux rien faire avec ça ?
Je désignais les corps. Il prit un air dégoûté.
-Qu’est ce que tu veux que je fasse avec une grillade comme ça ? A part étudier les ravages de l’électricité sur le corps humain, je vois pas trop ce que je peux en faire…
-Oh, les deux comiques !
Némésis nous rappelait sèchement à l’ordre.
-Je pense que vous pourrez débattre de tout ceci une autre fois. En ce qui me concerne, je serais plus curieuse de connaître la raison pour laquelle nous restons ici…
j’allais jeter un coup d’œil à la fenêtre… Pour voir les premiers camions de militaires débarquer. Des soldats prenaient position tout autour de l’immeuble.
-Elle n’a pas tort, là. La fuite discrète semble compromise.
-Qui a parlé de fuite discrète ?
Trois paires d’yeux se fixèrent sur Socrates.
-J’ai dit à Janus et Dorcas de quitter les lieux, car sont ceux dont la couverture doit être préservée. Mais en ce qui nous concerne… Macros et Némésis sont déjà dans la clandestinité, Erasme n’occupe qu’un poste mineur dans un petit laboratoire civil, et quant à moi… Mon poste d’enseignant universitaire n’a guère d’importance non plus. J’estime donc que nous n’avons rien à perdre.
J’eu un sourire.
-Alors c’est comme ça, hein ? On sort par la grande porte, donc ?
-Exact. Il est temps que l’armée commence à avoir une idée de ce qu’elle affronte.
-Une déclaration de guerre en bonne et due forme, eh ? Ce n’est pas un peu… prématuré ?
-Non, je pense que nous pouvons en tirer parti. Ca les occupera un moment, et distraira leurs yeux du vrai danger. Et puis… Ne me dites pas que l’idée ne vous amuse pas, non ?

Force était de constater qu’il avait raison.

Quelques instants plus tard, nous sortions de l’immeuble, pour nous retrouver face à une rangée d’armes pointées sur nous. Les militaires semblaient surpris de voir des hommes ne correspondant pas à leurs cibles initiales sortir de l’immeuble, mais restaient sur leurs gardes. Erasme eut un petit soupir amusé.

-Oooooh…. Ils sont plutôt nombreux, non ?

Némésis rétorqua.

-Pas encore assez.
-Allez. Au travail.

Je déclenchais mon alchimie. Que la fête commence.

Virgie
Je me dirigea vers Atsu, quelqu’un ferma la porte de son bureau derrière moi et il me fit signe de m’installer dans l’un de ses fauteuil en fasse de son secrétaire. Il me regarda puis me fit un sourire. Pourquoi ce sourire ??? Qu’est ce que j’avais encore fait ???
-Bravo colonel Mushi !!!!
-Colonel??? Euh excusez-moi mais ça veut dire quoi tout ça ??? Je ne comprend pas !!!!
-Je vous ai fait promus sous le grade de colonel !!! J’ai demander à Heigarts pour cela et elle m’a autorisée à vous faire passer des rangs en plus.
-QUOI ???Mais j’ai rien demander moi !!!
-Je le sais, poursuivit-il, c’est moi qui est demander de vous faire passer Colonel.
-Mais attendez, dis-je hésitante, normalement on a sauter un autre grade qui est lieutenant colonel.
-Oui, je le sais !!! J’ai montré votre dossier au Généralissime et elle m’a accordé cette bénédiction. Et comme ça vous pourrez parcourir tous les dossiers que vous voulez, me dit-il d’un air calme avec un sourire satisfait.
-Bon de toute façon je n’ai pas le choix, dis-je en haussant les épaules.
-Non, et puis sans mentir Colonel, cela va vous permettre de mieux travailler…n’est-ce pas ???
-Humm oui sans doute.
Je me leva et salua Atsu.
-Merci mon Général mais je suis désolé j’ai encore du travail sur la planche.
-Allez-y, je ne vais pas empêcher de travailler une tel femme comme vous.
-Comment je dois le prendre ??? demandais-je avant de partir.
-Prenez le dans le bon sens, Colonel. Sur ce faîte de votre mieux pour votre travail.
Je le salua une dernière fois et parti cette fois-ci. Je n’arrivais toujours pas à y croire que j’avais été promus Colonel…A quoi ça pourrait vraiment me servir, mis à part aux recherches que je dois faire. Je rentra à la base et alla directement dans mon bureau. Des tonnes de paperasses m’attendaient… Je commença à bosser dur le dossier de Léon Waycoff, les dossiers démontrèrent qu’ils y avaient beaucoup d’affaires qui tournaient autour de lui. Ce qui ne m’étonna pas. Beaucoup plus tard, toujours en train de rechercher des indices ou quelque chose comme ceci, je m’endormis sans m’en rendre compte tellement j’étais épuiser par toute cette folie, sur Heigarts, les enfants, cette Feist, Macros, mon grade et l’affaire Waycoff.
Le lendemain matin, on vient frapper à ma porte, je me réveilla en sursaut, m’étira et alla ouvrir la porte. C’était le jeune Lionel ou Théo, si vous préférez, je le fis entrer dans mon bureau puis regarda mes galons sur ma veste.
-Tiens !!!! me fit-il. Tu es passer Colonel, maintenant ????
-Euh oui très très longue histoire, alors s’il te plaît pas de question sur ce sujet.
-Ok, ok, fit-il toujours en train de me regarder dans les yeux. A ce que je vois, tu as encore passer la nuit ici !!!
-Oui, dis-je en baillant. Je n’ai rien trouver à propos de Waycoff mis à part de toutes les missions qu’il a faites ou dans lesquels il est suspect.
-Tiens au fait !!! me dit-il d’un seul coup. A propos de Waycoff c’est qui celui-là ??? Et sans savoir que je ne suis pas au courant de qui ça peut-être ce Kazel aussi ???
-Ah oui c’est vrai j’ai oublié de te précisez ce détail, dis-je un peu gêner.
-Oui !! me confirma-t-il. Edal ne m’a rien dit non plus.
-Okkk bon jte fais un topo. Il y a 4 ans de cela Waycoff nous a aider pour une mission.
-Donc il est des notre ???
-Euh oui et non, en fait je penche plutôt pour le non. Mais bon je reprend et ce Kazel comme tu dis, a été pris comme expérience, ouai on va dire ça comme ça, il était enfermer par le fils Griffith.
-Ok, je comprend un petit peu mieux la situation.
-Euh tu vois qui c’est Griffith ???
-Oui, Edal m’en avait parler lorsque je suis entrer dans l’armée !!! me dit-il avec le sourire, mais celui-ci redevient sérieux aussitôt. Et qu’est ce qu’on fait alors ???
-Eh bah vu que j’ai tous les dossiers de Waycoff sous la main, il faut maintenant aller voir Hadzuki.
Il me fit un signe de tête affirmative.
-Mais d’abord, dis-je, une douche ne serais pas de refus. Je te retrouve dans la maison de Shayko. Tu y va tout en discrétion s’il te plait et tu leur dit que j’arrive.
-Ok !!!
Puis il s’en alla en direction de la maison, pendant ce temps j’alla me laver. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je pris les dossiers avec moi et alla à la maison, pour en parler à Hadzuki de ce que j’ai remarqué dans ma petite enquête. Une fois arrivez devant la baraque, je frappa deux coups et entra, pour ensuite remarquer les enfants jouer dans le salon. Quand à Shayko et Hadzuki ils discutaient avec Théo, déjà arriver depuis un moment.


Ron
Rapport du Commandant Ron Darr:
A la suite la rencontre avec le dénommé Macros, la cible, à savoir Feist, a été chargée d'espionner et, par la suite, d'assassiner le généralissime Heigarts. Il a été question à plusieurs reprises du dénommé Kazel, qui semble avoir une grande importance dans les plans de Feist. Quand à Macros, il semble penser que que Kazel a assez peu d'importance pour être sacrifié à la cible. Il est probable que Macros travaille pour une organisation, et que l'assassinat du généralissime ait un rôle déterminant dans leur action (bien que restant à vérifier). Puis, Macros a quitté le bâtiment, et Feist n'est sortie que quelques instants après. Hélas, à cause de l'orage, j'ai dû diminuer mon altitude afin de suivre la conversation et il semblerait que je me sois fait repérer(non pas par elle en personne, mais il, est probable que quelqu'un d'autre surveillait la conversation). Par la suite, la cible n'a absolument rien fait de bien intéressant (même si vous trouverez en annêxe la signalisation de toutes les personnes à qui elle a parlé), et semble étrange, bien qu'elle fasse de son mieux pour paraître naturelle (en fait, c'est ça qui m'a mis la puce la puce à l'oreille). J'ai profité de ses heures de sommeil pour faire les recherches demandées et, par recoupement, j'ai trouvé des informations extrêmements intéressantes. Mais je préfèrerais que nous en parlions de haute voix (car si j'ai été repéré, il est possible que Feist fasse des recherches sur ma personne). Je suis en attente de nouvelles instructions ainsi que d'un lieu de rendez-vous, et je poursuis la filature (bien que cela ne servira probablement pas à grand chose).
A remettre en main propres à mon supérieur hiérarchique, le Directeur Léon Wacyoff.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:16

Macros
Un éclair vint se fracasser sur le camion militaire le plus proche, le transformant en torche incandescente. Les soldats à proximité furent projetés en tout sens, dans un désordre indescriptible. Je déviais les balles de ceux ayant encore assez de présence d'esprit pour riposter, avant "d'écraser" le groupe le plus proche. Je jettais un oeil à mes cotés pour voir comment les autres s'en sortaient. Le vieux avait créé autour de lui un champ magnétique assez fort pour repousser les projectiles le prenant pour cible, incinérant ses assaillants dans des vagues de foudre successives. Némésis érigeait des barrières de cristal, avant de les faire voler en éclats, les changeant en milliers d'échardes scintillantes venant décimer les rangs des militaires. Et Erasme... Erasme...

-Oh! Tu fais quoi, là? C'est pas l'heure de faire la sieste!
-Baaah... Tu sais bien que mon alchimie n'est pas faite pour le combat, contrairement à la votre... Autant regarder le spectacle tranquillement, non?
-T'abuses...
Je repoussas un groupe de soldats s'approchant dangereusement, les projetant sur la facade de l'immeuble opposé, avant de poursuivre.
-Tu pourrais faire semblant d'être utile, au moins!
Un mur de cristal s'éleva dans mon dos, arrêtant de justesse deux balles. J'entendis la voix de Némésis.
-Et toi tu pourrais regarder devant toi au lieu de t'occuper de ce qu'il y a derrière!
Je ne put m'empêcher de sourire.
-Allons allons, je n'en attendais pas moins de toi!
-Tsss. La prochaine fois je les laisserais te descendre, ca te mettra un peu de plomb dans la tête!
-Tu es dure.
Enfin, elle a raison sur un point, faudrait que je me concentre un peu. Je relâche mon alchimie sur la tour surplombant la rue face à nous, les gravats s'effondrant sur les assaillants.
-Eh, Macros, envoie moi un type, je vais suivre ton conseil, finalement!
-Je ne suis pas livreur, Erasme!
J'obtempère néanmoins, attirant de façon irresistible un garde dans notre direction. Celui ci tombe à la renverse pour se retrouver aux pieds de mon "collègue"... Avant qu'il ne puisse réagir, ce dernier s'empare de sa tête à deux mains, et relâche d'un coup son alchimie. J'avais déja vu ça auparavant... Il neutralise les émissions du cerveau sans empêcher la reception, affectant ainsi subtilement le faisceau pyramidal avant d'insérer un flux electrique pour simuler une activité cérébrale à ses ordres. Sa victime se voit alors obliger d'executer les gestes qu'il lui dicte sur un court laps de temps, tout en en étant parfaitement consciente. L'infortuné soldat se met à tirer sur ses camarades pris au dépourvu devant cette nouvelle menace. Eh beh... A ce rythme, ca va pas trainer.

***

-Dites....
Erasme réajusta ses lunettes d'un doigt, avant de poursuivre.
-.... Vous êtes obligé de mettre autant de bordel, quand vous vous battez?
Je jette un coup d'oeil à notre environnement immédiat. Le calme est retombé, mais effectivement, le lieu de la bataille est dans le même état que si il avait subi un pilonnage intensif d'artillerie. Je hausse les épaules.
-C'est en grande partie à cause de Socrates et de Némésis, ça. Je le fais de manière propre, généralement...
-Ah oui? Et l'immeuble qui s'est effondré sur les soldats, il est tombé tout seul?
-Qu'est ce que tu veux, je peux pas dévier des balles indéfiniment, fallait que j'abrège...

Némésis fait quelques pas sur le "champ de bataille" improvisé.
-Bien. Cela devrait leur donner une leçon qu'ils retiendront longtemps...
-Comment tu te la joue... J'en ai eu plus que toi.
Elle se retourne vivement vers moi.
-Hein?! T'as pratiquement pas bougé, tu t'es contenté de balancer des enclumes virtuelles sur tout ce qui bougeait!
-C'est vrai que toi, tu gesticulais dans tous les sens... et bam, et boum, et bim!
-Qu... Mais il me cherche, là!
Notre "dispute" fut par le vieux, un sourire amusé sur le visage.
-Vraiment, regardez vous... Malgré votre âge, vous vous comportez comme des enfants!
Son amusement était contagieux, je dus retenir un petit rire.
-On devrait faire ça plus souvent...
Erasme parcourut la scène du regard.
-Et pour les blessés?
-On les laisse. Si ils ont eu assez de chance pour survivre, ils méritent de la conserver jusqu'au bout.
-On peut...
-Pas cette fois ci, Erasme. Tu aura d'autres occasions de trouver des sujets, d'experience.
-Ok, ok, j'ai rien dit...
Je jette un coup d'oeil à ma montre.
-Dites, mais c'est qu'il se fait tard, là... On devrait y aller, avant que d'autres n'arrivent... Affronter l'intégralité de l'armée d'Amestris et ses alchimistes d'Etat ne me tente pas vraiment.
Je perçois du coin de l'oeil un homme en uniforme arrivant en courant sur la scène. Socrates lève déja la main dans sa direction, mais je réagis juste à temps.
-Temps mort, temps mort! Celui ci, il vaut la peine de le laisser en bon état!
Erasme regarde dans cette direction avant d'acquieser.
-Ah, effectivement.
J'avance en direction du nouveau venu.
-Hello, général de brigade Mustang! Belle journée, n'est ce pas?

Waycoff
Je pousse un soupir, tout cela, ces temps ci je suis beaucoup occupé par « les préparatifs », de plus la prochaine partie du plan risque de corser les choses, considérablement, soudain, j’entend un bruit dehors, je me lève de mon fauteuil douillet et passe devant l’horloge affichant 21 heures et quart, quand je sors, je vois une silouette, environ 1 mètre 67 a vue de nez, je sors mon Beretta quand même, on est jamais trop sur !
Je rêve ou il balance des cailloux sur la fenêtre du premier étage ?
Je le braque et l’avertit par le bruit de mon chargement,
__Lâche ça !
__Euh,
__Alors c’est toi le petit con qui me vole mon journal tout les mercredis ?
__Aaah monsieur W, non m’sieur c’est pas moi ! apparemment c’est un jeune homme de l’age de ma fille environ, je décide de lui foutre la trouille !
__Qui es tu petit ? tu es de l’armée ?
__Non non ! je suis…
__Répond a mes questions soldat ! et on dit « mon colonel » !
__Ou..oui mon colonel !!
__Oui quoi ? oui tu fais partie des autorités qui viennent m’embarquer petit trou du…
__Non pitié mon colonel laissez moi ! le gamin fait presque dans son froc,
__Alors qui es tu soldat ?
__Je suis le petit copain de Claire mon colonel !
__Ah je vois tu voulais abuser de ma fille hein c’est ça ?!
__Non m’sieur !!
__MON COLONEL !!!
__Mon colonel !!
__Papa !! ma fille vient me rappeler a l’ordre,
__Ah c’est toi j’ai trouvé un espion sous ta fenêtre qui allait commencer une opération commando pour abuser de toi !
__Mais laisse le enfin, c’est Kevin, mon petit copain ! il faisait rien de mal enfin !
__Ouais ouais ! bon maintenant ca fera vingt !
Le petit sors son portefeuille et commence a chercher son argent,
__Pas vingt balles vingts pompes !!
__Oui mon colonel !
__Papa !
__Oui chéri ?
__Laisse le partir !
__Oh enfin il en est déjà a Cinq il va continuer maintenant ! hein Kevin ?
__Oui monsieur W !!
__MON COLONEL !!
__Oui oui pardon !
__Papa si tu n’arrête pas tout de suite je quitte la maison !
Je réflechis, la plaisanterie a assez duré !
__C’est bon petit tu t’arrête là !
__Merci mon colonel !
__Viens là ! je l’amène plus près de moi, snif snif, t’a bu ?
__Non mon colonel
__T’es vierge !
__Oui mon colonel !
__C’est bien ! reste le et rentre chez toi !
__Merci !
Il s’en va, même si Claire va me faire la tête il se trouve que j’ai bien rigolé moi !

Le lendemain, je me lève, et comme d’habitude je vais travailler de bonne heure, je signe des dossiers, j’assiste a des briefings et des débriefings, mais rien d’intéressant, des trucs du genre, tel gradé a participé a une affaire de meurtre, ou bien tel agent a vu tel crime, ou tel opération s’est déroulée comme prévue, bref les trucs qu’on voit tout les jours.
Une heure plus tard je reçois le dernier rapport de Ron Daar, je l’ouvre tranquillement cette fois.
En gros il m’informe qu’il a trouvé un proche d’Astalya intéressant, mais qu’il préfère m’en parler face a face, je réfléchis, cet agent n’a pas l’air si bête que ca ! et puis si je le laissait dans la nature avec de tels infos il pourrait se retourner contre moi !
Je compose son numéro,
__Allo ? me demande une voix plutôt méfiante,
__Allo ici Léon Waycoff a l’appareil,
__Monsieur ! vous avez recu mon rapport ?
__Oui a l’instant, je suis très friand de ce genre de nouvelles ! et j’aimerais vous proposer une promotion !
__Ah oui monsieur ?
__Oui, avec tout ces services et ce silence il est naturel que vous soyez récompensé a votre valeur, mais je vous préviens, ce que vous entendrez changera votre statut a jamais !
Il semble reflechir,
__Ou pouvont nous nous rencontrer monsieur ?
Je lui me fixe rendez vous, dans deux heures, dans le parc, je pense en savoir assez sur lui pour croire qu’il acceptera mon offre !

Donc je me retrouve a l’attendre dans ce parc, bientôt l’heure ! je me suis pris une gaufre ou deux au chocolat, et je suis en train de manger quand il arrive, il me reconnaît difficilement vu la posture que j’adopte actuellement,
__Monsieur Waycoff ?
__mmh, asseyez vous je vous en prie ! lui dis-je en mâchant, gaufre au chocolat ?
__Euh, non merci ! il s’assit a coté de moi
__Tant pis, mon docteur me déconseille de manger cela, pour mon cholestérol, mais moi vous savez j’adore manger une bonne gaufre de temps en temps, mais je parle, je parle, dis-je en me léchant les doigts et en les essuyant, mais vous devez vous demander qu’est-ce que c’est que cette promotion !
__Oui monsieur,
__Vous voulez vraiment que je vous explique ?
__Oui !
__Il y a 6 ans, j’ai connu la Généralissime Heigarts, avant qu’elle n’accède au pouvoir, j’était jeune et je commençais comme agent de terrain, ma première mission était de la surveiller, elle a prit contact avec moi, et elle m’a fait part de ses ambitions, et elle m’a demandé contre une certaine contribution, de devenir son « associé », de jouer un rôle, le rôle d’un agent propre sur lui qui est prêt a simuler une trahison si possible pour arriver a mes fins, et je suis devenu une sorte d’agent dormant, quand elle est devenue généralissime, nous avons commencés a préparer, tout ce dont nous avions besoin pour qu’elle arrive a son ambition ultime, donc, pour faire court, il se trouve que je suis, et depuis le début de ma carrière dans l’agence, un agent double,
Il resta a réfléchir pendant environ dix secondes,
__Et quelle est donc cette ambition ?
__Arriver a la conquête du continent,
Il réfléchit encore une fois,
__Vous allez me dénoncer Daar ?
__Non, je ne crois pas, mais, pourquoi me dire cela a moi si vous me permettez ?
__Eh bien, il faut dire que vous êtes maintenant impliqué dans une affaire qui pourrait me compromettre, et puis je vous donne là une, opportunité, de prouver la valeur de votre peuple en votre loyauté,
__Je vois,
__Alors ? est-ce que vous acceptez de devenir mon, disons mon apprenti, ou bien vous me laissez vous mettre une balle dans la tête ?
Un silence s’en suit, personne ne parle, ou plutôt j’attend sa réponse qui lui est en train de considérer mon offre, un silence pendant lequel je reçois un appel.
__Monsieur ?
__Qu’y a-t-il ? Je suis occupé !
__Rapport du Centre Ville, Monsieur. Il semblerait que Macros soit sur place.
__J’arrive tout de suite.
__Autre chose… Il semblerait qu’il ne soit pas seul.
Quoi ? Je dois aller voir ca moi-même. Je dis à Daar mon projet.
__Je vous suis monsieur !
__Très bien, et….qu’est-ce que vous vouliez me dire sur Astalya Feist ?

Après son explication plus qu’intéressante, je me dirige vers l’endroit ou Macros est en train d’être occuppé, j’ai laissé a Daar mon numéro de téléphone, afin qu’il puisse m’aider plus directement,
__Alerte a tout les hommes bouclez le périmètre ! je veux des agents a chaque bouche d’égout ainsi que trois hélicoptères qui quadrillent la zone !

Quelques minutes plus tard, j’approche des lieux par hélicoptère. Bon sang, le coin est en ruine, qu’est ce qu’ils ont foutu ? J’observe à la jumelle, et je vois cinq personnes au centre de la place. Dont Macros et Mustang. Qu’est ce qu’il fout la, lui ?

__Pilote ! Posez nous sur la place !
__Monsieur, je dois vous dire que je désapprouve cette…
__Je m’en fous, posez nous maintenant, execution !

L’hélicoptère commence à descendre, et ceux en bas lèvent la tête. Macros ne tarde pas à me voir, et fait un petit salut de la main, au moment ou je saute à terre.

__Ok, c’est quoi ce cirque, encore !
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:18

Ron
Tandis que je le vois s'éloigner rapidement(pour ne pas dire en courant), je réfléchit à ce qu'il venait de dire et à ce que je venais de dire. Malgré un début plus que limite (je DETESTE les gauffres au chocolat, au sucre j'aurais pas dit non, mais au CHOCOLAT), il m'a fait une proposition plutôt intéressante. Ainsi, c'était ça, ce côté pas net qui me titillait(je ne veux pas paraître prétentieux, mais je me doutais qu'il y'avait quelque chose de louche). Loin de me déranger, tout cela me plait pas mal. Je pouvais ainsi tirer mon épingle du jeu, et pouvoir aider à la réabilitation des Aïhous. Me rendant compte que je n'avais pas de nouvelles instructions et ignorant si je devais continuer la filature de Feist (de toute façon, mon "réseau" me préviendra si elle bouge), je me promet de le rappeler afin d'en savoir plus, mais plus tard, car il avait visiblement du pain sur la planche.

De retour dans le taudis qui me servait à la fois d'appart et de planque, je commence par regarder si Shalla est là (je lui avait dit de ne pas sortir sans me le dire). Je constate que , si elle est très têtue, elle suit les règles fixées.
"Alors,me demande-t-elle, ce rendez-vous.
-C'était...intéressant. Cela évolue dans une direction imprévue, en fait.
-Je suppose que tu n'en diras pas davantage.
-Crois-moi, je t'en ai déjà trop dit.
-Tu ne m'as rien dit du tout.
-Mais c'est déjà trop. C'est parceque j'en avais trop dit que mon père est...
-On en a déjà parlé. Tu n'y es pour rien.
-Peut être. Mais cela ne change rien. Tu sais ce qui importe. Je ferais ce que j'ai à faire."
Elle poussa un soupir. Désolé, Shalla, mais j'en ai assez de ne rien faire et de voir mon peuple se faire massacrer. Assez de tendre l'autre joue et de me rendre compte qu'on en a profité pour m'ouvrir le ventre. C'est parceque les Aïhous étaient non-violents qu'ils se sont fait massacrés et parqués comme du bétail. Si je devais aller jusque là^pour faire évoluer les choses. Je le ferais.

