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Amestrian Chronicles : Guerre Civile

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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 17:23

Waycoff
Central, 2H30 du matin.
A cette heure, la ville était plongée dans la mort, tous les volets
fermés, seuls les petits dealers et autres gangsters osaient mettre le nez dehors, et encore, ils faisaient dans leurs frocs en ces temps.
Je quittai l’agence peu après avoir fini mon rapport mensuel auprès de la généralissime, « Tout est prêt » Ces mots résonnaient encore dans ma tête, la journée avait été dure et j’espérais que tout se passerait bien. Je regardai ma montre, à mon avis ma cible ne devait pas être loin de la petite ruelle qui débouchait sur la grande place, je sortis alors du bureau en jetant un coup d’œil rapide à mon nom sur la vitre : « Léon Waycoff, directeur » Mph.
Dix minutes passèrent et je poursuivais maintenant ma « proie » courant, le souffle saccadé par la course, je dégainai pendant qu’il se hâtait de rejoindre la grande place, il trébucha et se rattrapa sur la statue trônant au milieu tandis que je le braquais.
-Arrêtez ! pitié ! Je peux encore être utile ! pleurnicha-t-il.
-Vous avez failli balancer nos opérations abruti !!
-J’étais coincé entre la police et un alchimiste d’état il faut me comprendre !!
-Vous nous avez presque trahi ! Ce bordel de produit est censé rester secret !
-Mais enfin il est trop instable c'est suicidaire pour les sujets ! Comprenez-moi !
-Vous vous croyez dans une convention ?!
-Mais quand les opérations seront entamées ils me chercheront, cria-t-il.
-Calmez-vous ! Nous vous protégerons tellement que vous n'existerez plus.
-Vous êtes sûr ?
Et de mon neuf mm je lui tirai trois balles dans le cœur, le travail était fait !
-Oui !
Je m'éloignai alors de l'immense statue du généralissime Roy Mustang dans une position solennelle, un cadavre gisant sur le socle de marbre.
Lorsque je rentrai à mon domicile j'allumai la lumière et appuyai sur le bouton de mon répondeur.
« John, c'est Gaëlle, c'était pour te dire que je ne sais pas ou on en est, pourquoi tu me caches tant de choses sur toi... »
Je sortis une cigarette et fumai.
« ... Pourquoi est-ce que quand je me réveille tu es partit je ne sais où, tu ne dors même pas à mes côtés, je ne suis plus sûre qu'il y ait un avenir pour toi et moi, bref je te quitte, j'espère que tu trouveras quelqu'un qui pourra réchauffer ton coeur froid. »
Je ne bronchai pas, mon coeur froid comme elle disait était à l'oeuvre, de quel droit se permettait-elle de me juger si hâtivement ?

Macros
Le général de division Hermann regardait les troupes du 4e bataillon de la IIIe division des forces nationales d’Amestris monter le camp. Après des mois passés à la frontière nord du pays, il avait enfin été rappelé à Central afin d’opérer des manœuvres militaires dans la région. Depuis quelques mois, la situation intérieure d’Amestris semblait s’être dégradée. Des rumeurs couraient concernant la possibilité d’une insurrection, certaines personnes parlaient de la mise au point de nouvelles armes meurtrières…
Le 4e bataillon était là pour faire une démonstration de force, en quelque sorte, et rappeler aux éventuels opposants du régime la puissance militaire du pays. Hermann avait toute confiance dans ses soldats. C’étaient tous des vétérans, ayant participé à de nombreuses campagnes – certains avaient même servi à Ishbal - dotés d’un matériel plus que satisfaisant… Largement de quoi mater toute rébellion, et même de quoi dissuader les traîtres de passer à l’action, pensait Hermann. Et quand bien même les troubles éclateraient, il savait comment traiter une population civile insurgée.
Sa rêverie fut interrompue par le vacarme d’une explosion. Hermann vit qu’un cratère fumant était apparu au milieu de la plaine dans laquelle se déployait ses hommes, semant la confusion parmi les troupes. Un attentat ? Ses supérieurs l’avaient pourtant assuré que la zone était sans danger pour le moment ! Ces incapables de Central allaient avoir de ses nouvelles ! Un cri d’alarme retentit, et Hermann vit plusieurs hommes montrer le ciel. Lui-même leva la tête, et le spectacle le laissa sans voix. L’explosion n’avait pas été due à une bombe, mais à l’impact d’une petite météorite. Et voilà que de nouvelles descendaient droit sur la plaine où se rassemblait sa division.
La pluie de feu débuta, semant la mort et la désolation dans les rangs des soldats d’Amestris. Les rochers tombés du ciel venaient s’écraser sur des colonnes de soldats paniqués, plusieurs chars d’assaut furent anéantis, heurtés de plein fouet par les projectiles mortels qui tombaient sans discontinuer…Toute la zone offrait un spectacle grandiose et terrible à la fois, une véritable vision d’apocalypse.
Hermann était totalement désemparé. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Il ne pouvait pas imaginer un instant que ce ne soit qu’une simple coïncidence, que son point de rassemblement ait été le point de chute d’un véritable orage de météorites… Il se tourna vers son adjoint, le commandant Dicksen, homme d’une soixantaine d’années, ayant été de toutes les batailles et ayant vu des milliers d’horreurs.
-Dicksen ! Pouvez-vous m’expliquer ce qui se passe ?
-Je ne suis pas sûr, général… J’ai déjà vu un tel spectacle, il y a près de 25 ans, maintenant…
-Comment ? Il y a eu un précédent ? Je n’ai jamais entendu parler d’un tel désastre !
-Eh bien, c’était à Ishbal, mon général… Et dans notre camp. Cela s’est produit la nuit où la guerre a pris fin, lorsque les alchimistes d’Etat ont anéanti en quelques heures toutes les grandes villes d’Ishbal… Je me souviens avoir dû escorter l’un d’eux. Il a déchaîné une tempête en tous points semblable à celle qui est en train de s’abattre sur nous.
Hermann était abasourdi. Il n’avait jamais considéré les alchimistes comme une arme particulièrement utile en temps de guerre, et ne comprenait pas pourquoi ceux qui rejoignaient l’Etat se voyaient accorder d’office le rang de commandant. Il avait eu l’occasion de rencontrer quelques alchimistes, et en avait gardé le souvenir de types qui s’amusaient à tracer un cercle sur le sol pour faire pousser des blocs de pierre du sol, ou pour réparer divers objets… Rien d’extraordinaire. Bien sûr, il avait entendu parler des prouesses des alchimistes d’Etat, mais en avait conclu qu’il ne s’agissait que d’exagérations de la part de soldats crédules.
Maintenant… Il aurait donné cher pour avoir un, ne serait-ce qu’un alchimiste d’Etat sous la main.
Soudain, le calme revint sur la plaine, le vacarme des météores laissant place aux râles des mourants et aux gémissements des blessés. Hermann balaya la scène du regard. Il estimait avoir perdu un peu moins de 10% de ses effectifs. Néanmoins, près de la moitié des survivants avaient pris la poudre d’escampette, fuyant la zone dévastée. Hermann ne les en blâmait pas, lui aussi aurait fui si il n’avait pas été le commandant de cette armée. Maintenant, il allait falloir tout réorganiser et se dépêcher d’offrir des secours aux blessés.
Au moment où il se tourna vers son secrétaire pour dicter ses ordres, des cris de panique attirèrent à nouveau son attention sur la scène en contrebas. Il lui fallut un moment pour voir ce qui n’allait pas. Le bataillon situé aux premières lignes venait d’être entièrement détruit. Les quatre chars d’assauts étaient entièrement disloqués, comme si les plaques de métal s’étaient soudainement détachées les unes des autres. Quant aux hommes… On aurait dit qu’ils venaient de passer sous un rouleau compresseur, il ne restait d’eux qu’une sorte de pulpe sanglante et informe.
Hermann eut à peine le temps d’assimiler l’information qu’un deuxième groupe de soldats subissait le même sort. Puis un troisième. La panique gagnait toute l’armée, beaucoup d’éléments commençaient à fuir le théâtre des opérations. Le général, qui ne commandait à présent qu’aux débris des unités qui étaient restées sur place, se saisit de ses jumelles, scrutant le terrain pour essayer d’y distinguer une quelconque anomalie.
C’est alors qu’il aperçut l’homme seul qui se dirigeait tranquillement vers ses lignes, indifférent au carnage. Hermann eut la certitude qu’il venait d’apercevoir le responsable de ces destructions. Il saisit sa radio.
-A toutes les unités, abattez l’intrus en approche ! Feu à volonté !
La grande majorité des soldats ne daignèrent même pas écouter l’ordre, trop occupés à courir pour leurs vies. Quelques uns trouvèrent néanmoins le courage de tenir leurs positions, scrutant l’horizon avant d’apercevoir l’intrus. Une dizaine de militaires ouvrirent le feu sur la cible en approche. Hermann contempla la scène, essayant de distinguer quelque chose au travers du nuage de fumée. Il faillit lâcher ses jumelles lorsqu’il vit que l’homme était toujours indemne, poursuivant sa progression au cœur de sa division. Un nouveau groupe de soldats fut annihilé en quelques instants, puis encore un autre… Cette fois, ce fut la panique générale. Même certains officiers proche du général commencèrent à fuir, sans que personne ne fasse un mouvement pour les stopper. Hermann, quant à lui, ne pouvait détacher son regard de cet homme qui semait la mort sur tout le champ de bataille. Soudain, l’homme leva les yeux, semblant fixer le général directement. Hermann eût soudain l’impression que le poids du monde tombait sur ses épaules…

***

Le soldat Henri Fox était en train de ramper hors des débris du char dont il était pilote. Il ne sentait plus du tout ses jambes, et n’osait même pas les regarder, de peur que ses soupçons se confirment. Finalement, il se résolut à jeter un coup d’œil, et faillit s’évanouir. Tout le bas de son corps avait été écrasé. Pour avoir vu au cours de sa carrière de nombreuses blessures, Fox savait que la sienne était sûrement fatale. Il ne lui restait sans doute que quelques minutes à vivre, peut être même quelques secondes. Curieusement, il ne ressentait pas la douleur, mais il sentait que sa respiration se faisait de plus en plus difficile. Les larmes lui montèrent aux yeux. Il ne pouvait se résoudre à finir comme ça. Il continuait à ramper, comme si s’arrêter signifierait sa mort immédiate. Un silence de mort régnait, tout le reste de la division avait déjà pris la fuite. Tout d’un coup, le pied d’un homme apparut dans son champ de vision. Il parvint à faire l’effort de lever la tête, pour apercevoir un homme debout, qui le regardait. Il avait l’air jeune, en dessous de la trentaine… Mais ses yeux démentaient son apparente jeunesse. C’étaient les yeux de quelqu’un qui avait vu plus de choses qu’un vieillard. Fox essaya de dire quelque chose, mais les mots ne sortirent pas de sa gorge. Ce fut l’inconnu qui parla en premier.
-Vous n’avez pas choisi une fin facile, mon ami… Il aurait sans doute mieux valu pour vous de mourir sur le coup.
Fox tenta désespérément d’articuler une phrase.
-Je… ne… rir…
Un sourire triste apparut sur le visage de l’homme.
-Parlez plus fort, je n’entends pas.
-Je… ne veux pas… mourir…
-Je sais.
-Je ne veux pas mourir !
-C’est normal.
Le désespoir gagnait Henri Fox.
-Aidez… moi… je vous en prie !
L’homme secoua la tête doucement.
-Même si je le voulais, je serais incapable de vous sauver. Votre blessure est trop grave pour être soignée. Tout ce que je peux faire, c’est vous tenir compagnie pour vos derniers instants.
Ces mots balayèrent le faible espoir qui s’était rallumé. Curieusement, Fox n’avait plus peur. Maintenant qu’il savait sa fin inévitable, il s’estimait y être aussi préparé que possible. Il contempla l’homme qui allait assister à son passage dans l’au-delà, et remarqua l’anneau qui était à son doigt, un cercle avec une pierre rouge brillante au centre.
-Un… alchimiste ?
-C’est exact.
-Tous… tous… ces morts… C’est vous ?
-C’est moi.
-Pou… pour…
-Pourquoi ? Parce qu’il le faut. Parce que c’est la voie que j’ai choisi.
L’homme s’assit sur un rocher et se pencha vers Fox.
-Vous devez vraiment me haïr, n’est-ce pas ?
-N… Non…
C’était vrai. A cet instant, peu lui importait que cet homme soit le responsable de sa mort, et de celle de centaines d’autres soldats de sa division. Tout ce qui comptait, c’était qu’il soit là jusqu’à la fin, qu’il ait quelqu’un pour lui tenir compagnie. Les deux hommes restèrent silencieux un moment, l’assassin et la victime se contemplant l’un l’autre. Fox finit par rompre le silence.
-Et… maintenant ? Qu’est-ce qui… va se passer ?
-Je ne sais pas. Comment pourrais-je le savoir ? Vous seul aurez bientôt la réponse.
-Et… ici ? La… guerre ?
L’homme resta silencieux un moment, avant de répondre.
-Oui, c’est probable. Bientôt.
Fox sentait que la fin approchait. Il tenta d’articuler une dernière question, mais les mots moururent sur ses lèvres. Il entendit une voix qui semblait venir de très loin.
-Adieu, soldat. Reposez en paix.
Juste avant de passer dans l’au-delà, Henri Fox ne put s’empêcher de penser que malgré son sourire, le visage qui le contemplait était l’un des plus triste qu’il lui avait été donné de voir. Puis les ténèbres l’emportèrent. Il ne vit jamais la goutte d’eau salée qui tomba près de son corps.
Don’t avert your eyes from death. Look forward. Look at the people you’re killing in the face. And don’t forget them. Don’t forget. They won’t forget you either.

Zolf. J. Kimblee

Astalya
Central, 2h20 du matin. Je venais d'arriver devant la porte de mon immeuble après un voyage de nuit quand un homme, emmitouflé dans un épais manteau, sortit d’une ruelle adjacente. Il s’approcha de moi. Je remarquai rapidement qu’il tenait un couteau dans sa main droite.
« Pas très prudent de s’promener seul en pleine nuit m’dame. »
Je levai vers lui un regard dépourvu d’expression.
Je ne te le fais pas dire...
« Eh qu’est’ce qu’tu dis d’ça, tu m’fais une petite…faveur, et je te laisse repartir. Honnête tu crois pas ? »
Un sourire malsain naquit sur son visage, tandis qu’il approchait sa main de mon manteau. Je reculai d’un pas, déclenchant mon alchimie. Son sourire s’élargit.
« J’bougerais pas trop si j’étais toi. M’oblige pas à... »
Il s’arrêta net, son couteau lui échappa et tomba sur le sol dans un bruit sourd. Ses mains se placèrent instinctivement contre sa poitrine.
« Qu’est-ce... »
Prononcer ces simples mots lui était insupportable. Chaque inspiration lui était insupportable. J’avais chargé l’air qu’il respirait de nombreuses molécules d’eau, qui maintenant gelaient dans ses poumons, bloquant progressivement sa respiration. Il leva les yeux vers moi, une expression de terreur sur le visage. Je lui renvoyai un regard terne.
Eh, il fallait y réfléchir avant...
Quelques secondes s’écoulèrent encore – une éternité – avant qu’il s’effondre, inconscient. Mort. J’enjambai le corps pour me rapprocher de la porte. J’allais entrer quand une voix retentit derrière moi.
« Eh ! »
Je soupirai bruyamment et déclenchai mon alchimie. Même traitement. Je me retournai alors que ses jambes se dérobaient sous lui. Son regard croisa le mien, une fraction de seconde avant sa mort. Et je compris mon erreur. Il n’était pas avec le premier. C’était un militaire, comme pouvait en témoigner son uniforme. Je l’avais déjà croisé. Le major...Anderson, me semblait-il. Je haussai les épaules, détournai le regard et poussai la porte d’entrée de l’immeuble.
Pas eu de chance le pauvre. Enfin...il travaillait pour l’armée. Il devait bien s’attendre à mourir jeune...


Dernière édition par Lena le Mer 6 Juil 2011 - 22:17, édité 2 fois
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:45

Hadzuki
Il faisait à peine jour lorsque j’ouvris les yeux… Le soleil perçait déjà la pénombre fuyante de la nuit. Je sentis Shayko se retourner lentement dans mes bras pour nicher son visage dans mon cou. Un léger sourire étira mes lèvres…
Je m’écartai légèrement pour la regarder. Elle était si belle… Je caressai doucement sa joue et elle ouvrit les yeux. Son regard se posa sur moi et elle sourit. Je l’embrassai.
-Bonjour, dis-je contre ses lèvres.
-Bonjour.
-Tu sais quel jour on est aujourd’hui ?
Elle me regarda d’un air interrogateur.
-Aujourd’hui, ça fait 5 ans qu’on s’est rencontré.
-C’est aujourd’hui ?
-Eh oui !
-Ca a passé tellement vite ! dit-elle en se serrant contre moi.
-C’est toujours comme ça quand on se sent bien.
-Tu te souviens de ce jour-là ?
-Oh oui ! rigolai-je. La première fois que je t’ai aperçu, tu en faisais voir de toutes les couleurs à un pauvre flic qui ne faisait qu’exécuter les ordres qu’on lui avait donné.
-C’est là que tu m’as vu la première fois ?
-Oui… Et je me souviens la première fois qu’on s’est… parlé.
Shayko rigola.
-Oh oui, je m’en rappelle aussi ! J’étais furieuse contre toi !
-Et notre premier baiser…
-Comment oublier ? dit-elle en m’embrassant.
Je la serrai contre moi et fit glisser ma main de long de ses côtes pour ensuite la glisser dans son dos. Ses bras entourèrent mon cou et je basculai au-dessus d’elle…
Mais la porte s’ouvrit à la volée, m’interrompant dans mon élan. Je me redressai et découvris deux petits garnements sautant sur le lit.
-Papa ! Maman ! s’écrièrent-ils en nous sautant dans les bras.
-Ah ! Qu’est-ce que je vous ai déjà dit à tous les deux ? dis-je en feignant un air sévère.
-De frapper à la porte avant d’entrer.
-Et…
-Mais on voulait vous faire une surprise ! dirent-ils alors que je pensais intérieurement qu’ils tenaient bien de leur grand-mère maternelle…
Ils nous tendirent alors à chacun une petite statuette de bois représentant un cheval.
-Bravo ! s’extasia Shayko. C’est très beau!
Nous embrassâmes nos enfants pour les remercier et je les regardai parler avec excitation de la manière dont ils s’y étaient pris pour faire leur statuette (par alchimie bien sûr). Hatori et Yumi, nos jumeaux, se ressemblaient beaucoup. Ils avaient les cheveux noirs comme moi et les yeux de Shayko. Ils avaient aussi son rire.
Quel tableau ! Jamais je n’aurais cru pouvoir être si heureux un jour…
-Dis papa ! demanda Hatori.
-Oui ?
-Vous voulez bien nous faire un petit frère maman et toi ?
Je regardai Shayko en levant les sourcils de surprise. Elle paraissait tout aussi étonnée.
-C’est bien ce que vous étiez en train de faire quand on est entré. Non ? demanda Yumi à son tour.
-Eh bien… commençai-je en voyant Shayko rougir et se retenir de rire.
-S’il te plait ! dirent-ils en cœur en me regardant de leurs grands yeux.
-Je ne suis pas le seul à décider… Je veux bien, mais c’est à votre mère de prendre la décision.
-Espèce de lâche ! rigola Shayko.
-C’est toi qui le portes ! Pas moi, je te ferais remarquer.
Nous rigolâmes.
-Alors maman, c’est oui ? Tu vas nous faire un petit frère ?
-Et pourquoi pas une petite sœur ? demanda Shayko.
-Non ! Un petit frère ! C’est plus drôle pour jouer !
Nous rigolâmes.
-Nous verrons ça, dit-elle. Pourquoi pas ?
-HOURAH ! s’écrièrent les enfants.
Nous rigolâmes et nous levâmes pour aller prendre le petit déjeuner…

Vers 11 heures, le facteur arriva et frappa à la porte. Les enfants se précipitèrent devant moi pour aller saluer le vieil homme.
-Bonjour, Ginta, dis-je.
-Bonjour les jeunes ! Madame, dit-il en direction de Shayko en levant sa casquette.
-Bonjour, Ginta.
-Voilà le courrier !
-Merci, dis-je en prenant ce qu’il me tendait.
-Allez, bonne journée !
-A vous aussi.
J’allai m’asseoir à la table de la cuisine et regardai les enveloppes. Il y en avait deux. La première était la lettre hebdomadaire de Armstrong, et la seconde n’avait pas de nom. Je l’ouvris, curieux.

Mustang,

Rendez-vous dans le manoir abandonné qui se trouve sur la grand route allant de Reezembool à Central. J’ai des informations qui pourraient vous intéresser. Je vous y attendrai demain à 15 heures.


La lettre s’arrêtait là. Aucune signature. Shayko était derrière moi et avait lu la lettre également.
-Je n’aime pas ça, Hadzuki, dit-elle.
Mais c’était trop tard… Ma curiosité avait été piquée… Qui était cet individu ? Que me voulait-il exactement ?
-Ne t’en fais pas, dis-je. Ce n’est probablement rien. J’irai et je reviendrai tout de suite. Armstrong m’a dit que certaines connaissances de mon père étaient un peu… farfelues… C’est peut-être l’une de ces personnes qui veut me voir.
-Hadzuki…
-Ne t’en fais pas, dis-je en l’embrassant. Tout ira bien.

Le lendemain, je partis donc pour le manoir… J’y arrivai à 14h50 et entrai sans frapper. Il était abandonné je n’avais donc pas besoin d’autorisation… Je marchai lentement dans la grande entrée vide, me préparant tout de même à devoir me défendre… J’étais curieux, mais comme Shayko, j’avais un mauvais pressentiment… Je me sentais comme observé…

Macros
-Eh, t'as entendu la nouvelle?
Je levai les yeux de ma tasse de café. J'étais assis au comptoir d'un bar de Central que je fréquentais depuis peu. Le barman était un type pas très futé, mais qui avait tendance à se montrer plus bavard que de raison, et surtout sans trop se demander si son interlocuteur avait envie de discuter. On avait dû se parler trois fois ou quatre fois, et ça lui suffisait pour me tutoyer comme si on était de vieilles connaissances... Pas moyen d'y couper, j'imaginais...
-Non, mais je sens que je ne vais pas tarder à l'entendre...
-Y'a toute une unité de l'armée qui s'est évaporée dans la nature. Parait qu'y a pas mal de morts, et tous les survivants ont détalé sans demander leur reste. Comme des lapins!
Son récit était accompagné de gestes plus expansifs que de raison. J'affectai un air profondément lassé.
-Et il leur est arrivé quoi? Ils se sont tirés dessus entre eux que ça ne me surprendrait pas...
Le gérant afficha un sourire réjouis.
-Non, c'est ça le plus drôle. Ces crétins ont réussi à se retrouver pile sous le point de chute d'une pluie de météorites. Franchement, y'avait une chance sur un milliard pour que ça arrive, et ils ont réussi à se débrouiller à se placer pile dessous! Pas étonnant que le pays parte à la dérive, avec ce genre de dirigeants...
-Vraiment pas de chance, en effet.
-Bah, ça leur fera les pieds! Z'auront pt'êt l'idée d'arrêter de se conduire comme s’ils étaient les maîtres du monde...
Je haussai un sourcil.
-Vous devriez garder ça pour vous, non? Si l'armée a vent de l'opinion que vous avez d'elle...
Il mima un crachat.
-Voilà c'que j'en dit, d'l'armée! Et c'est pareil pour les autres. Eh, les gars, y'a pas de lèche-botte de cette bande d'abrutis porteurs de flingues ici, pas vrai?
Un concert d'approbations auxquelles se mêlèrent sifflets et applaudissements s'éleva dans la salle. Je hochai la tête.
-Je vois. Merci de m'avoir accordé de votre temps, mais les affaires m'appellent, à présent.
-Ok gamin! A la prochaine, eh!
Je sortis du bar sans me hâter, laissant derrière moi la salle qui s'était soudainement animée. Les réactions étaient... intéressantes. La côte de popularité de Heigarts ne semblait pas être à son sommet, c'était le moins que l'on puisse dire... Bon, c'était pas tout ça, mais maintenant, il était temps d'aller se reposer. J'avais encore passé quelques nuits blanches d'affilées... Je me surpris à sourire dans la rue. Les temps étaient mûrs...

Waycoff
Hadzuki entra dans le manoir, regardant autour de lui, anxieux, l'ambiance sombre et les volets fermés laissant passer la lumière par endroit. Soudain, une sonnerie se fit entendre, un écho dans la pièce immense, un vieux téléphone fixe, posé en évidence, sur la table. Il hésita d'abord, puis décrocha.
-Allô ?
-Monsieur Hadzuki Mustang ? demanda une voix grave à l'autre bout du fil.
-Oui, à qui ai-je l'honneur monsieur ?
-Je représente monsieur Foster de la central city bank.
A ces mots il frémit quelque peu, apparemment il se souvenait de ce code.
-Je vois.
-Monsieur le directeur a besoin de vous Mustang, il requiert votre présence dans un heure.
-Mais vous devez savoir que je vous appelle à mi chemin de Central et Rezembool et que je parie que vous êtes à votre bureau monsieur, il est impossible de se rendre à Central dans d'aussi brefs délais !
A ce moment je fis mon apparition du balcon de l'escalier, magistralement.
-C'est ce que j'ai dit, ils m'ont répondu que nous n'avions pas toute la journée!
Je descendis de l'escalier et pris dans mes bras mon vieil ami.
-Léon, tu soignes toujours ton entrée en scène toi ! Comment ça va depuis ? Ca va faire quoi ? 3 ans ?
-Eh bien, bon pied bon oeil, enfin bon pied faute de mieux.
Nous rîmes.
-Alors où est Suthurland ? Nous allons directement à Central ?
-Non, si ça te déranges pas nous pouvons simplement aller cher toi.
-Si tu veux, Shayko sera ravie de te revoir. Et pour...
-Sutherland ? Eh bien il a reçu une promotion, il est conseiller d'état auprès de la généralissime Heigarts, ça va faire six mois, c'est moi qui suis aux commandes maintenant.
-Eh ben tu ne chômes pas toi ! Bon eh bien en route, on a peu de temps.
-Si tu le permets je suis venu en voiture.
Je pris le téléphone et ordonnai à mon agent de ramener la voiture ici.
Après 30 minutes nous arrivâmes à sa maison.
-Très jolie ta petite maison dans la prairie. Ca faisait longtemps que j'étais pas venu, ils doivent pas se souvenir de moi les petits.
-Ils ont grandi c'est impressionnant.
-Ouais, ça grandi vite un gamin.
-Mmh ?
-Je t'expliquerai !
-Et ils sont perspicaces pour leur âge, dit-il tout en repensant à je ne sais quoi.
Peut-être qu’une fois ils les avaient surpris, je rigolai à cette idée, mais je ne pus finir ma pensée que nous entrions déjà. A notre entrée nous fûmes accueillis par Shayko surprise de me voir.
-Hey, comment ça va monsieur l'agent secret ?
-Ca va, ça vient, et ils sont où les petites fripouilles ? demandai-je en apercevant leur têtes dépasser.
Ils se précipitèrent vers moi.
-Tonton Léon !!
-Ha ha ha, ça fait longtemps, bon sang vous avez grandi ! Et vous vous souvenez encore de moi ?
-Bien sûr que oui...
-Avec un bandeau comme ça, ça s'oublie pas...
-Est-ce que t'es un pirate ?
-Ha ha ha, non je suis pas un pirate, c'est juste un gros bobo d'il y a longtemps.
-Hum, reprit Hadzuki, mes chéris vous pouvez nous laisser un moment ensembles papa doit parler en privé avec tonton Léon au plus vite. Tu peux les surveiller ma chérie ?
Elle fit oui de la tête et monta à l'étage pendant que nous nous installions au salon.
-Alors, viens en au but pourquoi tu m'as appelé ? Un verre ?
-Un scotch si tu as. Eh bien disons que la situation est complexe au QG, la généralissime Heigarts est restée au pouvoir à la demande des ministres et de gens hauts placés même si nous ne sommes pas tout à fait d'accord.
Je pris mon verre et le remerciai.
-Et puis elle agit bizarrement depuis peu, des trous inexpliqués dans son emploi du temps, des agissements étranges…
-Bref vous l'avez dans la ligne de mire.
-Exact, mais ce n'est rien en comparaison de ce qui nous arrive en ce moment.
-Pire ? Comment pire ?
-Eh bien, il y a trois jours, nous avons trouvé un de nos analystes inanimé dans nos toilettes, et ce n'était pas de l'hypoglycémie ! En faisant un examen on a découvert la présence d'un virus dans son organisme.
-Un virus ? Comme ça en plein dans le quartier général ? Mais c'est du délire c'est carrément un acte terroriste ! s'emporta Mustang.
-Ouais, on a mis tout le monde en surveillance étroite, mais on trouve rien, nada, c'est un fantôme ! Mais le plus préoccupant c'est ce virus ! Après quatre heures on a constaté les premiers effets de la maladie, et ça fait froid dans le dos !
-Hein ? Explique toi !
-Eh bien d'abord perte de connaissance puis une rage incontrôlable, et pourriture du corps, jusqu'à arrêt du coeur par endommagement et destruction des cellules.
-Mon dieu ! Et donc quoi vous suspectez Heigarts de ces agissements ? C'est impossible vous êtes là pour la surveiller entièrement !
-Oui c'est vrai, mais une taupe infiltrée dans notre état major a provoqué des trous dans la garde en modifiant les horaires des gardes, un vrai pro on n’a rien vu venir, mais bon nous n'écartons pas la possibilité d'agissements d'une tierce personne, je pense à Macros en particulier.
-Macros ?! Pff ce n'est pas un terroriste et puis il est....
-Non ! Cette pourriture m'a personnellement échappé trois fois ce mois ci ! Et c'est le criminel en haut de notre liste noire, lorsque je l'aurai je n'hésiterai pas à l'abattre et quiconque se mettra entre nous deux goûtera de mon neuf millimètres !
A ces mots je vis Hadzuki faire une tête...
-Je me suis emporté, comme tout le temps lorsque je parle de Macros.
-Je comprends.
-Enfin, pour en venir à la fin de ce briefing nous te demandons de te charger de l'affaire en nous rejoignant en tant qu'agent de terrain en chef.
-Quoi ?! Mais enfin j'ai un boulot ici, et Shay et les enfants…
-Tu sais très bien que nous pouvons faire en sorte de remédier à cela, et pour ce qui concerne ta famille je peux très bien vous héberger j'ai une nouvelle maison il y a de la place pour vous et les petits, logés et nourris à ma charge bien sûr, et tu bénéficie d'un salaire plus que convenable au mois, et prends en compte que tu pourras toujours démissionner quand tout cela sera fini.
-…
-Je comprends que ça demande réflexion, je vais m'éclipser, te laisser la journée et mon numéro perso, sur ce je dois te laisser tu dois avoir matière à cogiter.
Avant que je parte il me prit par le bras.
-Avant que tu partes, je voudrais te dire que j'ai abandonné l'armée depuis ce jour à Karaj Miner, tu le sais, je dois en parler à Shay mais ne t'attends pas à une réponse positive de ma part.
-Je ne le sais que trop bien, mais tu accepteras, pour la même raison qu'un combattant en reste un, ou même un soldat.
-Et c'est ?
-Le goût du risque ! Tout simplement, ah et avant de partir, j'ai été ravi de te revoir !
Sur ce je partis en voiture le laissant à lui-même.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:47

Astalya
J’étais debout, au milieu d’une immense étendue glacée. Le vent soufflait, couvrant le ciel de nuages sombres. Au loin, une silhouette, une ombre m’attendait. Je m’avançai vers elle. Mais chaque pas, au lieu de m’en approcher, semblait l’éloigner davantage. Soudain elle s’écroula. Je m’arrêtai net, tétanisée. Le vent soufflait toujours. De gros flocons commencèrent à tomber sur le sol enneigé, dans un bruit sourd. Toc...toc...
J’ouvris les yeux. Quelqu’un frappait à la porte. Je secouai la tête et me levai pour aller ouvrir. Un homme se tenait sur le seuil, un militaire. Un nouveau probablement, je ne le connaissais pas.
« Bonjour mademoiselle. Je me présente, je suis le major Hearn et je...Je...vous dérange ? »
Je devais avoir l’air vaguement endormie.
« Ça va aller. Qu’est ce que vous voulez ?

- Auriez-vous entendu quelque chose d’inhabituel la nuit dernière ?
- Non...rien de particulier. »
J’hésitai quelques secondes avant de demander :
« Il s’est passé quelque chose ?
- Deux hommes ont été retrouvés morts près d’ici. L’un d’eux faisait partie de l’armée. »
Je laissai passer quelques secondes, songeuse.
« Vous êtes...sûre que ça va ?
- Je…oui. Toutes mes condoléances pour votre collègue… »
Il esquissa un faible sourire. Je réalisai soudain qu’il avait perdu plus qu’un collègue. Un ami. Dommage. Vraiment dommage.
« Nous retrouverons celui qui lui a fait ça.
- Je l’espère pour vous... »
C’était ce qu’il voulait entendre...L’homme me remercia et repartit continuer son enquête chez les autres habitants du quartier. Je refermai la porte et jetai un coup d’œil à ma montre. Déjà 13h. Le temps filait à une allure.

Trois quarts d’heure plus tard,
je gravissais les marches de la bibliothèque de Central. J’avais conservé ma montre d’alchimiste d’état, et passai donc le contrôle sans difficulté. Une fois dans la place, je me dirigeai vers les archives. J’y récupérai
rapidement le dossier que j’étais venu chercher puis me dirigeai vers la responsable du secteur et lui présentai les documents.

« Bonjour. Il me faudrait une copie de ce dossier
. »
Elle me dévisagea un instant, l’air ouvertement surprise.
« Tout le dossier ?! »
Non, non...juste la première, la trente sixième et la dernière page.

« Oui.
- Bien. Je m’en occupe dans un instant.
- J’attends. »
Quelques minutes plus tard, je ressortais de la bibliothèque, ma copie à la main.


« Hé !! Attends moi ! »
J’ouvris les yeux, contemplai un instant les feuilles éparpillées sur mon bureau et me levai pour aller fermer la fenêtre. J’avais lu le dossier de la première à la dernière page sans trouver ce que je cherchai. Ils avaient...délibérément oublié de mentionner ce...détail. Un élément pourtant capital. Mes yeux s’arrêtèrent sur la pendule qui marquait 8h. J’avais du m’endormir aux alentours de 5 ou 6h du matin. Réprimant un bâillement, je me levai pour aller me préparer un café.

10h, je décrochai le téléphone.
« Renseignements, bonjour.
- Bonjour. Je voudrais obtenir le numéro de téléphone d’Hadzuki Mustang.
- Attendez un instant… »
Je patientai.
« Le voilà. »
L’homme m’énonça une série de chiffres que je notai rapidement sur un morceau de papier qui traînait sur la table. Puis je raccrochai le combiné pour appeler le numéro qu’on venait de m’indiquer.
« Monsieur Mustang ?
- Oui, à qui ai-je l’honneur ?
- Général de brigade Feist. »
Plusieurs secondes s’écoulèrent avant qu’il se décide à répondre.
«
Qu’est-ce que vous voulez. J’ai quitté l’armée…
- Oui, j’en ai entendu parlé… J’ai besoin de votre aide, je fais des recherches sur le dossier Griffith…
- …Mais cette affaire est bouclée depuis plus de quatre ans !
- C’est ce que je me suis laissée dire… Vous avez pris part à la destruction de la forteresse si je me souviens bien...
- C’est exact. Mais je vous le redemande, pourquoi maintenant ?
- Disons que quelques éléments indépendants de ma volonté m’ont empêché de poursuivre l’enquête immédiatement… »
S’il n’était pas tout à fait convaincu par ma réponse, il n’en laissa rien paraître.
«
Très bien, que voulez-vous savoir ?
- Je sais qu’un dénommé Kazel était retenu dans cette forteresse Seulement son nom n’est mentionné nulle part… Savez-vous ce qu’il est devenu ? »

Shayko
-Hum, reprit Hadzuki, mes chéris vous pouvez nous laisser un moment ensembles papa doit parler en privé avec tonton Léon au plus vite. Tu peux les surveiller ma chérie ?
Je fis un oui de la tête avant de monter à l'étage avec mes petits monstres. J'ouvris la porte de la chambre des enfants. Je ne devrais pas m'inquiéter mais que Léon demande aux enfants de partir n'était pas bon signe. Je devais m'attendre au pire. Je m'installai sur une chaise et laissai les jumeaux jouer.
-Maman ? demanda Hatori.
-Oui ?
-Tu vas le faire le petit frère alors ?
Je rigolai légèrement et pris le garçon dans mes bras avant de lui faire un bisou.
-Ce n'est pas une décision à prendre à la légère tu sais.
-Oui mais quand même, intervint Yumi.
Elle vint s'asseoir sur mon genou libre.
-Arg, vais-je pouvoir résister avec des négociateur comme vous ?
Je les serrai fort contre moi. Mes amours, vous êtes la plus belle chose qui me soit arriver avec Hadzuki. Je fixai mon alliance. Il fallait fêter nos 5 ans de rencontre... La porte s'ouvrit et mon homme entra. Je fis descendre les enfants de mes genoux et l'embrassai.
-Léon est parti ?
-Oui.
-Il ne m'a même pas dit au revoir, remarquai un peu déçue.
Hadzuki me prit dans ses bras et m'embrassa dans le cou. Je souris. Puis il me chuchotta dans l'oreille :
-Shayko, il faut que nous parlions.
Je perdis aussitôt ma mine joyeuse. J'en étais sûre. Nous prîmes alors la direction de la cuisine, demandant aux enfants de jouer sagement. Une fois arrivée, je me plantai devant lui et le regardai dans les yeux.
-Que se passe-t-il ?
Il me regarda d'un air désolé avant de se décider à m'expliquer.
-C'est Léon. Il a besoin de moi.
-Quoi ?
-Il voudrait un agent de terrain en chef pour une mission...
-Hadzuki !
-Je sais, je lui ai dit qu'il y avait toi, les enfants mon travail mais Léon m'a expliqué qu'il pourrait nous loger chez lui à sa charge. Et que le salaire n'était pas trop mal.
-Je ne sais pas chéri. Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelques choses, et puis les enfants sont si jeunes. Je ne sais pas...
-Il me laisse la journée pour choisir.
Il se glissa dans mon dos, posant sa tête sur mon épaule.
-Je crois que le petit frère n'est pas pour maintenant alors, soupirai-je.
Il m'enserra de ses bras musclés. Je fermai les yeux, il déposa un baiser sur ma joue. Moi qui pensais qu'on aurait une vie tranquille, le passé nous rattrapait et demandait de l'aide à mon époux.
Soudain le téléphone me sortit de ma rêverie. Hadzuki partit décrocher, je restai derrière lui. Il saisit le combiné et le porta à son oreille. Je n'entendis pas la voix de son interlocuteur.
-Qu'est-ce que vous voulez. J'ai quitté l'armée...
C'était pas vrai. Qu'est-ce qu’ils avaient tous aujourd'hui. En plus ce jour ci. Je soupirai.
-...
-Mais cette affaire est bouclée depuis plus de quatre ans !
Ne me dites pas que c'est...
-C’est exact, mais je vous le redemande, pourquoi maintenant ?
-...
-Très bien, que voulez-vous savoir ?
-...
Je fixai Hadzuki, il aborda un visage étonné. Et merde ! Qu'est-ce qui se passait.
-Non, désolé. Au revoir.
Il raccrocha le téléphone aussi sec. Je lui posai la question qui me brûlait les lèvres.
-Alors ?
-Un général de brigade, Feist, une femme, cherche des renseignements sur le dossier Griffith et plus particulièrement sur Kazel.
J'avalai ma salive de travers. Impossible !
-Mais comment le sait-elle ? Je croyais que rien n'était mentionné sur lui.
-En effet. C'est ça le plus étrange.
Je ne me trompais pas. Le passé revenait, dans quoi nous étions nous embarqués il y avait quatre ans. Je me blottis dans les bras de mon amant. Des bruits de pas retentirent dans le couloirs, les enfants se précipitèrent vers nous. Ils s'arrêtèrent et nous fixèrent.
-Papa, maman ça va ?
Nous relâchâmes notre étreinte. Je le fixai, le regard un peu triste.
-Mes amours, je crois que vous ne pourrez pas avoir de petit frère tout de suite.
-Quoi ? se scandalisa Yumi.
-Mais pourquoi ? demanda Hatori.
-Il va sûrement se passer beaucoup de choses ces temps ci, commença à expliquer Hadzuki.

