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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:46

Personnages


Marumushi = Hummer
Mélanie Mustang = Hadzuki Mustang
Shayko = Shayko Mushi
Luciole Elric = Lidia Kiré
Macros = Macros
Azure = Azure
Virgie = Virgie Crisalite
Edal = Edal Kiré

Prologue

20 ans après la bataille des alchimistes, Central subit une crise politique sans précédants, elle se trouve sous le feu de nombreux attentats revendiqués par la Hawk's Bite, un groupuscule terroriste dirigé par des alchimistes renégats et d'autres ex-militaires dont les objectifs restent inconnus, la situation est très instable depuis la mort de l'ex Généralissimme Roy Mustang qui apporta beaucoup de changements et de nouveaux fondements sur la sécurité de l'état.

Est city bank, le 9 octobre 1941.




Hummer
Tout est calme, les gens déposent leurs, argent, en retirent. Les idiots. Ils ne savent absolument rien de ce qui les attend. Je croise le regard d'Irvin. Ca y est. Je déclenche les opérations. Je me dirige vers un guichet vide avec mon gobelet de café et le renverse sur le type du guichet.
Après quelques excuses bredouillées, je le suis aux toilettes, soi disant pour l'aider a enlever la tâche. Quand il ne reste plus que nous aux toilettes, je l'assomme, un bon coup pour qu'il ne se réveille pas avant deux heures, peut-être trois.
Je prends ses habits, puis fais son travail pendant quelques minutes. Soudain, un de nos membres dresse une barrière de pierre devant les sorties, c'est la panique ! Il tire un coup de feu, pour calmer tout le monde, puis je sors mon flingue et mets en joue les hommes des guichets.
-Mesdames et messieurs, je me présente Irvin Stamper. Je suis le commandant en chef de Hawk's Bite et ceci est une prise d'otage ! Veuillez vous asseoir au sol bien en ligne, des membres de mon groupe vont venir vous ligoter. Si vous vous tenez tranquilles et que les autorités cèdent à nos exigences en temps et en heure aucun mal ne vous sera fait, cela dit – il prit un air machiavelique – si les autorités tardent à se soumettre à nos demandes, nous exécuterons l'un de vous, choisi tout à fait au hasard.
A l'annonce de cette dernière phrase, les prisonniers eurent l'air tendu, stressés. Il est clair qu'ils auraient voulu arriver plus tôt.
-Hummer ! Presse le bouton de l'alarme silencieuse !
Je m'exécutai.
Dix minutes plus tard, nous entendîmes les voitures de police faire vrombir leurs sirènes. Le chef nous ayant réparti pour surveiller les éventuels passages pour les forces d'intervention, il m'ordonna d'amener un otage avec lui sur le toit. Pendant la manœuvre, je croisai le regard de celui qu'on appelle Macros. Un regard plein de défi et un sourire idiot, bref le type a surveiller de près !
Après être arrivés sur le toit, nous brandîmes une pancarte avec un numéro dessus. Ils parurent surpris, mais peu après ils appelèrent et l'on amena un téléphone sur le toit,
-Allo, sergent Doherty ? dit Stamper sur un ton de foutage de g**le.
-Comment avez vous su que c'était moi ?
-Facile, je vous vois. Coucou, sergent !
-Bon, trêve de blas blas. Que voulez vous cette fois ?
-Eh bien, j'aimerais une camionnette pour moi et mes hommes, avec de la nourriture pour moi et mes hommes, plus disons… Combien on leur demande Jack ?
-Bah on va être sympa. On va dire deux ou trois ?
-Allez, il nous faut trois millions !
-TROIS MILLIONS !!
-Allons du calme, vous ne voudriez pas que... Comment vous vous appelez vous ? demanda t-il a l'otage que je braquais.
-Dick Johnson, bredouilla t-il.
-Vous ne voudriez pas retrouver le cadavre de monsieur Johnson après notre départ ?
-Bon, je vais y réfléchir.
-Alors réfléchissez rapidement. Nous vous donnons une heure. Après quoi, nous tuerons un otage par quart d'heure, au hasard ! A tout à l'heure, sergent.



Macros
Le problème des prises d'otages, c'est que c'est long. Et moi, dans ces occasions, je finis toujours par m'ennuyer. Si seulement ces idiots pouvaient remettre ce qu'on leur demande directement sans faire d'histoire.... Mais non, c'est toujours la même rengaine: ça parle pendant des heures, ça demande des garanties comme quoi tout le monde sera rendu sain et sauf... Tiens, si ils donnaient l'assaut, pour une fois, ça pourrait peut-être être distrayant? Enfin, ne rêvons pas, ils tiennent bien trop à la vie de leurs précieux contribuables.
Je dois tout de même reconnaître qu'avec les Hawk's Bite, ça va plus vite qu'en temps normal. Ils ont un certain talent pour faire comprendre aux autres qu'ils ne plaisantent pas. Je croisai pendant un instant le regard de ce type, comment s'appelle-t-il, déjà? Ah oui, Hummer. A le voir, il est clair qu'il ne me fait pas confiance. Ca prouve au moins qu'il n'est pas idiot.
Je jette un coup d'oeil à ma montre. Seulement une demi heure d'écoulée depuis l'annonce d'Irvin. Il serait temps que mes ex-collègues de l'armée se bougent les fesses et apportent l'argent. Je me demande si il y en a dehors qui m'ont connus... Bah, peu probable, même du temps ou j'étais alchimiste d'Etat, je ne me mêlais pas trop avec les autres. De toute façon, je n'ai jamais été trop attentif à ceux qui m'entouraient.
Le téléphone d'Irvin sonne. C'est l'officier – non, le sergent – de tout à l'heure. Apparemment, il demande un délais pour réunir la somme des trois millions. La réponse ne se fait pas attendre.
-Ne vous foutez pas de moi, sergent. Vos supérieurs peuvent rassembler cette somme en claquant des doigts. Une heure, pas une minute de plus.
Je m'approche de Hummer et lui glisse en souriant:
-Finalement, ils vont peut être donner l'assaut...
-Qu'est ce qui te fait dire ça?
-Le délais qu'ils viennent de demander, m'est avis que c'est plutôt pour préparer une intervention... Peut-être quelques alchimistes d'Etat, qui sait? Vous les avez pas mal énervés ces temps-ci...
Je retourne m'asseoir tranquillement, jetant de temps en temps un coup d'oeil... Décidément, on s'ennuie vraiment dans les prises d'otages.



Shayko
Virgie s'approcha de moi. Elle souriait. C'était l'anniversaire de mes vingt ans. Elle tenait dans ses mains un gâteau. Elle le posa sur la table, face à moi.
-Vas-y, souffle, ma chérie !
Je pris une grande inspiration et éteignis les 20 bougies. Virgie applaudit et sortit des paquets.
-Je t'offre des cadeaux très spéciaux cette année.
-Oh, merci maman !
Je lui fis un bisou et saisis le paquet le plus long. J'en sortit un katana. Je l'observai. Il était magnifique. Puis je pris le petit coffret et j'en sortis une bague. Je la mis à mon doigt.
-Maman, qu'est-ce que c'est ?
-C'est le katana de Maru, ton père. Et voici la bague de son Tym, Tymanée.
Des larmes coulèrent le long de mon visage, c'était toujours comme ça quand on parlait de mon père. Je pris le katana et l'attachai à ma ceinture. Je fixai la bague, une petite boule de poil apparut alors.
-Salut Virgie. dit le Tym
-Bonjour, Tymanée. répondit Virgie. Je te présente ma fille, Shayko. Tu seras avec elle maintenant, veille bien sur elle.
-Bien sûr.
Tandis que j'entamais les présentation avec le Tym, j'entendis des personnes discutant dehors.
-La Hawk's Bite vient de prendre en otage une banque, dit un homme.
-Oui, je sais. Ils menacent de tuer des otages si on leur donne pas trois millions.
Je me levai, saisis le katana et m'apprêtai à l'abattre sur la table. Tymanée m'arrêta. Je le remis dans son fourreau et me rassis.
-Excusez moi, je me suis emportée.
-Si je t'offre ça, c'est que je crois que le moment est venu pour toi de partir, de partir chasser la Hawk's Bite.



Hummer
Une demi-heure s'était écoulée depuis l'annonce d'Irvin. Macros s'approcha de moi en souriant. Qu'est-ce qui le faisait marrer ?
-Finalement, ils vont peut être donner l'assaut...
-Qu'est ce qui te fait dire ça?
-Le délais qu'ils viennent de demander, m'est avis que c'est plutôt pour préparer une intervention... peut être quelques alchimistes d'Etat, qui sait? Vous les avez pas mal énervés ces temps-ci...
Il avait peut-être raison le jeunot. Il aurait fait l'armée ce môme ? C'était probable vu les raisonnement qu'il tenait, c'était réfléchi. Hé oui, même dans le groupe il y avait des tensions entre les membres. Il faudrait que je surveille ce Macros, il cachait quelque chose. Et puis ça faisait pas longtemps qu'il était là ! Je ne le laisserais pas me faire perdre la confiance de Stamper, ca faisaitt trop longtemps que j'avais bossé pour l'avoir.
J’allai dans mon sac et fouillai un peu. Je sortis une grenade et me réfugiai dans les toilettes. J’allai voir le membre qui surveillait l'aération et lui donnai la grenade en disant :
-Fais gaffe, peut-être qu’ils vont donner l'assaut. Alors redouble de vigilance. C'est une des entrées qu'ils peuvent emprunter. Si tu vois quelque chose dans la bouche d'aération, tu laisse ça derrière toi et tu va prévenir les autres discretos !
Il acquiesça, puis je retournai surveiller les policiers avec un sniper depuis le toit, avec deux autres membres, cachés par une pancarte, un talkie-walkie à la main, au cas où ils envoient les forces d'intervention.
La rue était calme, enfin a part les flics qui eux étaient sûrement en train de préparer soit l'argent, soit leurs agents. C'était vraiment dommage de devoir bousculer le train-train quotidien des gens comme ça. Mais bon, c'était un passage obligé pour la suite des évènements. Cela dit, je me demandais d'où Stamper tenait ses plans. C’était peut-être quelqu'un qui lui donnait des ordres, il ne fallait pas écarter cette hypothèse.
Dix minutes avant qu'on descende le premier otage, je descendis retrouver les autres en laissant des hommes derrière.
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:46

Hadzuki
J’étais assis dans un bar, tout près de la station de train. Encore une heure à attendre pour monter dans celui qui devait m’amener à Central.
-Eh, Tim, serre-moi un truc simple, s’il te plait !
-Alcoolisé ?
-Non, tu sais que je ne bois pas d’alcool.
-OK. Pas de problème.
Tim, un garçon sympa, tout jeune, pas beaucoup plus que moi en fait… Il devait avoir dix-huit ans. Mais lui savait à peu près ce qu’il allait faire de sa vie. Il allait faire comme son père et son grand-père ont fait avant lui : tenir ce bar plein de chaleur. C’était l’endroit que tout le monde préférait à East City. Mais moi, qu’est-ce que j’allais faire ? Aller à Central pour trouver du boulot et des infos sur mon père… C’était tout. Pas de but particulier à part comprendre pourquoi mon père n’était jamais venu me voir… Roy Mustang, le généralissime… Quelle blague ! Généralissime dans l’armée… mais incapable de s’occuper de sa vie de famille… Quel héros !
-Tiens Hadzuki, dit Tim en me tendant un verre et en allumant la radio.
La musique raisonnait dans le bar, il n’y avait pas grand monde pour une fois… Je portais mon verre à mes lèvres quand un jingle coupa la musique. Un flash spécial ? Il y avait dû y avoir encore des attentats un peu plus à l’ouest… Ca n’arrêtait pas en ce moment…
-D’après les informations que nous venons de recevoir, le groupe terroriste Hawk’s bite tiendrait en otage depuis une demie-heure maintenant les clients de la Banque de East City. Nous rejoignons notre envoyé spécial sur le terrain. Jimmy, comment tout se déroule là-bas ?
-C’est l’effervescence ici. D’après ce qu’on sait, tout était méticuleusement bien préparé. L’entrée est bloquée par un gigantesque mur de pierre. Probablement bâti par un alchimiste… Sergent Doherty ! hella le journaliste. Le sergent Doherty est le sous-officier qui est chargé des négociations, expliqua le journaliste à ses auditeurs. Sergent, combien y a-t-il d’otages ? Y a-t-il eu des blessés ? Que comptez-vous faire ?
-Nous ne savons pas combien il y a d’otages, ni s’il y a déjà des blessés. Quant à ce que nous comptons faire pour arranger la situation, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, dit-il sévèrement. Maintenant, dégagez le terrain et laissez-nous faire notre boulot.
Je sautai de mon tabouret et pris le tramway qui menait à la banque. Le Hawk’s Bite agissait ici… Pas question de rester sans rien faire. Si on avait besoin d’aide, je m’en donnerais à cœur joie. S’il y avait bien une chose que je ne supportais pas sur cette terre, c’était ces monstres qui s’en prenaient à des innocents pour arriver à leurs fins. Il y avait des alchimistes parmi eux ? Très bien, alors si j’arrivais à me trouver face à l’un d’eux, je pourrais lui donner une bonne leçon. Comment pouvait-on utiliser l’alchimie pour servir le crime ?
Après cinq minutes de trajet, je descendis du tramway et fonçai vers les cordons de sécurité. Un agent s’approcha de moi, main levée en avant.
-Désolé, monsieur, vous ne pouvez pas passer.
-Est-ce que je peux faire quelque chose ?
-Vous feriez bien de rentrer chez vous, c’est tout ce que vous pouvez faire…
-Allez chercher le sergent Doherty et dites-lui que je maîtrise l’alchimie. Je peux probablement vous aider à régler cette situation.
-Bien… bredouilla-t-il.
Une minute plus tard, le fameux sergent Doherty se tenait devant moi.
-On m’a dit que vous étiez alchimiste ?
-C’est vrai.
-Comment vous vous appelez ?
-Hadzuki Mustang.
-Alors suivez-moi, on aura peut-être besoin de vous, en effet.
Je passai sous le cordon de sécurité, accompagné par le sergent et il m’amena au QG de fortune mis en place pour l’occasion.



Macros
Le temps passe incroyablement lentement quand on n’a rien à faire. C'est une expérience que j'ai déjà éprouvée par le passé, et que j'éprouvais encore à ce moment-là. Encore combien de temps? Ah, dix minutes. J'avais l'impression que ça faisait des heures que j’étais là. Hummer arriva à ce moment, il avait sûrement dû faire le tour des défenses en place.
N'ayant rien de mieux à faire, j’allai à la fenêtre, jeter un coup d'oeil. Tout avait l'air calme, il n'y avait pas de signes semblant indiquer l'imminence d'un assaut... mais il ne faut jurer de rien. Mon attention fut attirée par un jeune homme plutôt étrange en pleine conversation avec ce type qu'Irvin avait contacté, Boherty, ou Doherty, enfin quelque chose du genre.
Je ne savais pas pourquoi, mais il me rappelait quelqu'un. Pourtant, j’étais à peu près sûr de ne l'avoir jamais vu auparavant. Quoique... Un alchimiste d'Etat, peut être? On se serait déjà rencontré, alors? Ca m'agaçait. Il faudrait peut-être que je fasse plus attention à mon environnement. Comme par exemple ces trois snipers qui avaient ma tête en ligne de mire depuis tout à l'heure.
Tiens, voilà autre chose. Une fille d'une vingtaine d'années était dans la rue, se trimbalant avec un katana. Quelle idée de se promener avec ce genre de truc... Elle semblait avoir une conversation plutôt animée avec les membres du cordon de sécurité. Je me demandais bien ce qu'elle voulait. Peut être une proche d'un des otages... Ceci dit, pourquoi venir avec un katana, alors? Peut-être quelqu'un qui en voulait à la Hawk's Bite, dans ce cas. Plus probable, déjà. Enfin, je me demandais bien ce qu'elle avait en tête...
Je consulte une nouvelle fois ma montre, et me tourne vers Hummer en souriant.
-On dirait bien que c'est l'heure... Suite des opérations?



Shayko
-Si je t'offre ça, c'est que je crois que le moment est venu pour toi de partir… de partir chasser la Hawk's Bite.
-Merci maman.
Je serrai ma mère dans mes bras. Mes yeux commencèrent à s'embuer, je ne voulais pas que Virgie remarque que j'avais peur. Peur de ma première confrontation avec ces terroriste. Je décidai alors de ne pas m'attarder. Je pris ma veste et partis en direction de Est city bank. Mon souffle était saccadé et j'avais la gorge nouée. Je posai ma main sur mon katana. Après quelques minutes de marche, j'aperçus enfin la banque. Je reserrai ma main sur le manche de mon arme et me frayai un chemin dans la foule. Je me retrouvai alors devant les cordons de sécurité.
-Désolé, mademoiselle, vous ne pouvez rester là.
-Mais je veux y aller !
-Vous ne pouvez pas je vous dis ! cria l'agent.
Je commençais à m'énerver. Il n'avait pas à me crier dessus, je n’allais pas me laisser faire comme ça.
-Je voudrais vous aider alors ne gueulez pas comme ça !
-Mais je ne cris pas ! répondit l'agent.
-Tu as un problème, Bill ? dit un agent qui venait d'arriver.
-C'est fille ne veut pas m'écouter. Je lui ai pourtant expliquer qu'elle ne pouvait pas passer, lui répondit l'agent Bill.
-Ecoutez-moi, mademoiselle. Vous n'avez pas le droit d'entrer, dit l'autre homme.
-Je suis venue pour aider. Je suis une alchimiste et je maîtrise le katana.
-Vous êtes une femme. Vous ne nous serez d'aucune aide. Il nous faut des hommes expérimentés, dit l'agent en rigolant.
J'allais piquer une crise. J'étais à bout de nerfs. Il venait de me traiter d'incapable ! Comment pouvait-il m'insulter ! Je lui donnai un coup de poing. Un filet de sang se mit à couler au coin de sa bouche. Ce fut alors que plusieurs agents vinrent me saisir et essayèrent de me maîtriser alors que j’étais en train de piquer une crise. Je me débatis et donnai des coups de poings à tort et à travers. J'assomai un policier qui se jetait sur moi. Je décidai alors de dégainer mon katana, les menaçant du bout de mon arme.
-S'il vous plait, mademoiselle, calmez vous.
-Alors, je suis plus une femme sans talent, qui sait pas se défendre, tout d'un coup ! vociférai-je.
Tandis que je m'époumonais contre les policier, l'un des leurs surgit par suprise et me prit mon katana.
-Ne touchez pas à ce katana !
Je leur interdisait de toucher au katana de mon père. Ils l'avaient cherché, j’allais devoir utiliser l'alchimie. Je fouillai dans ma poche et en sortis une paire de gants. Je l'enfilai et frappai dans mes mains avant de poser mes paumes sur le sol. Une multitude de lianes apparurent et les saisirent en les secouant dans tous les sens. C'est à ce moment que je me rendis compte que je m’étais peut-être un peu emportée. Je refrappai dans mes mains et fis disparaître les plantes, laissant tomber les hommes sur le sol.
-Excusez-moi. Je me suis bêtement énervée. Je ne voulais pas causer d'ennuis.
Ils me regardérent d'un air à la fois appeuré, à la fois énervé mais aussi à la fois étonné. Ils doivent sûrement me prendre pour une folle maintenant. Je leurs fais un sourire nerveux.
- Je suis vraiment désolée.
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:47

Lidia
Chez moi, avec ma mère.
Nous entendîmes qu'un hold-up avait eu lieu, provoqué pas la Hawk's Bite. A ces derniers mot, je sentis ma colère et ma tristesse monter. Ma mère s'était crispé.
-J'y vais! fis-je au bout d'un moment.
-Quoi? s'étonna-t-elle.
-Je vais y aller et les tuer!
-Pas question! Tu te ferais tuer toi-même!
-Maman, tu crois que je vais rester là alors que ces bandits vont peut-être commettre un autre crime?! C'est décidé, je vais y aller!
-Ils ne te laisseront pas passer!
-Ben j'aurai qu'à leur dire que je suis ici pour mon père, l'alchimiste d'Etat Edal Kiré. Ils seront obligés de me laisser passé!
Ma mère soupira.
-Qu'est-ce que tu veux que je dise? Quand t'as une idée, c'est plus facile de décrocher la lune que de te l'enlever!
-Arrête! Te plaints pas car je suis comme toi, hein? ironisai-je.
-... sois prudente...
-T'inquiète, j'emmène Tymo.
Je sortis et me dirigeai vers la gare en direction de East City.
Après le voyage, je me dirigeai vers la banque et vis un attroupement.
-Qu'est ce qui se passe? demandais-je.
-Une gamine s'est rebéllée contre les autorités. Elle voulait absolument passer et a pété un câble! répondit une des personnes.
-Une gamine? Elle voulait rentrer?
Je m'approchais et vis Shayko, la fille de Virgie et Maru. Je la connaissais car mes parents était souvent venu voir les siens donc ont avait fait connaisance.
-Shayko? Qu'est ce que tu fais?
-Ah Lidia! Ils voulaient pas me laisser passer! Bon j'ai un peu pété les plombs mais les types de la Hawk's Bite sont là alors je doit les trouver!
-Tiens! Moi aussi! Attends j'ai une idée... Euh bonjour, il faut que je passe!
-C'est ça ton idée??
-Désolé, personne ne passe!
-Oui mais moi je dois passer car...euh je suis ici au nom de mon père, l'alchimiste black and white Edal Kiré. Je dois passer!
-Quoi? Quel père enverrait sa fille dans un endroit à risques? s'étonna l'agent.
-Il a beaucoup de boulot! Et puis je sais me débrouiller!
-Ah ouais? Une gamine encore plus jeune que celle là?
-Mais je vous emm....!!!! Euh je veux dire je dois passer!!
-Mmmmh...bon ok mais faites gaffe!
-Merci! Tu viens avec moi Shayko?
-Bien sûr!
Nous nous approchâmes de la porte d'entrée de la banque, après que Shayko ai fait sauté le mur. Je n'osais pas l'avouer mais je n’étais plus aussi rassurée que tout à l'heure, mais la présence de Shayko et de savoir que Tymo pourra me protéger me rassuraient.

