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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:06

Hadzuki
J’étais en train de manger quelques nouilles en lisant les dossiers de mon père. Il avait raconté toute sa rencontre avec les frères Elric, puis sa rencontre avec une magnifique jeune femme… Rosanna… Ma mère… Mais ça ne m’aidait pas à comprendre son comportement, dans ce qu’il écrivait, il semblait clair qu’il était très amoureux d’elle… Alors pourquoi ? Etait-ce à cause de ma venue qu’il l’avait quitté ? Mon instinct me disait que non… Pas avec la photo qui se trouvait dans sa vieille montre…
Je refermai son premier journal et posai les yeux sur le dossier concernant Macros et le laboratoire numéro 3. Une idée me vint subitement. Quelle heure était-il ? 17h30… Ce n’était pas trop tard pour le déranger. Je pris mon téléphone et composai le numéro de téléphone qu’il y avait sur la carte que ce Foster avait donné au guichetier. J’attendis quelques instants avant que quelqu’un ne décroche.
-Allô ? dit une voix à l’autre bout du téléphone.
La voix me semblait familière.
-Allô, monsieur Foster ? Je me présente. Lieutenant-Colonel Mustang.
Ce fut quasiment le silence. Tout ce que j’entendais, c’était la respiration troublée de mon interlocuteur.
-Allô ? Allô ?
Puis, l’homme à l’autre bout raccrocha. La poisse… Mais pas question de le laisser filer comme ça, il fallait que je lui parle de Macros et du laboratoire. Je téléphonai à la base.
-Base militaire de Central, j’écoute.
-Lieutenant-Colonel Mustang à l’appareil, passez-moi le service des communications.
-Tout de suite, mon Lieutenant-Colonel.
-Lieutenant Stesons, service des communications, à vos ordres mon Lieutenant-Colonel, dit une voix à l’autre bout.
-Lieutenant, j’aurais besoin de connaître une adresse à partir d’un numéro de téléphone. Je vous le dicte.
Je donnai le numéro et quelques minutes plus tard, Stesons me donnait une adresse, au nom de… Ericson ? Je raccrochai. Ce type disait s’appeler Foster, mais son numéro était fiché au nom de Ericson… Hum…
Je me levai, mis ma veste et me dirigeai le plus vite possible vers l’adresse que l’on m’avait donné. Je frappai à la porte, main gauche posée sur la crosse de mon revolver, au cas où. Pas de réponse. Je frappai de nouveau.
-Monsieur Foster ? Lieutenant-Colonel Mustang ! Il faut que je vous parle, c’est urgent !
Toujours aucun réponse. Je frappai de nouveau.
-Pas la peine de vous fatiguer, dit une voix.
Je me retournai, l’un des voisins était sorti.
-Si c’est le voisin que vous cherchez, vous l’avez loupé de peu. Il est parti il y a quelques minutes.
-Il a emporté quelque chose avec lui ?
-Oui, un sac de voyage. Il est sûrement parti en vacance.
-Est-ce qu’il avait l’air normal ?
-Bah je sais pas s’il était dans son état normal, on le voit pas beaucoup, vous savez… Mais il avait l’air assez précipité et inquiet.
-Hum…
Il avait sûrement fait ses bagages après mon appel… Qu’est-ce qui pouvait autant l’inquiéter ? Je décidai d’entrer, je trouverais peut-être quelque chose qui me servirait.
L’intérieur était sombre, j’allumai la lumière. Les meubles étaient là, il y avait même des biblos… Pas de photo par contre… Dommage, ça aurait pu m’aider à savoir qui c’était. J’entrai dans le salon… Rien… Sauf… Sur la table, il y avait un magazine… Je m’approchai et pris le magazine.
-Tiens, tiens… me dis-je.
C’était un magazine de vacances, il proposait des hôtels, des gites… L’un des chalets était entouré au feutre rouge… Il avait dû aller là-bas…
Une photo tomba sur la table. Je la ramassai…
-C’est mon jour de chance !
La photo était celle d’un couple devant un chalet de montagne. L’homme me sembla quelque peu familier… On dirait… Oui, il avait un air de famille avec Macros… Je comparai la photo et l’annonce dans le magazine… Bingo ! Je savais où mon homme était allé ! Restait plus qu’à le suivre. Il ne devait pas avoir beaucoup d’avance.
Je fonçai à la base et frappai au bureau de Heigarts. Après lui avoir raconté toutes mes découvertes, elle accepta de me laisser partir vers les montagnes, pour retrouver ce Foster. Je me dirigeai vers chez moi, réfléchissant à la meilleure solution pour aborder Foster…
Je m’arrêtai avant d’arriver à ma porte… Je regardai ma montre, 20h30… Shayko était adossée au mur à côté de ma porte d’entrée… Je m’approchai et elle releva la tête.
-Shayko ? Je… Je ne t’attendais pas…
-Je sais… J’ai pensé… J’ai pensé que ce serait mieux si… Enfin si ça venait de moi plutôt que si tu m’appelais pour qu’on fixe un rendez-vous. J’ai encore agit sur un coup de tête… Désolée…
-Ne t’excuse pas, dis-je en ouvrant la porte. Tu as dîné ?
-Heu… Non… Je…
-Entre, je vais préparer quelque chose.
Nous entrâmes chez moi et je refermai la porte derrière Shayko. Elle était venue d’elle-même pour me parler… Oui, c’était mieux qu’elle ait pris cette initiative… Mais… N’était-ce pas un peu trop tôt ? Et puis j’avais d’autres projets pour les jours à venir…
Je la fis entrer dans le salon et lui proposai de s’asseoir. Je rangeai les documents de mon père, ceux sur Macros et le labo et la magazine trouvé chez Foster dans un tiroir d’un vieux meuble et allai à la cuisine préparer quelque chose à dîner…

Macros
Je rentrai à mon appartement pour constater que mon invitée s'était finalement réveillée. Elle était plongée dans la lecture des titres de volumes de ma bibliothèque.
-Salut, princesse! Bien dormi?
De surprise, elle lâcha le volume qu'elle tenait. Apparemment, elle était tellement absorbée par son activité qu'elle ne m'avait même pas entendu rentrer. Elle avait vraiment dû passer beaucoup de temps dans ce labo... mais combien de temps, au juste? Je n'avais aucun moyen de le deviner, mais ça devait sans doute se compter en mois...
-Ah, désolée... Vous étiez sorti, alors je...
-Pas de problème. De toute façon, je vais ressortir, je voulais juste m'assurer que tout allait bien.
-Ca va, merci...
Décidément, elle n'avait pas beaucoup de conversation. Enfin, je mis ça sur le compte de ses récentes expériences.
-Très bien, je vais retourner enquêter sur votre ami, restez ici à l'abri. Le frigo est à votre disposition si vous voulez.
Elle se contenta d'acquiescer faiblement. Je regardai ma montre. Mmmh, 20 heures passées, il fallait que je me dépêche. Il faudrait que je prenne un peu de repos quand même, ça allait faire deux jours que je courais dans tous les sens sans m'arrêter... Enfin, ça pouvait attendre. Je ressortis, me dirigeant à présent vers les quartiers de l'Etat major...
La nuit commençait à tomber quand j'arrivai à ma destination. Parfait, 20h30, si ses habitudes n'avaient pas changé, c'était maintenant qu'il devrait sortir pour revenir chez lui...
La silhouette qui quittait le bâtiment à ce moment confirma que je ne me trompais pas. Le général Halcrow était connu dans l'armée pour avoir un emploi du temps fixe et réglé à la minute près... Et accessoirement, il était - ou plutôt avait été - le responsable du 3ème laboratoire... et de ses sous-sols.
Je le suivis un moment avant de l'interpeller, gardant mon visage dans l'ombre, tout en m'approchant de lui.
-Général Halcrow!
Celui-ci se retourna, l'air mécontent, et aperçut mon uniforme.
-Qu'y a-t-il, lieutenant-colonel? Je ne suis plus en service, aussi je vous prie d'être bref.
Je relevai la tête, sortant dans le même temps un couteau de ma ceinture que je lui mis sous la gorge.
-Je vais essayer d'être bref, général...
La surprise se lisait sur son visage. Il semblerait qu'il m'ait reconnu, comme vinrent le confirmer ses paroles.
-Je vous reconnais! Vous êtes l'alchi...
-Oui, oui, c'est moi... Bon, puisque vous savez qui je suis, peut-être avez-vous une idée de ce qui m'amène? J'ai énormément de questions à vous poser...

Lidia
Shayko était partie. Elle m'avait dit qu'elle allait faire un tour. Mon oeil! Elle devait être chez Hadzuki en train de faire des cochonneries! lol ou tout simplement lui parler. Pendant son abscence, j'avais un peu réfléchis et j'avais pris ma décision: je retournerais à Rezembool. Rester ici ne m'apprendrait rien de plus tant que je n'aurais aucun indice sur la Hawk's Bite. Mais d'après la rumeur, un type les aurait tous tué en même pas une heure. Un vrai carnage!
Je pensais aller à la bibliothèque pour chercher des infos dasn les dossiers militaires mais c'était impossible, je n’étais pas alchimiste d'Etat.
Je pris le combiné du téléphone et appelai chez Hadzuki.
-Allô? demanda-t-il au bout du fil.
-Allô Hadzuki, c'est Lidia. Est-ce que Shayko est ici?
-Euh...oui, comment tu sais? Enfin passons. Je te la passe.
-Merci.
-Lidia? dit Shayko.
-Shay, je voulais te dire que je retourne à Rezembool temporairement. Je pars dans une heure.
-Quoi?? Est-ce que tu plaisante??
-Non du tout, mais ne t'en fais pas, je reviendrai bientôt, si tu es toujours à Central.
-Euh oui je reste. Mais qu'est-ce que tu vas faire là-bas?
-Je te le dirais le moment venu. Au revoir, Shay!
-Au revoir, Lidia! Reviens bientôt!
-T'en fais pas!
Je raccrochai.
Après avoir fait ma valise, je sortis de l'hôtel et me dirigeai vers la gare.

****3h00 de route****

Enfin à Rezembool! Je pris le chemin de notre maison.
-Maman! Papa! C'est moi! lançai-je en entrant.
-Lidia!! s'écria ma mère en se précipitant vers moi. Mais qu'est-ce que tu fais ici?? Je ne t'attendais pas avant...
-Oui je sais mais ça servait à rien que je reste à Central. Il valait mieux que...
-Central? me coupa-t-elle. Je croyais que tu étais à East City!
Je lui expliquai tout ce qui s'était passé dans le salon.
-Ah je vois. Mais qu'est-ce que tu es venue chercher ici? interrogea-t-elle.
-Eh bien...je sais pas si papa sera d'accord...mais...
-De quoi ne serais-je pas d'accord? demanda mon père en entrant dans la pièce.
-Papa! fis-je en me précipitant sur lui tandis qu'il me serrait dans ses bras. Ca faisait pas mal de temps.
-Ne change pas de sujet. Alors?
-Euh...ben j'aurais besoin... de ta montre d'alchimiste d'Etat pour aller à la bibliothèque.
-Quoi?! Non je ne peux pas!
-S'il vous plait colonel Kiré!!! le suppliai-je. J'en ai besoin pour passer!
-Là n'est pas le problème. Si je te laisse t'en servir pour berner la surveillance, je vais avoir de gros problèmes!
-Il y a peut-être une autre solution, dit ma mère d'un air pensif.
Elle se leva et se dirigea vers l'escalier menant au grenier.
-Gné? Où elle va? demandai-je.
-Aucune idée!
Elle revint avec un grand carton dans les bras.
-Voilà! lança-t-elle en fouillant dedans. Tiens, tu peux te servir de cette montre.
Elle me tendit une montre d'alchimiste d'Etat, une vraie.
-Quoi?? Tu étais dans l'armée?? m'étonnai-je.
Elle me lança un regard glacial.
-Non, évidemment! Mais mon arrière-arrière grand-mère, non! mon arrière-arrière-arrière...enfin bref! Une de mes "ancètres" l'était et elle a léguée sa montre et son grade à tout la descendance alors je te la prète. Mais exeptionnellement! Fais-y très très attention! me prévint-elle.
-Ok merci m'man!!
-Sinon, as-tu trouvé une trace de ces terrorristes? me demanda mon père.
-Aucune mais je compte bien en trouver avec les dossiers de l'armée! D'ailleurs, j'y retourne demain!

***

Le lendemain matin, je rembalai mes affaires pour repartir à Central, la montre d'alchimiste en poche.
Après le trajet du train, me revoici à Central. Maintenant, direction la bibliothèque! Ensuite, je chercherais Shayko.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:07

Hummer
Enfin, les montagnes de Briggs, la ville était assez développée, bah une ville touristique, j'étais pensif, le Hadzuki qui me téléphonait, et puis j'avais oublié la photo c'était galère ! Il fallait que je m'apprête à un combat dans les prochains jours, de toute façon j'avais toujours au moins un flingue et un couteau de secours alors j’étais paré. Je pris les bagages et me dirigeai vers le chalet, Elysia derrière moi.
-Dites Leon, vous avez l'air pensif ? C'est à cause de l'enquête ?
-Mouais, je me rends compte que j'ai oublié la photo du couple chez moi, ça va être difficile mais pas impossible heureusement, et Mustang junior qui me téléphone.
-Vous n'avez pas parlé j'éspère ?
-Non, non, mais il risque de retrouver ma trace, mais de toute facon il ne sait ni qui je suis, ni que je suis en vie alors il ne m'attend pas.
Après que nous nous soyons installés je descendis au guichet, où une vielle dame semblait noter des gens sur un registre.
-Excusez-moi madame mais je recherche des gens, apparemment ils habitaient ma maison avant et ils semblent avoir oublié un objet que je voudrais leur rendre.
-Ah et qu'est-ce que c'est ?
Mince elle demandait, je refléchis sans en avoir l'air et répondis.
-Une boite à musique.
-Mmh, vous auriez une photo ?
-Justement non je ne l'ai plus mais dans le couple, parce que c'est un couple, l'homme ressemble beaucoup à lui.
Je lui sortis une photo de Macros, elle plissa les yeux et pris la photo.
-Je vais voir dans les anciens forfaits.
Je patientai une heure dans ma chambre en défaisant mes valises puis je descendis, la femme me reconnut et m'interpela.
-J'ai retrouvé le couple en question, dans les vieux vieux forfaits, ce sont Mark et Cynthia Shelley, ils datent de beaucoup alors je ne m'attends pas à ce qu'ils soient encore en vie, ils doivent avoir pas loin de mon âge.
-Vous auriez une adresse récente s'il vous plait c'est très important !
-Oui ils habitent de l'autre côté de la montagne, il faut y aller en randonnée dans la neige il faut environ un jour de marche vous êtes sûr de vous ?
-Absolument, merci beaucoup madame.
Je partis immédiatement après avoir fait mon sac.
-Leon ! me fit Elysia avant que je parte.
-Oui ?
-Euh, soyez prudent ! Revenez vite !
-Ne vous en faites pas voyons, j'ai survécu avec une bande de terroristes pendant un mois alors une journée de randonnée ça peut pas me tuer !
Je sortis et pris la direction de la montagne en bus avant de commencer ma marche en raquettes.



Macros
-J'ai énormément de questions à vous poser...
Mon interlocuteur prit une expression apeurée.
-Je vais tout vous dire, ne me faites pas de mal, je vous en prie!
-Je suis content que vous soyez raisonnable, général...
Je disais ça, mais il y avait quelque chose qui clochait. Le général Halcrow n'avait pas la réputation d'être une mauviette dans l'armée, le fait qu'il se mette à table si vite était presque trop beau pour être vrai. Il allait peut-être essayer de me refiler de fausses infos? J'avais intérêt à rester méfiant.
-Avant toute chose, dites moi où vous avez transféré un de vos sujets d'expérience nommé Kazel. Je sais qu'il a été retenu un temps au 3ème laboratoire...
-Ah oui, Kazel, bien sûr... Il est...
Un mouvement de ses mains attira mon regard. Uh oh, il sortit un flingue. S'il tirait à bout portant, je n’allais pas être capable de dévier le coup... Finalement je fus plus rapide que lui. Il eut la gorge tranchée avant qu'il n'ait eu le temps d'appuyer sur la détente. Je le regardai tomber, éprouvant un sentiment de gâchis. Quand je pensais à tout ce qu'il aurait pu m'apprendre...
Je me préparais à quitter les lieux quand je vis le cadavre bouger. Tiens donc, je ne m'attendais pas à ça... Un autre homonculus? Encore la chance...
-Eh, qui aurait cru que le général de division Halcrow, héros de la guerre contre Drakna, soit en réalité un homonculus? Vous l'avez caché tout ce temps?
-Idiot... Il y a encore tant de choses que tu ignores... En tout cas, la route s'arrête ici pour toi.
-Tiens, ça me rappelle quelqu'un, ça...Et aux dernières nouvelles, je suis toujours là.
Pour toute réponse, le corps de Halcrow - non, de l'homonculus - se mit soudain à se modifier, parcouru par des éclairs... Au bout de quelques instants, je me retrouvai face à un type nettement plus jeune que le général, les cheveux blancs coupés courts, et avec de drôles de vêtements... Pas de signes du tatouage, mais ça ne voulait rien dire. Soudain, il frappa en ma direction de haut en bas. J'esquivai le coup, mais je pus constater son efficacité sur le sol: le bitume était défoncé par le choc. Je souris.
-Joli... A mon tour maintenant! fis-je en sortant mon autre main de ma poche, celle sur laquelle je portais ma pierre rouge...


Hummer
La tempête s’était levée, la neige mélée au vent me frappait le visage, même si je venais de mettre ma cagoule et mes lunettes je ressentais encore le froid, ça allait faire 13 heures et 40 minutes que j’étais parti et je n'apercevais pas encore d'habitation humaine.
Peut-être fallait-il que je me rende à l'évidence, j'y voyais rien dans cette purée de pois je devrais aller m'abriter avant que l'ouragan ne s'épaississe encore, là ! Il y avait une grotte ! Ca ferait l'affaire je n'avais pas le temps de faire un igloo en neige.
20 minutes passèrent, après avoir installé mon campement et mon feu je sortis une photo de mon sac, Julia, avec toute cette agitation je n'avais pas eu l'occasion de venir te voir, peut-être n'était-ce pas que cela, peut-être avais-je peur de ton jugement quant à mon travail.
Je n'avais pas le temps de continuer ma pensée car un grognement féroce m'alerta, les dents à découvert de l'animal laissèrent passer une haleine désagréable comme quelqu'un qui venait de manger du camenbert périmé et ses poils blancs recouvraient la quasi totalitée de sa carrure impressionnante, un ours polaire.
Il chargea sur moi et manqua de me mordre, je me précipitai vers mon sac et tentai de sortir une arme, il revins à la charge et m'attrappa le sac, il avait flairé la nourriture, je brandis l'arme que j'avais retirée et le criblai de balles dans la tête. Et voilà, le menu était tout trouvé, on allait essayer d'en faire quelque chose de bon et demain je reprendrais mon trajet.

Ca y est je la voyais, une maisonnette en bois, de la fumée s'échappait de la cheminée, charmant, on se croirait dans la petite maison dans la prairie, la neige en plus bien sûr. Je tocquai et une vieille dame m'ouvrit.
-Bonjour madame je cherche le couple Shelley, on m'a dit qu'il était ici.
-Cela fait longtemps qu'il n'y a plus de couple Shelley ici, maintenant il n'y a plus que moi.
-... ?
-Ah excusez moi monsieur je pensais au passé, je suis Cynthia Shelley, mais je vous en prie entrez.
J'étais surpris, je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi âgée, le mari serait mort ? Je ne le voyais pas ça devait être ça.
-Euh, je ne me suis pas présenté je m'appelle Alister Johnson, j'enquête sur une affaire préoccuppante et j'ai besoin de votre aide.
-Eh bien qu'est-ce qu'une vieille veuve comme moi peut bien faire pour vous, me dit-elle d'un sourire gentil.
Mes soupcons se confirmèrent le mari n'était plus.
-Connaissez-vous cet homme ?
Je lui montrai la photo de mon fugitif.
-Oui c'est une photo de feu mon mari dans sa jeunesse, mais c'est bizarre il n'a jamais eu cette coupe.
-Avez-vous eu des enfants ? Ou avait-il un jeune frère je ne sais pas ?
-Non nous n'avons jamais eu d'enfants, de moi ou de personne d'autres, et il était fils unique, pourquoi ?
-L'homme que je vous ai montré est un meurtrier en fuite que je poursuis et mes recherches m'ont mené jusqu'ici, auriez-vous, je ne sais pas, constaté un comportement bizarre chez lui ?
-Eh bien maintenant que vous le dites avant sa mort il restait cloitré dans son bureau à faire je ne sais quoi, quand je lui demandais pourquoi, il me répondait que les scientifiques n'ont de repos qu'après leur oeuvre achevée.
Une larme perla sur sa joue.
-Ah excusez-moi c'est la nostalgie.
-Où ont aboutit ses travaux ?
-Nul ne le sais, quelques années avant que je m'installe ici, quand nous habitions à Central, il est parti pour East City avec toutes ses notes, une semaine après on m'apprenait sa mort et son enterrement dans notre ville.
-Bien, je vous remercie beaucoup de votre aide madame, je suis désolé de vous avoir dérangé,
-Oh vous savez je n'ai plus grand chose à faire de mon temps il n'est plus si précieux.
Je quittai à présent la demeure de la veuve Shelley mais la satisfaction n'y était pas, je ne comprenais plus, la seule explication à laquelle mes déductions pourraient me mener était que Macros et Mark Shelley ne faisaient qu'un, mais nous savions que cela était impossible, sûrement que cette piste était fausse, Mark Shelley aurait eu un jumeau caché peut-être, mais mon prochain objectif serait de retourner à East City pour aller voir ses recherches.
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:08

Hadzuki
Je revins dans le salon et posai quelques plats sur la table.
-Sers-toi, je t’en prie.
-Merci…
Nous commençâmes à manger en silence. Shayko gardait les yeux baissés sur la table, visiblement mal à l’aise. Je dois dire que je n’étais pas très à l’aise non plus. Notre dernier repas ne s’était pas vraiment très bien terminé…
-J’ai appris pour la Hawk’s Bite, dit Shayko. J’ai entendu les nouvelles à la radio.
-Hum…
-C’est plutôt une bonne chose.
-En effet. La vie deviendra un peu plus calme maintenant qu’ils ne sont plus là…
Il y eut un silence.
-Je… commença Shayko.
La sonnerie du téléphone retentit. Je me levai en m’excusant et décrochai.
-Allo ?
-Allo Hadzuki, c'est Lidia. Est-ce-que Shayko est ici?
-Euh...oui, comment tu sais? Enfin passons. Je te la passe.
-Merci, dit-elle.
Je me tournai vers Shayko et lui tendis le combiné.
-C’est Lidia, elle voudrait te parler.
-Lidia ? demanda Shayko en prenant le téléphone.
J’allai m’asseoir et attendis que leur conversation soit terminée…
-Quoi?? Est-ce-que tu plaisantes?? demanda la voix de Shayko… Euh oui je reste. Mais qu'est-ce-que tu vas faire là-bas?… Au revoir, Lidia! Reviens bientôt!
Shayko raccrocha et revint s’asseoir. Elle semblait inquiète…
-Quelque chose ne va pas ? demandai-je.
-Non, tout va bien, dit-elle en se forçant à sourire… C’est juste que… Lidia retourne voir ses parents… Mais elle ne m’a pas dit ce qu’elle comptait vraiment faire…
-Ne t’en fais pas. C’est une grande fille. Elle saura se débrouiller toute seule.
-Oui, tu as sûrement raison.
-Tu étais sur le point de me dire quelque chose quand le téléphone a sonné. Je me trompe ?
-Non… Je… Je voulais te dire que je suis désolée pour tout… Je me suis comportée comme une gamine et je m’en veux. J’espère que tu me pardonnes, Hadzuki.
-Je t’ai déjà pardonné, Shayko. Pour ton comportement irréfléchi. Mais j’aimerais que tu répondes à mes questions, sans te défiler. J’ai été honnête. Je t’ai expliqué les raisons de ma venue ici, de mon enrôlement dans l’armée, alors que je n’y étais pas obligé, alors que ces raisons ne regardaient que moi. Mais toi tu as refusé de te confier.
-Je sais… Et si je suis venue c’est pour t’expliquer.
-Je t’écoute.
Elle resta silencieuse un moment, puis elle commença à me raconter son histoire…



Shayko
-Je sais... Et si je suis venue c'est pour t'expliquer.
-Je t'écoute.
J'attendis un peu avant de parler, me remémorai tous ça était très douloureux pour moi. Je décidai finalement de me confier.
-C'est il y a bien longtemps de cela, j'avais 14 ans environ. Ma meilleur amie s'appelait Sophie, elle était un peu plus âgé que moi, 16 ans... on s'aimait beaucoup c'était comme ma soeur.
Je fis une courte pose.
-Un jour, la Hawk's Bite a cambriolé une banque. Moi et Sophie on se promenait dans un petit bois, c'est alors qu'on a aperçu une camionette. On s'est approché et on est tombé sur les terroristes, on a vraiment pas eu de chance.
Je poussai un petit rire nerveux.
-Un des hommes a braqué un flingue sur moi. Il a tiré et je me suis reçu la balle dans l'épaule. Je revoie encore Sophie courir vers moi criant mon nom les larmes aux yeux. Un autre gars lui a tiré dans le dos, elle s'est effondrée sur le sol. L'homme lui avait perforé le poumon droit. Elle est morte sous mes yeux et je n'ai rien pu faire.
De grosse larmes coulaient sur mes joues. Je vis un mouchoir tendu sous mon nez, je relevai un peu ma tête et le saisis.
-Ce n'est pas ta faute, tu ne dois pas te sentir coupable.
-Mais…
-Tu ne pouvais rien faire pour l'aider. Elle n'aurait pas pu être sauvée.
Je fermai les yeux et respirai un bon coup.
-Tu aurais pas un peu d'alcool ?
Hadzuki fut surpris par cette question.
-Heu… si…
-Parfait ! Rien de tel pour se remettre.
Il s'en alla dans la cuisine et revint avec une petite bouteille.

****

Je m'enroulai un peu plus dans les couvertures, en espèrant me rendormir mais je n'y arrivai pas. Je décidai d'ouvrir un oeil. Le deuxième suivit péniblement. Je scrutai la chambre. Mais où est-ce que j'étais ? C'est alors qu'un fumet de café et de croissant arriva jusqu'à mes narrines. Par l'odeur alléchée je me dirigeai jusqu'à la cuisine. Tout en me levant j'aperçus que je n'avais pas de pantalon. J'arrivai enfin jusqu'à la source de l'odeur quand j'aperçus Hadzuki.
-Enfin réveillée ?
-Qu'est-ce qui s'est passé ?
-Rien. Tu as abusé sur le saquet et tu es tombée comme une masse. Je n'ai pas osé te réveiller alors je t'ai abondonné mon lit et je me suis installé sur le canapé.
Je me mis à rougir. J'avais oublié que je tenais très mal l'alcool.
-Je t'ai retiré ton pantalon pour que tu dormes mieux, dit-il en rougissant à son tour.
-Merci beaucoup.
Il y eut un lourd silence. Il était particulièrement gênant. Heureusement Hadzuki rompit le silence.
-Tu devrais prendre ton petit-déjeuner.
-Oh, si tu me le proposes.
J'allai m'asseoir à côté de lui. Par chance il n'avait pas fini de déjeuner. Je détestais être seule quand je mange. Après avoir pris un bon petit déjeuner je décidai de profiter encore un peu de l'hospitalité d'Hadzuki.
-Je peux prendre une douche ?
-Vas-y, la salle de bain est derrière la porte bleue dans ma chambre.
-Merci beaucoup.
Je me dirigeai vers la salle de bain. Je tournai le robinet et me déshabillai avant de me glisser sous le jet d'eau tiède. Mon esprit divagait vers toutes sortes de pensées et surtout une : qu'est-ce que j’allais pouvoir dire à Lidia ? Je sortis finalement de mes rêves et sortis enfin de la douche. J'enroulai une serviette autour de mon buste tandis que je retournais dans la chambre. J'essayai de tirer sur les bord de la serviette pour l'allonger mais rien n'y faisait, elle refusait de me couvrir plus que le juste minimum. C'est alors que la porte s'ouvrit à la volée.
-Shayko je te ramène ton pantalon, s'exclama Hadzuki.
Il se figea net face à moi, le jean dans la main. Mon coeur se mit à battre plus rapidement.
-Je suis désolé.
Il tourna ses talons et repartit sur ses pas écarlate, mon pantalon abondonné sur le sol. Je m'habillai en vitesse et me précipitai pour lui parler. Je le retrouvai assis sur le canapé toujours aussi rouge.
-Hey, Shayko ! Je suis confus.
-Mais non, c'est vraiment pas grave.
Il s'apprêtait à parler quand la sonnerie retentit. Il se leva et alla ouvrir. J'entendis les voix à la porte.
-Salut Lidia ! commença Hadzuki.
-Je suis désolée de te déranger mais je cherche Shayko, tu ne l'aurais pas vu ?
-Ben si, elle est chez moi. Entre, entre.
Des bruits de pas retentirent dans le couloir. Lidia apparut aux côtés d'Hadzuki. Je réprimai un soupir de désespoir, sa visite ne m'enchantait pas. Je redoutais les questions à venir.