Hadzuki
Je regardai mes enfants qui venaient d’entrer. J’essayai de cacher mon désarroi, mais ils comprirent tout de suite que quelque chose n’allait pas.
-Papa, maman, ça va ?
-Mes amours, dit Shayko en s’agenouillant près d’eux. Je crois que vous ne pourrez pas avoir de petit frère tout de suite.
La tristesse qui transparaissait dans la voix de Shayko me fit mal au cœur.
-Quoi ? se scandalisa Yumi.
-Mais, pourquoi ? demanda Hatori à son tour.
-Il va sûrement se passer beaucoup de choses ces temps-ci, commençai-je à expliquer.
-Mais vous aviez dit…
-Je sais, dis-je en m’agenouillant à côté de Shay. Mais tonton Léon besoin de mon aide. Je ne sais pas encore si je dois accepter…
-Si c’est tonton Léon alors tu dois l’aider ! dirent Hatori et Yumi en même temps. Il est gentil !
Je les regardai, retenant mes larmes… Je pouvais sentir que Shayko était aussi indécise… Mais Léon m’avait donné une journée pour réfléchir à ma réponse… J’avais bien l’intention d’en profiter pour passer tout mon temps avec ceux que j’aimais…
-Bon, que diriez-vous d’aller nous promener aujourd’hui ? proposai-je en me levant.
-Oh oui ! s’exclamèrent nos enfants.
-Parfait ! Alors préparez-vous ! Nous allons nous amuser !
Nous nous préparâmes tous les quatre, et bien que nous ayons passé une fin d’après-midi formidable, au regard de Shayko, je ne pouvais oublier que tout semblait recommencer…
Le soir, avant de me coucher, j’allai regarder un moment les étoiles pour réfléchir. J’avais pu vivre tranquillement pendant quatre ans… J’avais même donné ma démission pour être certain que plus personne ne viendrait me mêler à ce genre d’affaires… Et en deux jours, je recevais la visite de Léon qui me demandait mon aide, et un coup de fil d’un général qui voulait savoir ce qu’était devenu Kazel qui n’avait jamais été mentionné dans aucun rapport… Pourquoi fallait-il que tout soit gâché ? Pourquoi est-ce que je n’avais pas le droit de vivre en paix ?
Je regardai le ciel, la constellation du dragon brillait plus que les autres… Mais aucune réponse ne me venait… Papa… Est-ce que c’est pour ça que tu as pris la décision de nous laisser maman et moi ? Parce que tu savais que même en quittant l’armée tu ne serais jamais en paix ?
Je rentrai et montai dans ma chambre. Shayko était déjà allongée, les yeux fermés… Elle semblait dormir… Je m’allongeai à côté d’elle et la serrai dans mes bras.
-Tu vas y aller… Pas vrai ?
-Oui… Je vais essayer de l’aider.
-Si tu crois que tu peux l’aider, alors…
Sa voix tremblait… Je la serrai d’avantage dans mes bras et elle se retourna pour enfouir son visage dans mon cou. Je sentis ses larmes couler sur ma peau. Je maudis intérieurement l’armée…
-Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas vivre tranquillement, Hadzuki ?
-Je suis désolé… Si tu savais comme je suis désolé… Je t’aime tant Shayko…
-Je ne veux pas te perdre, Hadzuki…
-Tu ne me perdras pas, dis-je en la regardant. Je te le jure. Si jamais je vois que cette affaire commence à devenir trop risquée pour moi, je te promets qu’on revient tout de suite à la maison. D’accord ?
-Oui…
Je l’embrassai et la serrai contre moi.
-Je t’aime, Shayko…
-Je t’aime, Hadzuki…
Nous restâmes serrés l’un contre et je sentis Shayko sombrer peu à peu dans le sommeil… Mais je ne dormis pas de la nuit… Je n’y arrivais pas… Et je voulais profiter de chaque seconde que je pouvais encore passer avec ma femme…
Le matin pointa et Shayko se réveilla. Nous nous habillâmes en silence et la journée passa, morne…
Dans l’après-midi, on frappa à la porte d’entrée. J’ouvris et fis entrer Léon. Je l’amenai au salon et le fis asseoir. Les enfants étaient dans leur chambre en train de jouer après avoir dit bonjour à Léon et Shayko était assise à côté de moi.
-Alors, tu as pris ta décision Hadzuki ?
-Je veux d’abord mettre une chose au point avec toi Léon.
-Je t’écoute.
-Si jamais Shayko ou mes enfants sont menacés, j’arrête tout.
-Elle sera protégée, et tes enfants aussi. Mais si jamais ils sont menacés, c’est d’accord.
-Si jamais la situation devient trop dangereuse pour moi, j’arrête tout.
-J’ai besoin de ton aide, Hadzuki…
-Et moi j’ai une famille que j’aime, dis-je sévèrement. Il est hors de question que je les abandonne, tu m’entends ? Si jamais ça se révèle trop risqué, j’arrête tout. C’est compris ?
-Très bien, céda Léon. Si jamais ça devient dangereux, tu arrêtes.
Je fermai les yeux et sentis la main de Shayko serrer la mienne. Je la regardai. Son visage et ses yeux exprimaient de la tristesse…
-Très bien Léon, dis-je en me retournant vers lui. J’accepte.

-Très bien. Je t’attends, demain à Central, dit Léon en s’arrêtant devant la porte. Je t’attendrai au QG de la CIA. Tu sais comment ça marche ?
-Je n’ai pas oublié.
-Bien.
Je ne lui avais pas parlé de cette générale Feist qui m’avait appelé. Je m’occuperais de cela au QG…
J’ouvris la porte et Léon s’arrêta juste à temps pour ne pas percuter Virgie qui était poing levé, prête à frapper à la porte. J’avais complètement oublié qu’elle passait une fois par semaine nous voir… Elle semblait assez étonnée de retrouver Léon…


Dernière édition par Yoko le Lun 13 Juil 2009 - 20:17, édité 1 fois
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:47

Waycoff
Je voulus partir, mais quand j'ouvris la porte je fus stoppé dans mon élan par Virgie elle même, prête à frapper à la porte.
-Waycoff ? Que faites vous là ?
-Oh moi je suis passé dire bonjour à la famille, bon on m'attend à Central je vous laisse mais... Je crois que nous aurons d'autres occasions pour parler, finis-je sur un rictus qui ne la laissa pas indifférente.
Je fermai la porte et rejoignis la voiture et mon chauffeur, je regardai une dernière fois cette maison sur un regard méfiant que me lança Virgie, je souris et elle disparut de mon champ de vision.
Hadzuki... On pouvait dire qu'il ne se laissait pas embobiner le gars, je pris mon téléphone cellulaire et composai un numéro de mémoire.
-Allô ? me fit la voix de Heigarts.
-C'est moi, la ligne est sécurisée ?
J'entendis un bip de son téléphone signe que nous pouvions parler tranquille.
-Allez y je vous en prie.
-Mustang a été averti de la situation et s'y est résolu sans le moindre enthousiasme, mais ceci dit il est d'accord.
-Très bien, très bien, retournez à votre poste maintenant et restez à votre place pendant un certain temps.
-Le projet, comment va-t-il ?
-Il vit, c'est ça l'important !
-Vous croyez qu'on doit lui dire à elle ?
-Il n'est pas nécessaire qu'elle le sache !
-D'accord madame, je serai vigilant !
-Je le sais.
Je raccrochai, les prochaines semaines risquaient d'être mouvementées, il ne manquait plus que les Kiré et avec Virgie, le tableau serait entier.
-Alors ? Qu'a t-elle dit ? me demanda le chauffeur.
-Elle n'a rien dit de significatif je le crains, vous allez devoir rester en ma compagnie pendant un certain temps Bullock.
-Pff, rester à votre service 24 heures sur 24 c'est ennuyeux, et, dois-je avertir votre...
-Non, je le ferai moi même.

Virgie
J'étais dans le train pour la direction de Rezembool, une demi-heure après j'arrivai à la bonne destination, je marchai le long des prairies, puis je vis une voiture devant la maison de Shayko.
"Tiens mais qui est-ce???" Je me dirigeai vers la porte pour frapper à celle-ci, quand soudain, elle s'ouvrit et je me retrouvai face à… Waycoff.
-Waycoff ? Que faites-vous là ? demandai-je avec un regard soucieux.
-Oh moi je suis passé dire bonjour à la famille, bon on m'attend à Central je vous laisse mais... Je crois que nous aurons d'autres occasions pour parler, finit-il par me dire sur un rictus qui ne me laissa pas indifférente.
Il ferma la porte et rejoignis la voiture, il regarda une nouvelle fois la maison, mais manque de peau pour lui, je lui lançai un regard méfiant. Ainsi il partit, jusqu'à qu'on ne puisse plus le voir.
Je me retournai vers Shay et Hadzuki, puis soudainement j'entendis et je vis mes petites canailles courir vers moi.
-Mamie, mamie!!! dirent-ils en même temps tout en se jetant dans mes bras.
-Hé coucou mes petits anges, comment vous allez aujourd'hui???
En guise de réponse, ils me firent l'un de leurs plus beaux sourires. Je regardai Shay ainsi et que Hadzuki et je les pris tous deux dans mes bras pour leur dire bonjour.
-Bonjour maman!!! finit par me dire Shayko. Désolée mais aujourd'hui on avait complètement oublié que tu allais venir.
-Ce n'est pas grave.
J'entrai dans la maison, je déposai ma veste sur le porte manteau à l'entrée et me dirigeai dans le salon. Hadzuki me servit à boire et déposa mon verre sur la table basse.
-Alors comment allez-vous, c'est temps-ci Virgie???
-Bah pour moi tout va bien, j'étais en mission pendant deux jours, et bah oui je suis toujours dans l'armée malheureusement et j'enquête sur des nouveaux meurtres à Central.
On pouvait voir les petits me regarder et m'écouter avec attention.
-Des meurtres??? me demanda Hatori assez curieux.
-Désolée mon chéri mais je ne peux rien te dire, peut-être quand tu seras plus grand.
-Tu me le promets???
J'acquiesçai avec un sourire.
-Oui promis.
-Et moi alors??? me fit à son tour Yumi.
Je la regarda, puis lui répondis la même chose.
-Pareil pour toi. Quand vous serez grand, il y aura plein de choses que je vais vous apprendre, dis-je avec un clin d'œil.
-Comme quoi??? demandèrent-ils en même temps.
-Hum je sais pas moi peut-être de l'alchimie.
Ils sautèrent de joie dans toute la maison.
-Maman, me fit soudainement Shayko, tu crois que c'est une bonne idée???
Je la regarda toujours avec le sourire aux lèvres.
-Ne t'inquiète pas Shay, je sais ce que je fais. Je veux que mes petits enfants voient leur grand-mère sympathique et assez cool, plutôt qu’une vieille mégère toujours en train de râler sur ses petits enfants. Tu ne crois pas???
-Si, dit-elle avec un sourire.
Je repensa à la rencontre surprise de Waycoff puis, je détournai le regard vers Hadzuki.
-Dis-moi, Hadzuki!!!
-Oui???
-Qu'est-ce que Waycoff voulait???
Il regarda sa femme puis me regarda à nouveau. Puis les enfants vinrent vers moi, je les regardai puis je parlai de nouveau à Hadzuki.
-J'ai tout mon temps, tu m'expliqueras ce soir dès que les enfants seront couchés.
Il me fit un oui de la tête, pendant ce temps là, Shayko ne souriait plus du tout, elle demeura un regard inquiet et en même temps elle voulait cacher quelque chose. C'était sûr il y avait un truc qui la tracassait… mais quoi??? Ça je ne pouvais pas le deviner, à croire que c'était à cause de ce Waycoff. Elle serra la main de Hadzuki, là c'était sûr il y avait un doute. Pourquoi ne rien me dire??? Ce n'était pas grave, je leur en parlerais ce soir.

Macros
La nuit était tombée sur Central City. Je me dirigeai sans hâte vers mon appartement (j'en avais changé immédiatement après les évènements de Karaj Miner, et désormais, je ne restais pas plus de six mois dans le même). Une ombre surgit soudain devant moi.
-Ah, c'est toi, gamin.
L'autre me fit un grand sourire, qui ressemblait un peu au mien parfois. Son visage juvénile apparaissait clairement à la lumière de la lune.
-J'ai fêté mes 42 ans le mois dernier, c'est ce que la plupart des gens considéreraient comme un âge mûr... Vous n'êtes pas d'accord?
-N'empêche que tu n'es qu'un gamin.
-Par rapport à vous ou aux autres, j'imagine que c'est vrai... Oh, j'ai entendu parler de votre "exploit" de l'autre jour... Très impressionnant.
Je haussai les épaules.
-Bah. Ils ne s'attendaient pas à être attaqués, c'est tout. Bon, j'imagine que tu as quelque chose à me dire? Tu n'aurais pas quitté ton poste au bureau des renseignements, sinon...
-Deux choses, en fait.
-Vas-y.
-La première, c'est que votre ami Waycoff semble déployer une activité débordante, ces temps ci. Votre capture reste une priorité, mais il y a certainement autre chose... Saviez vous qu'il a repris contact avec Mustang il y a peu?
Roy junior? Je croyais qu'il s'était retiré du jeu il y avait longtemps... Même si nous avions gardé comme option de l'y ramener. Que Waycoff s'y intéresse était pour le moins inattendu.
-On ne sait pas la raison?
-Non, le secret est bien gardé. Après tout, mon rang au sein des renseignements, sans être mineur, n'est pas très élevé non plus...
-Je vois... Et la deuxième chose?
-Nous sommes convoqués.
-Déjà?
-Les évènements se précipitent.
Je soupirai.
-Pas le choix. Allons y, "Janus".
-Je vous suis, "Macros".

Shayko
Je fixai les enfants. Joyeux, il rigolaient avec ma mère. Je regrettai l'époque si douce de l'enfance, enfin si douce... Je n’étais pas un stéréotype de la famille parfaite. Mon père m'avait énormément manqué, je pensai alors au courage de ma mère de m'avoir élevée seule... Espérant ne jamais devoir faire de même.
Je me collai un peu plus contre Hadzuki, ma mère me jeta un regard furtif avant de ce ré-intéresser à ses petits-enfants. Je sentis une main se glisser autour de mes épaules. Je relevai la tête et croisai le regard bienveillant de Hadzuki. Il passa une main dans mes cheveux. Je posai ma tête contre son épaule, une larme solitaire coula le long de ma joue. Il l'effaça avec son pouce et m'embrassa sur le front.
J'aperçus ma mère qui m'observait, une pointe d'inquiétude dans son regard. Je lui adressai un faible sourire. Pas assez convaincant on dirait vu son expression. Le silence entre les adultes était pesant, seuls les bruits des enfants et la voix de leur interlocutrice brisait le silence. Je croisais des fois le regard de Virgie mais détournais les yeux aussitôt.
Mon attention se tourna finalement vers l'horloge. 18h52, je me levai et m'exclamai :
-Le repas. Il faut que je prépare le repas.
-Tu veux que je t'aide Shay ? demanda ma mère.
-Non ! m'écriai-je un peu trop brusquement.
Et voilà mon côté impulsif qui ressortait. Je ne tenais pas vraiment à me retrouver en tête à tête avec ma mère. Elle allait sûrement me bombarder de questions. Vite, une excuse.
-Je peux le faire toute seule. Ne te dérange pas pour moi. Et puis tu es invitée quand même.
J'essayai de sortir la dernière phrase en rigolant. Peine perdu, je n’étais pas d'humeur pour ça.
-Voyons, je ne vais pas te laisser faire ça toute seule, répliqua ma mère.
Raah, elle était tenace. C'était bien ma mère tiens ! Je lui lançai un sourire et jetai un coup d'oeil suppliant à mon époux dans la plus grande discrétion bien entendu.
-Je propose qu'on mette tous la main à la patte, sauva Hadzuki.
-Excellente idée chéri !
Je m'approchai de lui et déposai un léger baiser sur ses lèvres. Je pris ensuite la direction de la cuisine suivit de la petite compagnie.
Le dîner fut silencieux. On n'entendait que le bruit des couverts dans les assiettes. Les regards étaient fuyants. Pourtant je le savais, il allait falloir tout raconter. Un léger malaise s'était installé à cette table. Je ne me sentais pas bien, mon coeur était lourd. Une envie nauséeuse me prit. Les aliments passaient difficilement dans ma gorge. Je portai le verre d'eau à ma bouche, ma gorge était sèche, tellement sèche. Finalement se repas interminable se termina, les fourchettes et les couteaux se posèrent dans un fracas de métal. Les convives se levèrent, d'un air faussement satisfait. J'entrepris de débarrasser la table. Tous le monde s'y mit, l'affaire fut vite bouclée.
J'aperçus Hatori bailler. Je jetai un regard à Hadzuki. D'un accord commun j'annonce :
-Allez les enfants. Au lit !
-Non maman, rechigna Hatori. On n'est pas fatigué.
-Mais bien sûr, comme si tu allais me faire gober ça.
-Ecoutez votre mère, elle a raison.
-Grand-mère, défends nous, tenta Yumi.
-Ne comptez pas sur moi.
Malgré les protestations, nous les amenâmes à la chambre. Après les avoir couché et la réclamation du bisou de papa, de maman, de grand-mère. Nous éteignîmes enfin la lumière et fermâmes la porte. La descente au salon fut longue, stressante. Assise sur le canapé, je tenais la main d'Hadzuki. Le regard de maman était insistant, elle n’allait pas tarder à poser la question, je le savais. Je portai la tasse de thé auparavant préparée à ma bouche.
-Qu'est-ce qui se passe ?
Son ton était grave, sa voix était dure. Implacable, mon coeur rata un battement. L'eau que j'avalai me brûla la gorge ou ce n'était peut-être qu'une impression. Je ne savais pas. Je resserrai ma main un peu plus. Un bruit mat, la tasse avait rencontré le bois de la table. Je soupirai, elle nous dévisagea. Un rictus mécontent, peut être inquiet déformait le visage de Hadzuki. Je passai ma main dans mon cou. Massai ma nuque nerveusement. Je détournai ma tête, qu'est-ce qu'elle allait dire. Je baissai la tête, me mordis la lèvre inférieur. Puis, soudainement je la redressai. Plantant mon regard directement dans celui de ma mère. La tension montait, le temps sembla s'arrêter.
-Ecoute maman...
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:49

Hadzuki
Le dîner était enfin terminé… Nous couchâmes les enfants et les embrassâmes puis nous redescendîmes au salon pour prendre le thé. Nous restions silencieux. La main de Shayko était dans la mienne, nous étions tous les deux aussi inquiets, c’était certain. Mais le pire pour moi avait été de voir cette larme sur son visage avant le repas… D’habitude, elle attendait toujours qu’on soit seuls pour pleurer… Mais là, ça en avait été trop pour elle…
-Qu’est-ce qui se passe ? demanda finalement Virgie.
Je la regardai, son ton était grave. Je ne pus m’empêcher d’esquisser un rictus qui montrait mon malaise pendant que Shayko passait nerveusement la main sur sa nuque. Puis, elle leva la tête vers sa mère et la regarda droit dans les yeux.
-Ecoute maman, commença-t-elle. Tu dois te douter que si Léon était là, ce n’était pas pour une simple visite de courtoisie ?
-Oui, je m’en suis doutée dès que j’ai vu la voiture devant chez vous… Et encore plus quand j’ai vu les têtes que vous faisiez.
-Eh bien…
-Léon m’a demandé de reprendre du service pour son compte, dis-je. Il a quelques… problèmes d’un certain ordre et il me voudrait comme agent de terrain.
-C’est une blague ? s’exclama Virgie en se levant.
-Ca n’a rien d’une blague. Je suis très sérieux.
-Rassure-moi, tu n’as tout de même pas accepté ?
Je regardai Shayko et sentis sa main se serrer d’avantage. Je fermai les yeux.
-Si. J’ai accepté.
-J’y crois pas ! Non, vous devez me faire une blague tous les deux !
-Nous partons demain matin pour Central avec les enfants. Léon va nous loger chez lui en attendant que l’affaire se passe, dis-je.
-Je n’y crois pas… Tu avais pourtant promis de ne plus te mêler de tout ça il me semble, non ? éclata Virgie. Tu avais promis pour pouvoir t’occuper de Shayko et de tes enfants ! Pour ne pas faire les mêmes erreurs que ton père !
-Ce que tu ne sais pas encore, intervint Shayko, c’est que nous avons reçu un coup de téléphone hier après-midi…
-Quel genre de coup de fil ? demanda Virgie.
-Le genre inattendu, dis-je. Une femme, une certaine général de brigade Feist m’a appelé pour savoir pourquoi Kazel ne figurait sur aucun rapport concernant l’affaire Karaj Miner.
-Attend ! Comment peut-elle être au courant pour Kazel ?
-Je n’en sais rien. Et c’est pour ça que j’ai accepté la proposition de Léon. J’aurai l’occasion de rencontrer cette Feist et d’en savoir plus.
-Tu lui en as parlé ?
-Non, pas encore. J’attends d’être à Central pour ça.
-Et Shayko et mes petits enfants ? Qu’est-ce qui va se passer pour eux ?
-Je les emmène à Central avec moi, je vous l’ai dit.
-Et si tu es tué ?
-Ca n’arrivera pas. Si la situation se complique, j’ai obtenu de Léon de rentrer chez moi et de ne plus m’en occuper.
-Et tu crois qu’il te laissera partir comme ça ?
-Je ne lui laisserai pas le choix, répondis-je déterminé.

Macros
-Nous vous attendions. La séance peut à présent commencer.
Janus et moi même étions arrivé à l'entrepôt désaffecté qui allait nous servir, pour cette fois ci, de lieu de réunion. L'endroit était sombre - comme il sied à des comploteurs, j'imagine - mais on pouvait nettement distinguer les silhouettes des huit personnes en plus de moi même qui étaient déjà présentes. Je balayai la salle du regard. Effectivement, il ne manquait personne. Bien sûr, je ne connaissais pas leur nom de naissance, mais nous l'avions tous abandonné depuis longtemps. Chacun en avait choisi un à sa convenance, qui était, pour ainsi dire, devenu leur "vrai" nom. Janus, le plus jeune d'entre nous, mais si doué pour obtenir les renseignements nécessaires à notre organisation. Dorcas, âgé de plus de 400 ans, réputé pour son caractère grincheux et son conservatisme. Shivah, seul Ishbal de notre groupe, taciturne au possible. Métatron, colosse de deux mètres aux nerfs d'acier, maniant une lame surdimensionnée reliée par une chaîne. Taliesinn, connu pour sa "fibre artistique" et son goût du luxe, portant toujours avec lui une petite harpe. La présence féminine de notre assemblée, Némésis, réputée pour son enthousiasme parfois excessif. Erasme, l'homme qui rêvait de repousser les limites de l'alchimie le plus loin possible, se livrant en permanence à de nouvelles expériences. Et enfin, Socrates, le plus âgé de nous tous, celui qui nous avait rassemblé. Ce fut ce dernier qui prit la parole.
-Je déclare le 109e Conseil des Orateurs ouvert.

Astalya
Je posai ma tasse de café à moitié vide sur la table et regardai par la fenêtre, pensive. Deux jours s’étaient déjà écoulés depuis ma conversation téléphonique avec Mustang. J’aurais dû me douter qu’il ne raconterait pas aussi facilement ce qu’il savait à une inconnue, fut-elle membre de l’armée. Je soupirai. Les choses risquaient d’être un tout petit peu plus compliquées que prévu.
J’avais réfléchi une bonne partie de la nuit, et une seule solution valable s’était imposée à moi. J’aurais préféré l’éviter, j’allais très certainement perdre beaucoup de temps...mais c’était sans doute la meilleure chose à faire. Pour le moment.

Je consultai ma montre. 7h30. Inutile d’attendre davantage. Je bu une dernière gorgée de mon café et me rendis dans ma chambre. J’avais déposé sur mon lit mon vieil uniforme de l’armée, qui attendait depuis quatre ans que je me décide à le réutiliser. Le moment était venu. J’enfilai rapidement le vêtement et jetai un coup d’œil dans le miroir. Il était devenu un peu...grand, et les couleurs étaient légèrement passées. Mais ça ferait l’affaire.

Un quart d’heure plus tard, j’arrivai devant le quartier général de l’armée. J’entrai dans l’immense bâtiment, et me dirigeai directement vers le bureau de la généralissime. C’était...comme si j’étais partie la veille. Je me souvenais parfaitement de ces couloirs, parfaitement du chemin à emprunter. Certains visages, même, m’étaient encore familier. Je saluai un ancien collègue, souriait à un autre. Bien sûr, ils n’étaient pas vraiment surpris de me revoir. J’étais officiellement partie pour une mission longue. Et j’étais de retour, tout simplement.

Au bout de quelques minutes, j’arrivai à destination. La porte était ouverte. Je frappai néanmoins, par pure politesse. La généralissime leva le nez de ses dossiers, je la saluai.
« Repos. Je vous en prie, asseyez vous. »
Je m’exécutai.
« Je ne m’attendais pas à vous revoir de si tôt...
- J’aurai du vous tenir informée, je m’en excuse. Mais mes travaux ont été particulièrement...prenants, ces derniers temps.
- S’ils finissent par porter leurs fruits, j’imagine que je pourrai m’en accommoder. »
J’esquissai un sourire.
« Je n’en attendais pas moins. Et, rassurez-vous, il ne me manque plus grand-chose pour qu’ils...aboutissent.
- Très bien. Et le rapport avec votre présence ici ?
- Je risque d’avoir besoin de quelques...ressources, que je ne pourrai certainement obtenir qu’en réintégrant officiellement les rangs de l’armée... »
Elle laissa passer quelques instants, semblant hésiter sur la réponse à donner. Puis elle reprit la parole :
« Je pense...que ça ne devrait pas poser de problème. »
Je me contentai d’un signe de tête et d’un sourire pour toute réponse. Voilà une bonne chose de faite.
« Maintenant, si vous m’expliquiez un peu plus en détail où vous en êtes ? »

Hadzuki
-Tu ne lui laisseras pas le choix, répéta Virgie. Et tu crois franchement que lui te laissera le choix ? Tu es complètement inconscient ! Tu avais décidé de quitter l’armée pour ne pas avoir à vivre de la même manière que ton père !
-Je m’en souviens très bien, dis-je douloureusement.
-Tu n’es qu’un égoïste, Hadzuki Mustang ! Bien le fils de ton père !
-Si… commençai-je en me levant.
-Ca suffit ! s’écria Shayko en se levant à son tour.
Je me tournai vers elle… Elle pleurait de nouveau…
-Shayko, commença Virgie.
-Tu crois que cette décision a été facile à prendre, maman ? dit-elle. Tu crois que nous n’avons pas pensé aux enfants d’abord ?
-Ne me dis pas que tu es d’accord avec lui !
-Je suis d’accord avec Hadzuki.
-Mais enfin Shay… Vous meniez une vie tranquille et il suffit que Waycoff vienne pour que tout s’arrête !
-Il n’y a pas que Waycoff. Il y a aussi cette Feist qui veut savoir ce qu’est devenu Kazel… Toute cette histoire n’est pas finie… Et nous ne pourrons vivre tranquillement que lorsqu’elle sera réellement terminée.
-Et si Hadzuki mourrait ? Tu vivrais de la même manière que j’ai vécu. Avec son seul souvenir et tes enfants à élever seule.
-La décision est prise, dit Shayko. Nous partons demain matin pour Central.
Il y eut un silence pendant un instant. Puis, Virgie se dirigea sans un mot vers la porte d’entrée.
-Maman… dit Shayko.
Mais Virgie ne se retourna pas et partit après avoir pris sa veste et claqué la porte. Je pris aussitôt Shayko dans mes bras et la serrai contre moi. Je sentis ses bras me serrer.
-Je suis désolé… dis-je. Vous vous êtes encore disputées à cause de moi…
-Non… On est toutes les deux aussi butées… C’est pour ça qu’on s’est disputées…
Je pris le visage de Shayko dans mes mains et la forçai à me regarder. Je ne supportais pas de la voir pleurer… Et à chaque fois elle pleurait à cause de moi.
-Si tu m’avais demandé de dire non, j’aurai refusé mon aide à Léon, soufflai-je.
-Je sais que lui aurais dit non… Mais après je t’aurais vu traîner les pieds et remâcher tout ça parce que tu aurais regretter de ne pas l’aider en sachant qu’il avait besoin de toi…
-Shay…
-Ca n’aurait probablement pas été très bon pour nous… et pour les enfants non plus d’ailleurs…
-J’essayerai de régler tout ça au plus vite, je te le promets… Et après ça, on reviendra chez nous et on oubliera toute cette histoire. D’accord ?
-Oui, dit-elle en essayant de sourire.
Je l’embrassai en la serrant dans mes bras. Puis, nous allâmes nous coucher…

Le lendemain matin, nous nous levâmes tôt et préparâmes une valise. Nous avions décidé de laisser la majorité de nos affaires à la maison pour quand nous reviendrions. Nous achèterions le nécessaire à Central.
Nous prîmes le train pour la première fois avec les enfants qui étaient incroyablement excités. Puis, nous arrivâmes à Central et sortîmes de la gare. Dès que nous eûmes passé les portes, un homme habillé de noir et coiffé d’une casquette vint à notre rencontre.
-Monsieur Mustang ?
-Oui, c’est moi.
-Je suis Bullock, le chauffeur de Monsieur Waycoff. Il m’a demandé de vous attendre ici pour vous mener chez lui.
Je regardai Shayko puis me retournai vers le chauffeur.
-Très bien, dis-je. Nous vous suivons.
Bullock nous amena jusqu’à une limousine noire et nous fit monter à l’arrière. C’était incroyablement spacieux et il y avait même de la boisson et de quoi manger. La vitre qui séparait le chauffeur des passagers se baissa pour laisser apparaître la nuque de Bullock.
-Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à me demander, dit-il.
-Merci… Dites-moi, où se trouve la maison de Léon ?
-Un peu plus à l’écart de la ville. Nous y serons dans une demie-heure, dit-il en démarrant. Profitez de la balade.
La voiture commença à rouler à travers Central mais Shayko et moi étions loin de partager l’enthousiasme de nos enfants. Ils croyaient simplement que nous nous installions chez Léon pour l’aider dans une enquête policière… Mais la réalité était bien plus compliquée…
Au bout d’une demie heure, nous arrivâmes enfin devant une imposante maison et le chauffeur gara la voiture dans une allée de cailloux.
-Eh bien, dit Shayko. Léon ne mentait pas quand il a dit qu’il avait de la place…
-Ouah ! s’exclamèrent les enfants. C’est immense !
Bullock ouvrit la porte et nous descendîmes de la voiture. Il me tendit deux trousseaux de clés.
-Monsieur Waycoff n’est pas chez lui pour le moment. Il m’a demandé de vous remettre ces deux trousseaux et de vous informer qu’il vous attendait à son bureau.
-Très bien…
-Je vous attend ici, je vous conduirai à la banque.
-Nous allons poser nos affaires et j’arrive, dis-je.
Bullock fit un léger signe de tête en guise d’acquiescement et j’entrai avec Shayko et les enfants dans la demeure de Léon. Elle était tout aussi grande à l’intérieur et les enfants étaient émerveillés par tout ce qu’ils voyaient.
Nous montâmes au premier étage et cherchâmes une chambre qui semblait inhabitée pour nous installer. Sur l’une des portes, nous trouvâmes un message :
« Hadzuki, cette porte et celle qui lui fait face te sont réservées. Léon. »
Nous entrâmes donc et je posai la valise sur le lit. J’embrassai Shayko et serrai mes deux enfants avant de descendre rejoindre Bullock.
Un peu plus d’une demie heure plus tard, je me trouvais à l’entrée de la banque. J’entrai et me dirigeai immédiatement vers l’accueil.
-Bonjour, dis-je à la jeune femme qui s’y trouvait. Je viens voir Monsieur Foster, nous avons rendez-vous.
-Oui, tenez, voilà le passe pour l’ascenseur numéro 3.
-Merci.
Je pris le passe et me dirigeai vers l’ascenseur. Je montai dedans et il m’emmena jusqu’à l’étage secret de la CIA… Les portes s’ouvrirent et je m’avançai à travers les rangées de bureaux. J’allai jusqu’au bout et trouvai la porte où avait autrefois été écrit le nom de Suthurland. Aujourd’hui, c’était celui de Waycoff que l’on y voyait.
Je frappai deux coups et entrai. Léon était assis dans son fauteuil et était au téléphone. Il me signe de venir m’asseoir, ce que je fis en attendant qu’il ait terminé sa conversation.
-Bien… C’est d’accord.
Puis, il raccrocha et se tourna vers moi.
-Je suis content de te voir, Hadzuki. Vous vous êtes installés ?
-Shayko est chez toi avec les enfants.
-Bien, j’espère que la maison te convient ?
-On peut dire que tu ne te moquais pas de nous quand tu disais que tu avais de la place.
-Oui… C’était un petit euphémisme.
-Bien… Maintenant… Si tu me disais ce que tu veux que je fasse ? Je suppose qu’il faut que je retourne voir Heigarts pour reprendre mon poste ?


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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:50

Macros
Le début de la séance fut particulièrement ennuyeux. Chacun dût faire un bref résumé de son activité au cours des derniers mois, en fonction du poste qu'il occupait. En ce qui me concernait, après avoir longtemps occupé une position d'officier dans la hiérarchie militaire, il avait été préférable pour moi d'entrer dans la clandestinité et de nouer des contacts avec le monde souterrain... Ce qui m'avait amené à travailler momentanément avec la Hawk's Bite.
J'écoutai d'une oreille distraite les divers compte rendus. Le vieux me sortis finalement de ma torpeur.
-Orateur Macros... Je crois savoir que vous avez été mis au courant des agissements de votre ancien camarade, Léon Waycoff, ou quel que soit son vrai nom...
Je répondis d'un air distrait.
-Oui, on m'en a touché deux mots... Il a vu Roy junior, c'est ça?
-Exact. Et je ne vous cache pas que cela m'intrigue.
Je haussai les épaules.
-Waycoff sait garder ses secrets. Je ne pense pas qu'il soit possible d'en apprendre beaucoup sur ses agissements.
-Je ne pensais pas à les apprendre par Waycoff.
-Dans ce cas, par qui... Attendez, vous ne voulez pas dire...
-J'aimerais que vous repreniez contact avec Hadzuki Mustang, et que vous en appreniez le plus possible sur ce qui se trame. Et j'aimerais également que vous vous assuriez qu'il ne devienne pas "inutilisable" pour nous.
Je poussai un profond soupir.
-Pourquoi moi? Je suis sûr que l'Orateur Janus, par exemple...
-Il est préférable que ce soit vous. Après tout, c'est vous qui avez attiré notre attention sur cet homme, et après étude, nous avons convenu qu'il pourrait s'agir d'une pièce importante dans la partie en cours. Et vous êtes le mieux à même de pouvoir agir. Après tout, vous avez été camarades, à une époque, non?
Je ne pus réprimer une grimace.
-Camarades? La moitié des fois où l'on s'est vu, il avait la ferme intention de me tuer ou de m'arrêter. Et nul doute que Hummer... Pardon, Waycoff lui aura remis cette idée dans le crâne.
Je vis le vieux sourire, chose rarissime chez lui.
-Oui, j'en ai bien peur. Mais vous avez toujours montré un certain talent pour approcher des personnes potentiellement hostiles en leur faisant comprendre de ne pas agir inconsidérément... Ca devrait être un jeu d'enfant pour vous...
T'en as de bonnes, toi. Enfin, il semblerait que je n'ai pas trop le choix.
-Très bien, je vais aller voir Roy junior, lui tomber dans les bras, peut-être prendre un thé avec lui et lui servir de baby sitter. Autre chose?
-Non, pas pour le moment. La séance est levée.

***

Je me dirigeai vers la sortie du bâtiment quand le dénommé Erasme arriva à ma hauteur et me prit à part. Toujours le même regard passionné, presque exalté. Un vrai fanatique de la science. Pourtant, il réussissait assez bien à le dissimuler, la plupart du temps, et beaucoup de ceux qui le croisaient se contentaient de voir en lui un homme aimable, réservé...
-Je venais vous dire que j'ai terminé les tests des deux personnes que vous m'avez confiées.
-Alors?
-Les résultats sont... intéressants. Mais je suis sûr qu'une éventuelle dissection...
Je le coupai.
-Nous avons déjà parlé de ça. Pas de dissection, pas de tests forcé.
-Même pas sur l'un des deux? Dommage. Quoi qu'il en soit, je me demande si dans ce cas, nous ne pourrions pas les intégrer à l'organisation...
J'ai une moue dubitative.
-Kazel, peut-être... Azure n'a pas les nerfs pour ça.
-Peut-être en a-t-elle plus que vous ne le pensez. Au fait, bonne chance pour votre mission!
Je m'éloignai sans même lui répondre. Bonne chance, hein? Je comptai bien laisser à la chance le moins de place possible dans cette affaire. Et puis, j'avais eu beau protester, j'admettais que cette mission pourrait bien se révéler fort amusante...

Je repensai à la dernière photo que j'ai vu de Hummer... enfin, de Waycoff. Ca lui allait bien, son cache oeil!

Virgie
-Et si Hadzuki mourait ? Tu vivrais de la même manière que j’ai vécu. Avec son seul souvenir et tes enfants à élever seule, dis-je en la regardant droit dans les yeux.
-La décision est prise, dit Shayko. Nous partons demain matin pour Central.
Il y eut un silence pendant un instant. Pourquoi parler avec elle??? Elle était tout aussi butée que moi… Autant ne rien dire pour ne pas empirer les choses. Je me levai et me dirigeai vers la porte d'entrée sans même leur parler.
-Maman… dit Shayko.
Mais je ne me retournai pas et partis après avoir pris ma veste et claqué la porte derrière moi. Je sortis de la maison avec colère, non pas contre eux, mais contre Waycoff. Je ne sentais pas du tout son affaire, tout cela pouvait comporter des risques tout en infligeant chagrin et douleur, mais comment l'expliquer à Shayko, elle, qui n'avait jamais vécu la mort. Son père étant décédé juste avant sa naissance, je ne voulais pas qu'elle souffre une fois de plus.
Je marchais le long de la route, le vent soufflait dans les champs de blé, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas entendu ce bruit si rare aujourd'hui. Entre Central, meurtres en tout genre, boulot je ne savais plus où donner de la tête. J'avais pensé à arrêter ma carrière mais qu'est-ce que cela me ferait de plus, une occupation en moins??? Non il fallait que je continue, la tête haute, malgré les disputes avec ma fille ce n'était pas ça qui me ferait baisser les bras. Je regrettais tant le passé, elle qui n'était qu'une petite fille innocente. Malgré que je sois dure envers eux, j'étais sûre d’avoir raison. Tout en marchant, je pensais à mon passé tumultueux, entre la mort de mon frère et de Maru, l'armée et Roy ainsi que toute l'équipe. Quand soudain, une voiture claxonna, ce qui me ramena à la réalité. La voiture en question s'arrêta à côté de moi puis l'une des fenêtres s'ouvrit.
-Major Mushi??? me fit une voix grave.
-C'est moi!!! Dis-je tout en restant sur mes gardes.
-Montez, je vous pris!!!!
-Et en quel honneur, devrais-je monter avec vous???
-Parce que j'ai là des papiers à vous remettre.
Hummm cela me sembla louche, avec hésitation je montai quand même. L'homme en question était un militaire, assez jeune, ça devait être un sergent à mon humble avis. Dès que je fus à bord du véhicule, celle-ci redémarra et continua son chemin sans trop se presser.
Je regardai l'homme en question celui-ci me fit un sourire puis me fit passer les dossiers dont il en avait la charge.
-Qu'est-ce que c'est??? demandai-je suspicieuse.
-Regardez par vous même.
Avant d'ouvrir l'enveloppe kraft qui était fermée, je remarquai que celle-ci avait l'emblème de l'armée. Mais je regardai une fois de plus l'homme.
-Qui êtes-vous??? réclamai-je avec un regard de soupçon.
Celui-ci me montra sa montre puis se présenta enfin.
-Je suis Hidaki Nagara, sergent dans la 2ème division de l'armée de Central. Je suis chargé de vous escorter jusqu’à un hôtel où vous rencontrerez des personnes qui vous expliqueront ce que vous aurez à faire.
-Et ce dossier c’est pour quoi ???
-Lisez et jugez par vous-même !!!

Astalya
La matinée était déjà bien avancée. Le nez dans quelques papiers administratifs sans grand intérêt, je réfléchissais à la situation. Il fallait que je trouve un moyen de me renseigner sur cette affaire, un moyen de trouver où il pouvait bien se cacher. Plusieurs coups brefs frappés contre la porte de mon bureau m’empêchèrent de me pencher plus avant sur le sujet.
« Oui ? »
Un homme entra. Assez jeune. J’avais l’impression de l’avoir déjà vu quelque part.
« Général de brigade Feist ? »
- C’est moi.
- La généralissime vous demande dans son bureau.
- Et vous êtes ? »
Il avait l’air surpris que je lui pose la question.
« Je...le major Hearn madame. »
J’aurais du m’en souvenir ? Aah oui...
« Oh, c’est exact. Mes excuses. Comment avance votre enquête ?
- Assez mal…personne n’a rien vu, rien entendu.
- C’est toujours le même problème...
- Oui.
- J’espère sincèrement que vous retrouverez le coupable.
- Je l’espère aussi. Pour sa femme et sa fille… qu’elles comprennent, et qu’elles réussissent à faire leur deuil.
- Quel âge a sa fille ?
- Trois ans. »
Je baissai les yeux et secouai la tête.
« Pauvre enfant…
- Et pauvre femme. Ils formaient tous les trois une famille tellement unie...Si jamais je retrouve le salaud qui a fait ça...
- Je comprend tout à fait...je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Bon courage.
- Merci. Madame. »
Je lui rendis son salut. Il avait l’air motivé. Un peu trop. J’espérai tout de même qu’il ne remonterait pas jusqu’à moi. Enfin…si c’était le cas, je trouverais certainement un moyen de...m’arranger. Satisfaite par cette décision, je finis de ranger quelques papiers avant de me rendre dans le bureau de la généralissime.

