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Amestrian Chronicles : The Mustang Family

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Amestrian Chronicles : The Mustang Family - Page 2 Empty Re: Amestrian Chronicles : The Mustang Family

Message par Mélanie Mustang Lun 26 Nov 2007 - 13:36

Chapitre 55 : Une dernière journée de tranquillité…

C’était une magnifique journée. Hadzuki, Shayko et les enfants se promenaient dans les bois près de Resembool. Yumi et Hatori avaient un peu plus de 4 ans et ils s’amusaient à courir dans tous les sens sous l’œil attentif de leurs parents qui riaient en les regardant jouer.
Ils arrivèrent dans une clairière et déballèrent leur pique-nique. Les enfants, affamés par leurs jeux, accoururent en voyant leurs parents sortir toute la nourriture du panier et ils s’assirent sagement près d’eux.

Après le repas, les enfants retournèrent jouer pendant que leurs parents restaient assis, Shayko dans les bras de Hadzuki, regardant tous les deux leurs enfants jouer. Quelques années plus tôt, jamais il n’aurait pensé pouvoir être aussi heureux, avoir une femme comme Shayko et deux enfants si merveilleux. Il avait encore du mal à y croire.
Il y avait pourtant encore une ombre au tableau… Il leva légèrement le visage au ciel.
Papa… Maman… Maru… Si seulement vous pouviez être là, pensa-t-il. Vous nous manquez tant… Ca aurait été fantastique si les enfants avaient pu vous connaître… Si Shayko avait pu vous connaître…
Shayko serra davantage les bras de son époux autour d’elle… Il mit son visage dans son cou et y déposa un léger baiser, la faisant rigoler.
-Je t’aime, dit-il dans un murmure.
-Moi aussi, je t’aime.
Une nouvelle pensée fit sourire Hadzuki… Le lendemain, cela ferait 5 ans qu’ils se connaissaient… 5 ans qu’ils s’était rencontrés… Le temps avait passé incroyablement et horriblement vite…
Il avait bien l’intention de préparer quelque chose de spécial ce jour-là… Mais il ne savait pas vraiment quoi… Bah, il aurait tout le temps d’y penser dans la journée… Peut-être pourrait-il appeler Virgie pour qu’elle vienne prendre les enfants pour la journée…
Non… Il s’enleva tout de suite cette idée de la tête, il voulait que ses enfants soient là… Ils faisaient partie intégrante de leur vie… Et ils représentaient leur bonheur commun…
Il devrait peut-être les mettre dans la confidence… Ou se chargerait-il de tout ?
Le vent commença à se lever et Hadzuki leva le visage au ciel… Des nuages s’étaient amoncelés et cachaient désormais le bleu limpide qui les avait couvert toute la journée… Le vent portait une odeur particulière… celle de la pluie qui tomberait bientôt…
Hadzuki avait toujours été amusé de remarquer que l’odeur de l’air changeait quand la pluie arrivait…
-On devrait rentrer, il va probablement pleuvoir, dit-il.
-Oui… Les enfants ! appela Shayko en commençant à ranger.
-Oui ?
-On va rentrer ! prévint Hadzuki. Revenez.
-D’accord !
Hadzuki aida Shayko à ranger les vestiges du pique-nique et ils rentrèrent en courant chez eux… La pluie les mouillant avant qu’ils n’arrivent. Lorsqu’ils arrivèrent, ils étaient complètement trempés. Hatori et Yumi rigolaient de s’être ainsi fait trempés. Shayko les emmena dans leur chambre pour les sécher et leur donner des vêtements secs, puis elle rejoignit Hadzuki dans leur chambre, les enfants ayant recommencé à jouer.
Il se séchait avec une serviette, à demi-nu. Et lorsque Shayko entra, elle vint près de lui.
-Tu m’aides à me sécher ? demanda-t-elle en l’embrassant.
-Avec plaisir…
Ils se serrèrent l’un dans les bras de l’autre et Hadzuki allongea son épouse sur le lit, défaisant lentement ses vêtements trempés… Il verrait bien plus tard quoi faire pour fêter leurs 5 ans…
Ce qu’il ne savait pas encore, c’était qu’il n’aurait pas l’occasion de faire quoi que ce soit car, le lendemain, il recevrait une mystérieuse lettre qui scellerait leur destin à tous les quatre pour les prochaine années…


Chapitre 56 : Le retour de Hadzuki

Roy était dans son salon, lisant tranquillement un des livres que Macros lui avait apportés récemment. C’était un roman policier… Très intéressant… Et très long… Depuis qu’il se cachait, il avait appris à apprécier la lecture… Et plus les livres étaient longs, mieux c’était pour lui.
Il lisait assez rapidement, mais il profitait quand même de chaque mot que son unique œil attrapait.
Deux coups furent frappés à la porte et Roy reposa son livre alors que Macros entrait dans la pièce.
-Bonjour, Macros. Comment allez-vous ? demanda Roy en se levant.
-Pas mal, à vrai dire.
-Café ?
-Hum… Pourquoi pas ?
Roy alla dans sa petite cuisine et prépara le café pour son visiteur et pour lui-même. Macros n’était pas forcément le plus bavard de sa bande… En fait, le plus bavard était probablement Erasme, qui se passionnait pour la science et qui ne tarissait pas lorsqu’il s’agissait de ses expériences. Roy l’écoutant toujours avec attention, il semblait se plaire à lui en parler un peu… un peu beaucoup même…
Mais Roy s’était habitué à ces visites et puis, Macros était le seul avec qui il pouvait vraiment parler de son fils…
Il lui apporta son café et s’assit face à lui.
-Merci… Intéressant ce bouquin ?
-Oui, assez. L’enquête est bien menée… Il y a du suspens, c’est ce qu’il y a de mieux…
-Hum…
Macros but son café et reposa la tasse sur la table, gardant le silence un moment. Roy vit son regard briller légèrement… Il reposa sa tasse à moitié vide sur la table, soudain inquiet par l’air satisfait de Macros.
-Pourquoi êtes-vous venu aujourd’hui ? demanda Roy.
-On vient de m’informer de quelque chose de très intéressant…
-Quoi donc ?
-Votre fils a été recontacté par Waycoff…
-Quoi ? Et… Que se passe-t-il ? Que…
-Votre fils a décidé de revenir à Central.
Roy se mit les mains devant le visage. Bon sang, mais pourquoi revenait-il ? Pourquoi ?
Il prit alors une résolution.
Il se leva et se dirigea vers la porte. Mais Macros l’arrêta rapidement.
-Je peux savoir ce que vous faites ?
-Je vais aller le voir et le ramener à la raison !
-Hors de question.
-Quoi ? Mais…
-Vous n’irez nulle part, Roy. Vous allez rester ici et me laisser m’occuper de votre fils.
-Pour en faire votre marionnette ? Hors de question !
-Il faut bien que quelqu’un remette Amestris en ordre. Et qui de mieux qu’un Mustang pour cela ? Ne vous en faites pas, votre fils saura ce qu’il devra faire. Je lui fais confiance pour ça.
-Vous… Vous êtes…
-Une ordure ? Ne vous privez pas de le dire, simplement parce que l’un de nous vous a sauvé la vie, Roy. Je sais parfaitement ce que vous pensez de moi et des autres. Et croyez-moi, ça ne nous fait ni chaud, ni froid.


Chapitre 57 : Dans un endroit inconnu

Yumi se réveilla, mais elle garda les yeux fermés… Elle n’entendait pas la respiration calme de son frère endormi… ce qui voulait dire qu’il n’était pas là… Donc, elle n’était pas chez elle…
Elle avait espéré faire un cauchemar et que quand elle se réveillerait, son papa et sa maman seraient là pour la rassurer…
Elle ouvrit les yeux… Elle était dans un endroit qu’elle ne connaissait pas… Près d’elle, il y avait des jouets… Elle décida de jouer comme elle était toute seule… Il fallait bien qu’elle fasse passer le temps… Et puis elle ne s’inquiétait pas… Elle savait que son papa viendrait la chercher…
Il était courageux son papa… C’était le plus courageux de tous… Elle n’en avait aucun doute !

Après une petite heure, la porte de la pièce s’ouvrit et un homme entra. Yumi arrêta tout de suite de jouer… Peut-être qu’il allait la disputer pour avoir touché aux jouets… Elle n’y avait pas pensé…
L’homme la regarda un moment puis sourit…
-Tu peux jouer avec si tu veux, je les ai mis là pour toi.
Yumi recommença à jouer, sous le regard de l’homme. Il était un peu bizarre, sa peau n’était pas blanche, comme celle de son papa, mais marron… comme le chocolat au lait, pensa-t-elle amusée.
Il faisait des exercices dans un coin de la pièce… Il semblait fort… Mais Yumi ne doutait pas que son papa était encore plus fort que lui…Et puis son papa était plus grand. Puis, il cessa au bout d’un moment et revint vers Yumi qui décida de se méfier un peu de lui… Après tout, il l’avait enlevée… Elle ne savait pas s’il était gentil… Mais s’il l’avait enlevé c’était qu’il était un peu méchant… même s’il n’en avait pas l’air…
-Tiens, dit-il alors à Yumi en lui tendant un sandwiche. C’est pour toi.
Yumi resta immobile un moment… Son papa lui avait toujours dit de ne rien accepter des étranger… Mais en même temps, elle commençait à avoir faim…
-Tu sais, si je voulais te tuer, je l'aurais déjà fait, dit-il alors.
Finalement, Yumi se laissa convaincre et prit le sandwiche. Après avoir croqué dedans pour goûter, elle le trouva bon et décida de continuer à le manger.
-Alors? T'aimes, c'est bon ?
Yumi acquiesça légèrement puis, son regard fut attiré par le torse de l’homme sur lequel pendait un étrange médaillon. Il sembla remarquer son nouvel intérêt…
-C'est ça qui t'intéresses? Tu veux savoir ce que c'est ?
Yumi confirma d’un petit signe de tête.
-Eh bien, c'est ma femme qui me l'a donné. Si tu veux, c'est en quelque sorte la preuve que l'on est ensemble. Mais normalement, je ne devrais plus le porter.
-Pourquoi ? demanda-t-elle, intriguée oubliant sa crainte.
-Hé bien, disons que ne faisant plus vraiment partie de mon peuple, je ne peux pas épouser l'une de ses femmes.
-Et pourquoi t'en n’es plus un?
-J'ai fait quelque chose de très mal. Et j'ai dû partir de mon île.
-Elle est loin?
-Assez, vers South City, tu vois où c'est?
-Oui.
-C'est une belle île. Il fait chaud toute l'année, et il y a beaucoup de palmiers. Tu vois ce que c'est?
-Oui, j'en ai vu dans un livre. Vous êtes un méchant?
-Mmmm, tu sais, tout cela n'est souvent qu'une question de point de vue. Pour ton Père, je suis effectivement un méchant. Mais ton Père en est un pour beaucoup de gens qui dirigent ce pays.
Yumi fut scandalisée par ce que l’homme venait de dire.
-C'est pas vrai! Mon Papa est le plus gentil du monde!
-C'est pour ça que je disais que tout dépendait du point de vue. Les "méchants" ont souvent une raison.
-Et tu as une raison, toi ?
L’homme resta muet et finalement, Yumi termina son sandwiche et retourna jouer… Son papa était gentil, et elle était certaine de ça… Cet homme se trompait…
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Message par Mélanie Mustang Lun 26 Nov 2007 - 13:38