Macros
L'homonculus se releva, une nouvelle fois. Je poussai un grand soupir.
-Tu ne voudrais pas mourir, à la fin? C'est la 12ème fois que je te tue... Je n'ai pas la nuit devant moi!
Pour toute réponse, il bondit vers moi, me manquant de peu. Je lui passai une lame en travers du corps, tout en transmutant une nouvelle épée.
-Treizième fois.
Décidément, mon petit souvenir du 3ème labo était plutôt efficace, je ne ressentais pas encore de fatigue... Je fis tout de même en sorte d'économiser mes forces, ce combat risquait d'être long. Je remarquai pour la première fois le signe de l'ouroboros, tatoué sur sa nuque. Mon opposant se redressa une nouvelle fois, visiblement de plus en plus furieux. Il fut soudain saisi d'un spasme, et je le vis vomir sur le sol. En m'approchant, je pus voir de quoi il s'agissait. Des fragments de pierre rouge. Mais ils semblaient totalement épuisés, ils ne valaient pas plus qu'un vulgaire caillou à présent. Je souris.
-Mmmh, on dirait que tu approches de ta limite, après tout... Tu devrais peut-être envisager de te mettre à table, si tu tiens à ton existence, non?
L'homonculus resta silencieux, mais soudain, ses traits se modifièrent, de même que ses vêtements. Quelques instants plus tard, je me retrouvai à nouveau devant le général Halcrow... enfin, plus exactement, son sosie.
Eh? Qu'est-ce qu'il avait en tête? Pourquoi il reprenait l'apparence du vieux? Je ne tardai pas à avoir la réponse...
-Gardes! L'alchimiste fugitif est ici! Abbatez-le!
Et me... On était juste à côté du quartier de l'Etat major, j'avais oublié. J'entendais déjà les bruits de pas qui se rapprochaient, tandis qu'une demie douzaine de silhouettes apparurent dans une ruelle éloignée. L'homonculus me regardait à présent en souriant. Tssss. Pas le choix, je devais partir au plus vite, même si je tuais les soldats qui approchaient, il en viendrait toujours d'autres. Je tournai les talons, filant à travers les ruelles afin de me perdre dans l'obscurité. Après quelques minutes de course, je finis par m'arrêter. Bon, on dirait qu'ils n'avaient pas eu le temps de me poursuivre.
Je rentrai à l'appartement, maudissant ma malchance. Finalement, ma sortie n'avait donné aucun résultat. Retour à la case départ, donc. Izanami était déjà assoupie quand j'entrai. Je baillai. Il était temps de l'imiter, je pensai... Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait une nuit complète.
Je m'étendis sur le divan et m'endormis rapidement, entrant dans le pays de Morphée...
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:08

Hadzuki
J’écoutai Shayko me raconter son histoire, cette attaque de la Hawk’s Bite, le meurtre de son amie… Pas étonnant qu’elle ait voulu les pourchasser…
-Elle est morte sous mes yeux et je n'ai rien pu faire.
Je vis alors des larmes couler sur ses joues et je sentis monter une folle envie de la serrer dans mes bras. Si j’avais pu lui épargner toutes ces souffrances… Je ne pus qu’en détester d’avantage la Hawk’s Bite, même si la grande majorité des membres étaient morts… Je sortis un mouchoir et lui tendis. Elle releva un peu la tête, les yeux rouges de larmes et prit le mouchoir.
-Ce n'est pas ta faute, tu ne dois pas te sentir coupable.
-Mais..
-Tu ne pouvais rien faire pour l'aider. Elle n'aurait pas pu être sauver.
Elle ferma un peu les yeux et respira profondément. J’avais forcé la cicatrice à se rouvrir, je m’en voulais énormément…
-Tu aurais pas un peu d'alcool ?
De l’alcool ? Elle voulait de l’alcool… J’eus un instant envie de lui dire non… Mais un verre ne fait jamais de mal à personne… Et puis ça la plongerait un peu dans l’oubli… Ca la réchaufferait…
-Heu..si.
-Parfait ! Rien de tel pour se remettre.
J’allai à la cuisine et cherchai dans mes placards. Je trouvai une bouteille de saquet. Elle n’était pas très grande, mais c’était largement suffisant. Je rejoignis Shayko et lui tendis la bouteille. Les larmes coulant sur ses joues, elle vida la bouteille en un quart d’heure, sans que je pusse rien faire pour l’en empêcher. Elle était déjà saoule et sa pudeur ne résista pas à l’alcool. Elle commença à me parler de son enfance, sa mère qui l’avait élevé, son père qu’elle n’avait jamais connu mais auquel sa mère restait toujours fidèle… Je repensai un instant à ma mère… Elle aussi avait toujours été fidèle à mon père… Alors qu’il nous avait laissé… Contrairement au père de Shayko, lui il aurait pu venir… Mais il n’en avait rien fait… Elle continua à me parler d’elle, trop saoule pour se rendre compte de ce qu’elle disait, et j’eus le droit de connaître tous les détails les plus intimes de sa vie : de ses premiers émois de collégienne à ce qu’elle ressentait quand elle était avec moi…
Enfin, elle finit par s’endormir dans la banquette. J’attendis quelques minutes, pour être sûr qu’elle était profondément endormie et la soulevai dans mes bras. Elle était incroyablement légère… Je la portai jusqu’à ma chambre et l’allongeai sur mon lit. Son pantalon devait la serrer un peu, il était assez moulant… Je le lui enlevai, en essayant de toucher le moins possible sa peau. Enfin, je la couvris et m’assis un moment sur une chaise, près du lit, pour le regarder dormir.
Elle était vraiment amoureuse de moi… Et… C’était la première fois que j’avais autant envie d’être auprès de quelqu’un… Je souris en repensant à tout ce qu’elle m’avait dit sous l’effet de l’alcool… Ce qu’elle avait ressenti quand nous nous étions embrassés, je l’avais également ressenti…
Mais mon sourire disparut. Cette visite imprévue m’avait empêchée de mener mon enquête… Il fallait absolument que je parte le lendemain pour retrouver ce type et savoir ce qu’il avait découvert sur Macros. Je me levai et caressai doucement la joue de Shayko avant de déposer un léger baiser au coin de ses lèvres. Elle se tourna de l’autre côté. Je souris.
-Dors bien, ma Shayko, murmurai-je.
Je sortis de la chambre en silence et commençai à préparer mes affaires pour le lendemain. Je n’étais pas fatigué du tout alors je pris les dossiers concernant les labos. Bien évidemment, il n’y était aucunement question d’expériences illégales. A quoi m’étais-je donc attendu ? Je rangeai le dossier et me concentrai sur le magazine où le chalet était entouré. C’était là-bas que je devais me rendre. Et j’irais dès le lendemain matin.
Je le rangeai rapidement dans un sac de voyage et m’allongeai sur la banquette, repensant à Shayko. Je finis par m’endormir.
Je me réveillai environ deux heures plus tard et allai à la cuisine pour me préparer un petit déjeuner. J’avais à peine commencé à manger que Shayko entra dans la salle, juste vêtue de sa culotte et de sa chemise.
-Enfin réveillée ?
-Qu'est-ce qui s'est passé ?
-Rien. Tu as abusé sur le saquet et tu es tombée comme une masse. Je n'ai pas osé te réveiller alors je t'ai abondonné mon lit et je me suis installé sur le canapé.
Shayko se mit à rougir, de honte probablement.
-Je t'ai retiré ton pantalon pour que tu dormes mieux.
Je sentis la chaleur monter… Je devais être aussi rouge qu’un homard…
-Merci beaucoup.
Un silence s’installa… Horrible… Pesant… Comme à chaque fois dans ce genre de situation… Shayko restait immobile à l’entrée de la cuisine…
-Tu devrais prendre ton petit-déjeuner.
-Oh, si tu me le proposes.
Elle s’assit à côté de moi et nous déjeunâmes… Incroyablement, j’avais une faim de loup… Moi qui ne mangeais jamais beaucoup le matin, je fus quelque peu étonné… Ou était-ce parce que je voulais rester près de Shayko ?
-Je peux prendre une douche ?
-Vas y, la salle de bains est derrière la porte bleue dans ma chambre.
-Merci beaucoup.
Elle s’en alla dans la salle de bains et j’entendis l’eau se mettre à couler. Je me surpris à imaginer l’eau couler lentement sur tout le corps de Shayko… Je me secouai la tête… Il fallait que j’arrête d’avoir ce genre de pensée… Je débarrassai et attendis d’entendre l’eau s’arrêter. J’allai jusqu’à ma chambre et ouvris la porte, pensant trouver Shayko pratiquement habillée.
-Shayko je te ramènes ton pantalon.
Je me figeai en entrant… Shayko était bien sortie de la douche, mais elle portait juste une serviette qui ne couvrait que le strict minimum, laissant voir le galbe parfait de ses jambes et ses épaules fines… Mon cœur cognait horriblement dans ma poitrine…
-Je suis désolé.
Je laissai tomber le pantalon et sortis tout de suite de la chambre. J’allai m’asseoir sur la banquette, essayant de calmer l’affolement de mon cœur… Je l’avais pratiquement vu nue… Non pas que je sois gêné de ça… Mais, j’étais plutôt gêné par les pensées qui m’étaient venues en la découvrant dans cette tenue…
Elle entra dans le salon, habillée cette fois.
-Hey, Shayko ! Je suis confus.
-Mais non, c'est vraiment pas grave.
J’ouvris la bouche pour parler, mais la sonnerie de ma porte d’entrée retentit. Je me levai et allai ouvrir. Lidia se trouvait devant ma porte, l’air légèrement inquiet.
-Salut Lidia !
-Je suis désolée de te déranger mais je cherche Shayko, tu ne l'aurais pas vu ?
-Ben si, elle est chez moi. Entre, entre.
Elle sembla rassurée et même satisfaite. Elle entra et je l’accompagnai jusqu’au salon où elle retrouva Shayko. Elle se serrèrent dans les bras l’une de l’autre et prirent des nouvelles. Je les laissai parler et allai à ma chambre. Il fallait que je finisse de préparer mes affaires pour partir le plus vite possible vers les montagnes. Il fallait que je retrouve ce type.



Shayko
Je me levai pour la prendre dans mes bras. Après les habituelles salut comment ça va, je vis Hadzuki s'éclipser vers sa chambre. Je m'assis aux côtés de Lidia, c'est alors que ce que je craignais arriva.
-Alors Shay, tu as passé la nuit chez Hadzuki. Hein ? dit-elle d'une voix malicieuse.
Je me mis à rougir.
-Oui...enfin non, enfin si...en fait. Bon attends je t'explique. J'ai dormi ici et dans son lit....
-Ah ah ! s'exclama-t-elle.
-Attends, j'étais seule. C'est parce que j'avais trop bu alors j'étais bourrée et je me suis endormie.
-Roooo, c'est nul.
Je me levai brusquement, les mains sur les hanches l'air faussement faché.
-Non mais ! Pour les détails croustillants tu repasseras.
On se mit à rire bruyamment, tellement fort apparamment que Hadzuki arriva.
-Je vois qu'on rigole bien toutes les deux.
-Arg, on n’est pas aussi bruyante, s'indigna Lidia.
-Non, c'est juste que je dois vous parler.
Je vis Hadzuki me regarder. Je ne savais pas pourquoi mais je me doutais que ça n'allait pas me plaire. C'est alors qu'il commença à nous expliquer.
-Je… je vais partir.
-Que… quoi ? m'étonnai-je.
-Il faut que je parte dans les montagnes pour essayer de trouver une personne.
Mon coeur se mit à battre très fort. Il allait nous quitter pour se perdre dans les montagnes. Il allait me quitter, non pas question !
-Je t'accompagne !
-Mais..
-Il n'y a pas de mais qui tienne. Je viens que tu le veuilles ou non.
Hadzuki ne répondit pas tout de suite. Réfléchissait-il à sa réponse ? Pouvu que se soit un oui.
-Bon d'accord, me lança-t-il avec un sourire.
Une vague de bonheur m'envahissait, mon coeur s'était enflammé, j'espèrais que ça ne se voyait pas trop. J'allais partir avec Hadzuki mais pour que mon bonheur soit complet il manquait une petite chose. Je lançai un regard à Lidia qui signifait clairement : Pitié laisse-moi y aller seule et elle me fit un petit signe de tête avec un sourire. Oh ma petite Lidia, tu es vraiment trop gentille. Je me jetai dans les bras d'Hadzuki et lui déposai un baiser sur la joue.
-Je vais faire mes valises et je te retrouve ici.
-A tout de suite, dit-il.
Je me dirigeais déjà vers la porte tout en lui faisant signe de la main. Après être sortie, je me précipitai sur Lidia.
-Oh je t'adore.
-Tu dois me promettre une chose.
-Quoi ?
-Essaye de le séduire bon dieu !
-Pffut, tu changeras jamais.
On était dès à présent sur la route de l'hôtel, une fois arrivée à ma chambre je me dépêchai de faire mes bagages. Ensuite, je retrouverais Hadzuki et partirais en voyage en tête à tête avec lui. Rien qu'à cette pensée mon coeur s'emballa.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:09

Hadzuki
Nous étions dans le train depuis plusieurs heures et Shayko s’était endormie. Elle devait encore ressentir les effets du saquet de la veille. J’avais fini par accepté qu’elle vienne pour pouvoir la surveiller. Au moins, je savais où elle était et ce qu’elle faisait. Et je n’avais pas à m’inquiéter en me demandant si elle me suivait ou pas…
Après un long trajet, le train finit par arriver aux montagnes de Briggs. Shayko s’était réveillée et nous descendîmes du train. Nous marchâmes en silence. Je cherchai le chalet des yeux.
-Bon, et si tu m’expliquais qui tu cherches exactement ? demanda Shayko.
-Tu sais que la Hawk’s Bite a été décimée ?
-Oui.
-Mais ce que tu ne sais pas, c’est comment. Apparemment ce serait Macros qui les aurait tous tué.
-Comment c’est possible ? Ils devaient être armés jusqu’aux dents.
-C’est justement ce que je veux savoir.
-Et tu recherches Macros…
-Pas exactement. Je chercher un type qui enquête sur lui et sur le labo duquel il est sorti avec la fille que Lidia et toi m’avez décrite.
-Comment il s’appelle ?
-Foster, Ericson… Je n’en sais rien. Ce type se cache sous plusieurs identités et je ne sais pas du tout à quoi il ressemble.
-Tu as essayé de le contacter ?
-Oui, c’est comme ça que je suis arrivé sur cette piste. Il s’était enfuit avant que j’arrive. Quand je l’ai appelé, et que je me suis présenté il a semblé comme pétrifié à l’autre bout du téléphone…
-Bizarre…
-Ah ! C’est ici.
Nous entrâmes dans l’auberge. Tout était chaleureux, agréable. L’ambiance était vraiment parfaite. Je m’approchai de l’accueil avec Shayko. Une vieille femme nous sourit.
-Bonjour, est-ce que je peux vous aider ?
-Oui, j’aurais besoin de quelques renseignements, dis-je en sortant la photo que j’avais trouvé chez mon homme. Est-ce que vous sauriez par hasard de qui il s’agit ?
Elle regarda un instant la photo.
-Oui, je les connais, c’est Mark et Cynthia Shelley. Ils habitent de l’autre côté de la montagne. Mais comme je l’ai dit à l’autre homme, je ne suis pas sûre qu’ils soient encore en vie.
-L’autre homme ? interrogeai-je.
-Oui… Un grand gaillard, cheveux châtains ou blonds je ne sais plus trop. Très sympathique.
-Il est parti depuis longtemps ?
-Il y a deux jours environ.
-Bien. Je vous remercie. Nous allons vous laisser…
-Ce n’est pas que je veux vous forcer à rester, mais à la radio ils ont dit qu’il y aurait une tempête cette nuit. Il faut un jour de marche pour arriver chez les Shelley. Si vous partez maintenant, vous serez pris dans la tempête.
-Vous avez raison… Vous avez encore des chambres ? demandai-je.
-Une seule.
-Je la prends.
La vieille femme nous accompagna jusqu’à notre chambre et salua une jeune femme qui rentrait dans sa chambre. En m’apercevant, elle sembla mal à l’aise et s’enferma rapidement.
-Qui est-ce ? demandai-je à la vieille femme.
-Elle est arrivée avec l’homme dont je vous ai parlé.
-Et il n’est pas là ?
-Non. Elle doit probablement l’attendre.
-Il vous a donné un nom ? demandai-je en lui montrant discrètement ma montre d’alchimiste.
-Il a dit s’appeler Philipps.
-Hum… Vous pourrez me prévenir quand il sera là ?
-Si vous voulez… Je vous laisse, je dois retourner à l’accueil. Si vous voulez dîner, ce sera à 19 heures, en bas.
-Je vous remercie.
La vieille dame nous laissa et nous entrâmes dans la chambre. Je refermai la porte derrière moi pendant que Shayko allait sur le balcon voir la vue.
-C’est fantastique ! s’extasia-t-elle. On en oublierait presque qu’on n’est pas en vacances !
-J’aimerais bien avoir l’esprit aussi tranquille que le tiens.
-Tu crois que ce type peut arriver bientôt ?
-Ca ne m’étonnerait pas qu’il soit là demain.
-Tu comptes l’attendre ?
-S’il n’est pas là demain matin, on part dans les montagnes voir ces Shelley. S’ils sont encore en vie. En attendant, on va se reposer un peu.
-Je vais aller prendre une douche.
-D’accord. Ensuite, je prendrai la mienne et on ira dîner.
Shayko alla dans la salle de bain en souriant et j’entendis l’eau se mettre à couler. Je m’assis face à la fenêtre et regardai le paysage en réfléchissant. Qui pouvait bien être ce type ? Et pourquoi était-il à la recherche de Macros ? Pourquoi avoir fuit si nous avions le même but ?
Je ne savais pas combien de temps j’étais resté plongé dans mes pensées, mais deux mains se posèrent sur mes yeux et me firent revenir à la réalité. Une agréable odeur de bois de cèdre s’infiltrait dans mes narines.
-Plongé dans tes pensées ? me dit la voix de Shayko à l’oreille. J’espère que c’est à moi que tu pensais au moins…
Je me retournai en retirant les mains de Shayko et elle s’assit sur mes jambes, entourant mon cou de ses bras. Son visage était à quelques centimètres du mien, se rapprochant de plus en plus…
-Shay…
-Chut… Je t’aime.
Elle posa ses lèvres sur les miennes et m’embrassa langoureusement. Je la serrai dans mes bras et répondis à son baiser…



Macros
La matinée était déjà bien avancée quand j'ouvris enfin les yeux. Cette nuit de sommeil m'avait fait le plus grand bien, après cette débauche d'énergie des derniers jours... Je grimaçai en sentant une douleur au bras. Enfin, c'était déjà presque guéri, deux ou trois jours et il n'y aurait plus de problème. Ma jeune pensionnaire était déjà debout, les yeux dans le vague.
-Bien dormi, princesse?
-Ah... oui. Je... je commence à me souvenir de certaines choses... Des visages...
Cette fois je me réveillai tout à fait.
-Vous vous souvenez de noms, par hasard? Ca pourrait nous être très utile.
-Attendez, ça me revient.... Edal... Edal Kiré... Il y a aussi... Virgile? Non, Virgie... Crisalite, je crois. Et Maru Mushi, également...
-Une seconde... Maru Mushi?
-Vous... vous les connaissez aussi?
-Non... enfin, je connais certains noms. Il me semble que Kiré est un alchimiste d'Etat. En tout cas, il l'était il y a quatre ans, mais il est peut-être parti, il n'a jamais beaucoup aimé l'armée. Mais... Maru Mushi? Vous êtes sûre?
-Oui... Ce nom vous dit quelque chose?
-Un peu. Il a défrayé la chronique à une époque, je crois. Une histoire de meurtre, il me semble. Le problème, c'est qu'il est mort il y a vingt ans...
Un lourd silence s'abbatit sur la pièce. Je me mis à réfléchir à toute allure. Plusieurs solutions. La première, il y avait quelqu'un qui se faisait passer pour un alchimiste mort depuis 20 ans. La deuxième, il avait fait semblant d'être mort pendant tout ce temps. Et enfin, la troisième, c'était que tout était vrai. Difficile à croire, mais j'étais très bien placé pour savoir qu'il était possible de ne pas faire son âge... Ca devait sûrement avoir un lien avec le fait qu'elle ait été placée dans un laboratoire. Azure rompit le silence.
-Je... je suis restée si longtemps que ça dans... cet endroit?
-Apparemment. Encore que je ne peux pas être tout à fait sûr.
-Ca n'a pas l'air de... de vous gêner énormément.
Je soupirai.
-Disons que je sais qu'il existe des moyens de vivre bien plus longtemps qu'un homme ordinaire.
-Peut-être que je devrais aller voir Edal... lui dire...
-Non.
Ma réponse avait été presque immédiate.
-Pourquoi non?
-Trop risqué. Même s’il n'apprécie guère l'armée, il est tout de même alchimiste d'Etat. De plus, je crois me souvenir que le généralissime l'a placé sous surveillance discrète, histoire de s'assurer de ses faits et gestes. Si vous allez le voir, vous serez immédiatement remarquée et courrez le risque d'être immédiatement capturée et renvoyée dans un labo.
-Alors... que peut-on faire?
Je me mis à réfléchir.
-Je crois que j'ai une idée...



Lidia
Je laissai Shay partir avec Hadzuki dans les montagnes. De toutes façons, il fallait que j'aille à la bibliothèque.
Je pris donc le chemin et arrivai devant l'accueil où,vcomme je m'y attendais, on m'interdit l'accès.
-Attendez! Je suis une alchimiste d'Etat je vous signale! m'indignai-je en sortant la montre que ma mère m'avait donnée.
-Oh veuillez m'excuser mademoiselle! dit-il en se mettant au garde à vous.
Ca me faisait un peu bizarre cette attitude face à moi mais je restai de marbre.
-Au fait, pardonnez ma curiosité, mais quel est votre titre? me demanda le garde.
Me***!
-Euh...je suis...l'alchimiste céleste, répondis-je en pensant à ce grade que portait mon arrière-arrière...enfin mon ancêtre à qui appartenait la montre.
-Ah oui. En effet j'en ai entendu parler. Pardonnez mon dérangement, vous pouvez y aller.
-Merci.
J'entrai donc à la bibliothèque et me dirigeai vers l'accueil.
-Bonjour, fis-je à la dame de l'accueil, celle qui avait succédé à mon grand-père après sa mort. Je voudrais les dossiers de l'armée, les nouvelles et rapports reçus, et aussi je voudrais savoir ce que vous pouvez me dire sur un certain Foster. Il aurait demandé des informations sur un Macros.
-Ah oui. Vous n'êtes pas la première à venir me voir au sujet de ce Macros. Il y a eu ce lieutenant-colonel Mustang et avant lui, il y a bien eu un monsieur Foster. Il m'a demandé des renseignements sur un ancien alchimiste d'Etat Macros, je lui ai donné simplement une photo à son sujet. Nous n'avons rien d'autre, désolée. Je vous apporte les dossiers que vous avez demandé.
-Merci, fis-je en allant m'assoir à une table.
Macros alchimiste d'Etat?? On parlait bien du même?? Si j'avais su! Et ce Foster, c'était qui? J'avais eu l'idée de prendre son numéro que m'avait laissé la dame de l'accueil.
Cette dernière revint avec une pile de dossiers.
Je commençai à les lire. Après environ 1h, j'avais enfin fini et j'avais récupéré les infos que je cherchais. La Hawk's Bite avait bien été décimée par ce Macros, Hummer se serait pendu. Au final, il n'en restait qu'un de la Hawk's Bite. Tant pis pour mes projets de vengance.
Et puis tant que j’étais là, je pouvais en profiter pour jeter un oeil au sujet des alchimistes d'Etat. Je me dirigeai vers la letre "K" et trouvai le dossier de mon père.
Finalement je lu tout le dossier, et appris qu'il avait été mêlé à une sombre histoire d'alchimtes et autre société secrète. Et puis aussi quelques commentaires genre "dissipé" "imprévisible" ou encore "distrait par des histoires personnelles". A ces mots, je ne pus empêcher un rire de s'échapper de ma bouche.
Je sortis de la bibliothèque pour visiter un peu la ville, maintenant que j'avais promis à Shay de la laisser seule avec son prince. J'attendrais leur retour, mais maintenant, shopping!
Les bras chargés d'achats dans les magasins de Central, je décidai de rentrer à Rezembool pendant quelques jours. Direction la gare!
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:10

Hummer
Trois jours avaient passé depuis mon départ du chalet, le froid était encore là, du -3°, mon écharpe enroulée me cachait le visage avec mes lunettes et mon bonnet, même si Mustang était là il me reconnaîtrait pas facilement, j'arrivai enfin au chalet.
Arrivé dans la chambre je vis Elysia en train de lire.
-Ah Léon, il faut que je vous dise...
-Non je vous en prie j'ai besoin d'une sieste là, dis-je en enlevant mes vêtement chauds et en m'affalant sur un fauteuil.
-Hadzuki Mustang est arrivé hier.
A ces mots mes yeux se rouvrirent et mes sens furent en alerte.
-Quoi ?!
-Il est dans une chambre deux numéros plus loin, la dame au guichet l'a sûrement prévenu de votre arrivée, décidément on ne peut compter sur personne pas même un guichetier !
-M**de ! Il faut qu'on parte.
Je me mis à faire ma valise.
-Vous êtes prête à partir au moins ?
-Oui pas de problème j'ai garé la voiture plus près.
-Au moins vous, vous êtes intelligente.
Je me mis mon imper, des lunettes et mon chapeau, je ne devais pas être reconnu, il ne devait surtout pas m'intercepter, tout devait rester secret bord*l de me*de !
-Elysia partez devant je vais...
Toc toc toc.
-Bon sang qui est-ce ?
-Monsieur ouvrez je suis alchimiste d'état et je voudrais vous parler.
Mustang encore lui ! Je ne voulais pas être découvert, pas maintenant !! Je fis signe à Elysia que je partais par la fenêtre de la chambre et qu'elle devait l'occuper dans le salon, il continua à toquer avant qu'elle ouvre pendant que je partais dans la chambre. Je l'entendis qui me demandait, raah il s'avançait.
-Je suis alchimiste d'état je voudrais voir monsieur Philipps.
-Je suis désolée il n'y a pas de monsieur Philipps ici.
-Qui est-ce que vous couvrez ?! Je sais qu'il est là la dame en bas me l'a signalé !
-Non pas dans la chambre !
Ils ne virent rien, la pièce était vide, Mustang vérifia la salle de bains et dessous le lit, rien, il repartit tranquilement après quelques excuses et referma la porte. Je sortis de derrière la porte de la chambre vers le salon.
-Pfiou, ils sont partis, j'ai eu peur.
Mais soudain il se passa une chose à laquelle je ne m'attendais pas, ils m'avaient tendu un piège en attendant que je sorte de ma cachette puis en rouvrant la porte, mais eux ne s'attendaient pas non plus à ce qu'ils virent dans la chambre. Instinctivement il sortit un flingue et Shayko un katana, je mis un coup de pied qui fit valdinguer le katana et dégainai un couteau et un flingue.
L'atmosphère était tendue, Mustang et moi nous étions chacun son arme pointée sur l'autre plus mon couteau sous la gorge de Shayko, il me regarda avec fureur.
-Lâche-là !
Dans son regard je vis qu'il était près à tirer bêtement et crever pour la sauver, intéressant, ce regard me rappela le mien il y avait quatorze ans, quand ça s'était passé, mais malgré ça il savait que la situation était perdue.
-Baisse ton arme d'abord ! dis-je.
Il s'exécuta, puis j'abaissai la mienne.
-Qui es-tu ? me demanda-t-il. Hummer ? Foster ? Philipps ? Ou encore un autre nom ?
-Pff, tu es bien niais petit Mustang, de toute façon qui je suis n'est pas la question qui te brûle les lèvres et dont nous savons tous que tu vas la poser.
-Que sais-tu de Macros ? répondit-il par cette question.
-Je n'ai aucune raison de te le dire maintenant ! De toute façon j'ai un rendez-vous urgent à Central alors attrappe-moi si tu peux !
-Tu ne vas pas t'en sortir comme...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que je leur tirai un coup chacun de salves soporifiques, dès qu'il furent dans les vappes je laissai dans la poche de Shayko une carte que j'avais laissé au bibliothéquaire dessus figurait un de mes numéros.
-On met les voiles ! dit-je avant de partir en les laissant ainsi couchés.



Macros
-Je crois que j'ai une idée... Si on ne peut pas aller à Kiré, peut-être que lui peut venir à nous....
-Comment ça?
-Le colonel Kiré a mené une vie assez agitée, par le passé, et je pense qu'il ne devrait avoir aucun mal à se débarasser de son "escorte" si le besoin s'en fait sentir. Nous pouvons lui donner un rendez-vous à Central, il devrait être capable d'éclairer un peu notre lanterne... Ou tout au moins de confirmer votre récit.
Je me mis à mon bureau, commençant à élaborer rapidement une lettre. "Colonel Kiré, une vieille amie désire vous voir. Il se pourrait également que vous appreniez des choses intéressantes. Rendez-vous à Central, dans deux jours, à 22h00, dans la 56ème ruelle. Venez seul. Assurez-vous de ne pas être suivi."
Ca devrait aller... Bien sûr, rien ne garantissait qu'il prendrait la lettre au sérieux, mais si les rapports que j'avais entendu à son sujet étaient justes, il devrait venir, ne serait-ce que par curiosité. Je passai un coup de fil rapide aux renseignements, demandant l'adresse de Kiré, et peu de temps après, la lettre était en partance pour Rezembool par voie express.
Il n'y avait plus qu'à nous préparer pour le rendez-vous. J'essayai d'adopter un style qui me rende à peu près méconnaissable. Je n'avais jamais rencontré cet Edal Kiré, et il était peu probable qu'il ait vu une photo de moi, mais "mieux vaut prévenir que guérir". La dernière chose dont j'avais besoin, c'était de me battre avec un alchimiste d'Etat maintenant, et si pour une fois, je parvenais à avoir une conversation "normale" sans être obligé de recourir aux menaces ou à la force, ça ne serait pas plus mal.
J'allais devoir compter sur Izanami pour le reconnaître, je n'avais pas la moindre idée de ce à quoi il ressemblait, malgré la description sommaire qu'elle m'avait faite. Je ressassais dans ma tête les questions que je pouvais lui poser... ça m'étonnerait qu'il soit au courant des expériences d'Azure dans son laboratoire, mais ça valait le coup d'essayer... et peut-être qu'au moins, il savait ce qui s'était passé à l'époque.

Le jour du rendez vous finit par arriver. Pourvu qu'il ait bien reçu mon message, et qu'il ait pû arriver à temps... S’il ne venait pas... eh bien, il allait falloir trouver une autre source de renseignements, ce qui risquait d'être problématique. Azure et moi attendions dans la ruelle, le visage dissimulé par des capuches, histoire de ne pas être identifié par les militaires qui parcouraient la ville. Petit à petit, les ombres s'étendirent, et avec elles s'approcha l'heure du rendez-vous...
Je me demandais ce que faisait Roy junior, en ce moment...



Hadzuki
-Monsieur !
Une voix lointaine parvint à mes oreilles… Que s’était-il passé ? Je commençais à me souvenir… Shayko et moi étions en train de nous embrasser quand quelqu’un avait frappé à la porte…
-Monsieur, réveillez-vous !
J’étais sorti de la chambre et j’avais surpris… Hummer… Je ne savais pas ce qu’il faisait là ni comment il avait réussi à nous berner tous en se faisant passer pour mort… Ensuite… Il avait pris Shayko en otage…
Je me redressai vivement en ouvrant les yeux. Shayko… Je me retournai et la vis étendue à terre. Je me dirigeai à toute vitesse vers elle.
-Shayko ! Shayko, je t’en prie réveille toi !
-Hum…
Elle ouvrit enfin les yeux et je soupirai de soulagement. Je la serrai dans mes bras. J’avais eu peur… Je revoyais encore ce sale type la tenant, le couteau sous la gorge… J’avais eu envie de le tuer sur le champ…
-Est-ce que vous allez bien ? nous demanda la vieille femme.
-Oui, je… je crois, balbutiai-je.
-Où… Où sont-ils ? demanda Shayko.
-Les personnes que vous vouliez voir ? Ils se sont enfuis. Quand je les ai vu partir en courant, je suis montée tout de suite. Ca fait bien dix minutes que j’essaye de vous réveiller.
-Tant pis, dis-je en me relevant, tenant Shayko dans mes bras. Nous allons nous reposer et dès demain nous partons pour les montagnes.
Je ramenai Shayko dans la chambre et la fis s’asseoir sur le lit. Elle semblait toute retournée. J’avais failli la perdre…
-Shayko, est-ce que ça va ?
-Oui… Ca va, dit-elle en souriant légèrement. Je crois que j’ai été un peu surprise de voir Hummer…
-Oui… Moi aussi… Et je crois qu’il y en a d’autres qui vont être surpris.
-Je crois bien…
Je caressai sa joue.
-J’ai eu la peur de ma vie, murmurai-je. S’il t’avait tuée, je…
-Non, dit-elle en posant un doigt sur ma bouche, ne dit rien. Je suis là et parfaitement vivante.
-Je t’aime, Shayko.
Son visage s’éclaira d’un grand sourire et ses yeux se mirent à briller comme jamais ils n’avaient brillé. Je l’embrassai et…
Désolé, mais ce qui se passe ensuite est classé confidentiel…

Nous avions marché pendant toute une journée dans les montagnes et étions enfin arrivés au chalet des Shelley. La vieille dame de l’auberge nous avait préparé des repas pour notre voyage et nous les avions trouvé parfaitement délicieux. Main dans la main, Shayko et moi montâmes les quelques marches qui menaient à la porte du chalet et frappâmes.
Une vieille dame (décidément y en a beaucoup dans le coin…) nous ouvrit, un air chaleureux sur le visage.
-Bonjour, dit-elle.
-Bonjour, madame, dis-je. Je m’excuse de vous déranger, mais j’aurais besoin de vous poser quelques questions à vous et à votre mari.
-Eh bien, pour poser des questions à mon mari vous aurez un peu de mal, il n’est plus là…
-Je suis désolé… dis-je rapidement.
-Nous ne pouviez pas savoir… Entrez, il fait froid dehors. Je vais vous préparer un bon chocolat chaud et j’essayerai de répondre du mieux que je pourrais à vos questions.
-Merci, madame.
-Je vous en prie, appelez-moi Cynthia.
Elle nous fit nous installer dans ce qui ressemblait à un salon et après un petit moment, elle nous apporta à chacun une grande tasse de chocolat chaud.
-Bien, que voulez-vous savoir ? me demanda-t-elle.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:11

Hummer
***
Je m'avançai doucement, mes hommes me suivaient comme mon ombre en pointant leurs M16 sur tous les côtés, nous rejoignîmes un des nombreux bâtiments désaffectés, on se déploya, c'était bon c'était sécurisé, je sortis mon talkie.
-Allô kilo 1 1 à la base nous sommes au point de rendez-vous et nous n'avons pas les unités du commandant Vecta en visuel à vous.
-Base à kilo 1 1 les unités ont rencontré des obstacles en chemin, auront un peu de retard à vous.
-J'attends, terminé.
Je regardai la rue, c'étaitt trop calme, pas un de ces Drakna qui sortait, derrière moi Williams tremblait devant la situation, il en pouvait plus, ils étaient tous supers tendus, soudain j'entendis un bruit, m**de !
-Grenade !!
Je plongeai devant avant d'entendre un explosion retentir derrière, puis un cri, bon dieu Carter était touché, j'entendis les balles me siffler à côté des oreilles, je sortis de ma cachette et mitraillai en direction du bruit de rafale, à l'autre bout de la rue, bien j'en avais eu deux sur six, les autres eux continuaient à mitrailler.
-Grisson !!
Je criai pour que mon camarade m'entende.
-Oui ?!!
-Couvre-moi bon dieu je vais chercher Carter !!
-Ok !!
Je me jetai sous le feu ennemi ayant une confiance aveugle en mon camarade, mon pauvre ami avait la jambe en sang, et ses plaintes ne finissaient pas, je le traînai jusqu'à un point sûr après avoir buté un ou deux gars derrière le bâtiment.
-P*TAIN LIEUTENANT CA ME FAIT MAL !!
Il en pleurait le gars ça faisait peine à voir.
-Carter, CARTER !! Reste ici on les finit et je m'occuppe de toi !!
Je le quittai et m'acharnai tant bien que mal dans la fusillade avec mes hommes, soudain une voix parvint à mes oreilles plus forte que les balles et pourtant si calme.
-Léon ! Léon !
***

-Léon ! Vous m'entendez ? On se réveille !
Ah, je m'étais assoupi devant tant de travail, j'étais rentré au bureau mais l'ennui s'étant emparé de moi, j'avais rêvé de mes souvenirs de la guerre de Drakna, auquel le général Halcrow avait participé, des souvenirs d'une époque mouvementée, mais là-bas au moins j'avais le temps de souffler ! Ah quelle époque, c'était quelques semaines avant que feu le généralissime Mustang me recrute.
Nih, les Mustang. Bien qu'il n'en ait pas conscience, il ressemblait beaucoup à son père, l'expression du visage, la forme, la posture, à part la couleur de peau plus colorée sur le fils enfin bref le temps n'était plus à la rêvasserie et je finis mon rapport comme promis avant de me rendre dans le centre ville, il y avait une personne que je devais retrouver là-bas.
Alors, numéro 10, 11, 12, 13 ah voilà 14, je sonnai, après quelques secondes d'attente ma petite soeur bien aimée daigna m'ouvrir.
-Ah, c'est toi !
-Julia, ça faisait longtemps, euh, je peux entrer ?
-Oui vas y je t'en prie, me dit-elle poliement mais sans trop de conviction, pendant que j'enlevai mon chapeau.
-Alors, comment tu vas depuis ?
-Moi ? Impeccable, à part que j'ai un frère que je ne vois qu'une fois tous les six mois et pour lequel je me fais sans cesse du souci pour savoir si je vais le revoir ou non ! s'énerva-t-elle.
-Ecoute on en a déjà parlé je crois...
-Non mais s'il te plait pourquoi tu fais ça ! Pourquoi est-ce que tu fais ce métier là ?!
Après un petit silence je répondis.
-Parce que je le peux, parce que le monde n'est pas en sécurité, parce que seul la bataille me fait ressentir que je suis vivant !
Un silence pesant s'installa.
-Tu n'as pas l'air frais, me dit Julia, tu fais encore ces cauchemars ?
-Oui beaucoup, je revois la scène, quelques fois je me réveille en plein milieu de la nuit couvert de sueur en repensant à cette nuit, tu crois que je suis fou ?
Elle sourit.
-Toi ? Non, je pense même que tu es le seul à être vraiment conscient parmi nous.
Après cela nous discutâmes longtemps avant que je la quitte en lui laissant de l'argent de mon compte en banque histoire qu'elle ne manque de rien.
Maintenant direction le cimetierre, il fallait que je vérifie une chose ! La nuit était tombée depuis deux heures, une nuit sans lune que seule la lumière des réverbères pouvait éclairer, ça y était j'y étais, la tombe de Mark Shelley, après avoir déposé mon imper et retroussé mes manches je me mis à creuser, pourquoi ? Pourquoi cette enquête était-elle si compliquée ? Pourquoi décime-t-il la Hawk's Bite ? Pourquoi avais-je ce sentiment d'être aussi loin de la vérité ?! A la mesure de mes questions mes coups de pelles s'e firent plus violents à chaque fois, jusqu'à ce que je touche enfin le cerceuil, j'enlevai la terre qui le recouvrait et laissant la pelle derrière, je soulevai le couvercle de ma main, là mes craintes s'en virent confirmées: c'était vide !
P*tain mais quand cela allait-il finir ? me dis-je en colère, mais soudain j'entendis des pleurs, je tournai la tête et vis un enfant en pleurs.
-Monsieur, aidez moi !