« Vous avez demandé à me voir... »
Elle leva la tête et m’invita à m’asseoir.
« Oui. J’ai reçu une information tout à l’heure. J’ai pensé que cela pourrait vous
intéresser…Mustang reprends du service. »

Tiens donc…les choses seraient peut-être moins longues que prévu...
« Il est passé vous voir ?
- Pas encore, mais cela ne saurait tarder j’imagine.
- Bien, je vous remercie.
- Je vous en prie. J’essai toujours d’aider…mes subordonnés.
- A charge de revanche...
- Je sais que je peux compter sur vous… »
J’esquissai un sourire.
« C’est certain... »
La matinée touchais à sa fin. Je relisais encore une fois le dossier Griffith, des fois qu’un détail m’ait échappé. Mais...non. A le lire et le relire, j’en connaissais presque la teneur exacte, mot pour mot. Comment aurais-je pu rater quelque chose ?
Réprimant un soupir, je consultai ma montre : il était midi passé. Je décidai de sortir un peu, d’aller manger quelque chose et surtout de prendre un peu l’air.
Je venais tout juste de passer la grande porte quand une voiture s'arrêta devant le QG. Un homme en sorti. Je mis quelques secondes à remettre un nom sur son visage. Puis, le reconnaissant, j’esquissai un sourire et me dirigeai vers lui :
«
Monsieur Mustang ? »
Il ralentis.
« Excusez moi, je suis assez pressé. Vous êtes ? »
Je sortis la main de ma poche.
« Générale de brigade Feist. Enchanté. »
Il s’arrêta, sans pour autant serrer la main que je lui tendais.
« Alors c’est vous… »
Sans me départir de mon sourire, je rangeai ma main dans ma poche.
« Effectivement. Je tenais à m’excuser pour ce coup de téléphone. Je n’aurais pas du vous rappeler toute cette histoire aussi brutalement. »
Visiblement, il s’attendait à tout, sauf à ça…Je poursuivis :
« Seulement, il m’a semblé que vous pourriez m’aider à progresser dans cette enquête.
- Et vous aviez tort. Ce sera tout ?
- J’ai besoin de votre aide.
- Je ne peux rien faire de plus pour vous.
- Je suis sûre que si. Vous y étiez. Vous devez au moins savoir où il est parti… »
J’attendis quelques secondes une réponse qui ne vint pas. Apparemment il ne savait pas vraiment quelle conduite adopter. Sans doute avait-il besoin d’un...temps de réflexion.
« Est-ce vous pouvez passer me voir tout à l’heure dans mon bureau ? »
Il hésita avant de me répondre.
«
Quelle heure ?
- Disons 14h. Je peux compter sur vous ? »


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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:51

Hadzuki
-Tu es direct, comme d’habitude, me dit Léon en souriant. En effet, je veux que tu reprennes contact avec Heigarts et que tu t’infiltres le plus possible et que tu me tiennes au courant des moindres agissements de Heigarts. Quand tu as donné ta démission, tu m’as dis qu’elle avait essayé de te retenir. Elle sera ravie de voir que tu as changé d’avis.
-Et si elle m’en demande la raison ?
-Je te fais confiance, tu sauras quoi répondre.
-Et à ton avis, elle aurait un lien avec ce virus que vous avez découvert ?
-C’est justement pour ça que j’ai besoin d’un espion dans ses rangs.
-Tu ne vas pas me faire croire que tu n’as pas déjà quelqu’un là bas ?
-Tu as raison, j’ai déjà quelqu’un là-bas, mais il n’est pas aussi bien placé que tu pourrais l’être.
-Bien. Quand veux-tu que je prenne contact avec elle ?
-Le plus tôt possible serait le mieux. Chaque seconde d’information que je n’ai pas peut-être être un désavantage.
-Très bien. Je la contacte dès que je sors du bureau.
-Bien, tu peux y aller.
Je me levais.
-Hadzuki, si jamais Macros te contacte, préviens-moi, veux-tu ?
Sa question me parut bizarre, mais je me souvins de ce qu’il m’avait dit à propos de Macros.
-Tu penses vraiment qu’il a un rapport avec tout ça ?
-Pas forcément, je l’avoue. Mais je n’aime pas le savoir dans les parages.
-Qu’est-ce qui te fait croire qu’il pourrait me contacter ?
-Il a toujours été intéressé par toi. Et je ne serais pas étonné qu’il apprenne ton retour chez les militaires.
-Très bien. Je te préviendrai.
-Hadzuki, dit-il avant que je ne sorte.
Je me retournai et le regardai. Il semblait comme las.
-Merci pour tout.
-Pas de quoi.
J’allai sortir lorsqu’une pensée me vint à l’esprit.
-Léon, est-ce que tu connais une certaine Feist, général de brigade ?
-Pourquoi cela ? me demanda-t-il en fronçant les sourcils.
-Parce que cette personne m’a contacter pour me demander où était passé Kazel.
-Hum… Non, ça ne me dit rien…
-Merci quand même.
Je sortis. Il me cachait quelque chose, j’en avais l’impression. Mais tant pis. Je finirais bien par découvrir qui était cette femme. Si elle était réellement à l’armée, nous finirions par nous croiser.
Une fois en dehors de la banque, j’allai dans une cabine téléphonique et composai le numéro direct de Heigarts. La sonnerie retentit deux fois.
-Généralissime Heigarts, j’écoute.
-Généralissime, ici Hadzuki Mustang.
-Ah ! Je ne m’attendais pas à vous avoir au téléphone. C’est une bonne surprise ! Que puis-je faire pour vous ?
-Il faudrait que je vous voie. Puis-je venir à votre bureau tout de suite ?
-Aucun problème. Dites-moi où vous êtes et je vous envoie une voiture.
-Je suis près de la banque de Central, dans une cabine téléphonique.
-Bien, la voiture sera là dans dix minutes, attendez-la.
La communication fut coupée. Je regardai ma montre, il était presque midi… Je me demandais comment Shayko se débrouillait avec les enfants. Ce qui m’embêtait le plus, c’était qu’elle s’était disputée avec sa mère… Et vu comme elles étaient toutes les deux aussi butées, aucune ne ferait un pas la première… Ou peut-être Shayko…
Dix minutes plus tard, une voiture officielle arriva et je montai dedans. Il était midi et quart lorsque j’arrivai devant le QG de Central. Je descendis de la voiture et commençai à monter les escaliers d’un pas résolu quand une femme qui les descendait m’interpella.
-Monsieur Mustang ?
Je ralentis, mais je n’avais aucune intention de m’arrêter.
-Excusez-moi, je suis assez pressé. Vous êtes ?
-Le général de brigade Feist, dit-elle avec un sourire.
Je m’arrêtai finalement à sa hauteur. A peine étais-je arrivé que je tombais déjà sur la personne que je voulais rencontrer. Mais ce n’était malheureusement pas le moment de bavarder. Heigarts m’attendait.
-Alors c’est vous…
-Effectivement. Je tenais à m’excuser pour ce coup de téléphone. Je n’aurais pas dû vous rappeler toute cette histoire aussi brutalement.
Je n’étais pas convaincu par ses excuses. Elles sonnaient faux. J’étais certain qu’elle se fichait totalement de ce que son coup de téléphone avait pu provoquer.
-Seulement, il m’a semblé que vous pourriez m’aider à progresser dans cette enquête.
-Et vous aviez tort. Ce sera tout ?
-J’ai besoin de votre aide.
-Je ne peux rien faire de plus pour vous.
-Je suis sûre que si. Vous y étiez. Vous devez au moins savoir où il est parti…
Je ne répondis pas. Tout d’abord parce que je n’avais pas l’intention de lui révéler quoi que ce fut sur l’histoire de Karaj Miner et ensuite parce que je ne savais pas du tout où pouvait se trouver Kazel.
-Est-ce vous pouvez passer me voir tout à l’heure dans mon bureau ? demanda-t-elle.
J’hésitais mais c’était peut-être le meilleur moyen de tirer tout cela au clair le plus rapidement possible.
-Quelle heure ?
-Disons 14h. Je peux compter sur vous ?
-Très bien. Je viendrai vous voir. Mais j’attends de vous que vous répondiez également à certaines de mes questions. C’est d’accord ?
-Echange équivalent, dit-elle en tendant la main.
Je lui serrai la main et rentrai directement dans le bâtiment sans être arrêté par aucun garde. Je me dirigeai vers le bureau de Heigarts et frappai.
-Entrez !
J’ouvris la porte et entrai dans le bureau avant de la refermer derrière moi.
-Ah, Mustang, je vous en prie, asseyez-vous.
Je m’assis et nous nous regardâmes un instant. Puis, elle sortit un document de son tiroir et me le tendit. Je le lis et un sourire s’afficha malgré moi sur mon visage.
-Je ne doute pas que si vous m’avez recontacté c’est pour reprendre votre poste, n’est-ce pas ?
-Vous êtes très perspicace.
-C’est mon devoir de l’être.
-Vous ne me demandez pas les raisons de mon soudain regain d’intérêt pour l’armée ?
-Je n’en ai pas besoin. Votre signature sur ce papier me suffira amplement.
Je pris un stylo et signai avec une pointe de regret le contrat qu’elle m’avait donné. Puis je lui rendis.
-Parfait ! Je suis heureuse de vous accueillir de nouveau parmi nous Colonel Mustang. Je suppose que vous avez gardé la montre de votre père ?
-Je ne m’en sépare jamais.
-Bien. Alors vous pouvez disposer. J’aurai probablement besoin de vous dans les jours qui vont venir, mais je vous laisse libre pour le moment. Je suppose que vous avez besoin d’un peu de temps pour vous installer.
-En effet. Je vous remercie, dis-je en me levant.
Je sortis du bureau et allai dans un petit pub pour manger quelque chose. Je n’avais pas le temps de rentrer chez Léon et de revenir. Il fallait que je sois à l’heure dans le bureau de Feist…
Il était 14h50 lorsque je me présentai à son bureau. Je frappai et entrai.
-Vous êtes en avance… Colonel, dit-elle après avoir vu les gallons sur mon veston.
-Je préfère être en avance qu’en retard.
-Je vous en prie, asseyez-vous.
Je m’assis.
-Je vous en prie, posez vos questions.
-Bien, dit Feist. Je voudrais savoir pourquoi Kazel ne figure sur aucun des rapports.
-Tout simplement parce qu’il n’existe pas.
-Je vous en prie, Colonel, ne me prenez pas pour une idiote.
-Je ne vous prends pas pour une idiote. Mais si quelque chose n’apparaît pas sur un rapport, c’est qu’elle n’a jamais eu lieu.
-Les rapports sont faits pas des humains, ils peuvent comporter des erreurs.
-Les rapports que vous avez probablement lu ont été rédigés par plusieurs personnes, dont moi. Et je suis mieux placé que vous pour vous assurer que je n’ai rien omis dans mon rapport.
-Et si je vous disais que je ne vous crois pas ?
-Pensez ce que vous voulez. A moi de vous poser une question. Pourquoi m’avoir contacté moi ?
-Vous avez participé à cette affaire.
-Mais je ne suis pas le seul. Pourquoi pas Virgie Mushi ? Ou Edal Kiré ? Ils appartiennent à l’armée et auraient pu tout aussi bien vous renseigner.
-Parce que c’est votre rapport que j’ai lu en premier. A moi. Pourquoi réintégrer l’armée ?
-Pour raison personnelles, dis-je. Cela ne vous regarde pas.
-Je pensais que vous seriez plus franc que cela.
-Je le suis. Mes raisons ne regardent que moi.

Macros
J'avais endossé mon vieil uniforme de lieutenant-colonel. Cela faisait au moins un an que je ne l'avais plus remis, mais c'est comme si je l'avais ôté hier. J'avais pu avoir confirmation de l'arrivée de Roy junior à Central, et il passerait sans doute au Quartier Général. Je prenais relativement peu de risques, les gens capables de me reconnaitre se comptant sur les doigts d'une main. Une fois arrivée dans la cour, je dépliais un journal, afin de tromper l'attente.
Au bout de deux heures, mon observation finit par porter ses fruits. Roy junior descendis d'une voiture, visiblement mise à disposition par l'Etat. Intéressant... Je me dirigeai vers lui d'un pas tranquille, mais quelqu'un fut plus rapide que moi. Une femme ayant les galons de général de brigade l'accosta. Je restai à distance en tendant l'oreille. Deux mots résonnèrent à mes oreilles. "Karaj Miner". "Kazel". Qu'est-ce que ça voulait dire? Officiellement, Kazel n'avait jamais existé, comment se faisait-il qu'elle soit au courant de son existence?
L'explication la plus probable étant qu'elle était plus ou moins au courant des expérimentations militaires... Je les entendis prendre rendez-vous, et je décidai de me retirer pour le moment, tandis que Roy junior pénètrait dans le bâtiment. Je me tournai vers un garde de faction.
-Dites moi, caporal, qui était cette femme qui parlait au civil?
Si il est surpris par ma question, il n'en montra rien.
-Le général de brigade Feist, lieutenant colonel.
Feist... Le nom ne me disait rien. Mais elle semblait en savoir assez long. Il faudrait que je demande un dossier complet sur elle... En tout cas, Roy junior semblait être sous étroite surveillance... Waycoff, Feist...
-Lieutenant colonel?
Le garde de tout à l'heure. J'avais oublié...
-Merci caporal, vous pouvez disposer.
-A votre service, lieutenant colonel.
Il semblait se poser des questions vis-à-vis de ce gradé inconnu, mais il n'oserait jamais questionner un supérieur sur son identité, encore moins un alchimiste d'Etat... La discipline militaire a du bon, parfois.
Je décidai de reporter ma rencontre avec Mustang. Compte tenu de l'activité autour de lui, mieux vallait rester encore un peu profil bas... Le temps de me renseigner un peu sur cette Feist, par exemple.
J'eus un sourire en coin en m'éloignant. La fête allait bientôt commencer...

Hadzuki
Feist me dévisagea. Tant pis pour elle si elle ne me croyait pas. Mais je me débrouillerais pour que ses recherches finissent en cul de sac.
-Et vous, dis-je. Pourquoi vous intéressez-vous tant à ce… Kazel… C’est ça ?
-Ne faites pas celui qui n’a jamais entendu parler de lui.
-Et c’est pourtant le cas.
-Alors pourquoi avoir été aussi surpris quand je vous ai appelé ?
-Parce que je ne m’attendais pas à ce qu’on me rappelle ces souvenirs. Imaginez ma situation. Je vivais depuis plus de 4 ans dans une petite maison tranquillement, sans personne pour me parler de l’affaire Griffith. Mais vous n’avez pas répondu à ma question il me semble. Pourquoi faites-vous ces recherches sur Kazel ?
-Ca ne vous regarde pas.
-Bien, dis-je en me levant. Alors notre discussion s’arrête là.
Je me dirigeai vers la porte.
-J’ai besoin de votre aide ! Restez ici ! C’est un ordre !
-Je ne peux pas vous aider, et même si je le voulais je ne le ferais pas. Kazel n’a jamais existé. Oubliez-le. Et ne m’importunez plus avec ça.
-Vous devriez revoir le ton que vous prenez avec moi, Colonel. N’oubliez pas que je suis votre supérieur hiérarchique !
-C’est vrai. Alors je vais vous donner un conseil. Ne cherchez pas plus loin. Et ne vous avisez pas d’approcher ma famille. Vous commettriez une grave erreur de jugement.
-Est-ce une menace, colonel ?
-Prenez-le comme vous voulez. Au revoir Général.
Je quittai son bureau et décidai d’aller voir Heigarts. Pas question que je me laisse marcher sur les pieds par une général dès mon arrivée. Je frappai au bureau et attendis d’entendre la voix du généralissime. Puis j’entrai. Elle parut quelque peu surprise.
-Oui ?
-J’aurais voulu vous demander une faveur.
-Je vous écoute.
-Disons que le grade de Colonel représente certains avantages… Mais qu’il ne les a pas tous…
-Bien… Je crois avoir compris. Approchez.
Heigarts ouvrit son tiroir et en retira des broches qu’elle accrocha à mon veston.
-Voilà, Général de brigade Mustang.
-Je vous remercie.
-Bonne journée.
Je sortis du bureau de Heigarts et redescendis au rez-de-chaussée. Apercevant Feist de loin qui me dévisageait, je lui fis un léger signe de tête, et je vis qu’elle avait remarqué mes nouveaux gallons. Elle savait qu’elle ne devait pas se frotter à moi désormais.
Je sortis du bâtiment officiel et allai m’asseoir sur un banc. Heigarts m’avait donné ma journée, autant en profiter pour passer du temps avec Shayko et mes enfants. Je sortis mon téléphone de ma poche et commençai à composer le numéro de Bullock pour qu’il vienne me rechercher.
J’avais presque fini de composer le numéro quand une main se posa lourdement sur mon épaule. Je me retournai et découvris un sourire que je n’avais pas revu depuis près de 5 ans. Je rangeai mon portable et me levai.
-Cela faisait longtemps, dis-je en tendant la main.
-Ah je ne pensais pas que vous m’accueilleriez aussi chaleureusement, dit-il en me serrant la main. Et si nous allions marcher un peu dans le parc pour discuter tranquillement ?
-Avec plaisir.
Je suivis donc Macros dans le parc de Central et nous marchâmes un moment sans parler. J’avais beaucoup de questions à lui poser… Mais chaque chose en son temps. Ce dont j’étais certain, c’était que je n’informerais pas Léon de notre rencontre… Quelque chose en moi me disait qu’il était mieux qu’il ne le sache pas…
-Vous avez l’air en forme, dis-je.
-Vous aussi.
-Comment vont Azure et Kazel ?
-Ils vont bien. Ils sont en sécurité.
-Vous en êtes sûr ?
-Pour qui me prenez-vous Junior ?
-Et vous… Shelley… Pour qui vous prenez-vous ?
Nous nous regardâmes un instant sans parler, puis Macros éclata de rire.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:52

Waycoff
Des documents, encore, et encore, coordoner des espionnages, des contre-espionnages, des opérations, des enquètes, je travaillais beaucoup trop moi. J’étais avachi sur mon bureau, fatigué, mais soudain j'aperçus Elysia qui arrivait.
-Monsieur ? demanda-t-elle à travers la porte.
-Entrez !
Je la vis en entière et elle porta un plateau pour le café, et des documents.
-Voilà, je me suis dis que tu travaillais trop ces temps-ci et que t'aurais besoin d'un petit remontant.
-Tu dis que je travaille trop et tu m'apportes encore de la paperasse ? dis-je en rigolant quelque peu.
Elle s'éloigna de mon bureau mais s'arrêta et se retourna, toute bizarre.
-Dis, qu'est-ce que tu as ces temps-ci Léon ? demanda-t-elle inquiète et triste.
-Moi ? Je n'ai rien ! Je suis en forme !
-Arrête ! Pas à moi je t’en prie, depuis quelques semaines tu es plus distant envers tout le monde dans l'agence, et on ne se parle plus si ce n'est quand je t'apporte des papiers ou dans mon boulot.
-Disons qu'il y a des choses qui se préparent, des choses colossales, et quand ça arrivera on va avoir du pain sur la planche, tous ! A part ça je n'ai rien !
-Depuis qu'on a rompu, et même depuis longtemps, tu es étrange, tu ne me dis pas tout !
-...
Avant qu'elle partît je l'arrêtai.
-Elysia !
-Oui ?
-Euh... merci pour le café.
Et elle s'en alla, tranquille.
Une sonnerie, ah, téléphone,
__Waycoff j'écoute...
__Monsieur, nous avons des nouvelles de l'espion Bravo 3,
Bravo 3 ? Bravo 3 ? ah oui celui là,
__Très bien j'arrive tout de suite.

Je descendis dans la salle des opérations, et apercus l'agent chargé de surveiller Mustang,
__Monsieur le directeur, il me serra la main,
__Johnny, alors ? qu'est ce que t'a vu de si important ? un écureuil volant ou un cerf cette fois ?
__Ce serait plutot un corbeau !
Là il jeta deux trois photos sur la table, dessus on reconnaissait clairement Hadzuki qui parle a Macros, trop tranquillement, mmh,
__Monsieur ?
__Dis moi, quand ces photos ont-elles été prises ?
__Il y a une heure,
__Est-ce que tu a suivi Macros au moins ?
__Euh....
__EST-CE QUE TU L'AS SUIVI ?! criais-je énervé,
__Je, j'ai mis un agent sur le coup, mais on a plus de nouvelles depuis dix minutes !
__Je veux deux agents a chaque point stratégique et un a chaque croisement ou il peut être on me boucle toute la zone ! je veux y être en hélico d'ici deux minutes !!
Macros a été vu, c'est l'occasion ou jamais ! après avoir fini mon commandement je part sur les lieux mais après avoir tout fait, rien, volatilisé, je tappe un mur et rentre a la base.

Il est presque 6 heures du soir quand Hadzuki rentre a la maison, moi je l'attendais, lisant mon journal, et la cigarette au bec,
__Tu rentre enfin ? lui demandais-je en quittant ma lecture des yeux,
__Oui, j'ai eu une sale journée, pleine de rebondissements,
__Ah, tu m'en dira tant, général de Brigade Mustang, il se retourne et me regarde fixement dans l'oeuil (MDR)
__Comment tu l'a su ?
__Peu importe, je le sais c'est tout ! hein ? je vit le bus arriver devant la maison,
__Quoi ?
__Attend moi là je reviens !
Je sortit deux minutes et revins accompagné d'une fille de 15 ans, sous les yeux curieux d'Hadzuki et de Shayko revenu de la chambre des enfants,
__Mes amis, je voudrait vous présenter Claire, ma fille.

Macros
Ma visite dans les archives n'avait pas donné grand chose. Les informations sur Feist étaient réduites à leur portion congrue. Promotion rapide, états de services impeccables, pas d'histoires ou de scandales particuliers liés à son poste... Je soupçonnais fort le dossierd'avoir été "nettoyé" d'éléments plus significatifs. Il faudra que j'approfondisse un peu tout ca... Je jette un oeil à ma montre. Mustang doit être arrivé à son rendez vous, je n'ai plus qu'à l'attendre à la sortie.

Une demi heure plus tard, Roy junior sort du bâtiment militaire pour se poser sur un banc. Mmmh, de nouveau en uniforme... Une idée de Waycoff ou la sienne? Je m'approche de lui avant de lui tapoter l'épaule. Pendant un instant, il parait surpris, mais son visage se fend rapidement d'un sourire.

-Cela faisait longtemps.
On dirait que ca va mieux se passer que prévu.
-Ah je ne pensais pas que vous m’accueilleriez aussi chaleureusement. Et si nous allions marcher un peu dans le parc pour discuter tranquillement?
-Avec plaisir.
Bien, j'avais envisagé une attitude hostile à mon égard, mais on dirait que ce n'est pas ce cas de figure qui prédomine. Tant mieux, ca ne peut que me faciliter la tâche.
-Vous avez l'air en forme.
Autant expédier les banalités le plus vite possible, effectivement.
-Vous aussi.
-Comment vont Azure et Kazel?
Aaah... Voici déja un sujet plus problématique, eh? Ces deux là ont tendance à attirer l'attention de tout le monde.
-Ils vont bien. Ils sont en sécurité.
-Vous en êtes sûr?
Tiens? Il s'inquiète? Cela veut sans doute dire que l'interêt de cette Feist n'était sans doute pas purement théorique... Elle chercherait à mettre la main sur eux?
-Pour qui me prenez vous, junior?
-Et vous... Shelley... Pour qui vous prenez vous?

La question me prend au dépourvu. Je le dévisage quelques instants, avant d'éclater de rire.
-Pour qui je me prend? C'est une très bonne question! Et je ne suis pas sûr d'en posséder la réponse... En tout cas, vous n'avez pas perdu votre mordant, on dirait!
Il se contete de hocher la tête. Je le regarde fixement avant de poursuivre.
-Mais dites moi... Vous me paraissez bien préoccupé par la sécurité de ces deux personnes. A cause de Waycoff? Ou de cette Feist? Les deux, peut être?
-Vous êtes bien renseigné.
-Mmmmh. Vous ne pensiez tout de même pas que ma réapparition est une pure coïncidence, non? Waycoff s'est assez interessé à moi ces temps ci, ce qui m'a tout naturellement conduit à m'interesser à lui... Imaginez ma surprise quand j'ai appris qu'il est allé sortir un ex-colonel d'une retraite bien méritée... Et plus encore quand ce dernier accepte de réintégrer l'armée, général de brigade Mustang.
Roy junior fait une moue significative. Apparement, il ne trouve pas sa situation très confortable.
-Il y a des raisons à ca, je n'étais pas trop en position de refuser...
-Vous croyez? Je ne sais pas ce que Waycoff vous a raconté, mais vous devriez vous méfier de lui.
-Je sais, je sais... Mais il fallait que je revienne.
-Peut être... Mais vous devez vous en rendre compte, non? La situation est explosive... Vous faites confiance à Heigarts?
Ma question soudaine le surprend un peu, il prend le temps de réfléchir à sa réponse.
-Pas plus que ca... Mais elle est de nouveau ma supérieur hiérarchique... Pour le moment.
-Et peut être le regreterez vous un jour. Je suis venu vous mettre en garde, Mustang. Je ne sais pas ce qui se prépare -du moins, pas dans les détails- mais toute la nation risque de traverser une des crises les plus graves de son histoire. Et a ce moment, il vaudrait mieux que vous sachiez dans quel camp vous vous trouvez.
-Sans doute... Et vous même? Dans quel camp êtes vous?
Je me contente de ricaner.
-N'est ce pas évident? Dans celui qui me sera le plus favorable, évidemment.
Il n'a aucune raison de ne pas me croire. Après tout, j'ai pris grand soin d'apparaitre comme profondément individualiste (ce qui, après tout, n'est pas forcément un mensonge).
-Ce n'est pas très précis.
-Bah, vous n'avez pas besoin d'en savoir plus pour le moment. Je vais devoir vous laisser, il vaut mieux que je ne reste pas trop longtemps dans un lieu public. Faites attention à vous, junior. Ca m'ennuierait qu'il vous arrive quelque chose. Oh, et saluez ce cher Léon de ma part, pendant que vous y êtes.
Roy junior a une expression perplexe.
-Je note votre mise en garde. Faites attention vous aussi.
Je lui fait un petit salut de la main avant de m'éloigner d'un pas tranquille. Ca suffira pour un premier contact. Il ne doit avoir qu'une vague idée du jeu au milieu duquel il vient d'être propulsé, mais il faut tout de même s'assurer qu'il soit toujours utilisable par la suite. Je me demande comment il aurait réagi si il savait le sort que j'avais fait à ces soldats il y a quelques jours. Enfin...

-Vous ne voulez pas vous montrer? Ca serait plus simple pour tout le monde, non?

Evidemment, je n'ai pas de réponse. Aucune importance, je l'ai déja repéré depuis un moment. Mon poursuivant se retrouve propulsé en avant lorsque j'utilise mon alchimie pour le pousser à découvert.

-Mon ami, mon ami... On ne vous a jamais appris à ne pas vous mêler des affaires d'autrui?
-De quoi est ce que vous...
-Vous savez de quoi je parle. Enfin, peu importe. Que vais-je faire de vous, je me le demande... Vous tuer?

Son inquiétude se reflète clairement dans ses yeux.

-En fait, non. J'ai une autre idée.

Je propulse une lourde pierre sur son crâne, l'assomant sur le coup, avant de prendre son corps inerte sur mon épaule, l'allégeant quelque peu néanmoins grâce à l'alchimie. Après tout, je dois bien se service à Erasme, il n'arrête pas de se plaindre du manque de cobayes pour ses recherches...

Hadzuki
Après que Macros soit reparti, je regardai autour de moi. J’avais eu la désagréable sensation d’être observé…
Je décidai de rester encore un peu en ville, des fois que Macros revienne me voir. Mais vers cinq heures et demie, comme il n’était pas réapparu, je décidai d’appeler Bullock et rentrai chez moi, la veste sur le bras. Il faisait assez chaud.
-Tu rentres enfin ? me demanda Léon en relevant les yeux de son journal.
J’avais failli ne pas le voir…
-Oui, j'ai eu une sale journée, pleine de rebondissements.
-Ah, tu m'en dira tant, général de Brigade Mustang.
Je me retournai vers lui et nous nous regardâmes dans les yeux. Son ton ne me disait rien… J’espérai qu’il n’était pas au courant de ma rencontre avec Macros, mais il y avait peu de chance pour que ça lui ait échappé.
-Comment tu l'as su ?
-Peu importe, je le sais c'est tout ! hein ?
Léon regarda par la fenêtre. Un bus venait de s’arrêter devant chez lui.
-Quoi ? demandai-je.
-Attend moi là je reviens !
Léon sortit et je décidai de monter voir Shayko et les enfants. Dès que je fus dans la chambre, ils me sautèrent dans les bras. Je les serrai et les embrassai.
-Alors mes petits démons ! Vous avez été sages ?
-Oui ! rigolèrent-ils.
-Ils ont été adorables, dit Shayko alors que je les reposai à terre.
J’embrassai Shayko du bout des lèvres.
-Dis papa ! Tu as bien aidé tonton Léon ?
-Oui. Et papa est devenu général, vous savez ?
-Général ! s’extasièrent les enfants en souriant alors que je sentais les mains de Shayko se crisper un peu sur ma chemise.
-Oui. Allez, venez, on va aller voir tonton Léon.
-Oui !
Nous commençâmes à descendre et je glissai à l’oreille de Shayko :
-J’aurai pas mal de trucs à te dire tout à l’heure.
Shayko acquiesça. Nous arrivâmes dans l’entrée et vîmes Waycoff entrer accompagné d’une jeune fille qui devait avoir une quinzaine d’années.
-Mes amis, je voudrais vous présenter Claire, ma fille.
Pendant un instant nous restâmes silencieux. Sa fille ?
-Bonsoir, dit Shayko en souriant. Heureuse de te rencontrer.
-Moi aussi, dit la jeune fille.
-Bonjour, dis-je. Tu nous avais caché que tu avais de la famille, dis-je d’un air taquin vers Léon.
-Ouais… Bah j’ai pas trop eu le temps d’en parler avant… Allons au salon pour dîner, je suis sûr que nous avons tous autant faim !
Nous allâmes nous installer et dînâmes. Puis, Shayko et moi allâmes coucher les enfants et nous enfermâmes dans notre chambre. Shayko s’assit sur le lit.
-Vas-y, je t’écoute.
-Bon, comme tu le sais déjà, j’ai été nommé général de brigade. J’ai également rencontré cette Feist.
-Alors ? demanda Shayko. Comment ça s’est passé ?
-Plutôt mal, c’est pour ça que je suis devenu général de brigade. J’ai été voir Heigarts pour régler le problème. Elle veut absolument savoir ce qu’est devenu Kazel. J’ai essayé de lui faire croire qu’il n’existait pas, mais c’est peine perdu.
-Ce ne me rassure pas tout ça. Si elle est au courant pour Kazel, c’est qu’elle avait forcément un lien avec toute cette histoire…
-Je sais… Mais en tout cas, je lui ai bien fait comprendre de ne pas chercher de mon côté. Je vais la surveiller de loin.
-Hum…
-J’ai aussi croisé Macros.
-Ma… Il…
-Oui. Il est de retour aussi. Nous avons discuté tranquillement. Kazel et Azure sont en sécurité d’après ce qu’il m’a dit. Ce qui me rassure assez.
-Tu vas le dire à Léon ?
-Non. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que ce serait une mauvaise idée.
-Tu ne lui fais toujours pas totalement confiance, n’est-ce pas ?
-Il est trop changeant… Malgré tout, malgré que tu lui fasses confiance, je n’arrive pas à oublier tout ce qui s’est passé. Je préfère me méfier.
-Je comprends… Je ne lui dirai rien non plus.
-Je sais.
-Tout ça me fait peur… dit Shayko en baissant la tête.
Je m’approchai et m’agenouillai devant elle. Je pris ses mains dans les miennes.
-Tu n’as toujours pas de nouvelles de ta mère ?
-Non… dit-elle en essayant de sourire.
Je relevai lentement son visage avec ma main pour la regarder dans les yeux. J’eus un pincement au cœur en y lisant tant de tristesse. Elle glissa du lit et se serra contre moi. Je la serrai dans mes bras en la berçant doucement, caressant ses cheveux. Puis, je l’embrassai doucement.
Je glissai ma main sous sa chemise et caressai son dos. Puis, je me redressai et la déposai délicatement sur le lit. Nous commencions à enlever nos vêtements en continuant de nous embrasser (c’est tout un art… si si, je vous jure !) lorsque des coups furent frappés à la porte…
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:53

Waycoff
Après le diner, j'accompagnai ma fille vers sa chambre,
__Alors ? comme ca tu connais Hadzuki Mustang toi ? le fils du générallisimme précédant ? me demanda-t-elle,
__Hm, mouais, ca fait quelques années, t'a fait tes devoirs ?
__ouais ouais, pourquoi t'es de la police ? plaisanta-t-elle,
__Allez, demain t'as cours jeune fille ! t'as le droit de lire et après au lit !
Après ces paroles paternelles je partit sur un petit bisou répondre au téléphone,
__Allo ?
__Monsieur le directeur ?
Ah, c'est l'agence,
__Oui ?
__La généralissime confirme le gala de ce week end au quartier général de Central, et votre costume est arrivé,
__Bien, des nouveles de l'agent disparu ?
__Des nouvelles ? pas trop, un doigt seulement,
__Un doigt ?
__Oui, on l'a retrouvé près de Pine avenue, nous l'avons fait verifier ce sont bien ses empreintes,
__Un message...
__Pardon ?
__Macros et son equipe nous ont laissé un message, il a l'agent, et il veulent nous le faire savoir,
__Mais il ne parlera pas !
__A mon avis il est même déja mort, n'oubliez pas que nous parlons de Macros, notre cible numéro 1 ! un meurtrier, de sang froid, avec des tas de cimes a son actif, et il a décimé la moitié du régiment de reconnaissance vers le nord,
__Oui monsieur, très bien, terminé,
Il raccrocha, je reflechi un moment, Macros me tape serieusement sur le système, c'est un facteur trop important et trop dangereux dans nos operations. Quand je l'aurais entre les mains je lui couperai moi même les jambes !

Je me dirige vers ma chambre et entend une conversation de Shayko et Hadzuki,
__J’ai aussi croisé Macros.
__Ma… Il…
__Oui. Il est de retour aussi. Nous avons discuté tranquillement. Kazel et Azure sont en sécurité d’après ce qu’il m’a dit. Ce qui me rassure assez.
__Tu vas le dire à Léon ?
__Non. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que ce serait une mauvaise idée.
__Tu ne lui fais toujours pas totalement confiance, n’est-ce pas ?
__Il est trop changeant… Malgré tout, malgré que tu lui fasses confiance, je n’arrive pas à oublier tout ce qui s’est passé. Je préfère me méfier.
Interessant ca, a prendre en compte ! Je les laisse finir leur discussion et je les entend commencer leurs ebats alors je tappe a la porte, et entend Hadzuki venir ouvrir en petit,
__Oui ? fit-il un peu agacé,
__Désolé de te couper mais ce week end j'aurais besoin d toi pour une mission d'espionnage dans une reception,
__Ah, okay,
__T'as un smoking dans tes affaires ?
__Euh, je crois pas,
__Tu t'en achète un demain ! et...faudra que je te parle demain au bureau, amuse toi bien ! fit-je en allant dormir.

Astalya
La porte se ferma sur Mustang. Je déclenchai mon alchimie et la dirigeai vers la plante verte posée sur mon bureau. Je regardai les feuilles se figer puis se replier sur elles-mêmes, brûlées par le froid de plus en plus intense. Je ralentis encore les molécules d’eau, la plante finit par se briser comme un morceau de verre. J’aurais aimé user d’un autre support…mais ce petit exercice m’avait tout de même détendu. Mustang n’avait pas l’air décidé à parler. A moins que...Je chassai cette idée de ma tête. Il valait mieux que je la garde pour...plus tard, si je ne pouvais vraiment pas faire autrement.
Cessant là mes réflexions, je me levai et sortis du bureau, jetant au passage la plante, du moins ce qu’il en restais, dans la poubelle. Le froid avait envahit le bureau, et je supposai qu’un café brûlant ne me ferait pas de mal.
Je descendis jusqu’au rez-de-chaussée, où j’aperçu Mustang s’apprêtant à sortir. Il me salua, une expression indéfinissable sur le visage. Je baissai les yeux et remarquai les nouveaux galons décorant sa veste. Je ne pu réprimer une grimace, mi agacée, mi amusée. Général de brigade hein ? Eh bien, je n’ai jamais vu une promotion aussi rapide...
Sans y accorder plus d’importance, je sortis du bâtiment et me dirigeai vers le café de l’autre côté de la place. Le verre en carton brûlant entre les doigts, je me tournai vers la sortie et vis un homme poser sa main sur l’épaule de Mustang au travers de la porte vitrée. Je fronçai les sourcils. J’avais l’impression d’avoir déjà aperçu ce visage quelque part. Les deux hommes commencèrent à discuter. Je sortis du café et retraversai la rue, sans faire mine de prêter la moindre attention aux deux hommes.
De retour dans mon bureau, je posai mon café et ouvrai un dossier annexe à celui de Griffith, regroupant plusieurs rapports sur les membres de l’expédition avec, parfois, une photo. L’homme s’y trouvait. Mark Shelley, alias Macros...
Il n’avait pas disparu de la circulation lui ?
Un coup frappé à la porte m’empêcha de me pencher davantage sur la question.
« Entrez »
Heigarts poussa la porte et entra dans le bureau.
Tiens, elle se déplace en personne maintenant ?
Je me levai pour lui serrer la main, puis me rassis.
« Qu’est ce qui vous amène, généralissime ?
- Je suis venue vous parler de la réception de ce week-end.
- Une...réception ? »
Voilà autre chose…comme si j’avais du temps à perdre.
«
Oui, elle aura lieu ici…une façon de réunir un peu les gens importants de la ville. Je compte sur votre présence évidemment. »
Oh je suis une personnalité importante ? Vous m’en voyez flattée…
« Evidemment…bien, j’y serais.
- Je n’en attendais pas moins de vous. Bien, je vous laisse à votre travail, et je vais retourner m’occuper du mien. »
Après une deuxième poignée de main, elle sortit de mon bureau. En oubliant de fermer la porte, bien entendu. Je me levai, poussai la porte et retournai m’asseoir.
Une réception…? Ah mais c’est pas vrai quelle perte de temps !

Macros
Pffffff, vanné... La journée a été longue... Passer son temps à courir à droite et à gauche, ca faisait longtemps que je n'avais plus eu une journée aussi remplie. Je retourne à l'appartement modeste que j'ai loué depuis quelques mois. A proximité du centre, dans un quartier résidentiel... Je me demande comment réagirait les forces de sécurité si elles apprenaient que "l'ennemi public n°1" avait une vue directe sur le Quartier Général de Central. J'entre, pour découvrir que je ne suis pas seul.

-Tiens, vous êtes là, tous les deux?

Azure et Kazel se lèvent à mon entrée.

-Votre... ami nous a dit qu'il en avait fini pour le moment. Nous nous sommes dit que nous pourions vous rendre visite...

C'était vraiment pas la peine. Enfin, maintenant que vous êtes là...

-J'espère que vous avez été traité convenablement.

Azure prend une expression gênée.

-Oui, simplement... cet homme... Il me fait peur. Je ne me sens pas à l'aise avec lui.

Heureux de voir que tes neurones fonctionnent correctement...

-Ne vous inquiétez pas, Princesse. Au fait, vous connaissez une certaine Astalya Feist?
-Le nom ne me dit rien, dit Kazel.
-Il semblerait que cette personne soit à votre recherche. Une de mes vieilles connaissance a été interrogée sur vous, on dirait.

Kazel ne paraissait pas particulièrement inquiet de la nouvelle.

-J'imagine que certains éléments de l'armée espèrent encore remettre la main sur leurs précieux rats de laboratoire...

Les derniers mots furent prononcés sur un ton acide. Je hochais la tête.

-Il se pourrait. Aussi faites bien attention à vos déplacements, ce serait bête de se faire reprendre maintenant, hein? Je ne serais pas toujours là pour vous tirer d'affaire.
-Nous serons prudent.

Je met un terme à la conversation, avant de m'allonger sur un canapé et de piquer un somme réparateur. Je suis reveillé par le bruits dde légers coups à la porte. J'ouvre pour me retrouver nez à nez avec un facteur.

-Un message pour Daniel Robinson.

Je remercie le postier avant d'ouvrir le pli. Hmmm, Janus. Rapide. La lettre contient un supplément d'informations sur Feist. Apparement, alchimiste, capacités inconnues. Bien plus proche de la généralissime que ne devrait lêtre un général de brigade. S'est souvent trouvée proche des milieux douteux des forces nationales. Pas de relations connues avec Waycoff, ce qui ne veut pas dire grand chose. Bref, quelqu'un à surveiller du coin de l'oeil, concluait la missive.
Bah, de toute façon, je ne suis pas chargé de ca. je vais déja être assez occupé entre Roy junior et mes contacts parmi les mouvements activistes de Central. Pas le temps de devoir en plus surveiller tous les gradés qui auraient trempés dans les combines de la généralissime ou d'autres officiers véreux. Je ne peux m'empêcher de réprimer un baillement, avant de m'affaler à nouveau sur le canapé. Quelques instants plus tard, je somnolle à nouveau.