Chapitre 58 : La dame au joli et triste regard

Le lendemain, l’homme au visage marron-chocolat revint voir Yumi. Et cette fois, il n’était pas seul. Il était accompagné d’une dame… Elle était très belle constata Yumi. Sa peau avait la même couleur que celle de l’homme, ses cheveux noirs lui tombaient légèrement dans le dos et ses yeux étaient d’un beau marron… Mais Yumi remarqua tout de suite une lueur de tristesse dans ceux-ci. Et elle était plus grande que l’homme, ce qui amusa intérieurement Yumi.
Ils s’approchèrent tous les deux d’elle et elle préféra rester un peu en retrait, même si le visage de la dame était apaisant.
-T’as pas à t’en faire, petite, dit l’homme. Je te présente Shalla… Elle a accepté de venir s’occuper de toi.
-Pourquoi ? osa demanda Yumi.
-Je vais devoir m’absenter quelques temps, alors il faut bien que quelqu’un s’occupe de toi.
-Mon papa et ma maman pourraient s’occuper de moi, dit-elle doucement en baissant les yeux.
-Pas tout de suite. Mais t’en fais pas, tu les reverras…
Elle vit le regard de l’homme dévier légèrement alors qu’il prononçait ces paroles…
-Bon, Shalla, je peux te la confier ? Je dois y aller.
-Oui… Ron, dit-elle alors qu’il allait quitter la pièce.
-Quoi ? demanda-t-il en se retournant.
-Sois prudent, je t’en prie.
Il ne répondit pas, mais Yumi vit son regard se troubler légèrement avant qu’il ne tourne le dos et s’en aille en fermant la porte.
La dame qui avait pour nom Shalla regarda la porte un moment, son regard incroyablement triste. Puis, elle se tourna vers la petite fille et alors, elle lui fit un doux sourire qui rassura tout de suite Yumi. Elle vint s’asseoir en face d’elle, jambes croisées.
-Bien. Je m’appelle Shalla Daar, dit-elle. Et toi ? Quel est ton nom ?
-Yumi Mustang.
-Yumi. C’est très joli comme prénom pour une petite fille. Dis-moi, quel âge as-tu ?
-Quatre ans.
-Quatre ans ? Ah, c’est bien ça…
Yumi remarqua tout de suite le pendentif de la femme qui représentait un soleil. Il ressemblait presque au médaillon de l’homme… Hum…
-Il est joli votre collier, dit-elle doucement, se sentant tout de suite rougir.
La femme lui sourit tendrement et caressa doucement le médaillon.
-Oui… C’est… le symbole de mon mariage… Mais… mon mari… enfin… il a fait certaines choses et aux yeux de notre peuple, c’est comme si nous n’étions plus mariés.
-Votre mari ? C’est le monsieur qui m’a enlevé, pas vrai ? demanda Yumi qui avait fait le rapprochement.
-Oui…
Son regard se voila d’une nouvelle couche de tristesse et Yumi sentit aussi la tristesse monter en elle… Ses parents lui manquaient et son frère aussi… Elle ne savait pas exactement combien de temps elle était restée ici, mais c’était déjà beaucoup trop pour elle.
-Tes parents te manquent n’est-ce pas ?
-Oui… Je voudrais les revoir… Et mon frère aussi.
-Tu as un frère ? Quel âge a-t-il ?
-Quatre ans aussi. C’est mon frère jumeau, il s’appelle Hatori. Dites… Quand est-ce que je vais les revoir ?
-Je ne sais pas… Je suis désolée de ce qui se passe, tu sais… Mais… Je sais que Ron ne te fera pas de mal… Et moi non plus. C’est pour ça qu’il m’a demandé de venir m’occuper de toi.
-Vous avez des enfants ?
-J’ai eu deux fils. L’un est mort il y a plusieurs années maintenant… L’autre a tout juste un an de plus que toi.
-Où il est ?
-Je l’ai amené avec moi. Il n’est pas ici aujourd’hui, il est auprès d’un ami. Mais si tu veux, demain, je pourrais le faire venir. Comme ça, vous pourrez jouer ensemble. Qu’en dis-tu ?
-Oh oui, ce serait bien ! dit Yumi en souriant enfin.


Chapitre 59 : Un compagnon de jeux

Le lendemain, Yumi attendait avec impatience la venue de la jolie dame. Et quand elle arriva, Yumi vit entrer avec elle un petit garçon. Il était un tout petit peu plus grand qu’elle, sa peau était aussi couleur chocolat, ses cheveux noirs, mais contrairement aux deux autres personnes qu’elle avait vues, ses yeux étaient bleus. Ce qui faisait très joli avec la couleur foncée de sa peau.
La dame ferma la porte et s’approcha avec le garçon. Ils s’assirent tous les deux avec Yumi.
-Yumi, je te présente mon fils, Laïro. Laïro, voici Yumi.
-Bonjour, dit Laïro.
-Bonjour, dit Yumi un peu timide.
Il y eut un moment de silence…
-Tu veux qu’on joue ensemble ? demanda Laïro.
-O… oui… Je veux bien.
-Alors viens, dit-il en se levant.
Yumi le suivit jusqu’au petit tas de jouets, sous le regard bienveillant de Shalla Daar.
-Tu as quel âge ? demanda Laïro alors qu’ils commençaient tous les deux à construire une petite maison avec un jeu de construction.
-Quatre ans. Et toi ?
-J’en ai cinq, dit-il avec une once de fierté dans la voix. Qu’est-ce que tu fais ici ?
-C’est un monsieur qui m’a amené là… Mais je sais pas vraiment pourquoi.
-T’as pas de parents ?
-Si… Mais le monsieur m’a enlevé. Alors mes parents savent pas où je suis.
-C’est pas très gentil de sa part… Mais t’en fais pas. Je suis sûr que tu les reverras bientôt tes parents.
-J’espère… dit Yumi en baissant les yeux. Ils me manquent.
-T’en fais pas… Allez, continue de construire la maison avec moi. Après on pourra jouer avec des bonshommes dedans…
Yumi sourit au garçon qui lui sourit en retour et ils jouèrent ensemble toute la journée. Il était très gentil avec elle, et grâce à lui, Yumi ne pensait pas trop à ses parents.
Soudain, Yumi se pinça en posant l’une des dernières petites briques en plastique sur la maison. Les larmes lui montèrent rapidement aux yeux sous le coup de la douleur. Laïro vint tout de suite la voir.
-Montre.
Yumi tendit sa main, et elle vit qu’un petit bout de peau de son doigt avait pris une couleur légèrement mauve…
-C’est rien, dit-il en prenant sa main. T’en fais pas. Ca va vite passer et bientôt t’auras plus mal… Attend, j’ai une idée…Quand je me fais mal, maman me fait un bisou là où j’ai mal, et après j’ai plus mal.
-Ma maman fait ça aussi, dit Yumi en séchant ses yeux.
-Je vais essayer. Ca va peut-être marcher. D’accord ?
-Oui.
Laïro posa un rapide baiser sur le doigt de Yumi et finalement, quand il releva la tête vers elle, il lui sourit. Yumi lui sourit également, oubliant complètement la douleur qui semblait s’être évaporée.

Quelques jours plus tard, Yumi rentrait enfin chez elle, et malgré qu’elle ait bien aimé Laïro, il sortit vite de son esprit alors qu’elle retrouvait enfin son frère.


Chapitre 60 : En route pour une nouvelle vie

Toute l’affaire avait été réglée… Hadzuki était désormais Généralissime… Officiellement… Il était dans la voiture qui devait le mener à son bureau, c’était son deuxième jour…
Il comptait les jours… Désespéré par le comportement de Shayko. Si seulement elle avait pu comprendre qu’il faisait tout cela pour pouvoir leur assurer une vie tranquille… Mais il ne pouvait pas lui en vouloir… Il lui avait fait tant de promesses et il n’en avait tenu aucune…
Il était un parfait imbécile et il en avait conscience.
Il descendit de sa voiture une fois arrivé devant la base et lorsqu’il entra, il fut salué par les soldats. Il salua les personnes qu’il croisait et se rendit dans son bureau. Il ne fallait pas qu’il ne pense qu’à Shayko et aux enfants. Il avait beaucoup de choses à faire. Et il avait déjà sa priorité.
Quelqu’un frappa à sa porte… Virgie entra et referma derrière elle. C’était la première visite qu’elle lui faisait depuis qu’il était revenu ici.
-Virgie…
-Hadzuki, tu es un imbécile.
-Je sais…
Virgie s’assit dans le fauteuil qui faisait face à son bureau.
-Shayko est retournée à Resembool, comme tu l’avais prévu, avec les enfants.
-Comment… va-t-elle ?
-Comme on peut aller quand son mari a décidé de devenir Généralissime au détriment de sa famille.
-Je peux faire quelque chose, Virgie, pour remettre Amestris dans les rails. Et j’ai bien l’intention de le faire.
-Je le sais. Et si je suis venue te voir, c’est pas pour essayer de te faire la morale. Je voulais te dire que tu pouvais compter sur moi pour t’aider.
-Merci, Virgie.
-Bien… Ecoute, je ne sais pas si Shayko voudra te donner de ses nouvelles, mais si tu veux, je ferai l’intermédiaire… au moins entre toi et les enfants. Je sais que eux ne t’en veulent pas… Ils sont petits, mais ils ont l’air de comprendre que tu fais quelque chose d’important aussi bien pour le pays que pour eux.
-Merci, Virgie.
-Et j’essayerai de résonner un peu Shayko…
-N’allez pas vous disputer avec elle à cause de moi, une fois de plus.
-Bah ! On a l’habitude maintenant !
Hadzuki rigola malgré lui à cette dernière remarque et Virgie rit également.
-Bon, je vais te laisser travailler… Tu as une idée de ce que tu vas faire ?
-Oui.
-Et combien de temps ça te prendra ?
-Je me donne 5 ans pour faire tout ce que je veux. La guerre est finie, tout le monde doit le savoir.
-Bon courage…
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Message par Mélanie Mustang Lun 26 Nov 2007 - 13:41