Hadzuki
Nous étions revenu à Central après notre visite chez la veuve Shelley. Un mauvais pressentiment m’envahissait au fur et à mesure que le temps passait. Elle nous avait appris que son mari était décédé à East City, alors qu’il travaillait sur des projets dont il ne parlait quasiment pas à son épouse. Je lui avais posé des questions à propos de l’homme qui était venu la voir avant moi, c’était la première fois qu’elle le voyait. Un gentil garçon d’après elle. Il lui avait montré une photo d’un homme qui ressemblait énormément à son mari, mais qui d’après elle ne pouvait pas être son mari. Pas la même coupe de cheveux, avait-elle dit. L’homme lui avait appris qu’il s’agissait d’un meurtrier en fuite… Elle m’avait montré une photo de son défunt époux. J’avais eu du mal à reprendre la parole en constatant la ressemblance incroyable qu’il y avait entre Mark Shelley et Macros… Mark… Macros… Et si il s’agissait de la même personne… Pourtant c’était impossible… La photo que j’avais vu datait de plusieurs années auparavant, il devait y avoir une bonne trentaine d’années d’écarts entre le moment où elle avait été prise et aujourd’hui… Et pourtant, si on recoupait Shelley et Macros, tout semblait concorder…
Nous arrivâmes enfin devant l’hôtel de Shayko.
-Tu crois que ça va finir un jour ? demanda-t-elle.
-Il y a une fin à tout… ou presque. J’aimerais que tu retournes chez toi, à East City.
-Quoi ?
-Là-bas tu seras en sécurité.
-Il n’est pas question que je m’en aille, tu entends ?
-Shayko… Sois raisonnable, je t’en prie. C’est beaucoup trop dangereux pour toi de me suivre.
-Je suis une grande fille et je peux me débrouiller et…
-Je t’aime et je ne veux pas te perdre. Alors s’il te plait. Suis mon conseil. Retourne à East City.
Elle détourna le visage, avec une moue désapprobatrice. Je le retournai vers moi et la forçai à me regarder dans les yeux.
-Je ne supporterais pas l’idée que tu meures.
-Je ne mourrais pas. Ne me demande pas de m’éloigner de toi, je ne peux pas.



Hummer
-Monsieur, aidez-moi !
Une petite fille de 9 ans, me faisait face, elle portait une robe de chambre et des cheveux d'un joli mauve, je m'approchai d'elle et me mis à sa taille en m'agenouillant.
-C'est bon ça va ma petite, dis-je d'un ton consolant en essuyant ses larmes. Et si tu me disais ce que tu as ?
-Il y a un monsieur là bas il me poursuit, j'ai peur monsieur.
Je la consolai en la prenant dans mes bras.
-Allons, allons, calme-toi, on va aller chercher tes parents.
Mais une chose bizarre se passa, la petite fille me fit un croche pied qui me fit tomber sur le dos après avoir dégainé mon arme, mais là je ne pouvais pas, elle me fit des yeux...des yeux, auxquels je ne pouvais pas résister, je me relevai en la braquant sans que mon doigt puisse faire un petit mouvement si simple et pourtant si compliqué, la petite fille soudain fit un coup de pied très souple qui fit partir mon arme, et enlevant sa robe d'un mouvement gracieux elle découvrit ses vrais vêtements, bizarres, elle me fit un coup de pied d'une force inhabituelle qui me fit tomber dans la tombe, ça me faisait mal elle m'avait cassé deux côtes au moins, puis elle me regarda d'un air étrange, un regard assuré, calme, sans sourire, un regard qui ne devrait pas exister dans les yeux d'une telle enfant.
-Quel dommage monsieur Waycoff de ne pas pouvoir nous aider davantage, mais votre rôle s'achève ici, c'est interdit de profaner une tombe, mais soyez assuré que plus jamais celle ci ne sera rouverte.
Elle tourna la tête vers un gars bizarre aux cheveux blancs coupés courts et aux même style de vêtements.
-Vas y ferme la tombe.
Avant de partir je perçus un signe bizarre sur son biceps gauche, une marque que j'avais déjà vu auparavant, je vis le couvercle se refermer sur moi et entendis la terre recouvrir la concession.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:11

Edal
Quelques jours auparavant je recevais une lettre, non par la poste, mais par une personne qui refusait toutes formes de communications. Elle n'était pas cachetée, donc il ne s'agissait pas de l'armée, ni du générallissime. Lidia était rentrée, histoire de prendre quelques jours de congés, et il en était bien, au moins elle ne crapahutait pas partout, même si on ne pouvait pas l'en empêcher.
-Alors tu n'as pas perdu ma montre j'espère ?
-Non, non, la voilà.
J'entrai dans la salle tout en rangeant la lettre dans ma poche arrière.
-Alors la Hawk's Bite est dissolue, il me semble.
-Hum, dit-elle d'un air sérieux. C'est louche, très louche j'y crois pas !
-Bah pour...
-Hé ho, vous n'avez pas fini de parler affaire, me coupa Lucy.
-Oui bien sûr.
-Au fait j'ai vu ton dossier.
-Humff, s'exaspéra Lucy.
-C'est assez intéressant.
Le temps passa jusqu'au soir, puis je prévins Lucy de mon départ, tout en lui demandant de ne rien dire à Lidia, se serait mieux, même si je me doutais qu'elle lui dirait quand même, malgré ma demande ... Et me voici, dans une ruelle de Central attendant une mystérieuse amie, heureusement les gardes de l'armée étaient toujours aussi incompétents. Quelle idée de demander une rencontre dans une ruelle à Central la nuit, c'était louche, vraiment très louche, et comme par hasard tous les réverbères étaient éteints, ce n'était pas très étonnant. Un homme débarqua, à la lueur de quelques lumières, et une jeune femme derrière peut-être la soit disante amie.
-Alors vous êtes donc venu !



Macros
Un homme venait dans notre direction. Je me tournai vers Izanami.
-Vous le reconnaissez?
-Je... Je crois que oui... Oui, c'est lui.
-Parfait.
Je m'avançai, suivi de près par Azure.
-Alors vous êtes donc venu!
-Ouais, ouais... J'espère que vous avez une bonne raison de me faire faire un tel déplacement...
Je souris.
-Je pense que vous ne serez pas déçu... Vous êtes sûr de ne pas avoir été suivi?
-Evidemment, vous me prenez pour qui?
-Ne le prenez pas mal, colonel Kiré, je voulais juste m'en assurer...
-On se connaît? Je ne crois pas pas vous avoir déjà rencontré... Qui êtes-vous?
-Qui je suis n'a aucune importance. En revanche, je crois que vous connaissez plutôt bien la personne derrière moi....
Azure choisit ce moment pour sortir de l'ombre. La surprise de mon interlocuteur fut visible.
-A...Azure? C'est... c'est pas possible...
-Ahh... Bonjour Edal... Tu as un peu changé depuis la dernière fois, non?
-Ben... c'est normal, au bout de vingt ans! Comment ça se fait que toi, tu n'aies pas changé??
J'interrompis leur conversation.
-J'espérais que vous pourriez nous aider à résoudre ce mystère, Monsieur Kiré... C'est pour ça que je vous ai fait venir.
-Je ne vois pas trop comment je pourrais vous aider en quoi que ce soit...
-Eh bien... notre amie ici présente semble avoir quelques difficultés à se souvenir des évènements qu'elle a vécue en votre compagnie... Peut-être savez-vous quelque chose sur elle qu'elle même a oublié? Comment l'avez-vous rencontrée? Comment se fait-il que je l'aie retrouvée dans un laboratoire dans lequel il semblerait qu'elle ait passé plus de vingt ans? Oui, Monsieur Kiré, notre jeune amie - qui n'est plus si jeune - semble avoir été l'objet d'expériences plus que douteuses pendant une longue période...
Kiré semblait visiblement ébranlé par ces révélations, en plus de la surprise de sa rencontre avec un "fantôme"... Il poussa un grand soupir.
-Par où commencer...



Hadzuki
-Tout ce que je te demande c’est…
-De partir parce que je te gêne ! Voilà ce que tu me demandes !
-Ce n’est pas ça du tout, tu ne comprends pas, je…
-Non, je ne comprends pas ! Je ne comprends jamais rien de toute manière ! Tu as eu ce que tu voulais n’est-ce pas ? Maintenant tu me jettes comme un vieux chiffon !
-Mais qu’est-ce qui te prends de dire des énormités pareilles ? m’affolai-je.
-Tu sais très bien que c’est vrai, sinon tu ne me demanderais pas de partir comme ça !
-Je…
-Finalement tu ne vaux pas mieux que ton père. Lui il vous a laissé ta mère et toi et toi tu fais pareil !
Je restai complètement immobile. Un poignard… Ses paroles avaient été un poignard planté dans le cœur. Elle ne comprenait pas que si je voulais qu’elle s’éloigne c’était pour qu’elle soit en sécurité… Je voulais lui dire quelque chose mais je ne savais pas quoi. Son accusation m’avait complètement abattu.
-Eh bien, tu ne dis rien ?
-Que veux-tu que je te dise ? demandai-je d’une voix étranglée. Si c’est ce que tu penses de moi…
-Qui ne dit mot acquiesce ! Et tu ne te défends pas ! Alors c’est que j’ai raison. J’espère que je ne te verrai plus jamais !
Sans un mot de plus elle s’enfuit, me laissant planté devant son hôtel. Je me retournai et marchai dans les rues jusqu’à la tombée de la nuit. A quoi bon essayer de la retenir ? Si elle voyait mon père en moi, ça ne servait à rien que j’essaye de la raisonner… C’était peut-être mieux comme ça…
Je ne savais pas combien de temps j’avais marché, mais la nuit était tombée et je venais d’arriver dans une rue étonnamment sombre. Aucun lampadaire n’était allumé. Soudain, j’entendis des pas approcher. Je me mis à couvert, dans un endroit où je pourrais voir la personne en question. Il était seul, environ une cinquantaine d’années, regardant discrètement autour de lui. Puis, deux autres personnes apparurent, sortant de l’ombre et s’avancèrent vers lui. Il y avait un homme et une jeune femme. Le premier homme semblait destabilisé… Je reconnus alors Macros… Je dus me faire violence pour ne pas foncer tête baissée et le tuer tout de suite. Leurs voix ne portaient pas jusqu’à moi, mais je décidai de rester là où j’étais, pour ne pas me montrer et rester invisible. Je voyais parfaitement l’homme qui était arrivé le premier….Je ne savais pas ce qu’il faisait avec Macros, mais ce n’était certainement pas bon signe. Quant à cette fille… Cheveux bleus on dirait… C’était peut-être celle que Macros avait sorti du laboratoire numéro 3…
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:12

Edal
-Par où commencer ...
-Par le commencement, sourit Azure.
-Oui, bon nous avons lors d’une sombre affaire dû accéder à un entraînement, dans une petite ville Xénotime.
-Nous ?
-Maru Mushi, Virgie Crisalite et moi-même, notre maître résidait sur une petite montagne aux frontières de la ville, peu de temps après notre arrivée Azure nous est tombée dans les bras après une escalade. Nous l'avons installé dans une chambre pour la laisser se reposer, et le lendemain, elle s'est réveillée, et nous a un peu conté son histoire. Elle ne savait plus vraiment qui elle était juste son nom, et une ou deux autres informations, entre autre qu’elle avait vu "en flash" notre maître, comme si elle la connaissait. Nous avons d'abord pris le tout avec humour, mais au cours du temps elle avait des pertes de connaissance de plus en plus fréquentes. C'est à ce moment que nous avons, et Azure aussi, bravé quelques interdits...
-C'est à dire, après tout vous devez les connaître ces "interdits" n'est-ce pas ?
-C'est évident non ? Au fait Azure tu souffres toujours de ce genre de pertes de connaissance ?
-Non, mais...
-Achevez, nous répondrons par la suite !
-Soit ! Azure cherchait les origines de ses maux, nous étions plus tournés vers nos affaires de pierres, et de sectes ... Pas bien longtemps après une nouvelle alchimiste d'Etat est arrivée, Sénébra. Son but était de ramener Azure à la base de Central, il me semble ...
-Il vous semble ou vous en êtes sûr !
-Ca fait vingt ans vous savez et bon ces évènement furent suivit d'autres autrement moins réjouissant. Bref, Sénébra devait donc ramener Azure à la base, pour se présenter devant Roy, enfin le colonel Mustang, enfin quand on était sous ses ordres il était colonel. Bref elle accordait trois jours à Azure, avant de la ramener, trois jours mouvementés, où nous avons subit une suite d'attaques, généralement dans la même ruelle. Et la venu d'un certain Ka ... Kasel, oui c'est ça Kasel, avec qui tu aurais eut des rapport par le passé... Et un certain temps plus tard tu es rentrée à Central, puis on a plus eu grande nouvelle.
-Kasel ... Kasel !



Hadzuki
Un léger vent se leva, soufflant vers moi et par la même occasion m’apportant les voix des trois personnes. Apparemment, l’homme qui était arrivé le premier avait travaillé pour l’armée, sous les ordres de mon père, il y a vingt ans… J’avais également entendu les noms de Sénébra, Azure, qui semblait être le nom de la jeune femme qui se trouvait avec eux et un certain Kasel. Nom qui semblait évoquer des souvenirs à la jeune femme…
Ma curiosité l’emporta, il fallait absolument que je sache de quoi ils pouvaient bien parler. Je décidai de m’approcher discrètement, en restant dans l’ombre…



Macros
Je restai silencieux un moment. Ce que Kiré venait de raconter était particulièrement intéressant. Apparemment, il y avait vingt ans, Azure avait déjà été l'objet d'expériences troublantes... et l'intérêt de l'armée pour elle ne datait pas d'hier. Aller jusqu'à envoyer un alchimiste d'Etat la ramener...
Et là-dessus, venait s'ajouter ce Kazel... Apparemment, son parcours avait été à peu près le même que celui d'Azure.Il me manquait encore beaucoup d'éléments pour parvenir à deviner quelle était la raison de tout ceci, mais je sentais que je me rapprochais de quelque chose d'important... Décidémment, il fallait que je retrouve cet homme. La voix de Kiré me sortit de ma rêverie.
-J'ai répondu à vos questions, à mon tour. Qu'est-ce qui s'est passé?
-Pour faire simple... disons que j'ai retrouvé notre jeune amie dans un laboratoire secret de l'armée. Je l'ai aidé à sortir, et maintenant j'essaye de comprendre en quoi consistait ces expériences plus précisémment.
-Attendez... Dans un laboratoire secret de l'armée? Vous connaissiez l'emplacement d'un truc comme ça? Qu'est-ce que vous faisiez là?
-Affaires personnelles.
-Mon oeil. Qui êtes-vous à la fin?
-Je vous ai déjà dit que c'était sans importance.
-Ben voyons. En tout cas, il est hors de question que je laisse Azure avec...
-Ne soyez pas stupide, colonel Kiré. Avec vous elle ne serait aucunement en sécurité. Même si je me doute que vous n'avez aucune intention de la trahir, le fait est que le généralissime vous a placé sous haute surveillance, compte tenu de votre loyauté douteuse envers l'armée. Vous ne pouvez en aucun cas assurer sa sécurité. En ce qui me concerne, j'ai l'habitude de jouer à cache-cache avec les militaires, je peux vous assurer que je ne les laisserai pas remettre la main sur elle.
Edal Kiré marqua une pause.
-Vous avez peut-être raison. J'imagine qu'elle ne serait pas avec vous si elle ne vous faisait pas confiance. Mais si jamais il lui arrive...
Notre conversation fut interrompue par Azure.
-Euh… Je... je crois que nous ne sommes pas seuls...
Je scrutai l'obscurité, tandis que Kiré sortait un anneau de sa poche pour le mettre à son doigt. Tiens, je n'étais pas le seul à user de cette méthode... Je lançai dans l'obscurité:
-Eh bien, l'ami, sortez donc de votre cachette! Je suis sûr que nous avons beaucoup de choses à nous dire!
Dans la nuit noire, la réponse se faisait attendre...



Hadzuki
Et zut… Je m’étais fait repérer… Quel crétin ! Qu’est-ce qui m’avait pris de changer de place ? Inutile de tergiverser plus longtemps… Macros n’était pas idiot et il ne resterait pas longtemps planté au milieu de cette rue sans venir voir de mon côté. Je me relevai lentement et m’avançai doucement vers le petit groupe. Le visage de la jeune femme devint plus inquiet, celui de Macros se fendit d’un large sourire et celui du colonel Kiré devint plus pâle, comme s’il avait vu un fantôme… Kiré… Kiré… Lidia Kiré ? me demandai-je. Est-ce qu’elle avait un lien avec cet homme ? Probable, il y avait comme un air de famille. Mais dans l’obscurité, on ne pouvait être sûr de rien.
-En effet, nous avons beaucoup de choses à nous dire, dis-je calmement.
-Content de vous revoir, Mustang, dit Macros.
-Ro… Roy ? bafouilla Kiré. Mais c’est… C’est impossible, tu…
-Je ne suis pas Roy Mustang, dis-je le cœur serré en repensant aux paroles de Shayko. Je suis le Lieutenant-Colonel Hadzuki Mustang.
-Hadzuki Mustang… répéta Kiré… J’ignorais qu’il avait un fils…
-Personne ne le savait en fait, dit Macros. Notre cher généralissime a été très discret en ce qui concerne sa vie de famille.
-Pas étonnant, avec toutes les menaces qu’il recevait chaque jour, il ne pouvait pas se permettre d’exposer sa famille, réfléchit Kiré tout haut.
Je restai silencieux un moment… Mon père nous aurait tenu à l’écart pour nous protéger ? C’était plausible, mais ça ne l’empêchait pas de pouvoir venir nous voir de temps en temps… Je ne comprenais pas, mais je décidai de laisser cela de côté.
-Et vous ? Colonel Kiré, c’est ça ? Vous ne seriez pas de la famille de Lidia Kiré par le plus grand des hasard ?
Un éclair passa dans son regard et il devint soudain beaucoup plus sûr de lui, comme pour qu’on ne lise pas en lui. J’avais vu juste.
-Je ne vois pas du tout de qui vous parlez.
-J’ai dû me tromper de personne, alors. Kiré doit être un nom assez courant.
-Assez rigolé, Junior. Je n’avais pas eu le temps de vous remercier pour votre aide lorsque Hummer me posait quelques problèmes.
-Pas la peine de me remercier…
-Alors, dites-nous ce que vous faites ici. Kiré n’est pas sous votre surveillance, ça je le sais déjà. Si vous êtes venu pour reprendre cette jeune personne, je me verrai dans l’obligation de vous en empêcher.
-Je ne suis pas là pour elle. En fait je passais par hasard. Mais je suis heureux d’être tombé sur vous, Macros… Ou devrais-je plutôt dire Shelley ? Mark Shelley ? Homme marié à une certaine Cynthia, ancien scientifique de l’armée décédé à East City lors d’expériences secrètes, enterré à Central...
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:13

Macros
Mark... Mark Shelley? C'était qui? Ce nom me disait quelque chose, mais... J’étais sûr de l'avoir déjà entendu, mais où? Attends... Aaaaah, bien sûr, c'était mon nom... Surprenant que quelqu'un s'en souvienne encore...
-Hmmm, on dirait que vous n'avez pas chaumé, comman - ooh, non, lieutenant colonel?
Je venais de remarquer les galons.
-Eh, plutôt rapide, comme promotion, le généralissime doit beaucoup vous aimer...
-Ca me regarde. Comment se fait-il que vous soyez encore vivant, Shelley?
-Si ça ne vous dérange pas, je préfère Macros... Le nom de Shelley m'est devenu presque totalement étranger. Quant à mon âge... On a tous ses petits secrets, comme j'aime à le répéter.
-Celui-ci a l'air assez gros.
-Ah! Peut-être... mais quoi qu'il en soit, c'est mon affaire.
Je me tournai vers Kiré.
-Merci pour votre aide, je pense que notre entrevue va devoir s'arrêter là. On se reverra à l'occasion...
Roy junior m'interrompit.
-A l'occasion? Je ne pense pas... Je vous arrête ici et maintenant.
Je poussai un grand soupir.
-On est vraiment obligé de faire ça? Après tout, je vous ai simplifié votre boulot, la dernière fois, non?
Il se contenta de me fixer d'un regard glacé. Je repris:
-Ca serait plus simple pour tout le monde si vous renonciez à cette idée, mon cher lieutenant colonel... Je n'ai aucune envie de vous blesser, mais je vais devoir le faire si vous persistez sur cette voie...
-Charmante sollicitude. Ca n'a pas l'air de vous poser de problèmes en temps normal, non?
Pffff... C'était ça le problème avec ces gamins, ils avaient une fâcheuse tendance à se croire invincibles, et ne pouvaient s'empêcher d'accomplir des actes d'héroïsme mal placés...
-Et qu'en pense notre ami colonel ici présent? Vous vous doutez de ce qui arrivera à votre amie si l'armée remet la main dessus, non? Et je me doute que ce n'est pas ce que vous désirez...
Mustang reprit:
-Allons, l'armée ne s'abaisserait jamais à commettre de telles...
-Naïf. Vous ne connaissez rien de l'armée. J'ai peut-être tué une dizaine de personnes dans les rangs de la Hawk's Bite, mais j'ai dû en tuer un millier sous les ordres de l'armée. Même si vous imaginiez le pire que l'armée puisse faire, vous pouvez être sûr d'être encore en-dessous de la vérité.
-Je sais que la période sous Bradley a été terrible, mais c'était une exception...
-Non, mon cher Mustang... C'était votre père, l'exception. Et même lui n'a pu faire cesser toutes les pratiques occultes de l'armée, pas plus qu'il n'a pu apporter une paix durable au pays. Demandez donc à notre colonel ici présent... Vous devez avoir une assez bonne vision des choses, non?
Le silence régnait dans la ruelle, la tension à son comble...



Shayko
Je courais dans les ruelles sombres, mon coeur battant très fort. Tout était trop beau, j'aurais dû m'en douter. Quelques larmes commençaient à perler sur ma joue. Je m'arrêtai quelques instant pour reprendre mon souffle. Je regardai autour de moi, j'étais belle et bien perdue.
-Mais c'est pas vrai ! criai-je.
Je donnai un violent coup de poing dans le mur. Etoufant un cri, je regrétai amèrement d'avoir fait ça. Il n'y avait pas de doute, la soirée était très mauvaise. Je continuai à marcher doucement, mon poing douloureux. Je ne regardais pas vraiment où je marchais mais quand je relevai la tête, je me rendis compte que j'étais dans un cimetière. Je m'apprêtai à repartir quand, j'en étais sûre, j'entendis les bruits d'un combat. Je m'approchai à pas feutrés, la main posée sur mon katana prête à me défendre. Je vis deux silhouettes se battre. Je me mis à terre et roulai sur le côté me cachant derrière une pierre tombale. Je fixai cette étrange scène. C'est alors que je reconnus Hummer. J'étais prête à lui sauter dessus mais le violent coup de pied de la filette m'en dissuada. Le coup l'envoya dans une tombe qui avait été apparamment fraîchement creusée. La gamine m'intriguait, son expression était tellement étrange, elle était posée, un peu trop à mon goût. C'est alors qu'elle commença à parler :
-Quel dommage monsieur Waycoff de ne pas pouvoir nous aider davantage, mais votre rôle s'achève ici, c'est interdit de profaner une tombe, mais soyez assuré que plus jamais celle-ci ne sera rouverte.
Elle tourna sa tête vers un homme aux cheveux blancs. Le même style vestimentaire, sûrement son complice.
-Vas y ferme la tombe, continua-t-elle.
Je fus horrifiée par ces quelques mots, comment une enfant pouvait dire ça ! Le gars s'approcha du cercueil et referma le couvercle. Je vis un signe sur son bras gauche. J'observai le symbole, c'est alors que je m'en rapellai. Maman m'en avait parlé, c'était le même symbole qu'avait la sa***e qui avait tué mon père. Le signe des homonculus. L'homme avait fini de reboucher la tombe, il repartit avec la gamine aussitôt. J'attendis qu'ils soient hors de vue et je me précipitai sur la tombe. Je sortis les gants de ma poche et les enfilai. Je frappai dans mes mains et les posai sur le sol. Toute la terre partit pour se retrouver juste à côté en un mur bien droit. J'allai ramasser son arme et m'éloignai un peu, claquai une nouvelle fois dans mes mains et fis apparaître des lianes qui vinrent ouvrir le cerceuil. Après tout, on n'était jamais trop prudente. Hummer se hissa hors du trou, étonné de me voir. Il s'approcha de moi, une main sur ses côtes, en piteux état. Je pointai mon katana dans sa direction.
-Tu peux abaisser ton katana, je ne vais rien te faire.
-Si vous croyez que je vais vous faire confiance. Si je me rappelle bien, la dernière fois que l'on s’est rencontré je m'étais retrouvée avec un couteau sous la gorge.
Il sourit.
-Est-ce que j'ai l'air en état de me battre ?
Je me résignai à admettre qu'il avait raison. Je baissai mon arme et la rangeai dans son fourreau. Je ne savais pas ce qui me pris mais je me dépêchai de venir à ses côtés pour le soutenir. Je l'amenai jusqu'à un banc et l'asseyai. Je m'installai à mon tour, le fixant droit dans les yeux. Tout cette histoire m'intriguait.
-Je peux t'appeler Shayko ?
Je fus surprise qu'il connaisse mon nom.
-Hum, ok. Et moi, comment dois-je vous appeler ? Hummer, Foster, Philipps, Waycoff ?
-Appelle moi tout simplement Léon.



Hummer
-Appelle moi tout simplement Léon.
Je me résignai à lui révéler mon nom, de toute facon ce n'était pas bien grave, peut-être devrais-je tout lui révéler sur mon travail.
-Bon il faut que j'y aille.
Je me levai mais ma douleur au torse s'intensifia et je mis un genoux à terre sous la souffrance.
-Allons, vous n'allez pas partir comme ça vous êtes blessé !
-Ca va, ça va, la rassurai-je, ce n'est qu'une petite égratinure, et il faut que j'aille poursuivre ces gens ! argh…
La douleur recommençait.
-Vous n'irez nulle part dans votre état ! A part à un hôpital faut vous soigner !
Je réfléchis, puis me dis que ce n'était pas trop risqué.
-Ok, on y va !
Pendant le trajet elle m'aida à marcher, elle était si gentille, alors que hier à peine je lui mettais un couteau sous la gorge, je me sentais honteux, je pris la parole.
-Excuse moi.
-De quoi ?
-De t'avoir causé tant de soucis, et de t'avoir mis en joue hier.
-Oh, il y a plus de peur que de mal, mais quelque par je me dis que si vous aviez voulu me tuer, vous l'auriez fait depuis pas mal de temps, depuis notre première rencontre, à la banque, je me dis que vous n'êtes pas un meurtrier.
Brave fille, pensai-je. Ah nous voilà arrivés aux urgences de l'hôpital, on me déposa sur un brancard après m'avoir diagnostiqué deux côtes fracturées qui avaient entrainé une émoragie interne, avant de partir au bloc, j'agrippai ma nouvelle amie par le bras et lui dis.
-Merci Shayko, et si l'envie vous prend passez me voir de temps en temps.
-Comptez sur moi !
Elle me sourit légèrement, tandis que je la voyais s'éloigner de ma vue.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:13

Lidia
-Il est parti où papa? demandai-je à ma mère.
Elle hésita un instant.
-Il est...parti pour affaires. Tout simplement.
-Ah d'accord. Où ça?
Elle hésita encore.
-A Central.
-J'y vais, fis-je en me levant.
-Quoi?? Qu'est-ce que tu veux faire là bas?? Je veux dire, je croyais que tu restais ici!
-Me prend pas pour une bille maman! répliquai-je. Je l'ai vu lire cette lettre et puis il est parti après t'avoir sûrement dit de rien me dire. C'était quoi cette lettre? Enfin...peu importe, je le saurai en y allant.
-Je suppose que je peux pas t'en empêcher alors fait très attention à toi.

*****A Central après le trajet en train*****

Je passai du temps à essayer de trouver mon père. C'était le plus dur. Après de longues minutes, j'entendis des voix venant d'une petite ruelle. Il faisait sombre, je ne voyais pas leurs visage mais j'aperçus la silouhette de mon père. Il parlait à quelqu'un dans l'ombre. Je me cachai dans un coin.
-Par où commencer? dit mon père.
Une voix de femme répondit. Je risquai un coup d'oeil. Dans cet angle, je vis une jeune femme aux cheveux bleus, et à côté d'elle...Macros! Je me levai d'un bon mais je ravisai à lui sauter dessus et écoutai leur convertation où je ne compris quasiment rien, seulement que mon père connaissait cette fille et qu'il avait raconté leur histoire. Hadzuki sortit de sa cachette.
Hadzuki! Qu'est-ce qu'il fichait ici?? S’il était là, Shay aussi. Il commencèrent à parler armée et tout et tout. Après un dialogue très...instructif, Macros demanda à mon père
-Vous deviez avoir une assez bonne vision des choses, non?
Mon père resta silencieux. Je ne pouvais plus rester ici. Je me précipitai vers papa.
-Papa!! Qu'est-ce qu'il raconte?! C'est quoi ces histoires d'expériences?? demandai-je, ou plutôt criai-je.
-Lidia!! Mais qu'est-ce que tu fais là?? Je te croyais à Rezembool!
Je ne pus répondre car mon attention était portée sur Macros.
-Ainsi j'avais raison. Je savais bien que vous étiez père et fille, je me doutais bien qu'elle ne pourrait s'empêcher de vous suivre, dit Macros d'un ton calme.
Hadzuki nous regardait avec étonnement. Je pus voir Macros faire un geste de main vers sa poche et en sortir un flingue.
-Désolé ma chère, dit-il en pointant son gun sur moi.
Je n'eus pas le temps de réagir qu'il tirait. Puis soudain, une lumière blanche m'aveugla. J'étais vivante. Je n'en revenais pas. Il avait tiré et...
J'ouvris les yeux et aperçus Tymo devant moi et la lumière blanche disparut.
-Intéressant. Très intéressant. Je me doutais que ce genre de pouvoir existait, fit simplement Macros en me regardant moi et Tymo qui avait surgi de nulle part.
-Papa qu'est-ce qui s'est passé??
-Je t'expliquerai, répondit-il moins étonné que nous tous. Mais il faut que tu...
-Non non. Puisque je ne peux pas la supprimer, qu'elle reste, si elle ne nous perturbe pas, coupa Macros
-Il me semble que ce n'est pas vous qui décidez pour moi, répliqua mon père avec un regard féroce.
-Ce serait stupide de vous opposer à moi, vous n'êtes pas vraiment en situation de supériorité.
-Vous croyez? dit-il en levant la main, prêt à claquer des doigts.
-Vous ne m'attaquerez pas car vous ne voudriez pas blesser votre amie, fit Macros en désignant la dénommée Azure. Reprenont je vous prie.
-Lidia va t-en d'ici! me dit papa sans quitter des yeux Macros.
-Non! Je reste! répliquai-je, trop avide de connaître la suite.
-Lidia! cria mon père.
-Tu ne m'en empêcheras pas!
Il soupira, signe que j'avais gagné.
-Bon, mais reste derrière moi.
-Bien. Reprenons si vous le voulez bien cher colonel Kiré, reprit Macros.