Hadzuki
Je refermai la porte derrière moi et allai m’asseoir près de Shayko.
-Une mission d’espionnage dans une réception… dit Shayko. Ca ne devrait pas être trop dangereux, j’imagine…
-Ne t’en fais pas. Tout se passera bien, je te le promets.
Je caressai sa joue doucement.
-Demain j’irai m’acheter le smoking, je suppose qu’il y aura pas mal de monde à cette réception. Heigarts, c’est probablement sûr…
-Et Feist, peut-être.
-C’est une possibilité.
-Tu crois que Léon a entendu quelque chose ? demanda Shayko.
-Je n’espère pas… On verra bien… Bon, on devrait peut-être se reposer…
Nous nous allongeâmes et je serrai Shayko dans mes bras et nous nous endormîmes…

La fin de semaine était passée vite et le week-end était enfin arrivé. Tiré à quatre épingles, j’avançai jusqu’au hall d’entrée et présentai l’invitation que Léon m’avait donné. Il m’avait dit qu’il viendrait un peu plus tard, histoire qu’on ne nous voit pas trop ensemble…
J’entrai donc dans l’arène. Il y avait un nombre incroyable de personnes présentes, de quoi s’y perdre. Mais je repérai rapidement Heigarts qui discutait avec quelques politiciens. Je pris une flûte de champagne sur un plateau qui passait, histoire de ne pas rester les bras balants et les mains vides… Je détestais ça…
Quelle idée de me faire participer à cette soirée… Je n’avais jamais participé à ce genre de réception de ma vie… J’étais assez mal à l’aise.
-Tiens, tiens, tiens, fit une voix derrière moi. Regardez qui voilà !
Je me retournai et découvris Feist en robe de soirée, un sourire discret accroché aux lèvres.
-Alors, monsieur je-monte-très-vite-en-grade… vous aussi vous assistez à cette réception ?
-On dirait, oui, dis-je froidement.
-Je tenais à m’excuser pour mon comportement de l’autre jour, dit Feist.
-Tiens donc… J’espère que ce sont des excuses sincères au moins ?
-Je me suis emportée et je le regrette. Je vous ai fait mauvaise impression alors que nous pourrions bien nous entendre.
-Laissez-moi rire…
-Vous êtes toujours aussi sarcastique ?
-C’est l’un de mes grands défauts.
Feist me tendit la main. Je la regardai un instant avant de relever les yeux vers son visage.
-Je peux savoir ce que vous attendez de moi, au juste ? demandai-je.
-Juste d’enterrer la hache de guerre. Serrons-nous la main et oublions toute cette histoire. Essayons de nous entendre.
-Bien. Alors enterrons la hache de guerre, dis-je simplement en lui serrant la main. Vous m’excuserez, mais j’ai des personnes à voir, dis-je en apercevant Léon qui rentrait…


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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:55

Waycoff
Ma montre affichait 20h03, ca a déja commencé, j'entre, et regarde un peu les invités, je reconnais plusieurs gens, un espion de l'agence est là, et Mustang qui s'avance vers moi,
__Je te sens tendu Hadzuki,
__C'est que, je suis pas trop a l'aise là, j'aime pas ce genre de soirée, pourquoi tu m'a fais venir enfin ?
__Qu'est-ce que tu crois, on est au QG militaire de central là, et tout le monde est ici, enfin peut-être quelques guardes mais sans plus,
__Et alors ?
__Et alors c'est le moment révé pour fouiller les bureaux suspects, genre hauts gradés,
__Et celui d'Heigarts donc,
__Non, trop gardé, c'est trop dur pour toi mais moi ca ira, allez ! et sois un fantome !
Il hocha la tête, puis s'en alla dans la foule, je prit un verre et commenca a regarder au hasard de la foule, je vais voire Heigarts incognito, tranquille, a l'instar d'Hadzuki je sais gérer ce genre de soirée,
__Générallisimme,
__Oui monsieur ?
__Foster, Hans Foster, je représente la banque du même nom et je voudrait savoir si votre argent est en lieu sur ?
__Evidemment monsieur,
__Au cas ou, voila ma carte, si jamais vous avez besoin d'un endroit en sécurité pour votre compte en banque...
__Oui c'est cela monsieur, aurevoir ! elle joua le jeu et me laissa a moi même comme si de rien n'était, mais en fait un message était caché sous l'autocollant qui camouflait cette carte, et elle le découvrit facilement, le message signifiait que l'opération de ce soir avait commencé.

Alors que je me baladai au hasard, mon regard vint a croiser celui d'une jeune femme, sublimme, brune, cheveux longs, et une robe couleur argenté, laissant ces bras nus ainsi qu'une bonne partie de son décoleté, nous nous regardâmes a travers la foule, un regard froid, mais passioné, mais je vint a la perdre de vue, elle avait disparu, c'est vraiment dommage ! mais je la reverrait surement.
C'est alors que l'agent infiltré vint me voir,
__Monsieur ? il me sortit de ma rêverie,
__Ah, vous êtes Sô, Edron Sô ?
__Oui,
__Dressez moi le topo de la situation,
__On a deux hommes en civils, parmi les invités, et trois en gardes, personne ne peut passer sans que nous le sachions,
__Très bien ! je m'absente au toilettes, ne m'attendez pas surtout,

Je montai aux vestiaires donc jusqu'aux toilettes, entra dans la cabine numéro 3 et ferma a clé, je fouille derrière la cuvette et trouve mon p99 a silencieux, ainsi qu'un holster que je met immediatement, je ne pouvait pas arriver avec car les gardes fouillent tout le monde a l'entrée, je dévisse egalement le couvercle de la bombe et trouve la grenade fumigène de secours. Me voila donc équipé, j'enlève donc les clapets de l'aeration et prends pour finir le papier toilettes, ou est inscrit a la fin du rouleau, les plans de l'aeration, décidément l'espionnage c'est une technique ou l'on ne laisse rien au hasard.

Après vingt minutes a suivre les indications des plans, j'atterris dans le bureau que je voulait,
Ou sont ces papiers ? je cherche les dossiers importants, mais rien, j'erre dans les tiroirs , désespérement, et je tombe soudain sur une photo de Griffith fils, au fond du tiroir, qu'est ce que ca veut dire ? le nouveau agent double d'Heigarts connaîtrait donc Griffith ? mais ou est-ce qu'elle va chercher tout ces gens ?
J'entends une voix, une femme, qui est accompagnée surement par d'autres gens pour faire visiter, je prends la photo et le dossier de l'officier en question, et pars du bureau d'Astalya Feist.

Astalya
« Je peux savoir ce que vous attendez de moi, au juste ? »
Des informations. Enfin, à défaut...
«
Juste d’enterrer la hache de guerre. Serrons-nous la main et oublions toute cette histoire. Essayons de nous entendre.
- Bien. Alors enterrons la hache de guerre.
Il serra la main que je lui tendais avant de s’éclipser.

Pas convaincu hein ? Peu importe.
Je regardai la grande horloge. La soirée venait tout juste de commencer, pourtant il me semblait que plusieurs heures s’étaient déjà écoulées depuis mon arrivée.

Je sens que ça va être long...
Je jetai un coup d’œil aux alentours. La pièce s’emplissait doucement, le bruit des discussions s’amplifiait. Je me dirigeai jusqu’au buffet pour prendre un verre puis recommençait à regarder les alentours, cette fois-ci à la recherche de la généralissime. Cette petite mascarade n’avait que trop duré, j’espérais bien pouvoir m’éclipser après l’avoir saluée. Soudain, je croisai le regard d’un homme. Plutôt grand, châtain, il n’était pas dépourvu de charme. Je le dévisageai un instant. Il était même particulièrement séduisant. La soirée paraissait le réjouir au moins autant que moi. Je m’avançais vers lui, lorsqu’une voix derrière moi m’interpela. Je me retournai, pour me trouver nez à nez avec Heigarts. Je réprimai une grimace de justesse. La soirée commençait tout juste à prendre un tour intéressant.
« Ah Feist, vous avez pu venir finalement. Vous m’en voyez ravie. »
Hum si je me souviens je n’ai pas vraiment eu le choix…
«
Mais c’est normal, je n’aurais raté ça pour rien au monde.
- Venez je vais vous présenter quelques amis. »
Bien sûr, je n'ai vraiment que ça à faire...
Je jetai un rapide coup d’œil vers l’homme qui avait disparu puis sourit à Heigarts.
«
Avec plaisir. »
J’écoutai patiemment quelques noms que j’allais probablement oublier dans le quart d’heure qui suivrait.
« J’ai proposé à ces gens de leur faire visiter le QG. Mais je dois encore accueillir
quelques invités. Pouvaient vous vous en charger ? »

Génial…
« Bien entendu. »
Je me dirigeai donc vers les bureaux, suivie par quelques invités à l’air curieux, sans me départir de mon sourire malgré l’agacement que la situation commençait à susciter en moi. Je longeai les couloirs, décrivit brièvement les installations. Puis, au bout d’un moment qui me paru interminable, je raccompagnai tout ce beau monde vers la salle de réunion où se déroulai la réception avant de m’éclipser poliment.
En me dirigeant vers la sortie, je croisai l’homme une nouvelle fois. Il était seul. Considérant que ma soirée n’en serait certainement pas plus perdue, je m’approchai de lui.

Macros
-Eh bien, ils ont l'air de s'amuser, là bas, ces enfoirés...
Laremarque venait d'un dénommé Donovan, le type que les quatres autres personnes qui nous accompagnaient avait choisi comme leader. Des bandits à la petite semaine, mais qui rêvaient d'un coup d'éclat. Et lorsque je leur avait fait miroiter la possibilité de sortir de la routine, ils m'avaient immédiatement mangé dans la main. Je jette un coup d'oeil discret au bâtiment qui acceuille la récéption des plus hautes personalités de Central. Dont Roy junior, cette Feist et mon vieux "camarade" Waycoff.

-Eh bien, laissons les profiter de la soirée... Après tout, cela nous fournit l'occasion d'avoir les coudées plus franches, non?
Donovan émet un rire aussi stupide que vulgaire.
-Ouais, dans quelques heures, z'auront plus la tête à faire la fête, ces salauds! Ils vont enfin savoir qui on est!

Je parviens à cacher tout le mépris que je ressens pour cet homme et ses compagnons derrière un impeccable sourire. Malheureusement, mes activités actuelles m'amenaient de plus en plus à fréquenter des gens dans son genre... Ils avaient tendance à être impressioné par ma qualité d'ex-membre de la Hawk's Bite, organisation que ces types avaient pris pour modèle (bien sûr, ils n'avaient nul besoin de savoir quel rôle j'avais pris dans sa destruction...) et il était si facile de leur donner des rêves de grandeur...
J'éprouve une pointe de regret à ne pas être à cette reception, nul doute que les occasions de s'amuser n'auraient pas manqués. Mais il y avait trop de personnes là bas qui risquaient de me reconnaitre. De toute façon, nous avions déja un informateur là bas en la personne de Taliesinn, dont le poste de diplomate d'Amestris avait tout naturellement conduit à son invitation officielle... Après tout, personne n'irait soupçonner que le brillant et l'élégant Lord Halifax collabore avec les ennemis du régime...
Je sors brusquement de ma rêverie. j'ai ma propre tâche à accomplir, et il va encore falloir que je suupporte ces idiots pour quelques heures encore. Je me retourne vers eux avant de prendre un voix enjouée.

-Eh bien, laissons donc nos amis à leur propre fête, et allons préparer la notre! Vous me suivez?

Notre groupe de six ne tarde pas à disparaitre dans la nuit tombante de Central...

Waycoff
23 heures, je commence a éprouver la fatigue, il n'y a pratiquement plus personne, et Hadzuki est surement parti par derrière, ou est toujours a l'interieur, alors je sors, l'air est frais, je m'allume une cigarette, enfin j'essaye, mais je n'ai plus de gaz,
__Et chier !!
__Un problème ?
Je me retourne et apercoit la femme au regard froid, je la dévisage un instant puis répond d'un ton assuré
__Plus maintenant, le monde est petit ma foi,
__Ou plutôt la sortie du batiment, plaisante-t-elle sans afficher rien d'autre qu'un sourire
__Oui, vous n'avez pas froid avec cette tenue ?
__J'ai l'habitude de ce climat, et vous ? vous nous quittez déja ou bien vous profitez de la nuit au lit ? là je décide d lui sortir une de mes grandes phrases,
__Les grands predateurs de cous viennent chasser la journée, c'est l'heure ou leurs proies viennent se desalterer,
__ ?
__Je suis ornithologue,
__Aah, un specialiste des oiseaux ? vous allez passer la soirée a observer les chouettes ?
__Il y a pas de chouettes a Central city, la nuit il y a rien a voir....aucun oiseau en tout cas,
__Alors vous prenez un verre ? je n'ai pas sommeil, et vous ?
__Plus maintenant, je connais un bon bar pas loin, si ca vous dit je peux vous tenir compagnie pour la nuit,
__N'allez pas trop vite en besogne, pour l'instant je vous accorde un verre pas la nuit !
Je lui sourit, et lui met quand même ma grosse veste sur les épaules, tandis que nous nous regardons dans les yeux, ce regard si compliqué, si froid, la soirée a l'air très bien partie, enfin c'est ce que je croyait jusqu'a ce qu'une explosion se fasse entendre, et nous mette a terre,
__Qu'est-ce que c'était ? demande-t-elle, mais je connait la réponse ! c'est du signé, le quartier général est en cendres, ou une partie du moins.
C'est mon fugitif, je le sens !
__Restez ici ! j'y vais !
__Quoi ?! mais vous êtes fou ?
__Moi aussi je vous trouve pas mal ! mon numéro est dans la poche gauche, allez au revoir ! fit-je en m'eloignant,

Une fois dans le batiment encore en flammes, je dégaine mon p99 et approche de l'ascenceur pour le septième niveau, ou la bombe a surement explosé, mais je ne savait pas que deux mercenaires patrouillaient jusqu'a l'ascenceur.
1, 2, 3, 4, 5, 6 et enfin le 7° étage, le porte s'ouvre et un garde devant est aspiré en étouffant un cri, que son compagnon parvint a entendre, quand la porte se rouvre le gars est sur le sol avec une petite flaque de sang partant de la tête, mais personne, enfin je descend la tête a l'envers et lui casse le cou, ce qui le tue net !

Après quelques operations de ce genre pour aller jusqu'au bout du chemin de mon ennemi, j'arrive sur le toit,
__Je t'ai enfin retrouvé salopard !


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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:56

Macros
Les alentours des quartiers de l’Etat major étaient calmes. Nous avions atteint une aile du bâtiment sans trop de difficultés, la surveillance ayant été quelque peu relâchée pour l’occasion. Après tout, la majeure partie des effectifs était chargée à protéger le lieu de réception des officiels de Central… Ce qui faisait tout à fait notre affaire. Le plan qu’on m’avait confié était effectivement exact. Sous l’édifice se trouvait une vaste cave désertée, servant à entreposer les archives les plus anciennes (bref, celles qu’on ne veut pas jeter, mais qui ne servent plus à rien). C’avait été un jeu d’enfant que de créer un passage à l’aide de l’alchimie. Et à présent mon « équipe » s’activait, terminant les derniers préparatifs, tandis que je restais à l’extérieur monter la garde. Finalement, j’entends la voix de Donovan.

-Ca y est, les explosifs sont en place. Plus qu’à régler la mise à feu. Les militaires vont avoir droit à un joli feu d’artifice…
Je souris.
-Beau travail. Je pense que trois minutes devrait être un temps suffisant, non ?
-Ok, deux secondes… Voilà, c’est fait, on se casse.

Les cinq hommes s’éloignent du détonateur et reviennent vers la surface. Maintenant. Je fais surgir un mur de pierre qui empêche d’avoir accès à la bombe, tout en faisant apparaître une grille obstruant la sortie, piégeant mes collaborateurs temporaires. L’incompréhension se lit sur leur visage.

-Eh, qu’est ce que vous faites ? La bombe…
-Va bientôt exploser, je sais. Vous avez fait du beau travail.
-Qu’est ce que ça veut dire ? Vous nous avez promis qu’on monterait ensemble un coup qui nous rendrait célèbre…
-Et je tiens parole. Vous ferez bientôt la une de tous les journaux comme le groupement fanatique qui a donné sa vie pour lutter contre le gouvernement d’Amestris. Des martyres, si vous préférez…
-Vous vous foutez de moi ? Il a jamais été question de ça ! Laissez nous partir !

Je me penche vers eux, les contemplant à travers la grille avec un large sourire.

-Désolé, mais ce n’est pas prévu au programme.

Cette fois, c’est la panique qui envahit petit à petit leur face.

-Non ! Non ! On a fait tout ce que vous vouliez ! Vous ne pouvez pas faire ça !
-Et je vous suis reconnaissant. C’est juste que nous préférons que tout le monde croie à un attentat suicide de jeunes désespérés, prêts à tout pour lutter contre un état tyrannique et totalitaire… Enfin, vous connaissez le tableau. Vous devriez me remercier, grâce à moi, personne ne vous oubliera.
-Putain, ouvrez cette grille ! Ouvrez là !
Je pousse un profond soupir.
-Allons allons, votre destin est déjà décidé. Vos protestations n’y changeront plus rien. Tâchez au moins de mourir dignement, puisque vous n’avez pas su vivre dignement.

Sur ces mots, je m’éloigne d’un pas tranquille, ignorant les cris de rage et de désespoir qui résonnent derrière moi.

-J’aurais ta peau, enfoiré ! Tu ne t’en tireras pas comme ça ! Un jour je…
Je ne prends même pas la peine d’écouter la suite. Décidément, même dans la mort, ces types sont incapables de la moindre élégance. Comme si ces vaines menaces avaient une quelconque emprise sur moi… Maudissez moi tant que vous le voulez, insultez moi, suppliez moi… Rien ne changera. Un formidable grondement s’élève soudain dans le silence de la nuit, suivi d’une gigantesque colonne de feu, oblitérant toute une aile du bâtiment du QG de Central, symbole de la toute puissance de l’armée sur le pays. Le spectacle me laisse rêveur. Un garde est attiré sur les lieux, mais je me contente de le tuer d’un geste négligeant. Je repense aux personnes de la réception. Mesdames et messieurs, la fête vient juste de commencer !

J’entend soudain derrière moi le bruit d’un pistolet qu’on arme.

-Enfin te voilà, salopard !

Je me retourne, un large sourire aux lèvres. Ca fait vraiment longtemps que je n’ai pas été de si bonne humeur.

-Hummer ! Ah, non, Waycoff, c’est ca ? J’espère que vous appréciez le spectacle!

Pour toute réponse, il tire une balle en ma direction. Je la dévie au dernier moment, le coup partant se perdre dans les flammes.

-Allons allons, en voici une manière de traiter un vieil ami… On se connaît depuis, quoi, cinq ans, six ans ? Et les liens qui unissent les anciens de la Hawk’s Bite, alors ?
-Intéressant argument, de la part de celui qui a massacré les membres de cette organisation…
Je me contente de hausser les épaules.
-Ce n’étaient que des idiots avec bien trop d’ambitions pour leur propre bien. Je leur ai épargné bien des désillusions…
-La ferme. Pourquoi tu as fait sauter cet endroit ?
-Oh, mais je n’ai rien fait. Après tout, je n’ai ni posé la bombe, ni réglé son détonateur… Ce sont de jeunes gens désespérés qui ont choisi ce moyen pour se faire entendre… Triste, n’est ce pas ?
-Tu te moques de moi ? Tu espère me faire croire que tu es ici totalement par hasard ?
-Qui sait ? Vous croyez au destin, Waycoff ?
-Tu as fini de raconter des conneries ? Si tu me disais plutôt ce que tu veux ?
Je lui tourne le dos, contemplant la scène en contrebas, les yeux perdus dans les flammes.
-Ce que je veux ? Vous en avez une petite idée, non, monsieur le directeur de la CIA ! Je veux mettre un terme à tout ceci… Peu importe le temps que cela prendra. Après tout, nous avons l’éternité devant nous !
-A tout ceci ? De quoi tu parles encore !
Je me retourne pour lui adresser un sourire.
-J’aurais adoré continuer à discuter, mais je suis un homme occupé… Mais vous savez ce que c’est, non ? Saluez cette chère Heigarts de ma part, voulez vous ? Croyez moi, les prochaines journées risquent de valoir le détour !

Astalya
L'homme était parti en courant vers le bâtiment en flamme, me laissant perplexe. C’était une attitude des plus étranges, de la part d’un ornithologue.
Haussant les épaules, je regardai autour de moi. Au moins, cette explosion avait mit un peu d’animation. Tous ces invités, si calmes quelques minutes plus tôt, se précipitaient en se bousculant vers les sortis. Je vis une femme tomber et manquer se faire piétiner, avant de se relever tant bien que mal sans que personne ne fasse seulement mine de l’aider. Ah, elles étaient belles, les personnalités de la ville. Toutes uniquement préoccupées par leur propre survie.

Comme le flot de personnes se faisait moins dense, je me dirigeai vers l’intérieur du bâtiment. Quelques retardataires m’adressèrent des regards effarés auxquels je répondis par un sourire sarcastique. Ils détournèrent aussitôt le regard et se remirent à courir tandis que je continuai à avancer. A mesure que je me rapprochai des bureaux, la chaleur se fit plus intense. Je déclenchai mon alchimie autour de moi, rafraîchissant quelque peu l’atmosphère. Je finis par arriver jusqu’au escalier, encore à peu près épargnés par l’incendie.

A l’instant où j’arrivai sur le toit, un coup de feu venait d’être tiré.

« Allons allons, en voici une manière de traiter un vieil ami… On se connaît depuis, quoi, cinq ans, six ans ? Et les liens qui unissent les anciens de la Hawk’s Bite,
alors ?

- Intéressant argument, de la part de celui qui a massacré les membres de cette organisation... »
Je haussai un sourcil en reconnaissant la voix de l’ornithologue et décidai de me cacher pour écouter la suite de la conversation.

« Ce n’étaient que des idiots avec bien trop d’ambitions pour leur propre bien. Je
leur ai épargné bien des désillusions... »

Je risquai un coup d’œil hors de ma cachette pour voir l’homme qui venait de parler. La surprise transparu clairement sur mon visage tandis que je retournai m’abriter.

Macros...Qu’est ce qu’il fait là...
« La ferme. Pourquoi tu as fait sauter cet endroit ?
- Oh, mais je n’ai rien fait. Après tout, je n’ai ni posé la bombe, ni réglé son détonateur… Ce sont de jeunes gens désespérés qui ont choisi ce moyen pour se faire entendre… Triste, n’est ce pas ?
- Tu te moques de moi ? Tu espère me faire croire que tu es ici totalement par hasard ?

- Qui sait ? Vous croyez au destin, Waycoff ? »
Waycoff. Le nom m’était familier sans que je parvienne à me souvenir où je l’avais entendu.
« Tu as fini de raconter des conneries ? Si tu me disais plutôt ce que tu veux ?
- Ce que je veux ? Vous en avez une petite idée, non, monsieur le directeur de la CIA ! Je veux mettre un terme à tout ceci… Peu importe le temps que cela prendra. Après tout, nous avons l’éternité devant nous !
- A tout ceci ? De quoi tu parles encore !
- J’aurais adoré continuer à discuter, mais je suis un homme occupé… Mais vous savez ce que c’est, non ? Saluez cette chère Heigarts de ma part, voulez vous ? Croyez moi, les prochaines journées risquent de valoir le détour ! »
Un silence suivit cette dernière réplique. Je risquai un coup d’œil hors de ma cachette, Macros avait disparu, le dénommé Waycoff jeta un coup d’œil par-dessus le toit puis repartit par l’escalier de secours. J’esquissai un sourire. La soirée n’avait pas été si inutile finalement. Quelques minutes plus tard, je sortis mon téléphone de mon sac et compose rapidement un numéro. Un homme me répond d’une
voix ensommeillée.

« Allo ?
- Feist à l’appareil.
- Ouais. Qu’est ce qui se passe ?
- J’ai besoin de ton aide… »
Il attend quelques secondes avant de me répondre
« Qu’est ce tu veux ?
- J’ai besoin d’infos sur quelqu’un.
- Hmmf. Ça pouvait pas attendre demain ?
- Non. Trouves moi tout ce que tu peux sur le dénommé Waycoff. Et rappelles-moi dès que tu trouves quelque chose.
- Ça peut prendre des jours...
- Je sais. Raison de plus pour s’y mettre le plus tôt possible. »
Je l’entendis marmonner à l’autre bout du fil avant de me répondre.
« Ok. Je m’en occupe.
- Bien. »
Sur ce dernier mot, je raccroche et me dirige à mon tour vers les escaliers de secours. Un ornithologue ? Tu parles. Un menteur oui...Malgré tout, j’avais du mal à le chasser de mon esprit. Il m’intriguait...


Dernière édition par Yoko le Mar 14 Juil 2009 - 11:48, édité 1 fois
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:56

Virgie
-Lisez et jugez par vous-même!!!
Je continua de le regarder mais j'ouvrit l'enveloppe, et en sortis des photos de…moi. Une quand j'étais en mission, une autre vers le QG de l'armée. Je passais les photos une à une, puis les rangeas dans l'étui.
-Qu'est ce que cela signifie?? Demandais-je sans trop m'énerver.
Il fit un sourire puis me répondit aussitôt.
-Ca va faire des mois qu'on vous suit à la trace et qu'on vous surveille.
-De qui vient cet ordre????
-Vous le saurez bien assez tôt quand on sera arrivé à destination!!!
Un grand silence se fit, pourquoi moi??? Pourquoi me surveiller??? Cela est tout à fait absurde, après bien dix minutes de routes on arrivâmes enfin vers l'hôtel. Je sortis de la voiture ainsi que Nagara. On avança vers l'hôtel, l'endroit était désert, même pas un chat en vue… rien… personne… Il me fit entrer à l'entrée, mais avant cela il composa un code ce qui réveilla mes soupçons. On marchait jusqu'à atteindre un sous-sol, j'avançais avec méfiance. Arrivé à l'endroit prévu, je remarqua une grande porte avec des symboles alchimiques.
-Après vous!!! Me fit Nagara.
J'avança, toujours sur mes gardes, je n'avais pas confiance en ce sergent, qu'est ce qu'il me veut???? Quand soudain une grande table apparaît, des hommes autour de celle-ci. Ils me regardent tous…ce qui me mis mal à l'aise.
-Major Mushi, je présume!?! Fit l'un des hommes.
-Qu'est ce que vous me voulez??? Demandais-je sur un ton assez méchant.
-N'ayez crainte, continua l'homme, je me présente général de brigade Atsu, vous êtes ici en sécurité. Je vois que Hidaki Nagara vous a montré les photos. Je consente, bien évidemment, que vous vous méfiez de nous. Mais nous sommes ici pour but de Central.
-Pour but de Central???
-Oui, continua-t-il, et pour ses habitants. C'est le général Heigarts qui…
Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase que je la finissais de moi-même.
-qui vous a menez à bien ce projet de me surveiller ! C'est ça???
-Hummm je vois que vous êtes une femme intelligente.
-Vous savez, dit-je sans regret, ça fait plus de 20 ans que je suis dans l'armée, donc à force de côtoyer celle-ci, je connais, presque, tous les mouvements de déplacements et leurs affaires. D'autant plus que je connais pas mal de monde grâce à l'armée.
-Certainement, fit le vieil homme, mais savez-vous vraiment ce qu'on a l'attention de faire de vous???
-Ca j'attends votre réponse!!! Fis-je en continuant leur jeu.
-A ce qu'on a lu dans vos rapports, vous avez eu un passé tumultueux et des affaires à hauts risques.
-Et…. Allez poursuivez cela m'intrigue!!!
-Dans ce cas, comme vous voulez. Donc je continus, on a fait appel à vous pour une mission bien plus délicate.
-Laquelle???
-Plusieurs bombes à étés recenser dans la ville de Central et… je pense que vous connaissez la suite!!! N'est ce pas???
-Et vous m'avez appelé pour que je découvre d'où vienne ces bombes mais surtout de qui vienne ces bombes.
-Exact, pour protéger les habitants de central.
-Mouai je trouve cela louche votre histoire de protection des habitants.
-Encore une chose, fit Atsu, je voudrais aussi que vous surveilliez les moindres mouvements de Heigarts!!!
-Pourquoi cela??? Pourtant c'est elle qui a créée cette assemblée, non???
-Oui mais nous avons un doute, sur certains de ses projets.
-Et les quels par exemple???
-Je vous ferais suivre un rapport là dessus et des dossiers. Alors quand dites-vous???
- Hummm ça m'a l'air assez intéressant votre projet, j'accepte.
Il fit un sourire lorsque je continua de parler.
-Je ne veux plus aucune surveillance sur moi, est-ce que c'est clair??? Et pensez même pas à surveillez ma famille, sinon c'est moi que vous aurez à faire!!!
-Je vois, fit-il, j'enlèverais toute surveillance sur vous, mais de ce qui compte votre famille, je n'y avais jamais pensée une seule fois. Et à ce que je vois vous avez gardé votre caractère, c'est ce qu'il me plaît chez vous!!!!
-Ouai, c'est ça.
Je jeta les photos de surveillance sur leur bureau. Et commença à m'en aller.
-Attendez une minute Alchimiste de Cristal.
Je m'arrêta et me retourna.
-Vous n'allez tout de même pas y aller seule!!!
-Et pourquoi pas???
-Non, Hidaki Nagara sera votre coéquipier. Je veux que vous travailliez ensemble. Par simple sécurité.
-Ok, du moment qui ne foire pas mes plans c'est tout ce que je demande.
Sur ces derniers je m'en alla et Hidaki me raccompagna jusqu'à ma chambre.

Hadzuki
Il était plus de 23 heures alors et pas mal de monde était parti. J’en avais assez. Tout cela ne menait strictement à rien. Mais Léon n’apprécierait probablement pas que je parte… Tant pis, pensai-je.
Je filai dans la direction des toilettes et bifurquai pour sortir par derrière. Tant pis pour Léon, s’il n’avait rien d’autre à me demander, je rentrais chez moi.
Soudain, une violente explosion se fit entendre, du côté du quartier général. Ca ne sentait pas bon du tout. Je me précipitai dans cette direction et arrivait devant le bâtiment.
Je vis une silhouette sur le toit et me cachai dans les buissons pour l’observer. Je finis par reconnaître la silhouette de Macros. Il se retourna… Quelqu’un était avec lui sur le toit… Je me demandais bien qui ça pouvait être… Probablement Léon, Macros semblait assez content.
Je ne pouvais pas vraiment entendre ce qu’ils se disaient, mais un coup de feu parti, la balle n’arriva visiblement pas à destination puisque Macros était toujours debout.
Après un moment, il sauta du toit et s’enfuit. Inutile de rester plus longtemps ici. Je me dirigeai vers l’endroit où j’avais vu Macros s’enfuir. Il fallait que je sache ce qu’il s’était passé.
J’arrivai finalement dans le parc où nous avions discuté le jour où il avait repris contact avec moi. Je savais qu’il était là. Je le sentais m’observer… Mais je n’appréciais pas de ne pas savoir où il pouvait être…
-Je ne pensais pas que vous auriez l’audace de me suivre jusqu’ici, Junior.
Je me retournai et découvris Macros derrière moi, les mains dans les poches de sa veste.
-Je pensais que vous me connaissiez mieux Shelley.
-Je croyais vous avoir dit il y a quelques temps de ne plus m’appeler comme ça.
-Je vous appellerai différemment quand vous cesserez de m’appeler Junior. Pourquoi avoir fait exploser le QG ?
-Ca vous dérange ?
-Assez oui. Il y avait encore des gens qui travaillaient à l’intérieur.
-Tant pis. Ils sont morts pour la bonne cause.
-Quelle cause ? La vôtre ? En quoi est-elle meilleure que les autres ?
-Vous n’en avez pas assez d’obéir sans arrêt à des ordres venant de personnes comme Heigarts ?
-Que voulez-vous dire ?
-Ce que je veux dire, c’est que…
Mais nous détournâmes tous les deux la tête. Nous avions tous les deux entendu un bruit provenant des fourrés. Une branche avait été brisée.
-Nous continuerons cette discussion plus tard, Mustang. Je n’ai pas trop envie de traîner dans le coin.
Macros s’enfuit rapidement. Je sortis mon revolver, me préparant également à devoir utiliser l’alchimie… Cela faisait longtemps que je n’avais pas dû m’en servir pour me défendre.
Je pointai mon arme vers les fourrés.
-Sortez de là, sans faire de geste brusque, où vous le regretterez.
Ce fut le silence, mais une silhouette s’éleva des buissons et s’avança lentement vers moi. Je baissai mon arme, surpris…
-Virgie ? Que faites-vous là ?

Virgie
Une fois arrivée dans ma chambre, Hidaki alla dans la sienne juste à côté mais avant de partir, il me parla une dernière fois.
-Tous les dossiers vous concernant ainsi que la mission qu'on a à remplir sont déposés sur votre lit. Sur ce je vous souhaite une agréable nuit.
Puis il s'en alla dans ses quartiers.
*Humm c'est quand même un type louche, faudrait que je le surveille de près celui-là!!!! * J'entra dans la pièce sombre et alla en direction de mon lit où les dossiers y étaient. Je les regarda un par un mais fini par m'endormir dessus.

****6h30 du matin****
Je me réveilla, les dossiers à la main, j'avais examiné mot pour mot la mission que je devais faire avec Nagara, une mission pas très compliquer mais qu'il fallait faire. Mais ce que je me pose encore comme question c'est, pourquoi surveiller Heigarts??? C'est mon supérieur hiérarchique, pourquoi elle??? Enfin bref si je compte savoir pourquoi, il faut que je reste dans cette assemblée et rester discrète sur mon enquête. J'entendis quelqu'un frapper à ma porte et me demanda si j'étais prête, vu l'intonation c'était la voix de Hidaki. Je me prépara et alla le rejoindre.
-Alors bien dormir??? Demanda-t-il par gentillesse ou par simple curiosité.
-Hummm oui, dis-je en continuant mon jeu.
On alla en direction de la salle d'hier, tous ceux qui étaient présent hier n'y étaient plus.
-Ah, fit le général de brigade Atsu, bonjour major, je vous pris asseyez-vous.
Je m'asseya en face de lui, Hidaki en fit autant. Il nous regarda puis détourna son regard vers moi.
-J'espère que vous avez pris connaissances des dossiers qui étaient sur votre lit, Major Mushi.
-Oui, fis-je, mais cela ne m'a pas expliquez pourquoi vous vouliez que je surveille les mouvements du généralissime.
-Humm oui bien évidemment, mais je préfère que vous le découvriez seule, pour cela je vous fais confiance, s'exclama-t-il avec un sourire en coin.
-Bien vu, finis-je par dire. Mais si on est là c'est pas pour faire un topo sur les dossiers n'est ce pas???
-Vous avez raison, si vous êtes ici tous les deux, c'est pour vous montrez une carte de Central.
Il déposa une carte sur la table puis nous montra du doigt, différents points sur celle-ci.
-Dans cette avenue, puis dans celle-ci on a recensé différentes explosions et...
Il n'eut même pas finis sa phrase que je la fini de moi même.
-Et à ce qu'on peut remarquer, ces points sont près du QG. Ce qui veut dire que quelqu'un essaye de faire une sorte de diversion pour nous faire croire qu'il y a quelque chose d'exceptionnel au QG, c'est ça. Dis-je en regardant Atsu.
-Bien, fit-il avec une fois de plus le sourire, vous comprenez vite Major.
-L'habitude, coupais-je.
-Humm ouai, fit soudainement Hidaki septique, pourquoi faire exploser ces environs elors qu'il n'y a rien??? C'est pas logique.
-En effet!!! dit Atsu tout en montrant cette fois-ci un autre endroit sur la carte. Regardez, ce soir à cet endroit il y aura une sorte de comité, dedans il y aura des représentants important ainsi que le généralissime Heigarts. Je veux que vous alliez inspecter les lieux, pour voir s'il n'y a pas de bombes posées. Est-ce que c'est clair pour cette mission???
Je fis un oui de la tête et Hidaki fit pareil.
Au moins pour ça c'était vraiment claire, fallait que je joue le jeu et chercher à quoi rime cette assemblée. Hidaki ainsi que moi, saluons le général de brigade et sortions. Après tout ceci je retourna dans ma chambre pour étudier d'un peu plus près mes dossiers et Nagara quand à lui alla s'entraîner.
****Le soir venu****
Tout se passa bien, jusqu'à qu'on se cache dans les fourrés pour ne pas qu'on se fasse repérer. Une explosion avait été retenti, puis je vis deux homme parlé ensemble.
-Je ne pensais pas que vous auriez l’audace de me suivre jusqu’ici, Junior.
QUOI??? Hadzuki et macros??? Ici??? Mais qu'est ce qu'ils font. Je regardais et écoutais leur conversation tout en me cachant et en ne disant rien. Hidaki était avec moi en faisant autant.
-Je pensais que vous me connaissiez mieux Shelley.
-Je croyais vous avoir dit il y a quelques temps de ne plus m’appeler comme ça.
-Je vous appellerai différemment quand vous cesserez de m’appeler Junior. Pourquoi avoir fait exploser le QG ?
-Ca vous dérange ?
-Assez oui. Il y avait encore des gens qui travaillaient à l’intérieur.
-Tant pis. Ils sont morts pour la bonne cause.
-Quelle cause ? La vôtre ? En quoi est-elle meilleure que les autres ?
-Vous n’en avez pas assez d’obéir sans arrêt à des ordres venant de personnes comme Heigarts ?
-Que voulez-vous dire ?
-Ce que je veux dire, c’est que…
Il s'arrêta net de parler, sans faire exprès Nagara avait marché sur une branche ce qui fit du bruit, et du coup peine perdu on était repérer. Mais Macros continua quand même de parler.
-Nous continuerons cette discussion plus tard, Mustang. Je n’ai pas trop envie de traîner dans le coin.
Merde on a vraiment été repérer!!!!
Macros s’enfuit rapidement. Je vis Hadzuki sortir son revolver, se préparant également à devoir utiliser l’alchimie… Il pointa son arme vers les fourrés, donc vers nous.
-Sortez de là, sans faire de geste brusque, où vous le regretterez, dit-il en élevant la voix.
Je ne dis rien, le silence c'était installé, mais je ne pouvais pas m'enfuir alors je décida d'aller vers lui. Il baissa son arme avec surprise en me voyant ainsi ici…
-Virgie ? Que faites-vous là ? demanda-t-il surpris de me voir.
Je ne dis rien, valait mieux ne rien dire sur l'assemblée secrète, Hidaki me rejoignais, encor surpris par l'homme Hadzuki leva son arme et pointa vers lui.
-Laisse, il est avec moi!!! Et je ne peux rien dire, même pas un mot pourquoi je suis ici.
-Quoi?? Fit Hadzuki. Mais…
-Il n'y a pas de mais. Et toi qu'est ce que tu fais là??? T'es ici pour aider Waycoff n'est ce pas???
Il ne dit pas un mot, mais me regardais toujours dans les yeux et les yeux sa trahi.
-Je le savais, finis-je par dire. Hidaki on y va!!!
-Hein mais où??? Fit celui-ci.
-On rentre, on a plus rien à faire ici.
Au moment où on partit Hadzuki me parla encore une fois.
-Attendez Virgie!!! Où est ce que vous allez??? Shayko ce fait un sang d'encre pour vous!!!
Je ne me retourna pas mais ceci m'avait fais arrêter ma marche.
-Je ne peux rien te dire Hadzuki!!! Si je suis ici c'est pour une raison, c'est tout. Quand tu rentreras et que tu verrais Shay, dis-lui de ne pas s'en faire, ça servirais à rien.
Puis, je partis en laissant Hadzuki derrière moi.
-Qui est-ce??? Demanda curieusement Nagara.
Je ne disais, je ne voulais pas parler pour le moment.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:58

Hadzuki
Virgie s’éloigna avec l’homme qui l’accompagnait. Elle ne s’était même pas retournée pour me dire ses dernières paroles… Et dire que Shayko était à la maison, se faisant un sang d’encre… Il était hors de question que je laisse Virgie filer comme ça.
Je me précipitai à sa suite et attrapai son poignet, évitant de peu un coup de poing.
-Qu’est-ce que tu me veux, encore ?
-Vous allez m’accompagner chez Léon !
-Quoi ? Mais t’es complètement fou ! Tu crois que j’ai envie d’aller chez lui ?
-Je ne vous en laisse pas le choix ! Depuis que Shayko et vous vous êtes disputées, elle n’est pas en forme.
Virgie baissa les yeux et ne dit rien. L’homme qui était avec elle me regardait avec un air curieux mais il ne disait rien.
-Vous allez venir avec moi et lui parler. Je n’aime pas la voir comme ça…
-Je ne suis pas la seule responsable de son malaise.
-Je le sais. Mais votre dispute n’a rien arrangé. Shayko comptait sur vous pour la soutenir et tout ce que vous avez trouvé à faire c’est lui tourner le dos et partir sans un mot.
Virgie soupira, les yeux fermés.
-Tu as raison… Ca a été stupide de ma part… Bon, on y va alors…
-Je vais appeler…
-Laissez, je m’en occupe, dit l’homme.
Il sortit un téléphone et composa un numéro puis demanda une voiture. Nous sortîmes du parc pour monter dans la voiture qui nous attendait. Le chemin fit assez silencieux pendant un moment.
-Qu’est-ce que tu faisais à Central si tard ? demanda Virgie.
-J’assistais à une soirée officielle. Et je m’apprêtais à rentrer quand j’ai entendu l’explosion.
-Et Macros ?
-Comme vous l’avez certainement entendu, il est le responsable de cette débâcle. Mais je n’ai pas réussi à savoir réellement pourquoi.
-Ca fait longtemps que tu entretiens le contact avec ce type ?
-Non. Il m’a recontacté quand je suis revenu à Central.
-Hum… Ce n’est pas très bon signe ça… D’abord Waycoff, puis cette Feist, et maintenant Macros… Au fait, tu as du nouveau sur cette générale de brigade ?
-Oui. Apparemment, elle bosse aussi au QG de Central… Et elle est vraiment général de brigade. J’ai eu l’occasion de parler avec elle.
-Et ? demanda Virgie en se redressant sur son siège.
-Je lui ai dit que Kazel n’avait jamais existé, mais ça ne semble pas servir à grand-chose… Elle est bornée…
-Elle tentera sûrement de voir Shayko…
-Elle n’a pas intérêt, dis-je froidement. Je lui ai bien fait comprendre que ce serait une grave erreur de sa part que de s’approcher de ma famille.
-Elle n’a pas dû apprécier… Surtout qu’elle est ton supérieur.
-Plus maintenant. J’ai tout de suite été voir Heigarts pour obtenir une promotion.
-Eh bien, tu ne perds pas de temps… Je croyais que tu ne voulais pas passer ta vie dans l’armée, railla Virgie.
-Vous savez parfaitement que ce n’est pas pour ça que j’ai demandé un grade plus élevé. Je l’ai fait pour ne pas avoir à subir les ordres intempestifs que cette femme pouvait me donner.
Virgie ne répondit pas. Nous arrivâmes quelques minutes plus tard. Tout était silencieux dans la maison. Les enfants dormaient probablement. Mais Shayko devait m’attendre… J’en étais certain.
Nous montâmes silencieusement jusqu’à ma chambre et j’ouvris la porte. Shayko était assise sur le lit, en train de lire. Pendant un instant, j’eus envie de rester ainsi à la regarder, sans bouger… Elle était si belle… La lecture semblait l’apaiser.
Finalement j’entrai et Shayko releva la tête.
-Hadzuki tu es… commença-t-elle en se levant.
Ce fut le silence lorsque Shayko vit que sa mère était là.
-Nous allons vous laisser discuter, dis-je. Virgie, j’amène votre ami au salon.
Je sortis de la chambre et avant de descendre, je passai la tête dans l’entrebaillement de la porte de la chambre de mes enfants pour vérifier qu’ils dormaient bien. Puis, je descendis avec l’inconnu dans le salon et nous nous assîmes.
-Qui êtes-vous exactement ? me demanda-t-il.
-Je suis Hadzuki Mustang, dis-je simplement.
L’homme resta silencieux et ne dit plus un mot…

Waycoff
Je me passai lentement ma main sur la nuque en me disant que j'était fatigué, j'arrivai vers ma maison, tranquille, a 11h et demi du soir, comme si c'était normal, mon noeud papillon était dénoué, et mon unique oeuil peinait a se maintenir ouvert, je repensai aux evenements de cette nuit, d'abords cette Feist avec une photo de Griffith, puis cette jolie inconnue qui doit se poser des tas de questions sur moi, voire qui m'a démasqué, et enfin Macros qui fait exploser le 7° étage du QG sans raison apparente, il me faut vraiment me reposer un peu, mais au moment ou je met la clé dans la serrure je fais attention a une dispute entre femmes,
__Tu crois vraiment que je ne sais pas tout cà ?!! cria Shayko a Virgie, mais ils firent soudainement attention a moi et je peux vous dire que l'energie négative dans la pièce était enorme ! elles me regardait dans l'oeuil comme si j'étais un ... non, ce n'est pas descriptible !
Mais je passai las, entre elles, emettant au passage un vague "salut Virgie" et remontant a l'étage entendant derrière moi que la conversation était plus calme, aurait-je un pouvoir soporifique ?