Chapitre 61 : Premier changement

Deux jours plus tard, Hadzuki avait contacté lui-même les chefs des pays et peuples qui environnaient Amestris. C’est à dire l’empereur de Xing, les présidents de Drachma, Creta et Aerugo, ainsi que les représentants de peuples plus petits, mais non moins important, au nombre desquels les représentants des peuples Ishbal et Aïhou. Au total, cela représentait une dizaine de personnes, mais la réunion était nécessaire. Ils étaient tous assis à une grande table, attendant l’arrivée de Hadzuki et lorsqu’il arriva, tout le monde se leva.
Personne ne fut surpris de constater qu’il était encore jeune, après tout, il était le fils de Roy Mustang, pas son frère.
-Je vous en prie, asseyez-vous. Nous sommes tous égaux dans cette pièce.
Il fallut un petit instant à tous les chefs d’état pour comprendre la portée des quelques mots que Hadzuki venait de prononcer. Puis, ils s’assirent finalement et Hadzuki s’assit en bout de table, le regard sévère.
-Je tiens d’abord à vous remercier d’avoir accepté de répondre présent à mon appel. La réunion d’aujourd’hui est d’une importance capitale pour le futur de nos peuples.
-Puis-je me permettre de vous poser une question, généralissime Mustang ? demanda l’un des hommes que Hadzuki reconnut comme étant le chef du pays de Drachma.
-Je vous en prie.
-Qu’avez-vous l’intention de faire de votre manda exactement ?
-C’est pour vous le dire que je vous ai demandé de venir aujourd’hui. Je sais que nombre d’entre vous ont des rancoeurs envers Amestris. Il est vrai que Heigarts n’y est pas allée de main morte… Et que le peuple d’Amestris n’a rien fait pour faire bouger les choses dans un autre sens… Mais tout va changer et je vous ai demandé de venir pour que nous trouvions des accords… ensemble. Nous ne sortirons pas de cette pièce avant d’être arrivés à des résolutions qui nous conviendront à tous.
-Vous avez l’intention de vous instaurer gendarme du monde ?
-En aucun cas. Ma voix ne comptera pas plus qu’une autre. Mais laissez-moi d’abord vous exposer ce que je propose…
Hazduki leur expliqua alors qu’il avait l’intention de rendre aux Etats spoliés les terres qui leurs avaient été enlevées par le passé sans raison valable et à cause des guerres successives de Bradley et Heigarts. Il leur proposa également des accords à la fois économiques et commerciaux qui ne feraient que renforcer les liens entre les différents pays et peuples de la région.
Les débats furent parfois quelque peu difficiles, mais ils parvinrent, après toute une journée et une nuit de discussions, à arriver à des accords. Hadzuki fit rédiger les textes par son secrétaire d’Etat et lorsqu’ils furent terminés, il proposa à chacun des chefs d’Etat d’en prendre connaissance.
Lorsqu’ils reconnurent que Hadzuki avait tenu compte de tout ce qui avait été dit et que rien ne manquait de ce qui avait été décidé, ils acceptèrent de signer. Il ne manqua aucune signature et Hadzuki apposa la sienne en dernier.
-Bien, dit Hadzuki. Etant donné le nombre de décisions qui ont été prises ici, je propose un délai de cinq ans pour mettre toutes ces dispositions en place entre nos pays et nos peuples. Qu’en pensez-vous ?
Il n’y eut pas de débat sur cette question, le temps imparti semblait convenir.
Puis, alors que tous les chefs d’état sortaient de la salle, Hadzuki s’assit au fond de son siège, fermant les yeux. Il restait encore beaucoup à faire pour mettre tout cela en œuvre, mais le plus gros était fait…
-Généralissime.
Hadzuki rouvrit les yeux et découvrit devant lui le dirigeant de Xing. Il se leva.
-Oui ?
-Je voulais vous féliciter pour cette réunion qui a porté ses fruits. Vous avez su vous montrer très convaincant et sûr de vous. Et vous avez réussi à nous amener à des accords qui nous seront bénéfiques je l’espère.
-Je vous remercie, Seigneur Chiao Leu.
-Sachez que mon amitié et celle de mon peuple vous sont dors et déjà acquises. J’espère que vous en ferez bon usage.
-Je compte alors sur vous pour me remettre en place si vous pensez que je pars dans la mauvaise direction, au nom de cette amitié.
-Comptez sur moi, dit-il en tendant la main.
Hadzuki n’hésita pas à la serrer.


Chapitre 62 : Nouvelles de Resembool

Un an était passé depuis l’arrivée de Hadzuki au pouvoir. Il était assis dans son bureau, signant des papiers concernant la retraite de certaines personnes du personnel qui étaient arrivés à l’âge où ils méritaient du repos après avoir passé leur vie à servir leur pays.
Quelqu’un frappa à la porte.
-Entrez !
Virgie entra et referma derrière elle. Elle vint tout de suite s’asseoir face à lui et attendit qu’il termine ce qu’il était en train de faire. Lorsqu’il rangea les documents dans le dossier que son secrétaire viendrait relever tout à l’heure, elle prit la parole.
-Qu’est-ce que c’est que tous ces papiers ? demanda-t-elle curieuse.
-Les acceptations de retraites d’une partie des effectifs.
-Tu comptes les remplacer ?
-Non. Il y a bien assez de personnel comme ça. Et vous connaissez mon but final Virgie.
-Oui, diminuer l’importance de l’armée jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les forces réellement nécessaires à la défense du pays.
-Exactement. Bon, je suppose que ce n’est pas pour parler de votre retraite que vous êtes venue me voir, dit Hadzuki en souriant.
-Non, certainement pas ! Je t’amène des nouvelles de Resembool.
-Comment vont-ils ?
-Bien… Du moins aussi bien qu’ils peuvent sans toi. Tu sais… Shayko ne se tient pas du tout informer de tes réformes et de ton avancement…
-Ca ne m’étonne pas. Elle m’en veut… Et comment vont les enfants ?
-Ils vont bien. Ils ont encore incroyablement grandi… Et ils m’ont demandé de te transmettre ça, dit-elle en lui tendant une feuille de papier.
Hadzuki la prit et la déplia pour la lire.

Bonjour papa !

Comment vas-tu ? Nous ici, on va bien même si tu nous manques beaucoup.
A l’école, tout le monde parle de toi, même la maîtresse. On est content de savoir que tu fais du bon travail. Ca veut dire que tu vas pouvoir revenir plus vite.
Maman ne parle pas de toi, mais on voit bien qu’elle est triste que tu ne sois pas là.
Hier, Hatori a fait un petit cheval de bois pour jouer. C’était drôle parce que les pieds du cheval bougeaient.

On te fait des gros bisous, on t’aime très fort !

Hatori et Yumi


-Comme d’habitude, c’est moi qui ai retranscrit leurs paroles… Ils n’ont pas encore appris à écrire…
-Ils n’ont que 5 ans, rappela Hadzuki en souriant.
Hadzuki sortit une feuille de papier et commença à rédiger une nouvelle lettre pour ses enfants.

Mes chéris,

Votre petite lettre m’a fait très plaisir. Je vais très bien mais vous me manquez beaucoup aussi.
Je fais tout ce que je peux pour revenir vite, c’est promis. Mais il me reste encore beaucoup de choses à faire avant de revenir vous voir.
Moi aussi je suis triste sans maman, elle me manque chaque jour autant que vous. Surtout, prenez bien soin d’elle et aidez-la à la maison.

Je vous embrasse, mes chéris. Je vous aime très, très, très fort !
Embrassez maman pour moi, sans lui dire, et surtout, n’oubliez pas de remercier votre grand-mère pour tout ce qu’elle fait pour nous.

Votre papa chéri qui vous aime fort


Hadzuki plia la lettre et la tendit à Virgie en la remerciant, le cœur serré.


Chapitre 63 : Réhabilitation

Deux jours après la visite de Virgie, Hadzuki avait réuni un grand nombre de personnes pour une conférence de presse. Personne ne connaissait le thème, à part bien entendu Hadzuki lui-même et Virgie qui devait se tenir derrière lui pendant son discours.
Pour cette conférence, se tenait à ses côtés une femme au visage mâte. C’était le chef des Aïhous : la Loa.
-Mes chers concitoyens, commença Hadzuki, le silence se faisant dans la salle. Ce que je vais vous annoncer nous permettra de tourner une nouvelle page dans notre histoire. Je tiens d’abord à remercier mon homologue Aïhou ici présente, d’être venue et d’avoir accepté de s’entretenir avec moi.
Le chef Aïhou se contenta de faire un simple signe de tête.
-Aujourd’hui est un grand jour, aussi bien pour nous, que pour le peuple Aïhou. Ce matin, j’ai donné un document signé par moi-même et par le parlement annonçant et confirmant l’indépendance des îles Aïhou au regard de tous les pays, y compris Amestris. Nous n’avons plus aucun droit sur ce peuple, car nous n’en avons jamais eu.
Il y eut une série d’applaudissements assourdissants et des flashs crépitèrent alors que certains journalistes continuaient de prendre des notes pour leurs journaux. Après un moment, voyant que les applaudissement ne tarissaient pas d’eux-mêmes, Hadzuki leva les mains pour réclamer un silence qui se fit immédiatement.
-Chaque Amestrien, chaque Amestrienne, chaque citoyen des autres nations et peuples, devra tenir compte de cette indépendance à partir d’aujourd’hui. Je tiens également à préciser certaines choses. J’ai fait voter ce matin au parlement des lois qui existaient déjà. Pourquoi ? me demanderez-vous. Parce que ces lois ont été oubliées trop longtemps. De nouveau, je proclame l’indépendance du peuple Ishbal, indépendance qui existait du temps de mon père et qui a été bafouée par Heigarts. La loi que j’ai fait voter ce matin avait été décidée, une fois encore, à l’initiative de mon père, et elle assure la liberté et l’indépendance de tous les peuples et de toutes les minorités. Aucun citoyen du monde qui est en train de se bâtir ne devra oublier cela et passer outre ces règles.
De nouveau, des applaudissements envahirent la salle et Hadzuki dut de nouveau demander le silence.
-Je vous demande mes chers concitoyens, de ne jamais oublier tout ce que j’ai déjà fait concernant l’indépendance des différents peuples qui ont été spoliés. Les terres volées seront rendues dans les deux ans qui viennent. Bien sûr, les Amestriens qui les habitent n’auront pas à s’inquiéter. Des accords ont dors et déjà été signés pour leur permettre de rester dans les lieux qu’ils considèrent comme étant chez eux, à condition qu’ils respectent les règles en vigueur dans le pays où ils se trouveront. Ils devront respecter les règles instituées par les peuples sur les terres desquels ils habitent. S’ils ne se conforment pas à ces lois, ils seront considérés, aussi bien par les peuples en question que par Amestris comme des fraudeurs qui devront recevoir la punition conséquente à leurs actes.
Cette dernière affirmation fut accueillie par un peu moins d’applaudissements et Hadzuki le remarqua parfaitement. Il ne fit cependant pas de remarques. Les Amestriens étaient libres d’être d’accord ou non, mais ils devraient obéir à ces lois, contents ou non.