Macros
-Bien. Reprenons si vous le voulez bien, cher colonel Kiré.
-Allez au diable. Qu'est-ce que vous venez juste de faire?
Je soupirai. L'interruption de l'autre fille m'avait agacé.
-Je n'avais pas l'intention de tirer... Mais bon, je me suis dit qu'une petite leçon aurait remis la poutre sous le toit. J'aurais dévié la balle avant qu'elle ne soit touchée. De toute façon, il semblerait que votre fille ait quelques talents cachés, eh? Mais je pense que ce coin commence à être beaucoup trop peuplé. Je vais donc devoir prendre congé... réfléchissez à mes paroles, colonel Kiré. Sur ce...
Cette fois, ce fut Hadzuki qui intervint.
-Vous n'allez nulle part.
-Je crois bien que si, mon ami. A la prochaine, donc...
Hadzuki s'élanca dans ma direction, mais je reçus un renfort inattendu de la part de Kiré.
-Laissez, lieutenant colonel.
Hmmm... J'imaginais qu'il devait tenir pas mal à cette Azure... Assez pour me laisser m'échapper avec elle...
-Colonel, avec tout le respect que je vous dois, écartez vous maintenant!
-Désolé mon garçon, mais je ne le ferai pas.
-Papa! Pourquoi tu fais ça?
-Colonel, c'est de la trahison! Cet homme est l'ennemi de l'Etat!
Amusant... Toutefois il semblait que je n’allais pouvoir partir tranquilement comme je l'espérais. Même si Kiré me couvrait (ou plutôt couvrait Azure), je ne pensais pas qu'il soit capable de stopper deux alchimistes... Surtout qu'Hadzuki semblait de plus en plus furieux. Toutefois, je devrais être en mesure de leur fournir un petit spectacle qui devrait nous aider à nous enfuir.
Prenant Edal de vitesse, Roy junior s'élança vers moi, tandis que Kiré empêchait sa fille de faire de même. Roy junior n'était qu'à quelques mètres de moi quand je relâchai mon alchimie, ma puissance amplifiée par la pierre rouge. Le sol s'effondra littéralement sous la pression, formant un gouffre béant en plein mileu de la rue... Non, du quartier... J'y étais peut-être allé un peu fort, là.
Roy junior manque de peu de tomber, stoppant sa course à quelques centimètres du bord. Je profitai de la confusion pour lever le camp, toujours suivi d'Azure, vérifiant si quelqu'un continuait à nous poursuivre...
Et dire que la nuit était si calme... Quel gâchis.


Shayko
-Mademoiselle, mademoiselle réveillez-vous, murmurra une voix.
J'ouvris un oeil puis l'autre.
-Hum, quoi ? demandai-je d'une voix pâteuse.
-Votre ami vient de se réveiller.
Je réfléchis un instant, mon cerveau n'était pas encore opérationel et les évènement de la veille m'étaient complètement sortis de la tête. Je me rappelai soudainement de tout.
-Oh, mais c'est une excellente nouvelle. Je peux aller le voir ?
-Bien sûr.
Je me levai tout en essayant de me coiffer un peu. J'avançai jusqu'à la porte et frappai. Sans attendre de réponse j'ouvris la porte.
-Coucou, dis-je d'une voix joyeuse. Comment allez-vous ?
-Ca va beaucoup mieux. Tu sais, tu n'étais pas obligée de rester ici toute la nuit.
-Mais non, ce n'est vraiment rien.
Je rougis légèrement. C'est alors qu'un docteur rentra.
-Désolé de vous dérangez jeune gens mais il faut que je remplisse les papiers pour le séjour à l'hôpital et les frais opératoires.
Je vis un rictus sur le visage de Léon. J'avais bien compris que cette situation était plutôt gênante et je décidai donc de la régler au plus vite.
-Quelle chaleur dans cette chambre, soupirai-je tout en déboutonnant le haut de ma chemise de façon à créer un décolté plongeant.
-Oui, en effet, répondit le docteur les yeux rivés vers ma poitrine.
Je rejetai mes cheveux en arrière de sorte de bomber un peu plus le torse. Je m'approchai doucement de l'homme et posai une main sur son torse.
-Pour tout vous dire docteur..., je regardai sa carte, Lewis. Nous avons un petit problème de ce côté là.
Je le poussai discrètement vers la sortie.
-Ah, heu, enfin… bredouilla-t-il.
-Vous comprnez on lui a volé ses papiers. Et...
Je commençai à jouer de ma jambe contre la sienne. Le docteur se mit à rougir.
-Mais ce n'est pas un problème nous allons oublier toute cette histoire.
-Merci beaucoup.
Nous étions juste devant la porte. Je lui déposai un bisou sur sa joue juste avant de le pousser dehors je refermai rapidement la porte et revins aux côtés de Léon. Il me regardait ébahi, visiblement surpris de mon petit manège. Je reboutonnai correctement ma chemise et m'assis sur l'unique chaise.
-Tu es une fille pleine de ressources à ce que je vois.
-L'une de mes multiples facètes.
Il sourit, je lui souris à mon tour. Ce n'était vraiment pas l'homme que je croyais. Comment avais-je pu vouloir le tuer alors que c'était un homme avec qui j'étais devenu amie.
-Tu n'es pas avec Mustang.
Je fis une grimace. Je crois bien qu'il avait compris que ce n'était pas un sujet à aborder puisque il arrêta la conversation. C'est alors que des bruits de pas retentirent dans le couloir. La porte s'ouvrit en fracas, je me levai brusquement et m'approchai un peu. La sale mioche et le grand baraqué entrèrent.
-Alors, on résiste monsieur Waycoff, dit-elle d'une voix enfantine. Je crains qu'il faille quand même vous éliminez.
Elle s'avança vers Léon.
-Pardon, m'adressa-t-elle.
Elle me projeta contre le mur avec un simple mouvement de bras. Je me levai brusquement et m'interposai entre elle et Waycoff.
-Je crois que ça ne vas pas être possible, vous n'allez pas pouvoir le tuer, me moquai-je.
-Alors je vais commencer par toi.
La gamine décocha un coup de poing que j'évitai de justesse, il alla s'écraser contre le mur faisant un cratère énorme. Mon rythme cardiaque s'accéléra, mon inquiétude grimpa suite à cette démonstration de force. Elle continua par une série de coups de poing d'une violence phénoménale que j'esquivai plus ou moins bien. La petite me donna un coup de pied que je bloquai et fis faire à sa jambe une rotation de 360° qui me permit de la faire tomber au sol. Apparamment toujours calme bien que légèrement contrariée, elle se releva et m'envoya un double coup de pied que je me reçus dans le ventre. Je basculai en arrière et réussis à me rattraper sur ma main. Je me redressai chancelante. Je m'approchai de l'homonculus à vitesse éclair et lui plantai mon katana dans la tête. Elle s'effondra sur le sol le front couvert de sang. Mais elle se releva aussitôt, sa plaie ayant déjà disparu. Je reculai contre le mur sous son regard menaçant. C'est alors que je sentis une bosse au niveau du cocix. Mais bien sûr, le revolver. Je jetai un regard complice à Léon et lui lançai le flingue. Il le saisit aussitôt et se mit à tirer. On se précipita vers la porte, les deux autres à nos trousses.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:14

Hadzuki
Je m’étais arrêté de justesse devant le gouffre qui s’était ouvert. Macros… Incroyable… Jamais je n’avais vu une telle puissance… Mais le temps que je reprenne mes esprits, lui et la fille avaient disparu… Je me retournai vers le Colonel et Lidia, fou de rage.
-Mais enfin je ne comprends pas ! Pourquoi vouliez-vous m’empêcher de l’arrêter ? m’écriai-je.
-Parce que je ne veux pas que Azure soit reprise par l’armée. Elle a déjà bien assez souffert et je veux que ça s’arrête pour elle.
-Mais Macros est un terroriste ! C’est un monstre !
-Il la protègera mieux que moi. Mieux que vous.
-Est-ce que quelqu’un va enfin m’expliquer ce qui se passe ici ? demanda Lidia.
-Ca ne te regarde pas, répondit le colonel. Tu n’aurais jamais dû venir.
-Hadzuki me répondra de toute manière.
-Hors de question, dis-je. Tu es déjà bien assez impliquée dans toutes ces histoires. Tu ferais mieux d’écouter ton père et de retourner chez toi.
-Pas question. Pas sans Shayko en tout cas. Et d’ailleurs où est-elle ?
-Je n’en ai aucune idée, dis-je en détournant le regard.
-Vous vous êtes encore disputés, pas vrai ? Qu’est-ce que…
-Ce ne sont pas tes affaires, Lidia, dis-je sèchement. Colonel, je peux me permettre de vous poser une question ?
-Allez-y.
-C’est vrai ce que Macros a dit ? A propos de mon père ?
-Qu’il était une exception ? Oui. Il a vu beaucoup d’horreurs au cours de sa carrière d’alchimiste d’état. Et il a participé au massacre d’Ishbal. Tout cela l’a poursuivi tout au long de sa vie. Et quant il a eu la possibilité d’opérer des changements, il ne s’en est pas privé. Il a tout fait pour ramener la tranquilité, même s’il n’y est pas parvenu complètement.
-Vous avez dit qu’il avait été menacé.
-Oui, durant sa vie d’alchimiste d’état il était déjà sous le coup des menaces. Mais elles sont devenues de plus en plus nombreuses lorsqu’il a été élevé au titre de généralissime. Personne ne savait rien de sa vie privée, mais ce n’est pas étonnant. Mustang avait beaucoup de défauts, mais je ne doute pas qu’il a tout fait pour vous protéger avant tout.
Je restai silencieux. Alors c’était pour cela que mon père avait disparu de nos vies… Pour ne pas nous mettre en danger… Exactement comme j’avais voulu le faire avec Shayko… L’éloigner pour la protéger… Mais elle, elle n’avait pas compris…
-Vous devriez aller vous reposer, lieutenant-colonel.
-Je vais essayer de retrouver Shayko. Tenez, dis-je en lui tendant mes clés et en lui donnant une adresse. C’est mon domicile. Allez vous y reposer avant de reprendre la route mon colonel.
-Avec plaisir. Je dois dire que toutes ces histoires m’ont asséchées.
Je le regardai partir avec Lidia. Merci colonel, pensai-je… Je repris ma marche dans les rues, et arrivait devant la base de l’armée… Il fallait que je fasse mon rapport à Heigarts, pensai-je soudain… Je montai jusqu’à son bureau et frappai. Une fois qu’elle m’eut ordonné d’entrer, je m’exécutai et lui révélai tout ce que j’avais découvert, sur Macros et sur Hummer, ommettant de lui préciser que Shayko était venue avec moi et que je venais de croiser Macros, la jeune disparue et le colonel Kiré. Quelque chose me disait que ce ne serait pas très bon pour lui que les hautes autorités sachent sa venue à Central…
-Mon général ! s’écria un jeune officier en entrant à toute vitesse dans le bureau.
-Que se passe-t-il ?
-On vient de nous signaler que l’on avait vu le type… Hummer sortir à toute vitesse d’un hôpital. Tout le monde le croyait mort, madame et…
-Je viens juste d’être informée par le lieutenant-colonel de la vigueur de Hummer, en effet…
-Il n’était pas seul, madame.
-Qui était avec lui ?
-Une jeune femme, nos hommes pensent qu’il pourrait s’agir d’une de ses complices…
-Est-ce qu’on sait quelque chose d’elle ?
-Oui, dit-il en tendant une photo au généralissime. Ils viennent juste de nous envoyer ça.
Heigarts regarda la photo en fronçant les sourcils. Puis, elle me la tendit.
-Colonel Mustang, je veux que vous vous occupiez de cette affaire. Retrouvez-les et amenez-les ici. Je veux pouvoir les interroger.
-Bien, madame dis-je en remarquant qu’elle avait employé un grade plus élevé que le miens…
Et me voilà Colonel… Je repensai aux paroles de Macros… Elle doit beaucoup vous aimer… Je regardai la photo et failli avoir une crise cardiaque en voyant le visage de la jeune femme qui s’enfuyait de l’hôpital avec Hummer… Shayko… Mais qu’est-ce qu’elle faisait avec ce type…
Je rangeai la photo dans ma poche et sortis de la base… Shayko… Mais qu’est-ce qui te prends d’aider un type pareil ?



Lidia
Je rentrai donc chez Hadzuki avec mon père, très furieuse.
-Pourquoi tu veux pas me dire? demandai-je toujours en colère.
-Cette histoire ne te concerne pas, dit-il simplement.
-Il me semble que ça concerne mon père donc je me sens aussi concernée! Tu pourrais comprendre ça, non?
Il s'arrêta un instant et reprit son chemin.
-C'est une trop longue histoire. Et trop compliquée. Et puis...je ne veux pas te mêler à ça. Donc ne t'en mêle pas.
-Cette fille. Tu la connais, et d'après ce que j'ai compris, quand tu l’as rencontrée, elle était exactement pareil. Comment c'est possible? m'étonnai-je.
-Je ne sais pas. L'armée a toujours fait des expériences. Azure a dû en être une. Et ce Macros aussi si j'ai bien compris.
Je ne dis rien, trop embrouillée pour répondre. Nous arrivâmes devant le domicile d'Hadzuki et entrâmes donc pour nous reposer.
Après un repos d'assez courte durée, je me levai et allai rejoindre mon père.
-Qu'est-ce qu'on fait maintenant? demandai-je.
-On? Non, je! Toi, tu restes ici et moi, je vais à la recherche de ce Macros.
-Ah non! Je viens avec toi! T'oublies ce que je t'ai dit tout à l'heure?
-Tu m'exaspères! Je ne veux pas te mêler à ça!
-Ce type faisait partie de la Hawk's Bite! C'est le seul vivant! Je veux venir! J'ai pas oublié ce qu'ils ont fait à Amy! m'écriai-je en versant une larme.
-Et moi, j'ai oublié peut-être? C'était ma fille, Lidia! Mais là n'est pas la question!
Il sortit de la maison. Je le suivis.
-Je viens quand même. Pourquoi tu veux retrouver Macros? Qu'est-ce qu'il va t'apprendre? demandai-je en courrant derrière lui.
-S’il a été une de ces expériences, il pourrait m'en apprendre plus. Et toi, ne te fourre pas dans une situation dangereuse! Bon, je vais d'abord voir Mustang junior.
Nous arrivâmes donc au QG militaire. Et au moment même où Hadzuki sortait, l'air perturbé.
-Hadzuki!! criai-je en me précipitant sur lui.
-Lidia, je t'ai dit de ne pas te...commença-t-il.
Mais je ne lui laissai pas terminer sa phrase que je lui mis un coup de poing en pleine figure.
-Ca, c'est pour la façon dont tu m'as parlé tout à l'heure!! m'énervai-je tandis qu'il reprenait ses esprits.
-Lieutenant-colonel, commença mon père avant que Hadzuki ne me réponde. Il faudrait que vous me...oh! s'interrompit-il en observant ses galons.
En effet, ils avaient changé.
-Oui colonel, le généralissime m'a promu. Mais désolé, je suis sur une affaire importante. Il semblerait que Hummer ait été aperçu sortant d'un hôpital.
J'étouffai une exclamation.
-Mais je croyais qu'il était mort??
-Il semblerait que non, répondit-il en me jetant un regard méfiant, craignant sans doute un nouvel accès de colère. Et il était en compagnie de...
Il s'interrompit, hésitant à donner sa réponse.
-Continuez, colonel. Ca m'intéresse, fit mon père.
-En compagnie de...Shayko.
-QUOI????? m'étranglai-je C'est quoi ces conneries??!!
-Je suis formel, dit-il en sortant une photo.
En effet, on voyait nettement Shayko en compagnie de Hummer. Je n'en croyais pas mes yeux.
Je me mis à courir en direction de l'hôpital en question.
-LIDIA!!!! cria Hadzuki. Cette affaire est prise par l'armée!! Tu n'as pas le droit!
-J'ai le droit d'aller où je veux quand même!!
Arrivée devant l'hôpital en question, j'apperçus un attroupement du personel à la sortie.
-Où sont-ils aller? demandai-je précipitemment.
-Là-bas en direction de l'école, me répondit une infirmière. Ils étaient poursuivis par deux personnes.
-Merci!
Je courrus de toute mes forces vers l'école. Bientôt,j'aperçus deux silhouettes à l'horizon. Ce n'était pas Shay et Hummer donc c'était leurs poursuivants. Je ne tardai pas à me rapprocher d'eux. Bizarrement, l'une d'elles étaient une petite fille, et ils ne semblaient pas pressés, comme si c'était du gâteau de les retrouver.
-Eh vous!! leur criai-je.
Ils s'arrêtèrent et se tournèrent vers moi. J'aperçus alors ce symbole qu'ils portaient: l'ouroboros. Mes parents m'en avaient parlé. C'était le symbole des homonculus.
-Qui êtes-vous? demandai-je. Pourquoi êtes-vous à leur poursuite ?
-Encore une sur notre chemin, dit la petite fille. Désolée, mais nous allons devoir vous supprimer si vous ne nous laisser pas tranquilles.
Je savais trop bien qu'il m'étais impossible de tuer des homonculus, alors je transmutai une fosse sous eux et la refermai. Ca devrait les retenir un moment, le temps de retrouver Shay.
J'arrivai à l'école et entrai prudemment.
-Shay!!!!! Où tu es? C'est Lidia!!! hurlai-je.
J'entendis une petite voix venant de la pièce à coté:
-Lidia!
Je me précipitai et trouvai Shay en compagnie de Hummer.
-Shay! Qu'est-ce que tu fous avec ce type?!
-Je vais t'expliquer mais ce n'est pas ce que tu crois! Il ne nous attaquera pas, je te jure! expliqua-t-elle
Je fixai Hummer. Il ne disait pas un mot.
-Pourquoi ces homonculus vous poursuivent-il? demandai-je enfin.
-On en sait rien. En fait, ils poursuivent plutôt Léon.
-Léon? Alors comme ça vous avez plusieurs identités, remarquai-je. Bon maintenant, tu vas m'expliquer toute cette histoire, Shay. Je suis perdue!



Azure
Cette nuit ... Edal ... Je ne pouvais pas m'empêcher de rester avec Macros, mais ... Edal, que faisait-il ici ?
M'arrêtant de courir et même de marcher, je demandai à Macros:
-Pourquoi devons-nous fuir ? Edal était là, il aurait pu me parler de ce qui s'est passé pendant mes 20 ans de sommeil ... Pourquoi ?! Pourquoi ?! .... Pourquoi ?! ...
Sur ces questions, je pleurai, plus je rajoutais de questions, plus je pleurais, et plus je voulais connaître ce qui s'était véritablement passé ...
Je ne laissai même pas le temps à Macros de me répondre, tellement que je demandais pourquoi ... Edal ... Qui étaient les gens qui arrivaient ? Et pouquoi, ... Je voulais tant connaître leurs situations, si Sénébra ... Non ...
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:15

Hummer
-Léon? Alors comme ça vous avez plusieurs identités. Bon maintenant, tu vas m'expliquer toute cette histoire, Shay. Je suis perdue !
-Où sont les gens à nos trousses ? demandai-je.
-On t'a causé toi ? Et c'est quoi cette histoire Shay, commença le lieutenant-colo - non colonel Mustang, c'est le syndrôme de Stockholm ? Il fait pression sur toi ou bien il t'a drogué peut-être ?
-Mais non vous ne comprenez pas...
-Désolé d'interrompre votre dispute mais ou sont passés les gars qui nous poursuivaient bor*el de me**e !
-Ils sont tombés dans notre gouffre mais cela dit ils ne vont pas tarder à revenir, répondit le colonel qui accompagnait Lidia et Mustang.
-On a peu de temps ils....oh me**e ! repris-je, ils arrivent, il faut qu'on se réfugie sur le toit ! Cette école est abandonnée il y aura pas de prise d'otages ne vous en faites pas.
Ils réfléchirent à ma proposition puis se mirent en route moi fermant la marche. Arrivés sur le toit.
-Et maintenant t'expliques champion ?! demanda Mustang.
On entendit les bruits de pas de nos assaillants.
-On va avoir du mal à les battre ! dit le colonel.
-C'est moi qu'ils veulent, quand ils auront vu ma dépouille ils s'en iront !
-Léon tu n'y penses pas ! Tu vas pas te suicider ?! s'enquit Shayko.
-On a peu de temps ! Ecoute, je vais faire un truc là, quoi qu'il se passe tu restes cachée avec les autres sur l'escalier de secours, tu ne dis rien tu ne cries pas ! Quand ils seront partis, referme moi la mâchoire, ne traîne pas c'est super risqué, tu m'as compris ?
Elle fit oui de la tête.
-Bien, allez ils arrivent !!
Ils ouvrirent la porte mais ne virent plus rien que moi sur le toit.
-Vous avez eu de la chance la première fois monsieur Waycoff, commença la petite fille, mais vous n'irez pas plus loin !
-Vous êtes qui bon dieu ?
-Ce que nous sommes ?
Elle afficha un rictus.
-Nous sommes ce que vous pauvres pêcheurs mortels appelez homonculus.
-J'y comprends rien et je m'en balance de toute façon. Pour qui travaillez-vous, je vais vous faire arrêter !
-Vous posez trop de questions, je crois que vous allez mourir.
-Mmh, sans doute mais au moins j'aurai la satisfaction de ne pas mourir de votre main.
Ils parurent un tantinet surpris.
-Eh oui parce que vous savez quoi ? Au fond de ma bouche dans ma molaire, j'ai toujours une capsule de cyanure au cas où ! héhé, au revoir !
-Non !! cria l'autre homonculus, mais trop tard je claquai sur la dent en question et un produit s'injecta dans ma bouche qui fit arrêter mon coeur.
Tout devint noir autour de moi, et je ne pus plus respirer, quelques secondes plus tard, ou minutes je ne savais pas, j'entendis une voix lointaine après un autre craquement, Shayko, je me réveillai enfin.
-Ouf ! Ca a marché, tu m'as fait peur !
-Désolé ! Ils sont loins au moins ?
-Oui c'est bon, finit Mustang. Et maintenant tu vas nous expliquer qui tu es à la fin ! Tu es en état d'arrestation Jack Hummer ou Léon Waycoff j'en ai rien à faire !
-Hadzuki !
-Pff, toi m'arrêter ? Laisse moi rire enfin.
Il sortit un flingue en même temps que moi, nous étions tout deux un flingue à dix centimètre de la tête, Shayko s'interposa.
-Arrêtez !!
-Pardon, fis-je en abaissant mon arme, Mustang plus lentement.
Shayko fut rassurée.
-Allez, repris-je, je vais rentrer chez moi, je vous offre un café, un apéro ?



Macros
Azure semblait totalement dépassée par la tournures des évènements, des larmes coulaient sur ses joues. Mais je n'avais pas le temps de me soucier de ses problèmes émotionnels, la priorité était d'abord d'être sûr que personne ne soit sur nos traces. Au bout d'un quart d'heure passé en embuscade, il paraissait clair que notre fuite avait été suffisemment rapide pour prendre tout le monde de court.
Nous commençâmes à rentrer vers mon refuge. Je profitai du calme pour réfléchir à la situation. Kiré m'avait été d'une aide précieuse, mais j'aurais voulu pouvoir poursuivre la discussion avec lui. L'arrivée de Roy junior et de l'autre gamine avait quelque peu changé la donne. Tant pis, je trouverais bien un moyen...
Je me levai de bonne heure le lendemain matin. Azure était encore endormie, je décidai d'aller prendre un petit déjeuner dans l'un de mes bars favori, qui présentait le double avantage d'être suffisemment éloigné de mon lieu de résidence pour qu'il ne soit pas repéré, et d'avoir une nourriture plus que correcte.
J'entre dans le bar, avant de me figer sur place. Halcrow était assis à une table. Je connus un instant d'hésitation. C'était le vrai Halcrow, ou l'homonculus que j'avais affronté la dernière fois? Je ne tardai pas à être fixé quand celui-ci m'aperçut, pour me faire un grand sourire, mais dépourvu de toute chaleur. Ok, l'homonculus. Et visiblement, il m'attendait. Le faux Halcrow se leva et avança d'un pas nonchalent vers moi.
-J'espérais que vous viendriez...
Je haussai les épaules.
-On dirait que je suis bon pour me trouver un nouveau café. Dommage, je l'aimais bien. Bon, qu'est-ce que vous voulez? Que je termine ce que j'ai commencé l'autre soir?
-Oh, non, je ne suis pas venu pour me battre. En fait, je suis venu vous donner un rendez-vous. Il y a quelqu'un qui voudrait vous parler.
-Hmm? Je suis flatté. Mais cette personne pourrait avoir la délicatesse de porter elle-même ses messages.
-Mon maître est très occupé, il nous envoie donc nous occuper de ce genre de détails... Quoi qu'il en soit, rendez-vous à minuit près du cimetierre de la 22ème rue. Soyez à l'heure.
Sur ce, il disparut dans la foule.
Intéressant... son maître? J'imaginais qu'il avait dû prononcer ce mot intentionellement, pour piquer ma curiosité. Et force était de constater qu'il y était parvenu. Cet homme pouvait être la clef de toute cette histoire. Toutefois, je savais également que tout cela était très probablement un piège... Mais je ne pouvais pas ignorer ce message, tout cela allait nécessiter une bonne dose de préparation... Mais pour l'heure, place à l'essentiel: on dirait que j’allais pouvoir prendre mon petit déjeuner!
Quand même, ce rendez-vous... Un cimetierre à minuit? Fallait arrêter de regarder des films d'horreur, les gars, cça rend idiot...



Shayko
Je m'interposai entre les deux armes, prête à tout pour les stopper.
-Arrêtez !!
-Pardon, dit Léon.
Il abaissa aussitôt son arme, Hadzuki la baissa plus lentement. Elle fut finalement complètement baissée. Je fut soulagée.
-Allez, s'exclama Léon, je vais rentrer chez moi, je vous offre un café, un apéro ?
-Arrête de te foutre de notre gu***e ! s'énerva Hadzuki.
-Moi je suis partente, dis-je joyeusement.
-Shayko ! Toi tu viens nous devons avoir une petite explication, cria Hadzuki.
Il me prit par le bras et commença à me tirer vers lui.
-Mais non ! Je ne veux pas !
Les Kiré nous regardaient sans rien dire. Avaient-il compris qu'il ne valait mieux pas s'en mêler ? Mustang me tirait encore plus fort. Je réussis finalement à me libérer et j'allai me réfugier à côté de Léon. Hadzuki arriva fulminant de rage mais Waycoff s'interposa.
-Je crois qu'elle n'a pas vraiment envie de te parler, sortit Léon.
-Ne te mêle pas des affaires qu'il y a entre moi et Shayko compris !
Cette situation ne pouvait plus durer.
-Tu la veux ta discution, alors tu l'auras ! répondis-je violemment.
Je partis avec lui à l'opposé du groupe. Je le regardai droit dans les yeux.
-Qu'est-ce qui t'as pris de devenir amie avec ce type !
-Il est différent de ce que l'on pensait.
-Mais c'est un membre de la Hawk's Bite !
-Oui, enfin non, enfin je ne sais pas mais ce n'est pas un meutrier !
-Dis ce que tu veux. De toute manière il y a un deuxième problème.
Il fouilla dans sa poche et en sortit une photo. Je sursautai. J'avais bien compris que c'étais par l'armée qu'il l'avait eu, ça voulait dire que..
-Tu es recherchée par l'armée en tant que complice et je suis chargée de l'affaire.
-Alors vas-y arrête moi !
Je lui tendis aussitôt mais poignets mais il les rabaissa.
-Non, comment peux-tu croire que je vais t'arrêter.
-Hum.
-Shayko, je t'aime.
-Comment oses-tu dire ça !
Je lui envoyai une gifle.
-Alors tu ne te rappelles pas de la conversation de la dernière fois.
-Evidemment mais cette fois, il faut que tu m'écoutes. Si je faisais ça c'était pour te protéger. Je ne veux pas te perdre, je ne veux pas que tu aies d'accident. Alors je veux que tu sois en sécurité.
Mon coeur s'arrêta un cour instant, je venais de subir un choc. Pourquoi n'avais-je même pas pensé à ça ?
-Oh, excuse-moi.
Je me jetai dans ses bras. Il me caressa doucement les cheveux, je nichai ma tête contre son torse. Une chaleur se répandit dans tout mon corps. Mon coeur battait très fort, je m'étais envolée dans un pays lointain, celui du bonheur. Sa main carressait à présent ma joue, je relevai ma tête et déposai un baiser sur ses lèvres. Il me le rendit aussitôt, je fus parcourue d'un frisson. Je fermai les yeux, son parfum faisant battre mon coeur un peu plus vite. Ils descendit ses doigts le longs de mes côtes avec délicatesse. Je glissai mes mains dans ses cheveux. Tous ça m'avait manqué, comment avais-je pu douter ?
Des cris lointain me parvinrent, Lidia était en train de s'extasier de joie. Hadzuki sépara ses lèvres des miennes et me prit la main. On retourna avec les autres. Juste avant que l'on arrive, je lui soufflai quelque chose.
-Tu veux bien te calmer avec Léon ? Plus de dispute ?
Il aquiesca d'un signe de tête.
-On le boit ce verre alors ? A moins que tu ne veuilles plus Léon, s'exclama Hadzuki.
Léon le regarda surpris, je ne pus retenir un sourire.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:15

Hummer
-Hahaha !
L'apéro battait son plein, on se racontai des blagues, on se marrait, soudain, le téléphone sonna, je me levai encore le sourire au lèvres et décrochai.
-On l'a !
Cette voix que je connaissais me ramena à la réalité.
-Où est-il ? demandai-je plus sérieux que jamais.
-Dans l'entrepôt 7 désaffecté à l'angle de Angel et de Magnolia street, magnez vous ou on va le perdre !
-Ok j'arrive.
-On vous attend.
Je raccrochai, merde il fallait que je les laisse mais la mission d'abord, je partis avec un sac que j'avais préparé derrière les vêtements de la buanderie, puis je me dirigeai vers les invités,
-Je suis désolé mais j'ai une course à faire à la dernière minute je reviens tard alors si vous avez sommeil des lits sont à votre disposition dans la chambre d'amis et dans la mienne, mon numéro est sur le meuble alors à la prochaine.
Après quelques "au revoir" je sortis, et me dirigeai vers les rues sombres de Central, après m'être changé pour ma tenue noire, je me dirigeai vers l'adresse indiquée.
A mon arrivée un groupe se dirigea vers moi un homme en premier.
-Bonjour monsieur je suis Franck Bullock nous sommes envoyés par notre ami commun, voilà le plan du bâtiment.
J'étudiai un peu la disposition puis :
-Mmh, vous pénétrez par les entrée de derrière utilisez vos lunettes termiques ils ont sûrement placé des explosifs de proximités, ensuite passez par les deux étages et prenez les en sandwich dans la salle principale, je m'occuperai des gars les plus chiant de là où je suis, allez allez on se bouge !
Après avoir commandé l'opération je montai sur le bâtiment devant l'entrepôt cible, je m'installai sur le toit avec un fusil de sniper.
Là les voila ! je les voyais, Huit ennemis divisés en deux groupes de trois qui surveillaient les entrées et deux qui tennaient en otage l'objectif, ils l'interrogeaient, fallait se bouger, je sortis mon talkie walkie pour informer de la situation.
-Bullock, faites gaffes les entrées sont bien gardées, faites passer quelqu'un dans l'aération et introduisez une bonne fumigène, puis entrez avec les termiques !
-Bien reçu ! Couvrez-nous !
Je surveillai l'entrée et équipai mon fusil de la lunette termique et du silencieux, soudain un bruit m'alerta derrière, un bruit d'arme qui se chargeait.
-Les mains en l'air ! Je me retournai et aperçus Quitridge qui me braquait, serait-il au courant ?
-John ? Qu'est-ce qui vous prend ?
-Arrêtez de jouer au con avec moi ! Cette opération n'est pas de chez nous pour qui travaillez vous ?
J'entendis mon talkie m'appeler et la voix de Bullock m'informer de l'opération.
-Qui vous a mis dans la tête ces balivernes ?
-Vos petites manipulations ont fait leur temps maintenant dites-moi où est Waycoff ? Où est le vrai Léon Waycoff ?
-Pff, vous êtes malade John, allez baissez votre arme ! Vous n'êtes pas dans votre état normal enfin.
-Ta g**le ! Tu es en état d'arrestation !