Macros
-On dirait bien que c'est l'heure... Suite des opérations?
-On attend les instructions de Stamper, fut ma seule réponse.
Je poussai un soupir théâtral.
-Bien sûr, bien sûr... Mais il ne faudrait pas que le grand manitou tarde trop, sinon, ceux dehors vont s'inquiéter pour notre santé. Ca serait bête qu'ils pensent qu'on se soit endormis!
Hummer se contenta de hausser les épaules. Je jettai de nouveau un coup d'oeil à la fenêtre, et je pus constater que le spectacle avait pris une tournure innatendue. La fille avait sorti son sabre et le pointait à présent vers les policiers. L'un d'eux, plus rapide que les autres, parvint à le lui prendre, mais elle répliqua en faisant sortir des lianes du sol. Oh, une alchimiste? Pas d'Etat, par contre, sinon ce cirque n'aurait pas eu lieu. En tout cas, elle se défendait bien, c'était sûr. J'avais du mal à ne pas éclater de rire en voyant la tête que tiraient les membres du cordon de sécurité; même à cette distance, il était facile de voir qu'ils ne contrôlaient plus rien.
Une autre fille, encore plus jeune que la première, débarqua sur les lieux, et se mit encore à échanger des paroles assez vives avec ces pauvres gars. Finalement, les deux gamines passèrent. Je me demandais bien ce qu'elles avaient pu dire.
Je étais sans doute aussi surpris que les policiers quand je les vis se diriger toutes les deux vers l'entrée de la banque. Qu'est ce qui leur prenait? Est-ce qu'elles se rendaient compte qu'une telle attitude revenait à condamner les otages à mort? Finalement, ça commençait à devenir amusant.... L'une d'elle fit sauter la pierre qu'un type du groupe avait fait apparaître devant la porte, au moment ou des policiers se précipitaient pour les arrêter. Hummer et Irvin - tiens, je n'avais remarqué qu'il était revenu, celui là - assistaient également à la scène. Ce dernier lança un ordre sec.
-Tuez en un. Maintenant.
L'un de ses hommes de main pointa son flingue contre la tempe de l'otage le plus proche, et tira, lui faisant littéralement sauter la cervelle. La détonation devait avoir été entendue par tout le paté de maison, tout le monde dans la rue s'était arrêté à ce bruit. Irvin se tourna alors vers moi.
-Envoie donc ce cadeau à nos amis dehors.
Je me concentrai un instant, avant de déclencher mon alchimie. Le cadavre de cet otage infortuné fut propulsé par la fenêtre la plus proche, continua sur quelques mètres à l'horizontale avant que je ne relâche mon effort. Le corps s'écrasa au beau milieu de l'avenue, sous les regards choqués de l'assistance.
Irvin saisit son téléphone, vraisemblablement pour rappeller le sergent.
-Sergent, sergent... Vous n'auriez pas dû faire une telle bêtise. Regardez, il y a déja un mort par votre faute. Vous feriez mieux de rappeller tout le monde avant que la situation ne dégénère, vous ne croyez pas?
-Ces femmes ne sont pas sous mon contrôle! Nous allions nous en charger nous même, il n'était pas nécéssaire de...
-De tuer un otage? Pourtant, il me semble que l'heure est écoulée et que je n'ai toujours rien vu venir....
-....
-Dépêchez-vous, sergent.... dans une demie-heure, il y aura un second corps dans la rue. Et ne songez même pas à donner l'assaut... sauf bien sûr si retrouver un immeuble plein de cadavres vous intéresse.
Je me trompais en disant qu'il n'y avait rien de plus ennuyeux qu'une prise d'otage. Ca commençait vraiment à m'amuser.

Shayko
Les gardes avaient finalement décidé de ne pas donner de suite à cette histoire et m'avaient laissé tranquille me faisant promettre que je ne recommencerais plus. Je soupconnais plutôt qu'ils craignaient que j'ai un nouvel accès de rage et qu'ils s'en prennent à nouveau plein la figure. J'aperçus une jeune fille aux cheveux bruns. Je la connaissais, c'était Lidia. Ca faisait un moment que je l'avais pas vu. Ca faisait plaisir de la revoir.
-Shayko? Qu'est ce que tu fais?
-Ah Lidia! Ils voulaient pas me laisser passer! Bon j'ai un peu pété les plombs mais les types de la Hawk's Bite sont là alors je doit les trouver!
-Tiens! Moi aussi! Attends j'ai une idée... Euh bonjour, il faut que je passe!
-C'est ça ton idée??
Elle faisait comme moi là, j'espèrai que ça n’allait pas dégénérer comme tout à l'heure.
-Désolé personne ne passe!
Et ça y est, c'était partie exactement comme moi.
-Oui mais moi je dois passer car...euh je suis ici au nom de mon père, l'alchimiste black and white Edal Kiré. Je dois passer!
-Quoi? Quel père enverrait sa fille dans un endroit à risques? s'étonna l'agent.
-Il a beaucoup de boulot! Et puis je sais me débrouiller!
-Ah ouais? Une gamine encore plus jeune que celle là?
-Mais je vous emm....!!!! Euh je veux dire je dois passer!!
-Mmmmh...bon ok mais faites gaffe!
-Merci! Tu viens avec moi Shayko?
-Bien sûr!
Je pouvais enfin passer grâce à Lidia. Elle venait de me sauver la mise et il fallait dire que maintenant qu'elle était là avec Tymo je me sentais plus d'aplomd pour me battre.
Je m'approchai du mur et le fis exploser. Je la regardai dans les yeux et entrai à l'intérieur de la banque. Je refermai le trou, mieux vallait que personnes ne remarque notre entrée. Je brandis mon katana, Lidia fit de même. Je regardai de tous les côtés. La pièce était vide, j’espérais que personne de la Hawk's Bite n'avait entendu l'explosion. C'est alors que Lidia entendit des voix qui se rapprochaient.
-Cache toi, me souffla Lidia.
Je me dépêchai de courir vers un bureau et j'eus juste le temps de voir Lidia se mettre derrière des cartons avant que plonger sous le meuble. Les bruits de pas étaient de plus en plus distincts. A en croire le bruit, ils étaient plusieurs. C'est alors que la poigné de la porte tourna et quatre hommes armés poussèrent la porte et entrèrent. Mon coeur se mit à battre la chamade, le sang battait dans mes oreilles. De la sueur coulait sur mon front, j'avais les mains qui tremblaient. J'espèrais que Lidia était plus calme que moi. C'est à ce moment que je me cognai contre un tiroir, produisant un bang sonore. Les quatre types se retournèrent vers moi. Fixant le bureau ils avancèrent en ma direction. Excuse moi Lidia, je crois que j'ai fait une grosse gaffe.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:48

Hadzuki
En entendant le remu-ménage qu’il y avait dehors, je sortis de ce qui nous servait de QG et vis une jeune femme qui devait avoir mon âge en plein combat contre les forces du cordon de sécurité. Elle était plutôt jolie avec ses cheveux bruns… En tout cas elle était douée…
-Mais arrêtez-la ! me demanda Doherty. Vous êtes alchimiste non ?
-Pas la peine, dis-je. Elle se calme déjà.
En effet, la bataille était terminée et la jeune femme s’éloignait… Je retournai dans le QG. Mais j’en ressortis accompagné de Doherty presque tout de suite. La fille aux cheveux bruns et au katana était entrée avec une autre. Puis, un coup de feu avait été tiré. Nous vîmes soudain quelque chose s’envoler du bâtiment avant de tomber à terre. C’était le cadavre de l’un des otages.
Le téléphone sonna. Doherty alla répondre.
-Sergent, sergent... Vous n'auriez pas dû faire une telle bêtise. Regardez, il y a déjà un mort par votre faute. Vous feriez mieux de rappeler tout le monde avant que la situation ne dégénère, vous ne croyez pas?
-Ces femmes ne sont pas sous mon contrôle! Nous allions nous en charger nous même, il n'était pas nécessaire de...
-De tuer un otage? Pourtant, il me semble que l'heure est écoulée et que je n'ai toujours rien vu venir....
-....
-Dépêchez-vous, sergent.... dans une demie-heure, il y aura un second corps dans la rue. Et ne songez même pas à donner l'assaut... sauf bien sûr si retrouver un immeuble plein de cadavres vous intéresse.
La communication fut coupée. Je m’approchai de Doherty, complètement déconcerté.
-Combien de temps cela vous prendra-t-il de rassembler les trois millions, le transport et les vivres ? demandai-je, décidé à ne pas resté les bras croisés.
-Dix minutes, mais…
-Alors commencez tout de suite. J’apporterai moi-même les trois millions.
-Mais…
-Cessez de discuter et agissez. Il ne nous reste plus que 30 minutes.
Il s’en alla faire ses demandes, de mauvaise grâce. Il ne devait pas apprécier qu’un civil se mêle de ses affaires. Mais il fallait agir. Ces deux filles avaient été complètement stupides, mais il fallait aussi les sortir de ce guêpier maintenant.

Dix minutes venaient de passer. De temps à autres, un des hommes me lançait un regard de coin, probablement étonné qu’un civil ait finit par prendre les opérations en main. Mais je savais parfaitement comment ces terroristes agissaient. J’avais étudié toutes leurs attaques. Ils étaient capables de tuer tous les otages pour obtenir ce qu’ils voulaient. Et ils n’hésitaient jamais.
Enfin, Doherty s’approcha de moi, une mallette à la main, l’air mal à l’aise. Il me tendit la mallette que j’ouvris pour vérifier que l’argent était bien dedans. Inutile de risquer ma vie et celle des autres civils en tentant un coup de bluff. Les billets étaient rangés en liasses bien ordonnées.
-Le véhicule attend dehors, les vivres sont à l’intérieur.
-Bien. Appelez Stamper et dites-lui que l’un de vos hommes arrive avec l’argent.
Doherty décrocha le téléphone et appuya sur la touche bis.
-Stamper, ici Doherty.
-Sergent, il ne vous reste qu’une minute, pas une seconde de plus.
-L’un de mes hommes va arriver d’ici quelques secondes avec la mallette remplie d’argent.
-Bien. Vous êtes donc devenus raisonnables ! A la bonne heure ! J’attends votre homme avec impatience.
La communication fut coupée. Je m’apprêtais à sortir lorsque Doherty m’arrêta.
-Prenez ça au cas où, me dit-il en me tendant son automatique.
-Non. Il a dit sans arme. J’irai donc désarmé.
-Mais…
-Vous oubliez que je suis alchimiste.
Je sortis et me dirigeai vers le grand bâtiment d’un blanc crème. Une lueur éclaira l’entrée à mon arrivée au bas des marches. Une ouverture se fit dans la grande stèle de pierre et j’entrai dans la banque.
Un homme se tenait à côté de l’entrée, arme à la main, et une fois que je fus entré, il reboucha le passage. Il alla se placer auprès de celui qui semblait être le chef de leur groupe et je remarquai qu’il me regardait d’une étrange manière, comme si nous nous connaissions déjà, comme s’il attendait quelque chose de moi. Mais j’en étais certain, jamais je n’avais vu cet homme de ma vie.
Les otages étaient tous rassemblés, assis et probablement attachés. Les terroristes se tenaient faces à moi, armés. Je m’arrêtai à environ dix mètres d’eux. Celui qui se tenait au milieu s’avança de quelques pas.
-Ils recrutent au berceau on dirait, ricana-t-il. Tu paraît bien jeune pour être engagé dans l’armée. Quel âge as-tu ? Dix-huit ans ?
-Vingt ans.
-Ah, finalement tu as l’âge… On envoie toujours les plus jeunes au casse-pipe. Tu as l’argent?
-Je l’ai.
Je plaçai la mallette sur l’un de mes avant-bras et l’ouvris face au chef pour lui montrer l’argent. Le chef sembla satisfait et fit un léger mouvement de tête en signe d’acquiescement. Je refermai la mallette et la gardai en main.
-Bien. Maintenant, pose la mallette gentiment par terre et fait la glisser vers moi.
-Non, répondis-je résolument.
-Non ? répéta mon adversaire interloqué.
-Relâchez d’abord tous les otages. Ensuite vous aurez l’argent.
-Je ne crois pas que tu sois en position de négocier quoi que ce soit, gamin, dit le chef en souriant, tendant son bras gauche pour montrer ses hommes armés.
-Moi, je crois que si.
Je levai ma main gauche et en fis jaillir des gerbes d’électricité qui restèrent à proximité de ma main. Certains des hommes se reculèrent d’étonnement. Mais l’homme qui me toisait d’un regard étrange parut se réjouir.
-Tu es un alchimiste d’état, hein ? dit le chef.
-Non. Tout simplement un alchimiste. Relâchez les otages. Une fois qu’ils seront tous dehors, j’irai vers la porte et avant de sortir de laisserai l’argent à l’un de vos hommes.
-Mes autres demandes ont-elles été satisfaites ?
-Votre transport vous attend dehors, les vivres sont à l’intérieur.
Stamper sembla réfléchir un instant à ma proposition, probablement écartelé entre le choix d’accepter et de me laisser partir et celui de me tuer et de prendre l’argent. Je jetai un rapide coup d’œil à l’homme que j’intriguais tant et vis qu’un léger sourire était apparu sur son visage.
-Très bien, fit Stamper. Macros, va ouvrir un passage suffisamment grand pour que les otages sortent un par un, dans le calme. Ensuite, ce jeune homme te remettra l’argent.
-Bien, chef.
Le dénommé Macros était celui qui ne m’avait pas lâché du regard depuis que j’étais arrivé. Il ouvrit un passage dans le mur de pierre et les otages sortirent un par un, calmement. Je m’approchai et donnai au terroriste la mallette. Il profita de ce moment pour agripper mon poignet. Chacun de mes muscles se contracta, prêt à attaquer. Mais l’homme se contenta de me regarder dans les yeux. Dès qu'ils seraient partis, les filles seraient hors de danger... Tout ce que j'espérais, c'était qu'elles avaient trouvé un endroit où se cacher et qu'elle ne s'étaient pas faites prendre.
-Quel est ton nom, alchimiste ? demanda-t-il de sa voix grave et caverneuse.
-Je m’appelle Hadzuki Mustang, répondis-je d’une voix calme en le regardant dans les yeux.

Hummer
-Je m'appelle Hadzuki Mustang, répondit le gars d'une voix calme en le regardant dans les yeux.
Mustang ? Hmph ! le rejeton Mustang. Je me disais bien qu'il avait un air de famille avec je ne sais qui, soudain je vis un carton dans le fond de la salle bouger un petit peu, je me dirigeai là-bas pendant que personne ne regardait, je me couchai dos aux cartons, et chuchotai :
-Vous allez rester cachées là longtemps ? Je vous le conseille car sinon vous risqueriez d'y laisser votre peau.
Elles parurent étonnées par ma réaction.
-Je suppose qu'on est faites ? lança une des deux dans un soupir.
-Non, à part si vous vous leviez maintenant.
-Je ne comprends pas. Pourquoi nous aider ?
-Je n'aime pas me battre contre des femmes, c'est pas dans mes préceptes. Mais je vous préviens, je vous fais une fleur, mais si vous tentez de refaire les malines et de vous mettre dans notre chemin, je n'hésiterai pas à vous tuer !
Après cela, je les laissai, emportai mon matos dans mon sac, et me dirigeai vers la camionnette, mis le tout à l'arrière. Je vis Stamper se ramener avec un otage vers la bagnole.
-Si vous nous suivez, on le tue alors restez là et quand on vous verra plus on le relâchera.
Et nous voilà repartis vers une de nos planques après une journée de boulot, avec Macros qui sourit comme un idiot et quelques membres assommés avec Irvin au volant. Allez, demain, moi je me ferai une sortie au bistrot. Cette vie est harassante.

Hadzuki
Je restai à l’entrée, immobile. J’avais capté un mouvement sur le côté. L’un des terroriste s’était discrètement dirigé vers un coin du hall et y avait jeté un coup d’œil. Qu’est-ce qui avait attiré son attention ? Je n’en savais rien. Mais pas question de lui demander. Pas question d’offrir mon dos à ce Macros.
Soudain, le chef du groupe de terroristes arriva, son arme pointée sur la tête d’un homme. Les ordures ! Ils avaient gardé un otage. Je me tournai vers Stamper.
-Vous aviez accepté de libérer tous les otages.
-Je le libèrerai plus tard. Pour le moment, il va nous servir de garantie. Reste-là, gamin.
Inutile de tenter de discuter avec ces types. Si j’esquissais le moindre mouvement pour libérer l’otage ou pour tuer un des gars, je me ferais descendre et l’otage avec. Stamper et ses hommes sortirent, l’otage avec eux.
-Si vous nous suivez on le tue alors restez là et quand on vous verra plus, on le relâchera.
Je les regardai, impuissant, monter dans leur véhicule et s’enfuir, leur méfait accompli. Il y avait eu un mort. C’était déjà trop.
J’entendis alors un bruit derrière moi. Je me retournai. Ca venait du coin que le terroriste avait vérifié avant de partir. Et s’ils avaient laissé quelque chose… Une bombe à retardement… Quelques uns de leurs gars en embuscade pour quand les forces d’intervention viendraient nettoyer… Des…
-On ne bouge plus ! hurlèrent deux voix féminines en sautant par-dessus les cartons.
Elles me braquaient toutes les deux. La jeune femme aux cheveux bruns avait porté un katana près de ma gorge. L’autre, qui était brune aussi, l'avait imitée avec un sabre.
-Tu vas nous aider à arrêter ton chef, espèce de sale terroriste, dit la jeune femme au katana.
-Désolé, répondis-je. Mais il y a erreur sur la personne. Je ne suis pas un terroriste. Ils sont partis il y a cinq minutes, avec le dernier otage.
-Mince ! On les a loupé ! s’exclama l'une en abaissant son sabre.
-Il faut qu’on les rattrape ! s’exclama celle au katana.
-Attendez ! dis-je en attrapant le poignet de la jeune femme au katana alors qu’elle s’apprêtait à partir en courant à la poursuite des terroristes.
Elle se retourna vers moi et me jeta un regard furibond.
-Lâchez-moi, vous me faites perdre mon temps.
-Si vous les poursuivez, ils tueront l’otage. Vous avez déjà failli tout faire râter, alors ne recommencez pas. Restez tranquille, pour une fois.
-Et est-ce qu’on peut savoir de qui nous vient cet ordre ? D’un militaire, je présume ? Ou d’un policier ?
-Ni l’un ni l’autre. De celui qui a réussi à faire sortir presque tous les otages vivants de cet endroit.
-Ca ne me dit pas qui vous êtes.
-Quand on veut connaître l’identité d’une personne, la politesse veut que l’on se présente en premier.
Elle ne répondit pas. Je sentis qu’elle s’énervait. Tant mieux. Au moins, elle perdait toute chance de poursuivre les terroristes. Et elle ne ferait pas tuer l’otage. Et surtout, je me rendis compte que j’adorais me perdre dans ces yeux dont la couleur changeait selon son humeur…
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:49

Macros
-Je m'appelle Hadzuki Mustang, me répondit le jeune alchimiste.
Aaah, Mustang! Pas étonnant qu'il me dise quelque chose, c'était vrai qu'il ressemblait énormément au Flame Alchemist.... l'un des rare alchimistes d'Etat dont je me souvenais à peu près bien. Il avait de la famille, donc... Je me demandais si Roy junior avait autant de caractère que son illustre ancêtre. En tout cas, il ne manquait pas de cran, c'était certain. Je lâchai son poignet.
J'espérais que je le reverrais un jour. Ca avait l'air d'être un type intéressant. L'un des hommes d'Irvin me fit signe. Ah oui, c'était moi qui avais l'argent. Pffff, pourquoi c'était moi qui jouait le porteur? Enfin, vu que ça m'avait donné l'occasion de parler à ce type... J'attendis que tous les membres du groupe passent par l'ouverture, avant de la refermer. Hummer fut le dernier à passer. Mmmh, je rêvais ou il faisait la sieste sur des cartons? Lui qui était si vigilant d'habitude...
J'eus une pensée passagère pour les deux filles qui s’étaient introduites ici il y avait une demi heure environ. Où étaient-elles passées? Bah, inutile de se tracasser avec ça, on verrait bien si elles finissaient par se montrer. Je montai dans la camionnette rejoindre les autres, et jetai la mallette au type le plus proche. Finalement, il ne s'était presque rien passé. Je ne regrettai pas d'être venu, ceci dit, ça m'avait donné l'occasion de voir des personnes intéressantes. Mais pour le moment, retour au bercail, si l'on pouvait dire.
Sans me préoccuper de mon entourage, je commencai à me demander ce que je pourrais faire le lendemain en attendant la prochaine sortie...