En allant vers ma chambre je fus arrété par Hadzuki, qui sortit de la sienne,
__Léon !!
__Hein quoi ?!
__Léon, ca va ?
__Hein ?! euh ca va, et toi ca va ?
__-_-"
__Bon ok soyons serieux ! je t'a fait faux-bond ?
__Hein ? mais de quoi tu...AH...c'est vrai que t'était resté la bas !!
__Bah c'est pas grave ! je me suis débrouillé,
__Ah, et, avant que tu arrives, on a appelé pour toi de la part du général de brigade Feist, elle voudrait te donner un rendez vous, demain au parc,
__C'est pas toi qui a pris l'appel j'espère !
__Non, c'est Bullock, on a été prudents ! mais qu'est-ce qu'elle te veux ?
__Ca j'en ai aucune idée, je me demande qui lui a donné mon numéro, enfin qu'est-ce que t'a trouvé dans les bureaux ?
__Rien ! absolument que dalle !
__Bizarre,
__Et toi ?
__Eh bien, j'ai découvert quelque chose oui, mais je ne peux rien te dire,
__Comment ?! c'est quoi cette embrouille ?
__Non ca n'a aucun rapport avec l'affaire, un truc confidentiel, et si tu le savais je serai contraint de te mettre une balle dans la tête !
__.....
__Sur ce bonne nuit !
__Attends !
__?
__Il y a un gars qui est venu avec Virgie, il est louche, et je voudrai l'interogger mais j'y connais rien ! tu veux bien t'en occupper ?
__Ouais ouais, je vais voir ce que je peux en tirer !

J'entre et Hadzuki me laisse avec cet individu, il est dans ma chambre, assis sur le lit, tranquille. Nous nous regardons, ses yeux dans le mien,
__Comment vous vous appelez ?
__....
__Ah je vois, une forte tête du gouvernement, un gra squi crois tout controler et en fait est un minable, je connais ce genre de gars ! moi aussi je suis du gouvernement !
__Pourtant je ne vous ai jamais vu avant,
__Comme tout le monde !
__....
__Alors pour qui travaillez vous ?
__Je ne dirai rien !
__Ah oui ? vous prenez un verre ? lui demandais-je en allant vers mon placard a bouteilles,
__Eh bien je....
__Chateau Strahart 1920, une très bonne année ! je lui servai un verre et le regarda boire, et s'endormir brusquement, je jettai le mien dans l'evier de la salle de bain perso,
__Eh bien il y en a qui tiennent pas a l'alcool ! plaisantai-je tout seul, je l'attacha a une chaise et partit me coucher après avoir mis un écriteau,
Ne pas déranger

Macros
Je m'éloignais des lieux d'un pas rapide. Après Waycoff et Mustang, je n'avais nulle envie d'être une nouvelle fois suivi par quelqu'un, j'avais fait suffisamment de rencontre pour la soirée.

-Mmmmh.... C'était un spectacle, mmmh.... Impressionant. Très réussi, artistiquement parlant, je dois dire.
Je ne peux m'empêcher de soupirer.
-Allons y, c'est mon jour de réception... Vous êtes déja là, Taliesinn?
-Mmmmh... Effectivement. Cette soirée était d'un ennui, savez vous? J'ai donc saisi, mmmh.... l'opportunité de la quitter lorsque vous êtes entré en scène.
-Rien de spécial, donc?
-Mmmmh.... Rien de palpitant, en tout cas. Mais j'ai quelque chose qui pourrait vous interesser. Vous avez demandé des renseignements sur une certaine Feist, non?
Mon attention se reporte sur lui.
-Vous avez quelque chose?
-Mmmmh, je ne sais pas les détails... Mais il semblerait qu'elle ait abordée votre ami lors de la soirée.
-Mon.... Waycoff?
-Tout juste. Mais comme je vous l'ai dit, je n'ai pas les détails.
-Elle travaille peut être pour la CIA, dans ce cas...
-Eh bien... Ce n'est pas impossible, mais pas certain non plus. Cette organisation ne recrute que rarement des gens à un poste aussi exposé, celà tend à les, hmmm.... contrarier dans leur volonté de rester discret. De plus, je ne pense pas qu'ils se seraient vu dans un lieu aussi public, si c'était le cas.

Je me met à réfléchir. D'abord Roy junior, puis Waycoff... Trop pour être une coïncidence, Feist cherchait quelque chose. Mais quoi... Azure et Kazel? Dans ce cas Waycoff ne pourrait guère l'aider. Mais si c'est autre chose... Bah, je risque d'avoir un peu de temps libre devant moi, après la petite fête de ce soir... Autant le mettre à profit!

-Je dois y aller. Je vous laisse vous charger de faire le compte rendu au vieux, j'ai quelques affaires à régler.
-Je vous en prie... Nous devrions nous revoir bientôt, j'imagine... Compte tenu de, hmmmm... l'accélération de nos préparatifs.
-C'est ça, à bientôt.

Je réprime un baillement du mieux que je peux. La nuit n'est pas encore finie...

Virgie
-Nous allons vous laisser discuter, dis Hadzuki en allant vers la porte. Virgie, j’amène votre ami au salon.
Puis il partit avec Hidaki dans le salon comme convenu. Shayko me regarda mais ne dis rien jusqu'à qu'elle commence sa phrase en me gueulant dessus.
-Pourquoi t'es partie si brusquement sans rien dire??? Fit celle-ci en pétard.
-J'avais mes raisons.
-Tes raisons, tu te fous de moi c'est ça???
-Pourquoi??? Demandais-je. Mais m**de Shayko maintenant tu as une famille, Hadzuki ne peut plus faire ce boulot, il a une famille à protéger. C'est ça d'être père.
-Ohh excuse-moi maman, mais moi je n'ai jamais eu de père, je sais que normalement un père doit protéger sa famille.
Sur ces mots je me tue, en disant cela elle m'avait blessée comme si c'était moi qui ai voulu que son père décède. En voyant que je ne disais plus rien, elle essaya de rattraper le coup, ce qui était peine perdue.
-Maman je… je ne voulais pas dire ça!!!
-Non, c'est bon j'en ai assez entendu.
Au moment où je voulais partir, elle essaya de me retenir à temps par le bras mais je la rejeta.
-Pourquoi ne veux-tu pas nous comprendre??? Demanda-t-elle les larmes aux yeux.
-Regarde par toi-même Shayko, tu as tes enfants mais t'es pas seule à les garder ou même à les élever, ton mari est avec toi. Voilà l'explication.
-Quelle explication???
-Tu ne vois donc vraiment pas où je veux en venir.
Elle me fit un non de la tête.
-C'est pourtant si simple. Hadzuki t'avais dit qu'il ne bosserais plus pour l'armée ou pour qui que ce soit d'autre, et là à ton avis qu'est ce qu'il fait. Il bosse pour Waycoff, excuse-moi mais je trouve que de rester ici avec tes enfants en attendant ton mari tout en paniquant pour voir si il n'a rien, je trouve que c'est pas une vie. Mais en plus il met sa vie en danger mais ainsi que celle des enfants et la tienne. Voilà pourquoi je suis en colère.
-Mais tu ne comprends pas, c'est pas ç…
Elle n'eut même le temps de finir sa phrase que je lui coupa la parole.
-Oh que si c'est ça. Et ne me dit pas le contraire car je sais que j'ai raison. Tu me connais Shay je suis tout aussi buté que toi.
Elle ne dit rien, elle me regarda comme un air de dégoût ou de colère, je ne sais pas trop. Son regard se remplissait de larmes, je n'aimais pas la voir comme ça, malgré que je sois buté, je savais ce que je disais lui faisait mal au cœur et après tout c'était ma fille.
-Ecoute Shayko, tu ne sais pas ce que ça me fait de te voir comme ça. Mais je ne veux pas que tu élève tes enfants sans ton mari. Tu ne sais pas ce que…
Je n'eux même pas le temps de finir ma phrase que celle-ci me coupa la parole, tout en se remettant en colère.
-Tu crois vraiment que je ne sais pas tout ça ?!!
Une fois dites un grand silence s'installa, je me retourna et vit Waycoff. Il passa à côté de nous, tout en me saluant et il partit dans une autre pièce.
Je me retourna vers Shayko, et soufflais-je. J'en avais marre de cette querelle qui en servait strictement à rien. Je me demanda ce que Maru aurait pensé de tout ça, entre sa fille et moi.
-Maman… fit Shayko hésitante. J'ai encore une question à te poser.
Je restais calme.
-Vas-y dit toujours!!!
-Pourquoi tu ne m'as jamais dis que de m'élever était dure ?
Aïe!!! Je savais qu'un jour elle me poserait cette question mais, bon autant ne pas lui mentir, et puis de toute façon pourquoi lui mentir.
-Ecoute, je n'ai jamais dit que de t'avoir élever était dur au contraire je suis contente ce que tu es devenue, mais c'est vrai qu'il y a eu des moments difficiles dans laquelle j'aurais aimé que ton père soit à ce moment là.
Je me résous à lui dire quelque chose lorsqu'elle se jeta dans mes bras. Un moment que j'aurais aimé qu'il dure. Tout en la serrant dans mes bras, je lui dis quand même quelque chose.
-Shay tu sais très bien que tu peux me faire confiance. Tout ce que je veux c'est ton bonheur, rien d'autre. Je veux que mes petits enfants ne soient pas en danger, à cause d'une affaire d'un autre homme. Ok, j'aurais pas dû m'emporter d'un seul coup, mais toi seule tu sais comment je suis. Et de temps en temps c'est nécessaire d'avoir des hauts et des bas pour résoudre ensuite des problèmes comme celui-ci.
Après tout ceci, elle me lâcha et on alla descendre dans le salon pour rejoindre Hadzuki et Hidaki. Lorsque je ne vis plus Hidaki avec Hadzuki.
-Hadzuki, où est Hidaki????
-Oh ne vous en faite pas, il est avec Léon!!!
-QUOI???
Oh non c'est pas vrai, je savais qu'on aurait pas dû venir ici. M*rde. J'alla dans la direction de la chambre de Waycoff et vit sur sa porte Ne pas déranger .
C'est pas vrai!!!! Je frappa à la porte.
-Waycoff ouvre tout de suite!!!!
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 19:59

Waycoff
Je me mit a l'aise dans mon plumard, pensant finir cette journée, tranquille, mais non, j'entendis Virgie taper a la porte comme une brute, je me lève doucement et ouvre,
__Quoi ?! fit-je en rouvrant mes yeux péniblement,
__Ou est Hidaki ?! demanda Virgie,
__Le type avec moi !!
__Ah, le gars là ! il m'a pas dit son nom, il est là, sur la chaise, il dort ! et moi aussi !
__Il dort attaché ?! aïe, bon sens de l'observation,
__(soupir) vous l'avez trouvé ou ce gugus ?
__Ca ne vous regarde pas j'ai besoin de lui ?
__Vous êtes idiote ou quoi ? vous acceptez une mission comme ca, de gens que vous ne connaissez pas ?
__Hein, comment vous le savez d'abord vous ?!
__Il est trop louche, ca se voit que c'est un gars en civil, et personne chez nous n'est dans le coup, alors il y a que les militaires, en tout cas ils sont discrets !
__Il est de confiance ! maintenant vous allez me le rendre TOUT DE SUITE !!
Elle me mit un coup de poing et passa détacher le gars, je ne bougeai pas,
__Bon, si ce gars vous poignarde dans le dos plus tard ce sera pas ma faute !
Elle partit alors sans me regarder, et Shayko et Hadzuki me regardait mal aussi,
__Quoi ?!
__Je t'avais dis de l'interroger, pas de le torturer !
__Oh ca va, personne ne m'apprendra comme je fais mon metier, et ce gars il est très bizarre, ca sent mauvais ! après c'est vous qui voyez, j'essaye de protéger Virgie et après voila comment on me remercie !
Shayko partit voir sa mère et Hadzuki me prit a part,
__Oui mais maintenant je vais avoir les deux sur le dos !
__T'a qu'a leur dire que j'ai voulu, que je...enfin je sais pas dis leur que c'est ma faute si ca peut t'alleger ! mais là j'ai besoin de repos !!
Je fermit la porte partit me coucher.

Astalya
Je venais de rentrer du laboratoire, où j'étais allée constater l'avancée des recherches. Je m’installai sur le canapé. Les choses n’avançaient décidément jamais comme on l’espérait. Je jetai un coup d’œil en direction de mon téléphone. Et Hudson qui ne rappelait pas...Je ne parvenais toujours pas à me souvenir où j’avais vu ce nom. Waycoff. Je passai en revue tout ce que j’avais pu lire dernièrement, et soudain, l’information revint. Waycoff. J’avais vu ce nom dans le dossier Griffith. Je ne me souvenais néanmoins pas du rôle qu’il avait pu jouer. Je réprimai une grimace. Mes dossiers avaient probablement brûlé dans l’incendie, il faudrait que j’essaie
de m’en procurer une copie.


Un coup de téléphone me tira de mes réflexions. Je décrochai.
« Ici Hudson. »
- Tu as appris quelque chose ?
- Oui. Ton Waycoff...il travaille pour la CIA.
- CIA ?
- Central's Intelligency of Alchemists. Et ce n’est pas tout, il en est même le chef de la section de Central. »
Alors j’avais bien entendu sur le toit…
« Ok. Tu as fait du bon boulot.
- Attends j’ai pas fini.
- Quoi ?
- Je me suis un peu renseigné…Tu sais comment il a obtenu ce poste ?
- Non.
- Il a mené à bien une mission de la plus haute importance. La destruction d’un complexe de laboratoires dans une forteresse appelée Karaj Miner… »
Je déglutis silencieusement. Karaj Miner. Il avait participé à sa destruction. Peut-être même était-il impliqué dans la mort de...Je fermai les yeux, chassant cette pensée.
« Ok. C’est tout, cette fois ?
- C’est tout…
- Je te remercie.
- Pas de quoi. A charge de revanche. »
- Bien sûr... »
Après un bref au revoir, je raccrochai. Karaj Miner. Je sentis une colère sourde m’envahir mais m’efforçait de la réprimer. S’il s’avérait qu’il était directement impliqué dans ce qui s’était passé là bas, il me le payerait. Mais je n’avais aucune certitude, et il pouvait m’être utile. Je respirai plusieurs fois, lentement. Peut-être savait-il où se trouvait Kazel.

Décidée, j’allai fouiller dans la poche de son manteau et en sortit un morceau de papier sur lequel était griffoné un numéro de téléphone.

« Allo ?
- Allo. Vous êtes l’ornithologue d’hier soir ? Excusez moi je ne connais même pas votre nom...
- Waycoff, Léon Waycoff. Je me souviens de vous. Une très belle femme, brune, yeux bleus... »
Je souris.
« Astalya. A moins que vous n’ayiez rencontré plusieurs personnes correspondant à cette description... »
Il laisse passer un bref instant.
« Beau prénom.
- Merci. »
J’attendis quelques secondes avant de continuer :
« Dites moi, je sais que les circonstances ne s'y prêtent pas vraiment, mais puisque nous n’avons pas pu aller prendre ce verre hier soir j’ai pensé que peut être…
- Avec plaisir. Je passe vous prendre ?
- Je préfère que nous nous retrouvions…
- Comme vous voulez. L’Anghara, vous connaissez ?
- De nom. Très bien, je vous y retrouve vers 20h ?
- Ça me va. A ce soir.
- A ce soir. »

Hadzuki
Je retournai dans le salon où Virgie et Shayko étaient debout… Elles ne parlaient pas. Quand à ce Hidaki, il était toujours endormi, mais cette fois sur le canapé.
Lorsque j’entrai, Virgie se tourna vers moi, folle de rage.
-Je peux savoir ce qui t’as pris ? vauciféra-t-elle. Pourquoi tu as laissé Waycoff seul avec lui ?
-Je ne pensais pas qu’il agirait de cette manière, me défendis-je.
-C’est ça le problème avec toi, comme avec ton père d’ailleurs ! Tu ne penses pas avant d’agir ! Exactement comme ton retour à Central ! C’est complètement irréfléchi !
-Maman, tu ne vas pas recommencer avec ça ! pria Shayko.
-Tu sais parfaitement que j’ai raison, Shay. Ce cirque a assez duré !
-Virgie, dis-je calmement, mais ma voix étant assez dure pour me permettre de prendre la parole. Nous nous sommes déjà expliqué là-dessus il me semble, mais vous n’avez pas voulu prendre en compte ce que nous vous avions dit.
-Parce que je refuse de croire que Shayko est d’accord avec ça ! Et je refuse de croire que tu n’es pas satisfait de ton retour dans l’armée ! Pour moi tout ceci n’est qu’un prétexte !
Ce fut alors le silence. Alors elle m’accusait de mettre ma famille en péril pour mon seul plaisir ! C’en était trop !
-Vous pensez sincèrement que je fais tout ça par simple plaisir ?
-Oui, je le crois !
-Je ne sais pas pour qui vous me prenez, mais ça ne me plaît pas.
-Ah, parce que…
-Maintenant vous allez m’écouter jusqu’au bout Virgie, sans m’interrompre, dis-je calmement. Vous pensez que je ne fais ça que parce que je me plait dans l’armée, parce que ça m’amuse de mêler ma famille à tout ça. Vous pensez que je n’ai pas réfléchi avant de prendre la décision de revenir. Et vous pensez que je ne me soucis pas de ma famille. Eh bien vous avez faux sur toute la ligne. J’aime Shayko et mes enfants. Ce que je fais, je le fais pour eux, pour m’assurer que toute cette histoire de Karaj Miner elle belle et bien terminée.
-Elle l’est…
-Non. Des gens cherchent encore après Kazel. Et tant que je ne serai pas sûr que ces recherches n’aboutirons à rien, ça veut dire qu’il y a toujours une possibilité pour qu’on vienne encore nous questionner à ce sujet. Je veux une vie tranquille pour mes enfants et pour Shayko. Une vie où nous pourrons être heureux tous les quatre, sans être dérangés par le passé.
-Et tu crois franchement que c’est en agissant ainsi que tout va se régler. Si tu avais dit non à Waycoff, il n’aurait pas insisté.
-Je vous l’ai déjà dit. Waycoff n’est pas le seul en cause dans ma décision.
-Ah oui, cette Feist ! Et qui me dit que ce n’est pas une de tes inventions ?
-Maman ! s’insurgea Shayko.
-Vous me pensez capable d’une telle chose? Je vous aurais pensé plus maline, Virgie.
-Je ne veux pas que ma fille ait à vivre comme j’ai vécu ! Elle a besoin de son mari près d’elle !
-Vous croyez que Maru aurait agi comment dans ma situation ?
-Je t’interdis de parler de lui ! Tu ne le connais pas !
-Je ne l’ai jamais connu c’est vrai ! Mais je suis certain qu’il aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour s’assurer que sa famille puisse vivre en paix ! C’est d’ailleurs ce qu’il a fait non ?
Virgie avait fermé les yeux. J’y avais peut-être été un peu fort, mais elle avait été trop loin en insinuant que j’avais pu mentir à Shayko. Je me tournai vers elle et vis que Shayko avait également fermé les yeux pour retenir ses larmes. Je m’approchai d’elle et la serrai contre moi, je sentis ses bras me serrer.
-Tu es content de toi, j’espère ? dit Virgie. C’est moi que tu voulais pousser à bout et c’est à Shayko que tu fais du mal.
Je me tournai vers Virgie.
-Ca suffit, Virgie. Si je vous ai forcé à venir ici c’était pour que vous vous réconciliez avec Shayko. Pas pour une autre dispute. Mais je crois que j’ai tord de m’acharner dans le vent. J’ai l’impression de me battre contre un moulin ! Vous refusez de voir les raisons qui me poussent à agir. Vous êtes aveuglée par mon identité. Mustang ! C’est tout ce que vous voyez, encore et toujours. Je pensais que ça avait changé avec le temps, mais non.
-Ca suffit, j’en ai assez entendu !
-Maman ! dit Shayko d’une voix assurée. Si tu refuses de nous soutenir, alors au moins cesse de critiquer tout ce qu’on fait. On essaye de régler cette affaire du mieux qu’on peut !
-Shayko… soupira Virgie. Je suis désolée… Tout ce que je veux pour toi, c’est que tu sois heureuse. Et si tu es sûre de toi dans ce que tu fais… Alors je n’ai plus rien à dire.
Virgie souleva son collègue et quitta le salon et sortit de la maison. Nous la vîmes par la fenêtre de la salle qui partait vers la voiture qui nous avait amenée.
-Shayko…
-Ne t’en fais pas, Hadzuki… Ca va aller…
-Tu es sûre ?
-Oui… Je suis juste un peu fatiguée… Allons nous coucher, tu veux ?
J’acquiesçai et nous allâmes nous coucher.

Le lendemain matin, quand je me rendis au QG, je pus me rendre compte que l’effervescence de la veille n’était pas retombée. Beaucoup de monde s’affairait autour des décombres.
Je croisai Feist dans un couloir mais nous n’échangeâmes qu’un bref bonjour. Dire que j’avais pendant une seconde espéré qu’elle était revenue ici pendant la fête et qu’elle était à l’étage au moment de l’expression… C’est beau de rêver…
Un peu plus tard, j’eus un appel de Léon sur mon portable. Je décrochai.
-Oui ?
-Salut. Comment ça s’est passé hier soir ? J’ai pas eu le temps de te revoir depuis.
-Orageux. Virgie est encore partie en faisant la tête…
-Hum… Bon, je t’appelle pour te dire de pas m’attendre ce soir. J’ai rendez-vous.
-On peut savoir avec qui ? Heigarts ?
-Tu te doutes bien que si c’était ça, je ne serais pas si joyeux.
-Comment s’appelle-t-elle ?
-Astalya.
-Ca me dit quelque chose…
-C’est pas courant pourtant comme nom…
-Elle t’a dit son nom de famille ? dis-je en me rappelant où j’avais entendu son prénom.
-Non… Pourquoi ?
-Il me semble qu’il s’agit de Feist… Mais je peux toujours me tromper…

Waycoff
__Il me semble qu’il s’agit de Feist… Mais je peux toujours me tromper…
__Oui, c'est ce que j'ai pensé aussi, c'est une bonne raison d'y aller non ?
__Ouais, mais fais gaffe peut-être que c'est un piège !
__Ok je ferais attention !
Je raccrochai, c'est bizarre tout ca, est-ce une coïncidence tout cela ou bien.... ce n'est pas a exclure mais ca serait tordu quand même !

La soirée vint, je me mit sur mon 31, sans trop insister non plus, et sortit ma voiture du garage, une mercedes noire, bonne vitesse et toutes les options, je me l'était offerte avec le permis grace a mon augmentation due a la promotion.
Bref j'arrivai au restaurant vers les 20 heures, et je cherchai la demoiselle du regard, mais elle me surpris par derrière,
__Vous aviez 5 minutes de retard je m'appretai a donner l'alerte,
__Vous êtes là depuis longtemps ?
__On va dire un peu après vous,
__Hin, allons y, après vous miss,
Nous nous installâmes puis un serveur vint vers nous,
__Je vais prendre du filet de sole aux épices, repondit-elle,
__Une cote de porc avec des haricots verts, et, si il vous reste de votre beaulinger 61
__Bien sur, tout de suite,
Elle me fit une moue surprise,
__Eh bien monsieur est un expert,
__On peut dire que monsieur participe a des diners assez souvent alors il est forcé d'avoir de la culture en matière de vins,
__Et, a ce propos, vous n'êtes pas ornitologue, n'est-ce pas ?
__Ah, vous m'avez percé a jour,
__Pourquoi m'avoir mené en bateau ?
__Eh bien, j'aime sortir de belles phrases avec panache, mais vous Astalya Feist, que faites vous dans la vie,
__C'est bizarre je ne me souviens pas vous avoir donné mon nom de famille,
__Je suis très curieux !
__Eh bien je suis dans l'armée, j'ai un post assez élevé, mais je n'aime pas trop me vanter de mon travail, et le votre,
__Je suis banquier, pas très interessant non plus je vous rassure !

La soirée se continua et nous discutions tranquillement, quand soudain j'entendis une musique que j'aimais bien, je me levai et la regarda en lui tendant ma main,
__Vous dansez ?
__Vous pourrez me suivre ?
__Ou que vous irez ! elle se leva et nous commencâmes, c'était un air rithmé, du flamenco, envoutant, les toupies étaient nombreuses, elles allaient et venaient, d'autres moment je la faisait basculer en arrière, mais toujours nos regards se croisaient, a chaque fois elle se serait plus contre moi, c'était très excitant.


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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:00

Astalya
C’était loin d’être désagréable. La musique, sa main sur ma taille, son visage à quelques centimètres du mien. J’oubliai pour un temps les raisons qui m’avaient poussé à l’inviter et profitai du moment. Puis la musique s’arrêta. Je m’éloignai, presque à regret, et retournai m’assoir.
Pendant que nous dansions, un serveur avait débarrassé nos assiettes et apporté la carte des desserts. Je fis mine de me concentrer sur la mienne. La soirée était déjà bien avancée, mais je ne savais toujours pas comment en apprendre plus sur ce qui m’intéressait. Mes quelques tentatives pour le faire parler de lui s’étaient soldées par des échecs et nous avions passé la majeure partie de notre temps à échanger des banalités.
« Vous avez choisi ? »
Je levai la tête vers le serveur, le regard interrogateur, puis réalisai qu’il devait parler des desserts.
« Une coupe de glace. Fruits rouges.
- Une dame blanche pour moi. »
Nous rendîmes nos cartes, je souris et passai une main dans mes cheveux.
« C’est une bonne idée que vous avez eu, ce restaurant est des plus agréables.
- Il le serait moins sans vous. »
J’eus un petit rire.
« Vous êtes un flatteur M.Waycoff. Mais je ne vais pas m’en plaindre. »
Il sourit, attrapa son verre et but une gorgée.
« Je l’espère bien. Au fait, vous ne m’avez toujours pas donné votre nom. »
Je lui rendis son sourire.
« Pourquoi tenez-vous tant à le connaître ?
- Pour rééquilibrer les choses ? Vous connaissez le mien.
- Mais je ne sais rien d’autre. Que faites vous dans la vie lorsque vous...n’observez pas les oiseaux ?
- Rien qui vaille la peine d’être mentionné... »
Je ne me départissais pas de mon sourire. Intérieurement néanmoins, je brûlais de lui poser ma question, directement, de le forcer à me répondre. Mais j’avais été suffisamment mal avisée d’interroger Mustang, il vallait mieux que je m’efforce de rester discrète.
Le reste de la soirée s’acheva sur de nouvelles banalités. Et si le fait de n’avoir rien appris m’agaçait prodigieusement, je devais avouer que la soirée ne m’avait pas paru si déplaisante que ça. Je jetai un regard en coin vers Léon, tandis qu’il payait l’addition. A cet instant, je n’aurai pas été contre l’idée de continuer la soirée dans un endroit plus...tranquille. Pour le questionner plus avant, en partie.
Lorsqu’il proposa de me raccompagner, j’acceptai, et nous nous rendîmes jusqu’à mon appartement. Nous nous arrêtâmes sur le pallier et, comme je cherchai mes clés, il prit la parole :
« J’ai passé une excellente soirée. J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir.
- Vous ne voulez pas...entrer prendre un café ? »
Je pu voir une lueur amusée danser dans son regard. Je ne m’en offusquai pas. Peu importe ce qu’il avait pu comprendre. Peut-être n’était-il pas si loin de la vérité en fin de compte.
« Une autre fois, avec plaisir. »
Comme pour confirmer ses paroles, il approcha son visage du mien et m’embrassa. Je me laissai faire. Je pourrais dire que j’entrais dans son jeu, dans le but de me faciliter les choses, mais ce ne serait pas tout à fait vrai. J’appréciai ce baiser à sa juste valeur, et y mis fin, à regret.

Hadzuki
-Il me semble qu’il s’agit de Feist… Mais je peux toujours me tromper…
-Oui, c'est ce que j'ai pensé aussi, c'est une bonne raison d'y aller non ?
-Ouais, mais fais gaffe peut-être que c'est un piège !
-Ok je ferai attention !
Léon raccrocha. J’allai m’asseoir dans mon bureau au troisième étage et fermai la porte pour réfléchir tranquillement. Feist… Elle avait d’abord cherché à me soutirer les informations… Et comme elle n’y était pas arrivée, elle essayait avec Léon… Tout ce que j’espérais, c’était que Léon n’irait pas dans son sens et qu’il sortirait la même version que moi… A savoir que Kazel n’avait jamais existé…

La soirée arriva vite. J’avais apporté mon aide pour dégager les décombres. On ne pouvait pas utiliser l’alchimie tout de suite pour rebâtir le QG étant donné qu’il y avait des corps. Mais une fois que les corps furent évacués, il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour redresser l’étage.
En fin d’après-midi, je rentrai chez Léon. Je montai tout de suite à l’étage et entrai dans la chambre de mes petits anges qui s’amusaient avec des figurines… Des figurines que je n’avais jamais vues d’ailleurs.
-PAPA !!
Ils me sautèrent dans les bras et je les serrai contre moi pour les embrasser.
-Dis, t’as bien travaillé ?
-Oui. J’ai bien travaillé. Et vous deux ? Qu’est-ce que vous avez fait aujourd’hui ?
-On a joué avec nos jouets !
-Mais où est-ce que vous avez eu ça ?
-On les a fait ! s’exclamèrent-ils avec joie.
-Vous êtes très doués, rigolai-je.
Ils retournèrent jouer et je les regardai un instant. Ils étaient si mignons… Et si fragiles… Je ne supporterais pas qu’il leur arrive quelque chose… Cette seule idée m’était insupportable…
Je sortis de la chambre des enfants et croisai Shayko juste à l’entrée.
-Tu es rentrée !
Je la serrai dans mes bras et nous nous embrassâmes. Nous allâmes nous asseoir dans le salon et je lui racontai ce que j’avais fait. En lui expliquant l’attentat dont je n’avais pas pensé à lui parler la veille.
-Il y a eu beaucoup de morts ?
-Non, heureusement. Seulement deux personnes. Les autres ont réussi à survivre au milieu des gravats. Ils ont été transférés à l’hôpital. D’ici quelques semaines, ils devraient être rétablis.
-Ca va alors…
-Tu as eu des nouvelles de Virgie aujourd’hui ?
-Non… Tu sais comment elle est… Comme moi…
-Je suis désolé…
-Non… Ce n’est pas ta faute… Elle a peur c’est tout… Et elle ne veut pas me voir souffrir… C’est compréhensible… Mais on ne craint rien, alors, on n’a pas à s’inquiéter, conlu-t-elle.
-Oui, tu as raison.

Il était près de minuit… Je n’arrivais pas à dormir… Je sentais le corps de Shayko contre moi, dans mes bras… Je sortis du lit en faisant attention de ne pas la réveiller et mis une chemise au-dessus de mon pantalon. Je descendis dans le salon et me mis devant la cheminée où j’allumai un feu grâce à mon alchimie.
Les paroles de Shayko me revinrent… Mais on ne craint rien, alors, on n’a pas à s’inquiéter… Pas à s’inquiéter… J’étais certain qu’elle n’y croyait pas une seconde… Ca se voyait qu’elle avait peur… Moi aussi j’avais peur… Peur de finalement m’être laissé entraîné plus loin que je l’aurais voulu… Même si j’avais promis qu’on retournerait à Reezembool si tout devenait trop dangereux, je savais pertinemment que ce ne serait pas aussi simple… Virgie avait raison sur ce point… Léon ne me laisserait pas partir comme ça, même si ça faisait partie de notre arrangement…
-Ah, tu es encore réveillé ? Je t’avais pourtant dit de ne pas m’attendre.
Je me retournai. Léon était appuyé contre le montant de la porte, un léger sourire sur les lèvres. Il avait l’air heureux… sincèrement heureux…
-Je n’arrivais pas à dormir… Mais puisque je suis réveillé, dis-moi comment s’est passé ta soirée… Tu m’as l’air bien joyeux.

Waycoff
__Je n’arrivais pas à dormir… Mais puisque je suis réveillé, dis-moi comment s’est passé ta soirée… Tu m’as l’air bien joyeux.
__Moi joyeux ? plaisantai-je,
__Et ne me dis pas que c'était genre un diner d'affaires, je te croirait pas, fit-il tout joyeux pendant que je m'asseyais devant la cheminée a mon tour,
__Alors on est amis maintenant ?
Il ne répondit pas tout de suite, je ne lui avait pas dit mechamment mais je lui avais fait comprendre qu'il ne se conduisait pas trop comme tel depuis quelques temps,
__Bien sur !
__Eh bien, ca s'est bien passé, on a fait connaissance, on a diné, et on a dansé,
__Vous avez dansé ?! eh ben dis donc toi t'es un tombeur !
__Ha ha
__Mais, il redevint sombre, d'un point de vue serieux, est-ce qu'elle t'a demandé sur Kazel ou autre ?
__Non, si elle veut se servir de moi elle est patiente et s'y connais, dans le cas contraire elle a subit les effets de mon charme, ah je te jure ca fait du bien gouter au plaisir de la gente féminine,
__C'est vrai ca vu ta tête ^^ !
__Hé !
Et nous parlames comme ca pendant un certain temps comme deux vieux amis, je finit par m'assoupir peu de temps après qu'il aille se coucher.

Et le lendemain vint rapidement, mon reveil me reveilla a 6 heures, après ma toilette et tout le toutim, je me grillai une cigarette, tranquille, puis je but mon café, mais soudain, ma fille passa en trombe,
__Hop hop hop jeune fille ! ou tu vas comme ca on est mercredi t'as pas cours !
__Euh, eh ben, je vais chez un copain pour réviser,
__Il a un casier judiciaire ?
__Papa !
__Allez, va ! mais fais gaffe !
__Ok merci papa ! elle m'embrassa et partit, sous mon oeuil désabusé,
__Haa, les filles !

Arrivé a l'agence, je prit les rapports des chefs de secteurs, l'enquête sur Macros n'avance toujours pas, et aucune trace non plus d'Azure ou de Kazel qui nous menerait jusqu'a lui ou a son groupe, c'est déconcertant !
Mais vint quelqu'un a mon bureau,
__Monsieur, on a du nouveau,
__Ah ?
__Oui, on a récupéré les débrits des explosifs, et on a identifié les composants,
__Et ?
__C'est de l'artisanal, du jamais vu, il ont pas lésiné sur le dosage !
__Et alors ?
__Eh bien, c'est tout le style d'un criminel déja en prison, un bombeur fou, c'est certain !
__....
__Monsieur ? je passe le dossier a un agent ?
__Non, je m'en occuperai personellement !


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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:01

Macros
L'entrepôt qui avait vu la dernière conférence en date de notre assemblée était de nouveau rempli. Mais j'étais la seule personne à avoir été présente ici la dernière fois. De toute façon, l'une de nos règles était de ne jamais se réunir deux fois au même endroit. Cette fois ci, cet endroit acceuillait les représentants les plus influents des Bas Fonds de Central. Rassemblés à ma demande, même si ils ne le savaient pas encore. Plusieurs d'entre eux se connaissaient déja et échangeaient des salutations, mais rares étaient ceux qui m'avaient déja vu et personne ne savait quel était mon rôle dans cette assemblée.

-Bon, quelqu'un peut me dire ce qu'on fait là? J'ai reçu un message par la voie habituelle disant qu'une réunion se tiendrait ici et qu'il y aurait moyen de gagner gros. D'habitude, je ne répond pas aux lettres anonymes, mais vu son mode de transmition, je me suis dit que je risquais rien d'aller voir...Alors, à quoi ca rime, tout ca?

Je n'ai pas vu qui a parlé, mais de toute façon, ils doivent tous se dire la même chose. Autant commencer maintenant. Je me lève de mon siège.

-Milles excuses pour avoir fait tant de mystères, messieurs. Je suis celui qui vous a invité, et je vous souhaite la bienvenue.

Tous les regards se tournent vers moi, la plupart reflettant une légère surprise de voir un parfait inconnu s'adresser à eux.

-Et t'es qui, toi, gamin?

Je fais un grand sourire avant de répondre.

-Je représente les Moqueurs pour cette entrevue. Nous avons une proposition à faire.

La salle s'emplit de murmures étonnés et incrédules. J'élève un peu la voix pour me faire entendre.

-Oui, les Moqueurs, cette organisation qui a commencé à vous fournir à tous une aide financière non négligeable depuis cinq ans, qui vous a à divers moments fourni des informations ayant permis la survie de vos groupes malgrès le renforcement de la surveillance policière.

L'agitation ne se calme pas pour autant. Cela fait effectivement cinq ans que nous avons pénétrés le monde souterrain d'Amestris sous ce nom, distribuant à tour de bras des cadeaux en guise de bonne volonté, mais ayant jusqu'à présent évité tout contact. Ce nom est devenu presque une légende équivalente à celle du Père noël parmi les organisations criminelles. Une voix s'élève parmi le tumulte ambiant.

-Et qu'est ce qui nous prouve que vous êtes bien ce que vous prétendez? Après tout, on a jamais vu un seul Moqueur, durant ces cinq années... J'ai reçus des piles de lingots avec leur signature, ils m'ont quelquefois donnés des tuyaux utiles, mais y'a pas eu moyen d'en voir un seul, et Dieu sait que j'ai essayé!
-Et même si ce que vous dites est vrai, je suis pas sûr d'avoir envie de vous voir... Après tout, on a pris l'or parce que ce serait bête de cracher dessus, mais il a jamais été question de remboursement. Qu'est ce que vous nous voulez maintenant?

Je lève les mains en signe d'apaisement.

-Allons allons... Je compend vos inquiétudes, mais elles ne sont pas justifiées. Je ne travaille pour aucune de vos organisations, et si j'étais à la solde du gouvernement, je n'aurais pas pu vous envoyer ces messages par la voie usuelle. Ou alors je n'en aurais nul besoin puisque cela signifieraitque je connaitrais en détail tous les rouages de votre organisation. Vous allez donc devoir admettre que je suis bien celui que je prétend être. Quant à un éventuel remboursement, soyez tranquille, il n'en a jamais été question. Ce qui est donné est donné. Comme je vous l'ai dit, nous avons une proposition qui pourrait être profitable à tous.