Hadzuki
Je me dirigeai vers la maison que Virgie nous avait trouvé. Nous devions nous y retrouver… Mais j’entendis alors d’incroyables bruits. Je me précipitai en courant vers la zone et y découvris un véritable carnage… Des hommes, des véhicules et des immeubles étaient mêlés dans un désordre indescriptible. Et au milieu de ce chaos trônaient quatre personnes. Macros, que je reconnus tout de suite, et trois autres, dont l’homme qui avait assisté à l’autopsie avec moi.
Je m’approchai en courant.
-Hello général de brigade Mustang ! Belle journée n’est-ce pas ? demanda Macros en avançant vers moi, le sourire aux lèvres.
-Mais qu’est-ce qui s’est passé ? demandai-je complètement ahuri.
-Bah… Disons qu’on a eu un petit… contre temps…
-Un contre temps ? répétai-je. Vous vous moquez de moi ?
-Non, pas vraiment. Mais venez donc que je vous présente…
-Je peux savoir ce qui vous a pris ? demandai-je en le suivant.
-Nous vous expliquerons… Voici donc Erasme que vous connaissez déjà.
-Heureux de vous revoir, général.
En effet, le dénommé Erasme était l’homme qui m’avait abordé pendant l’autopsie.
-Voilà Némésis, dit-il en me montrant une femme. Et enfin Socrates. Notre… chef si je puis dire.
Chef… Alors depuis le début Macros n’agissait pas seul… Depuis toujours il avait été avec ces hommes…
-Je peux savoir ce que tout ça signifie ? demandai-je.
-Eh bien en fait… commença Macros.
Mais il ne finit pas sa phrase. Nous nous tournâmes en entendant un hélicoptère arriver. Lorsqu’il fut assez prêt, je pus remarquer que Léon était à l’intérieur. Voilà qui ne me disait rien de bon… Macros lui fit signe… Aucun de ses camarades de bougea… Est-ce qu’ils se rendaient compte de la situation ? J’avais vraiment l’impression que tout cela avait été fait exprès…
-OK… C’est quoi ce cirque encore ? demanda Léon visiblement très en colère.
-Tout simplement une petite déclaration de guerre, dit le dénommé Socrates d’une voix calme.
Je me retournai vers lui, étonné… Une déclaration de guerre ? Mais… Qu’est-ce que tout cela signifiait ? Où nous étions-nous embarqués cinq ans plus tôt ?
-Bon, on va vous laisser, dit Macros.
Ils commencèrent à s’en aller mais Waycoff tira vers Macros qui arrêta la balle sans problème. Je vis alors Waycoff lâcher son arme et mettre ses mains à sa gorge. Il tomba à genoux.
-Ne t’en fais pas, Waycoff, dit Macros. Nous nous reverrons en temps voulus.
Ils s’en allèrent et Waycoff pu se redresser et reprendre son souffle. Nous étions seuls au milieu des gravats et des cadavres. J’allai vers Waycoff, il reprit son arme et la pointa vers moi.
-Qu’est-ce que tu fais ?
-Je te mets aux arrêts pour complicité avec des terroristes.
-Tu ne peux pas faire ça !
-Ah oui ? Et pourtant c’est ce que je vais faire. J’en ai assez de tes manigances Hadzuki.
-Mes manigances ! C’est toi qui dit ça espèce d’ordure !
-Tu fouilles trop loin pour vivre bien longtemps et tu t’allies aux mauvaises personnes.
Des gardes descendirent de l’hélicoptère et m’encerclèrent. Hors de question que je me laisse faire, je préparai mon alchimie…
-Si tu tiens à ta femme et à tes enfants, Hadzuki, je te conseille de ne pas opposer de résistance.
-Tu oserais t’en prendre à eux ?
-Ca ne me gênerait pas…
-Espèce d’ordure. Si jamais tu leur fait le moindre mal, je te tue !
-Nous verrons ça… Emmenez-le.
Je me laissai embarquer dans l’hélicoptère sans faire le moindre mouvement. Je ne voulais pas mettre Shayko et les enfants de nouveau en danger…
Un peu plus tard, nous arrivâmes au QG de la CIA et les gardes m’enfermèrent dans une cellule… Si seulement j’avais un moyen de contacter Virgie…
-Est-ce que j’ai droit à un coup de fil au moins ? tentai-je.
-Pourquoi ça ? me répondit le garde.
-Pour dire quelques mots à mes enfants pour qu’ils ne s’inquiètent pas.
-OK, me dit-il en me passant son portable. Mais pas longtemps, ok ?
-Merci, dis-je en le prenant.
Je téléphonai sur le portable de Virgie.
-Allo, dit-elle.
-Ah Yumi, c’est moi, papa…
-Mais qu’est-ce que…
-Oui, je travaille bien… Ne t’en fais pas. Ton petit frère est à côté ?
-Je comprends rien…
-Bien… Alors surtout dis lui de ne pas s’inquiéter. Papa a beaucoup de travail et il est avec des collègues très spéciaux. Je rentrerai probablement très tard. C’est d’accord ?
-Oui, j’ai compris. Tu ne peux pas me dire où tu es ?
-Oui, je suis avec tonton Léon, on travaille au bureau…
-A la base ?
-Non, non…
-A la CIA ?
-Oui, il fait un peu froid, d’ailleurs, si vous jouez dehors couvrez-vous…
-Tu as des ennuis pas vrai ?
-On peut dire ça… Bon je te laisse ma chérie, je dois retourner travailler.
-On va essayer de te sortir de ce bourbier…
-C’est bien, surtout fais attention à ton petit frère et embrasse maman de ma part, d’accord ? Allez, je te laisse.
Je coupai la conversation et effaçai le numéro de l’historique. Inutile de laisser des traces. Je rendis le téléphone au garde.
-Merci… Je leur avais promis de leur lire une histoire ce soir, mais je crois que c’est fichu.
Il reprit son téléphone et le rangea sans dire un mot. Je me rassis sur un banc en bois en attendant. Un quart d’heure plus tard, Léon entra accompagné d’un autre homme… Je pouvais m’attendre au pire.
-Laissez-nous, dit-il à l’attention du garde.
Celui-ci sortit, nous laissant tous les trois. L’homme ouvrit la porte et s’empara de mon bras gauche. Je tentai de me débattre, mais Léon me fit signe qu’il ne valait mieux pas. Je laissai donc l’homme faire et il m’attacha au mur avec des chaînes.
-Qu’est-ce que tu vas faire de moi, Léon ? demandai-je.
-Je veux que tu me dises tout.
-Tout ?
-C’est moi qui pose les questions. Qu’est-ce que tu faisais là avec Macros ?
-J’ai entendu du bruit et je suis venu voir ce qui se passait, c’est tout.
-Je t’avais pourtant donné certains ordres le concernant. Tu m’as trahi Hadzuki.
-Je…
Je n’eus pas le temps de finir que l’homme me donna un violent coup de poing dans le ventre, me faisant me plier en deux.
-Ouh… fit Waycoff. Ca doit faire mal…
-Espèce… d’ordure…
-En voilà un vilain mot…
L’homme me donna de nouveau un coup.
-Si tu fais mine d’utiliser l’alchimie je m’occupe de ta petite famille, Hadzuki. C’est compris ? Maintenant, je veux que tu me dises ce que Macros t’a dit.
-Il ne m’a rien dit du tout…
-Mauvaise réponse.
J’eus droit à un nouveau coup de poing dans le ventre… Beaucoup plus violent cette fois ci… J’espérai que Virgie trouverait vite une solution pour me sortir de cet enfer…

Virgie
Une fois à la maison, je vis Théo parler avec Shayko, les enfants en train de jouer dans leurs chambre, je me dirigea vers Shayko et Théo. Je regardais dans tous les coins mais ne vit pas Hadzuki.
-Hadzuki n’est pas là, Shay ???demandais-je étonné.
-Euh non, répondit ma fille, à cette heure-ci il travail encore, dit-elle tout en regardant sa montre.
On alla s’asseoir dans le salon lorsque je reçu un coup de téléphone. Je le prit et regarda le numéro, que je ne connaissais pas dit en passant. Je m’excusa auprès de Shay et Théo et alla dans la cuisine pour décroché.
-Allo, répondis-je.
-Ah Yumi, c’est moi, papa…
Tiens mais c’est la voix d’Hadzuki
-Mais qu’est-ce que…
-Oui, je travaille bien… Ne t’en fais pas. Ton petit frère est à côté ?
-Je comprends rien, dis-je perdu de ce qu’il racontait.
-Bien… Alors surtout dis lui de ne pas s’inquiéter. Papa a beaucoup de travail et il est avec des collègues très spéciaux. Je rentrerai probablement très tard. C’est d’accord ?
Lors de sa phrase, je compris tout de suite que ça n’allais pas pour lui.
-Oui, j’ai compris. Tu ne peux pas me dire où tu es ?
-Oui, je suis avec tonton Léon, on travaille au bureau…
-A la base ?
-Non, non…
-A la CIA ?
-Oui, il fait un peu froid, d’ailleurs, si vous jouez dehors couvrez-vous…
-Tu as des ennuis pas vrai ?
-On peut dire ça… Bon je te laisse ma chérie, je dois retourner travailler.
-On va essayer de te sortir de ce bourbier, finis-je par dire.
-C’est bien, surtout fais attention à ton petit frère et embrasse maman de ma part, d’accord ? Allez, je te laisse.
Après ces derniers mots, il raccrocha. C’est sur, là il est vraiment dans la m**de. Je me dirigea dans le salon, portable ranger dans ma poche. Je m’approcha des deux jeunes.
-On a un problème, dit-je d’une voix ferme.
Shayko me regarda dans les yeux.
-C’est à propos d’Hadzuki, n’est ce pas ???
Je la regardais à mon tour yeux dans les yeux, pour confirmer sa réponse. Je vis des larmes couler sur ses joues. Je ne voulais surtout pas la trouver dans cet état, surtout pas ma fille. Je la pris dans mes bras pour essayer de la calmer. Une fois un peu rassurer, elle se rassoie mais toujours les larmes aux yeux.
-Ecoute moi Shayko, je ferais tout mon possible pour que je ramène Hadzuki à la maison. Je ne veux pas que tu t’inquiète, il va revenir sain et sauf. Mais ne dis pas aux enfants ce qu’ils se passent en ce moment, ils sont encore trop jeunes pour comprendre.
-Et où est-ce que tu vas le retrouver ??? demanda Théo.
-Il me la dit par téléphone, je le retrouve à la CIA. Je savais que ce Léon n’était pas net.
-Léon ??? fit Shayko étonné. Mais qu’est ce qu’il a à voir là dedans ????
-C’est à cause de lui si Hadzuki a des problèmes !!!! s’exclama Théo à ma place.
-Exact, dis-je.
-Qu’est ce qu’on fais alors ??? demanda Théo.
-Je vais y aller, je vais le sortir de là.
Je regarda une fois de plus Shayko.
-Je te le promets.
Théo se mit debout d’un seul coup.
-Je viens avec toi !!!!
-Humm c’est risquer tu sais. Mais bon après réflexion, je pense que ça tu le sais depuis le début. Bon ok, tu viens avec moi. Mais à une seule condition !
-Laquelle ?? demanda-t-il curieux.
-Reste en vie !!!!
Il fit un sourire. Je me retourna vers Shay.
-Ecoute moi bien Shayko !!! Je veux que une fois qu’on sera dehors, je veux que tu t’enferme dans la maison avec les enfants et que tu ne répond pas à la porte. De toute façon si tu as un problème tu as mon numéro, alors contact moi si quelque chose ne va pas. Et si tu as un problème et que tu peux m’appeler, il y a 4 ans je t’es offert le katana de ton père alors sert toi s’en.
Je la serrais encore une fois et nous partions pour la CIA.
Arrivez devant je regarda l’établissement. Un peu haut mais ça peut se faire. J’avais ma petite idée en tête…Théo prit les plan de l’immeuble et on regarda distinctivement où on pourrait passer, sans trop se faire remarquer par les caméras…jusqu’à que je mets mon doigt à un endroit précis sur le plan.
-Là, dis-je, c’est là que nous allons entrer.
-Quoi ??? me fit Théo. Mais t’es folle. C’est vachement haut.
-Ouai je sais, mais c’est le seul moyen pour y entrer.
-Ok, dis-t-il pas vraiment convaincue. Euh question ????
-Vas-y j’técoute !!!
-Euh et comment on va y monter la haut !!!
Je fis un sourire et avança vers l’immeuble et clapa des mains. Un grand escalier se format devant nos yeux.
-Ca répond à ta question ???
-Euh ouai, pas discret mais ça répond à ma question.
On prit alors les escaliers et monta jusqu’à la fenêtre. On l’ouvrit sans difficulté et entra à l’intérieur. Une fois dedans, je me prépara au cas où à l’alchimie si quelqu’un nous verrais.
On se retrouvais dans une pièce ou plutôt un bureau. J’ouvrit la porte et vit un long couloir, mais le problème on ne savait pas de quel côté prendre.
-Bon, fis-je, on va se séparer.
-Ok, si on a des problème tu fais sonner le portable.
Je fis un oui affirmatif de la tête et on se sépara pour retrouver Hadzuki.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:19

Ron
Quelques heures après être rentré chez moi, je me décide à appeler le numéro du boss afin de savoir si je dois continuer la filature de Feist. Après cins ou six sonneries, le Directeur se décide à répondre (un peu plus et je raccrochais).
"Allo, dit-il, visiblement pas content qu'on l'appelle(c'est sa faute aussi, il m'a filé son numéro).
-Allo, Monsieur, répondis-je essayant de garder le ton neutre que je prend habituellement pour communiquer avec les grosses têtes. C'est Ron Darr.
-Ha, Darr. Vous n'appelez pas vraiment au bon moment (c'est moi ou il y'a des bruits secs en fond sonore?). Que voulez-vous?
-Hé bien, en fait, comme vous avez dû partir précipitamment, vous ne m'avez pas dit si je devais continuer la filature.
-Ha, oui. Non, c'est inutile, vous avez fait de l'excellent travail. Contentez-vous de surveiller sa maison. D'ailleurs, en fait, vous tomber plutôt bien. J'ai une nouvelle mission à vous confier. Vous pouvez venir au QG pour qu'on en discute? Je ne peux pas venir car je suis...occupé.
-Certainement, Monsieur.
-Bien. A tout de suite,Darr."
Il raccroche. Quand à moi, je passe un autre coup de fil.
"Allo, dit une voix endormie.
-Allo, Joe?
-Ha, Ronnie. Qu'est-ce qui t'ammène? Au sujet de ton truc, j'ai rien trouvé.
-Laisse tomber. J'aimerais que tu surveilles la maison de ma cible pour moi. Je risque de devoir la laisser tranquille.
-Bien sûr.
-Et tu ne fais rien d'autre. Pas de filature.
-Ok.
-Bon, j'y vais. Salut."
Et je raccroche. Je vais chercher ma planche et pars pour le QG.


J'arrive cinq minutes plus tard. Je reconnais le Boss qui m'attend à l'extérieur.
"Bonjour, Darr.
-Monsieur. Vous vouliez me voir?
-Oui. J'ai une mission pour vous. Voyez-vous, pour la réussite de notre plan, il faut que certaines personnes se mettent de notre côté... spontannément, dirons-nous. Vous devrez les convaincre de se joindre à nous. Voici la liste."
Et il me tend une feuille de papier. Je la prend et jette un oeil sur les noms. Et bé, certains sont des "grosses huiles" comme on dit.
"Ce sera fait, Monsieur, répondis-je.
-Bien. Et si ils sont... récalcitrants, n'hésitez pas à employer la force.
-Bien Monsieur."
Et je m'apprête à partir quand...

Macros
Mon téléphone se mit à sonner. Cela faisait vingt minutes que je m'étais séparé des autres, après s'être débarassé des gardes que ce cher Léon avait mis un peu partout. J'entends la voix de Janus à l'autre bout du fil.

-Bon sang, mais c'est quoi ce bordel? Je viens de retourner à mon poste, et c'est la panique là bas!
-Une idée du vieux, je t'expliquerais plus tard. Tout va bien?
-Ca va à peu près... Mais je sens que t'aura beaucoup de trucs à me raconter. Bon, par contre une info vient de tomber, ça risque de t'interesser. Hadzuki Mustang a été démis de ses fonctions et inculpé pour haute trahison.
-Quoi?!
-Apparemment, Waycoff a décidé qu'il devenait dangereux. Ca serait pas arrivé si tu avais été un peu plus discret!
-On verra plus tard, les reproches. Ne me dis pas qu'une date d'execution est prévue!
-Pour le moment, j'ai rien de ce coté, donc on peut esperer. Mais c'est pas bon, tout ca... Il va falloir envisager un remplacant...
Tch. Effectivement, ça ne faisait pas nos affaires.
-Je pense qu'il est encore utilisable... Si il reste en vie, bien sûr.
-Dans ce cas, il va falloir le tirer des griffes de la CIA, mais ca ne sera pas facile, même pour nous. Tu n'as aucune idée des systèmes de sécurité qu'ils ont là bas sans parler de gardes armés jusqu'aux dents et d'alchimistes mobilisés à plein temps pour la défense du batiment.
Je soupirais.
-Et il y a un autre problème.
-Un autre? Lequel?
-Sa famille. Cet idiot n'a pris aucune mesure pour les mettre hors de portée de l'armée. Waycoff va certainement penser à les prendre en otages, si ce n'est déja fait. Si ses proches sont capturés, Hadzuki est paralysé.
J'entendis Janus pousser un juron à l'autre bout du fil.
-Mais à quoi il pense?
-A pas grand chose, parfois. Bon, reste qu'on a un problème, là.
-Ecoute, je vais réfléchir à un moyen de rattrapper le coup. Je prend contact avec les autres, et je te rappelle.
-Ca marche.

Ca devait finir par arriver. Lors de mes rencontres avec lui, j'avais toujours pris soin de ma sécurité, mais je n'avais pas pensé à la sienne, pensant que son grade le protégeait. J'ai fait une erreur. Même si on le faisait évader maintenant, il allait falloir mettre sa femme et ses enfants en lieu sûr, ou alors le même scénario allait se répéter. Quelle galère...


Quelques minutes plus tard, je reçois un coup de fil de Janus.
-Alors, tu as une idée?
-J'ai commencé à élaborer un plan, mais au train ou vont les choses, il ne va plus servir à grand chose.
-Comment ça?
-On a reçu des images des bureaux de la CIA au centre de communication. Et devine qui est en train de mettre les pieds dans le plat?
-Oh non...
-Oh si. Apparemment, ton protégé a eu le temps d'entrer en contact avec certains de ses amis, qui, faisant preuve de leur subtilité habituelle, n'ont rien trouvé de mieux à faire que de créer un escalier sur la facade de l'immeuble. On suppose qu'ils sont dedans en ce moment...
Je me passe une main sur le visage.
-Mais ils le font exprès! J'imagine que si tu es au courant, l'armée l'est aussi?
-Bien sûr. Le bâtiment doit être en alerte maximale, à présent, et ils vont peut être demander du renfort pour cerner le périmètre.
-Ok, donc ils sont foutus?
A ma grande surprise, j'entendis Janus rire.
-J'en suis pas sûr. C'est tellement suicidaire que ca a une chance de réussir. Nul doute que l'assaut direct ne faisait pas partie des scénarios prévus.
J'étais atteré par ce manque manifeste de préparation. Et le pire, c'est que Janus était en train de m'expliquer que ca pouvait réussir. Comme quoi il n'y a vraiment aucune justice dans ce monde. Tout ceci m'exaspérait au plus haut point. Juste au moment ou il vaut mieux qu'on fasse tous profil bas en plus...
-Bon, je vais aller sur place, garder la tête basse et voir si je n'ai pas une occasion ou deux de leur donner un coup de pouce. Ne t'inquiète pas, je ne compte prendre aucun risque, avec un peu de chance, personne ne saura que je suis passé par là.
-Ok, sois prudent.

En prenant mon manteau, je méditais sur l'impatience des hommes. Peut être est-ce tout simplement la conscience du temps qui passe qui les pousse à agir de manière si irrefléchie. Encore une chose que je ne pourrais sans doute plus comprendre. Mais il y avait une chose que je savais.

Y'en a qui méritaient une paire de claques.

Hadzuki
Et un nouveau coup de poing… cette fois au visage… J’avais arrêté de compter le nombre de coups que j’avais reçu… Waycoff n’avait pas l’air décidé à me croire quand je disais que je ne savais rien…
Un téléphone sonna, celui de Waycoff probablement. Le type s’arrêta dans son élan et Waycoff répondit en lui faisant signe de continuer…
Malgré la douleur qui m’assaillait, je pus saisir ce que Waycoff disait au téléphone…
-Allo… Ha, Darr.
Quelle insouciance de sa part de prononcer un nom, pensai-je en souriant intérieurement... Si je sors d’ici, ce Darr va avoir de la visite… De nouveaux coups…
-Vous n'appelez pas vraiment au bon moment… Que voulez-vous?… Ha, oui. Non, c'est inutile, vous avez fait de l'excellent travail. Contentez-vous de surveiller sa maison.
Sa maison ? La maison de qui ? Pas celle que Virgie nous avait trouvé au moins… De nouveaux coups toujours…
-D'ailleurs, en fait, vous tombez plutôt bien. J'ai une nouvelle mission à vous confier. Vous pouvez venir au QG pour qu'on en discute? Je ne peux pas venir car je suis... occupé… Bien. A tout de suite, Darr…
Le type continuait de me frapper… Un coup au ventre, un coup au visage… Mes jambes m’avaient abandonnées depuis déjà un moment…
-C’est bon, arrête, dit Waycoff. Je crois qu’il ne parlera pas de cette manière.
Le type s’éloigna de moi et Waycoff s’approcha. Il releva mon visage meurtri vers le sien.
-Tu as choisi le mauvais camp Mustang. Comme ton père… Tu fais encore et toujours les mêmes erreurs que lui. La phrase tel père tel fils te va comme un gant.
-Je… Je te… tuerai… parvins-je à dire faiblement.
-Pas dans l’état où tu es en ce moment en tout cas.
Waycoff sortit avec son homme de main et me laissa accroché au mur. Je souffrais le martyr, mais hors de question de le montrer… Je devais bien avoir deux ou trois côtes cassées…
Dès que je serais sorti de là, je pourrais donner de nouvelles informations à Virgie pour qu’elle fasse des recherches… Tout ce que j’espérais, c’était qu’elle allait trouver une solution rapide et sans risque pour me faire sortir… Quitte à demander de l’aide à Macros… Après tout, il n’était pas totalement innocent dans l’histoire…

Ron
...quand je vois quelque chose que je ne pensais pas voir . En effet, c'est pas très courant, les escaliers sur les façades des bâtiments du QG.
"Monsieur,dis-je, imperturbable, je présume que vous n'avez pas fait installer d'escalier sur le mur?
-Non, pourquoi?
-Et bien dans ce cas, quelqu'un a utilisé l'alchimie pour entrer dans votre QG.
-Et merde, jura-t-il. Ils sont venus délivrer Mustang!
-Vous reteniez Mustang?
-Oui. Voyons, ce ne doit pas être Macros, pas son genre. Peut être sa copine Virgie. Darr, Il faut les empêcher de le libérer.
-Bien, Monsieur."
Et sur ce, je pose ma planche sur le sol, et je monte dessus. Je m'envole
jusqu'a l'escalier et je pénètre dans le QG. Après avoir un peu avancé, je tombe sur un couloir. Comme toujours quand je choisit au hasard, je sors un gri-gri porte-bonheur Aîhous.
"Montre-moi, dis-je."
Puis je le lançe en l'air et le laisse retomber au sol. Il indique la droite. Je suis la direction, tombant de temps à autre sur des corps de gardes.
"Quelqu'un est passé par là, pensais-je".
Puis j'arrive dans une grande salle, assez vide. Et je vois une femme, plus toute jeune, et un garde étendu en face d'elle.
"Où est donc Hadzuki, jura-t-elle.
-Vous cherchez Mustang?"
Elle se retourne et m'aperçois.
"Ouais, dit-elle, d'un ton de défi. Je viens le sauver.
-Je vois. Mustang reste. Toi non."
Et je lève la main vers elle. Grace au cercle de transmutation dessus, je crée une colonne d'air à très haute pression (à un tel niveau qu'elle est visible à l'oeil nu), qui se dirige vers mon adversaire. Mais elle bondit sur le côté et esquive (le mur derrière elle a moins de chance, il a un gros trou). Elle est rapide. Elle fonce vers moi et desgriffes apparaissent sur sa main gauche. D'où est-ce qu'elle les sors? Je recule au dernier moment et anque de me couper en morceaux. Je riposte immédiatement en multipliant les petites colonnes d'air, histoire de la forcer à reculer. Incroyable, on dirait un chat. En plus, je manque de place pour manoeuvrer avec ma planche. Je prépare une grosse attaque et la lance . ais elle se baisse et esquive une nouvelle fois. Elle me charge si vite que je n'ai pas le temps de reculer. Je bloque son attaque en compressant l'air au point précis où elle va frapper. Puis, au lieu d'utiliser mon alchimie, je passe au dessus d'elle et lui tombe dessus avec ma planche. Le choc la sonne, mais elle réussit à m'érafler avant que je ne m'éloigne.
Je commence à en avoir assez de ce duel. Je compresse l'air dans toute la pièce, ce qui provoque une explosion. A la dernière seconde, je sors du bâtiment par la fenêtre. Je la vois aussi bondir, et utiliser ses griffes contre le mur afin de ralentir sa chute. Elle arrive en bas, indemne. Sauf qu'en extérieur, j'ai assez de place pour manoeuvrer. Cela me donne un avantage certain.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:19

Astalya
Le lendemain est vite arrivé. Je ne peux m’empêcher de m’interroger...Ai-je fait le bon choix en acceptant ce marché ? Puis-je faire confiance à ce Macros ? C’est probablement exclu, mais je n’ai pas vraiment d’autres alternatives pour le moment. Reste à savoir s’il peut vraiment m’apporter des informations…et de quel ordre surtout…
Je n’ai pas été tout à fait honnête lors de cet entretien…j’en sais déjà un peu sur les intentions d’Heigarts. Je vais commencer par partager ces « révélations », nous verrons bien si je peux attendre quelque chose de concret en retour. Mais avant toute chose…

La sonnerie de mon téléphone me coupe dans mes réflexions.
- Allo, Astalya ?
Déjà ? Et bien, ça n’a pas traîné…
- Tu as trouvé quelque chose sur la personne qui me suivait ?
- Oui…tu as de la chance : non seulement le type d’alchimie utilisé est répertorié, mais en plus, il n’y a qu’une seule personne qui l’utilise. Son signalement correspond : il est spécialisé dans les missions de reconnaissance et d’espionnage…
- Intéressant…et il a un nom je suppose ?
- Il s’appelle Ron Darr, oh et il y a autre chose…
- Je t’écoute…
- Il semblerait qu’il travaille en ce moment pour un mystérieux employeur, ayant un lien avec l’armée…mais je n’ai rien pu apprendre de plus.
Tiens donc…
- Ok, c’est tout ?
- C’est tout…
Je remercie mon interlocuteur, avant de raccrocher. Un lien avec l’armée, voilà qui ne me surprend guère…J’ai même une idée du genre de personne qui aurait pu employer ces services…Il faudra que j’essai d’approfondir ça.

Enfin en attendant, j'ai des choses plus urgentes à faire. Une petite réhabilitation en règle par exemple…
Je décroche le téléphone une nouvelle fois et compose rapidement le numéro d’Heigarts.
- Allo ?
- Oui ? Qui…vous !
- Essayez de rester discrète s’il vous plaît…
- Pouvez-vous m’expliquer ce qu’il se passe ?!?
- Ça risque d’être assez long…Est-ce que vous pouvez passer me voir ?
Je la sens hésitante. Mais finalement, elle accepte mon invitation. A-t-elle déjà eu des échos de mon entretien avec Macros ? Pas moyen de le savoir…Je propose un lieu de rendez-vous, qu’elle accepte aussitôt, puis je raccroche.

***

J’arrive dans le parc nord, elle m’attend. Je respire profondément, un faux pas risquerait de me coûter cher…Puis je m’approche d’elle, un léger sourire aux lèvres.
- Contente de vous voir…
- J’espère que vous allez m’expliquer un peu ce qui vous a prit de vous faire passer pour morte !
Elle devrait parler plus fort…heureusement qu’il n’y a personne dans les environs. Sauf peut être ce Darr…tant mieux, s’il est présent, qu’il écoute la conversation…
- Disons que les circonstances ne m’ont pas trop laissé le choix…
- Alors pourquoi ne pas m’avoir prévenue plus tôt ?!
- J’avais l’intention de le faire…
Va-t-elle avaler ça ? Je poursuis.
- Mais j’avoue avoir laissé passer mes recherches avant. C’est un tort je le sais. Mais je suis tellement proche du but…
Elle se radoucit, l’argument fait son effet…Puis elle reprend.
- Effectivement, vous avez eu tort…D’autant plus qu’il y a du nouveau, l’affaire va devenir plus compliquée que prévue.
Ah ? Parce que là c’est simple peut être…
- En quoi ?
- J’ai…l’armée a reçu une…déclaration de guerre.
- Une déclaration de guerre ?
- Oui…Et ce maudit Shelley n’est pas étranger à tout ça…
Elle marque une pause. Et si elle essayait de tout me raconter d’un coup…
- En quoi pourrait-il avoir un lien avec cette histoire ?
- Il travaille pour, ou avec, d’autres personnes…et celui qu’on pourrait considérer comme leur chef, m’a…explicitement déclaré la guerre, après le massacre systématique de plusieurs dizaines de militaires.
Ok…Donc premièrement, ce Macros ne travaille pas seul dirait-on…Ensuite, quel besoin, lui est ses…amis, ont-ils donc de montrer ainsi leur hostilité à l’égard d’Heigarts ? Ça risque juste d’attirer son attention sur eux. Ou alors peut être que…Je garde mes réflexions pour plus tard. Ce qui importe pour le moment, c’est le parti que je peux tirer de la situation. Avec cette histoire, Heigarts aura probablement d’autant plus envie de coincer Macros…ça devrait m’aider.
- Et cela contrarie quelque peu vos projets…je le conçois. J’ai peut être quelque chose qui pourrait vous intéresser…
- La seule chose qui pourrait m’intéresser, ce serait d’éliminer ces gêneurs. Mais il semblerait qu’ils prennent un malin plaisir à me narguer, tout en restant insaisissables…
Je souris
- Peut être pas tant que ça…
Mon interlocutrice me lance un regard interrogatif. Je poursuis.
- J’ai pu prendre contact avec Macros…
Elle va me répondre, je lui fais signe de m’écouter.
- Il semblerait qu’il puisse m’aider à découvrir ce que je recherche…
- Pourquoi ne pas m’avoir prévenu ? Nous aurions pu l’arrêter !
Je secoue la tête.
- Il est à peu près le seul à pouvoir me fournir les informations que je veux obtenir. Dès que j’aurais appris tout ce que je veux savoir, alors vous n’aurez qu’à faire ce que vous entendez. Je vous aiderais bien évidemment…
Elle semble réfléchir quelques instants. Pour elle aussi, la promesse de résultats à mes recherches a son importance. Elle fini donc par acquiescer.
- C’est d’accord, faites ce que vous avez à faire. Mais faites vite, le temps presse, le projet a déjà été lancé.
Je souris d’un air entendu. Puis je salue brièvement mon interlocutrice, avant de repartir, la laissant plongée dans ses rêves de grandeur.

***

En rentrant, je sors mon agenda de mon sac, et compose le numéro noté à la hâte la veille au soir. Je n’espère pas trop pouvoir le rencontrer dès ce soir, avec tout ce qui se passe, il est plus que probable qu’il soit assez occupé…
Mon intuition était bonne : je tombe directement sur le répondeur. Encore un contretemps…Je laisse un bref message, lui demandant de me rappeler dès que possible, puis je laisse mon numéro.

A la réflexion, ce n’est peut être pas plus mal, je vais pouvoir mettre à profit le reste de ma journée pour me pencher un peu plus sur cet observateur…et sur son employeur.
L’idée a fait son chemin dans mon esprit depuis tout à l’heure. Et plus j’y pense, plus je suis persuadée que l’organisation dont j’ai découvert l’existence il y a peu a quelque chose à voir là dedans…Et, fatalement, j’ai repensé à cet homme. A ce…traître. Je me suis demandée s’il pourrait m’aider à me débarrasser de cet espion. Je me suis demandé quelle autre option j’avais…Me débarrasser moi-même de ce Darr ? Ils finiraient bien par m’envoyer quelqu’un d’autre…
Finalement, au terme d'une longue réfléxion, j’ai enfin pris ma décision…

Macros
-Ooooooh..... Ce type est loin d'être mauvais!