Shayko
-Ca ne me dit pas qui vous êtes.
-Quand on veut connaître l’identité d’une personne, la politesse veut que l’on se présente en premier, dit l'homme.
-Bon, ça va. De toute manière c'est trop tard. On pourra plus les rattraper. Je suis Shayko Mushi, voilà vous êtes content.
Il relâche mon poignet et fait un léger sourire. Je lui jète un regard mécontent. Il venait tout de même de nous empêcher de poursuivre la Hawk's Bite.
-Vous voyez, vous pouvez être polie. Je suis Hadzuki Mustang.
-Hum, Hadzuki Mustang. Vous ne voulez pas dire que vous êtes le fils de Roy Mustang ! lança Lidia.
-Si, mais en fait vous ne vous êtes pas présentée.
-Oh, désolée. Je suis Lidia Kiré, répondit-elle d'un air un peu géné.
Je le fixai, le détaillant de la tête aux pieds. Tandis qu'il discutait avec Lidia. Alors comme ça c'était le fils de Roy. C'était vrai qu'il lui ressemblait. Il était séduisant tout comme son père sur les photos. Il avait la même flamme dans ses yeux, ses cheveux étaient noirs comme la braise et il avait un air mystérieux si attirant. Je décidai alors de recommençer sur de nouvelles bases.
-Enchantée de te rencontrer, lui dis-je en tendant ma main.
Lidia me regarda avec un air étonné.
-Shay, y a un instant tu étais prête à le massacrer.
Je lançai un sourire à Lidia.
-Que veux-tu ? Il y a que les imbéciles qui changent pas d'avis.
Je me tournai vers Hadzuki la main toujours tendu. Il la saisit.
-C'est un plaisir pour moi aussi.



Hadzuki
Elle avait une poignée de main franche. Un très bon signe pensai-je. Elle avait l’air plus disposée à la conversation qu’une minute plus tôt. Shayko… Joli prénom…
Je lâchai sa main.
-Vous ne croyez pas qu’il serait temps de sortir, mesdemoiselles ? Histoire que les autorités sachent que nous ne sommes pas morts ?
Elles acquiescèrent et nous sortîmes, lentement, les mains légèrement en l’air, pour montrer que nous n’étions pas armés. Je vis le sergent Doherty se diriger vers nous en courant. Il serra ma main.
-Félicitations, vous avez réussi à faire sortir presque tous les otages vivants.
-Vous auriez pu faire tout aussi bien si vous n’aviez pas perdu bêtement une heure à essayer d’avoir un délai pour votre assaut.
-Oui. Mais l’important c’est qu’ils aillent bien. Et nous aurons bientôt mis la Hawk’s Bite sous les verrous !
-Que voulez-vous dire ? s’enquit Shayko.
-Vous n’avez tout de même pas mis un mouchard dans leur transport ? demandai-je.
-Mais si ! Et bientôt, nous les arrêterons.
-S’ils découvrent le mouchard, ils tueront l’otage, et le laisseront de côté avec la camionnette, dis-je.
-Ca n’arrivera pas, dit-il sûr de lui.
-Puissiez-vous avoir raison… murmurai-je.
-Au fait, il y a quelqu’un qui veut vous parler au téléphone.
-Moi ? répondis-je interloqué.
-Oui. Je vous laisse y aller seul. Je dois dire deux mots à ces jeunes femmes.
Je me dirigeai directement vers le QG de fortune qui ne servait plus à grand-chose. Un mouchard… Il prenait vraiment la Hawk’s Bite pour des débutants. Comme s’ils n’avaient pas le matériel pour s’en apercevoir… Je pris le téléphone et le mit à mon oreille.
-Hadzuki Mustang à l’appareil. J’écoute.
Il y eut un silence à l’autre bout du fil.
-Allô ? répétai-je.
-Vous avez la même voix que votre père, répondit une voix féminine à l’autre bout de la ligne.
Ce fut à mon tour de garder le silence un instant. Mon père… Les gens n’avaient-ils donc que ce mot à la bouche ? C’était comme cette Lidia que je venais de rencontrer. La première question qui lui était venue à l’esprit c’était : Vous ne voulez pas dire que vous êtes le fils de Roy Mustang !
-A qui ai-je l’honneur ?
-Je suis Charlotte Heigarts, le généralissime.
-Que puis-je faire pour vous ? demandai-je légèrement surpris.
-Vous vous doutez bien que nous avons suivi cette nouvelle attaque de la Hawk’s Bite avec la plus grande attention. L’un de nos hommes nous a dit qu’un jeune civil avait pris le commandement des opérations devant le relatif manque d’initiative du sergent Doherty et de ses hommes. Et que ce même civil avait été l’élément ayant permis la libération des otages.
-Si vous alliez droit au but, généralissime ?
-Je voulais vous parler. J’aimerais que vous veniez à Central, nous avons certainement beaucoup de choses à nous dire.
-Le dernier train pour Central est parti sans moi il y a un quart d’heure. Il n’y en aura pas d’autre avant deux jours.
-Qu’à cela ne tienne. Je vous envoie un hélicoptère. Restez sur la place de la banque, il devrait être près de vous dans une heure environ.
-Bien. Je l’attendrai.
-A bientôt, monsieur Mustang.
La communication se termina. Je reposai le combiné de téléphone. Central… Le, ou plutôt la, généralissime voulait me voir. Peu importait ce qu’elle me voulait. Elle me permettait d’aller à Central rapidement… Et gratuitement de surcroît… Il aurait été impoli de ma part de refuser. Mais je me demandais quand même ce qu’elle pouvait bien me vouloir.
Je sortis de la tente…
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:49

Hummer
Le lendemain, je me réveillai dans mon lit à l'hôtel, je n'aimais pas les lits de la planque, je pris un café et décidai d'aller en ville avec un imper, des gants et un chapeau, je me dirigeai vers la cabine téléphonique la plus isolée, eh oui dans mon métier il faut savoir être prudent, je composai un numéro.
-Allô ? demanda une voix féminine.
-Oui, j'aimerais parler à monsieur Spring je vous prie.
-Oui, votre code d'identification ?
-Six, quatre, neuf, zéro, cinq, un, sept, trois, deux, huit.
-Un moment je vous prie.
Après dix secondes une voix d'hommes me parla.
-Ici Quitrige.
-Allô, ici alpha bravo 7, l'ours a pris la confiture.
-Combien d'abeilles ont péries ?
-Une seulement, le chien de chasse a trop aboyé.
-Quel con ! Et les rats ne se doutent pas de la sourie ?
-Non, elle est trop bien peinte.
-Dites à la souris de faire attention, hein.
-C'est noté, terminé.
-Bonne chance, terminé.
Voilà, je raccrochai, personne ne savais qui j’étais, et j'avais fait mon appel hebdomadaire, j'aurais bien besoin d'une cuite moi, je me dirigeai vers le bar de la cité de l'est, m'assis au comptoir et mis mon chapeau à côté de moi c'était risqué mais il fallait être poli.
-Qu'est-ce que vous prenez m'sieur ? me fit un jeune homme de 18 ans, le barman.
Je lui chuchotai un truc et il alla me le préparer, pendant ce temps Macros arriva, il n'avait donc aucun ami ?
-Qu'est-ce que tu fous là, lui lancai-je sans le regarder. Tu sais bien qu'il faut pas trop qu'on se regroupe.
-Ouais, mais bon il y avait rien à faire alors je me suis dit que j'irais avec toi.
-T'as personne ? Des amis, de la famille ? Des serpents venimeux ?
-Bon d'accord tu m'aimes pas beaucoup mais après tout on est dans la même équipe ! dit-il joyeusement.
Soudain le barman se ramène.
-Votre cocktail monsieur, une vodka martini au shaker pas à la cuillère c'est cela ?
-Oui merci.
-Un quoi ? demanda Macros qui ne comprit rien.
-C'est bon tu peux boire de l'alcool maintenant non ?
Je bus une gorgée, mmh c'était pas mal du tout, il irait loin ce cocktail !
-Je t'ai vu parler a quelqu'un au téléphone c'était qui ?
-Ma mère, répondis-je aussitôt. Et toi pourquoi t'es avec nous ?
A ce moment le barman dit:
-Eh mais je vous reconnais vous ! me dit-il. Vous êtes...
Je l'agrippai par le col et lui dis tout bas.
-Je sais que tu me connais mais tu vas la fermer maintenant, je suis pas venu pour un attentat j'ai pas que ça à faire alors tu la fermes et t'auras pas d'ennuis ! On s'est compris ?
Il me fit oui de la tête avec un regard apeuré.
Soudain la personne qu'il ne fallait pas arriva, il m'avait reconnu et s'arrêta net, ayant reconnu Macros, Hadzuki Mustang fit avec calme et haine :
-Vous !



Macros
Finalement, j'avais décidé de suivre Hummer, ça me paraissait être la chose la plus distrayante à faire. Il était clair qu'il n'appréciait pas tellement ma compagnie, mais j’étais très doué pour ignorer ce genre de détail. Il commanda une boisson quelconque dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Je m'apprêtais à demander un café lorsque le barman commença à bredouiller…
-Eh mais je vous reconnais vous! Vous êtes...
Hummer ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Il l'attrappa par le col et lui murmura quelque chose à l'oreille. J’étais trop loin pour entendre, mais je pus deviner le sens général du message.
Soudain, je vis Hummer fixer quelque chose dans mon dos. Je jetai un coup d'oeil distrait derrière moi, et mon visage s'illumina soudain d'un grand sourire. Roy junior…
-Vous! se contenta-t-il de dire d'une voix calme, mais emplie de colère.
-Hey! Monsieur l'alchimiste! Vous prenez un verre?
J'avais vraiment bien fait de suivre Hummer, on s'ennuyait rarement quand il était dans le coin. Roy junior avait l'air un peu surpris par ma question, mais son visage resta hostile.
-Comme si j'avais l'intention de boire avec des terroristes!
-Allons, allons... Nul besoin d'être si aggressif! Mon ami et moi sommes juste venu boire un verre après une dure journée de travail...
-Vous appellez ça un travail!?
Pendant notre échange, Hummer n'avait pas dit un mot, mais sa main s'était rapprochée d'une des nombreuses armes qu'il portait toujours sur lui. Je poussai un soupir exagéré.
-Inutile de se quereller ici... Après tout, nous ne voudrions pas que de pauvres clients se retrouvent impliqués dans notre petit différend, non? Je suis sûr que vous trouverez bien plus d'agréments à une conversation... civilisée.



Hadzuki
Cela faisait bientôt une heure que j’étais assis sur les marches de la banque qui avait été fermée pour la journée, suite à la prise d’otage. Personne ne voudrait y revenir ce jour-là, même si les terroristes n’y revenaient pas. Les passants discutaient et je me pris à repenser à Shayko… Elle était plutôt jolie… Il aurait été hypocrite de ma part de le nier. Mais il aurait aussi été hypocrite de prétendre que je voulais nouer une relation pour le moment. Et puis, je ne la reverrais peut-être plus jamais, qui sait ?
-Franchement, ils sont stupides ces types de la Hawk’s Bites ! dit un passant en rigolant.
Je tendis l’oreille.
-Qu’est-ce qui te fait dire ça ? demanda son ami.
-Bah ils font une prise d’otage dans une banque pleine à craquer d’argent, demandent trois millions au autorités, mais ne touchent pas un cent de ce qu’il y a dans les coffres de la banque. C’est vraiment stupide.
Ils s’éloignèrent. Pas faux, pensai-je. Pourquoi ne pas prendre l’argent de la banque si c’était ce dont ils avaient besoin ?
J’entendis alors un bruit du tonnerre et un vent incroyable se déchaîna. Je me levai, protégeant mon visage avec mon bras droit. Un hélicoptère bleu marine venait de se poser sur la place et un homme en descendit. Il se baissa pour éviter les pales qui tournaient à toute vitesse et s’avança vers moi.
-Hadzuki Mustang ? me demanda-t-il.
-Oui ? répondis-je.
-Veuillez me suivre je vous prie. Je suis chargé de vous amener à Central.
Je suivis le militaire dans l’appareil et m’attachai. Il me confia un casque avec un micro et nous décollâmes. C’était la première fois que je prenais l’hélicoptère, c’était assez étrange comme sensation.
Une heure plus tard, l’hélicoptère se posa sur le toit d’un grand bâtiment et je descendit avec l’homme qui était venu me chercher près de la banque. Il m’accompagna dans les couloirs de la base et nous nous arrêtâmes devant une porte en bois close.
-Le généralissime vous attend, me dit-il. Bonne chance.
Je le regardai s’éloigner et me retournai vers la porte. Je frappai quelques coups. Une voix répondit :
-Entrez !
Je m’exécutai et refermai la porte derrière moi. Je m’avançai jusqu’au bureau. Un fauteuil était dos à moi. Il se retourna et j’y découvris une femme blonde à l’aspect quelque peu sévère. Elle se leva et tendit vers moi une main que je serrai. De nouveau une poignée ferme. Décidément, je ne rencontrais que des femmes de grande qualité ces derniers temps.
-Ravie de vous rencontrer enfin, monsieur Mustang. Veuillez vous asseoir, je vous prie.
Je m’assis, restant droit dans mon siège. Mon interlocutrice s’assit également et me regarda un instant.
-Vous ressemblez énormément à votre père.
-Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais éviter d’aborder ce sujet.
-Je comprends que vous soyez touché par sa mort, et…
-Je ne suis en aucun cas touché par sa mort. Je ne l’ai jamais connu. Maintenant, j’aimerais savoir pourquoi vous m’avez demandé de venir.
Elle me regarda un instant, sans parler.
-Bien. Je vais aller droit au but alors.
-Je vous en serais reconnaissant.
-Vous avez fait un excellent travail en parvenant à libérer les otages. Et vous avez démontré une grande maîtrise de vous-même. On m’a également dit que vous étiez alchimiste. Alors je vous propose d’intégrer l’armée et de devenir alchimiste d’état.
Je restai silencieux, la regardant dans les yeux.
-Vous croyez vraiment que j’accepterai un tel poste ?
-Vous n’avez pas de raison de refuser.
-Si, justement. Mon père était alchimiste d’état, et il a préféré se consacrer à son travail plutôt qu’à la famille qu’il avait. Je n’ai pas envie de faire la même chose.
-Avez-vous une famille ?
-Non.
-Alors, pourquoi me diriez-vous non ? Et puis cela vous donnerait une excellente opportunité de comprendre pourquoi votre père s’est plus consacré à son travail qu’à sa famille.
Je restai silencieux. Elle n’avait pas tord. Moi qui cherchais à comprendre mon père, j’avais là la meilleure opportunité de le faire.
-Alchimiste d’état, c’est l’équivalant du grade de commandant, monsieur Mustang.
-Je me moque complètement du grade qui correspond à la responsabilité d’alchimiste d’état. Je n’ai aucune vocation pour l’armée.
-Voici tout de même le contrat que je vous propose, dit-elle en me tendant une feuille. Prenez-en connaissance.
-J’ai besoin de temps pour réfléchir.
-Oui, je me doutais que vous me diriez cela. L’hélicoptère vous attend en haut. Il va vous ramener à East City.
Je me levai, quelque peu étonné que cette femme que je connaissais à peine devine si facilement mes intentions. Je lui tendis la main, elle la serra.
-A bientôt, peut-être, dis-je.
-C’est certain, me répondit-elle en souriant.
Je repris donc l’hélicoptère vers East City et une fois chez moi, je lus le contrat. Engagement à durée indéterminée accès à un grand nombre de dossiers, salaire plutôt alléchant, compte sécurisé à la banque de Central… Une belle offre.
Je posai le papier sur ma table de salon, allait manger quelque chose, prendre une douche et enfin me coucher. Je me rendis alors compte que j’étais épuisé et m’endormis presque tout de suite, une pensée me venant pour Shayko…

Le lendemain matin, je me réveillai assez tôt. Je décidai d’aller déjeuner avec Tim au bar, il avait toujours la conversation qu’il fallait le matin. Je m’habillai simplement et n’oubliai pas de mettre mon gant de cuir à ma main droite pour cacher mon automail, ainsi que d’attacher mon holster dans mon dos et d’y mettre un revolver. Au cas où…
Je descendis de mon immeuble et allai tranquillement au bar. J’entrai et je vis alors le pauvre Tim dans de mauvais draps. Un client l’avait attrapé par le col, l’air menaçant. Je m’apprêtais à le remettre à sa place quand son voisin se retourna. Son visage s’éclaira d’un immense sourire quand il me vit. Je n’eus aucun mal à le reconnaître. Le fameux Macros qui m’avait abordé durant la prise d’otage.
-Vous ! dis-je d’une voix calme mais où transparaissait cependant ma haine.
-Hey! Monsieur l'alchimiste! Vous prenez un verre?
Un verre ? Avec ce type ? Comment pouvait-il croire un seul instant que j’allais accepté une telle proposition ?
-Comme si j'avais l'intention de boire avec des terroristes!
-Allons, allons... Nul besoin d'être si agressif! Mon ami et moi sommes juste venu boire un verre après une dure journée de travail...
-Vous appelez ça un travail!?
Je vis l’autre terroriste commencer à glisser doucement sa main vers quelque chose, et je fis de même, glissant ma main dans mon dos et empoignant la crosse de mon revolver. Cependant, je ne le sortis pas.
-Inutile de se quereller ici... Après tout, nous ne voudrions pas que de pauvres clients se retrouvent impliqué dans notre petit différend, non? Je suis sûr que vous trouverez bien plus d'agréments à une conversation... civilisée, dit le dénommé Macros.
Je ramenai ma main sur le devant. Si seulement j’avais accepté hier le poste que m’avait proposé Heigarts… J’aurais pu arrêter ces types sur le champs. Mais je ne pouvais rien faire pour le moment… Je n’étais qu’un civil… Il valait mieux rester calme… Je ne voulais surtout pas que Tim soit blessé.
Je m’approchai lentement et je vis le terroriste se redresser et se raidir imperceptiblement. Macros avait toujours son sourire. Je m’assis à côté de lui.
-Tim, sers moi comme d’habitude, s’il te plait, demandai-je.
-D’acc… D’accord, articula-t-il avec difficulté.
-Je vous offre votre déjeuner, dit Macros.
-Je ne veux rien de vous. Surtout pas de l’argent.
-Comme vous voulez.
Tim était nerveux. Ses gestes étaient mécaniques. C’était la seule parade qu’il avait trouvé pour ne rien renverser. Il me servit mon déjeuner et je lui mis une main sur l’épaule.
-T’inquiète pas, lui dis-je.
Il acquiesça d’un léger signe de tête et retourna derrière pour s’occuper des autres commandes.
-Alors, comment s’est passé votre nuit, junior ?
J’avalais ma bouchée d’œuf au bacon.
-Pourquoi m’appelez-vous junior ?
-Vous êtes bien le fils de Roy Mustang, non ? demanda Macros.
-J’aimerais parler d’autre chose, si ça ne vous dérange pas.
-Comme vous voulez. De quoi voulez-vous parler ?
-Qu’avez-vous fait de l’otage que vous avez emmené dans votre fuite ?
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:50

Shayko
Hadzuki se dirigea vers la tente nous laissant seules avec le sergent Doherty. Il nous regarda avec colère ses poings serrés. Pour être clair, ll fulminait de rage. Une goutte de sueur coula le long de mon front, mon rythme cardique s'accélèra légèrement. Qu’allait-il nous arriver ? Le sergent explosa littéralement de colère et se mit à nous crier dessus.
-Vous êtes toute les deux folles, vous auriez pu vous faire tuer et faire rater l'opération, vociféra Doherty.
-Vous n'aviez même pas le contrôle de la situation ! Nous n'y aurions rien changer ! cria Lidia.
-Si l'intervention est un succès c'est grâce à Hadzuki Mustang je vous signale ! continuais-je aussi fort que Lidia. Et d'abord je vous signale que grâce à mon amie Lidia, quatre des terroristes se sont retrouvés dans un sale état.
-Vous n'êtes que des tarés ! Se jeter dans un foutoir pareil à deux c'est de la pure folie.
-Je ne vous permez pas, dit Lidia d'un ton offensé. Non mais.
Elle lui donna une gifle. Mais comment osait-il nous insulté de la sorte ? Je l'imitai alors, prenant un malin plaisir à lui mettre ma main sur la figure viollemment. Il nous fixa, nos gestes venaient de le dépasser. Il ne croyait pas qu'on pourrait lui donner une baffe aussi facilement. Je trouvais cette homme désespérant. Mais c'est alors qu'il fit un geste qui me surpris. Le sergent Doherty nous saisit chacune par un poignet.
-Bande de petites insolentes, grogna-t-il en nous secouant brutalement. Vous venez de manquer de respecter à un policier. Je devrais vous envoyer en prison pour toutes les bêtises que vous avez faites !
-Mais vous n'allez pas le faire n'est-ce pas ? demandais-je.
Doherty ne répondit pas tout de suite. Je jetai un regard inquiet à Lidia puis voyant qu'elle avait aussi peur que moi, je croisai les doigts discrètement. Le sergent ouvrit la bouche, je retins alors mon souffle jusqu'à l'annonce de la nouvelle.
-Non, je ne vais pas le faire. Et puis vous partiez d'une bonne intention quand vous êtes allez à la banque. Il faut dire que je vous ai aussi poussées à bout de nerf.
-Merci beaucoup sergent Doherty, s'exclama Lidia.
-Oh, je vous adore, sergent Doherty, dis-je à mon tour.
Nous lui serrâmes la main chacune à notre tour puis nous nous éloignâmes, le sourire sur les lèvres. J'avais pourtant l'estomac noué, ce n'étaient pas tous les évènements que l'on avait vécu. Mais plutôt le fait que je n'aie pas pu dire au revoir à Hadzuki. Je le trouvais beau et j'espèrais que la sensation que j'avais éprouvé pour lui n'était qu'une simple attirance physique que j'avais pour lui.
-On l'a échappé belle Shay, commença Lidia.
-Heureusement que le sergent n'est pas rancunier. Avec toute la paigaille qu'on a mis.
Nous nous mîmes à rire fortement. J'avais de la peine pour les pauvres policiers que j'avais croisé. Je leurs avais donné du fil à retordre.Il faudrait que j'apprenne à contrôler ma colère, ça pourrait mal se finir un jour.
-On va manger ?
-D'accord mais c'est toi qui m'invite, me répondit Lidia en souriant.
-Marché conclu ! m'écrais-je.
Après s'être offert une copieux repas ou plutôt, après que j'ai offert une copieux repas. On se mit à la recherche d'une chambre où passer la nuit. Mes pensées se tounaient des fois vers Hadzuki. Je devais me l'avouer, je crois que je m'étais amourachée de ce jeune homme si mystérieux. Lidia réussit enfin à nous trouver quelque chose. Je lui sautai au cou. Mes jambes étaient lourdes et j'avais sommeil, je me dirigeai en vitesse vers ma chambre. Je me dépêchai de me changer et je m'effondrai sur mon lit. Je bougeai une dernière fois pour rentrer sous mes couvertures et je m'endormis d'un sommeil profond où le visage d'Hadzuki revenait souvent.