Le lendemain, les journaux titraient : Le généralissime Mustang donne l'indépendance aux îles Aïhou.
Mélanie Mustang
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Message par Mélanie Mustang Lun 26 Nov 2007 - 13:44

Chapitre 64 : Une surprise pour Macros

Plusieurs années étaient passées depuis que Hadzuki était revenu à Central… Cinq en tout… Roy avait appris tout ce qu’il s’était passé au sujet de son fils par l’intermédiaire des différents immortels. L’affaire Feist, sa tentative de meurtre sur ses petits enfants, les intérêts de Léon Waycoff, sa main mise sur Heigarts, le retour de la descendance Griffith…
Enfin, il avait appris la mort de Heigarts, et la nomination au poste de Généralissime de Hadzuki… Il avait également appris la dispute de son fils et de sa belle-fille qui avait décidé de retourner vivre à Resembool.
Macros était toujours incapable de lui dire son nom.
Enfin, il avait également entendu parler de tout ce que son fils avait fait pour Amestris et les autres peuples…
Un matin, Macros vint lui rendre visite.
-Je viens vous annoncer la démission de votre fils du poste de Généralissime ! dit-il en entrant, souriant.
-Ca y est ?
-Eh oui ! Il a enfin terminé tout ce qu’il voulait faire et il a finit par réduire l’armée au strict minimum. Et il a fait élire par le peuple des parlementaires qui se chargeront de diriger Amestris. Il y a eu très peu d’abstention, d’ailleurs. Le peuple semble content des décisions de son chef.
-Tant mieux. Il va retourner chez lui alors ?
-Oui… Mais avant, il m’a demandé de l’accompagner un peu dans les montagnes de Briggs…
-Ah ? Pourquoi donc ?
-Je n’en sais rien… Il m’a dit qu’il avait une surprise pour moi… J’ai un mauvais pressentiment quand même… Je me demande ce qu’il mijote…
-Là, je ne peux pas vous aider… rit Roy devant l’air inquiet de Macros.
-Mouais… Enfin… C’est dommage qu’il quitte le poste… Il aurait fait un bon Généralissime à temps plein…
-Vous saviez parfaitement qu’il arrêterait après avoir fait ce qu’il avait à faire.
-Oui. Et en tout cas, j’ai gagné notre pari ! J’ai fait de votre fiston un Généralissime. Vous devrez aller le voir.
-Je sais… Mais j’ai encore le choix de décider quand… Je crois que j’attendrai votre retour, histoire de vous dire au revoir.
-Ouais… Bon, je vous laisse. Il faut que j’y aille… Sinon je vais être en retard à notre rendez-vous !
Macros partit devant un Roy souriant à l’idée que son fils puisse jouer un bon tour à Macros. Il était cependant curieux de savoir ce dont il pouvait s’agir… Bah, il essayerait d’en apprendre un peu plus par Macros lorsqu’il reviendrait… Ou quand il reverrait son fils…


Chapitre 65 : Prêt pour le retour

Roy était en train de se demander quand Macros reviendrait. Il était à la fois pressé de retrouver son fils et en même temps il avait incroyablement peur. Peur de sa réaction, peur d’être rejeté par Hadzuki…
Deux coups furent frappés à la porte et lorsque Roy se retourna, il eut la grande surprise de voir Socrates, le chef des Immortels, devant lui. C’était la première fois qu’il se déplaçait pour venir voir Roy. Et cela faisait longtemps que l’ancien Généralissime ne l’avait pas vu… Il n’avait pas pris une ride… Pas étonnant avec la pierre philosophale.
-Bonjour, Roy.
-Bonjour… Que me vaut cette visite ?
-Je suis venu vous annoncer que vous pourrez bientôt aller voir votre fils. Mais vous devrez y aller sitôt que Macros sera revenu. Etant donné que le calme est revenu en Amestris grâce à Hadzuki, vous ne craignez plus rien je pense.
-Oui, je crois aussi.
-Vous avez peur, n’est-ce pas ?
-Oui… Cela fait… près de 30 ans que je n’ai pas vu mon fils… Je ne sais pas comment il va réagir à mon retour.
-Je pense que vous vous inquiétez pour rien. Mais vous verrez bien. Je vais vous laisser préparer vos affaires.
Socrates se retourna et s’apprêta à partir.
-Socrates.
-Oui ?
-Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi.
-Ne me remerciez pas. Ce que j’ai fait, je l’ai fait uniquement pour servir nos intérêts. Si votre fils ne s’était pas montré à la hauteur, vous étiez notre pièce de rechange pour le poste de Généralissime. Adieu.
Socrates sortit et Roy, sans vraiment s’en étonner, se rendit compte que même ici, il n’avait toujours été qu’un pion utilisable aux yeux des Immortels.

Quelques jours plus tard, Macros revenait. Les valises de Roy étaient prêtes et c’est dans un appartement vide qu’il reçut la visite de Macros. Il avait déjà prévu de s’installer dans une petite maison à Resembool.
-Je vois que vous déménagez, dit Macros.
-Oui… Je retourne voir mon fils.
-Bah… Bon courage alors…
-Au fait… Qu’est-ce que c’était cette surprise qu’il vous a réservée ?
-Je préfère ne pas en parler, dit Macros en se détournant pour observer une étagère vide.
Si Roy ne le connaissait pas si bien, il aurait presque pu imaginer que Macros était sous le coup de l’émotion et qu’il cherchait à retenir ses larmes… Mais il n’arrivait pas à imaginer Macros pleurer…
-Bon, je vous dis au revoir alors, dit Roy.
-Ouais, dit Macros en venant lui serrer la main. Profitez bien de votre nouvelle vie, surtout. Elle sera probablement courte.
Roy sentit quelque chose dans sa main alors que Macros retirait la sienne. Roy regarda sa main… A l’intérieur brillait une petite pierre rouge.
-Macros…
-Vous avez passé trop de temps éloigné des vôtres, Roy, et vous et moi sommes différents. Vous avez besoin de les retrouver et de pouvoir passer du temps avec eux. Cette petite pierre vous le permettra.
-Je vous remercie, dit Roy en refermant ses doigts sur la petite pierre.


Chapitre 66 : Retour à la vie

Roy était sur le chemin qui menait à la maison de Hadzuki à Resembool. D’après ce qu’il savait, son fils devrait être rentré maintenant. Le chemin était court, mais il lui semblait horriblement long. Il se souvint de la sensation qu’il avait ressentie en parcourant le chemin qui l’avait amené chez Rosanna un jour qu’il avait dû revenir à Resembool lorsqu’il était Généralissime…
C’était la même chose… L’appréhension… La peur de ne pas savoir comment la personne qu’il aimait allait réagir…
Puis, il fut devant la porte… Il sourit en voyant que la maison de son fils ressemblait beaucoup à celle qu’il avait habitée avec Rosanna… Ce n’était pas la même… Mais elle lui ressemblait…
Prenant une grande inspiration, il leva le bras droit et frappa quelques coups à la porte.
La réponse ne vint pas tout de suite et il profita du temps d’attente pour se retourner et regarder le paysage qui entourait la maison. Ce village lui avait manqué… Tellement manqué…
Puis, la porte s’ouvrit derrière lui, et une voix l’interpella, une voix légèrement grave.
-Que puis-je faire pour vous, monsieur ?
Roy se retourna et, regardant le visage de son fils se décomposer, il resta silencieux un instant. Que devait-il dire ?
-Bonjour, Hadzuki, dit-il en souriant légèrement. Me reconnais-tu ?
-Je… Je… Je…
-Hadzuki ? demanda Roy inquiet en voyant son fils pâlir.
-Sh… SHAYKO !
Roy entendit des bruits de pas qui descendaient l’escalier et une jeune femme arriva derrière Hadzuki.
-Hadzuki, qu’est-ce qu’il y a ? Qui…
Lorsqu’elle posa les yeux sur lui, elle stoppa sa question, son regard empli de surprise… et de quelque chose d’indéfinissable…
-Shayko… Dis-moi… que j’ai… une hallucination…
-Hadzuki, dit-elle en posant sa main sur mon bras. Je ne crois pas…
Roy ne savait pas quoi faire ou quoi dire… Il avait peur de faire une bêtise…
-Hadzuki, je… commença-t-il.
Mais Hadzuki se jeta sur lui et… le serra dans ses bras… Roy, sous le coup de l’émotion, ne sut pas tout de suite comment réagir… Mais en comprenant que son fils l’accueillait chaleureusement, il l’entoura également de ses bras… Cela faisait 30 ans qu’il n’avait pas tenu son fils dans ses bras…
Il était maintenant rassuré… Car Hadzuki ne semblait plus le détester… Il avait probablement compris…
-Papa… murmura-t-il. Tu es vivant… Je… Je croyais…
-Mon fils… je sais… J’ai eu si peur que tu me rejettes…
-Il y a quelques années, c’est ce que j’aurais fait… Mais plus maintenant…
La jeune femme qui se tenait encore sur le pas de la porte souriait et Roy lui sourit en retour, ayant l’impression de l’avoir déjà vu avant. Elle lui rappelait incroyablement quelqu’un, mais il était bien en peine de dire qui.
Puis, Hadzuki s’écarta de son père et l’invita à entrer. Il l’amena dans le salon et après avoir préparé un peu de thé, Shayko se joignit à eux. Roy leur expliqua comment il se faisait qu’il soit encore en vie et répondit aux questions de Hadzuki, lui expliquant qu’il avait assisté à l’enterrement de sa mère et à son mariage.
-En tout cas, je suis heureux, Hazduki. Tu n’as pas fait la même erreur que moi… Toi, tu es revenu…
-Oui… Parce que j’ai fini de remettre Amestris en ordre…
-En tout cas, tu as une épouse des plus charmantes… Je dois avouer que vous me faites un peu penser à Rosanna… La mère de Hadzuki.
-Je vous remercie… dit Shayko en rougissant.
-Vos parents doivent être fiers d’avoir une fille comme vous. J’ai hâte de les connaître, dit-il en souriant.
Mais alors, la jeune femme baissa le visage, le regard triste. Hadzuki prit sa main et la serra doucement.
-J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas... Je suis désolé…
-Ce n’est rien… C’est de ma faute… J’agis comme une idiote…
-Le père de Shayko est décédé avant sa naissance. Il s’appelait Maru Mushi.
-Maru Mushi ? s’étonna Roy. Alors ça veut dire… que… Votre mère est Virgie Crisalite ?
-Oui, c’est bien elle, dit Hadzuki en souriant.
Roy ne put alors s’empêcher d’éclater de rires à cette nouvelle et en se souvenant de la personne à qui Shayko ressemblait. Ah, Virgie Crisalite !! Elle allait probablement essayer de l’envoyer six pieds sous terre pour de bon quand elle verrait qu’il était vivant.
-Ah bon sang ! J’ai hâte de voir la tête qu’elle va faire quand elle va me revoir… Je suis sûr qu’elle devait penser s’être débarrassée de moi pour de bon !
-Eh bien crois-moi, être ton fils ne m’a pas aidé à entrer dans ses bonnes grâces quand j’ai rencontré Shayko… Elle était plutôt contre le fait que sa fille fréquente un Mustang…
-Il faut dire aussi que tout a été un peu rapide entre nous, dit Shayko.
-A qui la faute ? demanda Hadzuki d’un air blagueur.
-Et tu te plains en plus ? rigola Shayko.
-Que veux-tu ? Nous sommes des incompris, mon fils ! dit Roy en posant sa main sur sa poitrine et en prenant un air théâtral.
Tous les trois rirent et le reste de la journée se passa merveilleusement bien. Roy s’amusa particulièrement en entendant son fils lui raconter quelle était la fameuse surprise qu’il avait réservée à Macros…
Hadzuki proposa à son père de s’installer avec eux, comme ça, ils pourraient profiter l’un de l’autre comme ils ne l’avaient jamais fait.
Roy accepta avec joie et lorsqu’il se retrouva seul dans son lit, il prit dans sa main le médaillon qu’il s’était fait avec la pierre que Macros lui avait donné. Il était fou de joie… Il avait enfin retrouvé son fils… Et leur vie allait pouvoir continuer normalement…
Il s’endormit l’esprit libre et heureux.
Mélanie Mustang
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Message par Mélanie Mustang Lun 26 Nov 2007 - 13:47

Chapitre 67 : Virgie n’a pas changé…

Deux jours passèrent et Roy passa tout son temps avec son fils et sa belle-fille. Ils étaient heureux, cela se voyait et Roy en était heureux également.