Dissimulé sous le porche d'un immeuble proche, j'observais avec attention la scène. Apparemment, l'opération "il faut sauver le soldat Mustang" ne se passait pas aussi bien que ses amis l'avait prévu. En l'occurence, ils semblaient être tombé sur un os en la personne d'un jeune alchimiste doté d'une technique tout à fait originale, et lui donnant une grande liberté de mouvements. Manipuler l'air et glisser dessus comme sur une vague... C'était quelque chose de plutôt rare! Il m'était arrivé d'utiliser mon alchimie pour "léviter", mais dans ce domaine, j'aurais bien été incapable d'égaler la vitesse et la fluidité de ces déplacements aériens. Ses attaques semblaient manquer un peu de puissance, par contre... Ce qui ne l'empêchait pas de tenir tête à... à? Zut, je devrais savoir son nom, je sais que je la connais! Elle était à Karaj Miner, mais... Virgile Mashi? Non, c'est pas ça... Oh, et puis ca me reviendra bien à un moment ou à un autre.

Néanmoins, ma situation n'était pas très confortable. Je devais éviter d'être repéré, ce qui signifiait qu'il valait mieux que j'évite de faire usage de mon alchimie. Mais au train ou allaient les choses, Roy junior avait encore de longues journées de cellule à faire... Tch. Et malheureusement, on commençait vraiment à être en sous effectifs... J'esperais que les "renforts" que j'avais appellé seraent bientôt ici... Mais je ne savais pas encore trop comment les utiliser. Bon, j'imagine que la seule chose que je puisse faire, pour le moment, c'est observer...

Hadzuki
Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais là, mais je me sentais de plus en plus faible… J’essayai de me redresser sur mes jambes, mais je ne les sentais plus… Mes yeux se fermaient tout seuls… Je ne sentais même plus la douleur tellement j’avais mal.
J’entendis alors des coups de feu et des bruits. Ils étaient lointains, mais assez inquiétants pour que le garde qui me surveillait se lève. Il serra son arme dans ses mains et après m’avoir jeté un dernier coup d’œil indécis, il sortit de la salle pour aller voir ce qui se passait.
Je n’arrivais même plus à penser clairement… Il se passait quelque chose, mais je n’avais aucune idée de ce que c’était… Mon visage se baissa tout seul. Je vis au sol une grande tâche sombre… Je n’arrivais pas vraiment à bien distinguer de quoi il s’agissait, ma vision devenait flou. Mais il s’agissait probablement de sang… mon sang…
Je le perdai petit à petit… Voilà pourquoi je me sentais si faible… Virgie… Dépêchez-vous… Pitié… Je ne veux pas finir comme ça… Pas ici… Pas maintenant… Pas sans avoir revu mes enfants… Je voulais entendre encore une fois leur rire, les prendre dans mes bras, jouer avec eux… Shayko… Je voulais la voir encore… Voir son sourire illuminer son visage… Ce sourire que je n’avais pas revu depuis que Léon m’avait recontacté…
Un autre visage apparu devant mes yeux qui se fermaient lentement. Il fallait que je reste éveillé… Papa… Aide-moi… Je vis son visage… Ce sourire que je n’avais jamais vu en vrai… j’eus l’impression d’entendre sa voix qui me disait : « Tiens bon, mon fils… »
Il fallait que je reste éveillé, mais c’était si dur… Je me sentais si faible… Mes yeux se fermèrent… J’étais si faible que je n’arrivai pas à les rouvrir… Shayko… Pardon… Pardon pour tout… Je n’ai su tenir aucune de mes promesses… Les bruits étaient de plus en plus lointains… Et bientôt, ce fut le néant total dans mon esprit…

Virgie
Rahhh il me colle aux baskets lui !!!! J’atterri par terre indemne mais il me suis toujours. J’essayais de le semer cependant avec sa planche il me suivais et me voyais facilement. Je m’arrêta…surpris il s’arrêta et plana toujours dans les airs. Il me regardait dans les yeux…Ce morveux ne me fais pas peur !!! j’activa une nouvelle fois mes griffes et je posa les mains par terre, ce qui activa un cercle alchimique et une grand onde magnétique se propulsa dans les airs, ce qui le fit perdre l’équilibre et tomba à terre. Malgré cela, il se rattrapa sur ses pieds et se releva. Il attrapa sa planche, maintenant qu’il l’avait en main, il s’avança vers moi, toujours en me regardant, en me fixant. Je ne le quittais moi non plus des yeux, il est doué en alchimie mais est-ce qu’il est doué en combat rapprocher. J’afficha un sourire, je cours vers lui, me baissa et glissa sur l’eau que je fit apparaître de mon signe des Alchimes (cf saison1 de la fan fic), je glissa à côté de lui et lui fit un croche pied, mais il l’évita de justesse.
-Héhé rater !!! me fit-il avec un sourire audacieux.
Mais ongles toujours en griffes, j’avança tout en esquivent ses geste mais sans faire attention je ne vis pas son coup bas et il me frappèrent au plexus. Ce qui me coupa le souffle, je mis mes mains par réflexe sur l’endroit où il avait taper et me mis à genou tellement la douleur me faisait mal. J’essayais de reprendre mon souffle, jusqu’au moment où il allait me frapper j’esquiva à toute vitesse comme m’avait appris le maître de Maru (voir encore FF1 XD) mais sans voir son intervention de son alchimie, il créa un gouffre d’air qui alla vers moi, ce qui me fit tombé à terre, avec quelques éraflure à cause des débris qui accompagnais le vent.
-Ecoute moi morveux, dis-je avec le ton sec, je sais pas ce que tu as contre moi, mais j’ai pas le temps de faire mumuse avec toi.
-Haha, je vois que t’es marante mamie.
COMMENT OSE-T-IL M’APPELER MAMIE !!!!!!!!!!!!
Je vais le démolir ce gamin. En plus de chercher la m**de, il veut que je lui fasse une leçon. Ok comme il le voudra.
Mon souffle reprit, je courus jusqu’à lui et le griffa au visage.
-Eh bah gamin, comme ça je suis toujours aussi vieille ???
Il me regarda puis mit sa main sur sa joue, il regarda sa main et vit du sang sur celle-ci. A ce que je vois je l’ai bien écorcher. Héhé tant mieux. On étais dans une ruelle assez sombre pas un chat en vue, lorsque une silhouette apparu derrière le gamin.
Azure ???? Mais qu’est ce qu’elle fais là ??? Etonné, je la regarda, oui c’est bien elle, katana à la main et le met sous la gorge du garçon, celui-ci se retourna et ne fis plus attention à moi.
-Bonjour Virgie !!! me fit Azure. Cela faisait longtemps qu’on ne s’étais pas vu.
-Ca tu l’as dit !!!
-QUOI ???? Qui es-tu ??? demanda le garçon.
-Oh rien, répondit Azure, juste une fille qui passait par là.
Le gamin nous regarda toute les deux.
-Ce n’est pas un combat honnête, fit celui –ci.
-Ne t’inquiète pas Gamin, dis-je à mon tour. Azure jte le laisse, j’ai d’autre chat à fouetter. On reprendras le combat plus tard gamin.
Puis je courus à travers la ruelle, tout en laissant le gosse et Azure avec. Maintenant fallait que je retrouve Hadzuki. J’espère que Théo n’a pas eu de soucis.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:43

Macros
J'entendis des pas derrière moi. Mes renforts étaient enfin arrivés...

-Hello princesse! Je vois que votre chevalier servant est là aussi... Bien, bien!

Je me retourne vers Kazel et Azure.

-Vous avez ce que j'ai demandé?

Pour toute réponse, Kazel me tend mon vieil uniforme. Parfait, on va pouvoir entrer en scène. Il me faut encore quelques secondes pour mettre au point les détails... C'est bon, ca devrait marcher.

-Princesse... Il me semble qu'une de vos amies à quelques petits ennuis...

Je lui désigne le combat qui fait rage à quelques mètres de là. Elle écarquille les yeux de surprise.
-Virgie!
Ah, voilà, Virgie! Je savais que je n'étais pas loin...
-Vous devriez aller l'aider, non?
-Mais... Vous n'aviez pas besoin de nous?
-Allons, allons! Je serais sans coeur si je ne vous laissais pas secourir une amie, noooon? Tachez juste de revenir en un seul morceau, si possible... Compris? Je compte bien vous retrouver ici à mon retour...

Après un regard hésitant, Izanami empoigne son katana et se dirige vers le lieu du duel. Kazel se prépare à faire de même au moment ou je le retiens par l'épaule.
-Si je ne m'abuse, vous n'êtes pas un intime de cette Virgie, je crois donc que venir avec moi ne vous posera pas de problème...
-Mais... Azure va....
-Elle est assez grande pour se défendre toute seule. De plus, je ne doute pas que son amie prenne soin de sa santé... Mais quant à nous deux, nous avons du travail. Venez.

J'enfile l'uniforme à la va-vite, avant de pénetrer en trombe dans le batiment, suivi de près par mon "compagnon". La bataille dehors avait accaparé les attentions, etj'esperais que l'arrivée d'Azure ne fasse qu'amplifier le phénomène. Je lance au service de sécurité médusé
-Agent Carter, des services spéciaux! Nous sommes venu escorter le prisonnier dans un endroit sûr! Couvrez notre retraite!
Un homme s'avance timidement.
-Mais... Nous n'avons pas reçu d'or...
-Silence! Chaque seconde compte! Si Mustang s'échappe, vous en serez personnellement responsable, c'est compris?
-Oui... oui monsieur...
-Bien! Menez moi à lui.

Comme prévu, la confusion qui régnait ralentissait leur temps de réaction. L'état d'urgence les poussait à obéir à quiconque manifestais un semblant d'autorité. Toutefois, il ne falliat surtout pas les laisser se ressaisir; le temps jouait contre nous. Nous emboitons le pas à un homme qui nous guide à travers les couloirs. Il finit par s'arrêter devant une porte et commence à en sortir la clé.

-Et vous le laissez sans surveillance, comme ça?
-Je ne comprend pas... un homme est censé être de faction, mais il a dû s'absenter...
-C'est du propre! Il était temps que nous prenions les choses en main!

L'homme bredouille des excuses en ouvrant la porte. C'est bien mon grand, continue à ne pas trop réfléchir... Roy junior est là effectivement... Mais dans quel état! Je vois que Waycoff lui a mitonné un traitement spécial... J'entends un bruit sourd derrière moi. Kazel vient d'assomer notre "guide".

-Merci de votre bienveillante coopération.

Je me tourne alors vers Mustang, qui à l'air à peine conscient.
-Eh bien eh bien! Vous semblez avoir connu des jours meilleurs, général de brigade!
-She...lley?
-Tss tss. Pas "Shelley". Ma-Cros. Je devrais peut être vous laisser suspendu ici le temps que vous intégriez l'information... Quoiqu'à la réflexion, ce serait une mauvaise idée. Je pense que Waycoff ne serait pas ravi de nous trouver là... Kazel, si vous voulez bien...

Il s'avance pour libérer Mustang de ces liens. Jusque là, tout s'est bien déroulé. J'espérais aussi pouvoir sortir sans trop de vagues...

Ron
Le combat s'éternisait. Cette fille ne voulait décidemment pas mourir( et je devais admettre qu'elle se débrouillait bien). Je n'avais même pas eu le temps de vérifier si elle était seule.
"Virgie!"
Une autre fille venait d'arriver sur le lieu du combat. Elle portait un katana.
"Azure, répondit mon adversaire."
Virgie. Azure. Je vais noter ces noms. Je verrais bien si je peux en faire quelque chose.
Attends une minute. Si il y'en a une autre, rien ne dit qu'il n'y'en avait pas plusieurs. Merde, je dois me casser au plus vite.
"Je vais t'apprendre à attaquer Virgie, menaça celle qui s'appelait Azure".
Et elle bondit sur moi. Imprudente.
"Azure! Non!"
Trop tard, Virgie. Je lui envoie une vague d'air compressé qui la propulse contre un arbre. Pas suffisant pour la tuer (j'aurais pu, c'est pas la question), mais ca devrait la calmer. Virgie se précipite pour voir comment va son amie.
"Hé bien, mesdames, dis-je. Le devoir m'appelle. Si vous voulez vous battre, vous n'avez qu'a me suivre."
Et je m'envole en direction du bâtiment(j'aurais du faire ca depuis le début).

Après avoir passé un certain temps à errer dans les couloirs (un vrai labyrinthe,ce truc), je me trouve dans ce qui semble être le couloir des cellules. Soudain, j'entend de l'agitation. Je m'approche d'une cellule ouverte, et je vois deux hommes(ils ont des uniformes, mais ca ne veut rien dire).
"Kazel, si vous voulez bien".
Kazel. Mmm, tout ca commence à être intéressant. Je me met à toussoter, histoire qu'ils me remarquent. Ils se retournent. Mmmm, l'autre est Macros, le type qui a négocié avec Feist.
"Tiens, l'alchimiste qui vole sur une planche,dit-il. Je pensais que mes amis vous auraient retenus.
-Ils marchent. Je vole. Difficile de m'empêcher de partir, Mr l'Alchimiste des Tempêtes. Vous faites jeune pour votre âge."
Je me renseigne toujours sur les types que je croise. Néanmoins, je dois être prudent. Cetype à l'air beaucoup plus fort que les deux autres.

Hadzuki
J’entendis un bruit porte qui s’ouvrait… Du moins c’était ce qu’il me semblait… J’eus l’impression que quelqu’un entrait… J’ouvris les yeux avec difficulté… Trois silhouettes étaient dans la salle… Je n’arrivais pas à les distinguer correctement…
Je vis alors l’une des silhouettes s’écrouler… J’avais un peu de mal à comprendre ce qui se passait tellement j’étais faible…
-Merci de votre bienveillante coopération.
Cette voix… Je l’avais déjà entendue quelque part…
-Eh bien eh bien! Vous semblez avoir connu des jours meilleurs, général de brigade!
Ca y est, je l’avais reconnu… Macros… Il était venu me libérer… Je sentis en moi poindre une lueur d’espoir… Mais je n’étais pas encore sorti d’affaire…
-She... lley?
-Tss tss. Pas "Shelley". Ma-cros. Je devrais peut-être vous laisser suspendu ici le temps que vous intégriez l'information... Quoiqu'à la réflexion, ce serait une mauvaise idée. Je pense que Waycoff ne serait pas ravi de nous trouver là... Kazel, si vous voulez bien...
Kazel ? Avais-je bien entendu ? Mais pourquoi l’avoir amené ici ? Si Waycoff les trouvait… Pendant mes réflexions, Kazel s’approcha de moi et me libéra, me soutenant en me prenant sous les épaules. Je ne pus retenir un cri de douleur.
-Ouais… Il vous a pas râté…
-Macros… dis-je faiblement. Si Waycoff… trouve Kazel…
-C’est pour cela que nous allons partir le plus vite possible. Votre belle-mère est en train de faire diversion dehors pendant que je vous sors d’ici.
-Elle vous a… contacté ?
-Non, j’ai été prévenu par quelqu’un d’autre. Mais Azure va se charger de lui expliquer…
-Merci…
-Pas de quoi… Bon, nous allons y aller. Kazel, si vous voulez bien…
Kazel commença alors à avancer. Les douleurs reprenaient, toujours plus fortes. Mais en sortant de la salle, nous nous arrêtâmes à nouveau.
-Tiens, l'alchimiste qui vole sur une planche,dit-il. Je pensais que mes amis vous auraient retenu.
-Ils marchent. Je vole. Difficile de m'empêcher de partir, Mr l'Alchimiste des Tempêtes. Vous faites jeune pour votre âge.
-Hum… On ne vous a jamais appris à respecter vos aînés ? demanda Macros quelque peu agacé.
-Pas quand il s’agit de personnes qui font sortir des prisonniers en douce.
Macros se tourna vers moi puis de nouveau vers son interlocuteur.
-Je ne fais que faire ce qui est juste… cette fois tout du moins. Je vous prierais donc de nous laisser passer, mon jeune ami.
-Hors de question. Pas avant que vous l’ayez remis dans sa cellule.
-Je crois que ça ne va pas être possible, dit Macros.
-Alors vous…
L’inconnu commença à avancer vers nous, mais il tomba bientôt à genoux, se tenant la gorge.
-Je…
-Je vais m’en aller avec mes compagnons, dit Macros d’une voix très calme. Et vous ne nous suivrez pas. Sinon, je vous tue. C’est compris ?
-O… oui…
-Bien.
Macros relâcha son alchimie et nous sortîmes du bâtiment sans nous faire remarquer. Je m’évanouis de nouveau…

Je ne savais pas combien de temps j’avais dormi… Mais lorsque je me réveillai, je sentis quelques douleurs qui persistaient… Je n’avais plus aussi mal qu’avant, c’était déjà ça… J’ouvris les yeux doucement, la lumière m’aveuglant…
-Ah, notre général est réveillé, dit alors la voix de Macros.
-Où suis-je ?
-En sécurité, ne vous en faites pas.
-Shayko…
-Elle va bientôt arriver avec vos enfants. J’ai envoyé quelqu’un la chercher.
-Merci…
-Pas de quoi.
-Macros… Je veux… Je veux que vous me disiez tout, maintenant. Les plans de Heigarts, ce que veut votre organisation. Et surtout, ce que vous attendez réellement de moi.
Macros me regarda un instant, puis, fermant les yeux, il acquiesça.
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 20:54

Astalya
Ma tête reposant sur mes doigts croisés, les coudes appuyés sur la table de la cuisine, je fixe le numéro que je viens de poser bien en évidence à côté du téléphone. Son numéro…Selon toute logique, et en tant que directeur de cette organisation, il doit être lié à cette constante observation. Il est même plus que probable qu’il en soit à l’origine. Je pourrais…pour en être sûre…et ensuite…
Je respire profondément. Un sourire naît doucement sur mon visage tandis qu’une sensation inhabituelle et enivrante m’envahit peu à peu. L’occasion est trop belle, il serait dommage de ne pas en profiter…

Je compose rapidement le numéro.
L’homme décroche au bout de deux sonneries et me répond par un « Quoi encore ? » bien peu aimable. Ah… je tombe mal ?
- Waycoff ?
Il laisse passer quelques secondes, puis il répond. Je l’entends presque sourire à l’autre bout du fil.
- Vous ? ça alors pour une surprise…
J’ai un petit rire.
- Ah oui, vous avez certainement du entendre la nouvelle…
- En effet…mais je serais curieux de savoir ce qui s’est exactement passé…
- Je pourrais vous le raconter…pouvez vous me retrouver dans une heure, parc nord près du lac ? J’aimerai vous voir. Seul à seule…
Il laisse passer quelques secondes avant de me répondre.
- Je suis un peu occupé en ce moment…mais ça ne devrait pas poser de problème…
Il s’est peut être mépris sur le sens de mes paroles…mais le ton de sa voix me fait comprendre une chose : j’ai ce que je voulais. Notre entrevue ne sera pas surveillée.
Je réponds d’une voix douce.
- Très bien, je vous retrouve dans une heure.
- A tout à l’heure.

Je repose le téléphone, un sourire aux lèvres.

***

J’arrive sur le lieu dit, une dizaine de minutes avant l’heure du rendez-vous. Il n’est pas encore là.
Je regarde autour de moi. Comme je le pensais à cette heure, il n’y a personne. L’endroit est vraiment très calme. Devant moi, le lac s’étend sur plusieurs dizaines de mètres. De nombreux arbres l’entourent, laissant juste passer de temps à autre un petit sentier comme celui que j’ai emprunté quelques minutes plus tôt. Je m’assois sur un banc.
Au bout de quelques minutes, des bruits de pas troublent la quiétude des lieux. Je me retourne pour voir arriver l’homme que j’attendais. Il s’assoit à côté de moi avant de prendre la parole.
- Vous avez l’air en forme pour quelqu’un qui est sensé être mort…
Je lui adresse un grand sourire.
- Allons, ne me faites pas croire que vous ne saviez pas depuis un moment que j’étais encore en vie…monsieur le directeur de la CIA…

Quelques secondes s’écoulent, pendant lesquelles je peux voir de la surprise passer rapidement dans son regard avant de laisser place à ce qui ressemble bien à de l’amusement.
- Je vois que vous êtes bien renseignée…
- Pas autant que vous sur mes moindres faits et gestes je crois.
Il me sourit.
- Ah oui ça…bah vous savez ce que c’est de nos jours. On ne peut avoir confiance en personne, il vaut mieux être sûre que le personnel que l’on recrute soit totalement fiable…
Donc il est bien à l’origine de cette surveillance…Et il m’avoue bien facilement la vérité de surcroît…
- Alors, selon vous je ne serais pas quelqu’un de fiable ?
Je ne peux qu’être admirative devant une telle preuve de bon sens...
- Disons que…j’estime que notre…employeur manque de prudence en vous faisant confiance si facilement. J’ai juste préféré assurer ses arrières…

Mon employeur…oh il doit certainement faire allusion à cette chère généralissime. Attend une minute… Alors ça voudrait dire que lui aussi travaille pour elle. Intéressant…Mais décidemment il m’avoue beaucoup de choses. Qu’est ce qui le rend si assuré ? Peut être pense-t-il avoir un moyen de pression sur moi grâce aux informations obtenues…Je souris intérieurement. Si c’est le cas, elles ne lui seront pas d’une grande utilité…

- C’est une précaution tout à fait louable, quoique inutile…Alors si je comprends bien, vous travaillez vous aussi au projet de notre généralissime ?
- Vous me décevez…je pensais que vous le saviez déjà…

Il m’adresse un nouveau sourire, auquel je réponds par une version beaucoup moins chaleureuse.

- Quoiqu’il en soit…cette précaution est inutile, je n’ai aucune intention de trahir Heigarts.
- Ah ? Curieux j’aurais parié le contraire, après avoir entendu parlé de votre marché passé avec Macros, selon lequel vous comptez la tuer après avoir obtenu toutes les informations qui vous intéressent…
Alors c’était bien ça...Avec un petit rire, je réponds.
- Allons, vous n’avez pas pris ça au sérieux, si ? Comment vouliez-vous que j’arrive à convaincre Macros si je ne rentrais pas un tout petit peu dans son jeu ?
- Je trouve que vous jouer un jeu dangereux justement. Il serait temps de choisir votre camp…

Bien, il a dévoilé toutes ces cartes cette fois, il n’a rien d’autre à m’apprendre. A moi de dévoiler la mienne. Mon ultime…carte. Celle à laquelle il ne pouvait pas s’attendre, et contre laquelle il ne pourra rien. Je lui réponds d’une voix particulièrement froide.
- Je l’ai déjà choisi.
Je me lève en prononçant ces mots, tout en déclenchant mon alchimie.

- Et je sais aussi que vous ne vivrez pas assez longtemps pour le connaître.

Il me lance un regard étonné avant de s’effondrer sur le banc, sous la douleur.
L’air qu’il respire depuis quelques secondes s’est chargé en molécules d’eau qui commencent à former des cristaux, transperçant ses poumons de milliers de minuscules pointes.
Cette méthode me demande une concentration bien plus importante, mais elle a un avantage indéniable, elle ne permet pas d’associer automatiquement la mort de la victime à une quelconque utilisation de glace…
Je le vois tenter de se relever, malgré la souffrance qu’il doit ressentir à ce moment précis. Ce courage…comme c’est touchant. Il sort fébrilement son arme de sa poche et commence à la pointer vers moi. Tout aussi dérisoire…

- Vous croyez vraiment que vous allez…réussir…à me tuer…

Il semble avoir des difficultés croissantes à parler.

- Non…j’en suis persuadée. Oh et votre arme ne vous servira à rien, j’ai un peu…disons usé de mon alchimie dessus.

Il laisse tomber son arme et met sa main dans sa poche. L’incompréhension que j’ai pu lire dans son regard a fait place à une grande détermination, celle de survivre, quoiqu’il en coûte. C’est maintenant qu’il pourrait s’avérer dangereux. Je pourrais l’achever en un clin d’œil, mais je ne peux m’empêcher de savourer ma victoire. Il paye enfin pour ce qu’il a fait.

- On…ne….se débarrasse…pas de moi…aussi facilement…

Je le vois respirer de plus en plus difficilement. Mais je n’accélère pas sa fin pour autant.

- Vous n’oublierez pas de saluer mon frère pour moi.

Il réussi à me lancer un regard plein d’interrogations tandis que sa main sort en tremblant la lame d’un couteau de sa poche. Je fais quelques pas en arrière. Il n’arrivera pas à m’atteindre, pas dans son état…

- Ah oui, j’ai du omettre ce détail lors de notre dernier rendez-vous…bien, je crois qu’il serait inutile de vous le cacher plus longtemps. Je suppose que vous pourrez garder un secret…

Je laisse passer quelques secondes avant de prononcer ces mots, lentement, avec fierté.

- Mon vrai nom est Griffith.

Un bruit sourd se fait entendre quand son couteau tombe sur le sol.

- Et oui ça surprend…Qui aurait pu penser qu’Astalya Feist est en réalité la sœur du grand Alexander Griffith ? Celui même que vous avez osé trahir et qui est mort par votre faute...

Ce qu’on pourrait comparer à un vague sourire apparaît sur son visage crispé par la douleur.

- Alors…voilà la…réelle raison…de votre…geste…

Je ne réponds pas et maintiens mon alchimie. Plus que quelques secondes et les dégâts seront devenus irréversibles. Alors ce sera terminé…

- Désolé…de vous contredire…Mais votre frère…est encore…en vie.
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:12

Macros
J’avais amené Roy junior dans l’une des cachettes souterraines de notre organisation. Nous en avions plusieurs disséminées dans les égouts, jusque là elles avaient toujours échappé à toute détection. J’avais également réussi à joindre Némésis, elle se chargeait de ramener ici la petite famille… Malgré le manque évident de bonne volonté qu’elle mettait dans cette tâche. Mon seul soucis était que miss Mustang refuse de suivre une parfaite inconnue et ne soie tenté de résister… Némésis avait suffisamment mauvais caractère pour parfois perdre de vue ses objectifs initiaux… Enfin, on verrait cela plus tard, j’avais d’autres chats à fouetter.