Macros
-Qu’avez-vous fait de l’otage que vous avez emmené dans votre fuite ?
Droit au but, eh? Tiens, c'était vrai, d'ailleurs, qu'est ce qu'on en avait fait? Je n'avais pas fait attention une fois monté dans la camionette.... Ce fut Hummer qui répondit à la question.
-Je pensais que vous l'aviez déja trouvé.
-Comment ca?
-On l'a abandonné ligoté, dans la camionette, garée dans un entrepôt désaffecté. Vos amis de la police ne devraient pas tarder à rappliquer.
Ah oui, maintenant qu'il en parlait, je m'en souvenais.... On avait même laissé la mallette qui contenait l'argent au cas où, et on avait pris un autre véhicule préparé pour l'occasion. Le visage de Roy junior n'était pas très expressif, mais je vis dans ces yeux qu'il était plutôt rassuré. Il ne devait pas trop compter sur le mouchard, j'imaginais... Je relançai la discussion, enfin, si on pouvait appeller ça une discussion.
-Au fait, quelles affaires vous amènent à East City?
-Affaires personnelles.
-On a tous ses petits secrets, mmh?
Décidément, il n'était pas très bavard. Dommage qu'il n'ait pas envie de parler de sa famille, j'aurais beaucoup de questions à lui poser.... Une autre fois, peut être...
-Bon, ça suffit comme ça. On s'en va. Ne pense même pas à nous suivre, petit, si tu veux éviter un massacre.
Eh, déja? Vraiment dommage. Mais Hummer avait l'air un peu contrarié - non, en fait vraiment contrarié - pas la peine d'essayer de le faire changer d'avis. Juste avant de quitter le bar, je lançai:
-J'espère qu'on se reverra, Mr l'Alchimiste!
Je suivis Hummer, qui s'était déja lançé dans un dédale de ruelles pour échapper à une éventuelle filature. Il jetait de temps en temps un regard derrière lui, pendant que je me contentais de siffloter le refrain d'une vieille chanson. Il n'avait toujours pas prononcé un mot depuis qu'on était sorti. En comparaison, Roy junior était un vrai moulin à parole.
Attends une minute.... J'avais oublié de prendre mon café avec tout ça!



Lidia
Je n'eus aucun mal à sauter du lit le matin. Fallait dire que cette histoire m'inquiétait. Ils avaient pris un otage, qu'allaient-ils faire de lui? Et ces terroristes qui courraient toujours!
Shay était aussi debout.
-Qu'est-ce qu'on fait maintenant? demandai-je.
-Je sais pas trop. J'ai une envie folle de les retrouver mais je ne voudrais pas que ça finisse comme hier!
-Idem pour moi. Et si on allait voir ce Hadzuki? proposai-je.
Shay parut soudain plus joyeuse.
-Ouais bonne idée!
Je la regardais avec un sourire aux lèvres. Celle là, elle me cachait un truc.
-T'aurais pas flashé sur le Mustang junior toi? demandai-je avec un clin d'œil.
Ses joues rosirent.
-Q...quoi?! Qu'est ce qui te fait dire ça? T'as révé!
-Allons raconte! Il est pas mal faut dire!
-Rooh ça va! Bon c'est vrai qu'il a du charme... mais enfin qu'est ce que ça peut te faire?
-Je peux bien savoir non? On est amies?
-Ouais mais... oh et puis t'as gagné!
Nous descendîmes de l'hôtel pour chercher ce fameux Hadzuki. Finallement, on le trouva à l'entrée d'un bar, l'air très contrarié.
-Qu'est ce qui se passe, Mr Mustang? demandai-je tendis qu'il fixait Shayko.
-Je ne préfère pas vous le dire, ça nous causerait trop de problèmes!
-Allez, dites. Vous n'avez pas confiance en nous? insista Shay.
Miraculeusement, il céda.
-Bon eh bien en fait, je viens de rencontrer... des personnes peu fréquentable, on va dire. dit-il à voix basse.
-Qui? Dites nous!
-...mmmh je sais pas.... promettez moi que vous ne vous fourrerez pas dans la même situation qu'hier!
-Pourquoi?
-Promettez!
-Bon ok mais dites nous!
-Je viens de rencontrer ce Hummer avec un de ses collègues. Mais ne vous avisez pas de les rechercher toutes seules! avertissa-t-il.



Hummer
Après être sorti du bar, je n'étais pas très content, être obligé de partir à cause d'un gringalet, si je n'étais pas aussi bien élevé je lui aurais mis un cocard, et l'autre qui me suivais comme un petit chien, tient une idée me vint, après cela il allai moins me suivre.
-Dis Macros t'as l'heure ?
-Ouais il est...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que je l'assommai.
-Reste là maintenant, dis-je ironiquement avant qu'il ne ferme les yeux.
Là tout de suite il s'agissait de savoir ou crèchait ce Mustang, je l'attendis cinq minutes puis il sortis avec les deux nanas de la banque, m**de, oh tant pis je les suivis, après une promenade dans la ville ils s'arrêtèrent et me regardèrent, je regardai plus bas pour que mon chapeau cache mes yeux, ils me suspectaient, je surveillai les alentours et j'aperçus l'entrepôt désaffecté, l'envie me pris soudain d'y faire un tour, je montai les marches, ça y était j'y étais, la porte rouge du quatrième étage.
Je m'approchai du gars en question, son pouls batait toujours, il dormait, soudain, je sentis un gun sur ma nuque, crotte !
-Alors une petite folie meurtrière Hummer ? On finit le travail ? demanda Mustang.
-Vous n'y êtes pas du tout Mustang, je m'assurais qu'il était encore en vie, et vous je vois que vous ne vous ennuyez pas, dis-je en regardant Shayko et son amie.
-Je vais vous tuer ! dis-t-il sur le même ton que le "vous" du restaurant.
-Hadzuki ! intervint Shayko. Je t'en prie attends un peu, il n'est pas comme les autres !
-Tu parles ce n'est qu'un meurtrier, un terroriste sans pitié qui ne fait qu'obéir aux ordres d'un chef sans coeur ! reprit Hadzuki.
-Vous devriez l'écouter elle n'a pas tort, vous ne savez rien de moi vous faites fausse route du tout au tout ! dis-je en glissant ma main derrière mon manteau délicatement.
-Taisez vous !
-Si vous vouliez me tuer vous l'auriez déja fait ! continuais-je en m'approchant. Je lis dans vos yeux une grande peur, une souffrance passée.
A présent je touchais son canon avec mon torse.
-Allez-y tirez ! Je n'ai pas de gilet pare balle.
Une tension incroyable régnait dans la salle, Mustang avait une expression bizarre dans le regard, de la peur sûrement, c'était comme si il voulait appuyer sur la détente mais que son corps était pétrifié, en attendant je donnai un croche patte et le rattrapai par la main du flingue tout en le braquant.
-Pfff, soufflais-je, si tu veux tant me tuer, n'ai pas peur d'appuyer sur la gachette.
Je le lachai et repris mon chapeau.
-Ah et une dernière chose ! Ne me braque plus jamais avec une telle envie de meurtre !
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:51

Macros
-Dis Macros, t'as l'heure?
Ohlala, ne me dis pas qu'il avait oublié sa montre en plus? Boulet. Je regardai à mon poignet, mais ma montre fut cachée par un poing qui remonta vers mon visage. Un poing? Voilà autre chose. Qu'est-ce que...

.... J'ouvris les yeux étalé sur le dos, au milieu de la ruelle. Ma mâchoire me faisait vraiment mal, mais on aurait dit qu'elle n'était pas cassée, c'était déjà ça. Je me relèvai avec précaution. Vraiment, quel manque de délicatesse, attaquer quelqu'un comme ça sans prévenir... Au fait, j’étais resté combien de temps comme ça? Pas longtemps je pensais, quelqu'un m'aurait trouvé sinon.
Je remarquai soudain que je n’étais pas seul. Deux types à la mine patibulaire s'approchaient de moi. L'un d'eux tenait un couteau, l'autre avait un revolver. A les voir, il était clair que leurs intentions n’étaient pas très amicales. Le premier me lança:
-Eh bien, gamin, c'est dangereux de se promener seul dans ce quartier de la ville... On peut y rencontrer des gens dangereux, tu sais...
-Enfin, si tu nous donnes ton portefeuille maintenant, il n'y aura pas de problème. J'imagine que tu tiens à ta vie, non?
Vous tombez à pic. Il fallait justement que je passe mes nerfs sur quelqu'un. Je parvins à sourire malgrès ma mâchoire douloureuse. Le type au couteau s'avança vers moi.
-Qu'est ce qui te fait marrer? Tu....
Il interrompit sa phrase pour pousser un hurlement de douleur. Il venait de se rendre compte que son poignet était brisé. Ca avait été plus facile que je ne le pensais. Il ne m'avait fallu que quelques instants pour déclencher mon alchimie, et lui broyer les os sans avoir fait aucun geste apparent. Ca, personne à la Hawk's Bite ne l'avait vu. Ni même parmi mes ex-collègues de l'armée.
Le second type recula d'un pas, puis de deux, avant de se souvenir de son arme. Il braqua son revolver vers moi et fit feu. Je me concentrai sur la balle. Première étape, dévier sa trajectoire. Un peu plus à gauche... ca y était. Mais je ne comptais pas en rester là. Au prix d'un effort conséquent, je continuai à modifier la trajectoire du projectille jusqu'à ce qu'il aille en sens inverse. Le gars fut touché en plein coeur et s'effondra instantanément. Je reportai mon attention sur mon premier assaillant.
Celui-ci semblait terrorisé par la tournure des évènements. Il se remit debout tant bien que mal, tourna les talons et s'enfuit dans la ruelle la plus proche. Désolé l'ami, mais tu ne va nulle part. Je n'en avais pas encore fini avec toi. Je me concentrai sur l'emplacement où il se trouverait dans un instant, et je poussai.
Mon infortuné opposant tomba à genoux sous la pression; il ne devait même pas comprendre ce qui se passait. Je poussai encore. Cette fois, il se retrouva à plat ventre, totallement paralysé par mon alchimie. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front, mais j'augmentai encore la pression. Encore, encore... Puis ce fut fini. L'instant d'avant, il y avait là un homme qui continuait à s'accrocher désespérément à son existence. A présent, il ne restait que son corps réduit à l'état de charpie, avec la moitié des os brisés. J’étais presque complètement vidé par ce que je venais de faire. Ca faisait longtemps que je n'avais pas employé autant d'énergie en si peu de temps.
Je repris rapidement mes esprits. Il fallait d'abord que je m'éloigne d'ici, le coup de feu allait sûrement attirer quelqu'un. Mes forces me revinrent rapidement. Je devais juste manquer un peu de pratique... Bon, c'était pas tout ça, mais il fallait que je retrouve Hummer. J’étais curieux de savoir ce qui l'avait poussé à m'assommer. Mmmh, ainsi, il aurait des secrets qu'il ne pouvait pas partager, même avec autres membres de la Hawk's Bite? Intéressant... Ma bonne humeur revint rapidement. Je devrais peut-être même le remercier, j'avais trop rarement l'occasion de me lâcher ainsi. Bon, direction la planque.
Aaah, décidément, c'était une bonne journée aujourd'hui...



Shayko
Le terroriste était parti, c'était un peu de ma faute. Je ne regrettais pourtant pas mon intervention, ce que j'avais dit je le pensais. Il nous avait épargné, il avait évité un combat avec Hadzuki dans le bar, il aurait pu le tuer maintenant mais il ne l'avait pas fait. C'était aussi une manière pour moi de rembourser ma dette de la dernière fois. Hadzuki me regarda avec haine.
-Mais qu'est-ce qui t'a pris ! cria-t-il. J'espère que tu ne pensais pas ce que tu as dit ?
-Si je le pensais ! Alors s'il te plait, arrête de me regarder avec ses yeux furibonds.
-Il y a de quoi être en colère. Tu l'as aidé à s'échapper.
-Comment ça ? Je n'ai rien fait. C'est toi qui lui a permis de partir en n'appuyant pas sur la gachette !
Je m'approchai de lui, une main sur mon katana, ma voix était montée d'un ton. Mon coeur battait plus fort, je commençais à m'échauffer. Ce n'était pas du tout bon signe.
-Rejette la faute sur moi Shayko, vas-y te gène pas, dit Hadzuki d'un ton sarcastique.
-Il faut dire que tu t'es pas gêner pour le faire toi.
C'est alors que Lidia s'interposa entre nous deux, la mine sévère.
-Ca suffit vous deux ! Calmez-vous. C'est trop tard de toute manière il a filé.
Je fus prise alors d'un élan de remord. Je n'aurais pas du crier après Hadzuki comme ça. C'était aussi ma faute finallement. Je décidai alors de m'excuser.
-Tu as raison Lidia, il ne faut pas se disputer. Excuse moi Hadzuki, tu as raison. C'est ma faute.
-Je dois aussi m'excuser, c'est moi qui l'ai laisser s'échapper, répondit-il.
-Moi je dis que c'est notre faute à tous. Moi j'aurais dû le retenir, Hadzuki aurait dû le tuer et Shay nous a déboussolé avec son intervention.
Lidia avait raison. C'était bête de se crier dessus et de vouloir rejeter la faute sur les autres. Ce fut à ce moment que je venais de me rendre compte que je m'étais égosillé contre Hadzuki. Je me sentis mal à l'aise. Je l'aimais et je lui criais dessus. J'en avais presque la nausée à y penser. J'aurais voulu fondre en larmes mais je me retins. C’est alors un silence pesant s'installa entre nous.



Hummer
Peut-être que je n'avais pas réussi à connaître l'endroit où résidait Mustang mais j'avais appris des choses, il faudrait que j'aille un peu voir dans son dossier il avait l'air intéressant.
Bon, je me demandais si Macros dormait toujours, je devrait peut-être aller verifier non ? Arrivé dans la ruelle ou je l'avais laissé, j'assistai à un spectacle sanglant, deux cadavres saignant sur le sol, je tatai leurs pouls, morts, et Macros envolé, c'était sans nul doute lui qui avait fait ce carnage ! Bon dieu, qui était-il donc ? Etait-il sadique à ce point, les murs eux mêmes en témoignaient, je devais savoir qui il était ! Il était trop mystérieux, soudain, un bruit m'alerta, des sirènes de polices, merde si ils me trouvaient j’étais cuit, je décidai de partir en empruntant un escalier de service, arrivé sur le toit j'entendis des pas derrière moi, je glissai doucement ma main vers mon holster et sortis mon Walter p99 équipé du silencieux, il arriva, il ne devait pas se douter que j’étais alerté, allez, à trois......trois !! Je me retournai et me mis en position de tire quand…
-Eh ben alors si tu veux me zigouiller fallait le faire quand j'était assommé ! dit Macros.
-Tiens, tiens, ça va pas trop mal ? demandai-je.
-Un peu la mâchoire mais une bonne nuit de sommeil et puis ça ira, qu'est-ce qui t'as pris ?
-Ca me démangeais de t'en coller une, non je comptais filer Mustang, je t'expliquerai en chemin.
-C'est bizarre t'as l'air plus loquace d'un coup, il faudra que tu m'expliques !
Nous nous mîmes en chemin pour le QG comme deux collègues, après quelques minutes de marche ou je lui révelai ce qui s'était passé il me demanda :
-Dis-moi Hummer, as-tu des secrets ?
-Oui, allez comme je suis de bonne humeur je vais te dire, je porte toujours deux capotes sur moi !
-Hein?!
-Quand tu seras plus grand tu comprendras !
-Non sérieux.
-Je vais te dire, si je te le disais, tu me tuerais !
Il prit une mine grave.
-Mais toi qui es-tu vraiment ?
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:52

Macros
-Mais toi, qui es tu vraiment?
La question me prit un peu au dépourvu.
-Eh bien, il me semble qu'on me dit assez souvent ces temps ci que je suis un terroriste...
-Sans blague? T'es pas le seul.
La réflexion me fit rire.
-C'est vrai... Bof, sinon, j'étais alchimiste d'Etat avant...
-Je me suis renseigné. L'alchimiste des tempêtes, hein?
J'acquiesçais. Quel surnom ridicule, tout de même... Qui en plus n'a rien à voir avec mes capacités. Tout le monde est persuadé que je manipule l'air; ce n'est que partiellement vrai. Quel était le crétin qui avait choisi ce nom déja? Bradley? Non, je crois que c'était son prédécesseur... D'ailleurs, je me demande si Bradley aurait fait la même erreur. Je n'ai jamais aimé son regard, j'avais toujours l'impression qu'il en voyait beaucoup plus qu'il ne le disait. Enfin, c'est du passé, les deux sont morts depuis longtemps à présent... et moi je suis encore là, inchangé. La voix d'Hummer me sortit de ma torpeur.
-Tu pourrais au moins me dire ton nom?
-Aujourd'hui, mon seul nom, c'est Macros.
Ca au moins, c'était vrai. Ca faisait des dizaines d'années que je me présentait sous ce nom, et tous ceux qui connaissaient mon "ancien" nom sont sans doute morts aujourd'hui. Si l'on définit le nom comme une manière de désigner un individu, alors actuellement, je m'appelle Macros.
-Bon, j'imagine que je n'en saurais pas plus que ça, hein?
-Faut voir. Je peux toujours te dire que ma boisson préférée est le café.
Il se contente de soupirer. Je souris, ce qui provoque une nouvelle douleur à ma mâchoire.
-Tsss, t'aurais pu cogner moins fort quand même. Rappelle moi de t'envoyer la facture du dentiste si j'y vais!
-Désolé.
Son expression montrait clairement qu'il ne l'était pas. Bah, aucune importance. Inutile de se laisser perturber par ce genre de problèmes. Nous étions maintenant à 5 minutes de marche de notre refuge.

-Au fait, tu as une idée de ce que le grand manitou prépare pour la prochaine fois?