Puis, alors que Shayko préparait du thé et que les deux hommes discutaient, elle s’écria :
-Les enfants arrivent avec maman !
-Fantastique ! s’écria Hadzuki à son tour. Reste là, je vais les accueillir.
-D’accord. On va leur faire la surprise.
Hadzuki sortit, le sourire aux lèvres et, Roy entendit les cris de joie de ses petits-enfants et de son fils. Il ne put s’empêcher de sourire. Puis, ils rentrèrent dans la maison et les enfants furent les premiers à arriver dans le salon.
En voyant Roy se lever, ils s’arrêtèrent.
-Yumi, Hatori, je vous présente Roy Mustang. Mon père... Et votre grand-père.
Les deux enfants se regardèrent, sourires aux lèvres, ils avaient environ 10 ou 11 ans… Et Roy ne put s’empêcher de remarquer qu’ils ressemblaient tous les deux beaucoup à Hadzuki. Puis, sans plus attendre, les deux enfants se précipitèrent vers Roy et lui sautèrent dans les bras.
Il les serra contre lui alors que les enfants déposaient un baiser claquant chacun sur une joue et il ne put retenir une petite larme en les tenant dans ses bras.
Puis, quelqu’un d’autre arriva alors que Roy reposait les enfants et essuyait ses larmes. Une femme qui avait passé la quarantaine, mais Roy la reconnut du premier coup d’œil.
-Je…je… dit-elle sans voix. Non mais qu’est-ce que tu fous là ????? Tu n’étais pas censé être mort à l’heure qui l’est ???
Roy sourit… Elle n’avait pas changé… Son franc parlé était toujours présent…
-Eh bien c’est comme ça qu’on parle à son supérieur, ma très chère Virgie !!!!
-Et en plus tu n’as pas changé, enfin sauf l’apparence bien sûr, je remarque que t’as bien vieilli depuis tout ce temps ! dit-elle ironiquement en souriant.
Roy la fixa de son unique œil, toujours souriant.
-Oui, certes j’ai bien vieilli mais toi aussi non ??? Ca te fais quel âge maintenant ? Dans la quarantaine en tout cas ?
-Roo c’est bon, mais je te préviens t’as pas intérêt à m’emmerder comme tu le faisais si bien il y a 20 ans !!!
-Ouais, ouais de toute façon c’est de l’histoire ancienne tout ça, tout ce qui compte maintenant c’est le présent, dit-il en fixant le couple et les enfants qui souriaient.
Après avoir regardé sa petite famille, Virgie sortit dans le jardin et après un petit moment, Roy décida de la suivre. Elle s’était assise sur l’herbe et Roy alla s’installer à côté d’elle.
-Je suis assez étonné que nos deux enfants se retrouvent ensemble ! Shayko a bien mûri à ce que je vois. Mais bon tout ce que je leur souhaite c’est du bonheur.
Virgie rigola alors.
-Pourquoi tu ris ? demanda-t-il.
-Pour rien ! Quand tu es parti comme soit disant mort, le pays est tombé dans le chaos. On avait une Généralissime qui se faisait mener par le bout du nez. J’ai dû aller dans une sorte d’équipe qui protégeait le pays. Mais j’ai une question à te poser !
-Vas-y, dit toujours !
-Pourquoi tu nous as rien dit pour ton fils ?
Roy resta silencieux pendant un instant, réfléchissant à la manière de répondre, de dire ce qu’il ressentait… Mais est-ce que les mots étaient suffisants ? Finalement, avec un sourire, il se contenta de répondre simplement.
-Tout le monde a des petits secrets. Tu ne crois pas ?
-Hummm sans doute, ou plutôt tu voulais protéger ton enfant lorsque tu est devenu Généralissime.
Il regarda le ciel bleu, le temps était superbe, parfait pour retrouver sa famille. Puis, après un moment, il se retourna vers Virgie.
-Sans doute… Lorsque j’ai vu ta fille, j’ai fait une gaffe en parlant de son père. Je vois qu’elle est très attachée à ce père qu’elle n’a jamais vu de sa vie.
-Maru est un modèle pour elle, c’est son héros depuis toute petite. Des fois je me dis que j’aurais dû mourir à la place de Maru. Mais bon on ne peut pas choisir la mort et on ne peux pas l’empêcher de prendre les gens qu’on aime. J’ai su ça bien trop tard, malheureusement. Tout ce que j’ai pu faire pour elle, c’est de protéger son mari, car je ne voulais pas qu’elle vive ce que moi j’ai vécu sans Maru. Elle aurait loupé trop de choses.
Roy sentit dans les paroles de son ancienne subordonnée qu’elle était toujours aussi affectée de la mort de Maru… Tout comme lui était encore affecté de la mort de Rosanna. Elle écrasa rapidement la larme qui coulait, solitaire, sur sa joue.
-Merci, dit Roy.
-Pourquoi ? demanda-t-elle étonnée.
-Pour avoir protégé non seulement ta fille, mais aussi mon fils et mes petits enfants.
-Bah en même temps, c’est mes petits enfants aussi. Et tu sais très bien que je protégerais ton fils rien que pour ma fille. Hadzuki fait partie de la famille et j’ai le devoir de protéger ceux qui sont chers à mes yeux.
Roy acquiesça silencieusement et Virgie se releva. Elle aida Roy à se relever et ils retournèrent dans le salon pour profiter de leurs enfants et de leurs petits enfants.


Chapitre 68 : Retour officiel

Après un mois passé à Resembool, Roy informa son fils de ce qu’il comptait faire. Il y avait beaucoup réfléchi et il ne supportait plus de vivre comme il l’avait fait pendant toutes ces dernières années. Il demanda donc à Hadzuki de lui accorder un moment en privé, ce qu’il fit, se demandant avec inquiétude ce que son père pouvait bien vouloir lui dire… seul…
Hadzuki s’assit sur une chaise dans son bureau et attendit que son père, qui préférait rester debout, parle.
-J’ai décidé de faire savoir que je suis toujours vivant.
Hadzuki eut un moment du mal à comprendre exactement ce que son père venait de dire…
-Tu… vas annoncer à toute Amestris que tu es vivant ?
-Oui.
-Tu te rends compte de ce que ça va signifier pour eux ? Ils vont te demander où tu étais pendant que Heigarts malmenait notre pays, pratiquement à la manière de Bradley.
-Je sais. J’ai déjà une idée de ce que je vais dire… Mais j’ai besoin de ton aide pour ça, Hadzuki… Tu devras corroborer ma version.
-Et comment ? Je ne sais même pas ce que tu vas leur dire…
-Je vais t’expliquer…
Roy expliqua alors à Hadzuki ce qu’il avait l’intention de dire au peuple… Bien sûr, hors de question de parler de Macros et des Immortels… On soupçonnait déjà assez les Mustang – et ce à juste titre – d’avoir un lien avec Macros et de s’être débrouillé pour ne pas réellement faire avancer les recherches pour le retrouver…
-Et qui comptes-tu prendre pour corroborer cette version ? Je ne peux pas le faire tout seul.
-J’ai déjà ma petite idée sur la question.

Ce fut tout ce que Hadzuki sut jusqu’au jour, deux semaines plus tard, où la réunion de presse fut organisée. Tous les journaux au matin, titraient que le désormais ex-Généralissime avait une annonce de la plus haute importance à faire… Les rumeurs allaient bon train… Est-ce qu’il décidait de revenir sur la scène politique tout de suite ?
Cet après-midi là, un grand soleil éclairait la place où des journalistes de tous les journaux du pays étaient rassemblés. Lorsque Hadzuki monta sur l’estrade et se mit face au micro, des applaudissements éclatèrent. Hadzuki leva les mains pour demander le silence et le silence fut. (mdr quoi ? non j’ai pas piqué sa phrase à Dieu… mdr)
-Lorsque j’ai demandé à ce que cette réunion ait lieu, de nombreuses rumeurs ont couru, parmi lesquelles on me prêtait l’intention de revenir tout de suite sur la scène politique. Ce que je n’ai aucunement l’intention de faire. Ni maintenant, ni jamais.
Hadzuki voyait un peu plus loin la voiture où son père et quelqu’un dont il n’avait pas encore vu le visage restaient cachés.
-Ce que je suis venu vous annoncer, même les plus fous d’entre vous ne l’ont pas imaginé. C’est une nouvelle qui m’est venue il y a environ un mois, alors que je venais de rentrer chez moi et que je ne pensais plus avoir d’autres surprises.
Hadzuki sourit en voyant trépigner les journalistes. Ils allaient tous être surpris.
-Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, je vous prierais s’il vous plait, d’accueillir quelqu’un qui a grandement manqué à Amestris pendant de trop longues années.
La portière de la voiture s’ouvrit et tous les journalistes se tournèrent dans cette direction. Ils virent d’abord sortir une jambe, puis un bras, puis un torse et enfin un corps tout entier… Ce fut le silence pendant que Roy Mustang, droit, avançait lentement dans l’allée, regardant de temps en temps les journalistes. Et à côté de lui, se tenait un homme que Hadzuki n’avait pas vu depuis de nombreuses années… Il sentit son cœur battre la chamade en le revoyant, quelque peu changé, quelques rides en plus… mais tout à faire reconnaissable.
Finalement, les flashs commencèrent à se faire entendre et les journalistes commençaient à hurler des : « Roy Mustang ! Une question s’il vous plaît ! »
Mais Roy avança sans répondre et se mit sur l’estrade, près de son fils. Ils se regardèrent un moment et Roy le serra dans ses bras. Les flashs crépitèrent de plus belle alors que les deux hommes étaient dans les bras l’un de l’autre, souriant. Puis, Roy prit place face au micro alors que Hadzuki se tenait à côté de l’homme que son père avait amené avec lui, sans dire un mot et sans le regarder… Ils auraient le temps de parler plus tard…
Roy demanda le silence et le seul bruit qui se faisait entendre était celui des flashs et des crayons sur les carnets.
-Bonjour à vous tous, dit-il. Cela faisait longtemps que je n’avais paru devant vous et tout le monde me pensait mort. Je ne l’étais pas comme vous pouvez maintenant vous en rendre compte. Et je vais vous expliquer ce qui s’est passé. Nombre d’entre vous êtes jeunes, mais l’annonce de l’accident qui était censé m’avoir coûté la vie est probablement redevenu vivace dans vos esprits maintenant que vous me revoyez. Lorsque ma voiture a quitté la route et s’est écrasée au bas de la falaise, un homme – l’homme que vous voyez près de mon fils et moi maintenant – m’a recueilli. Il m’a sorti des décombres.
-Mais on a retrouvé un corps dans la voiture ! Qui a été identifié comme étant le vôtre !
-Je vais vous expliquer. L’homme qui m’a trouvé est un alchimiste. Il a mis dans les décombres une espèce de chimère et s’est débrouillé pour lui donner des caractéristiques qui m’étaient propres. Il m’a ensuite emmené chez lui, pour me soigner.
-Mais pourquoi n’êtes-vous pas revenu !
-Je suis resté un long moment dans le coma. Pendant près d’un an. A mon réveil, j’ai dû réapprendre à vivre. Tout ce qui m’était simple – marcher, parler, manger, bouger – m’était devenu complètement inconnu, comme à un nouveau né. Et je ne me souvenais pas de mon passé. Toute ma mémoire avait été effacée. Je ne me souvenais pas que j’avais une famille, ni de mon identité. Tout ne m’est revenu que petit à petit, et finalement, comme j’ai retrouvé toute ma mémoire il y a peu, je suis revenu voir ma famille.
-Pourquoi avoir caché au reste du monde que vous aviez une famille ?
-Etant généralissime après Bradley, et voulant couper avec sa présidence, de nombreuses menaces pesaient sur moi et je ne voulais pas que ma famille soit visée à son tour.
-Qu’est-ce qui a provoqué l’accident qui vous a fait disparaître ?
-Le soir où j’ai eu cet accident, j’avais été empoisonné à mon insu par mes généraux. Cela m’a fait perdre le contrôle de mon corps et de mon véhicule.
-Et que comptez-vous faire maintenant que vous êtes revenu ? Vous allez revenir sur la scène politique ?
-Non. Je suis trop vieux pour faire de la politique. Et puis je veux rattraper le temps que j’ai perdu ces dernières années. J’ai désormais une famille dont je dois m’occuper.
-Est-ce que vous avez des regrets ?
Hadzuki comprit en voyant le regard de son père qu’il s’était attendu à toutes les questions… sauf à celle là… Il vit le regard de Roy se troubler et lorsqu’il parla, sa voix laissa deviner l’émotion qui menaçait de le submerger.
-J’ai énormément de regrets, dit-il. De ne jamais avoir été là pour mon fils lorsqu’il avait besoin de moi… Mais surtout, de ne pas avoir pu voir une dernière fois le sourire de mon épouse…
Il cessa de parler, et Hadzuki revint sur le devant de la scène. En voyant le regard de son père, il comprit qu’il ne pourrait pas parler davantage.
Il termina la conférence de presse et les trois hommes retournèrent finalement dans leur voiture, alors que l’on empêchait les journalistes de les suivre.