-Macros… Je veux… Je veux que vous me disiez tout, maintenant. Les plans de Heigarts, ce que veut votre organisation… Et surtout, ce que vous attendez réellement de moi.
Inévitable, j’imagine. Autant le mettre au courant, à présent… De toute façon, il est trop tard pour faire marche arrière, pour lui comme pour moi.
-Concernant votre première question, je crains ne pas avoir de réponses satisfaisantes à vous donner… du moins pas pour l’instant. Heigarts garde bien ses secrets. Nous savons qu’elle était impliquée, de près ou de loin, dans l’incident de Karaj Miner. Je pense que je devrais aussi vous dire… Nous n’en avons pas la certitude, mais il est fort possible que ses mains ne soient pas entièrement blanches dans la mort de votre père…
-Quoi !!
Je faisais un geste apaisant.
-Ce n’est qu’une théorie, je n’ai aucune preuve. La seule chose que nous savons, c’est que Roy Mustang n’est pas mort de mort naturelle. C’était un meurtre. Vraisemblablement commandité par ceux qu’il avait juré d’éradiquer. Et Heigarts faisait partie du lot. Ce qui m’amène à votre seconde question, notre but.
Je fis une pause.
-Au fond, Heigarts importe peu. Elle n’est que la figure de proue d’un régime que moi et mes compagnons nous sommes juré de détruire.
-Détruire le régime ? Je croyais que c’était contre Heigarts…
-Heigarts n’est qu’un avatar. Vous vous souvenez, je vous ai un jour dit que votre père était une exception… De fait, il a été le seul généralissime à avoir tenté de faire bouger les choses, cherchant à nettoyer l’armée de cette clique de généraux corrompus et imbus de leur personne, de ces scientifiques véreux sacrifiant des centaines d’hommes au nom du progrès… Malheureusement, le temps lui a manqué.
-Mais… je comprends que le « règne » de Bradley ait été terrible, et que celui d’Heigarts semble ne pas être meilleur, mais…
-Bradley était le pire de tous. Mais souvenez vous… j’ai également connu son prédécesseur, et lui aussi pouvait être impitoyable. J’ai également connu l’interrègne entre Bradley et Mustang, le pays dirigé par une bande de généraux incompétents et faibles… Et certains parmi nous ont connus des dizaines de dirigeants qui se sont succédés au fil des siècles. Le problème ne vient pas des hommes, mais du système, qui place l’intégralité des pouvoirs entre les mains d’un seul homme. Et qui plus est, un homme qui a le contrôle absolu de l’armée.
Mustang fronça les sourcils.
-Et vous pensez pouvoir changer les choses avec vos attentats ?
Je souris.
-Les attentats… Bien sûr, ils ne sont pas inutiles, ils « préparent le terrain », si vous voulez. Mais ce n’est qu’un prélude. Je crains de ne pas pouvoir vous donner les détails, mais dans quelques semaines, peut être même quelques jours, le pays entier va être secoué par la plus grave crise de son histoire. Et bien sûr, nous n’y serons pas totalement étranger… Cela fait de années que nous préparons ça, vous savez ?
Mustang se redressa brusquement, avant de se plier en deux sous la douleur. Ses blessures se rappelaient à son bon souvenir.
-Et combien de personnes innocentes vont mourir dans cette crise, Shelley ? Je sais que la vie humaine ne vous a que rarement préoccupé… Combien d’hommes êtes vous prêt à tuer pour atteindre vos buts ? En quoi êtes vous différent de ceux que vous combattez ?
Je fronçais les sourcils.
-Ecoutez moi bien, Mustang. Je suis prêt à tuer de mes propres mains 49% de la population de ce pays si cela signifie sauver les 51% restant. A long terme, la politique militariste d’Amestris va finir par faire mourir le pays. Notre nation a été constamment en guerre, et bien souvent, nous avons été l’agresseur, n’en déplaise à la propagande officielle. Vous avez noté que je ne m’attardais pas sur les cadavres ? A votre avis, où ais-je pris cette habitude ?
Il resta silencieux. Je reprenais.
-L’Histoire a toujours été accompagnée d’effusions de sang. Nous espérons simplement que celles-ci pourront être limitées un maximum… Mais cette perspective ne nous arrêtera en aucun cas.
-L’Histoire, hein ? Et que sera-t-il noté dans les manuels, plus tard ? Que le pays a troqué une dictature contre une autre, la votre ? Des despotes immortels ?
J’éclatais de rire.
-Quelle idée ridicule ! Vous voyez quelqu’un comme moi à la tête de la nation ? Non, si tout va bien, l’Histoire ne saura jamais rien de nous… Elle retiendra juste que cette époque a marqué la chute du régime militariste, au profit de l’instauration d’un système plus… ouvert au peuple, dirons nous. Ce qui m’amène à votre troisième question… Ce que vous venez faire là dedans.
Roy junior écarquilla les yeux.
-Vous voulez…
-.Que vous soyez le prochain généralissime, c’est exact. Bien sûr, ce ne serait que temporaire. Quelques années, quelques mois si vous êtes rapide. Juste le temps de remettre le pays sur de bons rails.
-Mais… comment est ce que vous comptez…
-Vous placer à la tête du pays ? A votre avis, comment votre père y est parvenu ? La quasi-totalité des hauts dignitaires lui étaient hostiles, au départ… Mais ne sous estimez pas notre influence. Et ne sous estimez pas la votre, non plus. Votre seul nom peut devenir un signe de ralliement pour ceux qui rêvent de jours meilleurs.
-Je ne vois toujours pas comment…
J’eu un sourire qui se voulait rassurant.
-Ne vous prenez pas trop la tête avec ça, nous n’y sommes pas encore. Heigarts ne laissera pas facilement son siège. A vrai dire… Il serait assez pratique qu’elle soit morte au moment ou nous débuterons notre action, mais si ce n’est pas le cas… tant pis, au besoin nous nous en chargerons nous même.
-Et après ? Une fois cet objectif atteint… Que ferez vous ?
Je secouais la tête.
-Chaque chose en son temps, Mustang. Je crois que vous avez suffisamment matière à méditer pour ne pas en plus avoir à vous préoccuper de notre avenir. D’ailleurs vous devriez vous préoccuper du votre, à présent… Vous n’êtes pas encore à la tête du pays. Bien au contraire, vous êtes maintenant un fugitif. Il est possible qu’en ce moment même, on soit en train de vous condamner à mort par procuration… Et vos amis, proches ou éloignés, risquent également d’avoir de sérieux ennuis. Vous connaissez Waycoff…

Nous fûmes interrompu par l’arrivée de Némésis, accompagnée de la famille Mustang…

-C’est la dernière fois, Macros. J’ai assez à faire pour ne pas avoir en plus à servir de baby-sitter.
-Oooooh ? Moi qui pensais que cela pourrait raviver tes instincts maternels…
-Tu veux mourir ?
-Allons, inutile de nous donner en spectacle devant nos invités… Mustang, je vais devoir vous laisser un moment. Réfléchissez bien à ce que je vous ai dit… Et ne faites rien de stupide.

Je quittais la pièce avec Némésis, laissant Roy junior seul avec les siens…



Waycoff
Deux jours avaient passés, tout les sénateurs et autres politiciens récalcitrant étaient sous notre contrôle, Darr était apparemment plus intéressant que je pensais, il fera un très bon élément.
Voyons un peu les nouvelles ! Je prend mon journal,

La généralissime poursuit sa politique anti-alchimistes
Aujourd'hui la généralissime Heigarts exposera ses idées au sénat pour planifier son programme, beaucoup sont de ses idées, mais cependant certains seraient encore douteux quand t a la véracité des propos de Caroline Heigarts[...]

Bien, tout est en place, c’est maintenant que tout va se jouer, je le savais, une fois la machine en marche, on ne fera plus machine arrière ! Mustang fera tout pour m’atteindre.
Il fera tout pour m’atteindre….

__Mesdammes messieurs la parole est a la généralissime !
__Merci directeur. Mes chers compatriotes, mes chers amis. Comment en sommes nous arrivés là ? Je ne sais pas. Certains ici croient en ce gouvernement ? Vous voulez que je sois franche ? Pas moi ! Pourquoi ? Eh bien je suis comme vous, chers sénateurs, je suis humaine, et avant tout j’ai un profond respect de la justice ! Mais…il y a une chose, une seule ! Ce n’est pas tant tout ces actes terroristes, ce n’est pas tant les guerres incessantes entre le monde, ce n’est qu’une chose ! C’est l’alchimie, oh je sais ! L’alchimie est une science, rien d’autre qu’un moyen de découvrir de nouvelles lois de notre univers, mais voyez plutôt plus loin de votre nez, tout ces gens, qui s’entretuent, qui massacrent autour d’eux, cette soi disante science n’est autre qu’une arme pour les soi disants…. « Alchimistes d’état » ! Pour ces criminels, doit-je citer les noms de ces salauds ? Macros ! Kimblee ! Scar ! Et je vous passerait les autres ! moi-même, j’ai récemment été « poignardée dans le dos » par un homme que je croyais être le représentatif même de la justice, le fils même de mon prédécesseur, Hadzuki Mustang. Vraiment, le courage, l’honneur, le sens du bien, voila ce dont a besoin un homme pour protéger son pays ! Et non pas..une sorte de magie qui est censé nous aider dès qu’on tape des mains. Vous savez, j’ai développé un profond respect pour le peuple Ishbal, aujourd’hui encore trop peu dilués par les générations, eux, savaient, que l’alchimie était un œuvre du démon ! Et même si j’ai cité le nom de leur plus grand représentant au rang des assassins, je continue a penser que le mobile quand t a lui était bon ! Je ne dis pas que Scar était un bienfaiteur, mais au moins il avait compris la vie ! Et c’est pourquoi ! Sénateurs, que je demande les pleins pouvoirs, afin d’éradiquer ce poison ! A partir de maintenant ! Tout alchimiste, est un ennemi ! Et le premier… acte fort de ma nouvelle autorité, sera d’utiliser, notre grande armée de la république, pour contrer la menace grandissante des alchimistes !

Le silence de la salle était soulevé par les applaudissements de la salle, la furie du discours avait enflammé la majeure partie des politiciens, personne n’avait le courage de huer un tel « acte de patriotisme »
La généralissime quitta la grande salle en regardant bien devant soi, sur d’elle, de là ou j’était je pouvais parfaitement voir son sourire bienfaiteur ! a présent il va falloir jouer serré !
__Et maintenant ? Je me retourna et vit Darr sur mes talons, je l’avais oublié,
__Maintenant, il faut faire profil bas, ou en sont les recherches de la famille Mustang ?
__Le néant, je pense qu’elle est avec Macros en ce moment, et Hadzuki Mustang est maintenant officiellement un terroriste pour le gouvernement,
__Bien ! Il faudra faire gaffe, il est dangereux ! Il fera tout pour m’atteindre….
__Pardon ?
__Rien, rien du tout,
__Et pour votre fille ? Qu’est-ce qu’on fait ?
__Surveillez la de loin ! Au cas ou Mustang chercherait a me contacter a travers elle, mais sans intervenir, sauf si il lui fait du mal, si c’était le cas je me réserve le droit de lui faire vomir ses boyaux !
__Bien monsieur,
__Ou en est l’armée alchimique ?
__Elle arrive d’ici une heure, elle marche vers Central en ce moment, en civil comme prévu, et le reste des troupes sont également en marche vers notre état major,
__Très bien, ce coup d’état marquera la fin de la démocratie tel que nous la connaissons.

Cinq mots seulement résonnent dans ma tête !
Il fera tout pour m’atteindre….
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:14

Hadzuki
Deux jours plus tard, grâce à l’aide de Macros et de ses amis, j’étais presque de nouveau remis sur pieds… J’étais encore un peu faible, mais au moins, la cachette qu’il avait pu nous fournir était sûre et je n’avais plus à m’inquiéter pour la sécurité de ma famille.
J’avais essayé quelques tours d’alchimie, mais j’étais encore faible…
Dans l’après-midi, nous écoutâmes la radio avec Macros. Les paroles de Heigarts me rendaient fou de rage. Mes poings étaient serrés et je trembais de fureur… Macros restait calme.
-Moi-même, j’ai récemment été « poignardée dans le dos » par un homme que je croyais être le représentatif même de la justice, le fils même de mon prédécesseur, Hadzuki Mustang. Vraiment, le courage, l’honneur, le sens du bien, voilà ce dont a besoin un homme pour protéger son pays !
-J’y crois pas ! m’exclamai-je sans pouvoir retenir ma colère en me levant d’un bond.
Mais je vacillai ey retombai dans mon fauteuil, Shayko posant sa main sur mon bras, de l’inquiétude dans le regard.
-Inutile de vous énerver, dit Macros sans se départir de son calme.
-Et vous, vous restez impassible à ce qu’elle vient de dire !
-Cela me déplaît tout autant qu’à vous. Mais nous savons tous deux ce qu’elle veut. Et vous ne devriez pas vous étonner de ses paroles après ce que je vous ai dit.
Macros avait raison… Il m’avait prévenu… Mais tout cela m’écoeurait tellement… D’autant plus qu’elle était peut-être impliquée dans le meurtre de mon père…
-Qu’est-ce qu’on peut faire ? demandai-je.
-On ? railla Macros. Dans votre état actuel, vous êtes bien incapable de faire quoi que ce soit. Reposez-vous encore quelques temps.
-Mais dans quelques temps il sera trop tard, dis-je. On n’arrête pas une machine de guerre en route, vous le savez aussi bien que moi.
-Hum… Quelle est votre idée ?
-Il faut tuer Waycoff et Heigarts, c’est notre seule chance de tout arrêter.
-Plus facile à dire qu’à faire… Heigarts est sous protection de jour comme de nuit, d’autant plus depuis votre évasion. Quant à Waycoff, il sera sur ses gardes également. Il s’attendra à une attaque de votre part.
-Un piège serait plus efficace.
-Comment ça ?
-On peut l’atteindre par sa fille…
-Hadzuki !
-Je ne vous croyais pas comme ça, Mustang…
-Je ne parlais pas de s’en prendre à elle… dis-je excédé. Il faut seulement qu’on se serve d’elle comme appat. Je ne suis pas sans cœur, comme Heigarts.
-Ca me rassure… Bon, et comment comptez-vous vous y prendre ?
-Il faut d’abord que l’on puisse la contacter. Et pour ça, rien de mieux que de la cueillir à la sortie de l’école. C’est toujours un bus qui va la chercher. Waycoff travaille toujours tard le soir. Il ne se rendra même pas compte qu’elle n’a pas pris le bus.
-Bien. Je m’en occupe.
-Je viens avec vous.
-Non, Hadzuki… C’est trop risqué ! s’opposa Shayko.
-Elle me connaît, pas Macros. Si j’arrive à la convaincre, ce sera un jeu d’enfant de coincer Waycoff.
-Mais si tu te faisais prendre…
-Je suis avec lui, dit Macros. Et tant que je serai vivant, il ne craint rien. Rassurez-vous.
Nous nous préparâmes donc Macros et moi et prîmes une voiture pour attendre à la sortie de l’école. A la sonnerie, des adolescents sortirent des bâtiments.
-Comment allez-vous la convaincre ?
-Je n’en sais rien.
-Comment ça vous n’en savez rien ?
-J’improviserai, ne vous en faites pas…
-Ca promet…
-C’est elle, dis-je à Macros. La fille au sac noir…
-Pas de doute, c’est bien la gosse à Waycoff… Ils ont un air de ressemblance… Je me demande qui a été assez folle pour lui donner une gamine…
-Et moi je me demande comment vous avez réussi à vous faire aimer par le passé…
-Me faire aimer ? Que de bêtises encore… Attendez-moi là, je vais chercher la gamine.
Macros sortit de la voiture, me laissant seul avec mon étonnement… Alors il ne se souvenait pas ???? Pauvre Cynthia… Je me souvenais encore de cette vieille femme… Etait-elle toujours en vie ? Une idée commençait doucement à germer dans mon esprit… A la fin de tout ça, je la mettrais en œuvre…
Macros aborda la jeune fille qui avança sans avoir l’air de se méfier jusqu’à la voiture. Macros la fit entrer et nous fûmes tous les trois assis. La voiture démarra.
-J’aurais dû me douter que c’était vous… dit-elle en fronçant les sourcils.
-C’est qu’elle est maline en plus, dit Macros.
-Qui c’est ce clown ? demanda-t-elle. Et qu’est-ce que vous me voulez ?
-Tout simplement que tu transmettes un message à ton père de ma part.
-Et vous pouviez pas le faire tout seul ?
-Pas dans les circonstances actuelles.
-J’écoute alors… dit-elle en soupirant.

Macros
Je n'en laissais rien paraitre, mais je me demandais si tout cela était bien nécéssaire. Toutefois... le plan d'Hadzuki faisait une parfaite diversion. Nul doute que Waycoff serait très occupé par cet enlèvement... et peut être qu'il relacherait sa garde sur un autre front... "On arrête pas une machine de guerre en route" avait il dit. Juste... sauf si on dispose soit même d'une autre machine de guerre. Et la notre était toute proche d'être mise en branle. C'était au moment même de son triomphe qu'Heigarts était la plus vulnérable. Plus ils sont hauts et plus dure est la chute, disait on...
Toutefois, il n'y avait rien de prévu concernant Waycoff. L'idée de Roy junior pouvait donc être un parfait complément. Quant à Feist... je voyais mal quels renseignements de valeur elle pouvait m'apporter, à présent. Je n'attendais plus qu'une chose d'elle: la mort de la généralissime. Je me demandais si elle le ferait... Bah on verra bien, pour l'heure, j'ai autre choses à regler. Comme m'occuper de cette gamine dont on doit s'encombrer.
Hadzuki lui révela ce qu'il attendait d'elle.
-J'aimerais que tu dises à Waycoff... Que je dois le rencontrer seul à seul.
-Et en quoi vous avez besoin de moi pour ça?
Ce fut moi qui répondit.
-Vous n'avez pas une toute petite idée?
Ses joues perdirent un peu de leur couleur. Je me demandais dans quel état elle serait si elle savait qui j'étais exactement...
-Très bien... Je le ferais. Mais que voulez vous à mon père?
-Vous n'avez pas besoin de le savoir pour l'instant.

Nous arrivames à l'entrepot choisi par Roy junior. Celui ou devait se dérouler l'entrevue. Malheureusement, je n'aurais sans doute pas l'occasion d'y assister.
-Mustang... Je crains que vous n'aillez à vous débrouiller seul pour la suite. Ou du moins, sans moi. J'ai... des affaires à regler.
Il eut l'air surpris, mais acquiesa.
-Oh, et une dernière chose. Vous n'avez pas interêt à mourir.
Il eut un sourire ironique.
-Je serais prudent.
Je fis un petit salut de la main avant de m'éloigner. Janus m'attendait au coin de la rue suivante.
-Alors, comment ca se passe, là bas?
-Pas trop mal. Il a du cran, ce petit... J'espère juste qu'il ne prendra pas de risques idiots. J'ai demandé à Azure et Kazel de garder un oeil su lui... au cas ou. Enfin... C'est pour maintenant, donc?
-Oui. Nous avons l'ordre de gagner nos postes, et de ne plus les quitter jusqu'au déclenchement des opérations.
Alors après tant d'années, nous touchions au but... Bientôt, Central risquait de ressembler à l'enfer sur Terre... Mais ca devait être fait. Nous étions sur une corde raide. Une erreur quelque part pouvait avoir des conséquences catastrophiques. Mais j'étais sûr que nous pouvions réussir. Attends un peu, Heigarts, juste un peu... Il est temps de te ramener sur terre.
J'échangeais une poignée de main avec Janus. Celui ci eut un petit sourire.
-Allez, c'est l'heure du travail.
-Oui. C'est l'heure de la guerre.

Hadzuki
J’étais donc arrivé à l’endroit où je devrais faire face à Waycoff… Je ne savais pas vraiment ce que j’allais pouvoir lui dire… Mais le fait que Macros soit là changerait la donne. Waycoff savait qu’il ne pouvait pas faire grand-chose contre lui…
-Mustang... Je crains que vous n'aiyez à vous débrouiller seul pour la suite. Ou du moins, sans moi. J'ai... des affaires à régler.
Quoi ? Macros partait… Mais… Il n’était pas prévu que je reste seul avec Waycoff… Bon, je n’aurais qu’à lui faire croire que Macros était planqué quelque part en attendant de devoir user de son alchimie… Ca devrait le calmer… J’acquiesçai donc malgré moi…
-Oh, et une dernière chose. Vous n'avez pas intérêt à mourir.
-Je serai prudent, dis-je avec un sourire ironique.
Macros partit, me laissant seul. Je décidai de me mettre dans un coin d’où je ne serais pas trop visible en attendant que Waycoff arrive…
Au bout d’un quart d’heure, je le vis arriver… Il avait l’air méfiant… même stressé… Il s’arrêta au centre de la salle et regarda autour de lui.
-Mustang ? Si tu es là, montre-toi !
Sa voix se voulait assurée, mais je sentis au fond de l’inquiétude. Affichant un sourire satisfait et sûr de moi, prêt à utiliser mon alchimie, je m’avançai lentement vers Waycoff.
-Je suis là, dis-je simplement.
Je vis Waycoff diriger sa main vers son arme, mais je pris tout de suite la parole.
-Si j’étais toi, je ne ferais pas ça.
Je restai maître de moi-même, voyant que mon calme commençait à le destabiliser.
-Tu crois que j’aurais commis l’imprudence de venir seul ?
-Qui est avec toi ?
-Tu devrais t’en douter. J’ai pris une assurance vie parfaite. Macros me soutient, ainsi que son équipe.
Waycoff laissa glisser ses bras le long de son corps, abandonnant l’idée de dégainer pour me tirer dessus.
-Sage décision, dis-je.
A mon grand plaisir, Waycoff semblait vraiment mal à l’aise… J’étais en position de force… Autant en profiter…
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:15

Waycoff
Mon bureau, tranquille, je regarde ma montre, 46 minutes avant l'arrivée de la compagnie, je fais mine de travailler, mais je suis trop stressé pour le faire vraiment, je sors une cigarette, laisse la fumée me bruler les poumons, le téléphone sonne, je décroche calmement
__Allo ?
__Papa ?
Soudain un éclair me traverse le coeur, on avait convenu que ce numéro de bureau était le nuléro d'urgence,
__Claire..qu'est-ce qui se passe,
__J'ai rencontré Hadzuki Mustang, il m'a emmené dans une voiture et il y avait le terroriste que tu recherche, Macros !
Sa voix est agitée, elle est stressée, mon dieu pourvu que...
__Ma puce ! dis moi qu'ils ne t'ont rien fait ! tu est blessée ?
__Non, mais ils m'ont demandé de te transmettre un rendez vous, a l'entrepot desaffecté, ils veulent te tuer Papa ! je l'entendis presque en pleurs, je sors presque de mes gonds,
__Ecoute ma puce, tu va venir a bureau, je vais te mettre en sécurité, et après je vais aller a ce rendez vous, et là crois moi que je vais les faire regretter le jour ou ils sont nés !

35 minutes plus tard, je suis a cet entrepot, devant Hadzuki même qui me met en garde de ne rien tenter, je cache du mieux que je peux mon stress a l'idée que Macros pourrait surgir a tout moment pour me tuer en moins de deux, lui a un ton si assuré qu'on jurerait entendre son ami terroriste,
__J'ai entendu tout a l'heure, le spitch de la généralissime, c'est toi qui a écris les paroles ? le passage ou je passe pour un traître !
__Crois moi je pense que j'aurai mis plus de saloperies sur toi si je l'aurais fait,
10 minutes avant l'heure H,
__T'a l'air stressé ? je te fait peur ?
__T'a finis ta comédie là ! serieux ca se voit que t'a passé du temps avec Macros, quoi il t'a fais un lavage de cervau ou quoi ? cela dit j'aurai pu te pardonner gentiment mais quand on traumatise ma fille a ce point tu vois là je deviens tout de suite plus rancunier !
__Je lui ai rien fait a ta fille, maintenant si tu veux verification je peux appeler Macros il est juste derrière !
__Mon cul aussi ! il serait là je pense qu'il serait déja là en train de faire sa poetite comédie en plus, avec ce qui se prepare je dirais que dans....8 minutes maintenant ca va valser vers la frontière ! tu ferais mieux d'y aller,
__C'est a mon tour de te dire que c'est de la comédie ! t'a peur de quoi là ? tu voulais pas me buter il y a deux secondes ?
__Ok, on se bastonne, tu gagne c'est cool mais après ? t'arrive trop tard pour la fête, et deux fois plus de victimes ! mais bon après tout j'en ai rien a foutre fais ce que tu veux,
Là il est dans une situation délicate, quelle dilemme pour lui, se battre contre moi ou contre l'armée alchimique, surtout qu'il doit croire que je bluffe,
__Dans ce cas je vais m'empresser de te charcuter ! il finit sa phrase sur son alchime qui produit des pics sous moi, mais je fais une roulade et les evite pour sortir mon pour lui coller une prune dans l'epaule, manque de pot il se protège, j'en profite pour me planquer derrière un poteau de la structure et balancer une bonne grenade fumigène ou deux afin de le faire flipper, vite il se rend compte qu'il est pris au piège, allez ! occuppe le, il faut qu'il oublie l'offensive de Central !
Je sors de ma cachette et bourrine dans le nage de fumée vers là ou il devrait être, plus de balles, et je n'ai rien entendu comme cri de douleur, je vais dans la fumée qui se dissipe, merde, il s'est echappé par l'étage du dessus !
Il ne me tombe dessus que plus tard, et m'envoie au sol par un coup de pied, je l'envoie valser en le fesant trebucher et lui envoi un coup de pied a mon tour dans le ventre, lui laissant un moment de repit je le laisse se relever dans un premier temps pour ensuite lui coller un pain dans l'oeuil, il repplique de même et on se tappe longtemps le museau comme ca jusqu'a se que je lui envoie un coup dans le ventre, lui un coup dans le genou.
Au bout de quelques minutes, il me plaque au sol en m'etranglant sauvagement, je sors mon flingue et le recharge avant de lui coller sous les parties, il s'arrête dès qu'il le sens, et se relève,
__Désolé mon mignon, mais ton rôle dans la partie s'arrête là !
__Puisque je vais mourir, tu pourrais bien me dire c'est quoi votre plan non ?
__Tu me prends pour un débile ? j'ai vu assez de dessins animés quand j'était petit pour voir qu'un méchant ne dois jamais reveler ses secrets a un gentil !
__Quelle références....
__Comme je suis fair play, je t'accorde une dernière volonté
__Je voudrait juste savoir seulement une chose ?
__Je t'écoute,
__C'est Heigarts qui a assassiné mon père ?
__Ca c'est la question a trois millions l'ami !
__....
__....
Un bruit sourd nous arrête, comme un bruit fin, un eclair ? en plein jour ? merde !
__Notre entrevue est terminée Mustang ! je vais devoir en finir vite maintenant !
On se regarde, lui est frustré de ne pas pouvoir avoir sa réponse j'imagine, mais soudain il perd a raison,
__MAINTENANT VIRGIE !!
Il tombe soudain a l'etage d('en dessous evitant mon tir de peu, et s'echappe, il a dû flairer l'embrouille et apporter la belle mère en même temps !
__ On se reverra Mustang !
J'entend un bruit d'helicoptère, c'est surement Astalya qui vient me chercher, je pars calmement frustré de n'avoir pas pu tuer ce cafard !



Azure
Pfff... Mon patron m'énerve ! Me coller un sujet morbide comme les meurtres à Central... Je te jure...

Voici ce que je disais juste après avoir su ce sur quoi j'allais écrire. Plus les crimes s'enchaînaient, plus je commençais à me poser des questions... Tous ces crimes se rejoignaient... Toujours la même méthode... Geler l'intérieur de la victime jusqu'à sa mort puis tout explose. A un moment, on soupçonné le général de brigade, Astalya Feist. Puis maintenant plus rien, elle est présumée morte. C'est une enigme que je dois résoudre si je veux faire un bon article. Ah, si au moins, j'avais de bons informateurs ! Et puis, je suis un peu perdue... Quelle piste choisir ? L'armée ? Ou un serial-killer ? Voire les deux... Mystérieusement, je sens qu'il y a un lien entre l'Armée et ces meurtres. J'en suis sûre ! Enfin presque...

Depuis que j'ai été muté à Central, je m'y sens mal à l'aise. Je ne connais toujours pas cette ville, et les événements qui s'y passent ont tous un lien... Si je n'avais pas mes "kunaïs" (achetés lors d'un voyage à Xing, il y a très longtemps) et étudié un tout peu petit l'alchimie, je me sentirais pas en sécurité. Central City me donne l'impression d'être tellement entouré d'un brouillard, que si on le perçait, on en mourait...

Moi, mourir ne me fait pas peur, car si pour mon métier je dois prendre des risques, je suis prête à en prendre...

Bon, par où dois-je commencer ? Si ça concerne l'armée, autant demander des renseignements... Mais je crois qu'on me claquerait la porte au nez. Mais il faut absolument que j'aie accès à certains dossiers militaires, celui de Feist m'intéresse particulièrement...