Hadzuki
-Je viens de rencontrer ce Hummer avec un de ses collègues. Mais ne vous avisez pas de les rechercher toutes seules! les avertisai-je.
Je m’arrêtai soudain de parler… J’avais une drôle de sensation… Je me retournai lentement et vis une silhouette habillée comme l’un des terroristes nous observer. Il avait baissé la tête pour cacher son visage, mais il ne me trompait pas. C’était bien le type qui s’en était pris à Tim. Il s’éloigna.
-Hadzuki ? demanda Lidia.
-Suivez-moi, dis-je simplement.
Je suivis le terroriste en gardant mes distances, Lidia et Shayko derrière moi. Je le vis entrer dans un vieil entrepôt. Nous entrâmes à sa suite et le suivîmes silencieusement…
Allongé par terre, visiblement évanoui, un homme était attaché. L’otage, pensai-je. Je sortis rapidement et silencieusement mon revolver, un lebel modèle 1892, six coups. Mon arme préférée. Je m’approchai en silence et posai le canon contre sa nuque. Le terroriste se raidit.
-Alors une petite folie meurtrière Hummer ? On finit le travail ?
-Vous n'y êtes pas du tout, Mustang, je m'assurais qu'il était encore en vie, et vous je vois que vous ne vous ennuyez pas, dit-il après s’être retourné, regardant Shayko et Lidia.
Son regard posé sur elles ne fit que me mettre plus en colère, mais je gardai mon calme.
-Je vais vous tuer ! dis-je calmement.
-Hadzuki ! intervint Shayko, je t'en prie attends un peu, il n'est pas comme les autres !
Quoi ? Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Elle n’allait tout de même pas prendre sa défense après tout ce qu’il avait fait ?
-Tu parles ce n'est qu'un meurtrier, un terroriste sans pitié qui ne fait qu'obéir aux ordres d'un chef sans coeur !
-Vous devriez l'écouter elle n'a pas tort, vous ne savez rien de moi vous faites fausse route du tout au tout !
-Taisez vous !
-Si vous vouliez me tuer vous l'auriez déja fait ! continua-t-il en avançant vers moi. Je lis dans vos yeux une grande peur, une souffrance passée,
Il touchait mon canon avec son torse.
-Allez-y tirez ! Je n'ai pas de gilet pare balle.
Je n’aimais pas du tout sa capacité à lire en moi. C’était vrai. Je craignais d’appuyer sur la détente en même temps que je le désirais. Mais je n’avais jamais tué un homme auparavant. Fut-il terroriste, il n’en était pas moins vivant… Et je ne voulais pas prendre goût au meurtre comme lui.
Je tombai à terre. Je ne compris pas tout de suite ce qui s’était passé… C’était la première fois que je baissais ma garde contre un adversaire. Il me destabilisait trop. C’était mauvais signe… Mais quelque chose me disait pourtant que j’avais bien fait de ne pas tirer. Mon revolver était pointé vers moi.
-Pfff, souffla-t-il, si tu veux tant me tuer, n'ai pas peur d'appuyer sur la gachette, dit-il en le lâchant et en reprenant son chapeau.
Je ramassai mon arme et me relevai, la rangeant dans le holster. Il allait s’en aller mais il se retourna vers moi.
-Ah et une dernière chose ! Ne me braque plus jamais avec une telle envie de meurtre !
Je regardai le terroriste partir, un sentiment double m’envahissant. Je savais que j’avais bien fait de ne pas le tuer, mais j’étais toujours quelque peu dérouté par la réaction de Shayko. Je me retournai vers elle.
-Mais qu'est ce qui t'a pris ! lui criai-je sans le vouloir. J'espère que tu ne pensais pas ce que tu as dit ?
-Si je le pensais ! Alors s'il te plait, arrête de me regarder avec ses yeux furibonds.
-Il y a de quoi être en colère. Tu l'as aidé à s'échapper.
Je savais que ce que je venais de dire était injuste et en partie faux, mais je n’arrivais pas à comprendre son comportement.
-Comment ça ? Je n'ai rien fait. C'est toi qui lui a permis de partir en n'appuyant pas sur la gachette !
Elle s’approcha de moi. J’avais été trop loin, je m’en rendis compte en voyant un feu puissant brûler dans ses yeux.
-Rejete la faute sur moi, Shayko, vas-y te gène pas, dis-je d’un ton sarcastique.
-Il faut dire que tu t'es pas gêner pour le faire toi, me renvoya-t-elle.
Elle avait la main sur son katana, elle était prête à me frapper. Et moi… Je mourais d’envie de l’embrasser pour me faire pardonner…
Mais Lidia s’interposa, pensant probablement que la situation allait dégénérer.
-Ca suffit vous deux ! Calmez vous. C'est trop tard de toute manière il a filé.
Elle avait raison. Cela ne servait à rien de se disputer. Je me reculai d’un pas, mais mon envie d’embrasser Shayko n’avait pas disparu.
-Tu as raison Lidia, il ne faut pas se disputer. Excuse moi Hadzuki, tu as raison. C'est ma faute.
Non… J’étais le seul responsable de cette dispute. Je l’avais accusée, alors qu’elle n’avait rien fait en fait…
-Je dois aussi m'excuser, c'est moi qui l'ai laisser s'échapper.
-Moi je dis c'est notre faute à tous. Moi j'aurais dû le retenir, Hadzuki aurais dû le tuer et Shay nous a déboussoler avec son intervention.
Elle savait arranger la situation… En tout cas, je fus encore plus troublé qu’une minute plus tôt en voyant l’expression étrange de Shayko. Un silence, horriblement pesant, s’était installé.
-Il faut appeler la police, dis-je finalement. Et une ambulance, qu’ils viennent récupérer ce pauvre gars.
-Oui, approuva Lidia. J’ai un portable. Je m’en charge. Je préviens d’abord les flics.
J’acquiesçai et restai seul face à Shayko. Je ne savais pas pourquoi, mais j’eux la drôle d’impression que c’était ce qu’avait voulu Lidia. Shayko semblait encore plus mal à l’aise que moi.
-Je suis désolé de m’être emporté de cette manière, dis-je. Je n’aurais pas dû. Mais je suis complètement déconcerté par ta réaction. Je ne comprends pas ce qui te pousses à le défendre.
-Il est différent des autres.
-En quoi ? C’est un meurtrier.
-S’il l’était vraiment, tu ne crois pas qu’il t’aurait tué ?
-Oui, tu as raison, concédai-je.
Nous restâmes silencieux jusqu’au retour de Lidia. Quelques instants plus tard, la police arriva, accompagnée d’une ambulance et ils embarquèrent l’otage retrouvé. Doherty était déçu.
-On a retrouvé la camionnette, avec l’argent et l’émetteur dedans.
-Je vous avais dit qu’ils ne seraient pas dupes, répliquai-je.
-Bon, en tout cas, merci de nous avoir aidé à retrouver ce pauvre homme. Sa famille commençait vraiment à s’inquiéter. Mais vous ne pouvez pas rester ici.
Nous sortîmes de l’entrepôt et marchâmes un instant. Je me rappelai soudain ce que j’avais l’intention de faire lorsque nous nous étions croisés.
-Désolé, dis-je. Il faut que j’y aille.
-Tu ne déjeunes pas avec nous ? demanda Shayko, de la déception dans la voix.
-Non, j’ai déjà mangé. Et puis j’ai des choses importantes à faire.
-Hum…
-Une autre fois, peut-être… dis-je en lui souriant légèrement.
Elle me rendit mon sourire et je me retournai, le cœur soudainement léger. Son sourire m’avait apaisé…
Je rentrai chez moi, préparai un sac de voyage, pliai la proposition d’embauche de Heigarts, la mis dans ma poche de veste et fonçai à la gare. Je pourrais peut-être attraper le prochain train pour Central…



Shayko
Lidia était partie appeler l'ambulance me laissant seule avec Hadzuki. Il faudrait que je la remercie même si je me sentais un peu génée.
-Je suis désolé de m’être emporté de cette manière, dit Hadzuki. Je n’aurais pas dû. Mais je suis complètement déconcerté par ta réaction. Je ne comprends pas ce qui te pousses à le défendre.
Il était déconcerté par ma réaction. Mon coeur s'emballa. Je l'avais déconcerté, ça voulait dire qu'il avait pensé à moi. Je ne pouvais pas le laisser sans expliquation. Je résumai alors ce que je pensais de ce Hummer.
-Il est différent des autres.
-En quoi ? C’est un meurtrier.
-S’il l’était vraiment, tu ne crois pas qu’il t’aurait tué ?
-Oui, tu as raison, concéda-t-il.
J'étais heureuse, il venait de comprendre ce que je pensais. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Aucun de nous deux ne parla jusqu'au retour de Lidia. La police arriva et s'occupa de l'otage. Après avoir discuté avec le sergent nous sortîmes de l'entrepôt.
-Désolé, dit Hadzuki. Il faut que j’y aille.
J’eus un pincement.
-Tu ne déjeunes pas avec nous ? demandais-je, n'essayant même pas de cacher ma déception.
-Non, j’ai déjà mangé. Et puis j’ai des choses importantes à faire.
-Hum…
-Une autre fois, peut-être… dit-il en me souriant légèrement.
Je lui renvoyai son sourire. Mon coeur allait explosé dans ma poitrine si ça continuait. Je n'en revenais pas, il m'avait fais un sourire à moi. Il repartit, me laissant une sensation désagréable au fond de mon coeur. Quand il disparut complétement de mon champs de vision je me rappelai qu'il falllait que je remercie Lidia.
-Oh, merci je t'adore, lui criai-je en sautant sur elle pour la prendre dans mes bras. Si tu savais comme je suis heureuse, comme je suis amoureuse.
-Ce n'était rien Shay.
-Mais si c'était beaucoup ! Pour te remercier je t'invite dans un resto de luxe, profites en pour commander les pats les plus chers si tu veux.
-Bon d'accord.
Nous nous mîmes en route à la recherche d'un resto de luxe.
-A ton avis, qu'est-ce qu'il devait faire ? demandai-je.
-Je sais pas.
Je continuai à marcher, songeuse. Pensait-il à moi en ce moment ? Moi je pensais à lui. Je repensais à ce moment dans l'entrepôt, j'aurais aimer l'embrasser. Le prendre dans mes bras.
-Ce restaurant a l'air bien, dis-je.
-C'est vrai. On y va ?
-Allez, c'est parti pour un repas d'enfer.
Je poussai la porte de l'établissement "Le dragon bleu". Un petit tintement se fit entendre. Je levai les yeux et vis un carillon. On alla s'installer à une table puis nous nous saisîment du menu. Je jetai un coup d'oeil à la salle. J'aperçus un couple en train de s'embrasser. Je pensai imméditament à Hadzuki. Bien que le repas ne fut pas ennuyeux et que j’ai discuté vivement avec Lidia mes pensées était tournées vers l'être que j'aimais. Après avoir payé la note élevée, nous partîmes nous balader. Je regardais les couples avec envie, mon esprit tourmenté par le beau Hadzuki. Je souhaitais de tout mon coeur le revoir.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:53

Hummer
-Au fait, tu as une idée de ce que le grand manitou prépare pour la prochaine fois ?
-Va savoir, si il faut il va nous envoyer à pétaouchnok, dans un raid de mes deux ou bien encore une prise d'otage à la c*n.
Et la réponse vint le lendemain, Irvin nous avait convoqué à la planque, après un petit apéro dont tout le monde avait profité, Stamper fit son apparition.
-Hier soir, j'ai parlé à mes supérieurs ("supérieurs" ? ils étaient donc plusieurs a le commander), voilà une bonne et une mauvaise nouvelle, par laquelle est-ce que je commence?
Après le silence des membres de l'équipe il continua.
-Eh bien la bonne nouvelle c'est que nous faisons un séjour à Central.
Tous les membres explosèrent de joie, il était clair que Central était une ville très appréciée par son taux de criminalité et ses occupations nocturnes, après cette interruption il reprit.
-La mauvaise nouvelle par contre c'est que cette mission va s'avérer beaucoup plus dure que les autres, d'un nouveau genre, un assassinat, oui, vous me direz, pourquoi nous ? Pourquoi un groupe terroriste et pas un seul mec pro, eh bien notre gibier est d'autant plus difficile à tirer, dès notre arrivée à Central nous louerons des chambres d'hôtels près de la sortie de la ville en nous faisant passer pour des professeurs en sortie pour un séminaire, maintenant mes amis, un train nous attend pour la capitale, le reste du briefing se fera là-bas.



Hadzuki
J’étais essoufflé en montant dans le train… J’avais failli le râter… Mais j’y étais, il n’y avait plus à s’inquiéter. Le voyage dura deux heures, je n’avais même pas pensé à prendre un livre ou quelque chose pour m’occuper l’esprit… Je passai donc ces deux heures plongé dans mes pensées… Elles s’étaient presque instinctivement tournées vers Shayko. Je la connaissais à peine mais déjà je ne pouvais plus m’empêcher de penser à elle. C’était complètement fou de ma part. Je la connaissais à peine… Je ne savais d’elle que son identité : Shayko Mushi… Et pire encore que mes pensées qui se tournaient vers elle dès qu’elles le pouvaient, je m’étais rendu compte que j’aimais me plonger dans ses grands yeux plein de force et de douceur en même temps.
Il fallait que je me ressaisisses. Je partais définitivement pour Central, je ne retournerais probablement plus à East City… Alors il y avait peu de chances pour qu’on se revoit…
Une fois à Central, je dénichai un plan de la ville et me dirigeai vers la base de l’armée. Je montai les escaliers et deux hommes m’arrêtèrent à la porte.
-Désolé, monsieur, mais vous ne pouvez pas entrer.
-Je viens voir le généralissime Heigarts, dis-je d’un ton assuré.
-Vous avez un rendez-vous ?
-Dites-lui que Hadzuki Mustang veut lui parler, elle…
-Ah ! Oui… Le généralissime Heigarts avait laissé un ordre vous concernant. Bob, tu restes là pour surveiller l’entrée. Monsieur Mustang, suivez-moi.
Je n’étais pas vraiment étonné. Heigarts était certaine de me revoir, ce qui m’agaçait cependant. L’homme me mena tout droit au bureau du généralissime et frappa. Une voix retentit de l’intérieur.
-Entrez !
-Madame, dit l’homme après avoir passé la tête entre la porte et le mur, Hadzuki Mustang est ici. Il désire vous voir.
-Parfait. Faites-le entrer.
L’homme s’écarta et me laissa entrer avant de refermer la porte. Je me dirigeai vers le bureau, Heigarts se leva et me tendit la main. Je la serrai.
-Heureuse de vous revoir, Mustang. Vous avez décidé d’accepter ma proposition ?
-En effet.
-Bien. Alors asseyez-vous, dit-elle en retournant derrière son bureau.
Je m’assis et elle sortit plusieurs documents. Je signai mon contrat, un sentiment étrange m’envahissant.
-Bienvenu chez nous, Commandant Mustang, dit Heigarts. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à vous trouver votre surnom d’alchimiste d’état. Voyons… Que savez-vous faire ?
Je réfléchis un instant… Que pourrais-je bien montrer… Finalement, je décidai de laisser faire le hasard. Sortirait de mes mains ce qui en sortirait… Je me levai, joignis les mains puis claquait des doigts gauches. Une petite flamme s’alluma à leur bout. Heigarts sourit.
-Bien… Je pense que le nom de New Flame Alchemist vous ira comme un gant. Et voici quelque chose pour vous, dit-elle en sortant un petit coffret .
Je m’approchai et elle me le tendit. Je l’ouvris et y découvris une montre gousset en argent sur laquelle était gravé le symbole des alchimistes d’état.
-Il s’agissait de celle de votre père, me dit-elle. J’ai pensé que vous deviez la récupérer.
-Je vous en remercie, dis-je sincèrement.
-Bien. Je vais vous présenter certaines personnes avec qui vous ferez équipe.
-Je préfèrerais travailler seul.
-Vous êtes désormais sous mes ordres, commandant Mustang. Vous travaillerez en équipe, comme tout le monde.
-Bien, madame, me résignai-je.
Elle me fit faire la visite de la base et me présenta à mes collègues, notamment aux autres alchimistes. Ils me regardèrent tous avec un certain étonnement. Peu de monde devait savoir que le grand généralissime Roy Mustang avait de la famille quelque part au monde dont il ne se souciait guère.
Après cette visite, j’eus quartier libre pour aller m’installer dans une des résidences mises à disposition des alchimistes d’état et des officiers. Lorsque j’entrai, je ne pus me sentir tout de suite chez moi. Il faudrait que je fasse ramener toutes mes affaires de East City… Un téléphone était posé sur une petite table en bois. Je décrochai et composai le numéro des renseignements.
-Bonjour, les renseignements, que pouvons-nous faire ?
-J’aimerais trouver le numéro d’une entreprise de déménagement s’il vous plait.
-Ne quittez pas, je vous le donne tout de suite.
Une demie-heure plus tard, tout était réglé. J’entrai dans ce qui devait être le salon et m’assis sur un petit divan qui trônait au milieu du salon. Je pris la montre que m’avait donné Heigarts. Elle avait appartenu à mon père… Je l’ouvris et y découvris une chose que jamais je n’aurais cru trouver dans les affaires de mon père.
Sur la coque intérieure de la montre, il y avait une photo. Elle représentait un homme avec une femme qui portait un bébé dans ses bras. Je reconnus sans difficulté mon père et ma mère. Ils avaient l’air heureux… Et ce bébé… C’était moi, sans aucun doute… La photo ne pouvait être truquée…
Je la pris entre mes doigts et la retournai. J’y lus quelques mots : « N’oublie pas pourquoi ce sacrifice ». Son sacrifice… Pourquoi nous avoir sacrifié ? Pourquoi ?
Je rangeai la montre dans ma poche et décidai de trouver un restaurant pour dîner. Après cela, je rentrai dans ma nouvelle maison et me couchai sur le divan. Je m’endormis et mes rêves furent un mélange de visions de mon père, de Shayko, de Hummer et de ce Macros qui m’intriguait tant.



Macros
Le train était en route pour Central. Ca faisait une éternité que je n'y étais pas retourné. Pour l'occasion, je m'étais rasé la barbe, teint les cheveux en noir et mis des lunettes, histoire de voyager sans être repéré. En plus, ça collait mieux avec le look "professeur" qu'Irvin voulait qu'on prenne... Les membres de la Hawk's Bite étaient répartis un peu partout dans le train, par groupes de deux ou trois. Je m'était retrouvé avec un dénommé Sheppard, un type ennuyeux à mourir, que j'avais fini par laisser planté tout seul.
Qu'est-ce que je pourrais bien faire une fois arrivé? Je pourrais peut être faire un tour à la bibliothèque de Central réservée aux alchimistes d'Etat... J'avais une ou deux choses dans ma valise qui devraient me permettre de rentrer sans trop de difficultés. Sinon... bah, on improviserait. L'annonce d'Irvin m'avait tout de même surpris. C'était bien la première fois que la Hawk's Bite se lançait dans une mission d'assassinat, ça changeait des cambriolages de haut vol, des braquages de banque et des prises d'otages. Enfin, on verrait bien de quoi il retournait une fois sur place.
-Monsieur, vous êtes un alchimiste, pas vrai?
La question était posée par un gamin d'une dizaine d'années, il s'était approché de moi pendant que je rêvassais. Comment avait-il deviné... Oh, il avait ses yeux fixés sur ma bague, il avait dû remarquer le cercle gravé dessus. Je souris.
-Bien vu, petit. Tu dois beaucoup t'intéresser à l'alchimie pour avoir deviné ça...
Le visage du gamin s'éclaira.
-Je lis beaucoup de livres sur l'alchimie! Plus tard, je veux devenir alchimiste d'Etat pour pouvoir aider plein de gens!
Il était amusant, ce petit. Il pourrait faire un bon alchimiste plus tard, même si il risquait de rapidement perdre ses illusions. Nous entamâmes une longue conversation sur l'alchimie. Ce gamin - il me dit qu'il s'appellait Raphaël - semblait déjà avoir des connaissances assez solides en la matière, et je dus bien dire que sa compagnie était bien plus agréable que cet idiot avec lequel j’étais censé voyager. Après vingt minutes, je finis par prendre congé. Ce genre de rencontre était plutôt rafraichissant, je dois dire. Il me rappelait un peu moi à son âge...
-Qu'est-ce que tu foutais?
Hummer. Retour à la réalité.
-Bof, rien d'important...
-On arrive bientôt. Prépare toi.
-Okie dokie.
Nous repartîmes dans nos wagons respectifs. Dans quelques minutes, nous serions à Central....
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:54

Shayko
Nous marchions et je fis tomber un papier. Lidia le ramassa et le lut.
-Hey, Shay ! T'as fait tomber ça, me cria-t-elle.
Je jetai un rapide coup d'oeil au papier. Mon coeur se mit à battre plus rapidement.
-Ne touche pas à ça ! m'énervai-je les larmes aux yeux.
Je saisis violemment le papier et le rangeai rapidement dans ma poche.
-Shay, qu'est-ce que c'est ?
Elle le faisait exprès ou quoi. Des larmes roulaient sur mes joues rosies par l'accès de rage. Mon coeur battait à tout rompre.
-T'as mal lu ! C'est une lettre de mon père !
-Oh, excuse moi, je voulais pas...
Je fondis littéralement en larmes. Elle venait de raviver un souvenir douloureux, celui de mon père Maru. Mais elle ne devait pas s'excuser. Il était temps que l'on puisse parler de mon père sans que je me mettes à pleurer.
-Non, il fallait bien un jour ou l'autre que je me libère de ces souvenirs douloureux. Tu sais, j'aurais aimé connaître mon père. Mais il s'est sacrifié pour les autres. Je ne lui en veux pas, ça montre encore plus que c'était un grand homme. J'ai pourtant du mal à accepter que je n'aurais jamais pu grandir à ses côtés. Que je n'aurais jamais eu l'amour d'un père.
Des larmes coulaient toujours le long de mes joues. Lidia me prit dans ses bras.Essayant de me consoler. Un bon moment passa avant que je me calme et que mes larmes s'arrêtent.
-Depuis combien de temps n’es-tu pas allée sur la tombe de ton père ?
-Je n’y suis jamais allée.
-Quoi ! Mais pourquoi ?
-Elle est à Central.
-Alors direction Central. Il est temps que tu ailles te recueillir sur sa tombe.
-Mais…
C’était trop tard, elle m’entraînait déjà vers la gare. J’avais peur de voir la tombe de mon père. Enfin, si je partais à Central il me faudrait des vêtement.
-Bon d’accord on y va mais il me faut des fringues. Je te propose qu’on aille faire nos valises et qu’on se retrouve à la gare, dis-je.
-Ouais, t’a pas tort Shay. A tout à l’heure.
On se sépara, se dirigeant chacune vers sa maison. J’arrivai chez moi, ma mère n’était pas là. Je fus soulagée, ça m’éviterait de faire des adieux si durs pour moi. Je fourrai rapidement des habits, quelques objets personnels et mes affaires de toilettes dans une grande valise puis je repartai vers la gare. Lidia m’y attendait. On grimpait dans le train et prit un compartiment libre.
- Quel idée folle tu as eu quand même Lidia.
- Bah, je pouvais pas supporter que tu es jamis pu te recueillir.
Je ne répondis, voir la tombe de mon père était accèpté qu’il était belle et bien mort. C’est peut être pour ça que je ne l’avais jamais fait. Le voyage se passa silencieusement. Je repensais à mon père, mon coeur était moins lourd depuis que je m'étais confié à Lidia et penser à lui m'était moins dure. Le train entra en gare, je descendis rapidement et me dirigeai vers un marchand de fleurs. J'achetai le plus gros bouquet et me dirigeai vers le cimetière. Je m'arrêtai devant le portail de fer et regardai Lidia.
- Je crois que tu devrais y aller seul.
Je poussa la grille et cherchai la tombe. Je deteste l'ambiance des cimetière, cet atmosphère de mort. J'arrivai jusqu'à la tombe. Je m'agenouillais face à elle, je déposai le bouquet sur la pierre et caressai la gravure de son nom.
- Excuse moi papa de ne pas être venu plus tôt.
Une larme se mit à couler sur ma joue, je me relevai, la larme tomba sur le marbre blanc. Une légère brise se leva, mes cheveux flottairent dans le vent, mais yeux perdus dans l'horizon.