Chapitre 69 : Le Maître des Mustang

Lorsqu’ils rentrèrent chez eux, Hadzuki fit entrer son père et l’autre homme dans la maison. Il les accompagna jusqu’au salon et Shayko se proposa de préparer le thé. Hadzuki acquiesça silencieusement et s’assit, regardant l’homme qui était assis face à lui… Cela faisait une éternité lui semblait-il qu’il ne l’avait pas revu.
Des bruits de pas précipités se firent entendre dans l’escalier et aussitôt, deux petites silhouettes se jetèrent dans les bras de Roy.
-Ah, tu vas pouvoir venir jouer avec nous, grand-père !
-Pas tout de suite, mes chéris. Il faut d’abord que je parle un peu avec votre papa et ce monsieur.
-C’est qui ? demanda Hatori en se rendant compte qu’il y avait quelqu’un qu’il ne connaissait pas assis sur le canapé.
-C’est une longue histoire, je vous la raconterai plus tard. Allez, allez jouer maintenant. Je vous rejoins tout à l’heure.
-Promis ?
-Promis.
Les deux enfants parurent satisfaits et sous le regard amusé de Hadzuki ils retournèrent dans leur chambre alors que Shayko amenait le thé. Après avoir servi tout le monde, elle s’assit à côté de Hadzuki et ils s’embrassèrent du bout des lèvres, souriant tous les deux.
-Je vois que tu as bien réussi, mon garçon, dit le vieil homme.
-Vous vous connaissez ? s’étonna Roy.
-Oui, dit alors Hadzuki. Alphard Galeaus a été mon maître d’alchimie. Je suis allé vivre chez lui à la mort de maman.
-Mais, comment le connaissais-tu ?
-Maman m’avait donné son nom et son adresse avant de mourir, en me disant qu’en tant qu’ami de la famille, il pourrait m’aider.
-Ami de la famille, mais…
-Je connaissais très bien Rosanna, dit alors le vieil homme. Je la connaissais depuis qu’elle était enfant.
-Je ne savais pas, murmura Roy.
-Et toi, comment le connais-tu ? demanda Hadzuki.
-Il a également été mon maître en alchimie, dit Roy en souriant.
Hadzuki resta silencieux un moment en regardant tour à tour son père et son maître… Il n’en revenait pas… L’homme qui l’avait aidé à approfondir ses connaissances en alchimie avait également été le maître de son père…
-Pourquoi vous ne m’avez rien dit ? demanda Hadzuki.
-Parce que quand tu es arrivé chez moi, tu ne semblais pas porter ton père dans ton cœur, mon garçon. Mais je vois que ça s’est arrangé avec le temps.
-Oui, dit Hadzuki en regardant son épouse. J’ai finalement compris… Mais… Je suis étonné que vous aidiez mon père… Vous non plus vous ne sembliez pas vraiment le porter dans votre cœur.
Le vieux maître se mit à rire.
-J’ai toujours adoré ton père, au contraire. Je n’ai jamais eu d’enfant moi-même et Roy a été un peu comme un fils à qui je pouvais transmettre tout ce que je savais… Mais le jour où il s’est engagé dans l’armée en tant qu’alchimiste d’état, je lui en ai voulu… Parce que je ne voulais pas que les pouvoirs qu’il avait servent à de mauvaises fins… Mais finalement, lui aussi s’en est plutôt bien sorti.
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Message par Mélanie Mustang Lun 26 Nov 2007 - 13:51

Chapitre 70 : Emouvantes retrouvailles

Deux jours plus tard, tous les anciens proches de Roy qui étaient encore en vie, notamment ses anciens subordonnés, recevaient une invitation pour venir chez Hadzuki et retrouver Roy.
Jamais l’ancien Généralissime n’aurait pensé qu’il serait si heureux de revoir ses anciens amis… Car c’était bien des amis plus que des subordonnés.
Le premier à se présenter fut Armstrong, qui ne se priva pas de prendre Roy dans ses bras en pleurant de joie.
Havoc arriva, souriant, et serra avec vigueur la main de son ancien supérieur, un cure-dents à la bouche.
-Vous avez abandonné la cigarette ? s’étonna Roy.
-Non, non… C’est juste pour pas donner un mauvais exemple aux gosses, dit-il en désignant les deux enfants qui se tenaient désormais en riant sur les épaules de Armstrong.
Lorsque Falman arriva, il était toujours aussi calme que d’habitude, mais il serra Roy dans ses bras.
Fuery quant à lui ne put retenir ses larmes en retrouvant son ancien supérieur.
Les retrouvailles les plus émouvantes furent celles qui réunirent de nouveau Roy et Riza. Elle qui avait toujours été quelqu’un de calme, elle ne put s’empêcher de pleurer à chaudes larmes et se jeta dans ses bras. Roy la serra dans ses bras et ils restèrent un long moment l’un contre l’autre, sous les regards attendris de tous leurs amis et des proches de Roy.
-Allons, Riza… murmura Roy. Ca va ?
-Oh, vous n’êtes qu’un idiot, Généralissime…
-Roy… Je ne suis plus Généralissime depuis bien longtemps…
-Mais…
-Hawkeye, dit Roy d’un ton sévère en fermant les yeux.
Et alors elle se mit à rire. Ils rirent tous avec elle alors qu’elle se tenait encore dans les bras de Roy.
-Ca fait du bien de vous revoir, Roy, dit-elle finalement.
-A moi aussi ça me fait du bien de vous revoir… Tous autant que vous êtes, dit-il alors que Riza s’écartait finalement de lui. Allons, ne pleurez plus, ou sinon, on va dire que je ne sais pas m’y prendre avec les femmes.
-Moi je dirais bien le contraire, dit Havoc. Vous les faites pleurer, exprès pour qu’elle vous tombent dans les bras !
Ils rirent tous de nouveau et finalement, Hawkeye sécha ses larmes et la journée fut magnifique. Les anciens compagnons racontaient à Yumi et Hatori leurs souvenirs communs d’avec leur grand-père et ils ne manquèrent pas de leur parler des fameux frères Elric qui n’avaient jamais été retrouvés.
Les enfants étaient grandement intéressés et impressionnés par cette histoire et Hadzuki voyait dans les yeux de son père à quel point il était fier et combien cela lui faisait plaisir de voir ses petits-enfants s’intéresser ainsi à l’alchimie…
Roy discuta également un long moment avec ses amis pour savoir ce qu’ils étaient devenus depuis le temps. Et il apprit avec joie que Riza avait eu un fils.
-Vous avez intérêt de me le présenter ! dit Roy.
-Ce sera avec plaisir.