Virgie
J’emmena les petits vers Shayko qui était en sécurité et je parti au QG pour faire des recherches. Peut-être serai-ce trop dangereux pour que je puisse y retourné maintenant ??? Non il faut que je fasse des recherches sur cette individu qu’est…comment il s’appelle celui-là…ah oui Darr. Perdu dans mes pensées, je me rendis même pas compte que j’arrivais au QG, les gardes me laissant entrer grâce à ma montre mais arrivé dans mon bureau, ma porte se referma toute seule, je me retourna et vis la Généralissime avec le sourire.
-Madame, dis-je en saluant par pur politesse devant mon supérieur.
Elle me fit un geste comme quoi je ne devais pas la saluer et elle s’approcha de plus en plus vers moi. Je reculais au fur et à mesure qu’elle avança, jusqu’à que j’atteigne mon bureau qui me bloquais.
-Dites moi !!! dis-t-elle d’un ton assez brute. Vous êtes complice avec Mustang ?!? N’est ce pas ???
-Je…Comment ça mon Général ??? demandais-je étonné mais pas tellement.
-Qu’elle bonne actrice, vous jouée là !!! Très chère Alchimiste de Cristal. Vous m’étonnez de plus en plus.
-Qu’est ce que vous me voulez ????
-Surveillez votre langage Mushi, je suis votre supérieur tout de même.
-Qu’est ce que j’en est a fo*tre. Vous essayez de faire quoi au juste ??? Contrôler le pays sans que personne puisse vous voir grâce à votre couverture de Généralissime ???
-Ohhh non, je n’oserais jamais faire ceci, dit-elle avec ironie sourire aux lèvres.
Je le regardais, je ne pouvais pas y croire une seule seconde à tous les mensonges qu’elle a pu dire aux gens de Central. Qu’est-ce qu’elle manigance ??? Cette question n’arrêtais pas de me tourner en boucle dans la tête. J’espère que Hadzuki et Macros n’ont rien mais bon je pense que ça devrait aller. Lorsque j’essayais d’éviter la Généralissime, celle-ci ouvrit la porte et quelqu’un m’assomma par derrière. Non loin de mon sommeil profond obligé, je senti qu’on me porta et que marchais. Ce ne fut pas très long ce sommeil, les yeux à demi ouverts je regarda autour de moi puis je m’aperçois que je me retrouvais assisse sur une chaise attacher avec des liens. Mes mains sur chaque accoudoirs de la chaise, étaient aussi attaché solidement comme tous le reste de mon corps, à ce que je vois. La pièce est assez sombre, juste un lumière qui illumine a peine la salle. Comment se fait-il que je me suis fais avoir par cette me*de de Généralissime ???? A peine j’eux le temps de penser à elle, que celle-ci ouvrit la porte et se mit en face de moi. Elle me donna un coup de poing puis un deuxième.
-Pour désobéissance envers la loi et tes supérieurs !!! me dit-elle froidement.
Un petit filet de sang coula le long de ma lèvre jusqu’à mon cou. Je la regarda au plus profond de ses yeux, elle m’ordonna de les baisser, je la regarde toujours…puis un nouveau coup de poing arriva dans ma figure.
-Je ne baisserais pas les yeux devant vous Heigarts, dis-je. Vous ne me faites pas peur avec vos menace, vous pouvez me frapper autant que vous voudrez, mais cela ne changeras pas mon avis envers vous !!!
Cette fois-ci le coup de poing était un peu plus fort !!! la douleur se faisait sentir, du sang ne se finissait pas de s’écouler le long de mon cou. Elle m’avait bien esquinter la garce ! Des petits picotements sur les lèvres me démangeaient. Elle s’arrêta, puis commença à me fixer.
-Qu’est que vous cherchiez dans votre bureau, Colonel ????
-Des informations !!! Qu’est ce que vous voulez que je fasse d’autre ???
Elle me regarda d’un air insatisfaite, et me donna une gifle avant qu’elle parte. Elle confia les clé à l’un des gardes et elle prit son portable, puis j’entendis au loin qu’elle disait le nom de Waycoff. J’en suis sur c’étais à lui qu’elle téléphonais, pourquoi ??? ça c’est encore un mystère, peut-être pour lui prévenir qu’elle me détient. Pfff qu’elle empoter, elle croit vraiment que je vais rester là à rien faire, elle me sous-estime trop. C'est pas comme ça qu'elle me fera parler, je suis peut-être une femme mais je suis assez solide, j'ai connu pire héhé!!!!


Ron
Survolant Central City, à une telle hauteur que nul en bas ne peut me distinguer d'un gros oiseau, je m'amuse à faire des loopings et des slaloms à pleine vitesse. L'agilitée que me procure ma technique alchimique est assez incroyable. En plus, elle est totalement silencieuse. Pas étonnant,sachant que c'est le résultat de siècles de travail. J'adore voler à haute altitude. C'est une sensation grisante, et puis voir les gens en face comme des fourmis est assez exaltant. En plus, le calme qui règne ici me permet de réfléchir. A priori, le Boss est parti au rendez-vous de Mustang. Bien sur, j'ai tout vu de l'enlèvement; mais je ne suis pas intervenu, car je ne voulais pas risquer la vie de sa fille (de plus, ils n'ont pas été violents). Le temps que je le prévienne, il était déjà au courant. Il a refusé mon aide, je pésume qu'il considérait cela comme une affaire personnelle(c'est stupide, comme point de vue, mais bon.). Quand à l'Armée Alchimique (ca fait film de série B, mais bon), elle ne devrait plus tarder. Soudain, je reprend conscience de pourquoi je suis sorti. Imbécile. Arrêtes de perdre ton temps comme ça. En redescendant, j'apperçois l'hélico du Boss. Je m'approche afin de voir comment ça s'est passé. Le seul avantage de cet apareil antédiluvien est le fait de porter plusieurs personnes (alors que mon alchimie est limitée à mon petit poids de 50 Kg). Dans l'appareil, j'apperçois le Boss et ... Feist? Ou Griffith.
"Darr, dit le Boss. Que faites-vous là?
-Des affaires à règler. Je vois que vous avez une nouvelle secrétaire."
Là, Feist se retourne et me jette un regard que j'aimerais encadrer. Puis, elle revient aux commandes de sa boîte de conserve volante.
"Je vous aurais bien présenté,dit Wacyoff, mais je pense que vous la connaissez déjà. Au sujet de la famille Mustang?
-J'ai peut être une piste. Je vais la vérifier.
-Retrouvez les, Darr. Et ammenez les moi."
Il a vraiment l'air en colère. Après un bref salut, je m'éloigne et vais à mon rendez-vous.

Dans le bar, je trouve Joe, accoudé au comptoir.
"Alors, dis-je.
-Et bien, une bande de mecs de l'underground ont été expulsées d'une de leurs caches par une bande de pros en alchimie. Le signalement correspond aux dingues qui s'en sont pris à l'Armée, récemment.
-C'est bien eux que je cherche. Ils t'ont dit comment faire pour y aller?
-Ouais, mais c'est dans les égouts, comme tu le pensais.
-Dis-moi tout.
-J'ai un plan sur moi. Tiens."
Il me donne le plan.
"Ok, dis-je. Ils vont être assez occupés, avec ce qui se passe aux frontières. C'est le bon moment pour y aller. Salut"
Et je pars.
Zenon
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:17

Azure
D'après ce que je sais, après la mort d'Astalya Feist, le terroriste récherché au nom de Macros a tout eu sur le dos, est-ce vrai ? Je n'en sais rien. Peu de documents existent sur lui. Enfin, malgré que "ses exploits" font parler de lui, il est très mystérieux... Peut-être que la généralissime Heigart est impliquée dans ces meurtres d'une façon ou d'une autre... Tant de "peut-être" n'est pas digne de moi. Déjà essayons (malgré que les chances soient quasi nulles) de se renseigner auprès de l'armée. Ouf, que j'avais pris mon badge de journaliste sans quoi les chances auraient été totalement nulles (même si c'est quasi nul, il faut essayer !).

Arrivée devant le QG de Central... Hum, ça en fait une trotte. Je me présentai aux militaires qui surveillaient l'entrée.

- Bonjour, je m'appelle Soraya Mokube...
- Que voulez-vous mademoiselle ? fit l'un des militaires
- Je suis journaliste au "Central Times" [nom inventé rapidement], j'enquête au sujet des meurtres perpétués à Central ces derniers temps et j'aimerais accéder à certains dossiers, notament le compte rendu de la police et le dossier sur Astalya Feist...
- Je suis navré mais ce n'est pas pour vous ces infos, là. Malgré que vous soyez journaliste, je ne peux pas, l'ordre venant directement de la généralissime. Même les plus-hauts gradés n'y peuvent pas y accéder.
- Même le dossier sur le général de brigade Feist ? Cela n'a aucun rapport avec ces crimes.
- Même, celui là et encore sur ordre de la généralissime.
- Merci, au revoir...
- De rien.

Bizarre, la généralissime cherche à dissimuler des choses... Quoi ? Pourquoi ? On dirait que je vais devoir chercher ailleurs... Malgré que je n'ai pas eu le droit de voir ces dossiers, j'ai appris des choses. Astalya Feist est encore vivante, c'est une posibilité... Si seulement, j'avais eu le compte rendu de l'autopsie...

Maintenant, faut que j'aille voir mon seul informateur dans cette grande ville... Il en saura plus peut-être... Heureusement, je n'ai pas besoin de l'appeller, il tient le bar donc aux heures d'ouverture, il doit y être...

_____________________


Il faisait nuit quand j'arrivais dans le bar que tenait mon informateur, situé dans la rue Mustang.

- Salut Chris !
- Ah, c'est toi Soraya... Hum, ça faisait longtemps.
- Oui, j'avais pas de sujet très intéressant, mais là, j'ai un gros truc.
- Quoi ? Je vais voir si je peux t'aider...
- Voilà, pour mon journal, je dois enquêter sur les meurtres commis par Macros, enfin je crois personnellement que ce n'est pas lui le coupable mais bon...
- Y'a quelqu'un qui pense la même chose, il a l'air de connaître l'affaire.
- Qui ? Et où puis-je le trouver ? Alors, alors ?
- Hum, je crois qu'il s'appelle Théo Tamishi, si je le vois je te préviendrai. Etant donné qu'il passe de temps en temps avec des amis à lui qui vient de l'armée, il va venir.
- Ok ! Mais tu sais des choses sur la généralissime Heigarts ?
- Non, juste qu'elle est au téléphone avec un certain Waycoff... J'sais pas si ça t'interesses, mais bon...
- Oh, ça me va... Mais qui est ce Waycoff ?
- Aucune idée...
- Pas grave, merci.

Waycoff... Waycoff... Léon Waycoff... Hum, ça me dit vaguement quelque chose... On verra ça plus tard. J'espère que Chris trouvera rapidement ce Théo Tamishi. J'espère que celui pourra m'en apprendre plus...



Macros
-Macros? Nous avons des nouvelles. Apparemment, Heigarts a appellé des renforts...
J'eus un sourire de satisfaction.
-Aaaaah. Bien, donc nous ne nous étions pas trompés, on dirait...
La voix de Janus à l'autre bout du fil dénota sa surprise.
-De quoi tu parles?
-Oh, c'était juste une idée du vieux... Il est parti du principe que si Heigarts se débarassait des alchimistes d'Etat, il lui faudrait quelque chose d'équivalent pour compenser cette perte. En dépit de ses beaux discours, elle ne pourrait pas se priver totalement d'alchimie, hein? Tiens d'ailleurs, tu as des détails sur ces "renforts"?
-Juste ce que m'a dit Shivah. Des groupes d'hommes en civil ont quitté la région de l'est pour se diriger vers Central. A en juger par leurs formations, il ne fait nul doute qu'ils ont été entrainés comme soldats. Néanmoins... Officiellement, aucun homme ne manque à l'appel à East City. On ne sait pas d'ou sortent ceux là.
Je fis une moue.
-Bah. L'avantage de l'est, c'est qu'il n'y a rien de plus simple pour camoufler des instalations dans le désert... Ils ont dû établir un ou plusieurs centres d'entrainement là bas. Dommage qu'on ne s'en soit pas rendu compte plus tôt, mais c'était inévitable, j'imagine...
-Que fait on? Est ce que cela peut contrarier nos plans?
-Mmmmh. Le vieux avait prévu ce cas de figure. Nous frappons dès qu'ils seront dans la ville, pas avant.
-Tu ne répond pas à la question.
-Eh bien... c'est sûr que ca ne va pas rendre les choses plus faciles. Mais nous avons de la marge. Avec un peu de chance, ils vont venir exactement là ou nous le voulons.
J'entendis un soupir au bout du fil.
-Très bien. Dès leur entrée, c'est ça? C'est une question d'heures, à présent... Métatron et Taliesinn ont déja commencé à faire mouvement, mais ca n'est pas encore visible. Shivah devrait être en train de bouger aussi. Si on calcule bien, tout va éclater au même moment.
-Après Shivah, c'est au tour de Némésis, c'est ça?
-Exact. Mais c'est toi qui donne le coup d'envoi "visible". Erasme et Dorcas attendront ton signal. Si cette armée voulait bien entrer dans notre timing, ce serait parfait.

Je raccrochais. Même si personne n'en avait encore conscience, nous venions de mettre la machine en branle. Mais avant que ce soit à mon tour d'intervenir, il serait bon de règler quelques petits détails... Feist n'avait pour le moment été d'aucune utilité, mais si la bonne idée lui venait de supprimer maintenant la généralissime... Quant à Roy junior, je me demandais comment son "entrevue" avec Waycoff s'était passée. Si il parvenait à le tuer... Toutefois je n'esperais pas trop. Il manquait encore des nerfs nécessaires pour agir sans hésitations, et Waycoff profiterait sans doute de chacune d'elles. Plus qu'à esperer qu'au moins, Hadzuki ait un instinct de survie suffisant...

L'attente continue...



Hadzuki
Je tenais Waycoff à ma mercie, mais j’étais quand même dans une position délicate… Si seulement Macros était resté, on n’en serait pas arrivé là… Quand je le reverrais, il m’entendrait…
Soudain, un bruit incroyable retentit…
-Notre entrevue est terminée Mustang, je vais devoir en finir vite, maintenant.
Je n’avais plus qu’une chose à faire, fuir… Sinon, je ne ferais pas long feu.
-MAINTENANT VIRGIE ! hurlai-je.
Usant de mon alchimie, je parvins à sauter sans dommages à l’étage d’en dessous et à m’enfuir de l’entrepôt… J’avais crié la première chose qui m’était venue à l’esprit… Virgie n’était pas là, mais cela avait eu le bon goût de faire râter son coup à Waycoff.
En faisant attention, j’allai me cacher pour attendre un moment que tout se calme… Je n’avais pas eu les réponses que j’attendais… Dommage… Mais si j’étais resté plus longtemps, je n’aurais pas pu m’échapper…
Sans que je sache pourquoi, les paroles de Macros me revinrent en mémoire… Votre seul nom peut devenir un signe de ralliement pour ceux qui rêvent de jours meilleurs… Mon seul nom… Les alchimistes… Ceux qui peuvent m’aider seront ceux qui n’auront pas cru Heigarts quand elle a dit que j’étais un traître… Je savais qui pouvait être dans ce cas…
Je retournai tout de suite dans les sous-terrains et arrivai dans la planque que Macros nous avait trouvée. J’entrai.
-Hadzuki, tu…
-Ecoute, surtout tu vas rester là avec les enfants et vous faites les morts.
-Mais…
-Je n’ai pas réussi à obtenir ce que je voulais de Waycoff…
-Il est…
-Non, j’ai dû partir, Macros m’avait lâché et les renforts de Waycoff arrivaient…
-Qu’est-ce que tu comptes faire ?
-Je vais aller voir certaines personnes qui pourront m’aider… Surtout, vous ne bougez pas tous les trois, d’accord ?
-D’accord… Hadzuki, surtout fait attention…
-Ne t’en fais pas…
J’allai à la porte et l’ouvris. Au moment où je voulus sortir, je me rendis compte que quelqu’un était devant moi, s’apprêtant à frapper à la porte…
-Qu’est-ce que vous voulez ? dis-je en préparant mon alchimie.
-Je suis venu vous voir.
-Je n’ai pas bien compris votre nom, je crois…
-Darr. Ron Darr…
Il n’eut pas le temps de dire quelque chose de plus que déjà je le plaquai contre le mur et l’assomai. Heureusement, il n’avait pas réagit assez vite. Shayko qui avait assisté à la scène prit Yumi dans ses bras et je pris Hatori dans les miens. Ce n’était pas le temps de poser des questions à ce type…
En faisant le plus attention possible, nous marchâmes silencieusement dans les sous-sols. Je me souvenais avoir vu sur les plans que l’endroit que je voulais atteindre était directement relié par les égouts…
Au bout d’un quart d’heure, nous remontâmes à la surface, en nous assurant que personne ne se trouvait dans la rue. Je créai une ouverture dans la paroie de pierres et nous entrâmes dans la propriété. Puis, je rebouchai l’entrée et nous nous hâtâmes. Une fois à la porte de derrière, je frappai quelques coups à la porte.
Après un petit moment, celle-ci s’ouvrit sur un homme gigantesque…
-Ca alors !
-J’espèrais bien que ce serait vous qui nous ouvririez Armstrong…
-Dépêchez-vous d’entrer avant qu’on vous voit…
-Merci…
Nous entrâmes et saluâmes tout de même Armstrong.
-J’ai entendu Heigarts à la radio… J’ai donné un mois de vacances à mes domestiques… Je m’attendais à votre visite.
-Vous savez ce que vous risquez en nous hébergeant.
-Je le sais parfaitement. Mais je refuse de croire que le fils de Roy Mustang soit un terroriste, s’exclama-t-il.
-Papa… dit Yumi apeurée.
-Ce n’est rien les enfants…
-Ils sont mignons comme tout, dit Armstrong d’une voix incroyablement douce cette fois.
-Je peux vous parler en privé ? demandai-je.
-Bien sûr. Shayko, vous n’avez qu’à aller dans une des chambres à l’étage. Vous y serez en sécurité.
-Merci…
Je déposai Hatori par terre et Shayko m’embrassa avant de monter.
-Quel est votre plan, Mustang ?
-J’ai besoin du plus de monde possible. Tous ceux qui peuvent se rallier à nous seront les bienvenus. Vous avez entendu comme moi ce que Heigarts avait l’intention de faire ?
-Oui. L’extermination des alchimistes n’est pas pour plaire à tout le monde… Même les Ishbals n’iraient pas aussi loin… Eux sont des pacifistes… des vrais…
-Vous savez qui contacter ?
-Oui, j’ai ma petite idée… Que diriez-vous de rencontrer d’anciens camarades de votre père pour commencer ? Ensuite, nous recruterons.
-Ce sera avec plaisir…
-Bien…
-Armstrong…
-Oui ?
-Je crois que je dois vous mettre au courant de quelque chose avant tout.
-Quoi donc ?
-D’après ce que je sais, Heigarts a probablement un lien étroit avec la mort de mon père.
Ce fut le silence pendant un moment. Puis, fermant les yeux et baissant le visage légèrement, Armstrong prit la parole.
-Je me doutais que Roy n’était pas mort par accident… C’était beaucoup trop gros… Bon, je vais contacter les autres. Je pense qu’ils seront là d’ici quelques heures…
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:26

Yoko
Je regarde l’heure, Waycoff m’a demandé de le retrouver sur le toit du bâtiment abritant la CIA peu de temps après le discours d'Heigarts. Plutôt instructif ce dernier soit dit en passant...mais alors qu'est ce qu'il faut pas entendre!
Bref, là, un hélicoptère sera mis à notre disposition et je devrais le conduire au-delà de l’extrémité Est de Central, lui faire survoler la zone, avant de le ramener dans un lieu qui me sera spécifié plus tard. Je soupire. J’en profiterais bien pour lui faire faire un vol plané sans parachute depuis l’hélicoptère, ce serait quand même plus intéressant.
Je me demande quand même ce qu’il se passe. Ça doit probablement être lié au discours de cette chère généralissime…Enfin, nous verrons bien, tant que je peux obtenir ce que je veux en échange je n’ai pas de raison d’interférer dans cette histoire, du moins pas pour l’instant…

Il me reste bien trois quarts d’heure encore, j’ai le temps de me replonger un peu dans mes comptes rendus. Depuis deux jours, je tente encore et encore de retrouver ce qu’il me manque. Peine perdue…Mais peut être qu’avec l’aide de…

Le téléphone sonne. Qu’est ce que…
Je décroche.
- Griffith ?
Waycoff ? Qu’est ce qu’il veut encore…
- Oui ?
- Il va y avoir quelques petits changements dans le programme…
Oh ? Génial ! ça va devenir encore plus passionnant ! Il poursuit.
- Vous passerez comme prévu au bureau de la CIA, vous vous présenterez comme le nouveau lieutenant du directeur. Si on vous demande le code du jour, c’est 02213. Puis vous prendrez l’hélicoptère pour venir me chercher à l’entrepôt désaffecté, au nord-ouest de Central d’ici…disons une trentaine de minutes.
- Ce sera tout monsieur le directeur ?
Je l’entends sourire à l’autre bout du fil.
- Oui, ma chère. A tout à l’heure. J’ai hâte de vous revoir...ne me répondez pas, je sais bien que vous aussi.
Je lui raccroche pratiquement au nez. Je crois que jamais personne ne m’avait exaspéré à ce point…

Bon, une trentaine de minute. Autant partir tout de suite du coup. J’enfile mon manteau et sort de l’appartement.

Un quart d’heure plus tard, j’arrive devant le bâtiment. Je suis les instructions à la lettre et, quelques minutes plus tard, je me retrouve survolant la ville, direction le nord-ouest. L’appareil tangue dangereusement dans le ciel de Central.
J’ai eu l’occasion d’apprendre à piloter ce genre d’engin, à l’époque où je suis entrée dans l’armée, quelques années plus tôt. Mais mes compétences techniques dans ce domaine, déjà loin d'être parfaites, avait légèrement souffert de mon manque de pratique. Enfin, ça ira comme ça. Quelques minutes de vol me suffisent à prendre à peu près en main l’appareil et c’est d’une main relativement assurée que je m’approche de l’entrepôt. Juste à temps dirait-on…
Waycoff sort juste du bâtiment. Je descends, par je ne sais quel miracle suffisamment pour qu’il puisse s’accrocher à la portière et monter dans l’hélicoptère au prix d’un bel effort. Il s’installe sur le siège, essoufflé, et manifestement assez énervé. J’esquisse un demi-sourire.
- Tout ne s’est pas passé comme vous le vouliez ?
Il balaye ma question d’un geste de la main. Bon…et moi qui espérais une conversation instructive. Tant pis…
Je me dirige vers le secteur Est de Central, quand un hurluberlu en planche volante s’approche de nous. Ah Darr, je suppose…Et effectivement Waycoff l’interpelle
- Darr. Que faites-vous là?
- Des affaires à règler. Je vois que vous avez une nouvelle secrétaire.
Je lui jette un regard noir. Quel crétin celui là…Puis je me re-concentre sur le pilotage, ce serait bête de s’écraser maintenant…J’écoute la fin de la conversation d’une oreille distraite.
- Je vous aurais bien présenté, mais je pense que vous la connaissez déjà. Au sujet de la famille Mustang?
-J'ai peut être une piste. Je vais la vérifier.
-Retrouvez les, Darr. Et ammenez les moi."

L’homme repart voltiger dans le ciel de Central, tandis que je conduis l’appareil jusqu’à l’Est de la ville. En survolant la zone pendant quelques instants, je jette un œil au loin, l’horizon se couvre peu à peu d’un nuage de poussière. Ne me dites pas que…
Waycoff semble avoir vu lui aussi, et c’est d’un air satisfait qu’il m’indique notre prochaine destination : un centre d’entraînement de l’armée, au sud de la ville.
Je marmonne un vague « que ça à faire » avant d’obtempérer. J’espère qu’au moins mes efforts seront récompensés ! Je souris intérieurement. Oui bon d’accord…c’est plutôt minime comme efforts…encore que, je suis quand même obligée de supporter sa présence et rien que ça…ça mérite au moins une entrevue avec…
Mes pensées sont interrompues par la sonnerie de son téléphone.
- Oui ?
Il hurle presque au téléphone, pour se faire entendre. Ah bah oui, ce genre d’appareil volant, c’est bruyant…
- …
- Bien. J'aurais préféré tous les avoir, mais c'est bien.
- …
- Intéressant. Merci, Tulipe Bleu. Vous m'excuserez, je suis pressé.
Tulipe bleu…bonjour le surnom…
Il raccroche, visiblement satisfait. Petite tulipe a bien fait son travail ? Je demande, par curiosité.
- Qu’est ce qui se passe ?
- Rien de très important…si ce n’est que Mustang va y réfléchir à deux fois avant d’intervenir maintenant.
Je vois...
Quelques secondes plus tard, j’arrive au dessus de la zone d’entraînement. Je pose l’hélicoptère, sans douceur. Waycoff saute au sol, et me demande d’attendre dans l’appareil, puis ajoute avec un grand sourire « deux trois choses à régler, mais je reviens dans pas longtemps promis »
Commence à m’énerver sérieusement celui là…



Virgie
Ainsi son coup de fil passer, elle revient me voir, arme à la main et la pointa dans ma direction. Un sourire au lèvre, le doigt sur la gâchette avant d’appuyer sur celle-ci, elle me regarda droit dans les yeux puis dit :
-Prononcez vos dernières paroles, Colonel Mushi !!!!
L’arme prêt à tirer lorsque je ferma les yeux, j’entendis un grand « BOUM ! » et vis un homme avec un gun prit à l’envers pour avoir assommer Heigarts. Celui-ci me fit un sourire puis vint vers moi, je ne disais rien, j’étais stupéfaite de ce qu’il venais de se passer.
Est-ce que cet homme est avec moi ou contre moi ???
A priori non ! Vu que celui-ci me détacha.
-Désolé de vous avoir fait attendre Madame. Je m’appelle Arnaï, je suis sous les ordres du Général de Brigade Atsu, en fait je suis son frère.
Je ne croyais pas de ce qu’il venait de me dire, je me levais mais sous l’agissement de mes blessures, eh oui elle m’a bien esquinter la garce, que je tomba dans les pommes.
Un peu plus tard, j’étais dans un lit, je sentis des pansements sur mes lèvres ainsi qu’à l’extrémité du coin de l’œil gauche, personne à côté de moi, la fatigue ne disparu pas, j’étais toujours aussi fatigué que tout à l’heure, j’essaya de ma lever mais brusquement j’avais la tête qui tournait. Cela faisait bien longtemps qu’on m’avait pas cogné ainsi, je n’ai plus l’habitude. Alors je me rallongea sur le lit, je regarda le plafond, puis entendis la porte de ma chambre s’ouvrir puis se refermer, je regardais qui c’était et vis Atsu ainsi que son frère Arnaï. Je me releva pour être assise sur mon lit, j’essaya de le saluer mais vu mon état je n’y arrivais pas. Mais il me fit signe de laisser tombé le salut.
-J’espère que tout vous allez bien Colonel ??? demanda Atsu.
-Je…je ne sais pas…hésitai-je.
Puis je contemplais Arnaï tout en le remerciant, ainsi que Atsu, celui-ci me tendit une arme.
-Tenez, c’est le votre, fis celui-ci en me tendant l’arme. Je l’ai retrouver dans votre chambre lorsque vous étiez parti précipitamment.
Je la pris et regarda le l’envers du gun, juste en dessous étais gravé « Franck Crisalite », c’est vrai que normalement je le garde tout le temps sur moi. Mes yeux se retournèrent encore vers Atsu, celui-ci souriait, puis me donna encore quelque chose. Une enveloppe kraft avec le cachet de l’armée ainsi qu’une signature sur celle-ci, je l’ouvris et vis un l’intérieur un plan.
-Qu’est ce que c’est ???? demandais-je tout en feuilletant le dossier.
-C’est le dossier de Heigarts !!!!
-Quoi ??? dis-je soudainement !
-Oui vous avez très bien entendu, ce que vous tenez dans les mains est le vrai dossier de Heigarts, sa prise de contrôle pour devenir Généralissime, son passé, mais aussi ses meurtres… y compris le meurtre de Roy Mustang…
-Pardon ??? Comment ça ??? demandais-je de plus en plus choquer.
Le frère de Atsu continua à sa place.
-Heigarts la fait exécuter… enfin… plutôt… disons que c’est elle qui l’a exécuté. Roy Mustang était une personne de trop dans l’entourage des militaires, alors pour avoir la prise de contrôle de l’État Major, elle l’a tué de ses mains. Et en faisant croire à tout le monde qu’il a eu un accident et qu’il est mort sur le coup. Elle a pris sa place de Généralissime, et maintenant plus ça va et plus on arrive dans une période noire.
J’essayais de comprendre ce qu’il m’expliquais, pourquoi faire tout cela alors que le but recherché était d’avoir la paix.
-Ce n’est pas tout, finis Atsu, elle veut abattre tout les alchemist qui existe.
-???? O_O
Vu le regard que je fis, ils comprirent tout de suite que cela devenais dangereux pour nous tous ici. Une réaction ne m’est venu brusquement, je me leva et alla vers la porte et pour retrouver ma famille.
Mais mes blessures n’étant pas guéris, je pris quand même mon manteau et sorti lorsque que Atsu m’avait prévenu que ma famille se trouvait chez les Amstrong. Je sortis de l’hôtel, arme en main au cas où si on me surprendrais sur la route, et quelques heures plus tard j’arrivais enfin devant chez les Amstrong. Je frappa à leur porte et vis la porte s’ouvrire devant mes yeux et aperçu Alex Louis Amstrong, un homme que je n’avait pas revu depuis belle lurette.
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:27