Hadzuki
Le lendemain matin, je me réveillai assez tôt. Je pris un rapide petit déjeuner et allai directement à la base. Il n’y eut rien de spécial à faire ce jour-là et, contrairement à mes habitudes, je cherchai la compagnie de mes collègues. Après tout, puisque nous allions travailler ensemble, autant s’entendre. Je me retrouvai assez vite dans une équipe de cinq alchimistes : Thomas, l’alchimiste de l’électricité ; Ruy, l’alchimiste de l’eau ; Serena et Julia, des jumelles, toutes deux alchimistes de l’air et de la terre.
-Ah enfin ! On est en supériorité numérique ! s’amusa Thomas.
-Peut-être que vous êtes plus nombreux, mais vous ne pourrez jamais rivaliser avec notre intelligence et notre force.
-Je ne parierais pas là-dessus, dit Ruy calmement. Si notre cher nouveau Mustang est aussi doué que son père l’était, il vous écraserait sans difficulté.
-J’aimerais bien voir ça, rigola Serena.
-Un duel, ça te dis ? me demanda Julia.
-Non, merci. Je n’ai pas envie qu’on me compare à mon père.
-Ah… Pourtant c’était un gars bien… dit Thomas. Qu’est-ce que tu lui reproches ?
-Ca me regarde. Je n’ai pas envie d’en parler.
C’était faux, je ne voulais que ça… En parler avec quelqu’un. Tout cela commençait à trop me peser… Mais je n’avais pas envie d’en parler avec eux. Eux qui avaient déjà une idée faite de mon père, basée sur sa brillante carrière et ses actes de bravoures à l’armée.
Durant l’après-midi, mes affaires arrivèrent d’East City et je laissai tout en vrac dans le salon. Je rangerais tout plus tard. Je décidai d’aller marcher un peu, je n’avais pas envie de rester enfermé dans un bureau en attendant que le temps passe.
Soudain, mon regard s’arrêta sur un grand portail en fer forgé, seule ouverture d’un long mur de pierres. Je m’approchai et découvris que les murs cachaient un cimetière. Des centaines de pierres tombales étaient alignées là.
J’entrai et déambulai le long des tombes, regardant les noms. Je m’arrêtai devant l’une d’elles, celle de Roy Mustang. Je n’avais pas imaginé trouver la tombe de mon père ici, mais ce n’était guère surprenant.
Elle était simple, avec pour seules inscriptions le nom et le prénom de mon père, sa date de naissance et celle de sa mort. Ma main attrapa sa montre dans ma poche. Pourquoi nous avait-il sacrifié ? Lui qui avait tout pour être heureux pourquoi avait-il fallu qu’il gâche tout ?
Je fermai les yeux un instant et continuai ma marche silencieuse dans le cimetière. Ce fut alors que je vis, quelques mètres plus loin, agenouillée près d’une tombe, un bouquet à la main, Shayko. Elle déposa le bouquet et caressa doucement la stelle. Son visage reflétait une incroyable tristesse.
Je m’approchai lentement.
-Shayko ? dis-je doucement.
Elle releva la tête, surprise. Elle se releva d’un bon.
-Hadzuki ? Que… Qu’est-ce que tu fais ici ? bredouilla-t-elle.
-J’étais venu voir la tombe de mon père. Je n’y étais jamais venu.
-Toi non plus, dit-elle en baissant les yeux.
-Et toi ? Qui es-tu venue voir ?
-Mon père. Moi non plus je n’étais jamais venue sur sa tombe…
-Ca fait longtemps ?
-Oui…
Elle avait du mal à parler, remarquai-je. Elle retenait ses larmes.
-Lidia m’attend à la grille, de l’autre coté, dit-elle soudain.
J’eus un mauvais pressentiment.
-Shayko, ne me dis pas que vous essayez encore de retrouver la Hawk’s Bite !
-Et alors ? Qu’est-ce que ça te ferais si c’était le cas ? Tu n’as aucun droit sur moi.
-Je t’interdis de les poursuivre, ils sont beaucoup trop dangereux.
-Et si je n’ai pas envie de suivre ton conseil ?
-Ce n’est pas un conseil, Shayko, c’est un ordre.
-Un ordre ? Et je peux savoir depuis quand tu t’autorise à me donner des ordres ? s’emporta-t-elle.
Je sortis ma montre gousset et la laissai pendre devant son nez. Elle recula, un air horrifié sur le visage. Elle me regarda, presque avec dégoût et ce regard me fit incroyablement mal.
-Depuis quand tu es dans l'armée?
-Depuis peu. Deux jours seulement.
-Deux jours... Alors les choses importantes que tu avais à faire, c'était ça? Pourquoi tu as fait une chose pareille,
-Je...
Mais Shayko ne chercha même pas à m'écouter. Elle me gifla violemment, les larmes coulant sur son visage, et s'enfuit en courant. Je portai ma main à ma joue qui brûlait. Je me lançai à sa poursuite à travers le cimetière et la rattrapai avant la grille. je saisis avec douceur son poignet mais avec juste assez de force pour la retenir.
-Lâche-moi!
-Shayko, écoute-moi...
-Laisse-moi, je te dis...
Mais il n'était pas question que je la laisse partir. Je l'amenai contre moi, arrêtai sa main qui s'apprêtait à me gifler et posai mes lèvres sur les siennes, faisant ainsi taire ses protestations...
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:54

Hummer
Central, on y était enfin, j’étais content de revenir enfin. Une ville, une vraie, me dis-je en me promenant, une avec des beaux bâtiments de quelques étages et plus loin du centre d'affaires un quartier avec des lotissements agréables remplis de gens qui se la coulaient douce pour ne pas dire pigeons, ça allait du veuf de 65 ans aux couples mariés trois enfants en passant par des bandes de copains de 20 ans (l'âge minimum pour des propriétaires) qui avaient décidé de réunir leur fric pour échapper au domicile parental. Pff les jeunes. En ville aussi on avait inventé des bâtiments avec plusieurs logements entassés les uns sur les autres, côtes à côtes, une idée révolutionnaire qui faisait fureur de nos jours pour ceux n'ayant pas les moyens d'avoir une belle petite maison avec jardin même si le confort n'était pas le même ! Enfin il fallait dire que en deux mois de voyages et de fuite ça faisait du bien de revoir cette belle ville en pleine expansion.
Bien entendu je m'étais arrangé avec un costume de bureau et même si Macros m'avait piqué l'idée de se raser et de se binoccler, je me mis quand même des lunettes et je me fis la frange sur le coté avec gomina comprise. J'était plus dur à reconnaître avec ça, je soupirai, le look du prof n’allait pas du tout avec l'attitude style de Macros. Si c'était un professeur, l'ambiance de la classe ressemblerait à un concert d'une star de... comment ils disaient déjà ? Hèrenbi ? Airenby ? Un truc dans le genre, ces jeunes me cassaient les c***lles avec leurs tendances nouvelles, pour moi, rien ne vallait une bonne séance de méditation avec la symphonie de Mozart, ah, quel génie celui là, et en plus il était sourd à ce que l'on dit, incroyable, pensai-je.
Mais oh crotte je devrais y aller je riquais d'être en retard, je pris le réflexe de regarder à la montre mais je me rendis compte que je n'avais pas de montre (j'avais l'air fin moi maintenant) je me dépêchai de voir la personne la plus proche de moi, ah voilà une jeune femme qui attendait à côté d'un portail en fer, sans même lui porter attention je demandai.
-Excusez-moi, je suis en retard, est-ce que vous auriez l'heure ?
Elle se retourna et là je réalisai la boulette, la fille était en fait une copine de Mustang, la brune avec un air d'asiatique, tant pis le mal était fait autant continuer, elle répondit.
-Il est....10 heures 22 monsieur.
-Ah merci mademoiselle.
Je partais mais elle continua.
-On ne s'est pas déjà vu monsieur ?
A ton avis t'en rencontre beaucoup des terroristes ces temps ci ? pensai-je.
-Non, dis-je sur un ton brise glace, vous devez faire erreur.
-Ah excusez moi j'aurais juré vous avoir déjà rencontré. Vous auriez pas un frère que je connaisse ?
Mais c'est qu'elle va me laisser oui ?
-Non un joli visage comme le vôtre on m'en aurait parlé, elle rougit puis je partis, pourvu qu'elle ne cogite pas plus à mon sujet sinon s'en était fait de ma couverture.



Hadzuki
Il n’y avait plus rien au monde que ses lèvres si douces, salées par ses larmes… Quiconque nous aurait vu à ce moment-là nous aurait jeté un regard noir… Et il y aurait eu de quoi… Il n’y avait rien de convenable dans mon comportement… J’étais dans un cimetière, embrassant de force une jeune femme que je connaissais à peine… Mais je ne m’en sentais pas gêné… Si je n’avais rien fait, elle serait partie… Sans que j’ai pu lui donner la moindre explication sur mes agissements.
Jamais je n’avais pris autant de plaisir dans un baiser… Je n’avais connu qu’une fille avant Shayko… Mais ça c’était très vite fini… On ne s’intéressait pas vraiment l’un à l’autre… Mais avec Shayko… Je n’avais aucune envie de cesser de l’embrasser…
Je tenais toujours son poignet droit dans ma main gauche, mon bras droit autour de sa taille la serrant contre moi doucement pour ne pas risquer de lui faire mal avec mon automail. Les doigts de sa main gauche étaient crispés sur la manche de ma veste. Elle ne me repoussait pas, me laissant rendre notre baiser plus intime. Je ressentis alors une étrange sensation dans tout mon organisme… Je n’aurais pu la décrire tellement elle était étrange et complexe… Mais tout ce que je savais, c’était que cette sensation m’était agréable…
Je détachai cependant mes lèvres de celles de Shayko, ressentant immédiatement un grand manque… Mais une nouvelle gifle me ramena vite à la réalité…



Shayko
Hadzuki me saisit le poignet et me ramena contre lui. Je tentai de lui donner une giffle mais il bloqua ma main avant. Il posa ses lèvres sur les miennes. Je me laissai faire, il mit alors son bras droit autour de ma taille me collant contre son torse. Je voulus repousser sa main mais je ne pouvais pas, laissant juste mais doigts gauche crispés sur sa manche. C'était une explosion de sentiments. Le plaisir, le désir, la tristesse, l'étonnement, la trahison. Je ne savais plus où j'en étais. Je mourais d'envie de l'embrasser mais je voulais le repousser. L'évènement juste avant était encore bien présent dans ma tête. Il rompit soudainement le baiser. Je décidai alors que la gifle était la meilleure solution et il se retrouva alors avec ma main dans sa figure. Mais je crois que si je lui avais envoyé la baffe, c'était parce qu'il avait stoppé le baiser. Il lacha mon poignet. J'étais en manque de lui. Je reposai alors mes lèvres sur les siennes. Je glissai mes bras autour de son cou le ramenant à moi. Il posa ses bras sur ma taille.



Macros
Enfin arrivés à Central. Cette ville était toujours aussi animée que dans mes souvenirs. Bon, il me restait un peu de temps avant le regroupement des membres de la Hawk's Bite, autant le mettre à profit. Je me rendis tout d'abord à l'appartement que je possèdais depuis quelques années (sous un faux nom, bien sûr) afin de me préparer.
Je sortis de ma valise les deux choses nécéssaires à mon projet: un vieil uniforme de commandant de l'armée d'Amestris, et une montre en argent, symbole des alchimistes d'Etat. J'avais toujours su que ces choses pourraient me servir après ma désertion. Après avoir revêtu ce nouveau costume, je me dirigeai vers mon objectif, la bibliothèque de Central. Les risques que quelqu'un me reconnaisse étaient à peu près nuls; cela faisait quatre ans que je n'avais plus eu de contacts avec un alchimiste d'Etat, et mon changement de look devait me garantir l'anonymat. De plus, vu que les alchimistes d'Etat opèraient souvent en solo, personne ne s'étonnerait de croiser un nouveau visage...
Après un court trajet, je me retrouvai devant les marches de la bibliothèque. Celle-ci avait entièrement brûlée il y avait plus de vingt ans, mais sa rénovation avait somme toute été très rapide, même si certains ouvrages n'avaient à ce jour toujours pas pu être retrouvés. J'éprouvais un peu de nostalgie en revoyant ce bâtiment dans lequel j'avais passé tant de temps...
Tout d'un coup, je baissai ma casquette le plus possible. Je venais d'aperçevoir un visage familier. Zut, il s'appellait comment, déjà? Ruy machin-chose, j'avais juste retenu son prénom qui me faisait penser à Mustang. On avait dû faire deux ou trois missions ensemble, à une époque. S’il me reconnaisait maintenant, je risquais d'avoir un problème. Finalement, nous nous croisâmes sans qu'il m'accorde un regard. Ca allait m'éviter bien des soucis.
J'entrai sans difficulté dans la bibliothèque, il me suffit de sortir ma montre de sa poche, et je me dirigeai vers les rayonnages. Direction la section "physique", discipline tant méprisée par la plupart des alchimistes, qu'ils considèraient au mieux comme une accumulation de théories fantaisistes auxquelles il manquait la rigueur de la science de l'alchimie, au pire comme une discipline rivale que l'alchimie devrait faire disparaître. Et pourtant... Après tout, mon alchimie était directement basée sur la physique, preuve que les deux n’étaient pas incompatibles... mais ça, personne ne le savait.
Oubliant le temps, j'entamai la lecture d'un épais volume...
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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner Empty Re: Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:55

Hummer
Pourquoi ? Après ma sortie du briefing de notre mission j'étais stressé, mon boulot allait sûrement se terminer à cet assassinat, j'en pouvais plus de cette vie de cette fuite perpétuelle, vivement la fin, je repensai soudain au brief
-Alors l'équipe sera composée de Jho, Jack et moi, commença Stamper, qui ferons partis de la foule en team de secours mais les deux atouts principaux seront Macros et Jargo qui se posteront sur cet endroit, il pointe un lieu sur le plan, et ceux des bâtiments qui seront chargés de la descendre, au cas où avec les autres on la finiraait avant de se casser, aux entrées des bâtiments deux autres garderons les passages pour protéger les snipers, des questions ?
-Ouais, intervins-je, pourrais-je être au sniper sans vouloir remettre en cause les talents de Macros j'ai plus d'expérience en la matière !
-Non, Jack je prefère que Macros s'en charge, le pauvre ça fait deux semaines et il n'a presque rien fait.
Pff, quelle excuse minable en clair il avait plus confiance en moi, pensai-je.
Ca allait être chaud pour réussir mon coup, le plus facile serait d'envoyer des agents autour et de prendre un des snipers pour tuer tout le monde, Macros serait le mieux, comme ça je me débarasserais du danger et il me resterait plus que la marmaille, je risquais ma peau dans ce coup là mais il le fallait.
Dans tout les cas il fallait que je me renseigne sur Macros, il cachait des choses à tout le monde celui là, il avait beau être sympa, le spectacle de la ruelle de East City me révèlait un aspect sadique de sa personnalité, direction la bibliothèque. Arrivé sur place je tombai sur un garde, évidemment ils étaient toujours aussi à cheval sur la sécurité des dossiers fédéraux et autres, je sortis mon portefeuille et leur montrai un papier signé, ils me laissèrent passer sans autre difficulté, bon maintenant il s'agissait de trouver la tronche de Macros, sur un dossier militaire ou de détenu ou autres, je m'avançai vers le guichet en question et demandai un dossier ou cette tête apparaitrait en montrant sa photo, deux minutes plus tard après avoir cherché sur un ordinateur il revint.
-Je suis désolé mais le dossier de l'alchimiste des tempètes a disparu de la bibliothèque, navré.
-J'aimerais que vous fouilliez dans les fichiers top secrets.
Je sortis une autorisation et lui montrai.
-Bien monsieur mais cela durera plusieurs jours nos dossiers secrets ne sont pas répertoriés dans les ordinateurs, mesure de sécurité.
Il sortit un formulaire.
-Si vous le désirez nous vous remettrons ce que vous demandez par courrier mais il vous faut remplir ce papier.
J'obéis en mettant l'adresse d'une de mes deux planques de Central, puis je repartis dans les rayons.
-Merci monsieur Foster, me fit-il avant que je ne le quitte.
C'était vraiment énervant, il aurait enlevé son dossier des archives ? C'était suspect tout ça ! Je décidai de me rendre dans ma planque personnelle, enfin rentré, sur les étagères des montages photographiques de moi et d'autres gens histoire d'émettre de fausses pistes, ici une plante verte avec dans le double fond un flingue et deux trois magasins en cas de secours, je décidai de me faire couler un bain où je me glissai tranquilement derrière la musique douce de Mozart.



Azure
Dans ce laboratoire, encore ... Je n'avais même plus la notion du temps ... Et je me sentais si seule ... si seule ...

Soudain ... Ma tête !!! J'avais si mal ! Le verre qui m'entourait commença à trembler et il se fissura ... Puis le liquide se vida et moi ... J'étais libre ... Kazel ... Il ne fallait pas le laisser ... Mais d'abord, je devais retrouver mon katana ... que j'appelais Kazenai ... Et ensuite je pourrais sortir de là avec Kazel, je pourrais me défendre ...

... Houlà ! Il me fallait aussi retrouver des vêtements ! Ha ! Ha ! Bon, j'arrêtai ... Il m'arrivait un truc totalement fou, j’allais être folle, à force de rester ici toute seule ... C’était ainsi que j’allais commencer mon exploration dans ce labo, qui m'avait gardée comme un rat de laboratoire ...