Macros
J'arrivai en vue du cimetierre. Au moins, les risques d'interruption à cette heure et dans un lieu aussi sinistre étaient quasi-nuls. Trois silhouette se dressèrent à mon approche. Je reconnus l'homonculus capable de changer son apparence, ainsi que celui que j'avais affronté au 3ème laboratoire. Avec eux se tenait une fillette. Je levai les yeux au ciel.
-C'est une plaisanterie? Vous n'allez pas me dire que cette gamine est votre maître, tout de même!
-Non, c'est moi.
Un quatrième homme surgit de l'obscurité, allant se placer au milieu des trois déjà présents.
-Alors, c'est vous celui qui se fait appeller Macros? J'ai eu vent de quelques uns de vos "exploits".
J'esquissai une parodie de salut.
-Trop d'honneur. Mais il semblerait que vous ayez l'avantage sur moi en ce domaine. Vous êtes?
-Oh, mes manières... Je me nomme Alexander Griffith. Vous connaissez déjà deux de mes subordonnés, il me semble?
Je jetai un regard en coin aux deux homonculus.
-Votre personnel semble être assez particulier, Mr Griffith.
-Eh bien... disons que vous avez devant vous les fruits de quelques unes de mes expériences. Ils sont relativement efficaces, avec eux je sais que le travail va généralement être bien fait.
Je ricanai.
-Généralement.
Le visage de mes deux connaissances resta impassible, même si la mâchoire du faux Halcrow se crispa légèrement. Leur maître se contenta de sourire.
-Enfin, passons. Je dois avouer que votre irruption dans le 3ème laboratoire nous a quelque peu dérangés, plusieurs de mes expériences ont dû être remises à plus tard. Nous avons également perdu un sujet d'expérimentation dans l'affaire, sauriez-vous par hasard où elle se trouve?
Je haussai les épaules.
-Aucune idée. Nous nous sommes séparés juste après l'effondrement du laboratoire. Je n'allais pas m'encombrer d'une gamine, j'ai suffisamment à faire.
L'expression de mon interlocuteur restait neutre, impossible de savoir s’il avait gobé ou non mon mensonge.
-Aucune importance, nous la retrouverons tôt ou tard. Ce n'est pas pour cela que je vous ai fait venir.
Aaah, enfin, nous entrions dans le vif du sujet.
-Allez y.
-Vous m'avez l'air d'un alchimiste plus que compétent, qui plus est, avec une expérience que peu de personnes peuvent se targuer d'avoir. Oui, j'ai entendu parler de votre espérance de vie au-dessus de la moyenne. Quelqu'un comme vous pourrait m'être utile, peut-être même m'assister dans mes recherches.
Nous y voilà.
-Et en quoi consistent ces recherches, au juste?
-Hmm, je préfère ne pas rentrer tout de suite dans les détails. Disons qu'elles tournent essentiellement autour de la génétique, mais également des rapports existants entre le corps, l'esprit et l'âme. Un sujet passionnant, croyez moi.
Effectivement, nul doute qu'il en était passionné, même dans le noir, je pouvais voir la lueur qui venait de s'allumer dans ses yeux, presque démente.
-Je vois... Intéressant.
-Il me faut une réponse, alchimiste des tempêtes. Voulez-vous travailler pour moi?

Hadzuki
Pendant que nous buvions un verre, la main de Shayko n’avait pas quitté la mienne. Je refusai cependant de boire quoi que ce soit. Même si j’avais promis à Shayko de ne plus me disputer avec ce type, je n’avais aucune confiance en lui. Je n’arrivais pas, malgré tout ce que Shayko pouvait penser, à voir en lui autre chose qu’un terroriste, qu’un meurtrier. L’image de ce sale type tenant Shayko, un couteau sous la gorge restait collée à ma rétine.
Pendant que nous discustions, l’ambiance s’était quelque peu détendue. Mais bientôt, il y eut un coup de fil. Je n’entendis pas ce qui se disait, mais lorsque Léon revint, il s’excusa et prétexta une course urgente avant de s’en aller en nous proposant de rester chez lui pour nous reposer.
Une fois qu’il fut parti, le colonel proposa de suivre le conseil de Léon. Il décida de prendre le canapé, Lidia prit la chambre de Léon et Shayko et moi allâmes nous isoler dans la chambre d’amis. Shayko entra la première et je refermai derrière moi, à clé, un léger sourire au coin des lèvres.
-Voilà, comme ça, on ne pourra pas nous déranger, dis-je en me retournant.
Shayko s’approcha de moi et je l’enlaçai en l’embrassant, mes mains glissant dans son dos. Ses mains se crispèrent sur mes épaules.
-Attends… murmura-t-elle.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-Il y a une question que je veux te poser.
-Vas-y, dis-je en m’attendant au pire.
-Comment tu as eu cet automail ? demanda-t-elle en posant sa main sur mon bras droit.
-Un accident de cheval… J’avais douze ans et je me promenais à cheval avec un ami. Tout à coup, mon cheval s’est affolé et m’a désarçonné. Il s’est mis à me piétiner. Tout ce dont je me rappelle ensuite, c’est de m’être réveillé deux mois plus tard à l’hôpital, un bras en moins. Un mois après mon réveil, on m’a greffé cet automail.
-Ca ne doit pas être évident à douze ans…
-C’est vrai… Mais j’ai fini par m’y habitué. Maintenant, je m’en sers comme d’un vrai bras et je n’y pense même plus.
-C’est vrai au moins ce mensonge ? demanda-t-elle en plissant les yeux.
-Oui, et je m’en vais te le prouver ! dis-je en la soulevant de terre.
Je posai mes lèvres sur les siennes et l’embrassait tout en me dirigeant vers le lit. Je l’y déposai tendrement en continuant de l’embrasser…
Shayko s’était endormie. Je sentais son corps, brûlant encore de ce que nous venions de vivre, blotti contre le mien. Je ne savais pas combien de temps était passé, mais je n’étais pas fatigué. Je repensai à Heigarts, à la photo… Si jamais l’armée prenait Shayko, ce ne serait pas seulement pour l’interroger. Shayko s’empresserait de défendre Waycoff et ils l’accuseraient d’aide à un criminel en fuite, de trahison envers la nation… Autant dire qu’elle ne resterait pas longtemps en prison… Elle en ressortirait, certes, mais les deux pieds en avant… Il était hors de question que je laisse une telle chose se produire.
Mes pensées revinrent vers Waycoff. Il nous avait quitté plutôt précipitemment tout à l’heure… Je me demandais où il pouvait bien être… Je regardai ma montre que j’avais posée sur une petite table de nuit. Six heures… Je me levai doucement pour ne pas réveiller Shayko et m’habillai.
-Hadzuki… dit un murmure derrière moi.
Je me retournai et vis Shayko, toujours allongée, mais le visage tourné vers moi dans une expression de tristesse.
-Où tu vas ?
-Il faut que je retourne chez moi, dis-je en m’asseyant sur le lit près d’elle. Il faut que je fasse comme si de rien n’était, comme si je ne savais pas du tout où tu es. Si jamais l’armée te prenait, Shayko…
-Au pire, je leur expliquerais tout ce qui s’est passé…
-Ce n’est pas aussi simple. Pour eux, Waycoff est un terroriste, rien d’autre. Et toi, tu es devenue sa complice. Si ils te prennent, ce n’est pas en prison que tu iras, c’est au poteau d’exécution.
-Mais… Je croyais que cette loi avait été…
-Abolie ? Par mon père, oui, ça tout le monde le sait. Mais Heigarts l’a fait réabiliter.
Elle resta silencieuse. Je posai ma main sur sa joue.
-Shayko, je veux que tu me promettes d’être prudente. Ne sors surtout pas à découvert, pour le moment reste ici. Tu es en sécurité.
-D’accord…
-Et je veux que tu me promettes aussi de retourner chez toi dès que tu en auras l’occasion.
-Quoi ?
-Shayko, je t’en prie. Promet-le moi. Je ne supporterais pas de te perdre. Et à Rezenbool ou East City, tu pourras te cacher bien plus efficacement que ici.
-Très bien. Je te le promets.
-Merci.
Je l’embrassai et quittai la chambre. En passant dans le salon, je remarquai que Kiré n’était déjà plus là… Tant pis, je n’avais pas le temps de m’occuper de lui en plus… Je pris le chemin qui menait à chez moi…
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:16

Hummer
-Ta g**le ! Tu es en état d'arrestation !
-Et qu'est-ce que vous allez faire ? M'arrêter ? En êtes-vous seulement capable ?
A ce moment il tira sur mon coeur, je m'effondrai à terre, je fis le mort dans un premier temps puis lui arrachai quasiment la tête d'une balle de fusil, voilà ! Maintenant je fis une roulade pour que ma visée arrive devant la scène j'activai la lunette termique, et arrivai de justesse à éviter la mort à mes camarades, c'était bon la scène était finie et ils se positionnaient pour inspecter les alentours, attendez moi j'arrive.
Deux minutes plus tard j’étais devant l'otage, je lui enlevai son baillon et son bandeau devant les yeux.
-Aah, hein ? Qui êtes-vous ? Où sont les autres ?
-Monsieur gardez votre calme, nous sommes là pour vous.
-Ah je suis content de vous voir, détachez moi s'il vous plait.
Je m'exécutai.
-Alors, nous avons des question à vous poser avant, où sont-ils ?
-Ils ?
-Oui les plans de Karaj Miner, la forteresse de l'île Hancia !
-Eh bien, je les ai gardé dans un coffre dans la banque.
-Et les résultats du projet Azanami ?
-Tenez.
Il me tendit un papier plié en quatre dans sa poche.
-Mmh, positif, ils ont eu le temps de procéder aux prélèvements ?
-On a eu le temps d'en prélever quatre doses, le lendemain le sujet s'était échappé.
-Ils sont en sécurité au moins ?
-Oui dans mon coffre également.
-Code ?
-084159 maintenant faites moi sortir de là !
-Désolé professeur Hortz, mais votre travail s'achève ici !
Je lui tirai une balle dans le coeur, je me tournai vers Bullock.
-Placez les corps dans la première caisse vers le fond de l'océan, ces hommes se sont enfuis à East City après avoir tué le doc je me suis bien fait comprendre ?
-Oui monsieur.
Ah, voilà le ménage était fait ! Personne ne saurait ce qui s'était passé et Quitridge ne se mêlerait plus jamais des affaires des autres, Quitridge... quel dommage monsieur, bien que j'ai dû vous supprimer je vous respecterai jusqu'à ma mort.
Je rentrai et laissai ma "tenue nocturne" au placard avec mon arme et ma paire de gants, j’allai à la cuisine, quelle heure était-il ? 4h30 du mat, j'aurais pas dû rester aussi longtemp sur la tombe de M'man, j'en oubliais l'heure, je m'assis sur ma chaise les pieds sur la table et la clope au bec, 6h00, j'entendis quelqu'un sortir de ma chambre et partir, c'était Mustang.
Nih, colonel Mustang, qu'est-ce qu'il fallait pas entendre ! Je sentais qu'il ne me portait pas du tout dans son coeur, il faudrait que je le surveille de près avant qu'il ne me claque, enfin, oublions les évènements de cette nuit, je regardai la feuille de résultats, positif, p**ain, l'ADN concordait avec nos exigences, le produit avait été prélevé sur le sujet et placé sous expériences avant d'être transféré au labortoire de production de Karaj Miner, en même temps que le sujet d'observation Kazel…

Hadzuki
J’arrivai chez moi alors qu’il faisait encore nuit. J’avais bien vérifié que personne ne m’avait suivi. Mais je regrettais déjà d’avoir laissé Shayko chez ce type… Et si ce n’était qu’un piège ? Et si ce type profitait de la naïveté de Shayko pour l’entraîner dans des affaires louches ? En tout cas, qu’il touche un seul de ses cheveux et…
Mon téléphone sonna. Je décrochai.
-Allô ?
-Mustang, dit la voix de Heigarts, ça fait plusieurs fois que j’essaye de vous appeler.
-Désolé, madame, j’ai le sommeil lourd.
-Bon, il faut que vous veniez ici. Je veux savoir si vous avez retrouvé Shayko Mushi.
-Pas encore, madame.
-Est-ce que ça avance ? Je ne veux pas que Hummer et elle nous échappent.
-Ils sont probablement déjà loin d’ici s’ils ont voulu s’enfuir, tentai-je.
-Peu importe, qu’ils soient ici ou dans les ruines des cités du désert, je m’en moque. Je veux qu’on les retrouve.
-J’ai bien compris madame.
-Parfait. Et concernant Macros, vous n’avez pas de nouvelles non plus ?
-Pas plus, j’en suis désolé.
-Bon, essayez quand même de les retrouver le plus vite possible.
Heigarts raccrocha. Je ne lui avais pas parlé des homonculus qui étaient à la poursuite de Hummer. J’étais beaucoup trop curieux pour prendre le risque que Heigarts me retire cette enquête pour la donner à un plus vieux que moi dans l’armée… Quoi qu’il y avait peu de risque qu’elle agisse ainsi… Après tout, Macros avait probablement raison… Heigarts avait l’air de bien m’aimer… Mais je commençais tout de même à me demander pourquoi un tel empressement à me faire monter de grade…

Macros
-Il me faut une réponse, alchimiste des tempêtes. Voulez-vous travailler pour moi?
-Ooooh.... Je suis vraiment flatté que vous vous intéressiez autant à moi! Votre proposition mérite reflexion.
Je marquai une pause de quelques secondes.
-Ma réponse est non.
Le visage de mon interlocuteur se referma, et il me dévisagea avec froideur.
-Pourquoi refusez-vous?
-Eh bien, j'ai plusieurs raisons... Tout d'abord... Vous avez pour vos basses oeuvres vos amis immortels, et je soupçonne que vous ayez également pas mal de connexions avec l'armée. Et ça ne serait pas drôle si tout le monde se rangeait dans votre camp, vous ne croyez pas?
-Vous pensez que c'est une bonne raison?
Je soupirai.
-Pour moi, oui. Mais surtout... - mon expression se durcit - je n'aime pas beaucoup vos méthodes... Considérez donc ce refus comme un caprice de ma part.
-Très bien. Je pense que nous n'avons plus rien à nous dire, alors.
Ce Griffith fit demi tour, me tournant le dos, s'éloignant du cimetierre. Juste avant d'être hors de vue, il se contenta de lancer deux mots.
-Tuez le.
Je me mis en action, en même temps que les trois gardes du corps de Griffith. Celui du 3ème laboratoire fut le premier sur moi. J'esquivai de justesse la lame qui lui faisait à présent office de bras, avant de répliquer en augmentant au maximum la gravité dans la zone où se trouvaient mes trois opposants. Le sol s'effondra sous la pression, tandis que deux homonculus se retrouvaient entièrement broyés. Deux? Zut, la gamine avait évité, plus rapide que je le pensais. J'esquivai un coup qui fendit le sol à l'endroit où je me trouvais, avant de la projeter au loin avec mon alchimie. C'est alors que je me pris un coup en plein estomac, m'envoyant quelques mètres plus loin. Uh oh, le type aux cheveux blancs, il s'était régénéré beaucoup plus vite que je le pensais. Il se rua vers moi, avec l'intention d'en finir, mais il fut transperçé en pleine course par un katana. Je me relevai rapidement.
-Merci princesse.
Azure était enfin sortie de sa cachette. Toutefois, je ne me fis aucune illusion. Même à deux, c'était mission impossible de chercher à vaincre trois homonculus à la fois. Apparemment, elle était arrivée à la même conclusion. Nous tournâmes les talons, avant que les homonculus ne puissent s'organiser. Le type à la lame s'était toutefois remis en action. Je transmuttai en pleine course deux épées, esquivai l'assaut, avant de lui planter une lame dans chaque avant bras et de les clouer à un mur. Ca devrait le mettre hors course pour quelques instants, plus qu'il nous en fallait pour fuir. Nous disparûmes dans la nuit...

Hummer
Après avoir rangé les papiers secrets rapportés la veille, mes paupières se faisaient de plus en plus lourd à porter, le manque de sommeil m'assaillait comme un poids qui nous entraîne dans le fond de l'océan, je repensai à la guerre, la bataille, Carter...

***
Bon sang ils étaient durs à tuer ces gars là, les balles nous sifflaient aux oreilles tellement que techniquement un homme pourrait devenir sourd si son pote tirait à côté de sa tête, à chaque balle qui nous passait à côté, nous souhaitions que le camarade plus loin ne soit pas la dernière chose qu'on voit, ça y était on avait fini le nettoyage, merde Carter, après la grenade il s'était fait toucher, je me précipitai vers lui.
-Carter !!
-J'ai mal lieutenant ! Je crois que c'est l'intestin !
-On va arranger ça, écoute, je vais devoir te faire mal, mais c'est pour ton bien, après ça va faire d'autant plus mal, mais c'est pour te soigner je peux pas faire autrement.
-M..morfine...
-Non, je suis désolé mais ton rithme cardiaque serait trop bas, bon, les gars, à 3, vous allez m'ouvrir la plaie ok ?
Ils me firent oui de la tête.
-Allez, 1, 2, 3 !!
-Aaaaah !!! SAINTE MARIE MERE DE DIEU ACCORDE MOI LA FORCE DE RESISTER DANS...
Il continuait sa prière pendant que je manipulais dans son ventre avec tout ce sang, ces trucs qui n'arrêtaient pas de bouger...un truc a vous donner l'envie de gerber.
-Lieutenant, me fit le blessé, dites à ma mère, que je...
-Ta g**le Carter je veux pas de ce genre de trucs ! Tu vas t'en sortir !
-Il fait un arrêt cardiaque !
Je me précipitai vers son coeur en répétant le geste, une pression, deux, trois, et je soufflai dans sa bouche, une deux trois, souffler, une deux trois souffler, je répètai ce geste en lui demandant de rester avec nous.
-Lieutenant... c'est plus la peine...
Je continuai toujours pendant que Grisson me parlait.
-Lieutenant, il est mort !
-...…
Je m'arrêtai, puis tapai un grand coup dans le sol, p*tain de m**de !!
-Vous avez fait tout ce que vous avez pu.
-Tu parles c'est le genre de trucs qu'on dit aux perdants !
***

Je me réveillai, regardai l'heure, 8h45, j'aurais dormi deux heures et demie c'était déjà ça, le petit bruit qui m'avait réveillé se dirigea vers moi, Shayko avait l'air de faire le mur.
-Où tu vas comme ça gamine ?
-Ah, je suis démasquée…
-Tant que tu es réveillée viens déjeuner !
Elle s'assit avec moi pendant que je lui servais un bol de céréales chocolatés, à sa demande, tandis que je me faisais un café bien serré fait maison, je lui tendis son déjeuner et m'assis avec mon café de deux sucres.
-Alors ? Tu as bien dormi ?
-Euh, oui, oui impeccable.
-T'as pas sali les draps au moins ?
Une petite goutte perla sur son visage, elle était rouge.
-Pourquoi tu me poses cette question ?
-Oh non pour rien pour rien, mentis-je. Mais je sais reconnaître quelqu'un qui vient de faire du sport en chambre avec une certaine personne si vous voyez ce que je veux dire. Alors comment ça se passe avec le colonel Mustang, lui dis-je en imitant son air fier et renfrogné.
Elle rit puis.
-Oh ça va ça vient, disons que des fois nous avons des moments géniaux, enfin je vais pas te faire un dessin, et d'autres où ça va mal, on se dispute, souvent par ma faute.
Des larmes coulèrent sur ses joues, je n'aimais pas voir des gens ainsi.
-Eh, allez viens par ici.
Je la pris dans mes bras pour la calmer, ça me rappelait ma soeur quand elle était triste, quand j'y pensais elle était un peu une soeur pour moi, et ça me réconfortait moi aussi d'avoir quelqu'un à chérir, à m'occuper, après deux ou trois minutes ainsi elle se remit à sa place l'air beaucoup mieux.
-Merci Léon.
-Oh, merci à toi.
-?
-Tu sais ça me fait du bien de voir cette maison habitée, d'habitude je suis seul, et je ne peux pas avoir de chien non plus parce que je voyage beaucoup, dis-je en rigolant un peu.
-Mais dis moi Léon...
-Je t'écoute gamine.
-Tu n'as pas de la famille dans le coin ?
A ces derniers mots je reposai la tasse que j'amenais à mes lèvres, et serrai le poing à m'en faire mal pour ne pas casser quelque chose autour de moi, une expression de cauchemar dans les yeux en repensant à cette nuit où ma vie avait basculé, elle avait l'air de réaliser sa faute, qu'elle avait posé la question tabou, mais je calmai mon regard.
-Excuse moi Léon...
-A vrai dire, j'ai une soeur, elle a plus de vingt ans.
Elle avait fini ses céréales, elle se leva et me remercia du petit dèj, elle allait s'en aller mais avant qu'elle ne quitte la cuisine :
-Shayko.
-Oui ?
-Ca serait plus prudent que tu habites ici quelques temps, avec la photo de l'armée où on est ensemble, ça serait mieux que tu fasses profile bas ok ? Et ne te fait pas remarquer.
-Ok, merci Léon.
Bien que l'orage soit passé, je gardai le même air dans les yeux, un air de rancune envers l'homme qui m'avait, en quelque sorte, transformé en ce que j’étais devenu, pourquoi je l'avais invité à rester ici ? Elle avait sûrement d'autres chose à faire avec Mustang, je pensais que c'était plus pour avoir une autre petite soeur que je le lui avais demandé. Quel égoiste !
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:17

Shayko
-Ce serait plus prudent que tu habites ici quelques temps, avec la photo de l'armée où on est ensemble, ça serait mieux que tu fasses profile bas ok ? Et ne te fait pas remarquer.
-Ok, merci Léon.
Je sortis de la pièce, laissant Léon seul. Il faudrait que je le remercie mieux. Je montai dans la chambre où j'avais dormi et m'afférai à faire le lit. J'entendis des bruits de pas dans le couloir. Je passai la tête par la porte. Lidia s'était réveillée. Je me précipitai vers elle.
-Salut Lidia.
-Bonjour Shay, répondit-elle d'une voix pâteuse. Tu as vu mon père ?
-Non, je crois qu'il est reparti.
-Ah, dommage.
Le visage un peu miné, elle descendit prendre son petit déjeuner. Elle me fixa, je sentais la question venir.
-Alors ? Où est ton Chevalier galant ?
-Il a dû partir. Tu sais, le travail, les risques de ma présence... D'ailleurs, sois prudente. Je ne veux pas te causer d’ennuies, à toi et toute ta famille.
-Roh, calme toi. Tu vas bien ?
-Oui. pourquoi ?
-T'es trop sérieuse. Je te reconnais pas, ouh ouh Shay, t'es là.
On se mit à rire de bon coeur. Léon était toujours assis à la table.
-Bonjour Léon.
-Bonjour Lidia.
J'étais contente, au moins Lidia était moins distance que Hadzuki. Elle s'assit à côté de Léon.
-Tu veux quoi ? demandai-je à Lidia.
-Un jus d'orange et des céréales.
-Bien reçu.
Je me dirigeai vers la cuisine.
-Au fait, Lidia. Je vais rester ici quelques temps. Tu pourrais m'apporter quelques fringues, je voudrais éviter de sortir en ce moment, histoire d'être effacée.
-Pas de problème.
Je revins avec le déjeuner de Lidia. Je lui donnai puis je m'affalai sur la première chaise venue.
-J'espère que les deux affreux jojo d'homonculus ne nous retrouverons pas.
-Ce serait embêtant.
-Surtout dans le cas où on peuT pas trop les tuer. Pffut, moi j'aimeraiS bien les crever. Après ce qu'ils ont fait à mon père.
Mes mains se crispaient sur mes genoux, mes yeux étaient emplis de haine. Mon coeur palpitait plus rapidement. Léon me regardait.
-Qu'ont-il fait à ton père ? Tu les connais ?
-Non, pas eux. Un autre, il a tué mon père, heureusement lui aussi l'a tué. Le problème c'est que personne ne sait comment.
-C'était qui ton père ? demanda Waycoff.
-Maru Mushi.



Hadzuki
Je m’étais allongé dans mon lit, seul cette fois… Il n’était que cinq heures du matin, mais il m’était impossible de dormir. Trop de choses me trottaient dans la tête. Le fait que Shayko soit recherchée, cette soudaine amitié avec Hummer… Ou Léon, comme elle l’appelait… Soudaine… Pas vraiment en y repensant… Dès le premier jour elle avait pris sa défense en disant qu’il était différent… Léon Waycoff… Ca m’étonnerait que ce soit son vrai nom… Comme s’il allait nous dire qui il était réellement… Si seulement j’avais UN élément qui pouvait me permettre de savoir qui était ce type…
Je repensais également à Macros et à cette fille, cette Azure… Une expérience apparemment… Mais qu’est-ce que l’armée en avait fait ? J’avais entendu parler des expériences qui avaient été menées alors que l’armée était sous les ordres de Bradley… Des humains, des militaires plus précisément, avaient servi de cobaye pour des expériences scientifiques secrètes… Et ils avaient été transformés en chimères… Est-ce que c’était le cas de Macros ? Ou de cette fille ?
Je m’assis sur mon lit. Je ne supportais pas de ne rien pouvoir faire pour sortir Shayko de cet enfer. Si seulement j’avais un moyen de prouver qu’elle n’avait rien à voir avec Hummer… Mais elle ferait tout de son côté pour prouver que ce type n’avait rien d’un terroriste… Mais je n’avais pas trop à m’inquiéter… Elle m’avait promis de rester cachée et Hummer ne la laisserait pas détruire leur couverture… Il la protègerait, ne serait-ce que pour se protéger lui-même…
Je sortis de chez moi et allai marcher dans les rues… J’étais arrivé à l’hôtel où Shayko et Lidia avaient logé. Et j’arrivai juste à temps pour voir Lidia entrer. Je me précipitai à sa suite.
-Lidia ! appelai-je.
Elle se retourna et me sourit.
-Bonjour, Hadzuki.
Je lui fis la bise et lui demandai tout bas :
-Est-ce que Shayko est toujours là-bas ?
-Oui, murmura-t-elle. Je viens prendre quelques affaires pour elle.



Hummer
Il ne répondit pas. Tant mieux, j'avais pas envie de m'étaler à ce propros. Lidia venait de finir son petit déj'.
-Je vais te chercher ta valise à l'hôtel.
-Merci.
Elle se leva et se dirigea vers la porte d'entrée. Je la regardai envieuse, moi aussi je voudrais bien sortir un peu. Je monaie dans ma chambre et ouvris la fenêtre. Je pouvais pas rester ici, j’allais devenir folle. Je m'approchai de la porte et vérouillai. J'enfilai mes gants, attrapai mon katana et sautai. Heureusement que ce n'était que le premier étage. Je retombai sans problème. Tout allait bien, je ne m’étais pas fait mal. J'avançai furtivement, espérant que Léon n'avait rien remarqué. Les ruelles étaient désertes, je me baladais tranquillement. C'est alors que j'aperçus des militaires roder dans les environs. Je me jetai derrière une poubelle. Mon coeur battait plus vite, ma main était posée sur mon arme. Les deux hommes disparurent de mon champ de vision, je sortis de ma cachette, rassurée. Seulement un des gars surgit devant moi. Eh merde, je commençai à partir d'un air que j'espérais détendu. Le militaire m'interpela.
-Eh, mademoiselle.
-Quoi ? répondis-je en me tournant.
-Vous n'auriez pas vu une montre ? Je viens de perdre la mienne.
-Non, je suis désolée.
-Alors, qu'est-ce que tu fais !
L'autre type surgit à son tour.
-Je demandais à la donzelle si elle l'avait pas vu.
L'homme se retourna vers moi. Il arbora un visage de surprise.
-Mais, je vous connais ! Vous êtes la complice de Hummer !
-Mais non pas du tout.
Les deux hommes se mirent à crier.
-On a retrouvé un fugitif ! On a retrouvé un fugitif !
Une troupe de garde arrivèrent et se mirent à ma poursuite. Je me mis à courir le plus vite possible, j'avais eu le temps d'apercevoir un Hadzuki mécontent dans le groupe. J'accélèrai la cadence, les autres ne me lâchaient pas et commencèrent à prendre du terrain. J'attrapai une échelle de secours et commençai à grimper en haut d'un toit. Les militaire ne tardèrent pas à me rejoindre. Je m'avançai jusqu'au bord, un toit n'était pas très loin. Je pris de l'élan et sautai. Pffut, je retombai sur l'immeuble voisin en réception roulade. Je leur lançai un sourire narquois, en voyant quelques un se préparer à sauter. Je frappai dans mes mains et détruisis le bord où j'avais atterri.
-Bonne chance pour m'attraper maintenant, criai-je.
Je continuai mon avancée de toit en toit, après tout je n’étais pas encore en sécurité. Après m’être assez éloignée, je descendis et retournai à la maison. Personne ne m'avait suivi, je grimpai dans ma chambre et aperçus un Léon et une Lidia mécontents.
-Mais ça va pas ! Tu veux te faire chopper ! vocifèrèrent-ils.
-Non, je voulais juste m'amuser.
-T'amuser ! Tu te rends compte si tu t'étais faite arrêter, cria Léon.
-Mais, enfin, bégayai-je.
-Imbécile ! s'énerva Lidia.
Elle me giffla et me jeta ma valise dans les bras. Je me la pris dans le ventre et les regardai étonnée. Je crois que j'avais fait une bourde.



Macros
Allongé sur mon canapé, je profitai du calme ambiant pour faire le point sur ces derniers jours plus que mouvementés. D'abord, ma rencontre avec un homonculus dans les sous-sols du 3ème laboratoire, puis avec Azure Izanami, sur qui le temps ne semblait pas avoir de prise. Ensuite cet autre homonculus qui s’était infiltré au coeur même de l'armée, sous l'apparence du général de division Halcrow... Je ne pouvais que supposer que l'original était mort il y avait longtemps. Et enfin, ce Griffith...
Je n'avais pu échanger que quelques paroles avec lui, mais cela m'avait suffi pour me rendre compte de la folie latente qui sommeillait en lui. Je savais que beaucoup de monde pensait la même chose de moi, mais en ce qui me concernait, c'était plus une posture qu'autre chose, un déguisement utile... Lui, au contraire, se maîtrisait parfaitement, mais la lueur que j'avais vu dans ces yeux ne me laissait guère de doute. J'avais peut-être eu un regard semblable, à une époque... Ce désir de sacrifier la Terre entière pour atteindre ses objectifs...
Une fois encore, je me demandai si j'avais fait le bon choix. Si j'avais accepté sa proposition, j'aurais été en mesure d'obtenir la plupart des réponses à mes questions, sans doute... Bah, de toute manière, je devrais bien être capable de les trouver par moi-même. Et d'ailleurs... Plus j'y réfléchissais, plus le nom de cet homme me paraissait familier. Je ne l'avais jamais vu, c'était certain. Mais j'avais peut-être déjà entendu son nom quelque part... Il faudrait que je fasse des recherches dans cette direction. A moins que j'enquête plutôt au niveau des chercheurs du 3ème laboratoire? Ou que je cherche à approfondir les liens entre les homonculus et l'armée à partir du planning d'Halcrow? Ou alors... Je ne pus réprimer un soupir.
Tant de choses à faire, et si peu de temps...
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:18