Tamishi
Les questions de Soraya se faisaient de plus en plus précise et de ce faite de plus en plus complexe … en réponses du moins, j’écourtais donc cette entrevu, bien qu’il soit des plus agréable, la finesse d’esprit de Soraya ne pouvait qu’être plaisant. Une fois l’adition payée, je sors du bar. Cependant, je voulais en savoir plus sur cette dernière. Je repassais donc par le QG, pour trouver quelques information sur Mlle Mokube. Je fus étonné d’observer un casier judiciaire presque vide, en générale les journalistes sont chargés par l’Etat. On tapote sur mon épaule.
_ Alors bien mangé !
_ Hum …
Je me mets au garde à vous, bien que je n’éprouve plus vraiment de respect à mes supérieur, aussi gradé soit- il. Je commence à comprendre Edal.
_ Vous êtes accusé de meurtre, vous avez des connaissances avec Mr Mustang (elle ne parle plus du Hadzuki gradé !), on ne vous voit plus depuis une semaine. On vous croyez décédé Lieutenant colonel …J’ais le droit à quelques coups de crosses.
_ Qu’avez-vous fait toute cette semaine, hurla- t- elle du même ton que celui de son discours.
Elle tourne autour de moi, puis lassée de mon silence et de mon calme, elle prend son arme et me donne un coup avec sur le haut du front, contente de me voire saigné à blanc, elle va à l’entrer de la salle pour appeler des gardes, j’en profite pour sauter par la fenêtre. Furieuse, devant la fenêtre, elle hurle : « Tamishi revenez immédiatement », comme qui dirait vient mon chien-chien que je te donne deux ou trois coups supplémentaires. Ainsi elle tire une balle qui frôle mon bras droit, à peine une égratignure, elle en aurait presque réveillé le quartier. Etrangement elle paraissait un peu sonné … Par la suite, je file à l’endroit indiqué sur le dernier message que j’ai reçu. Bizarrement on parlait du manoir des Armstrong, l’idée de le voir me donnait des frisson dans le dos. Mais je pense que retourner dans mon appartement serait très … maladroit. Heureusement Yakumo n’est pas là en ce moment. J’arrive donc face à la porte je sonne. Armstrong ouvre.
_ Lio … Tamishi, qu’est ce qu’il vous est arrivé.
_ Ha … j’ai certainement perdu le peu de confiance que me voué Heigart. Meurtrier et récidiviste, ouep c’est moi …
Il soupire, j’entre, personne, enfin si justement ! Virgie qui tente de calmer Shayko, et Mustang se relevant apparemment d’une chute !
_ Qu’est ce qu’il c’est passé ici ?
_ Et bien un type sur une planche volante, a enlevé Yumi.
_ En planche volante … Il ne fait pas dans le pratique …
Je croise alors le regard de Virgie, elle fulminait :
_ Et on peut savoir pourquoi tu es retourné dans ce trou à ras !
_ Je n’imaginais pas être reçu par un généralissime hystérique, elle est passé du caractère doux et mielleux, à la furie …
_ Comment ça ? Hurla presque Armstrong.
_ Hé bien je suis tout simplement entré dans l’enceinte du QG pour chercher des information et ou joindre Mo … Mais elle est où Yumi, qu’est- ce- qu’il se passe ici !?
On me conta les faits, si on peut dire …



Hadzuki
-PAPA ! entendis-je à l’étage.
Je montai à toute vitesse avec Armstrong en entendant le cri désespéré de ma fille. Shayko avait Hatori dans les bras et n’avait rien pu faire alors que Darr enlevait Yumi.
-Yumi ! hurlai-je.
-Pas de chanche Mustang, dit Darr. On ne gagne pas à tous les coups !
Je joignis mes mains, mais anticipant ma réaction, Darr utilisa son alchimie pour me coller à un mur et m’empêcher d’agir. Puis, il disparut, emportant ma fille.
-Hadzuki ! s’écria Shayko en me rejoingnant. Tu n’es pas blessé ?
-Non… dis-je en relevant les yeux vers elle.
Son visage était couvert de larmes alors qu’elle tenait Hatori serré contre lui… Hatori aussi pleurait… Ma fille s’était faite enlever… Et je n’avais rien pu faire pour éviter ça… Pas question de laisser ce Darr s’en tirer si facilement… Dès que j’en saurais plus sur lui, il irait rejoindre l’enfer… On ne s’en prenait pas à ma famille impunément…
-Armstrong, dis-je en me tournant vers lui. Nous allons contacter les anciens amis de mon père dès maintenant.
-Suivez-moi tous les trois. On va y aller ensemble. Le mieux est encore de les trouver directement.
Armstrong passa quelques coups de fils et une heure plus tard, bien déguisés, nous étions en direction d’un endroit que Armstrong semblait connaître. Nous entrâmes et refermâmes la porte derrière nous par alchimie. Trois personnes nous attendaient, une femme et deux hommes. Armstrong alla les saluer, puis il nous fit signe de nous avancer.
En me voyant, en voyant le regard sévère que j’avais sur le visage, les trois nouveaux venus comprirent tout de suite qui j’étais.
-Pas de doute, dit l’un des hommes. C’est bien un Mustang.
-Il a la même flamme dans le regard, dit la femme.
Ils devaient tous avoir à peu près la cinquantaine. Mais ils étaient encore bien dispos, c’était certain.
-Hadzuki, je vous présente Riza Hawkeye, Havoc et Falman. Malheureusement, les autres membres de notre équipe sont morts.
-Je suis ravi de vous rencontrer, dis-je. Bien que j’aurais préféré que tout cela se fasse dans d’autres circonstances.
-Il en va de même pour nous, dit Hawkeye. Nous avons entendu le discours de Heigarts à la radio, comme tout Amestris. Mais nous pouvons dors et déjà vous rassurer, nombre de personnes qui ont entendu ce discours n’en croient pas un traître mot. Surtout en entendant que le fils de Roy Mustang serait un terroriste.
-La grande majorité du peuple de notre pays sait ce qu’à fait Roy. Et même s’il est mort avant d’avoir pu mettre en branle ses projets, beaucoup savaient ce qu’il avait l’intention de faire, dit Falman.
-C’est pour ça qu’il a été tué, n’est-ce pas ? demandai-je.
-Il y a de grandes chances, dit Havoc. Bon, ce n’est pas tout ça, mais qu’est-ce qu’on peut faire pour aider ?
-Vous êtes sûrs de vouloir prendre ce risque ? demanda Shayko à côté de moi qui tenait toujours Hatori dans ses bras.
Hawkeye s’avança vers nous.
-Pour ma part, lorsque Roy est entré dans l’armée, j’ai juré de le protéger. Comme tout le monde, j’ignorais qu’il avait eu une famille. Mais aujourd’hui, je réitère ma promesse. Quoi qu’il arrive, je protègerai la famille Mustang.
-Merci, dis-je.
-Nous faisons la même promesse qu’elle, dirent les trois autres hommes qui étaient là.
-Merci…
-Bon, maintenant que tout ça est sûr, qu’est-ce qui se passe exactement ? demandèrent-ils.
Je leur expliquai donc les plans de Heigarts, en leur disant d’où me venaient mes informations et ce que les personnes en question avaient l’intention de faire. Enfin, je leur expliquai que ma fille avait été enlevée par l’un des hommes de main d’un collègue de Heigarts.
-La première chose à faire, c’est de ramener la gamine, dit Havoc.
-En parallèle, il faut parvenir à rallier le plus de monde possible à la cause Mustang, dit Hawkeye. Nous aurons besoin de toute l’aide possible.
-Bien, nous vous laissons faire, dit Armstrong. Vous savez comment me contacter. On attend de vos nouvelles.
-A bientôt, dit Hawkeye.
Je serrai la main de mes nouveaux alliés et Armstrong nous ramena chez lui. Peu après, Virgie arriva, augmentant l’inquiétude de Shayko à la vue de son état.
-Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
-J’ai juste croisé une Heigarts de mauvaise humeur, dit-elle en essayant d’adopter le ton de la plaisanterie.
Nous restâmes silencieux un moment, puis, alors que je m’apprêtais à reprendre la parole, Virgie parla.
-Où est Yumi ? Je ne la vois pas…
-Yumi a été enlevée, soupirai-je.
-Comment ça ?
-C’est ce Darr. Il nous a suivi jusqu’ici et il a enlevé la petite, expliquai-je.
-Et mer*e ! Dire que j’ai même pas réussi à avoir des infos sur lui !
-Ce n’est pas le plus important. Je…
Mais la sonnerie de la porte retentit. Armstrong alla ouvrir pendant que nous restions cachés au cas où. Il revint bientôt avec Tamishi. Je leur expliquai finalement tout ce qui s’était passé depuis l’enlèvement de Yumi.
Soudain, Tamishi nous posa une question.
-Mais vous savez où est parti le type avec la planche ?
-Si je le savais, je ne serais plus là en train de parler, dis-je froidement. Qu’est-ce que vous croyez ?
-Pas la peine de s’énerver, ça ne résoudra rien, dit Tamishi. Il faut trouver où est ce type.
-Sauf qu’avec tout ce qui s’est passé, ça va être beaucoup plus difficile de passer inaperçu, dis-je.



Azure
Le lendemain matin de ma première rencontre avec Tamishi, j'étais convoquée par mon supérieur... Il ne jetta qu'un bref coup d'oeil à mes notes, avant de me dire des remarques assez désobligeantes...

- C'est quoi ça ??? Vous avez juste pris des notes, en mettant des suppositions, par ci par là. Ce n'est pas pour cela que je vous paye, mademoiselle Mokube ! Je veux des choses approfondies, faites un peu de la dentelle, et notre journal sera encore le meilleur... Vous ne deviendrez jamais une grande journaliste comme ça !
- Mais monsieur, il faut raconter la vérité, non de la fiction !
- Je m'en moque mais faites un article qui fasse sensation !
- Vous contrebalancez des lois du journalisme, monsieur ?
- Oui !!! Alors faites ce que je vous demande sans quoi vous aller rapidement retourner dans votre petite bourgade !
- Mais...
- Il n'y a pas de mais, mademoiselle Mokube.
-Oui, monsieur... fis-je à contrecoeur.

Mon supérieur est vraiment un gros sal*** ! Il ne respecte même pas les règles du journalisme, je me demande comment il a pu être journaliste autrefois... Mais bon, il faut rapidement que je trouve des réponses, ou sinon adieu Central et adieu la possibilité de retrouver l'assassin de ma soeur... Hum, ça va, avec ce que j'ai, je peux tout de même écrire quelque chose...

3 heures plus tard...

Ouf, terminé ! Mon article traîte du discours de Heigarts, subtilement j'ai glissé quelques métaphores pour exprimer mon opinion. Donc, franchement je ne lui jette pas des fleurs... Mais bon, quelle idée de critiquer les alchimistes qui ont certes, tué des gens mais, n'oublions pas que y'en a qui ont aidé ce pays...

Mon patron ne va pas être content mais je fais ce qui me plaît, et puis, s'il n'est pas content qu'il se débrouille ! Moi, j'ai autres choses à faire... J'y repense à Feist... Qui pourrait savoir où elle est ? Morte ou vivante, je n'en sais rien, plus je suppose de choses, plus je dois répondre à des questions avant de continuer à approfondir mes pistes. Mais c'est ça qui fait que je m'amuse dans mon métier ! J'adore les énigmes, surtout les plus bizarres... [Une descendante de Sherlock Holmes ?]

Bon, revoyons les priorités, Macros d'abord, puis Astalya Feist, puis la généralissime elle-même... Mais en enquêtant sur les deux premiers, je retrouve la généralissime dans les deux cas... Très bizarre... J'aurais dû empêcher ce Tamishi de partir, et je lui aurai fait sortir les vers du nez d'une manière ou d'une autre...
Ah non !!! J'ai oublié de lui demander son numéro de téléphone ! Bon tant pis... Même sans ce le numéro de ce Tamishi, je le reverrais.

Une journée passait comme ça... Puis la nuit, toujours les mêmes images qui me hantaient, ma soeur qui me disait qu'il fallait que je persévère pour devenir une grande journaliste, elle marchait tranquillement, puis je me suis arrêtée pour prendre mes clés, pendant qu'elle a continué à avancer, elle courait pour se cacher, juste pour me faire peur... Puis cette explosion est arrivée... Si je ne m'étais pas arrêtée pour chercher mes clés, elle serait restée à côté de moi, et la voiture aurait explosé sans tuer ma soeur... M'arracher ma seule famille... Cette explosion n'était pas banale... Je retrouverais ces sal****... Peut-être que en enquêtant sur des meurtres, je trouverais des réponses... Célia, suis-je incapable de trouver des réponses ?
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Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 2 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:29

Darr
La petite Mustang jouait tranquilement dans son coin. C'est assez incroyable, quand on y pense, cette capacité qu'ont les enfants de laisser de côté les réalitées de la vie pour se consacrer à ces jeux. Cela n'empêche pas qu'elle me regarde d'un drôle d'air, un mélange de peur et de curiosité. Peu importe. En ce qui me concerne, je fais de l'éxercice physique dans un coin de la pièce. Pour faire du surf, il est important d'être en grande forme. Particulièrement quand l'on est à cinq cent mètres au-dessus du sol. Encore plus si je vais devoir subir les foudres de la bande à Mustang. Tout ces éléments font que ces pompes s'imposent. J'ai également profité du fait que j'étais au QG pour récupérer les dossiers sur Mustang Père. Rien de bien subjugant. Il est tout de même étrange qu'ils aient nommé Généralissime celui qui avait assassiné le précédent, surtout étant donné la popularitée de Bradley à l'époque (bien qu'il reste un gros salopard). Mais bon, vu le temps qu'il est resté au pouvoir... Cela ne m'étonnerais presque pas que son assassinat ait été prévu depuis son ascension. Ceci dit, j'ai surtout cherché des anciens alliés de ce type susceptible de se retourner contre nous. Je n'ait rien trouvé de particulier au niveau des alchimistes d'état(le seul qui aurait pu convenir, un nommé Elric quelque chose, est porté disparu depuis des lustres), mais il avait malgré tout un groupe de subordonnés qui était, apparemment, assez fidèle. En supprimmant les morts, cela donne à peu près ceci:
Riza Hawkeye, Tireur d'élite, retirée du service.
Jean Havoc, Second Lieutenant, retiré du service
Vato Falman, Sous Lieutenant, retiré du service
Je sais pas si cette information est très utile, ils m'ont tous l'air un peu vieux.
Je cesse mes exercices physiques, jette un oeil à ma montre, et sors un sandwich du panier posé sur la table.
"Tiens, dis-je à la petite. C'est pour toi."
Elle semble hésiter. Trouillarde, va!
"Tu sais, si je voulais te tuer, je l'aurais déjà fait."
L'argument semble fonctionner, car elle prend le sandwich et commence à le manger.
"Alors? T'aimes, c'est bon?"
Elle acquiesce légèrement. Elle regarde le pendentif autour de mon cou avec insistance.
"C'est ça qui t'intéresses? Tu veux savoir ce que c'est?"
Le même signe affirmatif de la tête.
"Hé bien, c'est ma femme qui me l'a donnée. Si tu veux, c'est en quelque sorte la preuve que l'on est ensemble. Mais normalement, je ne devrais plus le porter.
-Pourquoi, demanda-t-elle, intriguée.
-Hé bien, disons que ne faisant plus vraiment partie de mon peuple,je ne peux pas épouser l'une de ses femmes.
-Et pourquoi t'en est plus un?
-J'ai fait quelque chose de très mal. Et j'ai du partir de mon île.
-Elle est loin?
-Assez, vers South City, tu vois où c'est?
-Oui.
-C'est une belle île. Il fait chaud toute l'année, et il y'a beaucoup de palmiers. Tu vois ce que c'est?
-Oui, j'en ai vu dans un livre. Vous êtes un méchant?
-Mmmm, tu sais, tout cela n'est souvent qu'une question de point de vue. Pour ton Père, je suis effectivement un méchant. Mais ton Père en est un pour beauoup de gens qui dirigent ce pays.
-C'est pas vrai! Mon Papa est le plus gentil du monde!
-C'est pour ca que je disais que tout dépendait du point de vue. Les "méchants" ont souvent une raison.
-Et tu as une raison, toi?"
Je ne répond pas. Effectivement, j'ai un but. Et tant que je ne l'aurais pas accompli, je serais prêt à suivre les pires enflures de ce monde.



Macros
La cave accueillait des hôtes inattendus. Les chefs les plus influents de la pègre de Central City s’y étaient rassemblés, autour de l’homme qui se déclarait être le contact des Moqueurs, l’homme qu’ils ne connaissaient que sous le nom de Macros. Celui-ci prit la parole.
-Messieurs, je tiens à vous remercier pour vos efforts et votre bonne volonté. Aujourd’hui, votre labeur va être récompensé. Il est temps.
Le silence se fit dans la pièce. L’excitation de chacun était presque palpable. Macros dit trois mots.
-Donnez vos ordres.
Chaque homme dans la salle se saisit de son téléphone, et partout le même mot fut répété. « Allez y ». Et à ces mots, les hommes qui avaient consciencieusement minés l’ensemble des casernes, QG secondaires, centres relais, laboratoires secondaires, et ce depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, se mirent en branle pour effectuer leur dernière tâche : démarrer le compte à rebours. Seul le QG central avait été épargné, en raison de la stricte sécurité mise en place autour de lui. Et les hommes dans la cave attendaient avec fébrilité le bruit qui annoncerait le début de leur victoire. L’un d’eux semblait presque ne pas croire à leur bonne fortune.
-Nous… nous y sommes, pas vrai ? Vous allez renverser le régime en place avec notre aide, et en récompense, nous pourrons avoir une influence sur le prochain gouvernement ? C’est bien ce que vous nous avez dit ?
Le dénommé Macros était l’image même de la sérénité.
-J’ai dit ceci, effectivement.
-C’est… c’est presque trop simple !
L’homme eut un petit rire nerveux.
-Nous allons gagner un pouvoir et une richesse dont n’osions même pas rêver ! Cela valait vraiment la peine de vous suivre.
Un autre homme fouilla dans son sac et en sortit deux bouteilles de champagnes, tandis que son assistant se chargeait de distribuer des verres à tous. Chacun eut bientôt son verre rempli. Un des chefs leva son verre.
-A une ère nouvelle !
La phrase fut reprise en chœur. Macros fut le dernier à lever son verre.
-A une ère nouvelle.
L’ensemble des caïds de Central s’effondrèrent, abattu par une masse invisible, mais bien réelle, leur broyant tous les os de leur corps. Macros demeura seul dans la salle, finissant son toast, avec les murs comme seuls auditeurs.
-Une ère ou aura disparu les gens de votre sorte.
Sur ces mots, il vida son verre, et quitta les lieux. Son départ fut accompagné du bruit des premières explosions dans la ville…

***

Une femme faisait face à une foule disparate, rassemblée silencieusement dans un hangar. Leur seul point commun était leur misère, leur désespoir… et leur haine de l’armée. Némésis avait travaillé des années pour réunir ces gens, avait entretenu leur colère, leur désir de révolte… Et maintenant, ce flot tumultueux allait être relâché. Némésis leur parla, leur rappela toutes les fois ou Heigarts les avait trompés, toutes les fois ou ils avaient été abandonnés, sacrifiés sur l’autel de son ambition… « Mais aujourd’hui, ces temps sont révolus ! Levez vous, citoyens d’Amestris, et prenez ce qui vous revient de droit ! » La fin de la phrase fut noyée dans une clameur assourdissante. La foule se répandit dans les rues, appelant d’autres à les rejoindre, s’emparant d’armes improvisées. Ce soir, le sang coulerait à flots…

***

Dans les profondeurs de la ville, un homme seul parcourait une vaste salle, remplie de cages au fond desquelles grognaient des créatures engendrées par l’homme, par l’alchimie, ce qu’on avait par crainte et par dégoût baptisé « chimères ». Erasme, leur créateur à toutes, contemplait son œuvre d’un air satisfait. Ces machines à tuer avaient été dressées pour se jeter sur tout ce qui portait un uniforme. Et Erasme venait d’appuyer sur le bouton commandant l’ouverture des cages. Bientôt, les créatures se dispersèrent, empruntant les tunnels conduisant à la surface. Elles se répandraient dans toute la ville, traquant impitoyablement tout soldat en tenue qui aurait le malheur de croiser leur chemin. Erasme trouvait la situation terriblement ironique. C’était l’armée elle-même qui lui avait donné cette idée, en lâchant il y a plus de vingt ans des chimères contre la ville de Liore. Et aujourd’hui, le stratagème était retourné contre eux. « Contemplez votre propre destruction »….

***

Le Parlement avait été convoqué en cession extraordinaire. Le sénateur Octavius Jenkins, connu par huit autres personnes sous le nom de Dorcas, était à la tribune, et son discours avait semé le chaos dans la Chambre. « Je réclame la mise en œuvre de la procédure de destitution à l’encontre de la Généralissime Charlotte Heigarts ! Celle-ci a trahi Amestris, s’est livrée à des expériences inavouables sur des populations innocentes, a bafoué tous les droits du peuple et a transformé notre institution en simple chambre d’enregistrement ! Nous devons faire entendre notre voix, montrer que nous n’accepteront pas de courber l’échine sous la dictature ! Heigarts doit rendre des comptes à la Justice ! » Le désordre était indescriptible. Tous les Parlementaires étaient debout, chacun tenant de se faire entendre. Des « Trahison ! », des « Aux voix !» fusaient de toute part. Plusieurs personnes semblaient sur le point d’en venir aux mains, tandis que le président de l’assemblée tentait vainement de rétablir le calme. En regagnant son siège, Dorcas dissimula un sourire. Bientôt…

***

Loin au nord, une armée était rassemblée sous la haute chaîne de montagnes de Briggs. A leur tête, un homme de stature imposante, conservant un visage calme et une expression déterminée. Ses hommes le connaissaient comme le Lieutenant Général Anton Gebbet, mais lui-même considérait son véritable nom comme étant celui de « Métatron ». Les hommes de la frontière nord d’Amestris étaient exactement ce qu’il lui fallait. Des soldats endurcis par de multiples conflits, cachant un certain mépris pour les généraux « planqués » de Central, et prêt à suivre un leader charismatique jusqu’en enfer, si il le faut. « Une armée solide, que rien ne saurait ébranler », telle était la devise que leur avait donné le prédécesseur de Gebbet, et ce dernier s’était toujours efforcé de confirmer cette phrase. Il n’avait pas eu de mal à amener les soldats à ses vues, commençant par s’assurer de la loyauté des officiers, eux même se chargeant de leurs hommes, éliminant au besoin les éléments douteux. Et maintenant, cette armée se mettait en branle. Direction Central…

***

A l’ouest d’Amestris, les hommes en poste à la frontière furent éveillés par un bruit qu’ils n’avaient plus entendu depuis longtemps. Celui des moteurs des avions, celui du fracas des chenilles, celui du martèlement des bottes, celui de la fureur des explosions, celui du râle des mourants. L’armée de Creta déferlait sur les frontières, honorant l’accord passé entre les dirigeants du pays et le diplomate accompli Lord Halifax… alias Taliesinn. A force de promesses, de flatteries et de présents, il avait convaincu les huiles du pays de déclencher un assaut sur Amestris, afin de se venger de leur dernière défaite et de récupérer les territoires perdus. Et maintenant, des hommes mourraient des deux cotés, simples pions dans un jeu qui les dépasse. La guerre…

***

… s’étend. La révolte gronde au sud est du pays. La province d’Ishbal, si tristement célèbre, n’a jamais oublié. Seule la crainte de la défaite les a retenu de reprendre la lutte contre les assassins de leur peuple. Et aujourd’hui, voici qu’un prêtre mystérieux du nom de Shivah leur offre un espoir de victoire. « Trop longtemps, nous avons dû courber l’échine devant nos oppresseurs. Ces gens ont tenté de nous exterminer jusqu’au dernier, mais ils n’y sont pas parvenus. Ils ne parviendront pas non plus à nous réduire en esclavage ! L’indépendance est à portée de main, allez vous vous en emparer ? » Et à ces mots, le fier peuple d’Ishbal relève la tête et se lève, reprenant après près de trente ans une guerre qui ne s’est jamais terminée dans leurs cœurs. L’appel de Shivah, relayé par les chefs religieux de toute la province, met le feu à la poudrière. C’est une guerre sainte, qui ne cessera que lorsque chaque citoyen d’Amestris aura quitté Ishbal… Ou jusqu’à ce que chaque Ishbal ne soit plus que poussière dans le désert.

***

Au cœur de la tempête, se trouvent une poignée d’hommes. Les hommes affectés au centre de communication et de renseignement d’Amestris. Et de minutes en minutes, des rapports effroyables leurs parviennent.
- 70% des infrastructures militaires de Central sont parties en fumée !
- On nous signale des mouvements insurrectionnels aux banlieues de la ville… Les chiffres sont encore inconnus.
- D’étranges créatures ont été repérées dans le centre ville, elles semblent tuer les soldats à vue, ils demandent du renfort !
- Message d’East City ! Les Ishbal se soulèvent ! Le général Dragan pense ne pas avoir assez de forces pour rétablir l’ordre.
- On nous informe de troubles au Parlement… Les députés ont déposés une motion de censure contre Heigarts, on dit qu’ils vont passer aux voix !
- Le commandement de l’ouest nous signale que ses troupes ont subi de sévères assauts de la part de l’armée de Creta. L’ennemi est contenu, mais on ignore pour combien de temps encore.
- D’après les derniers rapports, il semblerait que le lieutenant général Gebbet se soit rebellé contre l’autorité légitime. Les troupes de l’armée du nord marchent sur la capitale, ils devraient être arrivé dans trois jours.
Le colonel responsable du poste semble dépassé par la tournure des évènements. Néanmoins, il ne tarde pas à remettre un semblant d’ordre dans ses idées, et transmet ses ordres.
-Informez le quartier général de tous ces éléments au plus tôt. Ils doivent être mis au courant dans les plus brefs délais.
A sa grande surprise, une voix s’élève dans le tumulte.
-Je pense que ce ne sera pas nécéssaire…
Comment ? Quel est donc celui qui profère pareilles absurdités ? La raison même de ce centre est de prévenir les autorités en cas de crise de cette ampleur. Il ne tarde pas à identifier celui qui a prononcé cette phrase.
-Silence ! Lieutenant Shen, je ne sais pas quelle idée vous passe par la tête, mais…
Il a à peine le temps de voir celui a qui il adressait sa diatribe lever un revolver et lui loger une balle en plein front. D’un geste rapide, l’homme se tourne vers les autres soldats médusés, les abattants un à un avant même que quiconque ait eu le temps d’esquisser un geste de défense. Les instructions de Janus étaient claires : ralentir le plus longtemps possible l’envoi d’un rapport détaillé sur la situation à leurs ennemis. Avec la destruction de la cellule de renseignements, les informations seraient retardées de plusieurs heures… du moins certaines. Sa sinistre tâche accomplie, Janus ressors du bâtiment, ne laissant derrière lui que des cadavres…

***

Du haut du balcon de sa résidence, Socrates contemplait, un verre de vin à la main, le spectacle qu’offrait Central City. Des nuages de fumée s’élevaient en divers endroits, les clameurs de la foule arrivaient jusqu’à ses oreilles, ainsi que les cris des soldats confrontés à des abominations artificielles… Après des années, ils abattaient enfin leurs cartes maîtresses. Jusqu’ici, tout s’était déroulé comme prévu, mais la partie n’était pas encore gagnée. Lui et les siens venaient de déchaîner des énergies difficiles à canaliser, et impossible à stopper. Les prochaines heures seraient décisives… Au moment où il vidait son verre, une odeur familière lui parvint. L’odeur de la mort. L’odeur de la guerre.
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:31

Azure
Dans la nuit, j'entendis des bruits assourdissants, on aurait dit des explosions... Des cris... Des fusils qui se mettent à l'oeuvre pour tuer des ennemis encore inconnus... Ces explosions ne présageaient rien de bon...

Je regardais par la fenêtre de ma chambre qui donnait sur la rue. Je vis sous mes yeux un militaire se faire tuer par une créature bizarroïde, le lampadaire qui éclairait la scène était couvert de sang, ce que je considère comme une chimère, s'acharna sur le cadavre du militaire. Bizarrement, les civils qui étaient assez proches de la chimère n'ont pas été attaqués, pourquoi ? Mais je voyait aussi des panaches de fumée s'élever haut dans le ciel, encore le mauvais souvenir de l'accident... Il fallait que je sorte, si je peux sauver un de ces militaires pour l'interroger, certes ça ne venait pas d'une bonne intention mais si cela me permettait de clôturer l'affaire au plus vite...
Surtout que maintenant ça va devenir ingérable, trop de choses se passent, mon sujet principal qui est ce qui concerne les meurtres à Central n'a plus aucune piste à m'offrir, il faut que je change mais trop de choses se passent en peu de temps... Tant pis, j'improviserai.

Après m'être changée assez rapidement, j'emportais mon carnet et mes kunaïs pour me défendre au cas où. Central n'est plus du tout une ville sûre, entre les conflits politiques, les meurtres, les explosions qui deviennent de plus en plus fréquentes, et les chimères qui tuent des militaires mais pas de civils...