Hadzuki
…Une gifle me ramena à la réalité… Shayko et moi nous regardâmes un instant… Elle devait me prendre pour je ne sais quel sadique… Et cette idée me fut insupportable…
Mais au moment où je voulus dire quelque chose, elle m’embrassa… Ses bras s’enroulèrent autour de mon cou et j’enroulai moi-même mes bras autour de sa taille… Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, mais je ne m’en plaignais pas…
Finalement, nous détachâmes nos lèvres et je posai mon front contre le sien, yeux fermés, la gardant serrée contre moi.
-Tu n’as pas une personnalité des plus faciles à cerner, dis-je.
-Tu peux bien parler… Toi aussi tu n’as pas une personnalité très simple…
Nous rîmes. Je redressai la tête et la regardai. Ses yeux brillaient incroyablement. Je me sentais bien… Je n’avais jamais été aussi bien de ma vie.
-Je suis désolée de t’avoir giflée, dit-elle en baissant le visage.
Je relevai son visage posant mes doigts sous son menton et lui sourit.
-Non… C’est de ma faute…
-Pourquoi tu es entré à l’armée ? Je ne comprends pas…
-C’est le seul moyen que j’ai trouvé… C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour combattre efficacement la Hawk’s Bite, pour avoir tous les moyens dont je pourrais avoir besoin. Et…
-Et ?
-Et c’est le seul moyen que j’ai de pouvoir comprendre mon père.
-Comment ça ?
Je la relâchai et commençai à marcher lentement entre les tombes. Elle mit sa main dans la mienne… A quoi bon lui cacher… Et puis elle était la seule à qui j’avais envie d’en parler.
-Je n’ai jamais connu mon père. Je sais qui il était, mais uniquement grâce à ce qu’on m’en a dit. Il n’a jamais été là pour moi. D’aussi loin que je me souvienne, et crois-moi mes souvenirs remontent loin, je ne l’ai jamais vu en vrai. Il n’était là à aucun des moments importants de ma vie. Et il n’a jamais fait le moindre pas vers nous… Pourtant, ma mère l’a toujours aimé. Mais elle semblait s’être résignée à passer bien après sa carrière.
J’avais regardé l’horizon en disant tout cela. Puis je me tournai vers Shayko. Son regard montrait de la peine…
-J’ai besoin de savoir pourquoi il a préféré sa carrière à sa famille. Pourquoi, même en étant dans l’armée, il n’est jamais venu nous voir. J’ai besoin de comprendre.
-Hum… Je comprends… J’espère que tu trouveras.
Elle me sourit et je lui rendis son sourire.
-Je vais rejoindre Lidia, dit-elle, elle doit se demander ce que je fais…
-Shayko, je veux que tu me promettes quelque chose, dis-je.
-Quoi donc ?
-Promets-moi de ne pas partir à la recherche de la Hawk’s Bite.
-Mais…
-Je t’en prie. Promets-le moi.
-Je ne peux pas.
-Shayko, je…
-Non, Hadzuki. Je ne peux pas te promettre ça, dit-elle en me regardant.
Je pus lire une incroyable détermination dans son regard. Je savais que je ne pourrais pas l’empêcher de les poursuivre. Je baissai le visage en soupirant.
-Bien. Mais promets-moi au moins d’être prudente. Je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose.
-Il ne m’arrivera rien. Je te le promets.
Shayko s’approcha de moi et je la serrai dans mes bras. Elle était si fine… Je me détachai d’elle.
-Il faut que j’y aille.
-Où ça ?
-J’ai quelques recherches à faire… A la base…
-D’accord…
-Tu restes longtemps à Central ?
-Je ne sais pas… A la base j’étais juste venue voir la tombe de mon père, sur un coup de tête de Lidia… Mais maintenant…
-Alors ne change pas tes projets.
-Tu vas revenir à East City ?
-Je ne sais pas… Pas tout de suite en tout cas…
-Hum…
-Bon, je te laisse…
Je posai mes lèvres sur son front et ressortis du cimetière par la porte que j’avais utilisé pour entrer. Je ne m’étais pas du tout attendu à la voir… Et encore moins à ce que ce qui venait de se passer arrive… Je l’avais embrassée… Et j’avais aimé… Non, je n’avais pas aimé… C’était bien plus que ça… C’était différent… Mais je ne la connaissais pas… Shayko Mushi, pourquoi es-tu entrée dans ma tête et pourquoi ne veux-tu plus en ressortir ?
Je me dirigeai vers la bibliothèque et à l’entrée, je montrai ma montre aux gardes qui me laissèrent passer, me saluant. J’entrai et allai à l’accueil.
-Commandant, me salua le soldat.
-Bonjour, je voudrais savoir où je peux trouver les dossiers d’archives.
-Vous trouverez tout ce que vous voulez au fond de la salle, dans les rayons qui se trouvent à côté des ouvrages sur la physique.
-Je vous remercie.
Je me dirigeai donc vers le fond de la bibliothèque et entrai dans le rayon des archives. Je regardai tous les noms qui se trouvaient sur les dossiers, jusqu’à trouver celui de Roy Mustang. Enfin, je les trouvai. J’en pris un au hasard et l’ouvris simplement par curiosité. J’aurais plus de temps plus tard pour tout lire. Je lus quelques mots.
« J’ai été très impressionné par ce que j’ai vu aujourd’hui. Ces frères Elric sont assez intéressants… Surtout l’aîné… Son regard brûle comme la braise et on y lit toute la détermination du monde… Il est doué pour l’alchimie, c’est indéniable, sans cela, il n’aurait jamais réussi à créer une chose, même une monstruosité telle que me l’a décrite la vieille femme. Et il aurait encore moins réussi à rattacher l’âme de son frère à cette armure… Oui, j’ai hâte de les revoir, et surtout, je suis certain que Edward Elric acceptera de devenir alchimiste d’état. C’est son seul moyen de retrouver le corps de son frère… et le sien… »
Intéressant, pensai-je… Je tournai machinalement les pages et m’immobilisai… Je tournai la tête sur ma gauche et vis un homme, un alchimiste d’état, feuilleter un épais volume de physique… Il me disait vaguement quelque chose… Peut-être l’avais-je croisé à la base… Mais j’avais eu la drôle d’impression d’être observé…
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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner Empty Re: Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:56

Macros
...Je levai la tête de mon livre. Ca devait faire des heures que j’étais ici, dévorant ouvrage après ouvrage. Je devrais sortir pour prendre un peu d'air frais. Je remarquai que quelqu'un était en train de consulter un dossier parmi les archives des alchimistes d'Etat. Tiens, je ne l'avais pas vu arriver, lui... Uh oh. Roy junior.
Je replongeai mon nez dans mon ouvrage, mais cette fois, je ne prêtais plus aucune attention à ce qu'il contenait. Zut, il n'avait pas dit qu'il n'était pas alchimiste d'Etat? La poisse. De loin, il ne devrait pas me reconnaître, mais de près... Pourvu qu'il ne lui vienne pas à l'esprit d'engager la conversation! Si j’étais repéré ici, je risquais d'avoir beaucoup de mal pour m'en sortir.
Pas le choix. Je refermai mon livre, me levai et m'éloignai d'un pas rapide, tout en essayant de rester naturel. A la sortie de la bibliothèque, je pris le risque de jeter un coup d'oeil derrière moi. Ca allait, on dirait qu'il ne m'avait pas suivi. Je commençai à me détendre progressivement. Je l'avais échappé belle, sur ce coup là. Tout d'un coup je me souvins de l'heure. Le briefing.
Et rezut. J'avais complètement oublié d'y aller. Pfff, j'en connaissais un qui n’allait pas être content... Bon, enfin, j'imaginais que je pourrais demander ce qu'on allair faire... Je retournai à la planque d'un bon pas, histoire d'aller aux nouvelles. La bonne nouvelle: Hummer était déja parti, tant mieux, s’il avait été là, j'aurais encore eu droit à un sermon sur les règles de sécurité. La mauvaise: un imbécile quelconque avait décrété que je serais au poste de sniper.
Génial. J'avais jamais touché un fusil de sniper de ma vie, et on me collait à ce poste. Grandiose. Je allais être bon pour me taper des heures d'attente immobile sans rien faire, à attendre le passage de la cible - qui, au passage, ne nous avait toujours pas été précisée - tout ça parce qu'un idiot avait voulu que ça se passe comme ça. Je me demandais si je ne pouvais pas me débrouiller pour refiler la corvée à quelqu'un... Enfin, je n'avais plus rien à faire ici, je rentrai à mon appart.
Je ne savais pas pourquoi, mais sur ce coup, j'avais un mauvais pressentiment...



Shayko
Je me dirigeai vers le portail de fer. Mon coeur battait rapidement. J'avais les yeux brillant, un sourire sur les lèvres. Je venais de trouver l'amour, Hadzuki était amoureux de moi sinon il ne m'aurait pas embrassé. Et je repensai à ses confidences, il ne m'aurait jamais dit ça s’il n'éprouvait rien. Je repris mes esprits et je me retrouvai face à Lidia, elle me regardait d'un air furieux.
-Qu'est-ce que tu faisais ! Et pourquoi tu souris ? Je te signal que tu sort d'un cimetière ! s'écria-t-elle.
-Oh, j'ai rencontré Hadzuki et on s'est embrassé.
-Quoi ? Mais c'est génial.
Elle se jeta sur moi et me prit dans ses bras.
-Je te pardonne avec une aussi bonne nouvelle.
-En fait, c'est un alchimiste national.
-Euh, depuis quand ? demanda-t-elle d'un ton perplexe.
-Depuis deux jours.
Lidia paraissait un peu pommée, en fait en y pensant je l'étais un peu moi aussi. Il se déroulait tellement de choses ces derniers temps.
-Si tu savais comme je suis honteuse, je l'ai giflé.
-Pourquoi t'as fait ça ?
Elle me regardait bizarrement.
-Ben la première la fois c'est quand il m'a dit qu'il était un alchimiste national et après c'est quand il m'a embrassé.
-Mais t'es malade ma petite Shay.
Là, elle me regardait comme si j'étais folle et elle avait pas tort. Je l'avais giflé parce qu'il faisait un truc que j'aimais : il m'embrassait.
-Ben, c'était l'émotion du coup d'avant. Mais j'ai tout de suite rectifié mon erreur et je l’ai embrassé à mon tour.
Lidia me regarda avec des yeux ronds, Hadzuki avait raison, j’étais compliquée.
-Sinon, il embrasse bien ?
-Du feu de dieu, Lidia, du feu de dieu. C’était une explosion de plaisir, du bonheur à l'état pur. En tous cas pour moi.
-Grr, je t'envie.
Je la regardai d'un air menaçant.
-Tu le touches pas compris. Sinon je fais un malheur.
Puis j'éclatai de rire en même temps que Lidia.
-Et si on se trouvait un hôtel ? Je suppose que tu vas vouloir prolonger ton voyage, commença Lidia.
-En voilà une idée constructive. Mais avant, je te propose un peu de shopping, après tout, il faut que je me fasse belle pour Hadzuki.
Après une fin de journée éprouvante, le shopping c'est fort en émotion, nous rentrâmes à l'hôtel que nous avions déniché. Je discutais avec Lidia dans la chambre.
-Demain, je voudrais inviter Hadzuki à déjeuner.
-Il faut que tu mettes une tenue sexie.
-Mais..
-Il n'y a pas de mais. Il faut que tu sois attirante pour qu'il te déclare sa flamme. Parce que je te signal ma cocotte qu'il l'a pas encore fait.
-C’est que tu as pas tort. Si je mettais cette robe ?
-Pffut, t'as rien compris. Tiens, regarde ce qu'il faut que tu mettes.
Lidia me tendit une petite jupe avec un débardeur à décolleté. Je regardai les fringues d'un air pas très convaincu. Je pensai qu'elle l'avait bien compris.
-Mais si, ça sera parfait.
Je me résignai à accepter et je décidai d'aller me coucher avant qu'elle essaye de me refourguer une tenue encore plus "courte". Je m'allongeai et repensai à cette journée. En espèrant que je le trouverais demain.



Lidia
J'étais vraiment à fond dans cette histoire de Shay-Hadzuki! Il fallait que je me calme un peu. Je me couchai dans l'autre chambre. Mes pensées se tournèrent soudain vers l'homme qui m'avait demandé l'heure. Il me rappelait vagement quelque chose...et rien de bon. Son visage avait quelque chose de familier mais c'était surtout sa voix qui me rappelait quelque chose! Ca cogitait fort dans ma tête! Et puis je repensai à ce membre de la Hawk's Bite. Celui qui nous avait "épargné". Oui c'était lui!! Je me relevai en sursaut. S’il était là, la Hawk's Bite aussi. Ou alors je me gourais de personne. Qu'est-ce qu'ils viendraient faire ici? Un attentat? Un cambriolage? Un assassinat? Non, cette dernière idée était ridicule. Ce n'était pas dans leurs habitude.
Il était 1h00 du mat'. Je n'arrivais pas à dormir. Et puis m****! Si ça s'trouvait, je m’étais gourée! Il n'avait rien à voir avec ces terroristes et c'était juste une hallucination qui m'avait joué un tour! Non, non, cette voix, je l’aurais reconnue entre 1000. Finallement je m'endormis.
Le lendemain matin, je sautai du lit et allai à la rencontre de Shay. Elle était en train d'essayer la tenue que j'avais préparée. J'avais oublié que Hadzuki venait. J'allais pas gâcher ça pour une histoire dont j'étais même pas sûre.
-Ha t'es là! dit elle en me voyant. Tu trouve pas que c'est un peu trop comme tenue?
-Mais non c'est parfait! Ou alors attends...voilà, ça c'est mieux! dis-je en lui sortant un débardeur assortis à sa jupe.
-Oui je suis dac', c'est mieux. Et puis ça couvre un peu plus... mumura-t-elle.
-Mais arrête avec ça! C’est parfait! Tu connais les mecs! ironisai-je.
-Il est pas vraiment comme les autres mecs...
Nous passâmes une partie du temps à parler de la rencontre entre elle et Hadzuki. Et pourtant, cette histoire revenait. Il fallait que je lui dise mais pas question de gâcher leur rendez-vous. Je lui dirais après.

Hadzuki
Ce type m’était beaucoup trop familier… Je connaissais ce maintien… J’en étais sûr… Je l’observai du coin de l’œil, faisant semblant de lire le journal de mon père… Qui était-ce ?
Il reposa son livre et quitta le rayon physique. A travers les différentes hauteurs de livres, je le vis se retourner quelques secondes… S’était-il aperçu que je l’avais vu ? Probablement… Mais il était en contre jour, je ne pus pas voir son visage. Puis, il se retourna et sortit de la bibliothèque…
Finalement je restai encore quelques heures à la bibliothèque et rentrai chez moi avec quelques uns des rapports de mon père. Je finis de ranger tout ce que les déménageurs m’avaient apportés et vers vingt heures, mon téléphone sonna. Ce devait être la base… Je décrochai.
-Hadzuki Mustang à l’appareil, j’écoute, dis-je m’attendant à entendre la voix du généralissime ou d’un haut gradé.
-Hadzuki ? C’est… C’est Shayko…
-Shayko ? répétai-je surpris. Comment est-ce que tu as eu mon numéro ? Je ne suis pas encore dans le botin…
-C’est grâce à Lidia… Elle a… On peut dire qu’elle a ses entrées…
-Hum…
Il y eut un moment de silence…
-Je… Je me demandais si…
-Oui ? dis-je doucement.
-Est-ce que… Est-ce que ça te dirait qu’on aille déjeuner ensemble, demain… demain matin ?
-Heu… Pourquoi pas… Oui… A quelle heure ?
-Eh bien… On pourrait se retrouver à huit heures devant le restaurant du Samaritain… Il paraît qu’ils font d’excellents petits déjeuners… Sauf si…
-Non, c’est parfait, la coupai-je. Je serai là.
-C’est vrai ?
-Oui, puisque je te le dis.
-Alors, à demain…
-A demain.
Elle raccrocha. Un rendez-vous… On se retrouverait devant le restaurant… Mais j’avais une bien meilleure idée… Je décrochai à nouveau mon téléphone et appelai au poste de Central.
-Allô, ici le commandant Mustang…
-On n’aime pas les blagues de ce genre, gamin, me répondit l’homme au téléphone.
-Ce n’est pas une blague, je suis Hadzuki Mustang, dis-je sévèrement.
-Oh… Pardon, commandant… Que pouvons-nous faire pour vous ?
-Je voudrais savoir à quel hôtel est descendue une certaine Shayko Mushi.
-Je vous trouve ça tout de suite…
Après quelques minutes de recherches, il me donna enfin le nom de l’hôtel et je raccrochai en le remerciant. J’irais chercher Shayko devant l’hôtel, je lui ferais la surprise…

Le lendemain matin, je me levai de bonne heure. Cinq heures… Impossible de dormir plus longtemps… J’avais trop envie de revoir Shayko… Je me préparai et à huit heures moins vingt, j’étais devant l’hôtel. J’entrai et allai à la réception.
-Bonjour, je voudrais savoir si mademoiselle Mushi est encore là.
-Je ne peux pas vous donner cette information, monsieur, désolée.
-Mais…
-Hadzuki ?
Je tournai la tête vers la droite, reconnaissant la voix de Shayko et la vis. Je restai bouche bée… C’était bien elle, mais… Mais si différente de la veille… Si… Si… Sexie… Elle portait une mini-jupe qui dévoilait en grande partie deux jambes parfaites, un petit débardeur moulant avec un décolté… Je restai sans voix… Je m’approchai d’elle, quelque peu gêné… Je m’étais attendu à la voir habillée quasiment de la même manière que la veille… Pas…
-Heu… Tu… Tu es…
-Ca ne te plait pas ?
-Je… Heu…
-Attends-moi ici, je vais me changer ! s’exclama-t-elle en s’élançant vers un ascenseur.
Je restai immobile au milieu du hall. Ce n’était pas le genre de tenue dans laquelle je l’aurais imaginée… Elle arriva quelques instants plus tard, habillée d’un jean et d’une chemise simple. Beaucoup plus son style… Et elle avait également l’air plus à l’aise.
-Je suis désolée… C’est à cause de Lidia, elle…
-Ca n’a pas d’importance, dis-je en souriant. Je te préfère naturelle.
Elle sourit à son tour. Oui, je la préférais largement naturelle. Elle était beaucoup mieux avec des vêtements simples. Je pris sa main et nous nous dirigeâmes vers la sortie de l’hôtel…
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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner Empty Re: Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:57

Hummer
Dans mon bain, je repensai au passé, à mon recrutement, l'accident, à ma soeur, il faudrait que je lui écrive avec un peu d'argent, hein ! J'entendis un bruit, je me dirigeai doucement vers le lavabo à côté et repris le pistolet scotché dessous, je sortis délicatement du bain et allai derrière la porte. Un homme armé se dirigea vers le bain, il se pencha pour voir une tâche peinte de la taille d'un homme, j'en profitai pour le tuer d'une balle dans le coeur prenant soin qu'il ne tombe pas dans l'eau, le silencieu avait étouffé le bruit du coup de feu. Il y avait un type dans la cuisine, deux dans le salon, le premier type était de dos, je pris la lime à ongles et l'égorgeai en étouffant son cri, je me baissai au niveau du comptoir et en me relevant lançai la lime dans la tête d'un gars, l'autre alerté il marcha doucement vers le comptoir, en attendant je le flinguai en me couchant près de l'entrée, vite j’allai le fouiller mais je sentis le canon d'un pistolet sur ma tête, le mec était dans les toilettes, plus un autre mec dans la buanderie.
-Nih, tu es fait fils de p**e !
Pff je n'aime pas les répliques de cow boy dans ce genre, mais cette fois l'enfoiré avait raison ! j’étais dans de beaux draps !



Macros
En chemin pour mon refuge personnel, je fis un saut par le kiosque à journaux le plus proche, histoire de me tenir un peu au courant des nouvelles... Je parcourus distraitement les gros titres, quand soudain un article attira mon attention. Je le relus plusieurs fois, avant de sortir le bout de papier sur lequel j'avais noté le planning de l'opération à venir (Hummer et Irvin feraient une crise cardiaque s’ils savaient que j'avais tout écrit sur un simple papier...) Alors c'était ça....
Je me mis à réfléchir à toute allure. Je devais forcément pouvoir tirer parti de la situation. Petit à petit, les détails de mon plan commencèrent à se fixer... Je m'autorisai un sourire satisfait. C'était vraiment une opportunité à ne pas manquer! Mais ça allait me nécéssiter pas mal de préparations.
Je rentrai très vite à mon apppartement, et réendossai pour la deuxième fois de la journée mon uniforme, mais cette fois sans prendre la montre en argent. Il était temps pour moi d'aller à la chasse aux infos. Et ensuite... eheh. Je sentais que j’allais bien m'amuser avec mes vieux collègues de l'armée...
La nuit allait être longue...



Hummer
Je rouvris les yeux, j’étais dans le salon, ligoté à la chaise, les mecs étaient chacun debouts, ils me regardaient avec un air supérieurs, attends un peu que je t'attrappe et tu vas morfler mon gars ! eh oui ils n’avaient pas prévus que j'avais déjà mon plan.
-Alors mon gars, t'es en mauvaise posture là.
Il me braqua de loin.
-Maintenant tu vas nous dire pour qui tu travailles.
-Hawk's Bite.
-Oh ta g**le ! on sait bien que t'es pas de la maison ! Je réitère ma question, pour qui tu travailles ?
-Croyez ce que vous voulez !
Il me mit une gifle, je ricanai un peu.
-Tu gifles, mais t'es une vraie tapette !
Il me mit un bourre-pif cette fois.
-Eh toi l'autre, amène toi comme ça on se fait une touze !
Il se ramèna en marchant vite, maintenant ! les c**s ne m'ayant pas attaché les pieds je leurs mis un coup dans les parties génitales chacun puis je me levai avec la chaise sur le dos je me jetai sur le côté pour atterrir sur le ventre d'un mec, avec ma main pendant qu'il était assommé et à bout de souffle, je lui pris son flingue et tirai l'autre comme un lapin. Voilà le plus dur était fait, maintenant on allait se marrer.

Les rôles étaient maintenants inversés, autant que lui était maintenant attaché par les membres sur la table, maintenant j’étais habillé et lui était à demi nu. Il se réveilla enfin.
-Alors mon gars t'es en mauvaise posture là, dis-je ironiquement pour me foutre de lui.
-Détache moi !! dit-il presque en criant.
-Chhhhut, coupai-je sur un ton gentil comme une mère, tu sais, là où on m'a tout apris, les armes, les pirouettes et tout et tout, je m'étais inscris à la section torture, selon moi ça ne serait pas inutile, et après quelques cours j'adorais. C'était si élaboré, si pensé, il existe tellement de moyens de torture différentes, autant physiques que psychologiques, j'excelle dans les deux. Mais ma torture préférée, je vais te la montrer maintenant.
Il commença à paniquer.
-Qu'est-ce que tu veux ? s'affola-t-il. De l'argent, on peut s'associer ! Avec ce que je sais et toi on ira loin.
Je ricanai.
-Mais mon gars "ce que tu sais" je compte bien l'obtenir, bon commencons.
J’allai piocher dans une boite, je sortis un rat et pris un seau.
-Voilà un rat, commencai-je, on va le mettre sur le torse, attention il plante un peu les griffes, on va le recouvrir par le seau.
Je scotche le seau au torse pendant qu'il panique.
-Je vais chauffer la surface du seau avec le chalumaux que voilà, et tu sais ce que va faire le rat quand il aura trop chaud ?
Il fit non de la tête.
-Il va creuser !
Il s'affola pendant que je commençai la torture, je me délectai du programme, il sentis le rat qui paniquait et remuait dans tout les sens, pour moi le spectacle était aussi attrayant qu'une finale de foot, cet air supérieur de la torture très satisfaisant qui faisait que l'on a la vie de la victime entre les mains et qu'on a le choix soit de le faire mourir en souffrant, soit de le tuer net et rapide soit de le laisse vivre, la dernière option étant peu choisi.
Au bout de 30 secondes il poussa un gémissement.
-Il m'a mordu !
-Alors ? t'es décidé à tout me dire ?
-Ils me tueront !
-Ok !
Je recommençai et là il eut mal, il cria presque.
-C'est bon, c'est bon je vais te dire, je fais partie d'un groupe de mercenaires, on nous a donné pour mission de te tuer par tous les moyens nécessaires après avoir extorqué pour qui tu bosses.
-Merci.
Là je lui logeai une balle dans la tête de mon p99.
-T'as gagné une mort rapide.
Demain faudrait que j'appelle un pote de l'hôpital pour qu'il me jette tout ça à la mer mais pour l'instant il était temps d'aller se coucher.