Une semaine plus tard, Riza venait de nouveau à Resembool, cette fois, accompagnée de son fils. Il était plus grand que sa mère, mais il lui ressemblait assez. Il était très carré malgré son jeune âge et ses cheveux coupés courts avaient la même couleur que ceux de Riza. Ses yeux étaient bleus et on pouvait y voir une grande détermination.
Riza le présenta donc à toute la famille Mustang, qui l’accueillit tout de suite très bien. Non seulement parce que c’était le fils de Riza mais parce qu’il démontrait un grand calme et une très bonne intelligence dans la conversation, ce qui plut aussitôt à Hadzuki et Roy.
Roy remarqua que malgré la différence d’âge entre son fils et Aokiji, qui n’avait que 21 ans alors que Hadzuki en avait déjà 32, les deux hommes s’entendaient parfaitement bien. Ils semblaient avoir le même humour et les mêmes goûts et idées sur un certain nombre de choses.
Les enfants non plus ne mirent pas longtemps à apprécier le jeune homme car celui-ci se montrait incroyablement patient et agréable avec eux, riant à leurs bêtises et acceptant à plusieurs reprises de jouer avec eux.
Hadzuki aimait bien ce garçon… Et il dut s’avouer que c’était comme d’avoir un frère un peu plus jeune… Sentiment étrange car Hadzuki était enfant unique… Finalement, ça lui avait peut-être manqué plus qu’il ne croyait de ne pas avoir de frère ou de sœur… Il se demandait ce qui se serait passé s’il avait eu des frères et sœurs. Est-ce qu’il aurait quitté Resembool après la mort de sa mère ? Est-ce qu’il se serait intéressé à l’alchimie ? Est-ce qu’il aurait rencontré Shayko ?
Il savait qu’avoir des frères et sœurs aurait peut-être changé tout ça, et même s’il regrettait d’avoir été enfant unique, il oubliait ça bien vite en voyant le sourire de Shayko et en entendant ses enfants rires…


Chapitre 71 : Des amis venus de Xing

Hatori et Yumi avaient maintenant 13 ans et Hatori grandissait incroyablement vite. Il dépassait déjà d’une bonne tête sa sœur. Ils s’étaient rapidement montrés très doués en alchimie et grâce aux connaissances de leur père et de leur grand-père, ils correspondaient par courrier avec deux enfants de leur âge en pays de Xing.
Un matin, ils reçurent une lettre de leurs amis et après l’avoir lu, ils descendirent en trombes dans la cuisine, sous le regard étonné de leurs parents et de leur grand-père.
-Nos amis de Xing vont venir ici ! s’écrièrent-ils.
-C’est fantastique ! dit Shayko. Vous allez enfin pouvoir les rencontrer.
-Ouais !
Les deux enfants attendaient cela avec impatience et une semaine plus tard, Ati et Mali Leu étaient chez eux, avec leur père qui vint rendre visite à Hadzuki et Roy, en souvenir du passé.
Les trois hommes s’assirent avec Shayko dans le salon pour discuter autour d’un thé pendant que les enfants allaient s’amuser dehors, à la lisière de la forêt.
Ils jouaient à chat perché et Hatori avait grimpé sur un gros rocher où personne ne pouvait l’attraper… Mais lorsqu’il redescendit, sa main frotta contre le rocher et une grosse entaille apparut.
-Aïe ! s’écria-t-il.
-Hatori ! s’écria sa sœur en courant vers lui. Ca va ?
-Je me suis coupé au rocher… Aïe, ça pique…
-Montre-moi, dit alors Mali.
Hatori lui tendit sa main pour lui montrer la vilaine coupure qui le piquait.
-Mets ta main par terre, dit Mali.
-Si je la mets par terre la poussière va rentrer et venir infecter la plaie…
-Non, fais ce que je te dis, je vais te montrer quelque chose !
Hatori obéit à son ami et sous le regard à la fois inquiet et intéressé de Yumi, Mali traça un cercle sur le sol à l’endroit où Hatori avait posé sa main.
-Ca risque de te faire un peu mal, dit-il en plantant des bâtons sur le cercle.
-C’est pas grave… dit-il de plus en plus curieux.
Puis, Mali et Ati posèrent leurs mains sur le cercle et après avoir ressenti une forte brûlure à l’endroit de sa blessure, Hatori remarqua que la blessure en question avait disparu…
-Ouah ! s’extasièrent les deux enfants. Comment vous avez fait ça ?
-C’est de l’élixirologie comme on dit chez nous… Ici, ce serait de l’alchimie.
-Je savais pas qu’on pouvait guérir les blessures avec l’alchimie, dit Yumi.
-Si vous voulez, on peut vous apprendre.
-Oh oui !
Et ils commencèrent tout de suite à s’entraîner avec la méthode de leurs amis de Xing. Bien sûr, ils n’étaient pas certains que ça marcherait puisque aucun d’eux n’était plus blessé. Mais au moins, ils savaient comment faire… Et à chaque fois que l’un d’eux se blesserait, ils pourraient essayer de refaire comme leurs deux camarades.

Deux jours plus tard, les amis de Xing repartaient pour leur pays, ayant laissé aux deux jeunes enfants un nouveau savoir qui leur serait très probablement utile dans le futur…


Chapitre 72 : Nouvelle annonce

Six nouveaux mois étaient passés et les deux enfants Mustang avaient encore approfondis leurs connaissances en alchimie, à la fois grâce à leurs parents et grâce à leurs grands-parents. Leurs amis de Xing continuaient également à leur écrire, continuant de leur en apprendre davantage sur l’élixirologie. Du moins sur la thèse…

Cette nuit-là, tout le monde dormait chez les Mustang… Tout le monde ? Non. Un petit couple d’irréductibles amoureux… Quoi c’est pas la bonne série ? Bon, c’est bon, je continue…
Comme vous l’aurez donc compris, Hadzuki et Shayko étaient les seuls réveillés dans la maison… Hadzuki embrassait doucement son épouse après lui avoir délicatement fait l’amour. Puis, il s’allongea sur le dos et Shayko vint se serrer contre lui alors qu’il l’entourait de ses bras.
-Je suis si heureux, dit-il en souriant.
Shayko rit doucement en caressant légèrement son torse.
-Tu veux qu’on leur dise demain matin ?
-Oh oui… J’ai hâte de voir leur tête… Attends… Ta mère est là demain ?
-Elle sera là dans l’après-midi.
-Alors, on va attendre demain après-midi, qu’on soit tous là.
Et ils s’endormirent finalement tous les deux sur cette merveilleuse pensée…

Le lendemain matin, Shayko et Hadzuki ne tenaient plus en place et ils n’en pouvaient plus d’attendre que Virgie arrive et lorsqu’elle vint enfin aux alentours de 15 heures, Hadzuki se dépêcha de tous les faire asseoir dans le salon.
Alors que Hadzuki se tenait debout derrière le fauteuil dans lequel Shayko était assise, sur la banquette en face d’eux se tenaient dans l’ordre de la gauche vers la droite : Virgie, Hatori, Yumi et Roy. Tous les quatre regardaient le couple en se demandant ce qui se passait, mais Roy souriait.
Il avait remarqué combien les deux époux avaient été excités toute la journée et les nombreux regards que Hadzuki avait lancé à son épouse… Et aussi la manie qu’il avait pris depuis le début de la matinée de poser sa main gauche sur le ventre de Shayko…
-Si on vous a demandé de vous réunir ici, commença Shayko, c’est parce qu’on a quelque chose d’important à vous annoncer.
-On déménage à Central ! s’exclamèrent les deux adolescents d’une même voix.
-Non, ce n’est pas ça, rit Hadzuki.
-Laissez-donc vos parents parler, dit doucement Roy. Je suis sûr que la nouvelle va vous plaire.
Lorsqu’il tourna son regard vers son fils, il vit son étonnement.
-Bah quoi ? dit-il en haussant les épaules. C’est évident… Ouch !
Roy venait de se prendre un coup sur la tête de la part de Virgie.
-Tu vas arrêter de parler et laisser nos enfants nous dire ce qu’ils veulent nous dire ? Non mais ! Tu vas voir, je vais te la faire perdre pour de bon ta mémoire, moi !
Tout le monde se mit alors à rire. C’était rare que ces deux-là se disputent devant les enfants, mais à chaque fois, Virgie semblait prendre un incroyable plaisir à en faire baver Roy. Shayko leva son visage pour regarder son mari en souriant. Il posa sa main sur son épaule et elle la serra doucement.
Finalement, comme le silence et le calme étaient revenus, Shayko reprit la parole et annonça avec un grand sourire.
-Je suis enceinte.
Roy sourit de nouveau en allant embrasser sa belle-fille et son fils pour les féliciter. Virgie avait les yeux grands ouverts et semblait avoir du mal à comprendre ce que sa fille venait de lui dire et finalement, comme Hatori et Yumi sautaient de joie à l’idée d’avoir un bébé à la maison, Virgie sembla retrouver ses esprits et alla serrer sa fille dans ses bras.
-Tu as l’air quelque peu troublé, ma chère Virgie, rigola Roy.
-C’est juste que je me suis toujours trouvée trop jeune pour être grand-mère.
-On va avoir un petit frère ! chantaient les deux enfants qui avaient formé à eux deux une petite ronde avant d’aller sauter dans les bras de leurs mère.
-Ce n’est pas sûr, ce sera peut-être une fille, rigola Shayko.
-Juste une question, papa, comment tu as deviné ce que Shayko et moi on voulait vous annoncer ?
-Simplement parce que je vous ai bien observé tous les deux depuis ce matin… Et j’ai remarqué que tu avais la même manie que moi lorsque ta mère m’a annoncé qu’elle était enceinte de toi. Je ne cessais pas de poser ma main sur son ventre, espérant te sentir bouger tout en sachant que c’était beaucoup trop tôt.
Tout le monde rigola mais malgré tout, Hadzuki et Roy avaient le cœur serré en repensant à Rosanna. Elle leur manquait infiniment à tous les deux.
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Message par Mélanie Mustang Lun 26 Nov 2007 - 13:53

Chapitre 73 : Un nouveau Mustang

Hadzuki avait insisté pour rester auprès de sa femme cette fois. Il se souvenait qu’à la naissance de Hatori et Yumi il s’était fait un sang d’encre et qu’il n’avait pu rentrer dans la chambre que lorsque Shayko avait mis au monde leurs deux enfants… Il était resté assis dans le couloir avec Edal, dents serrées en entendant les cris de sa femme, se sentant complètement inutile…
Mais aujourd’hui, c’était différent. Il s’était agenouillé près du lit et alors que Shayko serrait les dents pour essayer de contrer la douleur, il lui tenait la main. Son épouse la serrait fort… Il passait un linge légèrement humidifié sur son front pour essayer de la rafraîchir.
Le médecin donnait ses ordres et malgré la douleur, Shayko lui obéissait…
Elle transpirait et Hadzuki pouvait lire la douleur sur son visage… Mais il ne pouvait s’empêcher de la trouver belle en même temps que courageuse… Il en était sûr, malgré tout ce qu’il avait traversé avec elle, jamais il n’aurait été capable de faire ce qu’elle s’apprêtait à faire : mettre leur enfant au monde…
Les femmes sont vraiment des créatures extraordinaires, ne put-il s’empêcher de penser.