Hadzuki
Je regardai le chemin qui nous aurait permis de suivre Shayko s’effondrer, soulagé. Un sentiment mêlé de soulagement et de rage m’étraignait en voyant Shayko se tourner vers nous, un léger sourire sur le visage.
-Bonne chance pour m’attraper maintenant, nous lança-t-elle avant de disparaître.
-C’est pas vrai ! On l’a loupé ! s’écria l’un des hommes.
-Retournons à la base faire notre rapport, ordonnai-je. Nous ne la retrouverons pas maintenant.
Les hommes me suivirent jusqu’à la base et j’allai faire mon rapport accompagné du premier homme qui avait reconnu Shayko. Après que nous ayons terminé, Heigarts resta silencieuse un instant. Puis elle tourna son regard vers moi.
-Eh bien, on dirait que vous vous êtes trompé en disant qu’ils étaient probablement déjà partis.
-C’est ce que tout criminel en fuite ferait logiquement, répondis-je.
-Vous défendez donc cette jeune femme ?
-Non, mais j’essaye de comprendre ce qui…
-Je ne vous demande pas de comprendre, mais d’agir, Mustang. Si cette jeune femme n’avait rien à se reprocher, elle n’aurait pas fuit devant des hommes de l’armée, mais au contraire, elle aurait cherché leur protection. Maintenant, je veux des hommes patrouillant dans toutes les rues, jours et nuits. Je ne veux pas que quoi que ce soit soit laissé au hasard. Je veux qu’on arrête ces fugitifs, ainsi que tous ceux qui les aideraient. Vous m’avez bien comprise, Colonel Mustang ?
-Parfaitement, mon général.
-Bien. Vous pouvez disposer.
Je quittai le bureau accompagné du jeune soldat.
-Mon Colonel, est-ce que je peux vous parler franchement ?
-Allez-y, dis-je curieux de savoir ce que cet homme allait dire.
-J’ai du mal à comprendre la situation…
-Vous avez entendu le généralissime, il n’y a rien à comprendre, il suffit d’agir comme on nous le dit.
-Oui, je l’ai entendu comme vous, mais… mais si vous aviez raison. Et si cette jeune femme s’était simplement retrouvée mêlée par hasard à tout ça ?
-Et c’est le cas, je crois, dis-je doucement.
-Mon Colonel, mon père a été sous les ordres du vôtre, dit le jeune homme. Et je sais de par sa bouche que lui aurait d’abord cherché à comprendre la situation.
Je m’arrêtai de marcher et regardai le jeune homme dans les yeux. Je pus y lire une détermination qui m’étonna. Et cette détermination, je l’avais lu il y avait peu de temps dans le regard du Colonel Kiré… Ce garçon pourrait peut-être nous être d’une grande aide.
-Quel est votre nom, soldat ? demandai-je.
-Edron Sô, mon Colonel. Vous ne la croyez pas coupable, n’est-ce pas ?
-Coupable de quoi ? De trahison ? Non.
-Mon Colonel…
-Si vous voulez me dénoncer, profitez-en.
-Non, mon Colonel. Je suis à vos ordre, et si vous pensez qu’elle n’est pas coupable, alors je vous crois.
-Vous êtes probablement le seul.
-C’est déjà ça, non ?
-Oui…
-Mon Colonel, si je peux faire quoi que ce soit…
-Faites comme d’habitude. Je ne veux pas que quelqu’un vous accuse de quoi que ce soit alors que vous n’avez rien fait. Mais je n’oublierai pas que vous m’avez proposé votre aide. Je vous remercie. Vous pouvez disposer.
-A vos ordre, mon Colonel.
Je le regardai s’éloigner, comme si de rien n’était. J’avais trouvé un allié, un soldat certes, mais un allié tout de même. Il pourrait toujours me servir d’alibi…
Ce ne fut qu’en fin de matiné, à l’heure du déjeuné, que je pus retourner voir Shayko sans risques, prétextant que j’avais besoin de me restaurer. Ce qui était faux car je n’avais aucunement faim. Mais j’étais fou de rage contre Shayko. Qu’elle ait pu sortir à découvert au risque de se faire arrêter. J’entrai donc chez Hummer, poings et dents serrés. Lorsque j’entrai dans le salon, Hummer se leva et s’avança vers moi, tandis que Lidia me regardait d’un air inquiet.
-Où est-elle ? demandai-je en tendant de contrôler la colère qui perçait dans ma voix.
-Je l’ai refroidi pour qu’elle ne nous cause plus d’ennuis.
Je ne pus retenir ma colère plus longtemps. Je décochai un violent coup de poing droit à Hummer en pleine machoire. Ne lui laissant pas le temps de s’affaler au sol, je saisis son col de chemise et le plaquai violemment contre le mur, mon visage à quelques centimètres du sien, ruisselant de sang. Je mourais d’envie de le tuer.
-Hadzuki ! s’écria Lidia en s’approchant vivement.
-Je rigolais, dit Hummer.
-Je n’ai pas envie de rire, Hummer. Alors maintenant tu vas répondre sérieusement à ma question avant que je ne perde patience et que je te refroidisse réellement.
Il resta silencieux pour me défier. Ce fut Lidia qui me répondit.
-Elle est dans la chambre, là-haut.
Je lâchai Hummer et me dirigeai vers l’escalier. Lidia me retint par le bras.
-Hadzuki, reste calme, je t’en prie.
-Rester calme ? Alors qu’elle a failli se faire prendre ? Il est temps qu’elle comprenne ce qu’elle risque en agissant ainsi.
Je me dégageai et montai les marches quatre par quatre. J’entrai dans la chambre et refermai la porte derrière moi, Shayko se levant d’un bond.
-Hadzuki…
-Je peux savoir ce qui t’a pris ? hurlai-je.
-Je ne supporte pas d’être enfermée, comme une souris dans une cage.
-Est-ce que tu te rends compte des risques que tu as pris ? Tu aurais pu te faire capturer !
-Moi je me suis plutôt amusée.
-Tu t’es amusée ? répétai-je abasourdi. MAIS ENFIN GRANDI BON SANG ! Tu t’es amusée, mais tu aurais pu te faire tuer ! Tu es complètement irresponsable ! Si tu ne restes pas tranquille pour toi, alors fais-le au moins pour ce type dont tu prends la défense sans rien savoir de lui ! Lui au moins il mérite peut-être que tu prennes tes précautions !
-Qu’est-ce que tu entends par là ?
-J’entends par là que tu préfères t’amuser plutôt que de te rendre compte des réalités !
-Si c’est ce que tu penses, alors va-t-en !
Elle se tourna vers la fenêtre, me tournant le dos. J’étais bien trop en colère pour partir ainsi. Je me dirigeai vers elle à grands pas et la forçai à me faire face.
-Il est temps que tu grandisses, Shayko. Il n’y a pas que l’armée qui te poursuis. Si ces homonculus te trouvent ils ne te feront pas de cadeaux. Ils sont invincibles.
-Tu crois que je ne le sais pas ? dit-elle en se dégageant.
-On ne dirait pas en tout cas.
-Mon père est mort en parvenant à en tuer un. Alors crois-moi, je sais de quoi ces êtres sont capables.
-Mais on dirait que tu t’en moques, comme si le fait que tu puisses mourir n’avait aucune importance.
Shayko s’assit sur le lit et baissa les yeux. Je m’appuyai le dos contre le mur qui se trouvait en face d’elle et la regardai.
-Tu m’avais promis d’être prudente et de rester cachée, Shayko, murmurai-je.
-Je suis désolée.
-Désolée… Est-ce que tu l’es au moins pour le dire ?
Elle resta muette, évitant toujours de me regarder.
-Quand je suis arrivé avec Lidia pour t’amener tes affaires et que nous avons découvert que tu n’étais plus là… J’ai eu horriblement peur, Shayko. Je t’ai expliqué ce que tu risquais si tu te faisais prendre.
Elle ne dit toujours rien. Une larme coulant silencieusement sur sa joue. Je m’approchai d’elle et m’assis sur le lit à ses côtés. J’essuyai la larme avant de tourner son visage vers moi.
-Je t’aime, Shayko. Et je ne supporterai pas de te perdre.
Je posai mes lèvres sur les siennes et l’embrassai. Je sentis ses bras s’enrouler autour de mon cou et enroulait les miens autour de sa taille…

Hummer
Je me relevai, essuyant un filet de sang sur ma bouche, je m'étais laissé faire par ce gamin parce qu'il m'amusait de voir ses réactions mais s’il me reprenait comme ça il se retrouverait à terre en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, Lidia me regardait de travers.
-Quoi ?! fis-je désagréablement.
-C'était pas très marrant !
-Oh ca va, tu crois que j'aurais pu avoir l'intention de la tuer ?
-......
-Pfff, génial la confiance règne.
-Tu nous es encore inconnu enfin, tu...
-Eh bien mademoiselle l'inconnue, excusez-moi mais vous devriez partir, je n'ai pas que ça à faire j'ai besoin de préparer mon plan pour tuer Shayko, et si tu pouvais me ramener de l'arsenic du magasin s'il te plait j'en ai plus.
A ce moment elle tenta de me gifler mais j'arrêtai son bras, je vis une expression de colère dans ses yeux, je serrai mon emprise.
-Qu'est-ce que tu avais l'intention de faire ? dis-je avec une voix de haine.
-.......
-C'est bien ce que je pensais.
Je la lâchai et elle retira violemment son bras.
-Ne me refait jamais ça ! Je ne suis pas Mustang alors fais gaffe à ce que tu fais !
Et c'est sur cette note cynique que la Lidia partit de l'appartement, ah, mon téléphone, c'était elle.
-Allô ? Oui....oui je garde un oeil sur elle.....le professeur Hortz ? Il est mort, tout s'est passé comme nous l'espérions, vos hommes étaient à la hauteur.....bien sûr, j'irai voir......non, il ne savent rien ils sont trop aveuglés par cette histoire d'homonculus et leurs problèmes personnels.....hein ? Il l'a retrouvé ? Où ? Quand ?.......D'accord je m'en occupe, au revoir.
Après cette discussion je réfléchis, j'y allais ? Il me croiyait mort celui-là, mais il ne serait pas surpris de me revoir il me connaissait, ok j'y allais, je tapai à la porte de Shayko après avoir pris un sac.
-Shayko ?
-Il est là ! Enlève ta main…
Elle ouvrit la porte, assez pour voir sa tête mais pas assez pour voir le reste de la pièce.
-Oui Léon ?
-Je pars deux minutes, le boulot, euh, je reviens dans un heure.
Soudain Mustang sortit de la pièce.
-Eh pas question !
-Mustang ? Tu es décoiffé qu'est-ce que tu faisais ? demandai-je en savant la réponse.
Les deux rougirent mais Mustang garda son sérieux.
-Hum hum, où tu vas ? Quel boulot ?
-Tu es quoi ? Un espion ? Un garde du corps ? Moi j'opterai plutôt pour cette option mais pas pour moi je crois.
J'affichai un rictus.
-Si tu vas quelque part je veux le savoir !
-Retourne au pieu et me fait pas ch**r !!
-Enfin...
-Au revoir.
Je ne lui laissai pas le temps de dire quelque chose que je lui claquais ma porte au nez en emportant les seules clés, voilà ils voulaient du temps ben là il auraient tout le temps qui leur fallait, maintenant partons espionner Macros et, le projet Azanami.

Macros
Assis à la table d'un restaurant, j'attendais. J'avais finalement appelé une vieille connaissance, qui devrait pouvoir me filer deux-trois infos utiles... Finalement, un homme en uniforme, d'une cinquantaine d'années, entra à son tour. Il m'aperçut et se dirigea à ma table. Je me levai pour l'acceuillir, et nous échangâmes une poignée de main.
-C'est un plaisir de vous revoir, lieutenant colonel.
Je souris.
-Plus maintenant, sous-lieutenant Carter... Ca fait quatre ans que je ne fais plus partie de l'armée... Mais vous devez le savoir, non?
-C'est vrai, mais les habitudes ont la vie dure... Je suis un vieil homme, maintenant.
J'éclatai de rire à ces mots, et lui même grimaça avant de reprendre.
-Je sais, une certaine personne à cette table est presque deux fois plus vieille que moi. Mais pour un type normal, je commence à faire vieux.
-Vous avez encore du temps devant vous, ceci dit, sous lieutenant... Vous n'êtes pas prêt de prendre votre retraite!
-C'est lieutenant, maintenant.
-Oh, félicitations! Ils se sont enfin décidé à vous donner une promotion?
-Eheh, après 30 ans de bons et loyaux services dans l'armée, ils me devaient bien ça!
Je ricanai.
-Pas si loyaux que ça... Vous devriez être en train de m'arrêter, normalement, non?
Carter balaya la remarque d'un revers de main.
-Détail. Et puis, ça fait longtemps que nous ne nous sommes plus parlé...
-C'est vrai... Six mois au moins, non?
Cette fois, ce fut à son tour de rire.
-Lieutenant colonel, ça fait presque deux ans! Vous avez toujours autant de mal avec les notions de temps, on dirait...
-C'est vrai, c'est vrai... Mais bon, que diriez-vous si l'on entrait dans le vif du sujet?
-Que voulez-vous savoir?
Carter travaillait au bureau des renseignements militaires, il était donc constamment une source d'information précieuse, surtout étant donné qu'il avait de nombreux contacts parmi les recoins suspects de l'armée.
-Tout d'abord, quelles sont les nouvelles récentes?
-Tout le monde est en ébullition au quartier général. Vous avez fichu un sacré bordel, récemment... Sans compter le fait que beaucoup de hauts gradés sont furieux par le fait que vous ayez pu détruire six centres de recherche clandestins en deux ans. Evidemment, ces centres n'existant pas officiellement, très peu de personnes sont au courant... Enfin bref, vous êtes l'un des homme les plus recherché du pays.
-C'est bon de se savoir aimé... Autre chose?
-Oui, un ordre du généralissime elle-même. Apparemment, on recherche deux personnes, dont un membre de la Hawk's Bite.... enfin, un ex-membre, grâce à vous. Tenez, ils ont diffusé des photos un peu partout.
Il me tendit une photographie, et je souris en voyant qui elle représentait.
-Voyez vous ça, ce cher Hummer... J'avais cru lire quelque part qu'il était mort?
-Faut croire que non... Il a réussi à s'échapper de prison, ce qui déplait quelque peu aux huiles de Central.
Je réfléchis... Quelqu'un qui devrait être mort et qui ne l'était pas? Ca commençait à devenir un peu trop commun à mon goût ces temps-ci... Je rejetai un oeil à la photo. Tiens, mais j'avais déja vu la fille, aussi... La banque d'East City, il me semblait... ah oui, c'était aussi la copine de Roy junior, celle avec qui il avait petit-déjeuné... Shayla Mushi, ou un truc du genre? Je me demandais ce que ça voulait dire...
-Intéressant.... Mais j'ai encore beaucoup de questions pour vous, lieutenant!
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:18

Hadzuki
Hummer me claqua la porte au nez avant que j’ai pu le suivre. Je remis ma tenue en ordre.
-Qu’est-ce que tu fais ? demanda Shayko.
-Je n’ai pas l’intention de le laisser faire ce que bon lui semble.
-Tu m’avais promis de ne pas t’attaquer à lui !
-Peut-être, mais contrairement à toi je ne lui fais aucunement confiance.
-Et tu pars comme ça…
Je la regardai. Je l’avais presque entièrement dévêtue… Mais je devais suivre Hummer. Je ne supportais pas de le savoir en liberté. Je m’approchai de Shayko et caressai sa joue.
-Nous reprendrons ça plus tard. Je ne peux pas le laisser filer comme ça.
-Très bien… De toutes manières, je ne pourrai pas t’en empêcher pas vrai ?
-Non.
Je l’embrassai et me dirigeai vers la porte. J’essayai de l’ouvrir… Impossible…
-L’ordure, m’écriai-je. Il a fermé la porte.
-Donc, tu vas devoir rester là ! dit Shayko joyeuse.
Je me retournai vers elle et mes yeux se portèrent vers la fenêtre… Elle était bien assez large pour me laisser passer… Je me dirigeai vers la fenêtre et l’ouvris en grand.
-Hadzuki…
-A plus tard. Et surtout, reste à l’abri, n’oublie pas, dis-je avant de sauter par la fenêtre.
Je me réceptionnai sans problème et me dirigeai vers le centre ville pour retrouver Hummer. Une fois coincé, je pourrais l’arrêter pour de bon… Pas question de le laisser courir plus longtemps…



Lidia
J'étais dans ma chambre, ou plutôt la chambre que j'occupais depuis notre séjour ici, en train de réfléchir. Ce Hummer, ou plutôt Léon, je savais même pas si je devais lui faire confiance. Il était évident que non mais Shayko était tellement bornée des fois! Au moins, Hadzuki non plus ne lui faisait pas plus confiance que moi, c'était déjà ça!
Je décidai de sortir un peu dehors. Ca me ferrait pas de mal de prendre l'air quelques temps.
En me promenant dans une ruelle, j'aperçus les deux homonculus qui nous avaient poursuivi, en compagnie d'un autre homme. A pas de loup, je me précipitai derrière une caisse pour me cacher.
Je pus entendre leur conversation.
-...Ce type est une vraie mule! disait l'homme qui accompagnait les homonculus. Néanmoins, je ne lâcherai pas le morceau. Si nous l'avions avec nous, ce serait un gros plus pour nos recherches.
-Qu'allez vous faire pour le convaincre, Mr Griffith? demanda l'homonculus blond.
-Je ne sais pas encore mais je compte sur vous, dit le prénommé Griffith. Trouvez-le, mais ne le tuez pas. Il est possible qu'avec des arguments plus... convaincants, il accepte de nous rejoindre.
-Bien, Maître, dirent les deux homonculus, avant de partir.
J'attendis que Griffith parte lui aussi pour sortir de ma cachette. Griffith...Griffith...J'avais entendu ce nom quelque part mais où? Ca y était! Ca me revenait! Mes parents avaient parlé une fois d'un certain Griffith. Et j'avais revu ce nom quand j'avais lu le dossier de mon père.
Je courus vers la cabine téléphonique la plus proche pour appeler chez moi.
-Allez... réponds... murmurai-je.
-Allô? dit la voix de ma mère.
-Maman! Il faut que je te parle d'un truc, c'est important!
-Lidia, mais qu'est-ce que...? commença-t-elle.
-Non pas maintenant! la coupai-je. Est-ce que tu connais un certain Griffith?
-Griffith? Oui mais pourquoi?
-Tu peux me dire quelque chose sur lui?
-Eh bien, moi personnellement, je ne sais pas grand chose de lui si ce n'est qu'on s'est rencontré il y a longtemps. C'est à ton père qu'il faut dire ça. Il est revenu il y a pas longtemps. Je l'appelle.
J'attendis quelques secondes.
-Lidia, qu'est-ce que c'est que cette histoire avec Griffith? demanda mon père.
-J'ai vu un type qui s'appelait comme ça aujourd'hui. Il faut que tu me dises qui c'est!
-Eh bien, le Griffith que je connais était un scientifique qui faisait des recherches sur l'âme, l'homme et la pierre philosophale. On s'est revu à Central il y a une vingtaine d'années.
-Tu crois que ça pourrait être lui?
-Non c'est impossible! Il doit être mort il y a longtemps. Celui que tu as vu n'avait pas de plaque de métal au visage?
-Il me semble que non. Si ce n'est pas lui, ça doit être son fils ou un truc comme ça.
-Griffith, un fils? Bon soit. Mais qu'est-ce que toi, tu sais sur lui?
-Il était avec des homonculus. Je pense que c'est leur maître. Ah, et aussi il voulait que Macros s'allie à eux mais apparemment, il aurait refusé.
-D'accord. Je pars pour Central. De toute façon, je comptais y aller. Je te laisse, Lidia.
-Au revoir, p'pa.
Je raccrochai. J'avais eu mes réponses mais je ne savais toujours pas vraiment ce que Griffith faisait. De toute façon, on verrait plus tard. Il fallait que je rentre voir Shayko et lui parler.



Macros
-Allez y, lieutenant colonel.
-Est-ce que le nom d'Alexander Griffith vous dit quelque chose?
Carter marqua une pause, rassemblant ses souvenirs, avant de répondre.
-Je n'ai jamais entendu parler d'un Alexander Griffith. En revanche, il y avait un alchimiste d'Etat du nom de Lilan Griffith il y a 15-20 ans dans les rangs de l'armée....
-Qu'est-ce que vous savez sur ce Lilan?
-Pas grand chose. Il avait une réputation assez douteuse, et semblait avoir l'appui de quelques membres de l'Etat Major. On l'a toujours soupçonné d'avoir effectué une transmutation humaine, mais personne n'a jamais pu rien prouver.
-Cet Alexander... un membre de sa famille?
-Peut-être, mais c'est surprenant. A ma connaissance, il n'en avait aucune, et il n'avait pas la réputation d'un homme très porté sur les plaisirs de la chair.
Je réfléchis.
-Auriez-vous une photo de ce Lilan? Histoire de vérifier quelque chose...
-Je dois en avoir une aux archives, je passerai là-bas un autre jour, et j'en profiterai pour voir s’il n'y a pas d'informations complémentaires.
-Parfait. Oh, une dernière chose... J'aimerais que vous vous renseigniez sur le général de division Halcrow.
Il prit un air surpris.
-Vous voudriez que je l'espionne?
-Non. D'ailleurs, pour votre sécurité, j'éviterais de m'approcher de lui, si j'étais vous. Essayez juste de glanner quelques infos sur ses faits et gestes, et voir si il y a des choses qui vous paraissent étranges.
-Très bien, je serai prudent.
Je restai silencieux un moment, le dévisageant. Au bout d'un moment, n'y tenant plus, je posai la question qui me brûlait les lèvres.
-Pourquoi faites-vous ça?
-Pardon?
-Pourquoi m'aidez-vous? Après tout, je suis un hors la loi traqué par l'armée, si vous me dénonciez, votre carrière en profiterait grandement... Et au lieu de ça vous vous apprettez à prendre les plus grands risques en me fournissant des informations confidentielles... Pourquoi?
Il sourit.
-Je n'ai pas la mémoire courte. Sans vous, j'aurais probablement été tué lors de la campagne d'Ishbal. C'est le moins que je puisse faire pour vous.
Je balayais l'argument d'un revers de la main.
-Ca fait combien de temps, 25 ans? Trop vieux pour qu'une telle dette ait encore de la valeur. De toute manière, je vous l'ai assez souvent répété: je vous ai uniquement sauvé parce que cela servait mes intérêts, rien de plus.
Carter se mit à ricaner.
-Oui, oui, vous me l'avez souvent dit... Mais bon, il se trouve que ça m'a aussi arrangé! Peu importe vos raisons, seul compte le résultat.
Je le regardai fixement, avant de secouer la tête.
-Je ne comprends pas. Ca n'a aucun sens. Ce serait dans votre intérêt de me trahir. Ce comportement irrationnel...
Il me coupa.
-Les gens ne font pas toujours des choses rationelles. Et puis, disons qu'en 25 ans, j'ai appris à vous considérer comme un ami, peut-être...
-Ami d'un meurtrier? Vous devriez revoir vos standarts, non?
Carter poussa un grand soupir.
-Je serais mal placé pour vous juger... J'ai fait Ishbal, je sais à quel point la vie humaine peut avoir peu de valeur. Tout dépend de l'objectif que vous vous êtes fixé.
C'était une réponse surprenante. Je la considérai avant de reprendre.
-Vous êtes un drôle de type, lieutenant. Vous ne vous êtes jamais interrogé sur le fait que le temps n'ait pas de prise sur mon apparence...
-Si je l'avais fait, m'auriez vous répondu?
-Sans doute pas.
-Dans ce cas, il est inutile que je sache. Je ne vous envie pas, lieutenant colonel.
Quelque chose dans sa voix me fit froncer les sourcils. De la compassion? Une pointe de colère monta en moi.
-Je n'ai pas besoin de votre pitié.
J'avais prononcé ces mots plus durement que je n'en avais l'intention.
-Désolé, lieutenant colonel, je ne voulais pas vous offenser...
Je me passai une main sur le visage.
-Non, non, c'est moi qui m'excuse. Je manque un peu de sommeil en ce moment, ça me rend irritable. Bon, je suis content d'avoir eu cette conversation avec vous.
Nous nous levâmes tous les deux, avant de nous serrer la main.
-Prenez soin de vous, lieutenant Carter.
-Ne vous en faites pas pour moi, lieutenant colonel. Je vous souhaite bonne chance pour la suite, et j'attends avec impatience notre prochaine rencontre.
Pour toute réponse, je me contentai de m'éloigner en faisant un petit signe de la main...
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:19

Hummer
Ca y était, il s'en allait du zoom de mon appareil photo et après avoir capturé le portrait de son vieux collaborateur, je le suivis du regard, il longea la rue, il pris la direction d'une ruelle, plus loin, je le suivis en sautant de toit en toit comme je pouvais, il était prudent, il faisait des détours, il entra dans un bâtiment après un long voyage dans les rues qui je devais dire m'avait un peu énervé et épuisé, tandis que je le voyais entrer j'entendis un bruit de pas, mes sens se mirent en alerte, je rangeai mon appareil comme si de rien n'était et piochai de ma poche un flingue que je braquai immédiatement en me retournant, mais j'arrêtai mon doigt ayant presque parcouru le chemin de la mort devant mon adversaire : Mustang.
-Qu'est-ce que tu faisais Hummer ?
-Mustang, est-ce que tu sais que J'AI FAILLI TE TUER SALE PETIT C*N ?!
-Je répète ma question ! Qu'est-ce que tu faisais ?!
-Tu veux que je te dise ? commençai-je énervé, tu commences à me casser les coui**es !! Va ch*er !
Je me dirigeai vers lui et en passant à côté de lui je tentai un coup de poing dans le ventre mais il l'esquiva et essaya de me mettre une baigne, encore esquivé et je pris sa main pour lui mettre derrière le dos, je lui mis plus haut histoire de lui faire mal.
-Tu veux que je te dise Mustang ? Tu me pompes le système à te mettre systématiquement en travers de mon chemin, je sais que tu ne me fait pas confiance et tu as peut-être raison, mais la prochaine fois que tu me suis, et te retourne vers moi en faisant "qu'est-ce que tu faisait ?", dis-je en parodiant sa voix, je te jure que là tu vas avoir mal !
-Va ch*er bozzo ! Je te laisserai pas poser tes sales pattes sur Shayko !!
-Oh, dans ce cas c'est elle que tu devrais coller, dans ton intérêt.
Je lui mis le bras plus haut sur le dos pour lui faire mal.
-Ah, et une dernière chose, ne me prends plus jamais par le col de la chemise ! Non seulement je vais pas aimer, mais alors pas du tout, mais en plus c'est toi qui me paye la couture !
Je lui laissai son bras et partis, j'avais eu ce que je voulais alors maintenant je n'avais plus qu'à rentrer à la maison.
Cependant à mi-chemin de la maison, la nuit était tombée, sans doute avais-je pris mon temps histoire de méditer, mais c'est alors que je sentis quelqu'un derrière moi.
-Mustang si tu veux encore te prendre une dérouillée tu devrais...
Je ne pus finir ma phrase que je me pris un poing dans la tronche ce qui me mit à terre, merde, les homonculus ! Ils m'avaient retrouvé !! Mais ils ne m'attaquèrent pas, ils m'encerclèrent, pendant que j'étais groggy le grand aux cheveux blonds ou blancs me prit pour m'immobiliser, j'étais pris au piège, mais au moment où je pensais perdre la vie, il s'abstinrent, et dans l'ombre de cette nuit sans lune je perçus une ombre, une ombre que les homonculus craignaient apparemment.
-Bonjour monsieur Waycoff, dit l'homme, par le passé vous nous avez échappé et même défié la mort, mais défier la mort est très dangereux voyez vous.
-Qui êtes-vous et qu'est-ce que vous me voulez ?!
-Oh, je vous pris de m'excuser je manque à tous mes devoirs, mon nom est Alexander Griffith.
-Griffith ? Le fils de...
-Eh oui, de Lilan Griffith, le scientifique, mais je ne dis pas plus, vous nous avez échappé, mais je viens à mon tour en personne, pour vous proposer une, association, un agent de la...
-Une minute, une minute, vous voulez dire que vous connaissez l'existence de.... non c'est du bluff ! Vous ne savez rien !
-Exact, je ne savais rien, mais maintenant je le sais.
P*tain le boulet ! Je m’étais fait avoir comme un bleu.
-Alors ? Votre réponse ?
En guise de réponse je lui envoyai un crachat en pleine figure.
-Ceci, est votre réponse !
-Je vois, ce n'est pas grave, enfin pour moi parce que pour vous, je crois que vous allez en baver, à partir de cet instant ! Vous ne dormirez plus, vous ne serez jamais tranquille, parce que nous sommes là, nous savons tout de vous ! Et une vieille conaissance souhaite vous revoir.
Il me planta une seringue dans le bras, après un gémissement, je me sentis faible.
-Oh désolé, c'est un effet secondaire de ce produit, vous devriez vous réveiller chez vous dans une ou deux heures, enfin c'est ce qui est écrit sur la boîte, mais avec la dose injectée qui sait, pour finir et avant que vous nous quittiez, je vais aimer vous regarder vous débattre dans le filet.
Le noir qui entourait mon champ de vision embua la totalité de mon regard.
Trois heures plus tard, j’étais sur mon lit, je sentais encore la piqûre faire son effet, je me levai, soudain un rire diabolique parvint à mes oreilles, faible mais je le percevais.
-Qui est là ? demandai-je avec un air de peur dans ma voix.
-C'est moi Léon !
C'était Shayko.
-Tu ne l'as pas entendu ?
-Euh, qu'est-ce que je suis supposée entendre ?
-Mais ce rire là !! Je le réentend…
Mais Shayko me regardait d'un air de dire que j’étais fou.
-Dis donc, tu devrais aller te coucher ! Quand tu es revenu tu as dit que tu étais fatigué que tu devais être malade.
-Hein, je me souviens pas…
-Allez au lit ! Tu es pas bien ça se voit tu es fatigué !
Je me recouchai, sans être convaincu des dires de Shayko, je l'entendais encore qui me narguait ! Décidément je n’étais plus sein d'esprit.

Hadzuki
Je laissai Hummer prendre un peu d’avance et je repartis dans la même direction que lui. Pas question que je le laisse me filer entre les doigts… Je le retrouvai assez facilement. Mais d’autres hommes le suivaient… Je les reconnus tout de suite… C’étaient les homonculus qu’il avait tenté de berner…
Je me mis à couvert et observai la scène en restant caché. Hummer était désormais à la mercie des homonculus… Un autre homme sortit de l’ombre… De là où j’étais, je pouvais entendre parfaitement leur conversation… Apparemment, Hummer faisait partie d’une organisation secrète, mais c’est tout ce que je pus savoir là-dessus… L’homme disait s’appeler Alexander Griffith et être le fils de Lilan Griffith, un scientifique… Hummer cracha au visage de l’homme qui lui avait proposé de s’allier à lui et je le vis s’approcher et enfoncer une seringue dans le bras de Hummer. Celui-ci s’évanouit et les homonculus l’emportèrent.
Je ne savais pas où ils l’avaient emmené, mais pas question de les suivre tout seul, c’était trop risqué et Shayko avait encore besoin de moi… Il fallait que j’en sache plus sur ce Griffith et pour cela, j’avais deux sources possibles : les archives de l’armée et le Colonel Edal Kiré… Il avait été sous les ordres de mon père, il saurait peut-être quelque chose sur ce Lilan…
Premièrement, les archives… Je me dirigeai donc vers la bibliothèque et entrai en montrant ma montre d’alchimiste. Je demandai à aller aux archives et on m’y laissa seul… J’avais tout le temps que je voulais pour trouver ce que je cherchais…
Plusieurs heures plus tard, j’avais trouvé ce qu’il y avait sur ce Lilan Griffith… Un scientifique qui avait refusé de travailler directement pour l’armée mais que l’on soupçonnait de réaliser des expériences interdites… Il avait également un fils prénommé Alexander… C’était donc bien lui… Mais en ce qui concernait le reste, rien du tout… Et il n’y avait rien non plus sur Alexander… Tant pis…
Je retournai chez Hummer, espérant y trouver Shayko. Je la trouvai en effet en train d’ouvrir à Hummer.
-Léon, ça a pas l’air d’aller, dit-elle.
-C’est rien, je suis juste un peu fatigué.
-Ah, salut Hadzuki, fit Shayko en me voyant approcher.
Hummer ne s’était pas retourné et montait directement dans sa chambre. Incroyable… Comment avait-il pu échapper aux homonculus ? Et de surcroit en vie ? Il devait s’être passé quelque chose… Je décidai de m’en assurer en lui parlant… Mais Shayko me retint.
-Je peux savoir ce que tu comptes faire ? me demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
-J’ai quelques petites questions à lui poser.
-Tu ne peux pas le laisser un peu tranquille ? Enfin Hadzuki pourquoi est-ce que tu t’acharnes contre lui ! Il ne m’a rien fait.
-Peut-être mais je veux savoir qui il est. Je ne lui fait pas confiance.
-Ca je le sais, tu n’arrêtes pas de le dire.
-Prends ta valise, je vais t’emmener chez moi, c’est préférable.
-Préférable ? Pas question, je reste ici.
-Shayko, écoute-moi. Ce type s’est fait capturer par les homonculus il y a quelques heures. Et comme par miracle il a réussi à s’échapper. Je n’y crois pas. Et vu comment il a réagit quand tu m’as fait entrer – c'est-à-dire pas du tout – ils ont dû lui faire quelque chose.
-Il ne t’es pas venu à l’idée qu’il avait peut-être décidé de t’ignorer ?
-Non, ce n’est pas son genre.
-Mais enfin Hadzuki, tu te rends compte de ce que tu dis ? Si les homonculus l’avaient pris, ils l’auraient tué. Tu es tellement aveuglé par ta haine que tu cherches toutes les excuses possibles pour le rendre odieux à mes yeux. Est-ce que tu serais jaloux ?
-Jaloux ? De ce type ? Mais enfin Shayko, c’est ça qui est absurde. Je ne vois pas pourquoi je serais jaloux de lui.
-Parce que lui je le crois, au moins.
Je restai sans voix.
-Alors, tu ne me fais pas confiance…
-Je n’ai pas dit ça, se reprit Shayko.
-C’était tout comme en tout cas…
-Had…
-Non, ne dis plus rien. J’ai compris. Si tu préfères l’aider lui et risquer ta vie, fais comme tu veux. Après tout, je ne suis pas responsable de toi. Bonne nuit.
Je sortis de chez Hummer et retournai chez moi, sans laisser le temps à Shayko de dire quoi que ce soit. Si elle avait plus confiance en ce type qu’en moi, alors tant pis. Tout ce que je pouvais faire, c’était trouver des preuves de ce que j’avançais. En attendant, il me faudrait surveiller Hummer… Si comme je le pensais ils lui avaient fait quelque chose, cela pouvait se révéler dangereux…