Je courais, scrutant autour de moi un bref coup d'oeil, des cadavres jonchaient la rue, un spectacle désolant... Plus personne dans les rues, juste moi... Tout le monde était rentré par crainte de se faire tuer. Mais j'en suis sûre, que seuls les militaires étaient visés. Alors Heigarts n'était pas responsable de ce massacre, mais qui ? Macros, le terroriste ? Il n'aurait pas pu faire ça tout seul... Avec quelqu'un, une organisation qui partage les mêmes ambitions que lui ? Mais quel serait le véritable but de Macros ? Et Heigarts, elle fait quoi dans tout ça ? Les meurtres perpétrés par soit Feist, soit Macros avaient quel but ? Et ce Théo Tamishi qui ne pense pas que Macros soit impliqué dans les meurtres, mais ça n'exclut pas la possibilité que Macros ne soit pas impliqué dans les événements de cette nuit, donc les meurtres et ça, ne sont pas liés ou juste un affrontement entre Heigarts et Macros ? Si Théo Tamishi connaissait Macros, il devrait connaitre ses objectifs... Peut-être pas...

Tout ça implique trop de personnes, je ne sais pas si je devrais continuer l'enquête. Mais bon, je dois être la meilleure, pour Célia. Il ne faut pas que je renonce, car si j'arrive à découvrir le pot au rose, je gagnerais pas mal de gloire dans tout ça... J'arriverais peut-être à devenir ce que ma soeur pensait...

Il faut que j'aille me coucher, mes jambes ne pourront pas tenir longtemps debout... Demain, je vais aller fouiller dans les archives du journal pour voir s'il n'y a aucune mention du groupe avec lequel travaille Macros, car ça fait longtemps que je n'ai pas bien suivi l'ensemble de l'actualité.


Hadzuki
Nous attendions désormais des nouvelles des anciens collègues de Armstrong. Il nous avait donné de nouveaux vêtements et brulé les anciens, au cas où on nous aurait mis des mouchards… C’était peut-être comme ça que Darr nous avait retrouvé un peu plus tôt. Avec Heigarts qui me recherchait, je ne pouvais pas faire un pas dehors sans risquer de me faire arrêter… Et je savais parfaitement que ce n’était pas en mourrant que je pourrais retrouver ma fille… Même si ne rien pouvoir faire m’agaçait au plus haut point…
J’étais donc en train d’attendre avec Shayko, Hatori, Virgie, Théo et Armstrong… Nous entendîmes alors des explosions incroyables. Tout trembla… On aurait cru que la terre s’ouvrait pour nous avaler… Lorsque cela sembla se calmer un peu, nous courrûmes vers les fenêtres et découvrîmes avec effroi ce qui se passait dehors… Des colonnes de fumée s’élevaient dans les airs, des créatures effroyables s’attaquaient aux militaires et les réduisaient en charpie… Shayko serra Hatori dans ses bras, cachant ses yeux pour qu’il ne voit pas ce qui se passait… Mais il était effrayé, et il ne savait pas à quoi tout cela rimait… Moi, je ne le savais que trop bien en voyant les gens courrir, affolés, ou un feu de tous les diables brillant dans leurs yeux… Ainsi, c’était cela le plan de Macros… Relâcher sur Central des hordes de personnes dont Heigarts avait bafoué les droits…
La porte s’ouvrit et Armstrong se mit devant nous pour nous protéger…
-Pas la peine de vous inquiéter Armstrong, je ne leur ferai pas de mal.
Je passai devant notre ami pour rejoindre Macros dont j’avais reconnu la voix.
-Alors c’était ça votre plan…
-En effet. Mais ce n’est pas fini. Des soldats et les Ishbals vont bientôt prendre leur part dans ce conflit. Quant aux parlementaires, ils sont en train de voter une motion de censure contre Heigarts.
-Ca ne l’arrêtera pas, dis-je sans m’étonner de ce qu’il venait de m’apprendre.
-Non, mais ça encouragera le peuple. Suivez-moi, Mustang, il est temps pour vous.
-Que voulez-vous dire ? demanda Shayko en s’approchant.
-Je lui ai déjà expliqué, dit Macros. Il peut devenir un signe de ralliement pour tous ceux qui combattent Heigarts. Prêt ?
J’hésitai… Si j’acceptais ce que Macros proposait, je ne savais pas où ça s’arrêterait… Mais refuser, c’était faire preuve de lâcheté et d’obéissance face à Heigarts… C’était jouer son jeu… Se cacher ne ferait pas gagner la guerre…
Je sentis la main de Shayko sur mon bras. Je me tournai vers elle, et en voyant mon regard, elle baissa les yeux. Je la serrai dans mes bras.
-Tu as choisi, n’est-ce pas ?
-Désolée, Shayko… Mais je ne peux pas rester sans rien faire…
-Je sais…
-Armstrong, occupez-vous de ma femme et de mon fils. Je compte sur vous pour prendre en charge vos anciens collègues et les prévenir de ce qui se passe.
-Ce sera fait.
Je relevai le visage de Shayko vers moi et l’embrassai tendrement… Je ne savais pas si je la reverrais… Je ne savais pas ce qui allait advenir de moi dans tout ça… Nos larmes se mêlèrent, puis, je m’écartai et partis avec Macros sans me retourner, essayant de repenser au visage de Shayko en train de sourire… Depuis quand ne l’avais-je pas vu sourire ? Depuis quand n’avais-je pas entendu mes enfants rire ?
Macros me conduisit dans un endroit et nous montâmes sur une sorte d’estrade… Comme si tout avait été orchestrée. Lorsque Macros et moi parûmes, ce fut le silence dans le désordre qui régnait alors. J’en fus étonné. Tous avaient le regard braqué sur moi, sans que je sache ce qu’ils attendaient…
-A vous de leur parler, Mustang, murmura Macros.
Je restai silencieux encore un instant. Dans la rue, seuls ceux qui refusaient le joug de Heigarts étaient là…
-Mes amis ! commençai-je. Vous ne savez peut-être pas qui je suis. Je suis Hadzuki Mustang, fils du généralissime Roy Mustang. Vous avez tous entendu ce qu’on me reprochait ! Vous avez tous entendu Heigarts me traîter de traître à ma patrie ! Qui d’entre vous, en ayant vécu l’enfer sous son règne, a cru et croit encore ce qu’elle a dit de moi ?
Personne ne bougea, tout le monde écoutait…
-Aujourd’hui, nous nous levons contre elle pour montrer que nous ne supportons plus cette dictature.
-Comment peux-tu dire cela alors que tu as servi Heigarts ? Même si elle te voit comme un traître, qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ainsi ? dit une voix en s’élevant de la foule.
-Je me suis engagé dans l’armée, je me suis mis à son service car je croyais défendre ainsi mes idéaux. La liberté et l’égalité pour tous les citoyens d’Amestris et des autres pays. Je croyais défendre la paix ! Mais comme vous, j’ai été berné. Comme vous on m’a utilisé. Et aujourd’hui, on m’utilise encore pour faire des choses qui me répugnent. Aujourd’hui, on me prend pour exemple pour supprimer ceux qui jadis nous ont secouru et espéraient nous apporter la paix ! C’est pour cela que je me dresse devant Heigarts aujourd’hui. Et parce que comme vous, je ne veux plus de ce joug pour mes enfants. Je veux qu’ils puissent être libres, comme ils devraient l’être ! Comme nous aurions tous dû l’être !
Des cris et des vivats montèrent de la foule. Macros s’approcha de moi sans se faire remarquer.
-Beau discours. Il est temps de passer aux choses sérieuses.
Je fis un léger signe d’acquiescement. Il était temps de partir à l’attaque du QG de Central.
-Citoyens d’Amestris ! dis-je alors que les voix se calmaient. Aujourd’hui, nous avons l’occasion de faire tomber ce régime qui bafoue nos droits ! Aujourd’hui, vous êtes armés et prêts à vous battre ! Alors suivez-moi jusqu’au quartiez général de Heigarts ! Nous allons montrer à ce monstre ce que le peuple veut !
Des vivats retentirent et je pris la tête de la marche avec Macros, préparant mon alchimie… Nous étions en marche vers notre liberté… ou vers notre mort… Qui aurait pu le dire…
Shayko, pardonne-moi de ne pas avoir tenu mes promesses… Mais je n’ai plus le choix… Mon père croyait en une Amestris différente, j’allais participer à cela, et peut-être aurais-je la possibilité de mettre en pratique ce que mon père avait tenté…
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:33

Macros
Ca se passait encore mieux que je l’avais prévu. Roy junior semblait finalement prêt à jouer le jeu, et il s’en sortait plutôt bien. Une foule disparate le suivait désormais, en direction du Quartier Général de Central… J’espérais simplement qu’Heigarts s’y trouvait encore. D’après nos estimations, elle tenterait de fuir Central lorsqu’elle prendrait conscience de l’ampleur de la situation. Nous espérions juste pouvoir mettre la main dessus avant. Sinon… Mon regard fut attiré dans une direction. Némésis se trouvait à quelques mètres, fondue dans la foule, me faisant un signe de tête. Je répondis d’un hochement, et nous nous éloignons tout deux du cortège.

-Macros. Notre présence ici n’est plus indispensable, le jeune Mustang semble avoir la situation en main. Socrates désire mettre les choses au point.
-Remettre un peu d’ordre dans le chaos… Eh bien, allons voir le vieux, donc !

Nos deux silhouettes disparurent dans le dédale des rues de Central…

***

Neuf silhouettes étaient rassemblées sous la ville de Central, à un endroit ou les restes d’une antique citée aujourd’hui ensevelie et en ruines se trouvait autrefois. Le spectacle par la fenêtre de ses maisons et de ces rues sous une voûte de pierre me semblait quelque peu surréaliste, mais il ne pouvait y avoir meilleur cadre que cet endroit pour notre rencontre. Cette fois, nous étions tous présents. Taliesinn, Shivah et Métatron, leurs tâches accomplies, nous avaient rejoints en toute hâte, et nous pouvions à présent suivre les progrès de la révolution que nous avions mise en marche. Socrates se leva.

-Messieurs, vous avez fait un excellent travail. Néanmoins, le plus dur reste à faire. L’appareil de l’Etat est brisé, mais tant que subsistera Heigarts, nul doute qu’elle s’accrochera à la moindre parcelle de pouvoir q’il lui reste. Et elle possède encore sous ses ordres des hommes dangereux, qu’il ne faudra pas prendre à la légère… C’est pourquoi, à partir de maintenant, l’élimination physique de la généralissime devient notre priorité absolue.

Chacun acquiesa en silence. Dorcas se tourna vers moi.

-D’ailleurs… Cette… Feist, c’est ça ? N’aurait elle pas dû agir ? Quoi qu’il en soit, il serait peut être temps de le lui demander…
Je haussais les épaules.
-J’ai eu un message de sa part, mais avec nos préparatifs, je n’ai pas eu le temps de m’en occuper. Si vous voulez je peux la rencontrer pour…
Socrates m’interrompit.
-Peu prudent. Je vous conseille d’éviter tout contact direct avec cette Astalya Feist… Compte tenu du peu d’empressement qu’elle semble manifester à accomplir la tâche dont vous l’avez chargée, j’estime que les chances qu’elle ait choisie la faction opposée sont grandes.
Taliesinn affecta un air ennuyé.
-Hmmmm… Dans ce cas, peut être devrions nous, hmmmm… envisager, à elle aussi, sa suppression physique, hmmm ?
Janus intervint.
-Dangereux. D’après les rapports sur les meurtres de Central, je pense que son meurtre risquerait d’être… compliqué. Dans le pire des cas, l’un d’entre nous pourrait périr dans une telle tentative.
-Ce qui serait inacceptable.
Cette dernière phrase venait de Socrates. Erasme eut un sourire.
-Allons, allons… Nous passons notre temps à manipuler les cellules de nos propres corps à l’aide de la pierre philosophale pour nous garantir une longévité accrue… Il est tout à fait possible, en théorie, d’empêcher également tout agent extérieur de les manipuler à notre place…
Je répondis.
-En théorie… Mais tu dois être le seul ici à pouvoir faire ça, Erasme.
-Baaaah, il suffit d’apprendre sur le tas…
Métatron intervint, d’une voix posée.
-Je ne vois pas l’intérêt que nous avons d’intervenir nous même. Nous ne sommes pas encore à court de pions, que je sache.
Shivah renchérit, d’une voix grave.
-Avec l’aide du Destin, elle pourrait même périr dans le chaos qui règne à la surface…
-N’y comptez pas trop, si vous voulez mon avis…

Socrates finit par mettre fin au débat.
-Nous verrons cela plus tard, nous avons d’autres affaires qui requièrent notre attention. Tout d’abord… Que fait actuellement notre candidat au poste de généralissime ?
Je répondis.
-Il a pris la tête d’une colonne de protestataires, et marche sur l’antre de notre chère Généralissime… En espérant que le loup n’ait pas encore quitté sa tanière.
Erasme commençait déjà à analyser en détail la situation.
-Les troupes régulières ne seront pas un problème. Nous avons frappé suffisamment fort pour ne plus rien avoir à craindre de la garnison de Central. Toutefois, Heigarts a à sa disposition ces renforts venus de l’est… Ils sont en civil, donc à l’abris des chimères, et susceptibles d’infiltrer les mouvements de foule de l’intérieur…
Taliesinn haussa les épaules.
-Hmmm… Nous n’avons jamais dit que ce serait facile… Mais j’aimerais savoir de quelles, hmmm… capacités ils disposent…
-Je crois que nous avons déjà une réponse à cette question… Erasme ?

Ce dernier réajusta ses lunettes en commentant d’un air satisfait.
-Oui. J’ai profité du désordre à la surface pour… disons, « inviter » l’un d’entre eux à participer à mes recherches.
Nul doute que cet homme souhaiterait être mort, maintenant… Je préférais ne pas imaginer le traitement qui lui avait été réservé.
-Les résultats de l’analyse sont formels. Nous sommes en présence d’individus ayant des capacités similaires à ceux de Karaj Miner.
Métatron commenta laconiquement.
-Logique. Remplacer les alchimistes d’Etat par des soldats alchimistes. Moins puissants individuellement, donc plus facilement contrôlables, et en nombre supérieur. L’armée ultime, en quelque sorte.
Erasme ricana.
-Ils ont du chemin à parcourir pour que ce soit le cas. Leur maîtrise de l’alchimie laisse vraiment à désirer, et ils ne font preuve d’aucune imagination pour se servir de leur nouveau « jouet ». La seule chose qui les rend dangereux, c’est leur discipline militaire.
Socrates affecta un air las.
-Toute cette discussion ne mène nulle part. Mustang et ses alliés pourront s’en charger eux même. Il y a assez d’alchimistes d’Etat qui ont rejoint la révolte pour donner un combat équilibré. Quant à nous, nous sommes à une période délicate. Pour déclencher tous ces évènements, nous avons dû nous dévoiler un moment. Il est temps pour nous de retourner dans l’ombre. Aussi, je vous demande à tous d’opérer aussi loin des foules que possible. Nous devons penser à l’avenir, après tout… La chute d’Heigarts n’est qu’une étape.
Dorcas renchérit.
-N’oubliez pas que la mort d’Heigarts n’est pas forcément synonyme de succès. Le danger risque de venir de l’extérieur… Nombre de nos voisins ne demandent qu’à se jeter sur Amestris pour se partager les morceaux.
Taliesinn le coupa.
-J’ai déjà procédé à une, hmmm… analyse de la situation. Mes conclusions…

Je m’adossais au mur le plus proche en réprimant un soupir. La journée va être longue…



Azure
Alors que j'allais me coucher, j'entendis un grand brouhaha... Tout un attroupement était devant un homme: Hadzuki Mustang, le fils du généralissime Mustang, et pour Heigarts, un traître. Je m'approchais un peu du cortège qui allait en direction du QG de Central. Une personne se détachait du cortège, il rejoignit un autre homme. Intriguée, j'étais sur le point de les suivre quand...

- Soraya !!! cria quelqu'un
- Hein ?
- C'est moi, Chris.
- Ah, c'est toi... fis-je avec indifférence
- J'ai des infos, l'homme qui se tenait près de Mustang devait être Macros, l'homme que tu cherches...
- Mer** !

Je scrutais autour de moi, plus personne d'autre en dehors des personnes qui suivaient Mustang, Chris et moi. J'avais raté une belle occasion de l'interroger...

- Imbécile, si tu m'avais pas interpellée, j'aurais pu en savoir beaucoup plus que ce que tu viens de m'apprendre ! continuais-je
- Désolé, je voulais juste t'aider moi.
- Alors ne...

Je me rendis compte que j'étais extrêmement désagréable ces derniers temps, trop sur les nerfs...

- Pardon, on va suivre le groupe, peut-être qu'on en apprendra plus...
- Soraya, ça va ? Tu n'es plus toi-même depuis quelques temps, j'ai remarqué ça depuis ta rencontre avec ce... Tamishi. Il t'a appris quelque chose que tu n'aurais pas du apprendre ?
- Rien... Mais... Non... Laisse...
- Rentre chez toi, je te tiendrai au courant. Repose-toi...
- D'accord.

Comme si c'était un ordre, je fis demi-tour, laissant Chris récolter des informations. Comment cela se fait-il qu'il soit aussi "gentil". Je ne vais pas me poser des questions, je rentre. Dire que ma seule chance de rencontrer Macros en personne m'est passée sous le nez. Mais qui était la personne que Macros avait rencontré ? Un membre de son organisation ? C'est vrai que cette histoire me rend dingue... Je songe à prendre des vacances. Comme ça je pourrais penser enfin à avoir du temps pour venger la mort de ma soeur. Je soupire une dernière fois avant d'ouvrir la porte de chez moi...



Darr
J'ai toujours détesté les informations. Et je pense que j'ai eu raison quand la radio a annoncé un soulèvement populaire dans tout le pays. Merde. C'était pas le plan ,ça. Visiblement, nous avons sous-estimé l'avancement du plan de Macros et Mustang. C'est pas bon, ça. La petite Mustang me regarde d'un air interrogateur. Pas le temps de contacter le Boss. Les troupes ennemies doivent déà se diriger sur le QG. N'empêche, c'est pas très malin, un peuple. On peut lui mentir des siècles durant, le priver de sa liberté, et ça se révolte pour des broutilles. Je saisis le téléphone, et appelle Joe.
"Ouais, dit-il.
-C'est moi. T'as entendu la radio?
-Ouais.
-Bon, alors j'ai deux-trois trucs à te demander, et après, tu fais quitter la ville à Shalla. Passe maintenant."


Ils ont été plus lents que prévu. Tant mieux, j'ai eu le temps de m'organiser. Au début, c'est un drôle de bruit sourd qui m'a averti de leur approche. Le bruit, en se précisant, est devenu une foule en colère. On dira ce qu'on voudra, j'ai rarement vu plus impressionant qu'une foule furieuse. A leur tête, je reconnais ce brave petit Mustang jr. Ainsi, il s'est imposé leader. Je monte sur ma planche et vais à leur rencontre (mais pas trop près quand même).
"Daar, dit Mustang en me voyant, où est Heigarts?
-Plus ici. Vous savez, vous n'êtes pas très discret. Ils sont tous partis. Mais je m'étonne que ta première pensée aille à notre très peu estimmée généralissime."
Soudain, il semble réaliser quelque chose.
"Ma fille, tonna-t-il, visiblement furieux. Où est-elle?
-Mais...juste en haut."
Après quoi, je m'envole la chercher. Quand je la rammène, il perd le peu de prestance qui avait, et redeviens un père inquiet.
"Yumi, hurle-t-il."
Pas de réaction.
"Elle ne te répondra pas, Mustang. Elle est inconsciente.
-Ordure!
-Au fait, quand je l'ai enlevé, tu n'as pas l'air d'avoir saisi le message: c'était "reste en dehors de tout ça". Tant pis pour elle."
Là, j'utilise mon alchimie pour créer une pression très dense autour de là petite. Tellement dense que, avant d'avoir pu réagir, avant même d'avoir pu bouger ou reprendre conscience, elle implose. Il ne reste d'elle qu'un vulgaire ammas de chair ensanglanté. Tandis que ses restes tombent au sol, je vois le regard de Mustang se vider.
"Non, murmure-t-il.
-T'es vraiment têtu. Enfin merde, ta fille était entre mes mains, t'aurai pu quand même en tenir compte, avant de jouer au révolutionnaire. "
Il tombe à genou, choqué, brisé. Les résistants ne savent plus comment réagir. Toute combattivité à disparue. Ils regardent la scène, incrédules. La réaction que j'attendais. Maintenant, si j'élimine leur charismatique chef, ils perdront toute volonté. Je charge à pleine vitesse, créant autour de moi. Mustang ne bouge pas. J'y vois une invitation à mourir. Désolé, Hadzuki, peut être qu'en d'autres circonstances, tout aurait pu être différent.Soudain, quelqu'un pousse ma cible, et me fais raté. Dans ma surprise, je manque de percuter la foule. Qui donc?
"Hadzuki, ça va?"
Merde, la vieille.
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:34

Virgie
La foule avança à grand pas vers le QG, j’espère que Hadzuki ne va rien lui arriver, je ne lui pardonnerais jamais si il meurt et si ma fille ne s’en remettra pas. Je regardais Shayko, elle avait son fils dans les bras, ne pouvant plus rien faire, elle ne savais plus comment réagir à tous ces évènements.
-Écoute, fis-je à Shayko, je vais aller voir ce qu’il se trame, reste ici avec Atori. J’en ai pas pour longtemps.
Elle me fit un oui affirmative de la tête mais elle me retenue par le bras.
-Maman !!! dit-elle doucement. Fais bien attention à toi, je risque peut-être de perdre mon époux, je ne veux pas perdre ma mère.
Je lui fis une petite bise sur le front.
-Hadzuki ne mourra pas, je te le promet.
Je pris ma veste, et m’en alla dehors pour surveiller la foule mais surtout pour protéger Hadzuki. Arme dans mon étui près à faire feu si il le faut, mes mains étaient prêtes elles aussi à utiliser l’alchemie au cas où ça tournerait mal. J’avança petit à petit pour ne pas me faire repérer dans les environs, lorsque j’entendis un brouhaha s’arrêter d’un seul coup, je me dépêcha alors, pour aller voir ce qu’il se passais. Je vis Hadzuki à genoux en train de murmurer dans son coin, du sang partout, lorsque soudain Daar fonça sur Hadzuki. Je me précipita vers le lieu et je m’emporta avec Hadzuki. Je le regarda, il était désemparé, ces yeux brillait. Allait-il pleurer ????
-Hadzuki ça va ???
Il ne me répondit pas, je vis Daar au dessus de nous en train de rire. Le sang coulait devant le QG, il y en avait partout. Mais qu’est-ce qu’il c’est passer ici ???
Je ne compris pas tout, Hadzuki ne pouvait plus bouger, c’est certain Daar lui a fait quelque chose, mais quoi ???
-Oh Virgie, me fit Daar, content de vous revoir enfin même si vous m’avez fait rater ma cible ! Mais ce n’est juste une question de temps.
Il intensifie l’air et projète son attaque vers nous, je poussa Hadzuki encore une fois. Celui-ci n’arrivais pas à reprendre ses esprits, je le tiens par un bras et on alla se cacher dans un coin où personne ne nous trouverais. Les gens nous avaient laisser le passage et nous avaient couverts. Comme quoi, il y a des gens bien dans ce bas monde.
Hadzuki s’adossa contre un mur, des larmes… il pleurait. C’est sur il y a quelque chose qu’il la toucher profondément. Soudain il commence à me parler.
-J’avais promis de la sauver, mais… tout ce que je sui arrivé à faire, c’est de la tuer.
Je le regardais, mais de quoi il était en train de parler, soudain je me réfère à la petite Yumi. Non, c’est pas possible pas elle. Mon visage commença à être livide, mes poings serrés, je frappa contre un mur. Du sang s’écoula le long de ma main, j’avais toucher un vaisseau sanguin qui reliais à ma méca-greffe.
-Hadzuki, fis-je, si c’est ce que je crois comprendre ce qu’il vient de ce passer et tout ce…sang, c’était…celui….de…Yu….
Je n’arrivais pas à finir ma phrase que celui-ci me fit un signe affirmatif de la tête.
-On va la venger. Ensemble.
Il me regarda d’un air étonné, mais si étonné que ça, il était désemparer il y a 1 minute mais maintenant il est près à sacrifier sa vie pour venger sa petite fille. Je l’aida à se relever, mes mains couvertes de sang, je clapa celles-ci et fit apparaître des gants. Le problème dans tout ça, c’est qu’il fallait informer Shayko.
On parti alors vers le QG, mais j’avais encore plus des tas de propos dans la tête. Maintenant je savais que ceux qui étais aux ordres de la généralissime Heigarts, étaient des monstres.



Hadzuki
-Tant pis pour elle.
Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ?? Je començai à faire un pas, mais soudain, je vis le corps de ma fille, comme dans un cauchemar, commencer à se soulever… J’avais l’impression de tout voir au ralenti, ce qui était encore pire… Elle se tendit, et soudain… Elle implosa… Je hurlai sans qu’on m’entende… Lorsque j’aperçus à nouveau Darr, je le voyais sans le voir…
Je tombai à genoux… Non… C’était impossible… Il n’avait pas pu… Non… Je l’avais sous-estimé… Je ne pensais pas qu’il oserait aller jusque là… Yumi… Mais qu’est-ce que j’avais fait ??? J’entendais les gens autour de moi, murmurer… « Mon Dieu… » « Vous avez vu… » « Qu’est-ce qu’on fait, Mustang ? »
Je n’arrivais plus à réfléchir… J’avais perdu Yumi… Il l’avait tué… Qu’allais-je pouvoir dire pour ma défense… Shayko m’en voulait déjà assez… Cette fois, j’allais la perdre pour de bon…
Soudain, je fus repoussé sur le côté…
-Hadzuki, ça va ?
Je sentais du sang dans ma bouche… Le sang de ma fille… Je voulais mourir… C’était tout ce que je voulais… tout ce que je méritais… J’avais eu la chance d’avoir tout ce dont je pouvais rêver… et j’avais tout gâché… Tout détruit…
J’avais entendu la voix de Darr… sans comprendre ce qu’il disait… Je ne comprenais plus rien… J’étais complètement hors de tout…
Soudain, tout fut calme… Les bruits étaient étouffés… Je ne savais pas où j’étais, mais je savais que je n’étais plus dehors, guidant cette foule qui quelques instants plus tôt montait en colère vers le QG de Heigarts pour la forcer à se montrer…
Je sentis les larmes couler sur mon visage… Je n’avais plus la force de me retenir… J’étais complètement désespéré…
-J’avais promis de la sauver, mais… tout ce que je sui arrivé à faire, c’est de la tuer.
Je n’avais que cette idée à l’esprit… J’avais tué ma fille… Par ma bêtise… Par ma volonté de tout sauver… J’avais perdu ce que j’avais de plus cher… Comment paraître à nouveau devant Shayko… Jamais je ne pourrais…
Une voix s’éleva près de moi…
-Hadzuki, fit Virgie, si c’est ce que je crois comprendre ce qu’il vient de ce passer et tout ce… sang, c’était… celui… de… Yu…
Je hochai la tête pour acquiescer… J’entendis le poing de Virgie se fracasser contre le mur… J’aurais tellement préféré qu’elle me frappe moi pour ma stupidité… J’avais tué Yumi…
-On va la venger. Ensemble.
Je relevai la tête vers elle, comme si je la voyais pour la première fois… Venger Yumi… Oui… C’était la dernière chose que je pouvais faire pour ma fille… Elle s’approcha de moi et m’aida à me relever… Mes jambes tremblaient, mais j’étais mené par un nouvel objectif… Tuer Darr… pour venger ma fille. Tuer Heigarts pour venger mon père… Tuer Waycoff, pour venger ma famille, pour lui faire payer tout ce qui s’était passé…
Nous sortîmes dans la rue, pour aller vers le QG et trouver Heigarts. Malgré les dires de Darr, j’étais certain qu’elle était encore là… Elle n’était pas du genre à fuir, même si elle était le pire démon de ma vie.
Mais nous fûmes arrêtés par un groupe d’hommes armés qui me regardèrent. L’un d’eux s’avança vers moi.
-On vous écoute, Mustang. On est tous avec vous, dit-il.
-Direction le QG. Pas de pitié pour ceux qui nous empêcheront de passer. Qu’ils soient neutres s’ils le veulent. Ou qu’ils nous rejoignent. Mais la mort à tous ceux qui s’opposeront à nous dans cette bataille contre Heigarts.
Je savais qu’en disant ça, je passerai pour être comme elle, mais ils acquiescèrent tout de même… J’avais perdu ma fille… La douleur était là et ils la comprenaient… Eux aussi avaient des familles…
Nous continuâmes de marcher vers le QG et d’en bas, je vis un rideau bouger, là où était le bureau de Heigarts… Oui, elle était là. Et je ne la laisserais pas s’enfuir… Elle paierait !