L'assistance commence à retrouver son calme, mais je sais que la partie est encore loin d'être gagné. Pffff, pourquoi je suis obligé de me livrer à ce genre de joute verbale avec ces types? Franchement, ma vie était plus simple quand j'étais encore alchimiste d'Etat.

-Je ne sais pas quelle est cette proposition, mais je n'accepterais pas d'être insulté de la sorte! Vous nous convoquez comme ca, et vous ne daignez même pas envoyer votre chef pour traiter avec nous? Au lieu de ça on se retrouve avec un gamin comme vous comme représentant? Je nevous pardonnerais pas de nous manquer de respect de la sorte!

Ca y est, même les voleurs et les assassins s'embarassent de ces stupides questions d'étiquette... Fort heureusement, je constate que la voix qui vient de s'élever ne reflète pas l'opinion majoritaire. La plupart sont juste curieux d'entendre ce que j'ai à dire. Mais il vaut mieux que je réponde quand même.

-Allons allons... Nous n'entendions pas manquer de respect à qui que ce soit. Notre... "chef", comme vous dites, à de bonnes raisons de ne pas être présent. Mais soyez assuré que j'ai toute alttitude pour traiter avec vous...
-Et vous croyez que ca suffit? J'exige de pouvoir parler à votre dirigeant!

Quelle tête de mule, celui ci... Le vieux le tuerait immédiatement si je l'emmenais le voir... Si il continue ca va être moi qui devrait le faire.

-Désolé, mais ce n'est pas possible.

La plupart des autres se contentaient d'observer la scène sans rien dire, attendant de voir la tournure des évènements.

-Ok, j'en ai assez entendu. Je me tire.

L'homme se lève et se dirige vers la sortie. Il est à mi-parcours quand je l'interpelle.

-Allons, c'est très impoli de votre part de nous quitter ainsi... Attendez au moins que j'aie fini de parler, vous serez libre de partir ensuite... Rasseyez vous, maintenant.

Il est manifestement ulcéré par le ton autoritaire avec lequel j'ai prononcé ma dernière phrase.

-Ne me donnez pas d'ordres! Si vous croyez que...

Je choisis ce moment pour commencer à "pousser". En douceur, il ne s'agit pas de le tuer... Pas tout de suite en tout cas. L'homme reste cloué sur place, totalement paralysé par la pression sur ses épaules.

-Allons, mon ami... Essayez d'avoir une attitude un peu plus constructive. Vous faites perdre du temps à vos collègues, ainsi qu'à moi. La moindre des choses serait de vous excuser, à présent, vous ne croyez pas?

J'augmente un peu ma pression, juste assez pour le faire tomber à genoux. Il essaye en vain d'articuler quelques mots, mais la stupeur et la peur l'empêchent de parler normalement. Je fais mine de tendre l'oreille.

-Pardon? Je n'entend pas ce que vous dites, mon ami...

Il réussit à rassembler ses forces pour crier.

-Désolé! Arrêtez ca! Déso...
Je lui fait un grand sourire.
-Mieux.

Je relâche la pression qui pesait sur lui, lui laissant un moment pour rassembler ses esprits et son souffle, avant de lui désigner son siège.

-Voulez vous bien reprendre votre place, à présent?

Il se rasseoit sans un mot, et je balaye l'assistance du regard.

-Bien, commencons les négociations.

Waycoff
Je marchais tranquillemnt vers la prison, avec ùa dégaine serieuse de tueur, je suis arrêté par un gardien,
__Agent spécial Mac Call, je viens voir le directeur de la prison pour une demande d'interrogatoire, j'ai un mandat !
Après la paperasse, il nous mena vers la salle speciale, avec la vitre teintée et tout et tout,
__Vous croyez vraiment que c'est lui inspecteur ? me demande le responsable de la prison,
__C'est prouvé il y a un lien ! il a enseigné sa tactique a d'autres et maintenant son oeuvre est perpétuée !
__Bon, vous pouvez y aller, mais mollo !
__Ca ca dépendra de lui !
J'entre, le gars a l'air mauvais mauvais, me regarde mal,
__Salut,
__...
__Moi c'est Mac Call, je suis inspecteur de police....
__Rien a foutre !
__Ah bon ? je te previens tout de suite ! je suis pas gentil moi !
__Tu crois que tu me fais peur capitain crochet ?
__....
Je m'avance vers la porte et le directeur m'ouvre,
__Je vais avoir besoin de la force pour le gars là,
__(soupir) bon, allez-y, mais si vous en subissez les conséquences nous ne serons en aucun cas responsable !
__Les conséquences je les prend au petit dèj' !
__mmh
__Quoi que vous voyez ne m'arretez pas !
Je rentre, cette fois j'ai tout de suite un ton plus méchant,
__Lève toi !
__Quoi ?
__LEVE TOI !!
Il s'execute mais est plus surpris qu'apeuré, je pousse sa chaise d'un coup de pied violent,
__Dis moi qui sont tes eleves !!!
__Mais t'es dingue !
Je bascule la table cette fois,
__A QUI T'ENSEIGNE TES TECHNIQUES ?!!
__Mais t'es malade !
Je le plaque au mur,
__Je vais pas me répéter !
__Arrêtez !
Je le tape contre le mur trois fois,
__T'en veux encore mon gars ?
__Pitié
Cette fois je ne rigole plus, je sors mon pistolet et le plaque contre son entre-jambe,
__Alors, tu parles, je te jures que t'en mourra pas mais t'auras très très mal !!
__Arrête, je vais parler !
__Ah, ben c'est pas trop tôt !
Je vois une tache grandissante sur son froc, berk !
__Il y a quelques mois, avant d'être arrêté, j'enseignais a un groupe de jeunes, ils formaient un gang, le gang des têtes brulées, ils cherchaient un prof et je leur ai enseigné les ficelles du metier ! rien de plus !
__Merci, je le laissa tomber sur le sol, pendant que des gardes le saisit et l'emmena dans sa cellule je suppose.

Astalya
J’ouvre les yeux, un léger sourire aux lèvres. Je ne m’étais pas sentie aussi bien depuis longtemps…
Je me suis endormie sur le canapé, en écrivant ce que je savais sur lui. Pas grand-chose…mais je pourrais peut être en apprendre plus par la suite, j’espère. Toujours en vu d’obtenir des informations susceptibles de m’aider dans mes recherches bien sûr…
J’essai de le chasser de mon esprit, j’ai encore beaucoup de choses à faire : examiner les comptes rendus des rapports expérimentaux récupérés la veille notamment...Avec tout ça je n’ai pas eu le temps de m’en occuper.
Je me lève pour prendre ces dossiers dans un tiroir de mon bureau, quand j’entends la sonnerie de mon portable. Mon cœur s’accélère. Je décroche. Et si c’était...
- Allo. Ici Heigarts
Pfff rabat joie
- Oui ?
- J’aimerai que vous passiez au QG, j’ai à vous parler
Bah, je suis déjà passée hier matin, elle n’aurait pas pu me parler à ce moment là ?
- Très bien, je serais là d’ici un quart d’heure.
- Je vous attends.
Je raccroche. Fâcheux contretemps…enfin, ça ne devrait pas être trop long j’imagine.

Dix minutes plus tard, je suis devant le QG. Toujours aussi…calciné on dirait. Ça ne devrait pourtant pas être si long à réparer, avec une bonne dose d’alchimie et un peu de bonne volonté…Enfin à la limite qu’ils prennent leur temps, ça m’est bien égal.
J’aperçois Heigarts devant l’entrée. Je m’approche, et serre la main qu’elle me tend.
- Vous avez fait vite.
Quel sens de l’observation…Elle poursuit.
- J’aurais aimé vous parler hier, mais je ne vous ai pas vu au QG…
- Pourtant j’y suis passée, hier matin. Mais il est vrai que je ne suis pas restée très longtemps…Qu’est ce que vous vouliez me dire ?
- Je voudrais que vous retrouviez le ou les responsables de tout ça.
Hein ? Mais pourquoi est ce qu’elle me demande ça à moi ? Elle continue.
- Vous êtes l’un de mes meilleurs éléments, et je pense que vous serez à même de retrouver les coupables.
Tu parles. Enfin, c’est ce qui été convenu…Aide pour aide, échange équivalent…Et je vais peut être avoir encore besoin d’elle, autant jouer le jeu…
- Je vais faire tout ce que je peux pour les retrouver.
- Je compte sur vous.
Sur ces derniers mots, elle me serre la main une nouvelle fois avant de rentrer dans le bâtiment. Bon…trouver les responsables de l’explosion ? Bah rien ne presse…je m’en occuperais plus tard, éventuellement.
Pour le moment, mes comptes rendus m’attendent…

De retour chez moi, je m’installe à nouveau sur mon canapé, et commence à lire les comptes-rendus expérimentaux.
Il avait probablement raison, deux interventions simultanées sur une seule personne ne mèneront sûrement à rien. Enfin ça ne coûtait pas grand-chose d’essayer…un ou deux cobayes supplémentaires, on n’est plus à ça près. Je lis les résultats un à un. Ils ont vraiment tout tenté, ou presque…A moins de retrouver ce Kazel, il va falloir passer à l’option 2…Mais ça risque de devenir beaucoup plus compliqué.
Enfin, j’ai encore quelques pistes à explorer pour le moment. Il sera toujours temps d'envisager l'autre solution...
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:01

Virgie
Arrivé dans la voiture, Hidaki se mis à côté de moi, un peu somnolant, il réussit quand même à rester éveiller.
-A ce que j'ai pu comprendre, fit-Nagara, vous n'êtes pas en très bon terme avec votre famille.
-Ce n'est pas ça et c'est assez complexe à expliquer.
-Si vous le dites.
Nous arrivions à l'hôtel, je composa le code puis entra avec Nagara. Celui-ci alla directement dans sa chambre quant à moi, j'allais voir Atsu. Je frappa à sa porte.
-Entrez, dit celui-ci.
J'entra et me dirigea vers son bureau, des tonnes de dossiers étaient posées sur son secrétaire.
-Alors cette mission?? Me demanda-t-il curieux.
-Ca n'a rien donner, je voudrais, pour le plus tôt possible, aller dans la QG de Central, je voudrais surveiller de plus près, les traités de Heigarts.
-Mais pas de problème Major!!! Une voiture vous attend dehors!!!
-Merci Général de brigade, et euh encore un truc à vous demandez!!!
-Oui allez-y, je suis tout ouïe.
-Je veux dorénavant travailler seule, non pas que je n'aime pas travailler avec Nagara, mais j'ais toujours travaillez seule, enfin jusqu'à maintenant.
-Humm cela me pose un problème, d'après ce que j'ai lu dans vos dossiers, vous avez travaillé avec plusieurs personnes dans votre passer, non??
-Oui, mais eux c'était différent!!!
-Et en quoi je vous prie???
-Parce que c'était des amis, voilà pourquoi!!! Bon si vous me chercher vous avez qu'à m'appeler, il y a mon numéro de téléphone de bureau et de portable sur mon dossier. Sur ce je vous tiens au courant pour les agissements suspects de Heigarts.
Je le salua de la main droite et me dirigea vers la sortie, lorsque je croisa Nagara.
-Tu ne devais pas être dans ta chambre, toi???
-Si, mais j'ai eu comme un mauvais pressentiment à votre égard. Et vous allez où comme ça???
-Bosser!!!
-..???
-Oui je termine la mission, mais cette fois-ci tu ne m'accompagne pas.
-Pourquoi???
-Trop dangereux pour toi!!! Déjà, vu ce que tu as subit c'est dernier temps, je ne veux pas que ça recommence.
-Mais!!!
-Il n'y a pas de mais!!! J'ai la permission de Atsu, sur ceux, bonne nuit Nagara!!!
Puis, je continua ma route, jusqu'à la voiture qui m'attendait devant la porte. Je monta dedans et le chauffeur me demanda où aller.
-Au QG de central.
-Tout de suite madame.
Après une bonne heure de route, j'arriva à destination, je descendis de la voiture et vis celle-ci s'éloigné de plus en plus, jusqu'à ne plus la voir à l'horizon. Un vent se mit à souffler d'un seul coup, j'alla me présenter devant la grille du QG, je montra ma montre aux gardes, qui me laissèrent entrer juste après l'avoir vu. Je me dirigea à l'intérieur de l'établissement, et alla dans mon bureau, lorsque je croisa Heigarts. Bizarre tout ça, maintenant elle se déplace.
-Tient, fit celle-ci avec le sourire, que me vaux cet honneur de vous voir si tard ici Major Mushi?
-Oh rien, je viens juste finir mon rapport pour la mission que j'avais eu il y a maintenant une semaine, je ne suis pas vraiment à jour ces derniers temps.
-Ne vous en faîtes pas, je ne suis pas pressé.
-Merci bien mon général.
Je la salua et alla dans mon bureau. Arrivé, j'ouvra ma porte, alluma la lumière et m'installa dans mon bureau.
Je pris les documents, que le chauffeur m'avait donnés sous les ordres de Atsu, c'était tout le dossier de Heigarts étant jeune, de ses débuts jusqu'à aujourd'hui.
Je repensa à la discussion ou plutôt devrais-je dire à la dispute, que j'ai eu avec Hadzuki. Lui qui a maintenant repris son boulot, je devrais pas tarder à le rencontrer dans le QG. Ce qui m'intrigue aussi c'est cette Feist, pourquoi s'intéresser subitement à Kazel????
Tant de questions sans réponses!!! Je finissais par regarder une photo posée sur mon bureau de Maru et moi. Un temps que je n'oublierais jamais.

Macros
Waaaah.... Je suis vraiment lessivé. Cette réunion a été particulièrement épuisante... La prochaine fois faudra que je m'arange pour refiler la corvée à quelqu'un d'autre. Cinq heures de palabres, de propositions, contre-propositions, demandes de garanties, décidemment, c'est plus qu'un homme ne devrait avoir à supporter, surtout en pleine nuit. Enfin, l'essentiel reste néanmoins d'avoir abouti. Je ne suis pas sûrs que ces types nous soient aussi utiles que le vieux le pense, mais ca ne peut pas faire de mal de les avoir dans notre poche... Petit à petit, les pions se mettent en place.

En revenant chez moi, je remarque que des documents ont été déposés sur ma table de travail. Pas de signature, mais je sais déja de qui ils proviennent... Je jette un coup d'oeil au premier rapport. Mmmmh, Virgie Mushi, Virgie Mushi... Ce nom me dit quelque chose... Je l'ai rencontré quelque part, non? Zut, c'était quand, déja... Ah, oui, Karaj Miner. Bon, elle aussi reprend du service? Décidemment, ca devient une habitude. Pas moyen d'avoir des infos sur sa mission, ceci dit. A en juger par ses agissements, je ne dois pas être concerné, donc après tout, elle peut bien faire ce qu'elle veut, tant qu'elle ne se mèle pas de mes affaires. Suivant.
Le deuxième dossier... Hmmm, rapport sur Feist. Pas de nouveaux éléments sur son passé, on me confrmait qu'il y avait eu un nettoyage de son dossier... Mais ca risquait d'être difficile de retrouver les pièces manquantes. Franchement les gars, si c'est pour me dire ca, c'est pas la peine.... Ahah! Voilà qui est déja plus interessant. Contact rapporté entre Feist et Waycoff? Donc il se pourrait bien qu'ils travaillent ensemble après tout... Ah, sauf que le rapport précise que c'est leur première rencontre. Donc ca ne tient pas. Ceci dit, ce n'est guère rassurant. Je passe au compte rendu détaillé de la rencontre... Avant d'éclater de rire en voyant ce qui est mentionné.

Tamishi
- Théo, aller prend en une, c’est bon t’es plus un gosse, non ? hurla Taku, en me tendant une cigarette.
Taku, c’est l’un des sous lieutenants de l’équipe, il est plutôt grand, blond, les yeux vert, brun au soleil. Il aime porter le costume militaire, il dit : « Ca nous donne la classe », en réalité il est légèrement pervers, et pense séduire de jeune fille avec, malgré tout ses efforts ça n’a marché que peu de fois ! Et généralement tout a finit dans une gifle monumentale, quelques fois à la gendarmerie. En parlant de gendarmerie, j’ai du allait l’y chercher trois, ou quatre fois, on apprécie à le surnommer « Don Juan », depuis que j’ai lut le livre, je peux pas me sortir l’image de Taku dans le rôle.
- Il a raison, bon sang de bois, tu peux bien profiter des bonnes choses de la vie ? Cette fois c’est Hiroki, « qui cause », comme il le dit, grand, très grand, et très imposant, il y aurait des soupçons comme quoi il aurait fait de la musculation avec Alex Louis Amstrong, de son vivant, une figure de l’équipe de l’ancien généralissime ! Un bon gars soit disant, Edal le caractérisait, de très, non trop chaleureux, trop attentionné ! On ne comprend quasiment pas les trois quart de se que « cause » Hiroki, il vient du sud du pays, là-bas on parle un drôle de patois …
- Mais laissait le, bande d’idiot, si il veut pas, puis il a raison. Batifola Sakura, en se frayant un chemin entre Hiroki, et Taku.
Sakura, surnommé Saku’, enfin par moi, les autres elle l’ait frappe, quand il l’appelle comme ça. Une forte tête d’une trentaine d’années, cheveux mi-court et brun rouille, de taille moyenne, toujours en jean, chemise décolletée, dans lequel Taku plonge tout le temps … Un tel pervers c’est fou ! Saku’ a toujours prit l’habitude de prendre m’a défense, en toute circonstance, elle m’infantilise un peu, à croire qu’être le plus jeune d’une brigade apporte ce genre de comportement. Taku en est d’ailleurs terriblement jaloux !
- Tu sais que tu es très en beauté Sakura !
- Ho Taku arrête de plonger, sinon je vais te noyer.
- Taku qui reste bouche ouverte attention ta cigarette va tomber … à trop tard, ironisais-je.
- Heureux de voir le p’tit théo, qui fait de l’humour !
Et voilà, Octave, oui comme en musique, quelqu’un de, comment dire, un peu prétentieux, l’image parfait du militaire parfait, il n’a jamais supporté d’être major, alors que je suis lieutenant-colonel, il aime les remarque du type : « Mff de toute façon c’est parce qu’il connaît le Général de Brigade Kiré », un vrai gamin en fait, pourtant il a 35 ans !
- Tu vas peut être enfin te décider à nous en dire plus sur toit p’tit Théodore ! Reprit Kaede.
Ha oui j’ai oublié de préciser, que mes gentils collègue, aiment les ragots. Et il me trouve par conséquent très mystérieux. « Oui, salut je suis né dans un petit coin du royaume de palmyr par-delà les pleine d’Erald. Ha au fait, en fait je m’appelle Takao Lionel. », je pense que se serait un peu démesuré. Surtout pour eux !
- C’est vrai tu peux nous parler de toi, un peu ? Demanda Saku’.
- Mais … C'est-à-dire que, balbutiais-je.
- Quoi, non d’hui ! Reprit Hiroki.
- Bah je peux vous en dire plus, euh j’ai tout dit faut dire, ha si mon expression préférée c’était « c’est cool » !
Ils en tombent à la renverse, apparemment ça ne les intéressent pas vraiment.
- Je vais vous laisser je suis, hum … crevé je vais aller me coucher, leur annonçais-je.
- Avoue tu vas draguer ! Au fait Saku’ tu es très belle se soir.
Saku’ fout sa baffe de la soirée à Taku, qui soupir, en se frotent la joue, elle n’y a pas été de main morte.
- Il est pas comme toi, triple buse !
Pendant qu’il se dispute, je m’éclipse, les mains dans les poches, depuis le mariage de Lucy et Edal, cette ville m’a plus, toujours plus. Bon c’est pas très sain comme air. Mais j’adore cette ville, c’est comme ça c’est tout, en entrant au QG de central, le drapeau, sur la façade n’était plus bleu comme avant, mais rouge. Depuis qu’heigart est arrivé au pouvoir la couleur a changé … Elle a beaucoup de pouvoirs ici, et elle en abuse certainement ! Vraiment bizarre comme femme, si elle s’avait ce que je pensais d’elle, je serais exécuté sur la place publique, donc je me tais. Ca fait que huit ans que je suis ici, c’est pas suffisant.
- Lieutenant colonel, vous rentrez tard ce soir, me dit le garde devant la porte.
Je lui jette un paquet.
- Non je n’ais pas oublié vos clopes, prenez-les.
Depuis toujours j’adorais divaguer dans les couloirs du QG, même si il faut croiser d’autres militaires, ou bien passer par des ailes interdites, j’aime bien. Je passe au dessus de chaque fenêtre pour voir si les salles sont occupées, ça insupporte certain colonel d’ailleurs ! Dont un certain Fye.
- Ho Tami … Tamishi c’est bien ça ! Me dit une voix mielleuse.
Aux vus, je fais un garde à vous des plus respectueux.
- Bonsoir Générallissime …
Elle rit un peu.
- Ne soyez pas si crispé, je ne vais pas vous manger.
C’est ce qu’elle dit …
- Bien bonne soirée, vous pouvez disposer.
Elle ne me voulait rien bizarre, elle est bizarre, trop douce, enfin je trouve. Je continus de marcher, le long des couloirs. Une salle est porte grande ouverte. Je fais mine d’avancer, sans rien voire en sifflotant, malheureusement elle dormait, et se réveilla à mon sifflement ! Quel idiot je fais, alors !
- Lio… Lionel qu’est ce que tu fais ici !
Je ne marche plus, la voix somnolente de la personne ne me permet pas de savoir qui m’a appelé Lionel, c’est la première fois depuis huit ans, la première fois, apparemment m’a couverture tombe à l’eau, allons bon je vais passer pour un cobaye, qui n’a rien à faire ici, je pourrais l’éliminer, le problème serait réglé. Je sors donc mon arme et la charge.
- Lionel entre, tu peux, tu sais je vais pas te tuer !
Une boulle de poile apparaît devant moi à l’abris des regard, c’est le rêveur de Douglas, il me l’a donner, ou plutôt lui a demandé de me surveiller.
- Allons bon, le jeuno, de Lionel est découvert, je t’en débarrasse ?
- Non, dégage !
- Tu parle tout seul, dit la personne posant la sur mon épaule.
Une voix féminine, mais sans réfléchir, je pointe mon arme face à elle, en fermant les yeux.
- Quoi ! Quoi, tu vas voir quand j’en parlerais à Edal, il va te mettre une de ces dérouillés mon gars.
J’ouvre alors, les yeux en déchargeant mon arme.
- Vi… Virgie, qu’est ce que tu fais là !
- Non toi qu’est ce que tu fais là ?
- Pourquoi tu m’as appelé Lionel, pourtant tu sais pour …
Je me tus, un soldat passait.
- Ha désolé oui, j’ai oublié, Lio … euh Théo.
J’entre donc et m’assoie sur la chaise face au bureau de Virgie, elle prend place de l’autre côté …
- Lieutenant-colonel, je vois t’as grimpé !
- euh … Ouais ! Mais qu’est ce que tu fais à dormir ici ?
- Je me suis endormie c’est tout.
Je me permis de prendre une photo, elle ne m’arrête pas.
- Si c’est pas trop indiscret, c’est qui sur la photo ?
- Ha pourtant tu l’as connais ! C’est Shayko …
- Shayko, la petite Shayko ! Elle a grandit
- Et oui, et à côté c’est Hadzuki Mustang son mari.
- Mustang ! Comme le générallissime Mustang !
- Oui …
- Ha bah ça doit être folklorique !
- Que quoi ? S’exclama-t-elle.
- Si mes souvenir son bon, avec Mustang c’était tendu ! J’en déduis donc …
- Oui bon c’est bon, hein ? Et enfin à côté c’est leurs deux enfants, Hatori et Yumi.
- Ils ont eut des enfants.
- Bref alors et toi Lio … Euh Théo, bah je peux bien t’appeler Lionel, on est seul ^^.
- Théo, qu’est ce que tu fais ici … S’écria Kaede.
- Je … euh …
- Il est en rendez-vous c’est tout ! Veuillez fermer la porte en sortant sous-lieutenant.
- Merci
- Ha de rien ^^ !
Lena
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:02

Hadzuki
Il était tôt lorsque je repartis au poste de Central. J’avais du mal à dormir… Toutes ces histoires commençaient à m’inquiéter… Et je sentais au fond de moi que ce ne serait pas aussi simple que je l’aurais voulu. J’avais embrassé Shayko avant de partir et l’avais serré dans mes bras, comme à chaque fois.
J’étais désormais dans mon bureau, porte fermée. Sur mon plan de travail reposait un dossier fermé sur la couverture duquel se trouvait une écriture fine.
« Pour Hadzuki Mustang, en espérant que vous m’accorderez votre aide pour ceci. »
Je n’avais pas besoin de savoir qui avait écrit ceci. La phrase était assez éloquente. C’était Feist, il n’y avait pas d’autre possibilité. J’ouvris le dossier pour voir de quoi il retournait.
Je ne fus pas très étonné de voir les photos du QG saccagé par les flammes. Feist devait donc enquêter sur l’attentat… Et elle me demandait mon aide là-dessus…
Quelqu’un frappa à la porte.
-Entrez ! dis-je.
La porte s’ouvrit et se referma presque aussitôt sur Feist elle-même.
-Bonjour, général Mustang.
-Bonjour.
Feist s’assit et resta silencieuse un instant.
-Alors, vous avez pris votre décision ?
-Pourquoi moi ? demandai-je en croisant les doigts devant ma bouche.
-Pour que nous apprenions à nous connaître davantage.
-Il n’y a que ça ? demandai-je en haussant les sourcils.
-Si vous sous-entendez que je chercherais un moyen d’avoir des informations sur Kazel, sachez que j’ai abandonné. Vous étiez mon dernier espoir, et comme vous n’avez rien su me dire, alors je laisse tomber.
Je la regardai un instant, ne sachant pas si je devais la croire ou non. Elle disait avoir abandonné… Mais je n’en étais pas si sûr. Elle me mentait, c’était évident… Mais je n’allais tout de même pas la traiter de menteuse aussi vite… Il fallait voir… Et puis finalement, cela me permettrait de la surveiller de plus près…
-Très bien, dis-je en croisant les bras et m’enfonçai dans mon fauteuil. J’accepte de vous aider à trouver les responsables de cet attentat.
-Je suis heureuse de l’entendre. J’espérais bien que vous diriez oui. Après tout, des innocents ont été touchés par cette affaire.
-En effet. Bon, par où commençons-nous ?
-Je pense que nous devrions interroger les personnes qui travaillaient dans les étages inférieurs la nuit de l’attentat. Elles ont peut-être vu ou entendu quelque chose qui pourrait nous aider.
-Ca me va. Alors ne perdons pas de temps.
Nous allâmes donc interroger les personnes qui étaient de garde ce soir là et qui se trouvaient encore au QG. Mais notre recherche ne nous apporta pas grand-chose. Vers la fin de l’après-midi, nous n’avions pas plus avancé qu’en matinée.
-Il faut qu’on aille interroger les blessés. Ceux qui sont à l’hôpital, dit Feist.
-Pas aujourd’hui.
-Mais, plus on ira vite et…
-Vous semblez oublier que j’ai une vie en dehors de cette base, Feist, dis-je en la regardant sévèrement.
Elle resta silencieuse un instant. Je vis que ma remarque lui avait déplu, mais elle resta calme.
-Oui, pardonnez-moi. Vous avez raison. Nous irons demain. Bonne soirée, général.
Feist s’éloigna et je me dirigeai vers mon bureau. Mais au moment où je posai la main sur la poignée de la porte, j’eus la désagréable sensation d’être observé. Je me retournai, mais ne vis personne me regarder. J’entrai dans mon bureau et remis en ordre quelques affaires. Je pris ma veste et allai jusqu’à ma porte. Je m’apprêtais à l’ouvrir quand on y frappa.
Je fermai les yeux de résignation. Si c’était Feist, je l’enverrais balader, au diable la politesse. J’ouvris et découvris debout devant moi un homme d’environ 30 ans. Ses cheveux étaient d’un gris foncé presque noir, ses yeux étaient gris bleu et il avait une cicatrice sur la joue gauche. C’était la première fois que je le voyais, pourtant son regard me semblait familier.
-Oui ? demandai-je.
-Je m’excuse de vous déranger, mon général, dit-il d’une voix posée et sûre. Mais j’aimerais vous parler un instant, si vous le permettez.
Son regard… Quand il me regardait, j’avais la même sensation que celle que j’avais ressentie avant d’entrer dans mon bureau… Quelque chose me disait que celui qui m’observait était probablement devant moi.
-Eh bien, j’avais l’intention de rentrer chez moi. Mais je vous en prie Lieutenant-Colonel.
-Merci, je n’en n’aurai pas pour longtemps.
Je fis entrer l’homme dans mon bureau et nous nous assîmes.
-Pourriez-vous me dire votre nom avant tout ? demandai-je.
-Oui, je m’excuse. Je suis Théodore Tamishi.
-Je suis ravi de vous rencontrer. Mais qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
-Il se trouve que je suis un vieil ami de Virgie Mushi et de sa fille, Shayko.
-Je n’ai jamais entendu parler de vous.
-Je sais. Moi-même je n’ai appris qu’hier soir que Shayko et vous étiez mariés et que vous aviez eu des enfants. Je tenais à vous féliciter pour cela et à vous faire connaître ma personne pour vous assurer de mon soutien si vous en avez besoin.
-Je vous remercie. Je dois avouer que cette rencontrer est quelque peu inattendue.
-C’est vrai. Cela fait une éternité que je n’ai pas vu Shayko.
-Sans vouloir être indiscret, qui vous a appris notre mariage ?
-J’ai croisé Virgie hier, et nous avons un peu discuté.
-Je vois… Eh bien, si vous êtes un ami de Virgie et Shayko et que ça fait longtemps que vous ne l’avez pas vu, que diriez-vous d’aller lui dire bonjour ? Ca vous permettra de rencontrer également nos enfants.
-Je n’osais pas vous le demander par peur de vous déranger.
-Alors allons-y.
Nous prîmes donc la route du manoir de Waycoff et une fois arrivés, je montai directement à l’étage avec Théodore et allai dans la chambre des enfants où j’entendais la voix de Shayko raconter une histoire.
J’entrai et les trois regards se tournèrent vers moi avant que les six bras ne m’enlacent chacun leur tour.
-Shayko, dis-je. Je t’ai amené une surprise, si je puis dire.
Théodore s’avança et se découvrit en souriant.
-Bonsoir Shayko. Tu te souviens de moi ?

Virgie
Il est en rendez-vous c’est tout ! Veuillez fermer la porte en sortant sous-lieutenant.
- Merci
- Ha de rien ^^ !
- Bon, sinon, fit Lionel ou plutôt Théodore, ça faisait un bail qu'on s'était pas revu!!!
- Humm oui, fis-je, en ce moment le boulot n'arrête pas ^^" c'est ça l'inconvénient de l'armée.
- Oui c'est vrai. Tiens au fait!!! S'exclama-t-il tout en réfléchissant. Tout à l'heure j'ai vu le généralissime se promener dans les couloirs, pourtant ce n'est pas à ses habitudes.
- Oui, je l'ai remarqué aussi quand je suis arrivé ici. Je n'aime pas trop son comportement ces temps-ci!!!
-Tu veux peut-être que j'en parle à Edal??? Peut-être qu'il pourra te renseigner ou même t'aider comme vous le faisiez auparavant.
- Ne t'inquiète pas pour ça, fis-je, je le ferais de moi-même. C'est vrai que ça fait un bail que j'ai pas eu de ses nouvelles ainsi que celles de Lucy!!!
- Bon ok comme tu veux. Bon je dois filer, sinon il y en a qu'ils vont se poser des questions à mon sujet.
- D'accord je ne te retiens pas plus. @+ alors ^^.
Il se leva et alla en direction de ma porte pour ensuite partir. Je regarda les dossiers sur lesquels je m'étais endormie dessus puis, je n'arrêtais pas de pensée à ma dispute entre Hadzuki et moi. Pourquoi ça me tourmente à ce point???? Pourtant l'affaire était clos, enfin peut-être pour moi mais pas pour lui. Ohh et puis zut, je m'inquiète pour à rien… il est assez grand pour réparer ces bêtises. J'ai l'impression de joué la belle mère toujours gueularde, si ils ont un problèmes c'est le leur pas le mien. J'ai déjà assez de soucis par cette Heigarts et ce Atsu ainsi que l'assemblée secrète entière.
Le téléphone sonna ce qui me fis sortir de mes rêveries.
- Major Mushi, j'écoute!!!
- Major, c'est Atsu, je viens vous informer que l'un de nos membres à été retrouvés morts, il y a maintenant 1h.
- Quoi??? Dis-je surprise. Vous savez au moins, comment il a été tué???
- Oui et ce n'est vraiment pas beau à voir!!! De plus un symbole à été tracé juste à côté de lui!!!
- Que représente ce symbole???
- Vous n'allez pas être contente.
- Allez-y dites tous, je verrais bien par mon humeur!!!
- C'est l'emblème de l'armée.
- Merci de m'avoir prévenu, je file tout de suite pour voir si Heigarts est dans son bureau.
Je raccrocha le téléphone, puis couru jusqu'au bureau du général. Je vis sa secrétaire installer dans ce bureau. Elle me regarda puis me fis un sourire tout en me demandant:
- Que puis-je pour vous Major???
- Je souhaite parler au généralissime, c'est urgent!!!
- Mais le Général Heigarts n'est pas encore rentré, elle est partie prendre l'air.
Ok bon déjà ça, ça commence mal.
- Vous savez où est-ce que je peux la voir, c'est vraiment urgent!!!
- Je suis désolé mais je ne suis pas permis de vous donnez ces informations Major.
- Quoi??? Mais vous vous foutez de moi??? C'est ça???
- Non, pas du tout. Je suis désolé mais seul les plus hauts gradés, peuvent avoir ces informations.
- Mais c'est pas des informations que je veux, c'est où est-ce qu'elle est partie???
Elle ne sortie pas un mot. J'essaya de me calmer mais rien n'y fait, j'étais comme tel une bombe à retardement, là on avait enclenché la bombe. Lorsque j'entendis le général de brigade Atsu derrière mon dos.
- Veuillez, chère demoiselle, faire passer les informations au Major.
- Mais, dit-elle d'une voix hésitante, bon tout de suite générale Atsu.
Il me sourit puis s'en alla, lorsque la secrétaire me passa les infos demander, j'alla rejoindre Atsu.
- Excuser moi Monsieur!!!
Il s'arrêta et se retourna vers moi.
- Pourquoi vous êtes venu ici????
- Major, dit-il de son plus grand calme, quand vous aurez trouvé le généralissime, vous viendrez me voir. Comme c'est moi qui m'occupe de vos missions, j'ai le droit de m'occupé de vos grades, dans ce cas si vous n'êtes pas assez gradés pour avoir les informations requises, je vous ferai grimper les échelons.
- Mais, dis-je d'une voix hésitante, tout ce que je veux ce n'est pas grimper les échelons c'est de voir si le généralissime nous trompe ou pas.
Il me fit un sourire puis partis sans prendre la peine de me répondre. Je le regarda s'en aller, jusqu'à ne plus le voir dans le couloir, lorsque je regarda ma montre, il était 23h00, il fallait que je me dépêche pour retrouver Heigarts.

Le lendemain 8h50
J'étais dans mon bureau en train de dormir, lorsque mon téléphone portable sonna, ce qui me réveilla en sursaut. Je décrocha, c'était Atsu qui voulait me voir à tout prix à l'assemblée. A propos d'hier, je n'ai pas vu Heigarts à l'endroit prévu, que m'avais donné sa secrétaire.
Mais bon on verra par la suite, on tout cas le généralissime est bien louche.
J'attrapa ma veste et alla en direction de la voiture qui m'attendais devant la Grille du QG.

Macros
-Quoi? Pourquoi?
J'avais été envoyé porter les dernières instructions du vieux à Janus, et ca n'avait pas l'air de trop le satisfaire...
-Ce sont les ordres du vieux... Je dois dire que je suis d'accord avec eux, pour une fois.
Il ne put réprimer une grimace.
-Ca n'a pas de sens! Il nous demande d'attendre? Tout est prêt! Nous pouvons commencer quand nous voulons...
-Allons... On peut bien se permettre d'attendre quelques semaines encore... Ca va faire dix ans qu'on prépare ce coup, nous ne sommes plus à quelques jours prêt.
Tssss... Impatient, comme toujours... Un vrai gamin.
-Bon... Il a donné une raison, au moins?
-Oui. Nous attendons qu'Heigarts dévoile son jeu.
-Socrates a l'air drôlement sûr de lui... C'est agacant, mais j'imagine que je vais devoir m'y faire.
Je lui fis un sourire.
-Allez, souviens toi que le temps est le facteur le plus négligeable, pour nous. C'est juste que tu n'en a pas encore l'habitude.
-Sans doute. Bon, on fait quoi en attendant?
-On surveille l'évolution des choses en attendant les prochains ordres.
-Quelle plaie...

Sur ces mots, je quitte les lieux sans prendre la peine de répondre. Je reconnais être moi même quelque peu frustré. Maintenant que nous sommes si proche, je me surprend à vouloir brusquer les choses... Mais je suis aussi le premier à reconnaitre qu'il serait stupide de tout gâcher par impatience. Bon, il va falloir ouvrir l'oeil maintenant... Et passer le temps comme on peut. Allez Waycoff, a toi de jouer, maintenant... Qu'est ce que tu nous prépare?
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:03

Astalya
-Mais, plus on ira vite et…
-Vous semblez oublier que j’ai une vie en dehors de cette base, Feist.
Oh ne vous inquiétez pas, je m’en souviens très bien…
-Oui, pardonnez-moi. Vous avez raison. Nous irons demain. Bonne soirée, général.
Je repars après un bref salut.
J’ai joué le jeu…et c’était une perte de temps monumentale.
Enfin, au moins Mustang pourra témoigner de mon implication dans cette enquête devant Heigarts.
L’après-midi touche à sa fin. Je rentre chez moi rapidement, et m’installe sur le canapé.
Bien maintenant revenons en à des considérations plus intéressantes…
Je reprends mon dossier annexe pour relire rapidement mes dernières notes, et en rajouter quelques unes sur Mustang. Travailler sur cette enquête aura au moins l’avantage de me permettre de le connaître un peu mieux.
Je relis la fiche sur Waycoff. Un détail me préoccupe depuis ce matin. J’ai vu ce nom dans le dossier Griffith certes, mais je suis certaine de l'avoir vu ailleurs. Je me demande si…Ah mais oui, peut être que...
La sonnerie du téléphone me coupe dans mes réflexions.
- Allo ?
- Heigarts à l’appareil.
Encore elle…
- Je voudrais que vous passiez me voir au QG
Ah c’est pas vrai ! Mais j'en viens...
- J’y serais d’ici 10 minutes.
- Je vous attends dans mon bureau.
- A tout de suite.
Je raccroche. Bon, encore un contretemps, décidemment…Avant d’oublier, je me dirige vers mon bureau pour en sortir quelques lettres rangées dans un tiroir. Puis je sors de l’appartement.
Dix minutes plus tard, j’arrive devant le QG.
Je rentre, et longe les couloirs jusqu’au bureau d’Heigarts.
Je frappe contre la porte ouverte pour signaler ma présence. Heigarts me demande d’entrer et de refermer la porte derrière moi. Je m’exécute, puis prends la parole.
- Vous m’avez demandé de venir…
- Oui, j’ai reçu la visite du major Hearn.
Hearn ? C’est qui lui ?
- Il m’a remis le compte rendu d’une enquête à propos de deux meurtres il y a quelques jours.
Aah il s’appelle Hearn…mince il a trouvé quelque chose sur moi ?
- Et manifestement, vous ne seriez pas étrangère à cette affaire…
Apparemment oui…
- Vous en seriez même le suspect numéro un…
- Et vous m’avez convoquée pour me dire ça ? Ce n’est pas la procédure habituelle je crois…
- Alors vous êtes vraiment concernée par cette affaire…
Je ne réponds pas. A quoi bon nier…De toute façon, elle ne me fera pas arrêter, elle a encore besoin de moi. Elle soupir et poursuit.
- Bon, essayez de résoudre ce problème rapidement, et évitez à l’avenir de vous retrouver dans ce genre de situation…
Allons, c’était de la légitime défense…Enfin. Message reçu. J’acquiesce d’un signe de tête.
- Vous devriez aller voir dans le 2e sous-sol, je crois qu’un de vos collègues pourrait avoir besoin de votre aide. Il fait des exercices de tir je crois…
Va pour une descente au 2e sous-sol…
Je me lève pour partir
- Ah une dernière chose…où en êtes-vous de votre recherche sur les responsables de cet attentat ?
- J’ai passé la journée à interroger différents témoins, sans rien apprendre de très concret pour le moment. Mais j’avance…
- Bien. Je compte sur vous.
Ce n’est peut être pas une très bonne idée…
Après un dernier sourire, je sors du bureau pour prendre l’ascenseur. Arrivée dans la salle d’entraînement, je vois ce Hearn s’acharner sur une pauvre cible sans défense...Il n’y a personne d’autre dans la pièce. J’attends qu’il ait terminé avant de l’appeler. Il se retourne et a un mouvement de recul. Je ne suis tout de même pas si effrayante…
- Vous avez bien travaillé…
- Vous ne me faites pas peur. Je sais que c’était vous. J’ai prévenu Heigarts.
Je souris, et commence à avancer. Il recharge nerveusement son arme avant de la pointer sur moi.
- Ne faites plus un geste !
Il se croit en sécurité le pauvre derrière son arme…S’il savait que je n’ai pas besoin d’esquisser le moindre mouvement pour déclencher mon alchimie…Ah mais suis-je bête, il va l’apprendre…J’augmente rapidement la densité de l’air entourant son arme en molécules d’eau. Puis, toujours un sourire rassurant sur les lèvres, je fais un pas en avant. L’homme tire, sans résultat. Et oui, un revolver plein d’eau fonctionne moins bien en général…
- Vous ne vous en tirerez pas !
- Je crois que si. Vous par contre…
Il me lance un regard effrayé. Je déclenche une nouvelle fois mon alchimie. Sur lui cette fois. L’air qui l’entoure se charge en molécules d’eau qui bougent de plus en plus lentement…Il ouvre la bouche pour crier. Mais il n’en aura pas le temps. Le froid s’insinue en lui avec une rapidité déconcertante. Et en quelques secondes, il se retrouve aussi fragile que du cristal. Je diminue encore un peu la température. Il se brise en mille morceaux. L’affaire est close…
Je ressors du bâtiment.