Hummer
Ah ah ah ah ah aaah.
Toujours ce rire, je n'en pouvais plus j'aurais une migraine aussi grosse qu'une tumeur à force ! Je me levai, après un bon aspirine j'aperçus Shayko qui arrive.
-Ah c'est toi gamine !
-Mmh..
-Allô ? C'est moi qui suis sensé avoir des hallucinations auditives !
-Ah, excuse-moi je ne suis pas réveillée, et puis, hier soir je me suis engueulée.
-Avec le colonel ?
Elle me fit oui de la tête pendant que je buvais mon café.
-C'est à cause de quoi cette fois ?
-C'est à cause du fait que j'habite ici, à cause que je te fais confiance alors monsieur pique sa crise.
-Attends là je t'arrête ! Les histoires entre lui et moi t'as pas le droit de t'en mêler, il me fait pas confiance, c'est son problème et il a raison, mais je veux pas que vous vous frittiez à cause de moi ! Ok ?
-Euh, ok,
-Pour cette histoire je vais arranger mes relations avec lui, et ce dès que j'aurai, bu mon café, pris une douche, habillé, armé et prêt.
Elle rit, c'était bien c'était bon signe !
13h15, je me dirigeai, vers l'hôtel du colonel Mustang, pff, ça y était j’allais tout révéler à quelqu'un, j’allais me faire tuer !
Je toquai, il ouvrit et tenta de me refermer au nez mais je mis mon pied, le salaud il m'avait niq*é le pied !
-Qu'est-ce que tu me veux ? me lança-t-il sèchement.
-Tu te demandes toujours qui je suis ?
-Hein ?
-Ca te dirais que je te le dise ?
-Euh...ouais, entre je t'en prie.
-Non, marchons un peu.
Après être sortis nous nous dirigeâmes vers la banque.
-Alors ? Je t'écoute ?
-Est-ce que tu t'es déjà demandé, si en parallèle, quelqu'un dans ce pays, traquait les grands criminels, est-ce qu'il y aurait une super police ?
-Quelques fois.
-Tu ne te demandes pas comment de simples policiers qui touchent à peine le SMIC, arrivent à coffrer des meurtriers internationaux, des terroristes ?
-Où tu veux en venir ?
-J'y arrive une minute ! Ah, nous y sommes !
-Une banque ? Tu te fiches de moi là ?
-Non, allons y deux minutes.
Je me dirigeai vers la dame au guichet, et demandai un certain monsieur Hagett, elle m'indiqua l'ascenseur après, je mis une sorte de badge sur Hadzuki, il ne compris rien à rien, je tournai une clé dans une serrure et l'ascenseur se mit à descendre.
-Tendu Mustang ?
-Assez, j'avoue que je suis curieux de savoir ce que tu caches.
Les portes s'ouvrirent et là l'expression du visage du colonel fut indescriptible, de la surprise ? Plutôt grande je dirais, les bureaux, les gens qui slalomaient avec des dossiers, des réunions, des plans de bâtiments à l’étude, et au fond l’emblème de la justice aveugle avec sa balance, quoi de plus représentatif ?
-Bienvenue, mon ami à la CIA, la Central Intelligency of Alchemist ou plus clair l’Intelligence de Central des Alchimistes.
-…….
Il était toujours en extase le pauvre, je me mis à marcher dans la salle avec lui derrière.
-Un an après le début de son mandat à la présidence, feu le généralissime Roy Mustang, ton père, crée cette agence gouvernementale dans le but de rechercher et stopper les grands criminels, de résoudre les enquêtes qui semblent impossibles et de s’occuper des groupes comme la Hawk’s Bite.
-Alors, depuis le début, tu étais un agent double ?
-Exactement, notre théorie, c’est que quand un pétard explose sur ta main, ça te fait mal n’est-ce pas, eh bien un pétard fait encore plus mal dans un poing fermé, le pétard c’est nous, la main c’est la Hawk’s Bite, c’est aussi simple que ça à comprendre !
-Le généralissime est au courant de tout ça ?
-Bien sûr, mais elle est la seule, pour l’instant nous sommes encore jeunes, nous ne comptons qu’une trentaine d’agents actifs comme moi plus des espions disséminés dans le monde, certains entraînent même des jeunes recrues militaires, mais dans quelques années nous prévoyons d'être officialisés.
-Je vois.
-Déçu ?
-Nih, non, pas vraiment.
-Bon je crois qu’on va devoir y aller.
Avant de partir il regarda la salle avec un air bizarre.
-….
-Tu la reverras sûrement un jour, dis-je persuadé.
-Tu crois ?
-J’en suis sûr, bien sûr tu n’as pas le droit de parler de ça à qui que ce soit pas même à Shayko, si elle demande je prendrais ta défense mais tu n’as pas le droit d’en parler je suis clair ?!
-Oui oui.
Et l’ascenceur se referma sur nous remontant vers l’ignorance du monde, mon esprit toujours hanté de ces rires incessants.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:20

Macros
-Echec.
C'était la troisième partie d'affilée que je faisais avec Azure, et c'était la troisième que je m'apprétais à remporter en un temps record... Ma partenaire semblait totalement incapable de se concentrer sur le jeu, ce qui lui faisait perdre beaucoup de son intérêt. Elle s'était même endormie entre deux coups... Pour une fois que je trouvais quelqu'un qui savait jouer, c'était vraiment pas de chance. Je renonçai à poursuivre la partie, ça n'en valait pas la peine.
-Vous vous inquiétez pour votre ami, princesse?
-Ah... oui, un peu... J'espère qu'il va... que...
Les mots semblaient avoir du mal à franchir ses lèvres. J'essayai de me montrer rassurant.
-Ne vous inquiétez pas, ce Kazel semble avoir une certaine valeur... Ils ne risquent pas de le tuer. Il ne nous reste plus qu'à trouver où il est retenu, et on ira le chercher.
"Plus qu'à". Facile à dire... Je commençais à manquer de pistes fraiches, j'allais devoir momantanément m'en remettre à Carter, pour le moment... Il devait pourtant bien y avoir quelque chose que je puisse faire? Après les quelques journées passées à courir dans tous les sens, l'inaction était en train de me peser. Il fallait que je sois prudent, en plus, à cause de ses homonculus qui allaient vraisemblablement chercher à me retrouver... Sans parler de l'armée.
Soudain, mon téléphone se mit à sonner. Je décrochai, pour entendre la voix de Carter au bout du fil. Il semblait essoufflé, au bord de la panique.
-Lieutenant colonel... J'ai un gros problème. J'ai des dossiers qui pourraient vous intéresser, mais des types sont à mes trousses. J'ai réussi à les semer pour le moment, mais je ne sais pas combien de temps...
-Dites moi juste où vous êtes, j'arrive.
-Dortoirs de la 8ème caserne, dans l'arrière cour. Faites vites, je vous en supplie.
Je racrochai le combiné, pris mon manteau et sortis de l'appartemment en trombe. Cette fois, il allait vraiment falloir cavaler.
Et dire que je me plaignais de n'avoir rien à faire...

Hadzuki
-J’ai un peu du mal à vraiment me rendre compte, dis-je. Toute cette organisation secrète… Et c’est mon père qui a mis ça en place ?
-Oui. Il savait qu’il y avait des gens dans l’armée qui n’étaient pas très droits, va-t-on dire. Aussi, il a décidé de mettre en place une organisation parallèle. Le généralissime contrôle en général, mais il n’a aucune idée de ce qui se passe ici. Tout est tenu secret, pour que nous ayons une certaine forme d’indépendance au cas où il prendrait certaines envies au généralissime en exercice.
-Hum… Je comprends mieux…
-Surtout, n’oublie pas, Mustang. Ne dis rien à personne. Pas même à Shayko. Tout ceci doit rester secret.
-Tu as ma parole. Et je n’en ai qu’une.
Le téléphone de Hummer sonna.
-Oui ? Hum… Ok… J’arrive…
Il raccrocha.
-Désolé, mais je vais devoir te laisser. Le boulot.
-D’accord.
Nous sortîmes de l’ascenseur et avant que je quitte le bâtiment, Hummer me retint.
-J’espère que tu ne douteras plus de moi. Et que tu me laisseras bosser en paix maintenant.
-Ne t’en fais pas. Tu ne m’auras plus sur le dos. Je vais me débrouiller pour que l’enquête te concernant avec Shayko n’aboutisse pas.
-Fais quand même gaffe.
-Je sais me montrer prudent. Ah… Au fait, qu’est-ce qui s’est passé hier soir ?
-Hier soir ?
-Oui. Qu’est-ce qui s’est passé ?
-Je ne vois pas de quoi tu parles… dit-il en se frottant la tête.
-Tu es sûr de ne pas voir ? Tu t’es fait enlever par les homonculus qui te poursuivaient.
-Non, je ne me souviens de rien, dit-il en se tenant soudain la tête des deux mains… Bon sang…
-Ca va pas ? demandai-je soudain inquiet.
-Ces cris… Ca n’arrête pas…
-Des cris ?
-Tu ne les entends pas ?
-Mais enfin de quoi tu parles ?
-Mais de ces cris qui n’arrêtent pas, hurla-t-il.
Tout le monde se tourna vers nous. Deux personnes vinrent nous rejoindre.
-Ca va, monsieur ? demanda l’une d’elles… Léon ?
-Oui, ça va… Je… Je voulais juste… Faire une petite blague à mon ami… C’est rien…
Les deux personnes repartirent en murmurant, sans qu’on puisse vraiment les comprendre.
-Tu es sûr que ça va ? demandai-je en fronçant les sourcils.
-Mais oui. Je voulais juste voir comment tu allais réagir. Bon, c’est pas tout ça, mais il faut que je te laisse, j’ai du boulot qui m’attend.
Nous nous serrâmes la main et je le quittai. Hummer m’avait tout révélé et surtout, il m’avait fourni les preuves dont j’avais besoin pour le croire. Mais ce qui m’inquiétait, c’était qu’il ne se souvienne pas d’avoir été enlevé et ces voix qu’il semblait entendre… Qu’est-ce que ça pouvait bien signifier ? J’avais le mauvais pressentiment que les craintes que j’avais eu plus tôt allaient vite trouver une réponse pour en découvrir les fondements.
Je retournai à la maison de Hummer et refermai la porte après m’être assuré que personne ne m’avait suivi. Il fallait que je parle de cela à Shayko, même si elle ne voulait pas me croire. Par contre, je ne dirais rien de ce que Hummer m’avait montré. Je le lui avais promis.
-Shayko ? appelai-je.
Aussitôt, j’entendis des bruits de pas précipités et Shayko descendit en trombes dans l’escalier pour finalement me sauter au cou.
-Hadzuki ! Tu es revenu… Je suis désolée… Désolée…
-Ce n’est rien… Shayko, tu vas bien ? demandai-je.
-Oui… J’ai cru que cette fois tu ne reviendrais pas…
-Il faut que nous parlions…
-De quoi ?
-De Hummer…

Hummer
-Carter !! Arrêtez !!
Je le poursuivis avec mes camarades de mon employeur secret, soudain le malheur nous arriva dessus, Macros, il se mit devant notre cible.
-Hummer ! Pourquoi je ne suis pas surpris de votre survie ?
-Parce que votre ami la taupe vous a déja informé je crois.
-Ce n'est pas mon ami ! Je le fais chanter c'est tout !
-Dans ce cas je te préviens, je vais compter jusqu'à 5, si à 5 tu ne t'es pas décidé à nous livrer cet homme, j'ordonne à mes camarades d'ouvrir le feu, et ça va faire mal !
-Ouais c'est cela j'ai trop peur !
-1.
-Qu'est-ce que vous comptez faire après ?
-2
-Vous n'aurez pas le cran de me tuer espèce de fiotte !
-5 !
Mes hommes firent feu de leurs Ak 47, une fusillades où le nombre de balles tirées aprochaient les centaines, après une dizaine de secondes où les chargeurs étaient maintenant vidés, mes 6 compagnons s'écroulèrent, après qu'un mur de balles arrêtées par Macros soit tombé, il ne restait plus que lui et moi dans cette allée, Carter se mit à couvert, j'en étais sûr, il aidait mon criminel, on se reverrait traître !
A présent l'ambiance était tendue comme dans un western, deux adversaires, attendant tous deux un signe de l'autre qui montrait qu'il allait dégainer, les gouttes de sueur ruisselaient doucement sur mon visage, pas sur celui de Macros qui lui semblaient être sûr de lui à un tel point qu'il décrirait son alchimie comme quasi inarrétable, après trente secondes je dégainai mon uzi et tirai deux rafales en semi automatique, il mit un genou à terre, ma stratégie avait marché.
-Alors ? Comment ça fait de se faire tirer ? demandai-je avec un rictus.
-Qu'est-ce que.... Comment as-tu.... ?
-Comment ? Eh bien c'est tout simple mon gars, j'ai mélangé à intervalles irréguliers des balles à blanc avec de vraies balles, ainsi ma théorie est toute simple ! Tu te focalises sur les premières balles et tu tatonnes pour les arrêter pendant ce temps les vraies balles arrivent et voilà ! Tu es blessé.
-Espèce de salaud !
Il leva la main pour m'étouffer mais je réitérai mon opération et le blessai à nouveau, là il s'énerva et se relevant il tenta un coup de pied mais je l'esquivai et le fis trébucher de son pied, il se releva en prenant appui sur sa main mais arrivé sur ses deux pieds il se pris mon genou dans le ventre avant que je me prenne un crochet du droit, nous étions à présent tous les deux en train de nous étouffer, mais soudain je sentis une balle dans la jambe qui me fit lâcher prise, Carter venait de dégainer, Macros me lâcha à son tour après un coup de pied dans le ventre, l'enfoiré !
-Bravo, vous avez réussit à m'avoir une fois, mais la surprise ne marchera pas deux fois !
Il partit, me laissant ainsi blessé dans mon orgeuil, et aussi dans ma jambe ! Je sortis mon téléphone et composai un numéro.
-Allô, ici Waycoff, envoyez-moi une équipe au domicile du lieutenant Carter, suspecté d'aide à un fugitif recherché, terminé.
Je me relevai et commençai à retirer la balle, puis je désinfectai la plaie et bandai l'endroit, ensuite je boitai jusqu'à mon domicile, apperçus Shayko et Hadzuki en train de bavarder à table.
-Léon tu es blessé ? me fit Shayko.
-Mais non, mais non rasseyez vous je ne fais que passer !
J'entrai dans ma chambre en fermant à clé pour ne pas être dérangé.
-Ah ah ah ah aah.
Quoi ?! Encore, cette fois c'était clair, plus clair qu'avant.
-Qui êtes-vous ? Montrez-vous !
-Mon fils, c'est moi !
Je me tournai et dans le miroir la vision d'horreur me pris, mon père !
-Toi !! Impossible ! Tu es mort !
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:21

Hadzuki
Nous nous assîmes à la table de la cuisine.
-De quoi tu veux qu’on parle ? A chaque fois qu’on parle de lui, on se dispute…
-Je t’en prie, il faut que tu m’écoute, Shayko. C’est important.
-Vas-y.
-Je ne t’ai pas menti quand je t’ai dit que Hummer s’était fait enlevé.
-Ah non pas encore…
-Ecoute-moi jusqu’au bout, je t’en prie. Ils l’ont enlevé et ils lui ont fait quelque chose, j’en suis presque certain.
-Mais que veux-tu qu’ils lui aient fait ?
-Il entend des voix.
-Quoi ? Mais de quoi tu parles ?
-Tout à l’heure, on était en train de parler, et il s’est soudain mis à se tenir la tête et à parler de voix. Il entendait des voix, des cris. Je te dis la vérité, Shayko. Je ne sais pas ce qu’ils lui ont fait, mais ce n’est probablement pas quelque chose de bon.
-Qu’est-ce qu’on doit faire à ton avis ?
-Je n’en sais rien. Mais il faut trouver rapidement un moyen de lui enlever ces voix de sa tête.
Nous entendîmes alors la porte s’ouvrir et se refermer. Nous nous dirigeâmes dans l’entrée, juste assez tôt pour voir Hummer remonter vers sa chambre. Il boitait. Je regardai sa jambe. Son pantalon était imbibé de sang.
-Léon tu es blessé ? demanda Shayko.
-Mais non, mais non rasseyez vous je ne fais que passer !
Il disparut derrière la porte de sa chambre. Je me retournai vers Shayko, elle semblait inquiète.
-A ton avis, ce sont les homonculus qui l’ont blessé ?
-Non, je ne pense pas. Si ça avait été les homonculus, il ne serait pas revenu… Pas vivant cette fois, en tout cas.
Son boulot avait dû mal se passer… Qui poursuivait-il ? Macros, probablement… Ca ne m’aurait pas étonné qu’on soit sur la même piste…
-En tout cas, nous…
Un effroyable bruit m’interrompit, comme du verre que l’on brise violemment.
-Léon ! s’écria Shayko.
Nous nous précipitâmes à l’étage, et Shayko tenta d’ouvrir la porte… Elle était fermée à clé.
-Ecarte-toi, dis-je.
Shayko se mit à couvert derrière moi. Je posai mes mains sur le mur et la porte vola en arrière, pour être arrêtée par un autre mur. Nous entrâmes dans la chambre. Le grand miroir qui tronaît contre un mur avait été brisé, les morceaux étaient répendus par terre. Une chaise, brisée elle aussi, reposait près du cadre vide désormais. Sur le lit, recroquevillé, Hummer se tenait la tête entre les mains.

Macros
Tsssss.... Vraiment pitoyable. Ca devait faire des dizaines d'années que je n'avais plus été touché par une balle. Je me demandais tout de même comment ça se fasaiit que mon alchimie se soit rêvélée à ce point inefficace... Son astuce concernant les balles à blanc pourrait avoir une incidence si je n'avais pas de pierre rouge, mais avec elle, le nombre ou le type de projectiles ne devrait avoir aucune importance... A moins que... Je jetai un coup d'oeil à ma pierre, et compris ce qui clochait: elle était totalement épuisée. Pas étonnant, j'en avais fait un usage intensif contre les homonculus... Fort heureusement, il m'en restait encore quatre fragments. Je remplaçai la pièce usagée par une neuve, avant de me tourner vers Carter.
-J'imagine que je devrais vous remercier, non?
Il grimaca.
-Baah, disons que je vous ai donné un petit coup de pouce... Après tout, c'est moi qui vous ai fait venir. Sans vous, j'étais mal barré. Au fait, on devrait peut-être aller voir un docteur, pour votre jambe, non?
-Pas la peine. J'ai fait pas mal de recherche concernant l'alchimie dans le domaine médical, je devrais être capable de soigner ça une fois qu'on sera de retour, ça me demandera juste un peu de temps. Par contre, je crains fort que votre carrière dans l'armée ne soit terminée...
-C'est bien possible. De toute façon, je comptais prendre ma retraite, sous peu... Je n'aurai que quelques années d'avance!
-Vous prenez ça de manière plutôt positive.
-Oui, c'est vrai.
La situation actuelle avait l'air de l'amuser. Drôle de personnage, décidément...
-Au fait, vous m'avez dit au téléphone que vous aviez ce que je cherchais?
-Ah oui, j'oubliais.
Il sortit de sa veste deux dossiers et me les tendis. Je les pris sans les ouvrir pour le moment. Autant le faire au calme une fois à la maison.
-Au fait, qu'est-ce que vous allez faire, maintenant? Il est probable que vous ne puissiez même plus retourner à votre domicile...
-C'est juste. Je connais deux ou trois cachettes dans lesquelles je pourrai me planquer un moment... Et sinon, il semblerait que je sois embarqué dans la même galère que vous, aussi si vous voulez bien de mon aide pour les prochains jours...
La proposition m'avait surpris, mais je ne le montrai pas.
-Je pense que je devrais trouver de quoi vous occuper. En attendant, faites profil bas.
-Bien sûr, vous me connaissez...
Nous partîmes chacun de notre côté, et je ne tardai pas à arriver chez moi. Première chose à faire, m'occuper de cette blessure.
Une journée bizarre...

Hummer
-Toi !! Impossible ! Tu es mort !
-Mort, certainement, mais la mort est-elle définitive ? Ainsi des limbes éternelles j'ai pu ressortir pour te hanter de tes pêchés !
-Epargne moi tes citations bibliques à la manque, et puis tu peux parler toi, ce que j'ai fait c'est...
-Autant que moi, mais moi vois-tu j'ai déjà payé de ma vie, mais toi tu n'es que plus impliqué dans le mensonge, la tromperie, même tes "amis" ignorent qui tu es vraiment, tu les berne de plus en plus chaque jour !
-La ferme !
-Mais dis moi tu connais beaucoup de gens qui auraient tué leur propre père ?
-Mais tais-toi donc ! Tu n'es qu'un meurtrier fanatique !
-C'est toi le meurtrier ! Tout le monde le sait même ta soeur !
-Ne la mêle pas à ça !!
-Tu le sais n'est-ce pas, tu l'as vu dans son regard cette petite chose !
-Tu ne sais rien !!
-Nous savons tous deux que cette petite chose est la peur, la peur qui la hante à chaque fois qu'elle apperçois en toi le monstre !
-LA FERME !!!
Ce dernier mot rebondit dans ma tête créant ainsi un écho interminable de ce mot ! Sous l'effet de la colère je pris une chaise et la fracassai contre le miroir qui vola en éclat, suite à cela la douleur du mot dans ma tête me mit à terre, m'adossant au bord de mon lit je mis ma tête dans mes mains pendant que Shayko et Hadzuki entraient dans la pièce, Shayko se précipita à mon chevet pendant qu'Hadzuki reconsidérait la chambre.
-Léon ! Ca va ? On t'a entendu crier.
-Il était là ! Dans le miroir ! Je l'ai vu !!
-Qui ?
-....C'est sans importance ! argh…
Encore cette douleur au crâne, je m'écroulai au sol, tout devins noir et les voix des deux personnes à mes côtés me parurent de plus en plus lointaines.
Je me réveillai, dans mon lit, seul, il y avait personne, j'entendis des voix dans le salon, ils étaient en train de discuter.
C'était pas possible, je devenais fou, je voyais des morts, je n’étaiis vraiment pas bien, Hadzuki disait que je m’étais fait enlever par les homonculus, ça avait peut-être un rapport...
Puis Shayko entra.
-Ca va Léon ?
-Je ne suis pas sûr que ça tourne correctement là haut, je deviens fou !
-Qu'est-ce qu'il s'est passé enfin ? me demanda-t-elle perplexe.
-Dans le miroir, hier, je l'ai vu, mon père voilà ce que j'ai vu.
-Ah et pourquoi étais-tu en colère alors je ne comprends pas.
-Cet homme a fait des choses, et moi-même j'en ai fait, des choses horribles, que personne ne peut oublier.
-Quoi ? Qu'est-ce qui peut bien te hanter à un tel point ?
Un silence s'installa dans la pièce, devais-je lui dire ? Je ne savais pas, ça devrait m'aider à soulager ma conscience il parait.
-Bon très bien, ça s'est passé il y a 14 ans, le 19 Août 1927, à l'époque nous formions encore une famille, mes parents, moi à 15 ans et ma petite soeur de 6 ans. Mon père était un prêtre tyrannique, fanatique, et ne supportait pas l'alchimie, un jour il commença à m'initier à son culte, à l'époque j'étais naïf et persuadé de sa bonne foi, mais un jour, le 19 Août donc, mon père m'a réveillé de mon lit, il était tard plus de 11h, il m'a entraîné dans le salon et là si le diable existe, ceci était un de ses tableaux les plus réussis, ma mère, nue, attachée à une croix énorme, les mains sur les branches de cette croix, presque crucifiée, avec des symboles gravés sur sa peau au fer à souder, mon père avait découvert que son épouse était une alchimiste. Et il la poignarda une quinzaine de fois, moi encore pétrifié par la peur, je n'ai rien pu faire.
A ces mots des larmes venaient.
-Après la boucherie, je m'emparai de son arme, et je le tuai. Après quoi j'ai découvert ma soeur en pleurs, qui avait regardé la scène, depuis l'entrée, nous avons fait nos affaires, puis je l'ai emmené avec moi, je savais que si la police voyait ça ils sauraient ce que j'avais fait et me jettrait en prison et confierai ma soeur à un orphelinat, et ça je ne le voulais pas, je suis allé chez un de mes grands cousins pendant quelque temps et puis j'ai enchaîné les petits boulots jusqu'à passer sous les ordres des militaires pour pouvoir subvenir aux besoins de ma soeur
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:23

Lidia
J'arrivai devant chez Hummer et puis j'entrai sans frapper. De toute façon, c'était ouvert. Je ne vis personne.
-Hello! Y'a personne? criai-je.
J'entendis une porte se fermer et Hadzuki apparut.
-Ah Lidia! Enfin! T'étais où?
-J'étais dehors, monsieur l'inspecteur. Où est Shay, faut que je lui parle.
-Elle est en haut avec Hummer. Mais viens, je dois te parler moi aussi.
Nous nous assîmes à la table de la cuisine.
-Ecoute. Je crois qu'on a fait fausse route à son sujet, expliqua-t-il.
-Quoi?! Tu lui fais confiance maintenant??! m'exclamai-je.
-Je ne pourrai te dire comment, mais Shayko avait raison en lui faisant confiance. Il n'est plus de la Hawk's Bite, il peut parraître un peu louche mais, moi je lui fais confiance.
-Ca ça me tue! Il y a quelques jours, tu le haïssais comme le diable, et maintenant tu veux que je lui fasse confiance!
-Je sais que ça peut te sembler étrange, mais fait moi confiance et accorde lui la tienne. Je voudrais pas que tu fasses fausse route à son sujet et que ça finisse mal.
Je soupirai.
-D'accord! D'accord! Je veux bien te croire mais va falloir que tu m'expliques deux trois trucs!
-Il se trouve qu'il s'est fait enlever par les homonculus. Et maintenant, j'ai l'impression qu'il entend des voix depuis.
-Des voix? m'étonnai-je C'est quoi encore cette histoire?
-Tout à l'heure il a pété un plomb, il a fracassé le miroir, il hurlait.
-Comme quoi, ce mec est taré! ironisai-je.
-Non, je crois que c'est sérieux. Bon, je vais voir ce qu'il en est, dit-il en se levant.
Je le suivis à l'étage. Hadzuki frappa à la porte et nous entrâmes. Hummer était allongé, Shayko à son chevet. En me voyant, Hummer me lança un regard froid.
-T'es venue me voir crever, petite? me lança-t-il.
Je lui tournai le dos et m'apprêtai à partir mais Hadzuki me retint.
-Je vois que tu lui as parlé, Mustang. dit Hummer en faisant disparaître la froideur dans sa voix.
-C'est ça. Alors, tu peux nous expliquer pourquoi t'as craqué tout à l'heure? demanda Hadzuki.
Hummer haussa les épaules.
-J'suis taré, tu l'sais bien. Nan, mais je veux pas me lancer dans des explications maintenant.

Hadzuki
-Très bien… On va te laisser te reposer. Tu en as besoin, dis-je en voyant les cernes sous ses yeux.
-Je vais rester près de lui… commença Shayko.
-J’aimerais que tu viennes d’abord un moment, j’ai à vous parler à toutes les deux.
-Mais…
-T’en fais pas, gamine, dit Hummer en feignant d’être en pleine forme, ça ira. Je vais fermer les yeux et dormir un moment. J’ai pas besoin qu’on reste à mon chevet.
-Bon… D’accord…
Shayko se leva et sortit de la chambre. Je fermai la porte derrière moi et les emmenai dans le salon pour que nous discutions tranquillement. Elles s’assirent sur la banquette. Shayko avait réellement l’air inquiet.
-De quoi tu voulais nous parler ? demanda Lidia.
-De ce qu’il faut faire maintenant.
-Vas-y, dis-nous.
-Il faut qu’on…
-On ? Maintenant on bosse ensemble ? s’enthousiasma Lidia.
-Lidia, s’il te plait. Pas de sarcasmes de ta part, dis-je. Il faut qu’on trouve un moyen de soigner Hummer.
-Qu’est-ce que tu propose ?
-Des recherches. Toi, Lidia, tu pourrais toujours demander à ton père s’il sait quelque chose là-dessus. Quant à moi, je vais essayer de retrouver ce type pour savoir ce qu’il a fait à Hummer.
-Un type ? demanda Shayko. Quel type ?
-Un certain Alexander Griffith.
-Griffith tu dis ? demanda Lidia.
-Oui. Ca te dit quelque chose ?
-Heu… Non… Ca me dit rien.
-Bon, et moi, qu’est-ce que je fais en attendant ? demanda Shayko.
-Pour le moment, l’armée te recherche toujours, le mieux, ce serait que tu restes auprès de Hummer, au cas où il aurait besoin de soins.
-Bon, eh bien je vais y aller tout de suite, dit Lidia. S’il faut que je demande des renseignements à mon père, il faut d’abord que j’aille le chercher à la gare.
-Il revient à Central ? m’étonnai-je.
-Oui, mais ne me demande pas pourquoi je ne sais pas vraiment…
Elle quitta la maison, me laissant seule avec Shayko dans le salon. Elle était retournée à ses pensées. Je m’assis près d’elle et pris sa main. Elle tourna le visage vers moi.
-Ca va ? demandai-je doucement.
-Je suis fatiguée… Fatiguée de ne pas comprendre tout ce qui se passe…
-Je sais.
-Tu crois qu’on va vraiment trouver quelque chose ? demanda-t-elle.
-Oui, j’en suis certain. Tu verras, on trouveras comment le soigner. Et une fois que ce sera fait, on se débrouillera pour te mettre à l’abri en attendant que j’ai réuni suffisamment de preuves pour prouver que tu n’as rien fait de mal. Au fait, tu ne m’as jamais dit comment tu en étais venue à penser que Hummer pouvait ne pas être un terroriste, dis-je avec un léger sourire.
-C’est vrai… En fait, tu te souviens de l’attaque de la Hawk’s Bite à la banque de East City ?
-Bien sûr, comment oublier ?
-Eh bien, quand Lidia et moi étions cachées derrière les cartons, Léon s’est approché sans se faire remarqué et nous a conseillé de rester cachées si on tenait à la vie. C’est comme ça que j’en ai déduit qu’il était différent des autres.
-J’aurais peut-être dû t’écouter plus tôt le concernant.
-Ca n’aurait pas été drôle. Imagine toutes les disputes que nous n’aurions pas eu.
Nous rigolâmes mais Shayko redevint très vite sérieuse.
-Promet-moi d’être prudent, Hadzuki… Ces homonculus c’est comme le diable… Si jamais il t’arrivait malheur, je…
Je posai mon doigt sur sa bouche, pour la faire taire.
-Il ne m’arrivera rien. Je te promets d’être prudent.
Elle acquiesça d’un signe de tête. Je caressai sa joue et posai doucement mes lèvres sur les siennes. Je la serrai doucement contre moi et je la sentis s’abandonner peu à peu à mon étreinte…

Macros
Ca avait duré plus longtemps que prévu. Malgré le soutien d'une pierre rouge, soigner ma blessure à la jambe m'avait pris une bonne partie de la nuit. L'alchimie médicale était extrêmement délicate à maîtriser, et cela faisait plusieurs années que je n'en avais pas utilisé. Il allait aussi falloir que je travaille un peu sur l'utilisation de la pierre rouge, à l'heure actuelle, je gaspillais énormément d'énergie à chaque utilisation, éprouvant des difficultés à limiter la puissance déployée par cette pierre philosophale incomplète.
J'avais néanmoins pu jeter un oeil sur les dossiers de Carter. Malheureusement, ils ne m'avaient pas appris grand chose. J'avais eu quelques informations concernant celui qu'on avait appellé "l'alchimiste sans visage", mais rien qui m'apprenne grand chose, il semblait avoir été doué pour dissimuler ses secrets. Pas grand chose non plus sur le planning d'Halcrow. Beaucoup de tâches administratives, une tournée dans l'est du pays, une inspection de routine d'une forteresse isolée du monde, une revue des troupes partant renforcer la garnison nord du pays face aux troubles menaçant - une fois encore - dans cette région... Rien qui semble vraiment sortir de l'ordinaire.
Toutefois, j'avais encore quelques cartes à jouer. De ce point de vue, la disponibilité de Carter allait m'être utile. J'avais l'habitude d'agir seul, mais cette fois-ci, la participation d'Azanami et de Carter risquait d'être primordiale. Si tout se passait comme prévu, il allait être possible de prendre l'initiative pour la première fois, de forcer les homonculus à se montrer... Mais il allait falloir mettre au point les détails. Je décrochai le téléphone...