Darr
Je retourne au QG. J'avais vu le regard de Mustang. Il avait changé. C'était celui d'un homme qui avait tout perdu, et par conséquent, rien à perdre. Il ne valait mieux pas que je l'affronte avec la vieille et toute la foule. Le QG est pratiquement désert. J'entend l'arrivée des hommes de Mustang. Mieux valait trouver un moyen de l'attirer seul. Soudain, je pense à quelqu'un qu'il déteste autant que moi. Heigarts. Je me dirige dans son bureau. Je sais qu'il viendra seul. Vu son état, il doit estimer être le seul à devoir faire cela. Je compresse l'air et le manipule. Selon le principe des mirages dans le désert, je crée une sorte d'image de notre chère généralissime. Puis, je fais soulever le rideau. Il l'a vu. Je le vois entrer. Caché comme je le suis, je pourrais aisément l'attaquer par-derrière. Mais ce n'est pas mon intention. Je faire disparaître le mirage. Surpris, il met bien cinq secondes à me trouver. Je peux lire la haine, la souffrance sur son visage. Cela me rappelle de mauvais souvenirs. Quelque part, j'ai presque honte d'avoir fait cela.
"Daar, dit-il, dans un murmure rauque.
-Le généralissime est parti. Je vous l'ai déjà dit. Il a fallu que je prenne les choses en main, mais elle l'a fait.
-Et vous ne l'avez pas suivi comme le gentil chien que vous êtes?
-Gentil chien? Vous avez tort. J'aurais pu, je l'aurais étriper de mes propres mains. Mais à quoi bon? Cela n'aurait rien changé. Non, c'est Wacyoff que je suivais.
-Quelle différence?
-Tout. Maintenant, il n'aura plus l'occasion d'agir, alors je suppose que je peux vous le dire. Son but était de détruire l'unité de ce pays. Pourquoi, je l'ignore. En temps voulu, il aurait tué Heigarts, et aurait livré le pays en pature à ces voisins.
-Et qu'y gagnez-vous?
-Un rêve d'indépendance. Des siècles durant, mon peuple a souffert de choses que l'on n'imaginait même pas. Même les Ishbals ont été mieux traîté durant l'époque de Bradley. J'ai voulu changer cela. Redonner à mon peuple une chance de vivre libre.
-Cela n'excuse pas d'avoir tué ma fille. Elle n'avait rien à voir avec tout ça.
-Rien, je suis d'accord. Mais si tu avait fait ce que l'on t'avait dit, elle serait encore vivante et avec toi. Ne crois pas une seule seconde que cela m'a fait plaisir. Ceci dit, ton Père est connu pour les actes perpétrés envers les peuples rebelles sans jamais remettre se plaindre.
-Je vais te tuer, Daar.
-Oui, j'imagine que tu en as le droit. Mais ne vas pas croire que je me laisserai faire."
Je lance un de mes attaques alchimiques, le prenant de court. Il percute le mur, transmute le sol en pics qui se dirigent vers moi. Etant sur ma planche, j'esquive avec aisance. J'attaque de plus belle, mais il transmute un mur qui le protège. Je passe par le fenêtre. Sur le toit, j'aurai de meilleures chances.
"Et bien,Mustang, tu vas laisser l'assassin de ta fille s'échapper?"
Il transmute un escalier et me suis sur le toit. Je le scrute du haut de ma planche. Si je le tue, il reste une chance de désorganiser cette révolte.
Ce coup-ci, c'est lui qui attaque le premier. Il transmute des flammes, comme son illustre prédécésseur. J'esquive, mais je me rend compte que l'assaut a enflammé l'air sur lequel je glisse. Si Mustang espère m'avoir avec un coup aussi petit, il se trompe. Accélèrant, je fais un cercle autour de ma nemesis, et je stoppe ma vague d'air. Les flammes tombent sur Mustang tandis que je me renvole quelques mètres plus loin. Mais quand je jette un oeil sur mon ennemi, il s'est débarrassé des flammes en se protégeant sous un dôme de pierre. Tant pis! Je me protège dans un cercle d'air chaud et charge ma cible. Il tente d'esquiver, mais j'avais prévu le mouvement sur sa droite et l'avait anticipé. Je le percute de plein fouet. Il tombe au sol et roule sur quelques mètres. Je recommence la manoeuvre, mais,une fois encore, il se protège derrière un mur. J'ai juste le temps de faire volte-face et d'esquiver. Profitant qu'il ne me voit pas, j'utilise ma méthode des mirages pour créer des "sosies" de moi-même. Désorienté, il ne sais plus lequel frapper. Je profite de cet instant de trouble pour passer derrière lui et le saisir. Je lui aggrippe les mains, pour l'empêcher de faire son alchimie, et je commence mon envol. Je monte, encore et encore. Bientôt, le QG devient un point au sol. L'air commence à se raréfier, alors j'arrête mon ascension.
"Dommage, Mustang. T'as joué, t'as perdu. Tu n'as pas réussi à me tuer."
Là dessus, je me met à la verticale. Si je le lâche maintenant, il va s'écraser comme une poire trop mûre sur le sol.
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:36

Macros
-Hmmmm.... On dirait que ça brûle pas mal, hmmm?

Taliesinn et moi nous trouvions au sommet d'un immeuble, contemplant le panorama d'une ville à moitié en flammes. Comme dans toutes révolutions, des gens s'étaient jetés dans les rues pour le seul plaisir de la violence et du pillage, ajoutant à la confusion ambiante, jusqu'à ce que quelqu'un finisse par siffler la fin de la récréation. Mais ce n'était pas à nous de le faire. Pas maintenant. Je scrutais le ciel.

-Pas de signe d'hélicoptère...
-Hmmm... Dans ce cas nous avons une, hmmm... probabilité assez grande pour que notre, hmmm... chère Généralissime soie toujours dans ses quartier, personnels, hmmm?
-A moins qu'elle ait employée un autre moyen que la voie des airs. Mais c'est peu probable. Elle sait que c'est le moyen de fuite le plus sûr. Après tout... (je haussais les épaules en faisant un sourire en coin) ... on a rarement vu des révolutionnaires avec des armes anti-aériennes.

Taliesinn sourit lui aussi.
-Excepté le fait que, hmmm... Aujourd'hui, la voie des airs signifierait pour elle une, hmmm... fin prématurée. Tiens, il me semble d'ailleurs que...
-J'entends, effectivement.
De fait, le bourdonnement d'un hélicoptère se faisait entendre. Il ne nous fallut pas longtemps pour l'aperçevoir, à la lueur des flammes. Il se dirigeait droit vers le Quartier Général de Central.
-Aaaaah. Il semblerait que notre dictateur bien aimé ait, hmmm... commandé son moyen de fuite.
-On attend qu'il embarque ses passagers?
-Hmmm. Autant s'en charger maintenant. Attendre manquerait, hmmm... d'élégance. Prévenons les donc du fait que le ciel leur est fermé!

Je le regardais d'un air incrédule.
-Vous voulez manquer une occasion de tuer Heigarts pour des raisons... artistiques?
-Et pourquoi pas? Mais, hmmm... si vous avez toujours des doutes... Dites vous qu'il est également fort possible que cet hélicoptère soit, hmmm... un leurre, et qu'Heigarts s'échappe de façon plus... discrète. Dans ce cas, hmmm... le détruire avant serait un moindre mal, hmmm? Inutile de multiplier les victimes, nous avons déja suffisament de sang sur les mains...
Je poussais un soupir.
-Et ce ne sont pas une dizaine de personnes de plus ou de moins qui feront vraiment une différence... Enfin. Très bien, détruisons le.
-Me ferez vous l'honneur...?

Je jettais un coup d'oeil à notre cible.
-Il est loin... Vous pouvez l'atteindre d'ici? Sinon, je peux toujours m'en charger...
-Mon jeune ami, la distance n'est, hmmm... pas un problème, tant que je dispose de l'espace...
Il se saisit de sa lyre et en caressa les cordes.
-A t'on jamais vu plus superbe auditoire? Toute la ville forme le parterre, pour assister à la musique de la vie... et de la mort.
Il tira un note de ses cordes, et celle ci résonna, son son multiplié par vingt, couvrant un instant le tumulte de la ville.
-Veuillez vous, hmmm... écarter d'un ou deux pas, très cher. Le son n'est pas toujours aisé à, hmmm... contrôler...

J'obtempérais, me placant dans son dos pendant qu'il jouait une série d'accords, une musique si calme qu'elle en paraissait presque irréelle dans l'enfer qu'était devenu cette ville. Durant quelques instants, l'immeuble était un ilot de paix dans un monde en guerre. Puis il joua la dernière note, inaudible pour tous, mais bien réelle. Bien qu'il n'y avait rien de discernable à l'oeil nu, je pouvais presque d'expérience retracer le parcours de l'onde qui s'abbatit sur l'hélicoptère.
Toutes les vitres de ce dernier explosèrent simultanément. Puis les pales se désagrégèrent, provoquant irrésistiblement la chute de l'engin vers le sol. Quelques instants plus tard, il ne restait plus qu'une épave fumante. J'eus un commentaire laconique.

-Plus ils sont hauts et plus dure est la chute.
-C'est, hmmm... de circonstance. Mais ce n'est qu'un prélude à une autre chute, moins, hmmm... visible, mais oh combien plus importante...
Je hochais la tête, et le téléphone de Taliesinn sonna à ce moment là. Il porta le combiné à l'oreille, écoutant le message en silence, avant de se tourner vers moi.

-Janus nous communique des, hmmm... nouvelles de l'insurrection. Et plus particulièrement de votre, hmmm... protégé.
-De bonnes, j'espère.
-Tout dépend, hmmm... de la perspective. Il semblerait que la jeune fille de Mustang ait été tuée.
Je fronçais les sourcils.
-Je croyais toute la famille en sureté dans la cache secondaire.
-Je n'ai pas les détails. Toujours est il que le fait demeure, hmmm?
-Mustang est au courant?
-En effet.
-Et?
-La révolte se poursuit.
Je lançais la sentence.
-Alors tout va bien.
-Hmmm. Je me risquerais même à affirmer qu'un homme guidé par la vengeance est bien plus dangereux que guidé par un idéal. Toutefois, quelle, hmmm... pitié qu'une enfant ait été victime de cette lutte de pouvoir...
Je conservais une expression impassible.
-C'est vous qui m'aviez appris cette maxime, il me semble... "En temps de paix, les enfants enterrent leurs parents. En temps de guerre, les parents enterrent leurs enfants." Mustang vient juste de l'apprendre.
-Hmmm. Une main brûlée est parfois la meilleure des leçons. Après tout, il n'a, hmmm... pas encore tout perdu. Mais assez parlé de, hmmm... futilités. Que diriez vous de passer à la suite du programme.

J'eus un petit rire.
-J'allais vous le proposer.

***

Quelques instants plus tard, nous pénétrons furtivement dans l'enceinte du QG, profitant du fait que tout l'attention se porte sur la foule à l'exterieur des grilles. Toutefois...
-Tch. Il n'y a vraiment pas beaucoup de monde, ici... Si Heigarts était encore là, les effectifs devraient être quadruplés.
-Hmmm, je crains que vous ne soyiez dans le vrai, il est probable que... Tiens, qu'est ce que cela, je me le demande, hmmm?
Je suivais son regard... Pour voir deux silhouettes dans le ciel. Dont une familière.
-Hmmm... Votre ami semble avoir l'art de se retrouver dans, hmmm... d'inextricables ennuis.

A ce moment là, l'homme -je suis sûr de l'avoir déja vu, mais ou? Bah, ca me reviendra- lâcha Roy junior. A cette hauteur, l'issue ne faisait guère de doute... Sauf si j'avais mon mot à dire. Je modifiais la gravité, rendant la chute de Mustang particulièrement lente. Celui ci atterit sur le sol indemne et totalement désorienté. Il ne semblait même pas avoir conscience du fait qu'il venait d'échapper de peu à la mort. J'éprouvais une sensation bizarre en voyant ce regard dépourvu de vie. Et je sentais quelque chose monter en moi, sans que je sache pourquoi. Il me fallut un moment pour identifier ce sentiment, avant que le mot me vienne. La colère. Sans savoir pourquoi, le voir me mettait en colère.

Il me regarda, mais sans me voir. J'avançais vers lui sans que cela ne provoque aucune réaction. Il n'esquissa même pas un geste de défense quand je le gifflais en plein visage, mais son visage s'anima enfin un peu sous l'effet de surprise.
-Junior, j'espère que ça vous a remis un peu les idées en place.
-She... lley?
-Je sais ce qui s'est passé. Et alors?!
Cette fois, la colère se lisait sur son visage.
-Et... et alors? Ma fille est morte, Shelley!!! Vous ne pouvez même plus comprendre ça?!
Je tentais de maitriser mon agacement.
-Peut être que je ne le peux plus, en effet. Mais vous agissez comme un idiot, même ça je peux le comprendre. Se battre pour se venger? Quelle... stupidité!
Je crachais presque le dernier mot. Il me saisit par le col.
-En quoi est ce stupide? Comment osez vous dire que venger ma fille est stupide!
-Finalement, c'est vous qui ne comprenez pas. Il me semble que nous avons déja eu une conversation similaire. N'avez vous pas autre chose à faire que vous venger?
Il me réppndit, la rage contenue dans la voix.
-Quoi, votre... révolution? Vous pensez que...
-Je ne parle pas de ça. Etes vous donc si aveugle que vous ne voyez même pas que vous avez toujours plus à perdre?
Il me regarda sans comprendre.
-Vous avez un fils. Vous avez une femme. Continuez à vous enteter à rechercher la vengeance, et bientôt, vous n'aurez plus rien. Ne faites jamais passer les morts avant les vivants, Mustang. Continuez ainsi, et bientôt, vous aurez vraiment tout perdu.

La voix de Taliesinn résonna.
-Un très beau discours, mais si vous pouviez prêter attention à ce qui se passais dans votre dos...
Au moment même ou il prononce ces mots, je sens le souffle annoncant une véritable tempête sur notre emplacement, et je réagis en conséquence. Il ne me faut pas longtemps pour localiser le noyau d'air et modifier la gravité, le dispersant en tout sens et annihilant sa force. Puis je me tourne vers l'homme sur sa planche -ah oui, le type de la CIA, je crois.

-Attaquer ainsi dans le dos, quel manque de délicatesse...
Il eut un petit sourire.
-Je n'aime pas être ignoré.
Je le lui rendis.
-Je vois.
Puis je lui tournais le dos, repartant d'un pas tranquille avec Taliesinn.
-Je vous rend Mustang, jeune alchimiste.
Ni mon interlocuteur, ni Roy junior ne semblaient vraiment comprendre.
-Macros? Qu'est ce que...
-Mustang, je vous ai sauvé la vie, mais je ne me battrais pas à votre place. J'ai fait ce que j'ai pu pour vous. a vous de choisir votre voie, à présent.
La voix de l'homme à la planche retentit.
-Interessant... Vous laissez tomber comme ça l'homme que vous avez choisi pour diriger le pays?
Je haussais les épaules.
-Si il meurt, nous aurons toujours quelqu'un d'autre. Un homme incapable de faire passer la raison avant ses sentiments est totalement inutile.
Je jettais un dernier regard à Roy junior.
-La suite ne dépend que de vous.

Puis je suivis Taliesinn dans la nuit.
Zenon
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Message par Zenon Sam 27 Oct 2007 - 21:37

Yoko
Je fais tourner lentement la fiole emplie d’un liquide ambré entre mes mains, attendant les résultats de la dernière expérience.

Un hurlement se fait entendre.

Une vingtaine de minutes plus tard, la porte du bureau s’ouvre. Je détache mon regard du flacon pour voir entrer un homme, tenant dans sa main droite un fin dossier. Ses yeux en disent long. C’est encore un échec…
- Le sujet a…assez mal réagit au produit…
Sans blague ? J’étais persuadée qu’il criait de joie…
- Encore une impasse…
L’homme acquiesce d’un signe de tête, puis me tend le compte rendu détaillé de la dernière expérience avant de ressortir. Je repose ma fiole et commence à lire le dossier, d’un œil distrait. Toujours la même chose. J’ai apporté quelques modifications au dosage cette fois, mais le résultat reste identique.
Je referme le cahier d’un geste brusque. Encore un échec…

***

J’arrive sur le lieu dit en fin d’après-midi. En avance, comme toujours... Je regarde autour de moi. Tout est bien trop tranquille…Je réprime un frisson. Le calme avant la tempête ? Puis je secoue la tête. Qu'est ce que je vais imaginer...
Après quelques minutes, un bruit se fait entendre un peu plus loin. Une voiture arrive. Je la vois sortir d'une rue adjacente puis s’arrêter devant moi. J'ouvre la portière arrière pour retrouver Waycoff, qui m’adresse un de ses grands sourires avant de demander au chauffeur de démarrer.
La voiture repart, tandis qu’une vitre se ferme entre l’avant et l’arrière du véhicule.
Je jette un œil à l’extérieur, mais les vitres sont noircies de l’intérieur. Je ne peux rien voir. Evidemment, j'aurais dû m'y attendre…
Je me tourne vers mon hôte
- Vous me faites donc si peu confiance ?
- Allons donc…qu’est ce qui vous fait dire ça ?
Je désigne les vitres
- Le fait que je ne puisse même pas voir où nous allons…
- Ah ça…
Il sourit
- Vous comprenez bien que je ne peux pas prendre de risque…
Je hausse les épaules. Peu importe…tant qu’il me conduit là où je veux aller.

Quelques longues minutes s’écoulent. Waycoff tente de temps à autre de rompre le silence pesant qui s’est installé en parlant de choses et d'autres. Je l'écoute d'une oreille distraite, au cas où l'idée lui viendrait de m'apprendre quelque chose. Mais il semble bloqué en mode "conversation anodine". Passionnant...je réprime un baillement...vraiment passionnant.

Après un trajet qui m’a semblé interminable (en réalité, il n’a pas du se passer plus d’une demi-heure), la voiture s’arrête enfin définitivement.
J’ouvre la portière et sort. La voiture s’est garée dans une grande pièce, que l’ont pourrait facilement assimiler à un immense entrepôt.
Je regarde autour de moi. Deux militaires passent sur une passerelle juste au dessus de la voiture. C’est du sérieux on dirait…
Un autre s’est approché de la voiture pour saluer monsieur le directeur. J'attends avec une patience feinte qu'il termine sa petite discussion, écoutant la conversation d'une oreille distraire. Rien de bien palpitant : juste quelques formalités...

Le militaire fini enfin par repartir, et ce cher Waycoff me fait signe de le suivre. Bonne idée de me le préciser, des fois que l'envie me prenne de m'installer dans ce charmant hangar...
Il me guide vers le fond de la salle, où une porte ouverte donne sur un couloir. Je le suis jusqu’à une grande porte close. Avec un demi-sourire, il pousse la porte et m’invite à entrer.
Enfin...après m’avoir fait attendre pendant ce qui m’a semblé être des siècles, il m’a finalement conduit à lui…

En entrant, je m’attends presque à me retrouver dans une chambre, proche de celle d’un hôpital, mais c’est un tout autre spectacle qui m’attend.
La pièce ressemble plutôt à un laboratoire. Deux personnes, portant une longue blouse blanche, interrompent leur discussion en nous voyant entrer. Je balaye la pièce du regard. Pourquoi m’a-t-il conduit là, ce n’est pas…
Mon regard s’arrête sur une immense cuve emplie d’un liquide rougeâtre. Un corps flotte à l’intérieur, le bas du visage recouvert par un masque. Son corps est recouvert par endroit de plaques de métal…Non…Non c’est impossible…
Je me tourne vers Waycoff qui, désignant le long tube de verre, m'adresse un nouveau sourire
- Je ne fais pas les présentations, vous vous connaissez déjà je crois…



Hadzuki
Macros repartit, me laissant seul avec Darr. Le visage de Shayko me revint en mémoire… Celui de Hatori… Il avait raison… Je n’avais pas encore tout perdu… Ce qu’il fallait, c’était réfléchir à un plan… Darr maîtrisait le vent et l’air… Mon feu n’avait aucune chance contre ça… Ce qu’il fallait, c’était jouer sur la ruse…
Il se jeta sur moi, alors que je restais immobile… Je l’esquivai au dernier moment et balançai ma jambe de son côté. J’entendis alors un cri et vis Darr s’étaler au sol, sa planche tombant à plusieurs mètres de lui. Je n’attendis pas qu’il se relève et me jetai sur lui. Nous nous battîmes à coups de poings, roulant l’un et l’autre. Un coup Darr prenait l’avantage, un coup je le prenais… Il était un peu plus petit que moi, mais il avait une sacré force… Mais je parvenais tout de même à éviter ces coups les plus dangereux… Comme il évitait les miens… Il fallait que je trouve un moyen de lui faire perdre contenance… Mais quoi…
J’étais épuisé… Darr n’eut finalement aucun mal à prendre le dessus définitivement et me cloua au sol, me tenant à la gorge, souriant légèrement.
-Cette fois, tu vas mourir, et toute cette rébellion avec toi.
Il leva sa main libre au-dessus de mon visage.
-Je te permets de dire quelques mots avant de mourir. Je t’écoute.
-Je…
J’allais dire que je n’avais rien à dire à un sal type comme lui, mais, soudain, j’aperçus, accroché à son cou, un pendentif en forme de lune… Ma mémoire travailla rapidement et me fit me souvenir d’un livre que j’avais lu sur les symboles. La lune… elle était symbole de paix chez certains peuples… de guerre dans d’autres… d’amour et de fécondité dans d’autres… La manière dont le pendentif était sculpté me rappela la civilisation Aïhou, dont j’avais appris l’existence dans les livres… C’était pour ce peuple un symbole d’amour… Alors, si je ne me trompais, pas, Darr était marié…
-Ma seule consolation, dis-je calmement, c’est que si mes amis n’ont pas de nouvelle de moi d’ici quelques temps, toi, tu n’en auras plus de ta femme.
Je sentis tout le corps de Darr se contracter lorsqu’il entendit les mots que j’avais prononcé. Lentement il retira sa main d’au-dessus de mon visage. J’avais gagné, il semblait complètement désorienté.
-Je n’ai pas de femme… dit-il d’une voix qu’il tentait de garder convaincante.
-Ce n’est pas ce que mes sources m’ont dit.
-Tu bluffes !
-Non. Quand tu as enlevé ma fille, j’ai fait des recherches sur toi. Et j’ai découvert que tu étais marié…
-Tu mens, c’est impossible, dit-il en gardant toujours son calme.
-Alors, d’après toi, comment est-ce que j’ai su que tu étais marié ?
-Quel est le nom de mon épouse dans ce cas ?
-Elle a refusé de nous le dire quand on a été la cueillir… Elle a du caractère…
-Tu mens… Tu mens… C’est obligé…
-Tu n’as qu’à aller vérifier. Mes amis tiennent ta femme. Si jamais je meurs, ils ont ordre de la tuer.
-Tu n’aurais jamais donné un ordre pareil.
-Tu crois ça ? Tu as enlevé ma fille, en menaçant de la tuer si je ne faisais pas ce que tu voulais. Tu ne penses tout de même pas que je n’aurais pas pris une assurance.
-Tu me l’aurais dit avant que je ne tue ta fille…
-Tu ne m’en as pas laissé le temps, Darr. Si tu m’avais laissé le temps de te le dire, tu n’aurais jamais commis l’erreur de toucher à un seul de ses cheveux.
Je voyais maintenant qu’il me croyait… Il hésitait encore, mais le doute et la peur commençaient à s’insinuer dans son esprit… Soudain, nous entendîmes tous les deux un petit bruit. De sa main libre, Darr fouilla dans une poche de sa veste, tenant toujours ma gorge de son autre main…
-Merde… plus de batterie…
-Et tu ne peux même pas appeler tes amis pour vérifier si ce que je dis est vrai…
-Je vais te tuer et je…
-Si tu me tue, ta femme meurt aussi. Réfléchi avant d’agir.
Darr était complètement désorienté… Son souffle s’était accéléré, et le fait que je reste maître de moi-même le déstabilisait encore plus… Puis, comme dans un sursaut de lucidité, il me lâcha et se releva. Il fonça jusqu’à sa planche alors que je me relevai avec difficulté. Il monta dans les airs, mais avant de s’éloigner de moi, il m’adressa encore quelques mots.
-Je te préviens Mustang, tu n’as gagné que quelques instant de répit. Mais je finirai par te tuer, de mes mains. Et si tu fais le moindre mal à ma femme, tu souffriras plus que ce que tu peux imaginer.
-Tu m’as déjà fait souffrir plus que quiconque Darr…
-Tu crois ? Si j’étais toi, je n’en serais pas si sûr…
Et sur ce, faisant également s’insinuer le doute en moi, il partit, sans se retourner… Qu’avait-il voulu dire par là ? Il ne m’avait pas déjà assez fait souffrir en tuant un être que j’aimais plus que moi-même ? A moins que… Non, c’était impossible… Je l’avais vu faire… A moins que… qu’il ne parle pas de Yumi… Mais de…
-Shayko…
Je me mis à courir comme un dératé vers les rues de Central. Virgie m’arrêta.
-Hadzuki, où est-ce que tu vas ?
-M’assurer que Shayko et Hatori vont bien…
-Ils vont bien. Je viens d’appeler Armstrong. Ses amis ont rassemblés tous les renforts qu’on leur avait demandé. Il faut qu’on aille les rejoindre pour mettre un plan en place contre Heigarts.
Retourner là-bas… Ca voulait dire…
-Je sais, dit Virgie alors que je baissai le visage en fermant les yeux. Mais il vaut mieux que ce soit toi qui lui dise que quelqu’un d’autre.
-Vous avez raison… Mais je…
-Courage Hadzuki… Tu dois te montrer fort, au moins pour Shayko et Hatori… Ils sont encore là… Et ils sont en vie.
-Oui… Allons-y, soupirai-je.
Nous retournâmes donc chez Armstrong en prenant garde que personne ne nous suive. Enfin, nous arrivâmes chez lui et il nous accueillit simplement.
-Tout le monde vous attend à la cave. Nous avons installé notre QG en bas.
-Bien…
Nous descendîmes et Shayko se jeta aussitôt dans mes bras. Je la serrai contre moi. Je vis un peu plus loin que Hatori était endormi sur un petit canapé, emmitouflé dans une couverture… Le voir, sans voir Yumi à côté de lui, me fit un choc…
-Dieu merci, tu es vivant…
-Nous attendons vos ordres Mustang, dit Armstrong.
-Je vous demande un petit instant, avant… Il faut que je parle seul à seul à mon épouse.
Shayko se détacha de moi et me regarda d’un air inquiet. Je l’entraînai avec moi jusque dans le salon et lui dis de s’asseoir, ce qu’elle fit sans rien dire.
-Hadzuki ? Qu’est-ce qui se passe ?
J’avais la gorge nouée… Comment allais-je lui dire…
-J’ai vu Darr… Il… Il avait Yumi avec lui…
-Comment va-t-elle ? Est-ce que tu as pu lui parler… Est-ce que…
Mais Shayko cessa de m’interroger en voyant une larme couler sur ma joue. Je savais qu’elle avait compris… sans que j’ai besoin de prononcer les mots qui me faisaient tant de mal…
-Non… Hadzuki… Dis… Dis-moi que… que c’est faux…
-Je suis désolé…
Les larmes coulèrent sur ses joues et je la vis tomber à genoux sur le sol, alors qu’elle fondait en larmes… Je ne savais pas si je devais la serrer dans mes bras ou pas… Est-ce qu’elle allait m’en vouloir à moi également… C’était un risque… Je n’empêchai pas les larmes de couler sur mon visage… J’en avais trop besoin…
Shayko tendit une main vers moi et je m’agenouillai en face d’elle, ne sachant pas ce qui allait se passer… Shayko se serra contre moi et j’enroulai mes bras autour d’elle…
-Je suis désolé… Si tu savais à quel point…
-Est-ce que… est-ce qu’elle a souffert ?
-Je ne crois pas… Elle semblait endormie… Paisiblement avant qu’il…
Je sentis ses mains se serrer sur ma chemise couverte de sang…
-Alors c’est déjà ça… n’est-ce pas…
-Oui…
-Je t’aime Hadzuki… Alors surtout, fait attention… Je ne veux pas te perdre toi non plus…
-Moi aussi je t’aime…
Elle se redressa légèrement et essuya les larmes qui avaient coulé sur mes joues. Puis, elle posa doucement ses lèvres sur les miennes et je la serrai contre moi…
Zenon
Zenon
Rédacteur Râleur et Retardataire

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