De retour dans mon appartement, j’avise le tas de lettres posé sur mon bureau. Ah oui, Waycoff…
Je m’assois et commence à survoler le courrier jusqu’à ce que le nom que je cherchais me saute aux yeux. Je relis le passage qui m’intéresse.

J’ai suivi ton conseil, nous avons désormais à notre service un homme infiltré dans les services secrets de l’armée. Un certain…Léon Waycoff. Son aide pourra nous être précieuse…

Il me faut quelques secondes pour réaliser…Ainsi il travaillait pour Alexander. Et il a participé à la destruction de Karaj Miner…Je crois que ça ne peut pas être plus clair…
Un sentiment de colère m’envahit peu à peu. Il l’a trahit. Par sa faute tout a été détruit.
Avec difficulté, j’essai de reprendre le contrôle de mes émotions.
Je ne dois pas me détourner de mes objectifs. Il faut que je continue à voir ce Waycoff, jusqu’à ce que je sois sûre qu’il ne peut rien m’apprendre de plus...

Tamishi
Bonsoir Shayko. Tu te souviens de moi ?
C’est une question rhétorique, ça m’étonnerais qu’elle se souviennent de moi. Elle était jeune la première et il me semble unique fois que je l’ais aperçue.
- Je devrais … Tient si je me souviens … Oui Virgie m’avait montré des photos, il y a longtemps, si je me souviens bien elle vous appelait … Lionel, oui c’est ça Lionel.
- Tu en es sûre ? Questionna Hadzuki.
- Oui ! oui ! J’en suis sûre, même certaine !
Apparemment, mon nom n’était pas si bien caché que ça, je tentais alors de feindre, Hadzuki me lançant déjà un air méfiant, le même que celui de Roy d’ailleurs, c’est fou la ressemblance.
- Ha ! Ce devait certainement être un surnom, c’est possible. Surtout de la part de Virgie …
- Si vous le dîtes, et qu’elle votre nom finalement ?
- Théodore, enfin Théo …
En espérant que ça suffise à apaiser leur curiosité. Le « manoir Waycoff », comme il avait été énoncé, n’était si prenant que ça finalement, bien qu’il ne s’agisse certainement que de la face visible de l’iceberg. Un couple et leurs enfants, rien de plus rien de moins. Quoi que ! Derrière Shayko les deux enfants armée d’une craie à la main trace un cercle parfait, dont il en ressort deux cube, tout aussi parfait d’ailleurs, avec des face lisse … Ils ont pourtant l’air jeune et déjà de l’alchimie.
- Et que faites-vous sur Central ?
- Je travail sur Central, enfin pas vraiment, par moment, quand je ne suis pas autre part …
- Et vous avez … ?
- 28 ans.
- C’est jeune par rapport à ce que l’on m’a dit ! Finit par dire Shayko.
Ils s’éloignèrent tout les deux, pour discuter, Shayko semblait méfiante, et dire que la première fois que j’ai l’ais vu elle devait avoir deux ans, trois grand maximum. Après tout c’est plutôt compréhensible, vu se qu’il c’est passé il y a quelques années … Peu de temps après qu’ils ne se soient décalé, dans une autre pièce, ou plutôt dans le couloir, on les entendrait presque, l’un des deux enfants, Hatori, si je ne me trompe vient vers moi en me tendant l’un des cubes, je m’agenouille pour être à leurs hauteur, et prend l’objet.
- C’est réussi.
- Merci, dirent-ils ensemble.
Je le repose sur le sol, puis j’appose mes mains autour, un cercle sur chacune des bandes de cuirs, (pas bien grande peut être un centimètre de large chacune), en gros quatre cercles prennent une couleur rouge ou bleu, pour donner après deux petites manipulations de bases, un cube en plexiglas, une toute nouvelle matière qui vient d’être découverte, un recyclé du caoutchouc, le cube ainsi créé contient de l’eau. En le secouant la couleur de l’eau devient plus bleu ou plus verte, un effet d’optique avec la lumière. Hatori le prend dans ses mains, mon portable vibre dans l’une de mes poches. Un appelle du Quartier Général, encore Fye certainement, qui se demande pourquoi je n’assiste pas au briefing, rien de bien important en sommes, ça doit bien faire une semaine que je n’y assiste pas, un loupé de plus ou deux moins, ce n’est plus bien important. Fye c’est l’un de mes supérieurs directs, le Colonel Fye Ulric. Shayko et Hadzuki rentrent de nouveau dans la salle.
- Tient encore un nouveau joué.
- Non c’est pas nous ^^, firent-ils.
- J’avoue mon crime ! C’est moi !
- Au fait vous avez vu Virgie, depuis ?
- Oui, hier …
- Vous maniez l’épée non ?
- Oui, chez moi, c’était à peu près cette politique on avait pour obligation d’apprendre à manier une arme blanche … Mais ça fait bien longtemps que je n’ai plus pratiqué.
Il se passe cinq bonne minutes, ou plus rien ne se passe, comme un long blanc, je finis par clôturer ce long silence :
- J’aurais quelques questions à vous posez, ce n’était pas le but de ma venue, mais je vous avouerais que quelques éclaircissements ne me déplairait pas.
- Passons à côté alors …
- Alors ? Reprit Shayko.
- J’aurais plutôt préféré vous informer … Depuis la destruction de Karaj Miner, il c’est posé plusieurs questions, je ne vous cacherais pas que l’on ma presque exigé de mené enquête il y a un an, avant que l’affaire soit classé pour « manques d’indices », disons surtout que les indices ont été plus ou moins ignorés. A vrai dire si Griffith Junior ressemble à se que l’on ma dit de son père, sa fin n’est pas un grand problème, en tout cas de mon point de vue.
- Nous ne le savons que suffisamment, mais quel est le rapport ?
- Avec les récents évènements …
A nouveau mon portable vibre, je n’en tiens d’abord pas compte, mais l’interlocuteur ne se décide pas à raccrocher. Je le prend donc, en m’excusant, un moment plus tard :
- Je vais devoir y aller !
Hadzuki me reconduit à la sortie.
- Qu’est ce que vous vouliez dire, il y a quelques minutes ?
- Bon vous n’êtes certainement pas sans savoir qu’il se passe de nouveau de drôle de choses, quatre ans plus tard. Et bien sûr certains qui avaient disparus ou presque il y a quatre ans reviennent quasiment à la vie. « Comme par miracle », je me fais peut être des films, c’est vrai. Je voulais juste que vous sachiez que si vous aviez besoin d’aide je serais prêt à vous en offrir !
- Ha vraiment.
- Je ne sais pas, je trouve qu’il se passe trop de choses ici, c’est pas normal, enfin !
- Si vous le dîtes.
Sur ces derniers mots je repris chemin, vers les superbes bâtiments de Central, dans lesquelles Heigarts, notre « chère généralissime » me conviait à la rejoindre dans ses bureaux … Je cite : « Ramène toi ! Ca fait déjà deux heures que j’essaye de te joindre, Heigarts veut te voir, pourquoi toi, j’en sais rien … A vrai dire ça me dépasse, mais c’est toi ! Donc ramène ta fraise ! », Fye pourtant d’habitude si posé et là, hé bien …
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:04

Hadzuki
-Je devrais … Tient si je me souviens … Oui Virgie m’avait montré des photos, il y a longtemps, si je me souviens bien elle vous appelait … Lionel, oui c’est ça Lionel.
Lionel… Mais… Il m’avait pourtant dit s’appeler Théodore… Ce détail ne me plaisait pas du tout…
-Tu en es sûre ? demandai-je à Shayko.
-Oui ! oui ! J’en suis sûre, même certaine !
Je regardai donc Lionel ou Théodore… Il s’était présenté comme un ami de Virgie et Shayko, mais il mentait sur son nom… Ca ne me plaisait pas du tout. Je me demandais comment il allait s’en sortir…
-Ha ! Ce devait certainement être un surnom, c’est possible. Surtout de la part de Virgie…
-Si vous le dîtes, et quel est votre nom finalement ? demandai-je.
-Théodore, enfin Théo…
Nous continuâmes de discuter un moment, puis j’emmenai Shayko dans une pièce à côté pour que nous puissions parler tranquillement.
-Tu n’as pas confiance, n’est-ce pas ? demanda Shayko.
-Tu as deviné. Je n’aime pas trop le fait de ne pas savoir comment l’appeler…
-Ca te rappelle Léon…
-Oui.
-Je me souviens de lui, mais en tant que Lionel…
-Je vais essayer de voir Virgie demain, pour avoir quelques éclaircissements.
-Oui, c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
-En attendant, je vais rester prudent…
-Et à la base, ça a été aujourd’hui ?
-Oui… Feist m’a demandé d’enquêter avec elle sur l’attentat. J’ai accepté, ça me permet de garder un œil sur elle.
-Et à propos de Kazel ?
-Elle dit qu’elle a abandonné ses recherches… Mais ça m’étonnerait. Je pense qu’elle essaye plutôt de m’amadouer.
-Hum…
-Bon, retournons voir ce… Théodore.
Nous retournâmes dans la chambre des enfants et continuâmes de parler un instant avec Théodore avant qu’il ne parte en me proposant son aide si j’en avais besoin. Même s’il n’attirait pas trop ma confiance, il m’avait appris des choses intéressantes.
Je retournai dans ma chambre et Shayko vint me rejoindre après avoir couché les enfants.
-Théodore m’a dit qu’il y avait pas mal de choses qui clochaient au QG ces derniers temps.
-Comme quoi ?
-Des gens qui réapparaissent au bout de quatre ans, après la destruction de Karaj Miner. Je ne sais pas de qui il parlait… Mais j’ai un mauvais pressentiment.
Je tournai le visage vers Shayko. Elle avait la tête baissée. Je relevai son visage vers moi.
-On ne rentrera pas bientôt j’ai l’impression, dit-elle.
-Pardon… Je t’avais promis, mais…
-Je sais… Je te comprends… Moi aussi je veux que cette affaire soit réglée définitivement.
Je la regardai un instant avant de la prendre dans mes bras…

Le lendemain, je me rendis tôt au QG. J’allais vers le bureau de Virgie quand un jeune soldat arriva en courant vers moi.
-Au secours ! Au secours !
-Eh ! Qu’est-ce qui se passe ? lui demandai-je en l’arrêtant.
-Il y a… dans… les sous-sols… Il y a… meurtre… dit-il tout essoufflé.
-Amenez-moi là-bas, ordonnai-je.
Je descendis donc jusqu’au 2° sous-sol avec le jeune soldat et une fois arrivé en bas, je découvris au sol un cadavre… Du moins, les morceaux d’un cadavre… Je m’accroupis et regardai de plus près… Il y avait de l’eau partout…
-Est-ce qu’il y a des fuites dans le coin ? demandai-je en levant la tête.
-Non… Jamais… les canalisations ne passent pas par ici… Mais vous…
-Je m’en occupe, dis-je.
Le corps semblait avoir été gelé puis brisé… Il n’y avait qu’un moyen de faire cela, et c’était par l’alchimie… La vision de ce corps en morceaux me fit tout de suite penser à Macros… Est-ce que c’était lui le responsable cette fois ?
-C’est pas la première fois… dit le soldat en me sortant de mes pensées.
-Comment ça ? demandai-je en me relevant et en me tournant vers lui.
-Il y avait déjà eu deux morts avant…
-Morts de la même manière ?
-Oui…
Décidément, il se passait réellement de drôles de choses ici. Je regardai de plus près les morceaux et découvris un badge. Major Hearn… Hum…
-Allez, prévenir la généralissime du meurtre. Je vais aller voir dans le bureau du Major Hearn si je trouve quelque chose.
-C’est lui qui s’occupait de l’affaire, mon général.
-Bien, alors ça devrait me faciliter la tâche.
Alors que le soldat partait vers les étages, j’allai vers les bureaux des Majors et entrai dans celui de Hearn. Je refermai derrière moi et commençai à chercher le dossier qui m’intéressait. Je le trouvai rapidement et le regardai.
Il y avait des photos des deux précédents cadavres et des notes… En voyant les photos, je ne pus m’empêcher de continuer de penser à Macros, mais quelques mots attirèrent mon attention. « Nouveau venu dans le coin… Corps gelés et brisés… » Hum… Peut-être que Théodore avait eu vent de ceci… Je continuai de tourner les pages et tombai sur la copie d’un dossier d’archive que je regardai.
Astalya Feist… Tiens donc… Que faisait son dossier ici ? Je regardai plus en détail… Alchimiste de glace… rapide montée en grade…
Alchimiste de glace… Je continuai de tourner les pages, rien de bien passionnant, si ce n’était le nom de Feist entouré à l’encre rouge sur une feuille à part, avec la mention « coupable » écrite à côté.
Hearn devait penser que c’était elle la responsable… Ca ne m’étonnerait pas que ce soit juste… Je pris quelques papiers dans le dossier et les mis dans mes poches avant de le remettre à sa place. Je montai voir Heigarts, il fallait que je lui en parle.
Je frappai à la porte et entrai sur son ordre.
-Généralissime.
-Bonjour général. Asseyez-vous. On m’a prévenu pour le meurtre. Qu’avez-vous constaté ?
-Je pense que la personne a dû être gelée avant qu’on ne brise son corps.
-Un alchimiste ?
-Je ne vois pas d’autre responsable possible.
-D’après les dossiers que j’ai pu voir, ça ressemblerait assez à ce que ce Macros de la Hawk’s Bite fait non ?
-C’est vrai…
-Alors je crois qu’il est urgent de l’arrêter…
-Je ne pense pas qu’il soit le responsable de ce meurtre, ni de ceux qui ont eu lieu avant dans les mêmes circonstances.
-Comment ça ?
-C’est vrai que la méthode est proche, mais ce n’est pas la même. Macros réduisait ses victimes en bouillie, il ne les gelait pas.
-Il aura probablement changé de méthode. Je veux que vous m’arrêtiez ce criminel. C’est en partie pour cela que je vous ai accepté ici. Vous le connaissez. Alors débrouillez-vous pour le mettre sous les barreaux le plus vite possible.
-Il ne se laissera jamais arrêter.
-Alors vous n’aurez qu’à utiliser une méthode plus directe pour l’arrêter.
Je restai silencieux un moment… Elle voulait que je le tue… C’était cela… Je me relevai en faisant un signe d’acquiescement et sortis du bureau. Heigarts n’avait rien voulu savoir… Elle semblait persuadée que Macros était le seul responsable… « Il aura probablement changé de méthode… » Les tueurs en série ne changent jamais de méthode. J’était persuadé qu’il ne s’agissait pas de Macros. Et Feist ne devait pas être totalement étrangère à toute cette histoire…
Je redescendis et en voyant la porte du bureau de Virgie, je me souvins de ce que j’avais l’intention de faire lorsque j’étais arrivé… Je me dirigeai donc vers son bureau…


Macros
Je reprimais un baillement en tendant la monnaie au vendeur de journaux. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pu dormir jusqu'à une heure avancée du matin, et pourtant, j'étais encore somnolent. Nul doute que mon organisme a encore beaucoup d'heures de sommeil à rattrapper... Depuis deux jours, notre organisation était en position d'attente, je pouvais donc profiter de la tranquilité de la ville... Le calme avant la tempête, sans doute.
Un bref article attire mon attention. "Un terroriste suspecté du meurtre du major Hearn". Hmmm, ce n'est pas la première fois que je suis cité dans les journaux... Mais c'est la première fois que je n'ai pas la moindre idée de la raison. Voyons ca... Assassinat de deux soldats dans une ruelle, il y a une semaine. Je faisais quoi, il y a une semaine? Et evidemment, l'article n'indique pas le lieu, ni ne donne de photos... Je ne retiens presque jamais le nom de mes victimes, mais je m'efforce de garder leurs visages en mémoire. Mais là... Attends, l'autre a été tué hier? Vu que j'ai passé la journée à flemmarder, je vois mal comment il pourrait s'agir de moi.
Hmmm, c'est assez vexant. Il y a suffisemment de raisons de m'en vouloir pour ne pas chercher à en inventer de nouvelles, non? Tsssss.... Curieux comme le fait de tuer ne me dérange pas, mais celui d'être accusé à tort si... J'imagine que c'est une question d'amour propre. N'empêche, j'aimerais bien savoir qui est le plaisantin qui s'amuse à... Mais attends une seconde! Quel est le but de la manoeuvre, là? Ce n'est pas comme si quiconque avait besoin de m'accuser de crimes pour justifier le fait que je sois recherché! Donc ce n'est vraisemblablement pas moi le problème...

Je m'asseois sur un banc avant de relire en détail l'article. Il y a somme tout peu d'informations, en tout cas pas assez à mon goût. Mais une chose est sûre, ces types sont morts, et on cherche à me faire porter le chapeau... Non, ce n'est pas ca. Moi ou un autre, ce n'est pas l'important, c'est juste que je suis sans doute le suspect le plus commode. Mais quelqu'un a déliberemment orienté l'enquête sur une fausse piste. De l'interieur ou de l'exterieur? Pas moyen de le savoir par l'intermédiaire du journal...
Je considère un moment la situation. Je risque de ne rien avoir à faire pour quelques temps encore, ca vaut le coup d'aller jeter un oeil, histoire de mener ma propre enquête. Après tout, puisque quelqu'un a tenu à me meler à cette affaire, autant ne pas refuser cette charmante invitation!

Astalya
J’ouvre les yeux, puis mon regard se pose sur la pendule. Déjà 8h, ce n’est pas le moment de traîner. Je m’assois sur le canapé, laissant tomber les quelques lettres que je lisais avant de m’endormir. Je les ramasse rapidement avant d’aller les ranger. Devant mon bureau, je regarde une dernière fois l’écriture régulière d’Alexander…ah si on avait agis autrement, peut être que…Je chasse ces pensées absurdes et referme le tiroir sur cette correspondance. C’est du passé. Ce qui importe, c’est que je continue.
Je soupire. Et pour le moment, je dois aller retrouver Mustang au QG et poursuivre cette maudite enquête.

Une demi-heure plus tard, j’arrive devant le quartier général en effervescence. Ah oui j’oubliais ce Hearn…Hmm la suite de l’enquête pourrait bien être compromise pour aujourd’hui…
J’entre dans le bâtiment, et m’approche d’un des militaires.
- Que se passe-t-il ici ?
- Vous ne savez pas ? Un meurtre a été commis hier soir !
Non ? ça alors j’en reste sans voix…
- Qu’est ce qui s’est passé ?! Qui a été tué ?
- Un certain major Hearn. Il aurait été gelé puis brisé en mille morceaux…
- Bon dieu c’est pas vrai ! A-t-on une idée de qui a pu faire une telle chose ?!
- La généralissime pense que c’est l’œuvre de Macros…
- Encore lui…
Elle n’a rien trouvé de mieux ? D’après ce que je sais, cette…façon de tuer ne fait pas parti de ses habitudes. Enfin, ça devrait suffire pour le moment…Je remercie l'homme qui me salue avant de repartir vers la sortie.
- Feist ?
Je me retourne, et me retrouve nez à nez avec Mustang
- Ah général. Je viens d’apprendre la nouvelle. C’est terrible.
- Je ne vous le fais pas dire…Je crois qu’il va falloir remettre la suite de notre enquête à plus tard.
- Sans doute...toutefois, je ne pense pas être réellement utile ici aujourd'hui, aussi vais-je sans doute essayer de poursuivre mes investigations. Je vous retrouve demain, même heure dans mon bureau ?
Il attends quelques secondes avant d'acquiescer.
- Ça me va.
Après un bref salut, je ressors du bâtiment. Ah une journée de congé…ça tombe bien, je vais pouvoir me consacrer un peu à mes recherches. Un léger sourire aux lèvres, je me dirige vers mon appartement…

Ron
Ca faisait trois plombes que je survolait la barraque. Enfin, survoler n'est pas le terme exact. En fait, ce que je faisait pouvait s'expliquer en disant que je me maintenait en équilibre sur un "geyser" d'air très chaud transmuter par le cercle sur ma planche. En haute altitude, il fait très fraid, aussi suis-je content d'avoir apporté ma veste fourée à l'intérieur. Je jeta un coup d'oeil dans ma longue-vue, par acquis de conscience. C'était bien la maison de la dénommée Feist. J'ignore ce qui se passe exactement (bien que j'ai vaguement entendu parler d'une histoire de meurtre ou un truc dans le genre), mais mes supérieurs m'avaient demandé de la surveiller. Et j'avais beau être de nature patiente, je commençais vraiment à m'emmerder. Je me demande si c'est elle l'assassin. Soudain, je vois une personne se diriger vers la maison. Après un rapide coup d'oeil à la photo, je constate que c'est bien elle. Il va être impossible de la surveiller quand elle sera à l'intérieur, mais si jamais ele sort aujourd'hui (pitié! Me faites pas poirauter la journée dans les airs!), elle peut être sur que je serais là. Elle vient d'entrer dans le bâtiment. Il ne me reste plus qu'a attendre.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:05

Macros
-Le commandant Hearn? Ouais, on l'a retrouvé mort il y a trois jours... On vous a aussi assigné à l'enquête?
L'occasion est trop belle pour ne pas faire parler cet homme, sergent au QG de Central, et apparement assez bavard....
-C'est exact.... Mais on ne m'a pas informé que d'autres personnes étaient déja dessus. Pouvez vous me dire de qui il s'agit?
-Bien sûr... C'est le colonel Mustang... Ah non, il est général de brigade maintenant.... Je m'demande ce qu'il a pu faire pour monter aussi vite en grade... Sûr qu'être le fils d'un généralissime a dû l'aider... Encore un type pistonné à mort.
Je me demande ce que penserais Roy junior si il entendait ca.... Je répond d'une voix douce.
-Votre attitude laisse à désirer, sergent... Celà fait déja deux fois que vous omettez mon grade, et nul doute que le général de brigade Mustang serait très interessé par vos propos....
Il se raidit et son visage perd un peu de sa couleur, avat d'effectuer un salut impeccable.
-Mes excuses, lieutenant colonel! Mes mots ont dépassés ma pensée.
-Bien, l'incident est clos. Rompez.

Amusant comme les reflexes militaires ne disparaissent pas facilement... Je n'ai pas pu résister à l'envie de le rappeller à l'ordre, alors que ca n'avait que peu d'importance. En tout cas, cette discussion me fait avancer, mais il y a encore beaucoup de zones d'ombres. Prochaine destination, le bureau des renseignements. Je me dirige directement vers l'archiviste.

-Bonjour, lieutenant colonel Carter, du service d'enquête. J'ai été assigné à l'affaire Hearn, sous les ordres du général Mustang. J'aimerais avoir accès à une copie de tous les documents liés à cette affaire.
-Euh, bien sûr... Mais je n'en avais pas déja envoyé au général de brigade?
-Si, bien sûr, mais le général a jugé qu'il était préférable que chacun de nous dispose des documents nécéssaires. Et il est hors de question de faire une copie de documents confidentiels sans l'accord des renseignements, n'est ce pas?
L'homme sourit.
-Bien sûr... Attendez deux minutes, lieutenant colonel.

Je me rettrouve après quelques minutes d'attente avec un dossier en main. Pas bien lourd, en tout cas. Je commence à le feuilleter. Mode de la mort: gel des organes vitaux de l'interieur. Mmmmmh, alchimie, ca ne fait pas de doute. Mais pourquoi le dossier me désigne comme le suspect principal, alors qu'à la lecture, rien ne me relie à tout ca? Je me demande... Est ce que ca serait trop risqué de poser... Allez, je tente.

-Dites moi, quels éléments semblent confirmer la piste Macros?
-Oh vous savez, je ne suis pas sur l'enquête... Je crois que le mode opératoire a retenu l'attention de la généralissime.
La géné... Est ce que par hasard, ce serait elle qui aurait commis le meurtre? Non, non non non, ca serait trop stupide, beaucoup trop dangereux pour elle... D'autant qu'elle aurait assez de personnes à ses ordres pour accomplir un assassinat sans se salir les mains. C'est peut être ce qu'elle a fait? Mais pourquoi envoyer un alchimiste, et pas simplement un tireur d'élite, un empoisonneur, ou n'importe quel autre moyen conventionnel? On dirait en tout cas que mon enquête est loin d'être finie...

Tamishi
A peine arrivé, la généralissime me propose un siège, certainement comme à tout le monde, puis elle insinue la légèreté de mon « timing ». Par la suite, elle commence à parler de « ces affaires de meurtres » ; où voulait-elle en venir ? Après tout j’ai rien à voire la dedans, je viens de rentrer, d’une mission qui aura duré plusieurs mois, peut être six ou sept. Si elle veut des conseilles, elle s’adresse à la mauvaise personne. Comme quoi mes doutes sur l’étrangeté de notre glorieuse généralissime, qui a gouverné durant la destruction de la forteresse de Karaj Miner ne devait pas forcément être blanche. C’est bien comme ça qu’on dit, rien n’est toujours blanc ou noir. Au fil du temps, je me serais presque demandé, si elle ne m’avait pas convoqué pour pouvoir se plaindre sur quelqu’un.
- Ca fait plusieurs mois que vous, comme toute l’équipe du général de brigade êtes partie pour, … Où ça déjà ?
C’est un manque de rigueur, convoquer quelqu’un sans connaître les aboutissants.
- East City.
- Comment ?
- Le déplacement c’était à East City.
- Oui c’est vrai … Bref que c’est il passait finalement là bas ? Des blessés ? Des morts peut être ?
De plus en plus inhabituel, il y a vraiment de quoi se demander qu’est ce qu’elle veut au final.
- Oui, enfin comme dans toutes les révoltes, il y a toujours des blessés et des morts, enfin vous devez certainement le savoir.
- Bien sûr, mais dans quel camp ? Reprit-elle en haussant le ton.
- Dans les deux, plus ou moins proportionnellement. Mais le colonel Fye a réussi a trouvé un terrain d’entente avant que ça ne tourne au bain de sang …
- Comment ça ?
- Il avait leur propre alchimistes, très doué d’ailleurs.
- Et certain se sont-ils décidés à rejoindre l’armée ? Dit-elle en se levant d’un bon.
- Non, enfin, personne ne leur a proposé, ce n’était pas le but.
- Oui, oui, bien sûr, bien sûr ! Finit-elle en reprenant place.
Puis pourquoi débaucher des alchimistes, qui pourrait provoquer « une mutinerie » dans l’armée elle-même, c’est stupide.
- Bref vous devez vous demander pourquoi vous êtes là, non ?
Elle attend une réponse, où c’était de la rhétorique ? Sans attendre, c’était bien de la rhétorique, elle me tend des feuilles, avec l’intitulé de l’état sur la première page, et sur l’un des côtés un tampon « confidentiel ». Pourquoi me donner tout ça à moi, je suis qu’un lieutenant colonel, je suis pas si gradé que ça, c’est plutôt à Edal, ou à Fye à la rigueur de prendre se genre de dossier.
- Vous allez étudier tout ça. En plus du reste bien sûr, c’est le rapport d’un meurtre récent, par gel !
- De l’alchimie, s’aurait été plus simple d’utiliser une arme à feu, non ?
- Chaque tueur à son mode opératoire, n’est ce pas ?
Encore des insinuations, mais qu’est ce qu’elle cherche à la fin, c’est plutôt dure de garder son calme face à quelqu’un d’aussi arrogant, mais bon, c’est la généralissime, elle fait se qu’elle veut !
- Oui, j’imagine.
- Bien vous pouvez disposer.
Je me lève, la salut et ouvre la porte, pour sortir.
- Au fait, je vois que vous avez fait connaissance, avec le général de brigade Mustang, et aussi avec Mushi, enfin connaissance … Me dit-elle sur un ton d’outre tombe, plus froid on ne fait pas.
Toujours des insinuations …
- Oui, j’ai eut l’occasion de les voir.
- Bien, je vous garde à l’œil lieutenant colonel …
Pourquoi ?
- Pour l’affaire du meurtre, bien sûr !
Bien sûr, comme si il n’y avait que le meurtre dans tout ça, ça serait trop simple ! Beaucoup trop simple ! Où sinon, je suis trop suspicieux. Sur ce je pris chemin vers l’une des salles d’entraînement, vide à cette heure de la journée. Il était peut être temps de reprendre le maniement des armes blanches, pendant dix ans, je n’avais jamais rencontré le généralissime, et il a fallut, quelque jours pour l’avoir sur le dos. Difficile de savoir ce qu’elle voulait, elle aurait bien put le tuer ce major, elle est aussi froide qu’une pierre après tout. Au même temps, c’est un peu stupide, elle ne l’aurait certainement pas fait elle-même, elle aurait engagé quelqu’un, elle en a bien le statut. Le tout reste de savoir ce qu’avait appris le major pour être tué. J’arrête mon geste juste avant que la lame ne touche le visage, du malheureux, qui c’était arrangé pour entrer sans faire de bruit.
- Sakura ? Qu’est ce que tu fais là.
- Je viens me faire assassiné apparemment ! D’habitude il n’y a personne ici, et ici, je suis sûr que Taku ne me trouvera pas. Il est trop idiot pour venir chercher ici. Imadori aussi d’ailleurs.
Imadori c’est l’un des amis de Taku, tout aussi pervers que lui d’ailleurs ! Je m’assoie aussi un peu, en rassemblant les feuilles du dossier d’Heigart. Déjà qu’ils se demandent pas mal de choses à mon sujet, si il se mettent à imaginer, que la généralissime me fait parvenir des ordre directement, je n’aurais plus une seconde de répit …
- Qu’est ce qu’il se passe, tu n’es pas rentré comme tu l’avais dit hier, c’est Kaede qui me l’a dit.
Celle là aussi. Elle se mêle un peu trop de se qui ne la regarde pas.
- J’ai rencontré une amie sur le chemin, j’ai juste discuté un peu.
- Ha bon ! D’après Kaede il s’agirait plus d’un rendez vous avec un membre de l’armée qu’une amie.
- Faudrait peut être qu’elle arrête de me suivre, j’ai l’impression qu’elle m’espionne, je part du bar, elle part aussi, et c’était pareil à East City ! Si elle veut savoir quelque chose qu’elle me le demande directement.
Elle se met à rire.
- Décidemment il doit vraiment y avoir quelque chose qui ne va pas.
- Non, non ça va, tout va bien.

Hadzuki
J’allai donc jusqu’au bureau de Virgie et frappai. J’attendis, par politesse, qu’elle me dise d’entrer.
-Entrez.
Je poussai la porte et la refermai derrière moi. Virgie releva la tête et je sus tout de suite que son accueil serait glacial.
-Qu’est-ce que tu me veux ?
Je ne m’étais pas trompé… Je m’avançai jusqu’à son bureau.
-Je veux que vous me parliez d’un certain Lionel.
Virgie resta silencieuse un instant, mais je vis à son regard que mes paroles la troublaient.
-Je ne connais pas de Lionel.
-Je ne vous crois pas. Il est venu se présenter à moi et m’a dit que vous étiez amis. Même Shayko se souvient de lui. Peu, mais elle s’en souvient.
Virgie resta silencieuse un instant. J’avais à moitié menti, c’était vrai, mais je voulais savoir qui était ce type. Le fait qu Shayko se souvienne d’un autre nom que celui qu’il m’avait donné ne me plaisait guère.
-Très bien. Assied-toi, je vais te dire ce que je sais puisqu’il s’est présenté à toi sous son nom.
Je m’assis en croisant les bras pour écouter ce que Virgie allait me dire.
-Lionel Takao est un de nos amis à Edal et à moi. Nous le connaissons depuis pas mal de temps comme il a dû te le dire.
-C’est vrai. Il m’a dit que la dernière fois que Shayko l’avait vu, elle devait avoir 2 ou 3 ans.
-Oui… En fait, c’est Edal qui lui a appris à utiliser l’alchimie lorsqu’il était enfant. Et peu après, c’est quelqu’un d’autre qui a pris la relève. Lionel est par la suite entré dans l’armée pour faire partie de l’équipe de Edal. Et il a évolué petit à petit.
-Pourquoi se fait-il appelé différemment ?
-Ca je ne peux pas te le dire. Tout comme Edal, je lui ai promis de ne rien révéler à ce sujet. Si tu veux savoir, tu devras lui demander toi-même.
-Très bien. C’est ce que je ferai.
Je me levai et m’apprêtais à sortir quand…
-Hadzuki…
Je m’arrêtai la main sur la poignée. Pas plus de question sur Lionel… Pitié… Je n’avais pas envie de mentir plus…
-Comment va Shayko ?
-Elle tient le coup… Comme vous vous en doutez, elle est déçue qu’on ne puisse pas rentrer tout de suite…
Je me retournai vers Virgie.
-Ce serait bien que vous alliez la voir, pas pour parler de l’armée ou de ce qui se passe en ce moment… Juste… pour discuter… Elle en a vraiment besoin Virgie. Elle a besoin de votre soutien plus que de toute autre chose.
Virgie resta silencieuse, les yeux baissés vers son bureau. A quoi bon parler davantage… De toute manière, Virgie était bien la dernière personne à écouter mes conseils…
Je sortis du bureau en claquant la porte et descendis dans le hall. Là, j’aperçus Feist.
-Feist ?
Elle se retourna et parut assez surprise de me voir. Je me demandais si elle savait que je la soupçonnais…
-Ah général. Je viens d’apprendre la nouvelle. C’est terrible.
-Je ne vous le fais pas dire… Je crois qu’il va falloir remettre la suite de notre enquête à plus tard.
-Sans doute... Toutefois, je ne pense pas être réellement utile ici aujourd'hui, aussi vais-je sans doute essayer de poursuivre mes investigations. Je vous retrouve demain, même heure dans mon bureau ?
J’attendis quelques secondes avant de répondre… Apparemment, elle ne se doutait de rien…
-Ca me va.
Nous nous saluâmes et partîmes chacun dans notre direction. Maintenant que je n’avais plus Feist dans les pattes, j’allais pouvoir essayer de trouver Macros. Nous avions à parler tous les deux… J’espérais pouvoir le convaincre de rester calme quelques temps… Ca n’allait pas être facile.
Je sortis du QG et déambulai dans la rue. Macros avait la fâcheuse manie de me tomber dessus lorsque je m’y attendais le moins, j’aurais peut-être de la chance.
En passant devant un kiosque à journaux, je m’arrêtai et en pris un. J’allai ensuite m’asseoir sur un banc pour voir un peu les nouvelles. Bien sûr, l’assassinat du QG faisait la première page… Et on accusait Macros… Je me demandais s’il avait lu cet article…
-C’est fou ce que les journaux peuvent débiter d’âneries… N’est-ce pas, mon jeune ami ?
Je fermai les yeux en souriant et gardai mon journal devant moi, faisant semblant de le lire. Je jetai un léger coup d’œil à ma gauche, Macros était assis à côté de moi, dans la même position.
-Je vous cherchais.
-Ah bon ? On ne dirait pas pourtant.
-Parce que vous vous seriez montré sinon ?
-A vous, oui… Peut-être…
-Vous avez lu la nouvelle alors ?
-En effet, et je ne suis en rien coupable dans cette affaire.
-Je le sais. Mais Heigarts chercher à vous faire porter le chapeau. Elle vous veut derrière les verrous…
-Entre quatre planches vous voulez dire. Il paraît que vous vous occupez de l’affaire.
-Vous êtes bien renseigné. En effet, Heigarts m’a demandé de vous retrouver… Ou de vous tuer si vous ne vous laissez pas faire.
-Ah ! En voilà une bonne blague. Dites-moi, vous n’avez pas la prétention de m’arrêter ?
-Non. J’ai d’autres chats à fouetter et pour le moment vous êtes le dernier de mes soucis.
-Alors vous ne m’en voulez plus pour le QG ?
-J’aimerais que vous vous fassiez petit pendant quelques temps…
-Ca ne me pose pas de problème… Mais je n’apprécie pas trop qu’on me mette quelque chose sur le dos lorsque c’est faux.
-Laissez-moi régler ça, dis-je en pensant que son acquiescement ne présageait rien de bon.
-Si vous voulez… Vous avez une idée du vrai coupable ?
-Oui, j’ai mon idée sur la question et quelque chose me dit que c’est la bonne.
-Bien. Alors nous n’avons plus rien à nous dire pour aujourd’hui. Bonne journée.
Macros disparut comme il était venu. Qu’est-ce qu’il pouvait bien mijoter ? Bon, tant pis, j’avais autre chose à faire pour le moment. Je repliai le journal et le jetai dans une poubelle avant de retourner au QG. J’avais envie de parler à ce Lionel Takao… Nous devions discuter.
Une fois dans le bâtiment, je cherchai son bureau et le trouvai rapidement. Je frappai et entrai en refermant la porte derrière moi.
-Général Mustang, dit-il en commençant à se lever.
-Vous pouvez rester assis… Takao.
Il s’immobilisa en me regardant droit dans les yeux. Je vis son inquiétude.
-Vous n’avez pas dû retenir mon nom correctement général, dit-il en s’asseyant. Je m’appelle Théodore Tamishi.
-Arrêter de jouer avec moi, dis-je en fermant la porte à clé par alchimie. Je n’aime pas qu’on me mente. Je me suis renseigné sur vous.
-Impossible que vous ayez trouvé ce genre d’informations dans les archives…
-C’est Virgie qui serait contente de s’entendre traité d’archive.
-Virgie ne vous aurait jamais révélé tout ça. C’est vous qui mentez.
-Non, j’ai tout simplement rusé en lui faisant croire que vous vous étiez présenté à moi sous le nom de Lionel. Alors, je veux que vous me disiez qui vous êtes réellement, dis-je en posant les poings sur la table, mon visage se trouvant à quelques centimètres du sien. Je n’ai pas l’intention de vous laisser mettre ma famille en danger, alors si vous ne me dites pas qui vous êtes, vous allez le regretter…
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:06

Macros
Bieeeeeen, cette conversation avec Roy junior n'avait pas été inutile... Déja, au moins, j'avais l'assurance d'avoir les coudées assez franches pour quelques temps. Sans compter que j'étais sûr à présent que c'était bien la généralissime qui avait donnée cette orientation à l'affaire. "Laissez moi régler ca", avait il dit... Toutefois, je me demandais si il saisissait bien ce qui était en train de se passer. Pour que la généralissime éprouve le besoin de brouiller les pistes, ca doit recouvrir quelque chose d'assez interessant... Et cela signifiait aussi que cette affaire ne pourrait certainement pas être réglée de l'intérieur de l'armée. Même si Roy junior mettait la main sur le coupable, il était à peu près certain que ce dernier pourrait s'en sortir... Ce qui ne me faisait ni chaud ni froid. En revanche, le pourquoi de ces meurtres, lui, m'interessait bien plus. Pour que des assassinats entre militaires se produisent...

Mes reflexions sont interrompues lorsque je vois une lame venir se caler sur ma gorge. Je réagis instantanément en l'éloignant par alchimie, tout en faisant un bond en avant pour me mettre hors de portée, avant de me retourner.

-Enfin je te retrouve, vermine...

Hmmm? La voix me dit quelque chose, mais le visage de l'homme est dans l'ombre, et mes souvenirs restent encore un peu flous.

-Vous êtes dur. On se connait?

L'homme a un petit ricanement.

-Quoi, tu m'as déja oublié? Peu importe, cette fois ci je vais te tuer pour de bon!

Il avance vers moi en disant ces mots, et je peux cette fois nettement distinguer son visage. Et surtout le tatouage de l'ouroboros qu'il a au milieu du front. Je fais un large sourire.

-Aaaaah! l'homonculus de Griffith... Vous étiez vivant, après tout? Hmmmm, j'ai été négligeant, semblerait-il... Après tout ce temps, si je m'attendais à vous revoir... J'aurais peut être dû vous achever, à la forteresse, après tout.
-Et tu va regretter de ne pas l'avoir fait, rebut d'humanité...

Voilà qui est.... vraiment très interessant. Un homonculus peut donc ressentir de la rancoeur... Il m'a traqué pendant quatre ans juste pour ca? Son arrivée refaisait surgir mon esprit scientifique... On admet généralement qu'un homonculus se définit comme étant sans âme, caractéristique le distinguant des humains. Mais celui ci en avait manifestement une, du moins quelque chose qui lui ressemblait. La vengeance... Trait tellement humain... et tellement stupide.