Lidia
J'étais donc arrivée à la gare, pour poser des questions à mon père. Je savais pas trop pourquoi il était venu mais bon.
Les gens sortaient du train, et je l'aperçus.
-Papa! appelai-je en allant vers lui.
-Ah Lidia! Pourquoi es-tu venue?
-En fait, j'ai quelques questions à te poser. Mais allons à un endroit moins bondé.
Nous nous installâmes sur un banc dans le parc.
-Voila. Il semble qu'un type s'est fait enlever par les homonculus et maintenant, il est...comment dire...un peu devenu fou.
-Un type? Quel type?
-Euh..., hésitai-je. Il s'agit d'Hummer.
-Hummer?? J'espère que tu ne me parles pas de ce membre de la Hawk's Bite!
-Si mais j'te rassure, en fait il est de confiance! Même Mustang est d'accord! m'empressai-je de répondre.
-Ouais, ouais... Soit, et donc?
-Bah tu pourrais peut-être nous aider?
-Je ne sais pas trop...Ce n'est sans doute pas les homonculus qui ont fait ça à Hummer, ça doit être leur maître, Griffith.
-Je m'en doutais...Mais tu ne sais rien sur ses recherches, ses expériences?
-C'est pour ça que je suis là. Je veux découvrir ce qu'ils ont fait à Azure et savoir si Griffith est lié à ça. Je ne sais rien sur son fils, mais sur Lilian, peut de chose et ce que je sais n'a peut-être rien à voir avec ces expériences. D'abord, je dois voir ce Macros, dit-il en se levant.
-Attends, je viens! dis-je en me levant à mon tour.
-Je ne sais pas où il se cache, mais si les homonculus ont l'intention de le chercher, ils ne savent pas non plus où il se situe.
-Ca nous avance bien! soupirai-je. On va pas faire toutes les maisons!
-Des maisons? Non, je ne pense pas qu'il habite une maison. Peut-être un appartement. Mais peut-être que l'armée sait où il logeait quand il était dans l'armée. Je vais passer un coup de fil.
Il entra dans une cabine, en resortit quelques minutes plus tard.
-Ils ne savent pas exactement où mais connaissent le quartier. Il est possible de le trouver là-bas. La 17ème rue. Allons jeter un coup d'oeil. J'espère seulement que les homonculus n'y seront pas déjà.
Après un peu de chemin, nous voici dans ladite rue. C'était que des petits quartiers, appartements.
-Super!! m'exclamai-je. Et maintenant? demandai-je avec un sourire nerveux.
-Euh... Je sais pas moi!
-Quoi?! On va attendre ici comme des c*** que Macros descende peut-être!
-A mon avis, il ne va pas tarder à sortir pour quelconque histoire louche. Ce que je veux dire c'est qu'il va pas passer sa journée là. Et puis peut-être que les homonculus vont nous tomber dessus, qui sait? dit-il en prenant un air détaché.
Peu convaincue, je décidai tout de même de m'assoir un peu en transmutant une chaise à partir du sol. Mais pas pour longtemps. Au bout de la rue, les homonculus débarquaient.
-Quand on parle du loup! lançai-je.
-Reste tranquille. On va attendre qu'ils le cherchent.
Cependant, l'homonculus blond et la fille me reconnurent et firent signe au troisième qui les accompagnait.
-Et me***! marmonnai-je.
-Comme on se retrouve, dit la fille. Cette fois, on va vous empêcher de vous mêlez des affaires des autres une fois pour toute, toi et...?
-Lidia tu m'expliqueras, dit mon père en ma direction. Moi, je suis son père, Edal Kiré. Et vous? demanda-t-il d'un ton détaché et faussement aimable.
-Kiré? répéta le blond. HoHo... Finalement, peut-être qu'on ne vous tuera pas.
-Et puis-je savoir d'où vous vient cette subite gentillesse? lançai-je.
Soudain, une porte d'un petit appartement en face s'ouvrit, et à l'entrée, Macros, avec toujours son petit sourire en coin.
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:23

Macros
Quelques heures après mon coup de fil à Carter, je me mettais en route avec Azure. Direction, mon ancienne résidence du temps où j'étais à l'armée. C'était ici que l'on avait décidé de mettre notre plan en action. Nous arrivâmes sur les lieux, et nous montâmes à l'étage, restant aux aguets. Bientôt, bientôt...
Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre. Apparemment, nos "invités" n'étaient pas encore là. Ca ne devrait... Attends. Je venais de repérer deux visages familiers. Kiré et sa fille. Qu'est-ce qu'ils faisaient là? Je réfléchis à toute vitesse. Est-ce que ça pouvait déranger ce qu'on avait prévu? Peut-être, mais leur présence pouvait également nous faciliter la tâche, pour peu qu'ils se montrent coopératifs. Quoi qu'il en soit, je devrais descendre leur parler.
-Restez ici pour le moment, princesse. Je vais voir votre vieil ami pour savoir quelles sont ses intentions.
Izanami acquiesça. Je sortis dans la rue, avant d'esquisser un large sourire. Les homonculus étaient là. Mmmh, par contre, on dirait qu'ils étaient venus en nombre. J'avais caressé la vague espoir de n'en voir arriver qu'un ou deux... En tout cas, Carter avait bien rempli son premier rôle. Je jetai un coup d'oeil discret au toit de l'immeuble d'en face. Bien, il était déjà en position, nos chances de succès étaient assez bonnes.
Pour le moment, les homonculus ne m'avaient pas vus, trop occupés à fixer Kiré et sa fille. Eux m'avaient vu, en revanche. Je lançai d'une voix joyeuse:
-Eh bien, voilà des gens bien matinaux! Que me vaut l'honneur de votre visite?
Les trois homonculus se retournèrent, me faisant face.
-Nous vous cherchions, alchimiste des tempêtes.
-Je sais. C'est moi qui vous ai fait venir.
-Comment ça?
-Eh eh, je vous le dirai peut-être tout à l'heure... Salutations, colonel Kiré, je pensais que vous étiez rentré chez vous...
Il grommela.
-Mmmh, il fallait que je vous parle à nouveau.
Je souris.
-J'en serais ravi, mais je crois qu'il va falloir remettre notre discussion à plus tard. Nos amis ici présent m'ont l'air un peu nerveux...
De fait, les homonculus semblaient hésitant sur la conduite à tenir. Nul doute que la présence des deux Kiré, ainsi que le fait que je semblais m'attendre à leur venue les avaient troublé. Je ricanais intérieurement. Il était temps d'ajouter un peu à leur confusion. Azure sortit à son tour de l'immeuble, et cette fois, le visage des homonculus indiquait clairement leur surprise. Ce fut la gamine qui parla en premier.
-Vous nous aviez dit que vous vous étiez séparé après le 3ème laboratoire...
-J'ai menti. Ca m'arrive parfois...
Kiré semblait contrarié par la tournure des évènements.
-Azure? Qu'est-ce que tu fais ici? C'est dangereux...
-Ne vous inquiétez pas colonel, la princesse saura se débrouiller. Maintenant... qu'allez vous faire, homonculus?
Sur ces mots, je détalai. Les homonculus s'attendaient à tout, sauf à ça. Je prenais soin de ne pas aller trop vite pour commencer, histoire de leur laisser le temps de s'organiser, ce qui fut rapidement fait. La fille et le métamorphe se lancèrent à ma poursuite, tandis que l'homme capable de changer son bras en lame restait sur place pour capturer Azure. Je jubilais. Ca se passait encore mieux que je l'espérais.
Le plan initial était fort simple. Carter avait passé un coup de téléphone anonyme au bureau d'Halcrow, lui donnant ma vieille adresse. Comme je l'espérais, le métamorphe avait caché cette information à l'armée, et les homonculus étaient venu s'occuper de mon cas. L'intervention d'Azure avait été faite pour les destabiliser, les faisant hésiter entre deux objectifs différents et qui semblaient leur tenir à coeur l'un comme l'autre. Là-dessus, ma fuite les avait forcé à prendre une décision à la hâte. Et une décision hâtive est souvent une mauvaise décision... Carter était déjà sur la place que je venais de quitter, avec un fusil de sniper ainsi qu'une série d'armes incapacitantes. Avec Azure, il aurait la lourde tâche de capturer l'homonculus laissé en arrière, qui ne devait sûrement pas s'attendre à ça. La présence des deux Kiré améliorait encore les chances de succès. Nul doute qu'ils viendraient en aide à Azure... Carter se chargerait ensuite de les conduire au point de rendez-vous, un vieil entrepôt désaffecté, où nous avions prévu d'interroger l'homonculus en cas de succès.
Mais avant toute chose, il allait falloir que je me débarasse des deux autres...

Hadzuki
Je détachai mes lèvres de celles de Shayko et elle posa sa tête au creux de mon épaule alors que la serrais dans mes bras. Nous restâmes silencieux un moment, assis, serrés l’un contre l’autre à contempler le silence et le calme apparent de ce moment.
-Tu sais, j’ai découvert pourquoi mon père nous avait laissé, dis-je.
-Pourquoi ?
-C’était pour nous protéger. Il nous a éloigné pour nous protéger. Alors, tu n’avais pas totalement tord quand tu as dit que j’étais comme mon père.
-Tu crois qu’on pourra vivre tranquille un jour ?
-Oui, j’en suis certain.
Je la regardai en caressant sa joue avec douceur. De grandes cernes creusaient son visage.
-Tu as l’air épuisé.
-Je suis surtout inquiète.
-Pour Léon ?
-S’il n’y avait que ça… dit-elle avec un petit sourire.
-Viens, dis-je en me levant. Allons dormir un moment.
Shayko prit ma main et nous allâmes nous allonger dans la chambre d’amis. Nous restâmes dans les bras l’un de l’autre et nous endormîmes.
Je me réveillai une heure plus tard, Shayko dormait toujours. Je la regardai. Elle semblait si paisible. On n’aurait pas cru en la regardant qu’elle pouvait cacher un tempérament aussi explosif que le sien, pensai-je, un sourire s’accrochant à mes lèvres. En la regardant ainsi, je sus que je ne pourrais plus jamais vivre sans elle.
Je me levai silencieusement pour ne pas la réveiller. Elle avait besoin de dormir. Je quittai la chambre et allai voir si Léon dormait. J’ouvris la porte doucement et le vis debout près de la fenêtre. J’entrai.
-Je croyais que tu devais te reposer.
-J’y arrive pas. J’ai ces voix dans ma tête qui n’arrêtent pas.
-Qui est-ce que tu suivais ce jour-là ?
-Tu peux pas me foutre la paix un instant, Mustang ?
-Si je te pose cette question c’est parce que ça peut nous aider à trouver une solution à ton problème.
-A quoi bon ? Seuls les homonculus ont la solution au problème.
Une idée me vint alors à l’esprit. Shelley… Marcos avait été un scientifique et il avait fait un certain nombre d’expériences…
-Alors je vais essayer de retrouver Macros.
-Quoi ? demanda Léon en se retournant vivement vers moi. Pourquoi lui ?
-Je ne sais pas si tu as déjà fait le lien, mais Macros et Mark Shelley sont la même personne.
-Je m’en doutais…
-Macros était un scientifique particulier. Il pourra peut-être nous aider.
Léon sembla réfléchir à mon idée. J’étais sûr de pouvoir convaincre Macros. Après tout, il n’avait sûrement pas perdu sa passion pour les mystères scientifiques. Et je lui en offrai un magnifique. Il ne dirait pas non.
-Il faudra réussir à le convaincre.
-J’en fais mon affaire. Alors ? Ta réponse ?
Léon me regarda dans les yeux un long moment…

Hummer
-J’en fais mon affaire. Alors ? Ta réponse ?
Je réfléchis, c'était une idée, peut-être pourrait-il m'aider, occupper Macros.
-Macros réside aujourd'hui dans la 17ème rue.
-Tu le suivais depuis le début ?
-Qu'est-ce que tu crois ? Ma mission était depuis le début de tuer Macros alors c'est normal que je sache maintenant où est-ce qu'il habite !
-Bon, j'y vais.
Il tenta de s'en aller mais je l'agrippai au bras.
-Attend !
-?
-Les homonculus sont peut-être au courant pour Macros ! Ils sont peut-être sur place, fais gaffe à toi !
-Compte sur moi!
Il s'en alla. Je l'entendis sortir de la maison, mais je ne comptais pas rester cloîtré chez moi alors que j'avais une occasion en or sur le sujet Azanami, je pris mon sac et ma combi noire, je me dépêchai et suivis Mustang discrètement.
Arrivé pas loin de la 17ème rue, et habillé en noir cagoule comprise, je grimpai sur le toit du bâtiment voisin pour voir la scène bizarre, Macros se cassait avec deux homonculus aux trousses tandis qu'un troisième restait face à Azanami d'une part, et d'autre part aux Kiré qu'Hadzuki vient de rejoindre, puis j'entendis un bruit de fusil, je regardai vers l'appartement de Macros et aperçus Carter avec un fusil sniper.
Je sortis mon sniper, puis mitraillai la place, une balle dans la tête de l'homonculus fit exploser sa caboche et le calma, puis quelques balles pour mettre le groupe à couvert, parfait Azanami se détachait des autres, un bruit me vint aux oreilles et fendit ma combi sur une plaie à l'épaule, c'était Carter qui me visait !
Me mettant à couvert je changeai mon magasin en magasin de balles soporifiques, je réussis de justesse à éviter une balle et endormis Carter de mon fusil, ça y était je rangeai mon sniper dans mon sac et balançai une ou deux bonnes fumigènes sur la place.
Je descendis sur place et armai mes lunettes termiques, bien ! L'homonculus régénéré se dirigeait vers le groupe de Mustang, il ne me restait plus que ma cible qui avait l'air désorienté, je m'approchai d’elle et la pris par derrière en la braquant de mon p99.
-Tu bouges, t'es morte ! On va aller plus loin !
Mais soudain le groupe s'amena et m'aperçus, ils me mirent en joue de leurs alchimies, ils s’étaient apparemment défaits de l'homonculus.
-Lâche-la ! m'ordonna Mustang.
J'appuyai plus fort le canon de mon flingue sur sa tempe.
-Si vous me suivez elle meurt !
Je relançai une fumigène par précaution et m'engouffrai vers les rues avec ma cible, arrivé au point de rendez-vous j'abandonnai ma cible à mes partenaires secrets qui l'amenèrent à la base par hélico.
Voilà une mission bien menée !
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:24

Hadzuki
Lorsque les fumigènes eurent disparu, Léon avait disparu avec la fille. Je m’en voulais incroyablement… Il s’était servi de moi pour mener son plan comme il l’entendait et je n’avais rien vu venir. Les homonculus n’étaient cependant plus là. Macros nous rejoignit.
-Tout le monde va bien ? Où est Azure ?
-Hummer l’a emmené, dit Lidia. Il…
Mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà Macros m’avait pris pour cible de son alchimie. Ma gorge me serrait, il était en train de m’étouffer…
-She… ley… Arr… tentai-je de dire.
-Laissez-le ! hurla Lidia.
-Il n’y est pour rien ! renchérit le colonel.
J’avais déjà été affaibli par mon combat contre les homonculus mais, finalement, Macros relâcha son alchimie et je m’écroulai sur le sol, le noir envahissant mon esprit…
Je ne savais pas combien de temps était passé, ni où je me trouvais. Tout ce que je savais, c’était que ma gorge était incroyablement sèche. Mon esprit était encore embrumé par ce qui s’était passé. J’ouvris les yeux avec difficulté et reconnus ma chambre, chez moi… J’étais chez moi… Tout cela n’avait donc été qu’un cauchemar ? Non, ce n’était pas possible… Mes douleurs étaient bien réelles…
Je tentai de me redresser, mais une incroyable douleur me prit au niveau des côtes, me faisant hurler. Je me rallongeai, serrant les dents. La porte s’ouvrit.
-Hadzuki !
-Shayko ? parvins-je à murmurer, ma voix plus rauque qu’à l’accoutumée.
-Oui, c’est moi.
Je sentis sa main fine caresser mon front. J’ouvris les yeux. Elle semblait incroyablement inquiète.
-Ca va ? me demanda-t-elle.
-A peu près, je crois…
-Qu’est-ce qui s’est passé ? Lidia m’a forcé à venir ici en prenant mes affaires, mais elle ne m’a rien expliqué… Qu’est-ce que…
Mais elle ne pu pas terminer sa question. La porte de ma chambre s’ouvrit à nouveau et un petit groupe, composé de Macros et des deux Kiré arriva.
-Alors junior, réveillé ?
-La ferme espèce d’ordure, parvins-je à dire.
-S’il y a une ordure ici, c’est toi, rétorqua-t-il. Je te signale que c’est toi qui a mené Hummer jusque chez moi.
-Il connaissait déjà votre adresse…
-Ca ne change rien. Si tu l’avais mieux surveillé…
-Vous croyez que je ne m’en veux pas de ce qui s’est passé ? demandai-je en me redressant.
La douleur m’assaillit, mais je restai droit, serrant poings et dents si fort que les jointures de mes doigts devinrent blanches. Mon visage devait à peu près avoir la même couleur, celui de Shayko reflétant une peur incroyable.
-Mais enfin ! s’exclama-t-elle. Est-ce que quelqu’un va enfin m’expliquer ce qui s’est passé ?
J’évitais son regard. Macros avait raison, c’était ma faute si Hummer était parti avec la fille. Mais j’étais bien décidé à réparer mon erreur…

Macros
J'avais finalement réussi à semer mes deux poursuivants. Aussi endurants qu'ils soient, ils pouvaient difficilement me suivre lorsque je franchissais en lévitant des espaces de plusieurs mètres au-dessus du vide... Je décidai de retourner au plus vite vers le lieu de l'action. En arrivant sur place, je sentis qu'il y avait quelque chose qui clochait. Roy junior était là, mais je ne voyais ni Azure, ni l'homonculus.
-Tout le monde va bien? Où est Azure?
Ce fut Kiré fille qui répondit.
-Hummer l'a emmené. Il...
Une colère froide monta en moi. Hummer... Il était avec Shayko, non? Et Roy junior qui était là aussi, trop pour être une simple coïncidence... Avant même que je m'en rende compte, j'avais libéré mon alchimie sur Mustang, commençant à l'étouffer lentement. Il essaya de parler, mais je n’étais vraiment pas d'humeur à écouter, pas plus que les autres autour de moi. Je dû faire un effort qui me parut presque surhumain pour m'astreindre à un certain calme et relâcher mon étreinte. Mais mon esprit continuait à bouilloner. Non seulment l'homonculus s'était échappé, mais j'avais perdu un excellent moyen d'en apprendre davantage avec Azure. Vraiment rageant.
Je finis par remarquer que Roy junior était évanoui. Carter nous avait également rejoint. Je me passai une main sur le visage, essayant d'évacuer ma frustration. L'atmosphère était particulièrement tendue, chacun hésitait à rompre le silence le premier. Je finis par demander, de la façon la plus calme possibe:
-Quelqu'un peut m'expliquer exactement ce qui s'est passé ici?
Ce fut Kiré qui répondit.
-Apparemment, il y a eu un autre invité surprise à la fête. Il a lancé des fumigènes sur la place et a profité de la confusion pour s'emparer d'Azure et filer à bord d'un hélicoptère.
Je me tournai vers Carter.
-Tu n'étais pas censé t'assurer qu'il n'y aurait pas d'interférence?
Il baissa les yeux.
-Désolé, il m'a collé une balle tranquilisante... Je viens à peine de reprendre conscience.
-Merveilleux.
Je me montrais assez acide, mais je commençais à retrouver mon calme. Je n'avais pas envisagé la possibilité d'une intervention autre que celle des homonculus dans cette affaire. Mais les regrets ne servent à rien, comme on dit, il allait falloir trouver un moyen de rattrapper le temps perdu. Je me tournai vers Kiré.
-Je pense que nous avons à présent un objectif commun, non?
Il grimaça.
-Effectivement. Mais nous devrions peut-être nous occuper de ramener notre jeune ami en un lieu plus calme, vous ne l'avez pas ménagé...
Ah oui, je l'avais oublié, lui... Décidément, j'avais tendance à perdre un peu le contrôle de mes nerfs, ces temps-ci, il allait falloir que je remédie à cela...
-Disons que j'ai eu un petit moment d'irritation. Je me charge de le ramener chez lui.
Finalement, c'est tout un petit groupe qui se rendit au domicile de Roy junior. Nous fûmes vite rejoints par Shayko. Celle-ci parut surprise de me voir, mais sa principale préoccupation était l'état de santé de Mustang. Nous la laissâmes seule avec lui, nous installant autour d'une table pour commencer à discuter.
-Eh bien, je pense que nous voilà contraints de travailler ensemble, pour le moment...
Lidia Kiré fit la grimace.
-Je ne risque pas de vous faire confiance. Vous avez fait partie de la Hawk's Bite! Je ne vais oublier ce qu'ils ont fait à Amy et...
Elle ne continua pas sa phrase. Mmmh, c'était donc pour ça qu'elle était à la banque d'East City... Ca faisait si loin, à présent.
-Disons qu'il m'est arrivé de travailler avec eux, c'est vrai. Mais je ne me suis jamais considéré comme faisant partie de leur groupe. De toute façon, la Hawk's Bite n'existe plus à présent, et je crains fort que vous ne deviez vous faire à l'idée que vous n'aurez plus l'occasion de venger vos proches.
Mon ton avait été particulièrement froid. Je savais à quel point la vérité crue pouvait choquer parfois, mais j'avais toujours été exaspéré par les histoires de vengeance que j'avais pu entendre au cours de mon existence. Pour moi, il s'agissait d'un acte gratuit et vide de sens, uniquement employé par des meurtriers pour se donner bonne conscience, et éviter d'assumer leurs actes. Je repris d'une voix plus apaisante.
-Le passé est le passé, inutile de revenir dessus. A présent, il faut trouver un moyen de retrouver Hummer et son otage. J'imagine que vous avez tous conscience qu'une partie de l'armée est impliquée dans cette histoire et que donc y recourir est hors de question. Et je pense que vous avez tout autant envie que moi de découvrir ce qui se passe réellement...
Nous entendîmes des voix venant de la chambre de Mustang, et nous nous levâmes histoire d'aller aux nouvelles.
-Alors, junior, réveillé?
-La ferme, espèce d'ordure.
Eh, ça avait l'air d'aller, il avait son mordant habituel. Je répondis d'un ton calme.
-Si il y a une ordure ici, c'est toi. Je te signale que c'est toi qui a mené Hummer jusque chez moi.
-Il connaissait déjà votre adresse...
-Ca ne change rien. Si tu l'avais mieux surveillé...
-Vous croyez que je ne m’en veux pas de ce qui s’est passé?
Je soupirai.
-Tout cela ne mène nulle part. J'imagine que je devrais tout de même m'excuser pour ma réaction un peu vive de tout à l'heure... Disons que j'ai réagi un peu.... impulsivement.
Il ricana.
-Vous avez une drôle de manière de présenter des excuses.
-Peut-être, je n'ai jamais été très bon dans cet exercice. Bon, reposez vous, et rejoignez nous quand vous serez suffisamment en forme, je pense que nous avons beaucoup de choses à nous dire...
Je quittai la salle, laissant les Kiré discuter un peu avec lui. Carter m'attendait dehors.
-Encore une fois, désolé, lieutenant colonel, je n'ai pas...
Je le coupai.
-C'est sans importance. Si vous voulez vous rendre utile, essayez donc de glaner des infos sur Hummer, je pense que vous devriez pouvoir réintégrer votre poste sans trop de risques, puisqu'il travaille dans la clandestinité.
-Très bien, je verrai ce que je peux trouver.
Il quitta la pièce, me laissant seul avec mes pensées. Je revoyais les jours anciens...

Hadzuki
Macros quitta la pièce, me laissant seul avec les Kiré et Shayko. Elle était toujours assise près de moi et je finis par me rallonger, la douleur étant trop forte. Instinctivement, je me pris le côté droit avec ma main. Je devais bien avoir une ou deux côtes cassées.
-Est-ce que quelqu’un va me dire ce qui se passe, maintenant ? réclama Shayko.
-Ce qui se passe, c’est que Hummer nous a tous berné. Voilà ce qui se passe, dis-je froidement.
-Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
-On aimerait bien comprendre aussi, répliqua Kiré père. Car maintenant, Azure a disparu.
-Azure ? demanda Shayko. Mais…
-Pendant que tu dormais je suis allé voir Hummer, pour vérifier qu’il allait bien. J’ai essayé de trouver une solution pour son problème de voix et j’ai pensé à Macros. Comme il ne fait qu’un avec Mark Shelley, j’ai pensé que sa curiosité de scientifique pourrait être un bon point pour nous et qu’il nous aiderait à régler le problème de Hummer. Il était d’accord pour que j’aille le chercher. Il m’a dit où je pourrais le trouver et je m’y suis rendu. Apparemment, il m’a suivi et a mis la pagaille… Et finalement, il s’est enfui en enlevant cette Azure…
-Mais… C’est lui qui… ?
-Non, je dois une partie de ma bonne santé aux homonculus qui étaient là et une autre à Macros…
-Il y avait des homonculus ?
-Ils étaient à la recherche de Macros, dit Kiré. Bon, par contre il faut trouver un plan pour retrouver Azure. Vous ne savez pas où pourrait être Hummer ?
Je réfléchis un instant… J’avais bien une idée, mais je n’arrivais pas à me décider… Devais-je en parler ou non ? J’avais promis à Hummer de ne rien dire sur cette agence secrète… Et pourtant…
-Non, je n’en ai aucune idée…
-Bon, tant pis… On va vous laisser vous reposer.
Les Kiré sortirent en refermant derrière eux, me laissant avec Shayko. Elle semblait encore plus inquiète et je vis dans ses yeux les regrets qui l’envahissaient. Elle n’osait pas me regarder dans les yeux. Je posai ma main sur sa joue et elle me regarda.
-Ca va ? demandai-je.
-C’est plutôt moi qui devrais te demander ça.
-Tu n’as rien à te reprocher.
-Si je t’avais écouté dès le début, tu…
-Je rien du tout, Shayko. Ce qui est fait est fait. On ne peut pas changer le passé.
-Mais…
-Shayko. Non. Cette situation c’est également ma faute. Tu n’es pas plus responsable que moi ou Hummer.
-J’ai failli te perdre…
-Il faut plus que ça pour venir à bout de moi, dis-je en me redressant doucement sur mon lit pour m’asseoir. Mais maintenant, je veux que tu fasses attention, d’accord. Tu n’es toujours pas innocentée et Hummer est quelque part en liberté. Ne le laisse surtout pas t’approcher.
-Je serai prudente, ne t’en fais pas.
Je savais qu’elle s’en voulait d’avoir fait confiance à Hummer… Mais même moi j’avais fini par lui faire confiance… Il s’était bien débrouillé pour tous nous avoir… J’amenai lentement Shayko à moi et la serrai doucement dans mes bras, sentant ses larmes couler sur mon épaule nue…
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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner - Page 2 Empty Re: Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:25

Hummer
Ca y était, ils savaient, j’étais à présent dans l'hélicoptère, regardant le soleil se coucher sous la mer, Azure était derrière avec un sac sur la tête, elle était maintenant une pièce maîtresse de notre plan, et je ne laisserais personne me mettre des batôns dans les roues !
Bullock s'avança vers moi, il avait l'air satisfait.
-Alors, finalement vous avez accepté l'offre de Griffith ? me demanda-t-il curieux. Pourquoi ce revirement soudain ?
-Je n'aime pas voir les choses stagner, rester à l'arret, tel ce pays, dis-je en repensant à ces dires empruntés à Macros.
-Une explication un peu facile si je puis me permettre.
-Pourtant vous n'avez pas besoin d'en savoir plus Bullock, renchéris-je d'un mauvais ton. A moins que notre employeur secret vous ai demandé de m'espionner.
-Excusez moi.
J'aimais mieux ça ! Et puis après tout cette explication ne me convenait pas vraiment non plus à moi-même , si je devais m'expliquer je dirais que des combattants comme nous ne pouvaient pas rentrer de la guerre de Drakna en embrassant femme et enfant, et ensuite se contenter d'une vie de bureau calme et paisible. Non, des gens comme nous ne savaient rien faire d'autre que l'action, cette sensation d'adrénaline sur le champ de bataille où les sens où l'instinc sont en alerte, et seules les tripes d'un bon soldat peuvent espérer compter sur le terrain, c'était une vraie drogue pire que l'opium ou la cocaïne, et j'en étais un fervent consommateur.
Quelques heures plus tard j’étais dans l'ascenceur de Karaj Miner, la forteresse ancestrale des Griffith, nous descendîmes dans les profondeurs de l'océan, parfois j'avais un peu la trouille qu'il y ai une fuite là-dedans.
Ca y était on arrivait ! Griffith était là pour m'accueillir, naturellement entouré de ses homonculus.
-Vous voilà enfin monsieur Waycoff ! me sortit-il.
-Griffith...enfin.
-Vous l'avez..., commença-t-il.
Je fis signe à deux hommes de venir, ils tenaient fermement Azure, toujours coiffée d'un sac, je l'enlevai ce qui la décoiffa légèrement.
-Alors ? Vous avez aprécié la ballade ? demandai-je ironiquement.
En guise de réponse elle me cracha au visage, je m'essuiyai puis lui mis une baffe bien placée.
-Emmenez-là au labo, et si elle résiste...
Je tendis un tazer à un des gardes.
-Un coup de 20 volts et c'est bon, finis-je en la regardant.
Elle me lança un regard noir, tandis que je me mis à marcher avec mon nouvel associé.
-Bien, le problème de la fille est maintenant résolu, mais vous n'avez pas oublié les termes de notre contrat monsieur Waycoff.
-Je vous livre les plans secrets de la CIA en échange de quoi vous me promettez une place au sommet.
-Plus votre bonus !
Il me tendit un pistolet à injection, sûrement contenant l'antidote à ma folie passagère, content d'être enfin débarassé de ça, je lui dis merci puis continuai ma marche.
-Où allons-nous ? demandai-je à mon hôte.
-Voir l'avenir de ce pays.



Shayko
Je sentais son souffle chaud sur ma nuque. J'embrassai tendrement Hadzuki puis me dégageai.
-Repose toi.
Je lui déposai un baiser sur le front et sortis de la chambre. Je me dirigeai vers les toilettes et m'y enfermai. Des larmes coulaient sur mes joues, je tremblotais. Je me sentais trahie, je l'avais aidé, je l'avais sorti de ses ennuis. Comment pouvait-il faire ça ? Je te préviens Léon Waycoff, la prochaine fois que je te vois je te fais ta fête. Je donnai un violent coup de poing contre le mur. Idée débile, ma main était à présent douloureuse. Je rigolai nerveusement. C'était moi ça, des idées débiles et inconsciente. Quelqu'un frappa à la porte.
-Shayko ? Ouvre.
Lidia, j'essayai d'esssuyer mes larmes. J'ouvris la porte.
-Lidia...
Je me jetai dans ses bras, pleurant de plus belle.
-C'est de ma faute ! Je suis désolée.
-Ne dit pas ça Shay. Hadzuki aussi lui a fait confience.
-Mais..
-Tututu. Ce qui est fait est fait. Tant pis.
Je relevai ma tête et lui souris. Je ne pleurais plus, j'avais jute les yeux rouge et gonflés.
-Arg, tu es horrible. On dirait un mort vivant, railla Lidia.
-Ca fait toujours plaisir d’entendre tes compliments.
Elle se mit à rire. J'éclatai moi aussi de rire. Nous partîmes rejoindre son père. Je passai devant la chambre d'Hadzuki. Je lui fis signe de continuer. Je passai ma tête dans l'entrebaillement de la porte. Il ne dormait pas. Je lui fis un grand sourire qu'il me rendit aussitôt.
-Hadzuki, je t'aime.
-Moi aussi je t'aime.
Je lui envoyai un baiser volant et resortis de la chambre. Dans une autre pièce, je croisai Macros pensif.
-Tiens, Macros, lançai-je d'un ton sarcastique non voulu.
Il se retourna et me fixa. Etrange personnage, vraiment étrange.
-Hum Muchi.
Je serrai mon poing. Je n'aimais pas trop que l'on m'appelle par mon nom. Trop de mauvais souvenirs.
-J'ai un prénom et c'est Shayko, sortis-je d'un ton dur. Si j'ai bien tout compris, on va devoir faire équipe avec vous pendant un petit moment.
-Exact.
C'était décidé, il fallait que je fasse une trève et que j'oublie ma vengence. Désolée Sophie, c'était pas pour aujourd'hui. Je sortis de la pièce à la recherche de Lidia laissant à nouveau Macros seul. Je la retrouvai avec son père.
-Bonjour Monsieur Kiré.
Je lui fis un signe de la main.
-Bonjour Shayko.
Je m'installai sur un fauteuil quoi que le terme le plus juste serait affalai.
-Alors, je ne rêve pas ? On fait équipe avec Macros.
Lidia aquiesça d'un signe de tête. J'aurais du mal à me persuader que je faisais équipe avec un type comme lui. Pffut je m'habituerais mais quand ?
-Je trouve qu'il se passe trop de choses ces temps-ci, me lamentai-je. C'est pas une vie de fille de vingt ans.
Lidia explosa de rire. Je la regardai d'un oeil noir.
-C'est pas drôle, je suis sérieuse.
-Hum, désolée, répondit-elle toujours morte de rire.
Je soupirai, inutile d'essayer de la calmer.

Edal
Shayko s'affala sur l'un des fauteuils présents dans le petit salon, et Lidia, elle, ne pouvait s'empêcher de rire, j'aurais bien fait pareil, mais je me retins.
-Je trouve qu'il se passe trop de choses ces temps-ci, se lamenta Shayko. C'est pas une vie de fille de vingt ans.
Lidia explosa de rire. Shayko la regarda d'un oeil noir.
-C'est pas drôle, je suis sérieuse.
-Hum, désolée, répondit-elle toujours morte de rire.
Elle soupira, pensant qu'il était inutile d'essayer de la calmer, elle n'avait pas tort, je laissai échapper un rire discrèt.
-Pourquoi riez-vous ?
Et non pas assez discret.
-Non, pour rien, ça me rappelle mes débuts dans l'armée.
Lidia ajouta toujours prise de fou rire :
-Quand tu étais soit disant instable, et distrait par des affaires personnelles, ... J'espère qu'il s'agissait de maman au moins !?
Je soupirai.
-Roy et ses rapports tranchants, malgré tout, nous avons toujours mené nos missions à bien, et à cette époque Virgie et moi n'étions pas plus âgés que toi Shayko, quant à Lucy, Sénébra Fawna ... Elles étaient à peine majeures ! Maru lui bah oui c'était lui le plus âgé...
Un blanc mit fin aux échanges, jusqu'à ce que Lidia ne le coupe.
-Mais pourquoi à chaque fois que l'on parle de Maru on a le droit au long silence !!! Bon, on va changer de sujet, Griffith, alors ...
Depuis toujours c'était ainsi, à l'annonce des mots "Maru" et "Mushi" l'un à côté de l'autre Shayko baissait les yeux.
-Bon finalement comment était Hummer avant son départ. On sait déjà que Griffith enfin son fils est bien présent dans le pays.
-Bah... Ce traître était pris de folie, mais peut-être était-ce une comédie !?
-Hoo non je ne pense pas, s’il opte pour les mêmes techniques que Lilan ce n'était pas de la comédie.
-Mouais j'en sais trop rien, reprit Shayko.
-Ho que si, ça ressemble un peu aux attaques de Lilan, faire perdre connaissance avec l'alchimie ... Ou encore glacer un corps avec un gant, en plein désert.
J'affichai une grimace.
-Mmh bon je vais voir si Hadzuki va bien.
Elle se leva et retourna, comme elle avait dit, au chevet de Mustang.
-Ha au fait Lidia ! Virgie va certainement venir ici !
Elle s'empressa de se lever pour en parler à Shayko. Je lui pris le poignet.
-Hé tient, j'ai une question comment ça elle vient pourquoi ?
-Bah on va dire que j'ai fait allusion au problème Griffith junior, et... euh... Bah je la voyais presque acheter son billet de train, et pour savoir où l'on est, je ne m'inquiète pas, elle trouvera... Elle trouve toujours ! Mais n'en parle pas à Shayko, une surprise ne lui fera pas de mal !
Elle m'adressa un clin d'oeil approbateur.
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