Dans le couloir, Roy attendait avec ses deux petits-enfants. Virgie et Hadzuki étaient à l’intérieur de la chambre fermée avec le médecin et la sage-femme pour aider Shayko. Les enfants sursautaient à chaque fois que leur mère poussait un cri.
-Tu crois qu’elle va bien ? s’inquiétèrent-ils.
-Ne vous en faites pas. Tout va bien se passer, j’en suis sûr.
-Mais… Elle a l’air… de souffrir, fit remarquer Yumi.
-Ce n’est pas facile de mettre un bébé au monde, tu sais.
-Je sais mais… Quand même…
-Venez là, dit-il en ouvrant les bras.
Les deux adolescents allèrent se réfugier dans les bras de leur grand-père. Ils savaient comment on faisait pour faire naître un enfant… Ils n’étaient pas ignares… Mais ils avaient tout de même peur pour leur mère…

-Encore un effort ! Ca y est presque ! Poussez !
Shayko poussa en criant, puis, elle se calma. Les pleurs d’un nouveau-né envahirent la chambre sous le sourire du médecin et de la sage-femme qui allèrent nettoyer le bébé dans une bassine d’eau chaude avant de l’envelopper de couvertures.
Hadzuki caressa les cheveux de son épouse et ils se sourirent. Elle avait de grosse cernes sous les yeux et tenait encore fort la main de son époux.
Hadzuki déposa un léger baiser sur ses lèvres tremblantes.
-Voilà votre bébé, dit le médecin en s’approchant.
Il mit le petit tas de couvertures dans les bras faibles de Shayko supportés par Hadzuki et à l’intérieur, les deux époux découvrirent avec de grands sourires un petit bébé avec tout plein de cheveux noirs.
-C’est un garçon, dit le médecin. Félicitations.
-Un garçon, répéta Hadzuki en souriant en caressant légèrement la joue du nourrisson du bout des doigts.
-Il est beau, n’est-ce pas ? murmura Shayko.
Virgie s’était assise près de sa fille et regardait d’un air attendri le nouveau-né.
-Oui, il est magnifique, Shayko. Bravo, dit-elle en déposant un baiser sur le front de sa fille. Bravo à tous les deux.
-Comment veux-tu l’appeler ? demanda-t-elle en se tournant vers Hadzuki.
-Que dirais-tu de Hideki ?
-Oui… Ca me va… Et toi, mon chéri ? demanda-t-elle d’une voix faible au bébé. Ca te plait, Hideki ?
Pour toute réponse, il mit son pouce dans sa bouche et commença à le téter…
-Va pour Hideki, on dirait alors, dit Hadzuki.
-Oui… Tu veux le porter, maman ?
-Je me demandais si tu allais me le proposer un jour, dit-elle en prenant son nouveau petit fils dans ses bras.
-Vous devriez aller le présenter à son grand-père et à ses frère et sœur, dit Hadzuki.
-Ah, laisse-moi en profiter un petit peu, voyons. L’autre vieux grincheux va pouvoir le voir tous les jours, lui…
Hadzuki et Shayko rirent et après un petit moment, Virgie alla vers la porte. Shayko ferma les yeux pendant que Hadzuki lui caressait doucement les cheveux. Et rapidement, elle s’endormit, épuisée par les efforts qu’elle venait de fournir. Hadzuki déposa un baiser sur son front et la regarda dormir alors que le médecin et la sage femme repartaient.

-Voilà ! dit Virgie en sortant de la chambre.
Hatori, Yumi et Roy vinrent tout de suite près d’elle et alors ils virent le petit bébé qu’elle tenait dans ses bras.
-Il s’appelle Hideki, leur dit-elle.
-Ah ! On a un petit frère ! s’extasièrent les jumeaux sous les éclats de rires de leurs grands-parents.
-On peut le porter ? demanda Yumi.
Doucement, Virgie le mit dans les bras de la jeune adolescente et celle-ci se sentit trembler en le portant. Il était si petit et si léger… si fragile… Elle avait presque peur de lui faire du mal sans le vouloir… Hatori le porta ensuite un petit moment, et il eut exactement les mêmes sensations que sa sœur.
Tous les deux se regardèrent. Ils prendraient bien soin de leur petit frère…
Puis, Roy le prit enfin dans ses bras, s’asseyant sur une chaise dans le couloir. Il le regarda en lui caressant doucement la joue, souriant. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas tenu un bébé dans ses bras…
C’était fou ce que ce petit bout de chou pouvait ressembler à Hadzuki lorsqu’il était né… Il cligna de l’œil rapidement pour retenir les larmes qui menaçaient de couler.

Puis, Hadzuki sortit de la chambre et referma doucement la porte. Il s’approcha de ses enfants qui lui sautèrent dans les bras.
-Comment va maman ?
-Elle va bien. Elle se repose. Alors, comment trouvez-vous votre petit frère ?
-Il est si mignon, dit Yumi.
-Et il est si petit, dit Hatori.
-Oui, mais je suis sûr qu’il va grandir aussi vite que toi, dit Hadzuki en ébouriffant les cheveux de son fils.
Puis, il se tourna vers son père qui se leva et vint vers lui. Hadzuki prit son fils dans ses bras pour la première fois et le regarda avec tendresse.
-Félicitations, Hadzuki.
-Merci, papa… Celui-là, tu vas pouvoir en profiter depuis le début.
-Oui, dit Roy.
Et en regardant son fils, en le voyant si heureux alors qu’il avait de nouveau tourné le regard vers le petit Hideki, Roy bénit intérieurement Macros de lui avoir donné cette pierre philosophale qu’il portait maintenant autour de son cou… Grâce à lui, il allait pouvoir profiter de ses petits enfants et voir Hideki grandir, comme il n’avait jamais vu Hadzuki grandir…


Chapitre 74 : La pierre rouge

Roy était dans sa chambre. Quelques mois étaient déjà passé depuis la naissance de Hideki et comme de nombreuses fois depuis qu’il avait retrouvé son fils, une question lui torturait l’esprit, alors qu’il était torse nu devant son miroir, son pendentif reposant sur sa poitrine…
Devait-il parler à son fils de la pierre ?
D’un côté, il se sentait gêné de ne pas lui en parler… de lui cacher… C’était son fils après tout… Et il finirait par se poser des questions en voyant que son père s’éternisait malgré qu’il soit heureux de le voir…
Mais d’un autre côté, il se disait que c’était peut-être mieux de ne pas lui en parler… Il ne savait pas comment son fils pourrait réagir… Il ne savait d’ailleurs même pas si son fils avait jamais vu une pierre rouge de sa vie…
Que pourrait-il penser en voyant que son père utilisait une pierre d’immortalité ?
Puis, soudain, la porte de sa chambre s’ouvrit. Roy se retourna par réflexe, sans penser à remettre sa chemise. Son fils venait d’entrer…
-Ah excuse-moi… Je venais te demander…
Mais il ne continua pas sa phrase… Son regard s’était arrêté sur un médaillon que son père portait autour du cou… Un médaillon qu’il avait la désagréable sensation d’avoir déjà vu avant… Et alors, il sut ce que c’était…
Il entra entièrement dans la chambre et referma la porte derrière lui, ne quittant pas la pierre des yeux… Puis, il releva le visage vers son père… C’était impossible… Il ne pouvait pas…
-Hadzuki, je vais t’expliquer…
-M’expliquer quoi ? demanda-t-il d’une voix incroyablement calme. Que tu leur as vendu ton âme ? Que tu es devenu l’un d’entre eux ?
-Quoi ? Mais… de quoi tu parles ?
-Cette pierre. Tu n’aurais pas une pierre philosophale si tu ne faisais pas partie de leur conclave…
-Hadzuki, tu te trompes… Je ne fais pas partie de leur groupe…
-Alors pourquoi ?
-C’est Macros qui m’a donné cette pierre. Le jour où j’ai quitté ma cachette pour revenir te voir. Il a pensé que cela pourrait me permettre de rester plus longtemps auprès de vous et que ça me permettrait de profiter enfin de ma famille. Je ne fais pas partie de leur groupe, Hadzuki. J’ai accepté cette pierre parce que je voulais essayer de rattraper un peu le temps que j’avais perdu… Même si je sais que je ne pourrai pas rattraper tout ce temps…
Hadzuki resta un instant silencieux. Il était partagé entre le soulagement de savoir que son père ne faisait pas partie de la bande à Macros et la déception qu’il ne lui ait rien dit.
-Pourquoi tu me l’as caché ?
-Parce que j’avais peur de ta réaction… Et je n’avais pas tord de m’inquiéter. La preuve avec ce qui vient de se passer.
-Désolé… Je… C’est juste que… J’ai… trop vécu près de Macros pour pouvoir supporter davantage toutes ses manigances…
-Je comprends…
Un silence gêné s’installa entre les deux hommes.
-Qu’est-ce que… tu voulais me demander ? Quand tu es entré ?
-Je… Shayko, les enfants et moi on va faire une balade… On se demandait si tu voulais venir avec nous.
-Tu es sûr ?
-Oui… Je ne t’en veux pas…
Roy enfila sa chemise et cacha la pierre dessous… Il était rassuré que son fils ne lui en veuille pas… Il n’aurait pas supporter de le perdre…
Ils sortirent de la chambre en souriant, bras sur les épaules de l’un et l’autre.


Chapitre 75 : La vie était pourtant si calme…

De nouvelles années avaient passé et Hatori et Yumi avaient maintenant 16 ans. Quant à Hideki, il ne tarderait plus à fêter son deuxième anniversaire. Il se montrait tout aussi empressé que son frère et sa sœur à vouloir parler correctement… Le vieux Maître des Mustang était décédé un an plus tôt… Ca n’avait pas étonné les deux hommes, il était vieux, mais ça les avait tout de même affecté…

Ce matin-là, alors que toute la famille était réunie autour d’un copieux petit déjeuner préparé à la fois par Virgie et Shayko, les adolescents s’extasiaient pour la énième fois devant leur petit frère. Hadzuki était heureux. Ils passaient le plus de temps possible avec le petit Hideki et son père prenait également beaucoup de plaisir à être là pour voir son petit-fils grandir.
Puis, le facteur arriva et Hadzuki reçut son journal. Il le déplia en buvant une gorgée de café… Et le gros titre le fit s’étouffer…
-Hadzuki ! s’écria Shayko.
Elle vint lui taper dans le dos et Hadzuki retrouva son souffle.
-Ca va ? demanda Shayko.
-N… non…
-Hadzuki…
-Re… Regarde…
Et alors, tout le monde vint autour de Hadzuki pour regarder la première page du journal. Une photo de Armstrong figurait en première page… Mais le titre était…

ALEX LOUIS ARMSTRONG SAUVAGEMENT ASSASSINE !

Le corps de l’ancien alchimiste d’état a été retrouvé très tard dans la nuit par des fêtards qui sortaient d’une boîte de nuit… Malgré l’état du corps, il n’a pas été difficile d’en déterminé la personne, Alex Louis Armstrong ayant une musculature assez particulière.
Ce meurtre a surpris les enquêteurs qui ne voient pas comment un homme d’une telle robustesse a pu se faire assassiner ainsi.
On se souvient notamment que Alex Louis Armstrong était un élément important de l’armée du Généralissime Roy Mustang, et qu’il a joué par la suite un rôle un peu plus minime dans l’arrivée au pouvoir du Généralissime Hadzuki Mustang…


-Comment… Comment a-t-il pu… commença Roy, qui était tout aussi abasourdi que son fils. Armstrong n’était pas n’importe quel type…
-Celui qui a fait ça devait être très fort, dit Virgie qui se retenait avec peine de pleurer.
-Mon Dieu… Qui a bien pu… demanda Shayko.
Hatori et Yumi avaient également les larmes aux yeux… Ils avaient rencontré Armstrong quand ils étaient plus petits et ils l’avaient également vu quelques fois depuis qu’ils étaient revenus habités à Resembool… Et il se souvenaient de lui comme d’un homme incroyablement gentil.
Roy n’arrivait pas à croire ce qu’il venait de lire… L’un de ses anciens amis était mort… Quelqu’un… l’avait assassiné… Comment était-ce possible ?

Quelques jours plus tard, la famille Mustang se rendait à l’enterrement de leur défunt ami.

Puis, les meurtres se succédèrent… Et Hadzuki et Roy ne tardèrent pas à remarquer que toutes ces morts étaient liées… à eux !


Et maintenant, allez lire la Next Génération!!
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