-Je pense... Que vous avez un peu trop tenté la chance, homonculus. Personne ne pouvait jusqu'alors se vanter de m'avoir affronté trois fois et d'être encore vivant pour le raconter. Mais je peux vous assurer qu'il n'y aura pas de quatrième.
Il fait un étrange sourire.
-Qui sait?
Je fronce les sourcils, avant de transmuter une lame.
-Moi, je sais.

Tamishi
Général Mustang, dit-je en commençant à me lever.
- Vous pouvez rester assis… Takao.
Décidemment tout le monde joue les entre metteurs par ici, j’aurais certainement dû passer mon chemin le jour où je suis passer devant lui …
- Vous n’avez pas dû retenir mon nom correctement général, dis-je en m’asseyant. Je m’appelle Théodore Tamishi.
- Arrêter de jouer avec moi, dit-il en fermant la porte à clé par alchimie. Je n’aime pas qu’on me mente. Je me suis renseigné sur vous.
- Impossible que vous ayez trouvé ce genre d’informations dans les archives…
- C’est Virgie qui serait contente de s’entendre traité d’archive.
- Virgie ne vous aurait jamais révélé tout ça. C’est vous qui mentez.
- Non, j’ai tout simplement rusé en lui faisant croire que vous vous étiez présenté à moi sous le nom de Lionel. Alors, je veux que vous me disiez qui vous êtes réellement, dit-il en posant les poings sur la table, son visage se trouvant à quelques centimètres du mien. Je n’ai pas l’intention de vous laisser mettre ma famille en danger, alors si vous ne me dites pas qui vous êtes, vous allez le regretter !
Je reprend place, ça ne servait plus à rien de faire des manières. Je profite aussi de son allégresse pour glisser le dossier dans l’un des tiroirs, et le verrouiller de l’intérieur avec l’alchimie, après tout il a bien fondu la serrure d’une porte.
- Mais pourquoi je m’en prendrais à votre famille ?
- Un simple pressentiment !
- Vous devriez moins vous y fier Général. J’en ais déjà eut l’occasion, et je n’ais rien fait.
- Peut être une certaine moral, enfin une moral avec un mensonge de toute une vie.
- Pas de toute une vie, s’il vous plaît, et vous n’avez aucunement conscience de mes ambitions.
- C’est justement ce que je cherche à savoir, reprit-il toujours en haussant le ton. De toute façon je finirais par découvrir la vérité.
- Puis je pourrais inventer une histoire parfaite, après tout.
- Je vérifierais.
- Et comment ? Lui demandais-je en haussant les épaules.
- Je trouverais.
- Vous n’allez pas laisser tomber ?
- Certainement pas !
- Bon …
Il prit place sur la chaise en face de mon bureau, plutôt mal rangé, je croise mes bras sur la table, après tout si il connaît tout le monde, il a du en voir d’autre. Puis il a vu Karaj Miner …
- Tout d’abord j’apprécierais que vous gardiez tout ça pour vous.
- Oui, oui.
- Est-ce que vous pensez qu’après Amestrie il y a autre chose ?
- Vous voulez parler de Xing ou Drachma ?
- Non plus loin. Mais ce n’est pas le problème, le lieu à la rigueur c’est pas très important. C’est d’ailleurs là bas que j’ai appris l’alchimie, même si disons le, ce n’était pas bien vu, un peu comme les Ishbals et leurs principes.
- C’est Edal qui vous a tout appris ?
- Oui, c’est à peu près ça, pour service rendu si on veut, donc dans certaines partie du pays, l’alchimie n’était pas bien vue, surtout parce qu’elle permettait d’accéder à quelques « joyaux ». Et comme il n’y avait pas d’alchimiste là bas, en tout cas les quelques survivants ne se montraient pas, les autorités ne pouvaient pas accéder aux pierres quelles désiraient, et par abus de pouvoir, exécutaient tout alchimiste qui tenterait de s’en approcher.
- Exécuter !?
- Oui c’est d’ailleurs pour ça que j’ai appris l’alchimie.
- C’est suicidaire.
- Non, j’ai toujours voulu l’apprendre, certainement pour suivre l’exemple familial, même si ça les a conduit à leur perte.
- Hum, soit, et pourquoi venir sur Amestrie.
- C’est un pays qui m’a toujours fasciné, mais c’est pas vraiment pour ça, il y a aujourd’hui pile dix ans, on a convoité mes services, pour reprendre des recherches sur les Elric, ou plutôt on m’a conseillé, si on peut dire, ce qui a d’ailleurs mal finit. Depuis ils sont toujours portés disparus, enfin comme toujours en apparence, l’Etat à beaucoup de secret, qu’il garde jalousement. J’ais donc du m’immiscer dans l’armée, qui ma proposé un grade, une équipe, tout ça sous le nom de Théodore Tamishi, et finalement je suis resté Théodore Tamishi. C’est à peu près tout ce qu’il y a à savoir.
- C’est dure à croire.
- J’aurais tout aussi bien pu vous dire, que je fais partie d’une agence secrète du pays, sur laquelle même Heigart n’a aucunes incidences … Ce qui aurait certainement été plus plausible.
- Que … Une organisation secrète … Oui enfin, je reste tout de même perplexe.
- Hé bien c’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant, on a tous nos secret, après tout. Mais là pour rester intègre je ne peux pas vous dire autre chose. Autre chose qui vous aurez peut être plus intéressé.
- Bien sûr !
Hadzuki se lève et se dirige alors vers la porte.
- Maintenant j’aurais aussi une question Général !
Il se retourne.
- Tout dépend de la question …
- Rien de personnel, ça fait six mois que je n’avais plus entendu parler de Central. J’aimerais savoir se qu’il se passe exactement, pourquoi des militaires, ou même pas militaire même se font tué ? Et surtout si vous avez déjà une piste ? J’ais su que vous aviez repris l’affaire ou du moins le tout dernier meurtre.

Astalya
Je raccroche le téléphone.

J'ai bien réfléchi, et finalement, j’en suis arrivée là…mais compte tenu de la situation, je crois que je n’ai pas trop le choix. Plus qu’une chose à faire avant de partir…Je me dirige vers mon bureau et en sort les lettres. Je déclenche mon alchimie, l’encre humidifiée commence à couler. Rapidement, l’écriture devient illisible. Je ralentis la vitesse des molécules d’eau jusqu’à ce que les feuilles se brisent en mille morceaux que je jette par la fenêtre. Ainsi elles s’éparpilleront au grès du vent. Je défie qui que ce soit d’en retrouver la teneur originale…

Puis je sors de l’appartement, une dernière fois. Le soleil commence à décliner. L’après-midi touche à sa fin.
Je prends un taxi, et indique une adresse à son conducteur. Quelques minutes plus tard, j’arrive devant une grande demeure, la voiture s’arrête. Je demande au chauffeur de m’attendre un moment puis je sors.
Je contemple un instant la grande maison avant de gravir les marches menant à la porte d’entrée. Je sonne. La porte s’ouvre sur un petit garçon. Je suis assez surprise, c’est vraiment le portrait craché de son père. Je lui souris.
- Bonjour petit. Est-ce que ton père est là ?
J’entends des bruits de pas derrière lui, une femme arrive, accompagnée d’une petite fille. Elle demande
- Qui est-ce Hatori ?
- Une dame qui veut voir papa.
La femme arrive devant la porte ouverte, et me dévisage un instant.
- Pourquoi voulez vous voir mon mari ?
- Je travaille avec lui à propos d’une enquête. Je devais le retrouver demain au QG, mais j’ai découvert une information que je dois lui transmettre sans délai.
Elle hésite quelques secondes, puis m’invite à entrer
- Il n’est pas encore arrivé, mais il ne devrait pas tarder. Vous pouvez attendre dans le salon.
Je la remercie et la suit vers l’immense pièce. Pas mal...La jeune femme m’invite à m’assoire, je m’exécute, elle m’imite puis nous commençons à discuter. Sur un épais tapis, derrière le canapé, les enfants jouent calmement.
Au bout d’une dizaine de minutes, j’entends la porte claquer. L’homme que j’étais venue voir arrive dans le salon. Je déclenche mon alchimie.
- Feist ?! Qu’est ce que vous foutez là ?!?
Ah quel manque de politesse, vraiment ! Sa femme lui répond.
- Elle est venue te parler à propos d’une enquête…
- Très bien Shayko, tu peux sortir avec les enfants, je m’en occupe.
Elle prend ses enfants par la main et se dirige vers la sortie de la pièce. Je fais apparaître un mur de glace, les empêchant de sortir. Mustang s’approche de moi, menaçant.
- Qu’est ce que vous faites ?!
- Gardez vos distances Général, ce sera mieux pour tout le monde.
- Vous…vous êtes…
- Oui, je sais ce que vous pensez…mais admettez que si vous m’aviez dès le début dit ce que vous savez, nous n’en serions pas là.
Il murmure
- Soyez maudite…
- Si vous voulez…bon je crois que vous avez une idée de ce que je voudrais savoir…tâchons de ne pas faire traîner les choses…
- Laissez partir ma femme et mes enfants, ils ne sont pas concernés par toute cette histoire !
- Ça ne tient qu’à vous…dites moi où est Kazel, et tout se passera bien.
- Je vous ai dit qu’il n’existe pas !
Je soupire…j’aurais préféré ne pas avoir à faire ça…Je déclenche mon alchimie vers le jeune garçon, qui commence à frissonner. Il appelle sa mère d’une voix faible
- Maman ! j’ai froid…
Tant bien que mal, sa mère essai de le réchauffer en le serrant dans ses bras. Peine perdue…
- Arrêtez ça immédiatement !!
- Vous savez quoi faire pour que j’arrête…
Les événements s’accélèrent. Je le vois frapper dans ses mains, je crée aussitôt un mur d’eau autour de moi. Son alchimie ne m’atteindra pas…L’eau conduit l’électricité, qui se perd dans le sol. Je diminue encore la température de l’eau autour de son fils, qui perd connaissance. C’est probablement terminé pour lui. Sa mère hurle.
Je repose ma question.
- Où est Kazel ?
La réponse tarde trop à venir, je déclenche à nouveau mon alchimie, vers la petite fille qui commence à grelotter.
La mère cri
- Hadzuki !! Elle va la tuer !!
Je vois Mustang trembler de rage. Dans un souffle, il finit par me répondre.
- Kazel...est sous la responsabilité de Macros…
Enfin une information intéressante. Et il a fallu en arriver là…Quel gâchis.
J’érige un nouveau mur de glace entre moi et eux. Inutile d'être suivie maintenant...Mustang se précipite vers sa femme et ses enfants. Je les observe quelques secondes avant de repartir vers la sortie.
Il ne m'a vraiment pas laissé le choix.
Dehors, je monte dans le taxi, puis je donne ma nouvelle destination au chauffeur qui démarre aussitôt.
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:06

Hadzuki
Bien, notre conversation étant terminée, je me levai et me dirigeai vers la porte.
-Maintenant j’aurais aussi une question Général !
Je me retournai.
-Tout dépend de la question…
-Rien de personnel, ça fait six mois que je n’avais plus entendu parler de Central. J’aimerais savoir se qu’il se passe exactement, pourquoi des militaires, ou même pas militaire même se font tuer ? Et surtout si vous avez déjà une piste ? J’ai su que vous aviez repris l’affaire ou du moins le tout dernier meurtre.
Il m’avait répondu sur des choses plus personnelles… Etant donné qu’il faisait partie de l’armée, je pouvais lui répondre sur ce sujet.
-C’est vrai, j’ai décidé de reprendre l’enquête. Et je crois même déjà savoir qui est le coupable.
-Vous avez…
-Je ne peux rien vous dire tant que je ne suis pas absolument sûr. Je ne veux pas risquer de faire une erreur, j’ai trop à perdre.
-Je comprends…
-Je dois vous laisser. Il se fait tard, et Shayko doit m’attendre. Bonsoir.
-Bonsoir.
Je quittai le bureau et sortis du QG. Bon, maintenant direction la maison… Du moins la maison de Léon…
J’arrivai devant et vis une voiture attendre… Qui attendait-elle ? J’allais bientôt le savoir, mais ça ne me disait rien de bon…
J’entrai et me dirigeai dans le salon. Je fus stupéfait d’y voir…
-Feist ?! Qu’est-ce que vous foutez là ?!?
Je l’avais pourtant prévenu de ne pas s’approcher de ma famille. Elle allait le regretter.
-Elle est venue te parler à propos d’une enquête…
-Très bien Shayko, tu peux sortir avec les enfants, je m’en occupe.
Mais déjà un mur de glace se formait sur la porte.
-Qu’est ce que vous faites ?!
-Gardez vos distances Général, ce sera mieux pour tout le monde.
-Vous… vous êtes…
-Oui, je sais ce que vous pensez… mais admettez que si vous m’aviez dès le début dit ce que vous savez, nous n’en serions pas là.
-Soyez maudite, murmurai-je.
-Si vous voulez…bon je crois que vous avez une idée de ce que je voudrais savoir…tâchons de ne pas faire traîner les choses…
-Laissez partir ma femme et mes enfants, ils ne sont pas concernés par toute cette histoire !
-Ça ne tient qu’à vous… dites moi où est Kazel, et tout se passera bien.
-Je vous ai dit qu’il n’existe pas !
Feist soupira… Il fallait qu’elle abandonne…
-Maman ! j’ai froid…
Je me tournai vers Shayko et mes enfants. Elle essayait de réchauffer Hatori tant bien que mal, mais elle n’y parvenait pas… Je ne mis pas longtemps à comprendre ce qui se passait…
-Arrêtez ça immédiatement !!
-Vous savez quoi faire pour que j’arrête…
Il était pourtant hors de question que je lui réponde… Je frappai dans mes mains pour l’électrocuter, mais mon alchimie n’eut aucun effet. Soudain, je vis mon fils tomber… Non…
-Où est Kazel ? répéta-t-elle.
J’étais comme paralysé… Mon cerveau ne réagissait plus… Shayko n’arrivait pas à le réveiller… Non… Pas ça…
-Hadzuki !! Elle va la tuer !! s’écria Shayko.
Yumi commençait également à trembler de froid… Tant pis, je ne pouvais pas la laisser faire plus longtemps…
-Kazel... est sous la responsabilité de Macros…
Elle ne répondit pas mais un nouveau mur de glace se dressa entre nous et elle s’enfuit. Je me dirigeai tout de suite vers Shayko et mes enfants. Yumi allait mieux, mais Hatori était toujours inconscient… Pitié… Non…
Je le pris dans mes bras et le serrai contre moi… Son cœur ne battait plus… Il était gelé… Je vis Shayko commencer à pleurer en silence… Non… Je ne pouvais pas laisser mon fils mourir… C’était hors de question…
Je me concentrai en continuant de serrer mon fils contre moi et déclenchai mon alchimie pour le réchauffer…
L’atmosphère se réchauffa autour de moi, et doucement, je sentis le petit corps de mon fils se détendre… Faites qu’il ne soit pas trop tard… Ma concentration était si intense que je pouvais sentir le sang glisser lentement dans ses veines… puis plus rapidement…
-Papa… murmura-t-il.
Je le serrai contre moi, pleurant à chaudes larmes… Il était revenu… Son cœur n’était pas arrêté… Il était vivant… Je relâchai doucement mon étreinte et Shayko le prit tout de suite dans ses bras…
-Yumi, est-ce que ça va ? demandai-je.
-Oui… Ca va…
Je regardai Shayko, les larmes continuaient de couler sur son visage, de soulagement cette fois… J’avais failli les perdre… Je m’en voulais tant de les avoir mis en danger… Tout était de ma faute…
Shayko tourna son regard vers moi sans lâcher Hatori… Je baissai les yeux… Je me levai et sortis du salon. Il fallait que je prévienne Virgie… Feist était allée trop loin cette fois. Elle avait osé toucher à ce que j’avais de plus précieux, elle allait regretter amèrement ses actes. Une fois que j’aurais prévenu Virgie, je tenterais de joindre Macros…
Je pris le téléphone et composai le numéro de Virgie.
-Virgie à l’appareil, j’écoute.
-Virgie, dis-je d’un ton grave. C’est Hadzuki… Ecoutez-moi bien, c’est extrêmement important…
Je savais que j’allais avoir droit à un sermon, mais tant pis, Virgie était l’une des personnes qui pourrait m’aider à régler rapidement le cas Feist. Il n’y aurait pas de pitié pour elle, je n’en parlerais pas à Heigarts. Elle l’a protégerait… Feist allait payer pour ce qu’elle avait osé faire…

Virgie
Alors que je m’apprêtais à partir vers la voiture, j’entendis mon téléphone sonner , je décrocha :
-Virgie à l’appareil, j’écoute.
-Virgie, dis-voix d’un ton grave. C’est Hadzuki… Ecoutez-moi bien, c’est extrêmement important…
-Hadzuki ??? Qu’est ce qu’il ne va pas ???
-Il faut que vous veniez de toute urgence à la maison de Léon. Je préfère en parler là-bas c’est plus en sécurité.
-Mais dis-moi au moins ce qu’il y a ??
-Non, je préfère vous en parler à la maison.
Humm il a l’air vraiment sérieux.
-Bon ok, fis-je, j’arrive tout de suite.
Je raccrocha le téléphone, pris mes clés, et alla dans la direction de la maison. Pourvu qu’il n’y ai rien arrivé à Shayko et aux enfants. Arrivé dehors, je vis une voiture.
-Ah mince j’avais complètement zappé le rendez-vous avec Atsu.
Je me dirigea vers la voiture noir et tap un coup sur la vitre du conducteur. Il baissa celle-ci et me regarda à travers ces lunettes.
-Major Mushi !!!
-Oui, dites au général de brigade Atsu que je ne pourrais pas venir à son entretien.
-Raison, me dit-il de sa grosse voix.
-Familiales, veuillez lui dire que c’est purement familial.
-Message reçu Major, j’irais lui apporter ces informations. A quel je viens vous prendre, dans ce cas là ???
-Humm je vous appellerais de moi-même !!!
Il acquiéça et parti, je me tourna vers la route de la maison. Arrivez à l’entrée de celle-ci, je frappa deux coups à la porte. Hadzuki vint m’ouvrir la porte, son visage restais ferme, ce qui ne le ressemblais pas du tout. Qu’est ce qu’il a bien pu ce passer pour qu’il fasse cette tête ???
-Virgie, entrer je vous pris .
Je ne voyais pas les enfants, ils sont sûrement dans leurs chambres en train de joués, enfin je suppose.
-Hadzuki !!! fis-je. Pourquoi m’avoir appeler ??? Qu’est ce qu’il y a de si urgent ???
Je voyais descendre Shayko avec les enfants, elle avait dans les bras le petit Hatori envelopper dans une couverture. En la voyant de plus près, je vis les yeux de ma fille briller comme si elle avait pleurer.
-Hadzuki !! Tu me m’expliquer s’il te plaît !!! fis-je inquiète.
Shayko déposa le petit garçon sur le canapé, celui-ci tremblait.
-Bonjour maman, fit Shayko d’une voix mince.
-Bon voilà, fit Hadzuki, on a eu un problème.
-Un Problème ???
-Oui, me dit-il, Feist est venu à la maison et voulais savoir pour Kazel. J’ai du tout lui dire sous sa menace.
-Sa menace ???
-Elle voulait tué Hatori et Yumi, repris Shayko les larmes aux yeux.
-QUOI ?????
-On a pu sauvé de justesse Hatori, continua Hadzuki, elle a utilisé l’alchemie contre lui. Comment peut-on faire ça sur des enfants !!!!
Moi qui était calme aujourd’hui et bah maintenant c’est raté. J’essayais de me calmer mais rien y fais, quand sa touche ma famille je me met en furie.
-Où est-elle ??? demandais-je en colère .
-Elle est repartie satisfaite de la réponse que je lui ai donné.
Merde quand c’est comme ça je pourrais pas la retrouvé. Il fallait faire quelque chose, contre cette Feist. Elle a osé touchée à mes petits enfants. Jamais, je ne pourrais lui pardonner son geste. Il y eu un gros silence entre nous, seul les enfants coupaient ce silence parce qu’il jouaient tranquillement.
-Je vais mené mon enquête, finis-je par dire.
-Quoi ?? fis Shayko. Mais imagine qu’elle s’en prend à toi !!!
-Ne t’inquiète pas Shay, je saurais me débrouiller. Et puis tu me connais, je t’ai toujours dit que personne ne fera de mal à ma famille et si c’était le cas la personne en paiera les conséquences.
Je me tourna vers Hadzuki.
-J’espère que cela ne te gêne pas Hadzuki ???
Il me regarda étonné puis pris un air de confiance.
-Oh non en aucun cas. Je me ferais un plaisir, de vous suivre pour retrouver Feist, mais pas un mot à Heigarts, c’est une affaire personnelle.
Il me fit un sourire et je le lui retourna le mien. Pourquoi je me mettrais en colère contre lui, il n’a rien dit pour protéger sa femme et ses enfants, c’est normal, mais c’est cette Feist qui est aller trop loin.
Je pris mon manteau, je fis des bisous à mes petits enfants pour leur dire aurevoir et je pris ma fille dans mes bras.
-Si tu te retrouve toute seule dans la maison avec les enfants n’ouvrent plus à personne et ferme bien tout à clé.
Elle me fit un oui de la tête et je partis. Mais avant de quitter la baraque, je me retournais pour m’adresser à Hadzuki.
-Je vais prévenir quelqu’un de confiance pour qu’il m’aide à la rechercher et si je trouve quelque chose sur cette Feist, je te tiens au courant.
-Merci Virgie, je ferais de même pour vous.
Puis je partis après ces derniers mots et j’allais en direction de la base. Je cherchais le bureau de Théo, arrivé à celui-ci je frappa à la porte.
-Il n’y a personne, veuillez repasser plus tard.
J’ouvrit la porte quand même.
-Toujours aussi farceur à ce que je vois, fit-je avec le sourire.
-Ah Virgie !!! Excuse moi.
-Ce n’est pas grave. Je suis venu te voir pour une affaire qu’il faudrait qu’on résoud tout les deux avec Hadzuki Musang y compris.
-Et ???
-Nous recherchons une personne du QG.
-Qui ???
-Feist, général de brigade Feist.
-Pourquoi ??
-Rooo tu m’en pose des questions ! On verra ça quand on sera ave Hadzuki !
-Oui je veux bien, me dit-il, mais si je sais pas pourquoi.
-Bon je te fais un topo, Feist est aller dans la maison où habite pour l’instant Hadzuki, elle a menacer ma famille, et mon petit fils à failli mourir à cause de ces conneries.
-Ok, je comprend mieux. Mais Heigarts est au courant ??
-Non, et vaut mieux qu’elle ne le sache pas. Alors t’es partant ou pas ???
Il me fit un sourire en guise de réponse.
-Je vois ça pour un oui. ^^
-Tu peux me faire confiance Virgie, tu sais très bien que je suis toujours partant pour ce genre de mission.
-Super alors =D . Je vais dans mon bureau, si tu me cherche je serais là-bas. A plus, Théo.
-Ok à plus Virgie.
Je partis de son bureau, au moins ça c’est déjà fais. Il manque plus que les informations sur Feist et son alchemie et le tour est presque joué..
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:07

Macros
-Eh bien, eh bien, vous ne vouliez pas me tuer? Allons, vous pouvez forcément faire mieux que ca, non?

Déja cinquième mort pour lui. C'était presque trop facile... Ma vitesse était bien supérieure à la sienne, chaque assaut le touchait presque automatiquement. Et le cas échéant, je pouvais toujours l'écraser lorsqu'il se montrait trop pressant. A ce rythme, son énergie serait bientôt épuisée... Mais alors... Mais alors pourquoi il reste aussi calme?! Tu vas mourir à ce rythme, tu dois bien t'en rendre compte, non? Il ne réagissait pas du tout comme je l'avais prévu... Comme si il se moquait totalement de mes attaques... Du bluff? Je savais que l'imortalité des homonculus n'était qu'apparente, et il savait que je savais. Alors quoi? Je prend le temps de l'interroger entre deux assauts, plus pour faire diversion qu'autre chose.

-Dites moi, ou avez vous trouver de quoi vous regenerer? La dernière fois qu'on s'est vu, vos réserves étaient presques épuisées, non?
Il me répond d'un ton calme tout en s'élancant vers moi.
-J'ai pu récupérer un fragment important de pierre rouge dans les sous sols du manoir qui ne s'étaient pas effondrés. Suffisant pour me refaire une santé... et te tuer!

J'esquive le coup, lui tranchant la gorge au passage, avant de le projeter sur le mur opposé. Toujours cet air calme... Bon sang, qu'est ce qu'il a en tête? Ca m'énerve.... D'un bond, je suis sur lui, avant de lui passer ma lame en travers du corps. Et je me rend compte que je viens de faire une erreur quand je constate qu'il est impossible de la retirer.
Tch. J'aurais du me douter que si il pouvait changer son bras en arme, le reste du corps pouvait aussi se changer en acier. Il est malin, si il l'avait fait dès le début, j'en aurais tenu compte, et j'aurais pu facilement déjouer cette protection... Alors qu'il a attendu que je le frappe pour réveler ce petit tour. Avant que je puisse lacher la poignée de mon arme, il a déja saisi mon bras. Je suis mal, là. Trop prêt pour pouvoir utiliser à fond une attaque basée sur la gravité, et une attaque localisée n'aura aucun effet sur son corps.
J'évite de justesse la lame, qui passe à quelques centimètres de ma tête. Mais le gen... Ghhhhhhhh..... Le coup m'a atteint en plein abdomen, me propulsant en arrière et me coupant le souffle quelque secondes. Ordure, un genoux en acier.... Ca fait un mal de chien! Zut, pas le temps de souffler, il est déja sur moi. Pas le temps d'utiliser l'alchimie... Sa lame, vite, esquiver! Le coup destiné à me décapiter manque sa cible initiale, mais je sens clairement l'acier de son bras-lame s'enfoncer dans mon épaule gauche... Je tente de répliquer en le désiquilbrant par un coup de pied dans les jambes, mais je dois retenir un cri de douleur a l'impact. J'ai failli me casser la cheville sur ce coup ci. Je vois mon adversaire esquisser un sourire cruel, avant de m'attrapper à la gorge, de me soulever d'une seule main et de commencer à m'étouffer.

-Alors, vermine! C'est la fin, cette fois!

Malgré la douleur qui parcourt mon corps et le manque d'air, je parviens a faire un faible sourire et à parler.

-Vous avez... raison. C'est la fin.

Je déclenche à ce moment mon alchimie. Il ne remarque d'abord que le premier effet: ses doigts qui s'écartent tout seuls de ma gorge, me permettat d'échapper à son étreinte. C'est lorsqu'il fait mine de me suivre qu'il comprend.

-Dommage, homonculus. Je viens de quintupler le poids de votre corps... Vous ne pouvez plus rien faire, maintenant. Même reprendre votre apparence habituelle ne vous sauvera pas.

Je m'en sors très bien, sur ce coup... C'est vraiment pas passé loin. Mais il est temps d'en finir. Je m'approche de lui avant de plaquer la main sur son torse, tandis qu'il ne peut que m'observer, impuissant. Je commence à décomposer l'acier qui se trouve là, puis la chair... Hmmm, pas très agréable comme sensation, mais il faut parfois se salir les mains. Il ne me faut qu'un instant pour trouver ce que je cherche. Mes doigts se referment sur la pierre rouge qu'il a absorbée.

-Adieu, homonculus.

Lui aussi a compris ce qui va se passer.

-Sois.... maudit!
-Oh, ne vous en faites pas, c'est déja le cas.

Son corps commence à se décomposer sous mes yeux. Bientôt, il ne reste plus qu'un tas de poussière de ce qui était auparavant un homonculus. Je pousse un soupir de soulagement. Puis je m'occupe de ma plaie, commencant à la refermer à l'aide de mes connaissances en alchimies médicales. Après tout, c'était ma première spécialité, à l'origine...La manipulation des cellules humaines, ca me connait, en particulier celles de mon corps, même si je ne prétend pas égaler Erasme en la matière. Je fais une grimace. Tssss, je dois avoir une ou deux cotes cassées, aussi... Ok, ca suffit pour aujourd'hui, direction ma planque.

Astalya
6e sous sol, je sors de l’ascenseur. Je ne pensais pas avoir à me servir de ce secteur de recherche avant un moment. Comme quoi…
J’avance tranquillement jusqu’au laboratoire SR-82. J'ouvre la porte et entre dans la pièce.
Près d’une série d’immenses colonnes remplie d’un liquide rougeâtre qui occupe tout le mur droit, deux hommes sont en pleine discussion. A ma vue, l’un d’eux s’arrête de parler et fait un signe de tête dans ma direction. Je lui demande
- Vous avez préparé ce que je vous ai demandé ?
Il me répond en désignant sa collègue au fond de la salle.
- Eddings fini de s’en occuper.
Au fond de la salle, une femme est penchée au-dessus d’un corps, reposant sur une longue table en métal. En entendant son nom, elle lève la tête vers moi. Je m’approche d’elle avant de prendre la parole.
- Alors, où en êtes vous ?
La femme regarde une nouvelle fois le corps avant de me répondre
- Venez vérifier par vous-même…
Je m’approche de la table et reste figée sur place. J’ai beau avoir été préparée à ce que j’allais voir, je ne peux pas m’empêcher d’être impressionnée. J’ai la sensation d’être face à un miroir…
- Alors ? ça vous convient ?
- C’est…parfait.
Le troisième homme s'avance vers nous.
- Qu’est ce qu’on doit en faire ?
Je souris
- Je crois que j’ai une idée…

Le lendemain en fin de matinée, assise dans la cuisine de mon nouvel appartement, je lis les gros titres du Central Times…

Meurtres dans l’armée, la série noire continue.
Le corps d’une femme a été retrouvé tard hier soir. Les experts ont pu l’identifier. Il s’agirait du général de brigade Astalya Feist. D’après les premières analyses, la victime, serait morte écrasée sous une pression phénoménale…


Je repose le journal en souriant. Ça devrait me laisser un peu de temps…
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Message par Lena Sam 27 Oct 2007 - 20:08

Tamishi
Je n’avais jamais eut l’occasion de la voir dans cette état. C’était l’occasion de sortir des habitudes et de prendre une nouvelle voie. Puis ayant proposé mon aide, je n’aurais pas pu refusé, ce genre d’excursion était plus qu’intéressante. Et tout ça dans le dos de l’armée, au change il n’y aura pas de rapport à remplir. Avant que ce nouvelle acte commence, je faisais déjà des recherches sur les possibles tueurs de l’affaire des meurtres militaires. D’après Virgie, Feist aurait utilisé tout ce qui peut se composer d’eau, du froid, de la glace, de l’eau, et donc du gel. Jusqu’alors du côté des possibles tueurs militaires, je n’avais que trois prétendant, tous manipulant l’élément de l’eau, et tous spécialisés dans la manipulation de ce dernier ! Je pris mon stylo et écrit dans un rouge vif : « Général de brigade Feist … ». C’était un suspect parfait, et je parierais l’une de mes chemise, qu’il s’agit du suspect de Mustang. La poignet de la porte tournait, au même moment je glissais la feuille de papier sous une multitude de livre, pourquoi donnerais-je tout de suite mais aboutissant aux supérieur ? Rien ne mis oblige vraiment. Et comme quiconque avec un tant soit peu de logique aurait put le deviner, il s’agissait d’Heigart.
- Je vois que vous ne vous martelez pas à la tache Tamishi.
Je lui offre une liste de quelques noms de fugitifs, pris selon leurs type d’alchimie, dans laquelle j’ai volontairement omis Feist. Elle la lit rapidement, plutôt déçue, avant de reprendre une expression plus basique !
- Je ne vois pas le nom de Macros.
- Parce qu’il ne correspond pas aux critères.
- Revoyez vos critères lieutenant colonel !
Comptes y et boit de l’eau, il ne correspond pas, alors il ne correspond pas.
- Bien j’y veillerais.
- Au fait Tamishi faites venir un technicien j’ais eut un mal fou à ouvrir cette porte !
Elle est comique tout de même.
- Et reprenez le cas Macros plus sérieusement.
Je hoche la tête, même si tout semblait déjà fait, Macros avait pour habitude d’utiliser la pression de l’air ambiant, et ainsi réduire ses adversaires à néant, mais en aucun cas il ne gèle qui que se soit … Et je ne vois pas pourquoi il changerais de technique.
- Si je peux me permettre, je ne vois pas pourquoi il gèlerais qui que se soit.
- Développer !
- Enfin je veux dire que je serais tout aussi capable de geler quoi que se soit, pourtant je n’ais pas pour habitude d’utiliser ce genre de moyen. Donc n’importe quelle personne qui comme moi ne se serait pas spécialisé …
- Nuance vous êtes un cas à part entière, qui ne se spécialiserait pas de nos jours, me coupait-elle avec un rire sournois. C’est insensé !
- Bref si vous le dîtes, je veux juste mettre en avant que n’importe qui aurait pu tuer le major Hearn comme tout les autres d’ailleurs. Pourquoi je devrais me focaliser sur Macros !?
Heigart lâche la poignet pour se retourner.
- Macros est impliqué dans bon nombre d’affaire, on le considère comme le première homme à abattre, c’est pour cela que je … enfin nous pouvons le considérer comme un suspect de premier choix, maintenant si vous voulez bien j’ai d’autre rendez vous qui ne peuvent pas plus attendre.
Elle finit par partir, j’ai finit par me dissuader dans rajouter, même si je ne vois pas en quoi ce Macros pourrait être la cause de tout ces meurtres. Aux vus des nouveau arguments à ma dispositions, je pencherais plus pour une meurtrière qu’un meurtrier, entre autre Feist, quoi que Heigart en pense ou se qu’elle pourrait en penser, elle n’est certainement pas blanche dans l’histoire, et presque congeler un petit enfant de cinq, six, peut être sept ans, c’est une preuve parfaite ! Et dire qu’il s’imaginait que c’était de moi qu’il fallait se méfier … Et en l’espace de trois ou quatre heures, ne me voici pour cible. Reste à connaître les ambition de Feist, que je n’est finalement jamais vu. Sauf sur des photo, pour les fichiers de l’Etat, photo généralement inutilisable et complètement ratée. Mon portable sonne un message laissé sur la messagerie, un « ramène toi ! » suffisamment sonore pour en deviné la provenance, il s’agissait de Virgie. Je sors donc pour la rejoindre, mais on me retient …
- Hiroki, Sakura ?
- Lieutenant Colonel.
Ils se mettent au garde à vous.
- Qu’est ce qu’il vous arrive, depuis quand vous êtes si catégorique.
- Fye nous fait appeler et apparemment c’est important.
- Ca tombe mal j’ai à faire …
Deux, trois soupires.
- Quel est l’objectif ?
- Aucune idée !
- Non d’hyu !
Je sors mon portable pour appeler Virgie, qui me répond au quart de tour :
- Dépêche toi ! Rejoins moi à la bibliothèque !
- Je ne vais pas pouvoir, là tout de suite.
- Qu…Quoi ?
- J’ai une équipe je ne peux pas les laisser comme ça, puis je viens d’avoir un désaccord Heigart, je ne peux pas ne pas y aller !
- J’appelle Edal et le problème est réglé !
- Non pour l’instant on laisse Lucy, lui, et Lidia en dehors de tout ça.
- Il n’appréciera pas !
- Virgie commence à faire ce que tu as à faire, et je te rejoins ensuite.
- Soit !

Je retourne vers les deux autres toujours au garde à vous, ils sont gentils et tout, mais des qu’ils s’agit du boulot, ils sont complètement obnubilé.
- Où est Fye ?
- Devant un des laboratoires militaires de Central.
- Bon on y va alors.
Déjà en bas, un véhicule nous attend, pour nous conduire jusqu’au lieu de rencontre, en à peine dix minutes nous arrivons. Le laboratoire est déjà complètement encerclé. Pas encore de média, ça ne doit pas être si urgent que ça.
- Alors ?
- Enfin, enfin, enfin, notre lieutenant daigne se montrer !
- Toujours aussi médisant Octave.
- Bref, voilà Sakura, Hiroki et toi vous allez entrer là dedans, et nous sortir l’imbécile, qui c’est enfermé dedans, avec une bande de chercheur et son arme.
- C’est tout, parce que j’ai d’autres optiques.
Nous entrons donc par une porte arrière, là un homme fait son intéressant, en déblatérant un bon nombre de phrases ridicules. « Je veux l’injection, donnez là moi ! Plus vite que ça ! ». Sakura et Hiroki le regarde comme un animal en cage, c’est déjà une belle image. Déjà je leurs jette une blouse blanche, ils me regardent pas comme si jetais un animal en cage, mais plutôt un incompris.
- C’est pourquoi ? Pourquoi t’as enfilé une blouse ?
- On va jouer au docteur, et au malade.
Ils les enfilent, je tend une paire de lunette à Hiroki.
- Ca intensifiera le côté cultivé …
Par la suite l’un des chercheurs vient vers nous.
- Qu’est ce qu’il veut ?
- Qu’on lui donne une dose du produit fabriqué ici …
- Qui est ?
- Qui est top secret !
- Pas très coopératif, finis-je par dire en apposant une paire de lunette sur mon nez ! Bien passez moi une seringue.
- Fait attention, hein.
Je lui accorde un signe de tête, et nous avançons vers le présumé accusé, la seringue dans ma poche révolver, en compagnie d’une arme de service. Il réagit immédiatement. Par une ribambelle de menace.
- Du calme nous devons vous examiner avant quoi que se soit.
- Pourquoi ?
Je jette mes feuilles par terre, en prenant la meilleur expression possible.
- Puis à quoi bon un.
Je sors la seringue.
- Et oui c’est moi qui a eut le droit à l’unique dose !
- Faites moi rire, un chercheur qui s’injecte ses propre produit !
- Informez-vous donc, repris-je en marchant vers lui.
Il prend mon bras.
- Je peux vérifiais ?
Il sort un couteau suisse et m’entaille le bras qui se met à saigner. Il profite de mon absence pour me faire valser sur le mur à côté, Sakura passe me voir, tandis que notre ami lève son arme et vise un chercheur. Annonçant qu’il tuerait un chercheur par dizaine de minutes. Par chance une couche de métal surplombe le mur, ainsi je peux transmuter une lame. Je l’envoie dans son épaule, il lâche son arme avant de tirer, et se retourne, en me dévisageant, l’une de mes arcade ouverte, laissant couler un filet de sang, quand à lui il ne semble pas parfaitement bien.
- Vous n’êtes pas chercheur.
- Et oui j’ai menti.
Avant de pouvoir réagir, Hiroki lui donne un coup de poing suffisamment fort pour qu’il perde connaissance, par la suite il lui attache les mains derrière le dos. Il le prend sur l’épaule, puisse dirige vers la sortie. Sakura m’aide à me relever, tout en demandant :
- Il n’y en avait pas d’autre ?
Apparemment non, nous sortons aussi. On nous administre quelques soins, une espèce de pansement à l’arcade, un coup de « bombe magique », un bandage au bras, et voilà.
- Une lame dans l’épaule, me dit Fye.
- C’est barbare ! Reprocha Octave.
- On a fait se qu’il fallait faire, vous avez votre fou, l’affaire est close, je peux partir maintenant.
- Oui, j’imagine que oui.
Direction la bibliothèque de Central, je donne un coup de téléphone à Virgie toujours aussi surexcité, mais qui m’annonce que finalement elle préférerais me voir le lendemain. Soit demain alors. Après une nuit de sommeil suffisante, mais tout de même trop courte, mon portable sonne et me réveil, je répond d’une petite voix.
- T’as lu le journal !
- Là je dormais Virgie.
- Hein ! Sort de ton lis et rejoint moi au manoir Waycoff ! Et presse toi.
- Bien chef !
C’est donc en moins d’une demi heure que je rejoins Virgie au lieu convenu.
- T’en as mis du temps !
Elle m’entraîne dans l’un des salons, Hadzuki est déjà présent. Je m’assois, en baillant. Elle me met un journal sous le nez.
- Au fait qu’est ce qu’il t’est arrivé ?
- Rien le travail. Oui un journal et ?
- Bah lis le.
En effet Feist décédé, quelque temps après son intervention.
- J’ai du mal à y croire.
Moi aussi, repris Hadzuki.
- Mais c’est possible.
- Une pression phénoménal, peut être Macros, enfin je ne vois toujours pas quelle en serait son avantage …

Ron
Rapport du Commandant Ron Daar:
Après être retournée chez elle, la cible suivie,le général de Brigade Feist, s'est occuppée de plusieurs documents qu'elle a par la suite détruite. Elle semble être capable de manipuler son alchimie sans effectuer le moindre mouvement. Puis, plus tard dans la journée, elles'est rendue au domicile du général Hadzuki Mustang. Là-bas, de violents propos ont été échangés et il semblerait qu'il y'ait eu des menaces (de nature inconnu), car j'ai clairement entedu Mustang répondre: "Kazel... est chez Macros". Après quoi, elle s'est rendue dans un laboratoire de recherches (indiqué sur le plan ci-joint). Les recherches menées à l'intérieur de celui-ci sont de natures inconnues et j'essayerais d'en savoir plus prochainement. Toujours est-il qu'elle est sortie avec un sac, contenant par la suite un cadavre, et qu'elle l'a abandonnée dans une ruelle près du centre-ville. Elle est ensuite rentrée chez elle. La cible est donc toujours vivante, contrairement à ce qu'on affirmé plusieurs journaux. Je conseille néanmoins de garder cette information secrète afin de la maintenir en confiance.Je continue la surveillance et vais tenter de découvrir les secrets de ce laboratoire.
En attente de prochaines instructions.
A remettre en mains propres à mon supérieur, Léon Wacyoff
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