Shayko
Je descendais en direction du restaurant quand j'aperçus un homme au comptoir. Je le reconnus tout de suite.
-Hadzuki ?
Je nageais dans le bonheur, Hadzuki était venu me chercher. Il me regarda l'air gêné. Je savais bien que cette tenue n'allait pas.
-Heu… Tu… Tu es…
-Ca ne te plait pas ? demandai-je inquiète.
-Je… Heu…
-Attends-moi ici, je vais me changer !
Je courus vers l'ascenseur en direction de ma chambre. J'ouvris en vitesse ma valise et en sortis mon pantalon et mon chemisier préféré. Je me changeai en vitesse et retournai aux côtés d'Hadzuki. J'arrivai légèrement esssouflée. Il avait l'air plus satisfait de cette tenue. Je me sentis soudainement relaxée.
-Je suis désolée… C’est à cause de Lidia, elle…
-Ca n’a pas d’importance, dit-il en souriant. Je te préfère naturelle.
Il me prit la main, mon coeur s'emballa. On se dirigea vers la porte de l'hôtel pour prendre notre petit déjeuner. On se retrouva devant le Samaritain, je poussai la porte de l'établissement et entrai en tenant toujours la main d'Hadzuki.
-Je vous montre une table ? demanda un serveur.
-Oui merci, répondit Hadzuki.
L'homme nous amena jusqu'à une table.
-Voilà, la table des amoureux, dit-il en montrant une table qui portait bien son nom.
Je rougis nettement et Hadzuki eut l'air un peu gêné. Nous nous assîmes à table et le serveur nous tendit les menus. Je regardai les déjeuners, ils avaient l'air tous délicieux. Je choisis finalement le petit déjeuner oriental.
-Ces messieurs dames ont-ils fait leur choix.
-Un déjeuner à l'oriental, dit Hadzuki.
-Pareil pour moi, continuai-je.
-Bien, deux petits déjeuners orientaux.
Je fixai Hadzuki, j'étais tellement contente qu'il ait fait le même choix que moi. C'était décidé, je lui dirais ce matin. Je laissai mon regard se perdre dans le sien avec bonheur. Un sourir rayonnant se dessinait sur mes lèvres. Hadzuki avait un sourir plus discret mais tout aussi éloquant. Je fis glisser ma main jusqu'à la sienne. Mes doigts s'entremêlèrent avec les siens.
-Hadzuki je..
-Et voilà, les plats sont prêts.
Le serveur venait de surgir m'arrêtant dans ce qui devait être ma déclaration d'amour. Il posa les plats face à nous et repartit.
-Qu'est-ce que tu voulais me dire Shayko ?
-Rien ça attendra. Mangeons.
Je saisis ma fourchette et entâmai mon assiette. Je lui dirais après avoir mangé. La fin du repas arriva rapidement et je me préparai à le lui redire. Je posai ma main sur la sienne et ouvris la bouche. Le serveur revint juste à ce moment là.
-Voici la note.
Il tendit un petit bout de papier et repartit. Je déglutis difficilement. Mes joues devinrent toutes rouges. Mon souffle s'accéléra, mon coeur se mit à battre rapidement. D'une voix légèrement tremblante je lui dis :
-Hadzuki, je t'aime.
J'avais les yeux brillant, mon coeur battait à tout rompre, ma main s'était contractée sur la sienne.. J'avais envie de me cacher, de m'enfuir. Les joues d'Hadzuki rosirent.
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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner Empty Re: Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:58

Macros
Je n'avais pas perdu mon temps. Finalement, il semblait bien que je ne m'étais pas trompé sur l'objectif de la Hawk's Bite. Il est rassurant de voir comme certaines choses ne changent jamais... comme le fait qu'il était extrêmement facile de soutirer des informations à des militaires en échange de deux ou trois verres... J'en avais également profité pour me renseigner un peu sur Roy junior... Apparemment il n'était alchimiste d'Etat que depuis à peine plus d'une journée, sous le pseudonyme de "New Flame Alchemist"... J’étais sûr qu'il devait détester ça.
Curieusement, j'avais beau ne pas avoir dormi de la nuit, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti autant en forme. Je m'appliquai à présent à remonter la trace de Roy junior. Le standardiste de Central - une vraie pipelette celui là - m'avait dit qu'il avait demandé l'hôtel d'une dénommée Shayko Mushi. Il y était peut-être passé? D'ailleurs, maintenant que j'y pensais, le nom de Mushi ne m'était pas totalement inconnu... Il n'y avait pas eu un type de ce nom qui avait defrayé la chronique, à une époque? Un meurtrier, ou quelque chose comme ça... Enfin, mes souvenirs étaient trop vagues.
Ma visite à l'hôtel fut fructueuse. Le réceptioniste me confirma que quelqu'un correspondant à la description de Roy junior était venu et reparti avec l'une de ses clientes. Eh eh, à peine arrivé à Central, et déjà un rendez-vous galant? Y'en a qui ne perdent pas de temps... Je sortis ma montre en argent - que j'étais retourné chercher pendant la nuit - et demandai l'accès aux conversations téléphoniques de cette Mlle Mushi. Apparemment, il n'y avait eu qu'un coup de fil passé... à Roy junior. Mmmh, un rendez vous au Samaritain à 08h00? Je regardai ma montre. 08h45. Avec un peu de chance, ils y étaient encore...
Je fonçai au restaurant en question et jetai un coup d'oeil par la vitre vers l'intérieur. Bingo, ils étaient toujours là. Tiens, la fille me rappelait quelque chose, je l'avais déjà vue quelque part? Bof, je savais plus. De toute façon, c'était Roy junior qui m'intéressait. Après quelques instants d'hésitation, je décidai d'attendre un peu, le temps que son rencard prenne fin...
Après tout, je n’étais plus à quelques minutes près...



Hadzuki
-Hadzuki, je t’aime, me dit Shayko.
Je la regardai, sentant la chaleur monter. C’était moi ou il faisait vraiment très chaud dans ce restaurant ? Non, c’était obligatoirement moi, les autres clients avaient l’air satisfaits de la température… Je m’étais attendu à tout sauf à ça… Qu’est-ce que je pouvais bien lui répondre ? Elle m’aimait ? Mais moi ? Qu’est-ce que je ressentais pour elle ? Là était le problème… Je ne savais pas vraiment…
Je payai l’addition et attendis que le serveur reparte.
-Je… Shayko… Je… Je ne sais pas quoi dire… avouai-je.
-Est-ce que tu m…
-Je ne sais pas si je t’aime ou non, Shayko. J’apprécie d’être avec toi, je me sens bien près de toi… Mais…
-Mais quand tu m’as embrassée l’autre jour…
-C’est le seul moyen qui m’est venu à l’esprit pour t’empêcher de partir sans explication.
Elle baissa les yeux et détacha sa main de la mienne. Elle était déçue…
-Est-ce que tu… Enfin, est-ce qu’il y a une chance pour…
-Ce serait te mentir que de te dire oui ou non, Shayko. Je ne sais pas moi-même ce que je ressens pour toi. Alors de là à te dire si un jour il y aura quelque chose entre nous… J’en suis incapable.
-Je comprends…
Elle se leva, ses mains tremblaient.
-Shayko…
-Je suis désolée, il… il faut que j’y aille… Lidia doit m’attendre… Elle…
Mais elle ne finit pas sa phrase et sortit du restaurant, puis tourna à gauche, en direction de l’hôtel. Cette fois, je ne tentai pas de la rattraper. Je ne pouvais pas réparer mes dires d’un simple baiser, comme je l’avais déjà fait… Mais je sentis mon cœur se pincer en la voyant disparaître de mon champ de vision…
Je me levai, désespéré de ne pas l’avoir suivi… J’aurais peut-être dû tenter de la consoler… Ou au moins lui dire que peut-être… Mais ç’aurait été mal de ma part de lui donner des illusions…
Je sortis du restaurant et à peine avais-je fait deux pas qu’un homme habillé d’un uniforme de l’armée m’arrêta. Une chaîne en argent dépassait de la poche de son pantalon. Un alchimiste d’état…
-Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? demandai-je.
-Me suivre, tout simplement, dit-il en relevant la tête vers moi.
Je le reconnus tout de suite. C’était Macros, l’un des membres de la Hawk’s Bite. Alors ces terroristes étaient ici… Ce n’était pas du tout bon signe. Et je me souvins alors de l’homme que j’avais vu à la bibliothèque… Même maintien… C’était donc lui qui m’espionnait ce jour-là… Je serrai poings et dents… Je mourais d’envie de le tuer sur place… Heureusement que Shayko n’était plus là…
-Le monde est petit n’est-ce pas ? dit Macros…



Macros
-Le monde est petit, n'est-ce pas?
Je m'amusais à contempler le visage de Roy junior. On pouvait y lire la stupeur... et la colère. Si un regard pouvait tuer, je serais déjà dans un cerceuil... Il contint néanmoins sa rage.
-Je pourrais vous tuer tout de suite...
-Tss, tss, tss. Ca ne serait pas très prudent. Tenez, regardez attentivement ceci...
Je lui désignai un homme dans la rue, un simple passant, se rendant probablement à son travail...
-Eh bien, qu'est-ce que cet homme a de si spécial?
Je déclenchai mon alchimie à ce moment, concentrant ma pression sur sa gorge. L'homme tomba à genoux, suffocant.
-Qu'est-ce que vous faites? Arrêtez ça tout de suite!
J'ignorai les paroles de Roy junior, maintenant encore mon étreinte. Plusieurs passants se portèrent au secours de l'homme, cherchant à comprendre ce qui se passait. Finalement, je relâchai la pression au moment ou mon "camarade" s'apprêtait à sortir son arme. Le type se releva lentement, rassurant les personnes aglutinées autour de lui.
-Ne vous en faites pas, il ne va garder aucune trace de cette expérience... En ce moment, il pense simplement avoir eu un malaise passager. Toutefois, je pense que vous avez compris ce qui aurait pu se passer si j'avais continué plus longtemps ou plus fort...
Le visage de Roy junior n'était maintenant plus que rage contenue.
-Ordure... Vous ne pouvez pas vous empêcher de prendre des otages?
-Eh! Si vous n'aviez pas envie de me tuer à chaque fois qu'on se rencontre, les otages seraient inutiles!
-Ca suffit! Qu'est-ce que vous voulez?
Je lui fis un grand sourire.
-Eh bien, je tenais à vous féliciter pour votre entrée dans le corps des alchimistes d'Etat, monsieur l'alchimiste... oh pardon, commandant Mustang, c'est ça?
Apparemment, il s'attendait à tout, sauf à ça.
-Vous êtes venu... pour me féliciter?
-Pourquoi pas? Après tout, ce n'est pas si facile de...
-Arrêtez de vous moquer de moi! Qu'est-ce que vous voulez?
-Parler, c'est tout.
-Attendez... Vous vous amusez à prendre autant de risques simplement pour parler?
-C'est une raison comme une autre, non? Après tout, je n'ai pas pu vous aborder à la bibliothèque...
-Vous croyez vraiment que je vais gober ça?
-Pensez ce que vous voulez... Ce fut un plaisir de vous voir, commandant Mustang, et je vous souhaite bien du bohneur avec Miss Mushi! A la prochaine!
Je m'éloignai tranquillement, sans me retourner pour voir la tête qu'il pouvait faire.
-Au fait, inutile de préciser que ce ne serait pas très prudent de me suivre, hein?
J’étais sûr qu'il devait se poser mille questions sur la raison de ma visite... Mais au final, je pensais qu'il devrait réagir exactement comme je l'espèrais. Bientôt, toutes les forces armées à Central devraient être sur le pied de guerre pour traquer la Hawk's Bite... et je comptais bien tirer parti de cette agitation.
Allez, je devrais rejoindre les autres, ça n’allait pas tarder à commencer...



Hadzuki
Il s’en alla… Sereinement… Ce type était un danger public… Il fallait l’arrêter le plus tôt possible… Je me dirigeai immédiatement à la bibliothèque et allai voir le gars de l’accueil.
-Bonjour, comm…
-Montre-moi la liste de ceux qui sont venus à la bibliothèque hier.
-Bien, commandant… dit-il surpris de ma demande.
Je regardai la liste… Aucun Macros… Il avait dû user d’un faux nom…
-Qui est allé dans la section physique ?
-Cet homme, dit-il en me montrant un nom sur la liste.
-Evidemment… Il a utilisé un faux nom…
-Mais, de qui…
-A partir de maintenant, tu demanderas une pièce d’identité à chaque personne qui entrera dans cette bibliothèque et tu vérifieras que c’est une vraie.
-Comm…
-C’est un ordre, soldat !
-Bien, commandant, dit-il mal à l’aise.
Je fonçai immédiatement à la base et montai droit au bureau du généralissime. Son secrétaire m’arrêta.
-Désolé, commandant, le généralissime a donné ordre qu’on ne la dérange sous aucun prétexte.
-Eh bien je la dérangerai quand même, dis-je d’un ton féroce.
Je poussai légèrement le soldat et entrai dans le bureau sans frapper.
-Généralissime, il faut que…
-Mustang, j’ai demandé à ne pas être dérangée, il me semble…
Mais je ne l’écoutais déjà plus… La chevelure des personnes qui étaient assises en face d’elle attirèrent mon attention. Les deux personnes en question se retournèrent et je crus défaillir lorsque je reconnus Lidia et Shayko. Elle me regardait d’un œil déterminé… Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? J’eus tout à coup un très mauvais pressentiment…
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:59

Hummer
Où étais-je ? Je me trouvais dans une maison, elle m'était familière, très familière, je marchais puis j'atteris dans le salon, un homme était acroupi devant le cadavre d'une femme ! Papa ?! je me souvenais maintenant, je regardai à côté, moi ! j’étais là ! j'avais 15 ans, la rage se lisait dans mes yeux, les larmes dégoulinaient sur mes joues pendant que je tenais un flingue dans la main, dans l'entrée, une Julia de 9 ans regardait la scène avec peur, une peur qui la pétrifiait jusqu'aux os, je regardais mon autre moi, il parlait avec mon père, je ne les entendais pas, ils bougaient les lèvres mais c'était comme si le son était filtré pour ne pas entendre cette discussion, après un cri se fit entendre, puis un coup de feu.

Ah ! Je me réveillai en sursaut de ce cauchemar, tout tremblant dans ma sueur, après avoir réalisé ce qui s'était passé, je pleurai.
Il était 5 heures du matin, je m'habillai après une bonne douche puis me fis un café, bien fort, je repensai aux dires du mercenaire.

***
-Oh ta g**le ! on sait bien que t'es pas de la maison ! je réitère ma question, pour qui tu travailles ?…Je fais partie d'un groupe de mercenaires, on nous a donné pour mission de te tuer par tous les moyens nécessaires après avoir extorqué pour qui tu bosses…
***

Il disait être mercenaire, ça voulait dire que quelqu'un l'avait engagé pour faire le sale boulot, il avait dit aussi savoir que je n'étais pas de la Hawk's Bite, ça voulait dire que son employeur lui avait donné cette indication, on m'en voulait ça c'était sûr, mais, s’il les avait envoyé c'était peut-être qu'ils s’attendaient à ce qu'ils meurent de ma main donc il était sur ma piste !!
Il fallait que je me casse, je pris toutes mes affaires en quatrième vitesse ainsi que mes armes, et tout le toutim, je courus vite hors de la maison avant d’entendre une explosion derrière moi qui me projeta environ un mètre et demi devant, je me relevai et aperçus les décombres de ma planque, il fallait que je me barre le bruit avait dû avertir toute la ville, en plus j'avais dû oublier des papiers dans la foulée alors je devais aller me cacher !



Lidia
On apperçut Hadzuki qui entrait.
-Shayko?? Lidia?? Qu'est-ce que vous faites ici?? s'étonna-t-il.
-Je te retourne la question! Mme le générallissime a interdit de la déranger! fit Shay.
-Ces demoiselles sont ici car elles m'ont transmise une information de la plus haute inportance. Cette jeune fille m'a informé qu'un membre de la Hawk's Bite se trouvait à Central, dit-elle en me désignant.
-Quoi? La Hawk's Bite? Tu as aperçu un membre?? s'étonna Hadzuki.
-Oui. Celui que tu avais rencontré au bar.
-Macros? Non, ça serait plutot l'autre, dit-il.
-De quoi vouliez-vous me parler, mr Mustang? demanda mme le généralissime.
-De la même chose qu'elles. J'ai aussi rencontré un de ces criminels.
-Vraiment? Il n'y a plus de doute. La Hawk's Bite est belle et bien à Central. Je vais ordonner qu'on passe la ville au peigne fin. Mesdemoiselles, commandant, vous pouvez disposer. Nous allons mettre tous nos moyens pour retrouver ces terrorristes.
-Bien, mme, fis-je en même temps que Shay.
Hadzuki la salua et nous sortîmes.
-Tu crois qu'ils préparent un mauvais coup? demandai-je un peu sûre de la réponse.
-Bien sûr! Ce qu'il faut maintenant, c'est que je les retrouve, dit Hadzuki.
-Tu comptes pas faire ça tout seul! s'exclama Shay. Et nous?
-C'est hors de question! Je ne veux pas que vous vous mêliez une fois de plus à tout ça! Imagine ce qui pourrait t'arriver, Shayko, fit-il en se tournant vers elle.
Elle resta muette mais avec un regard tout parlant. Il s'en alla et elle se tourna vers moi.
-Qu'est-ce qu'on fait? demanda t-elle.
-Bah on va les chercher!
-Si ça tourne comme l'autre fois?
-T'inquiète! On ferra pas la même erreur et on se préparera, affirmai-je.
Nous prîmes le chemin de l'hôtel.



Hadzuki
Je la regardai un instant et ne pus retenir ma question.
-Shayko ?? Lidia ?? Qu’est-ce que vous faites ici?
-Je te retourne la question, dit Shayko d’une voix froide. Madame le généralissime a interdit de la déranger.
-Ces demoiselles sont ici car elles m’ont transmise une information de la plus haute importance. Cette jeune fille m’a informé qu’un membre de la Hawk’s Bite se trouvait à Central, dit le généralissime en désignant Lidia.
-Quoi ? La Hawk’s Bite ? Tu as aperçu un membre ?
-Oui. Celui que tu avais rencontré au bar.
-Macros ? Non, ce serait plutôt l’autre, dis-je plus pour moi que pour elles.
-De quoi vouliez-vous me parler, Mr Mustang ? demanda le généralissime.
-De la même chose qu’elles. J’ai aussi rencontré un de ces criminels.
-Vraiment ? Il n’y a plus de doute. La Hawk’s Bite est bel et bien à Central. Je vais ordonner qu’on passe la ville au peigne fin. Mesdemoiselles, commandant, vous pouvez disposer. Nous allons mettre tous nos moyens pour retrouver ces terroristes.
-Bien, madame, firent Shayko et Lidia.
Je saluai ma supérieure et sortis avec les deux jeunes femmes. Lidia n’attendit pas une seconde de plus lorsque la porte du bureau fut fermée pour poser sa question.
-Tu crois qu’ils préparent un mauvais coup ? demanda-t-elle.
-Bien sûr ! Ce qu’il faut maintenant, c’est que je les retrouve, dis-je.
-Tu comptes pas faire ça tout seul ! s’exclama Shayko en colère. Et nous ?
-C’est hors de question ! m’exclamai-je en me retournant vers elle. Je ne veux pas que vous vous mêliez une fois de plus à tous ça ! Imagine ce qui pourrait t’arriver Shayko !
Je me rendis soudain compte de que je venais de dire. Shayko resta muette en me regardant. Je vis comme un léger espoir briller au fond de ses yeux. Je me retournai et sortis immédiatement de la base. Pourquoi fallait-il que tout soit si compliqué avec Shayko ? Je lui avais dit que je ne savais pas ce que je ressentais pour elle… Si seulement elle était repartie immédiatement à East City après notre rencontre au cimetière, si seulement elle n’était pas restée pour me donner ce rendez-vous…
Je me secouai la tête. J’avais d’autres choses à penser. Des choses d’une tout autre importance. Il fallait que je découvre où se cachaient les membres de la Hawk’s Bite, combien ils étaient et surtout, la raison de leur venue à Central. Qu’est-ce qu’ils faisaient ici ?



Shayko
Nous étions en route vers le chemin de l'hôtel. On ne dit pas un mot, chacune tournée vers ses pensées. Je pensais à Hadzuki, j'avais été bête de croire qu'il y aurait quelque chose entre nous. C'était décidé, il fallait que je l'oublis et que je passes à autre chose. On arriva à la chambre de Lidia. Je pris une chaise et m'assis face à elle.
-Bon, il faudrait que nous commençions par localiser la Hawk's Bite.
Ce fut alors que le bruit d'une explosion retentit. Je me levai brusquement et allai regarder par la fenêtre. Un nuage de fumée s'élevait pas loin d'ici.
-On y va.
A peine était-on arrivé que nous repartions déjà. Je saisis mon katana et on se précipita jusqu'au lieu de l'explosion. Une foule était déjà regroupée autour du bâtiment en ruine. Je me frayai un chemin parmi les gens qui regardaient la scène pour m'approcher des décombres en flammes. Je m'arrêtai devant le tas de gravat. Lidia me rejoignit aussi tôt.
-Qui a pu faire faire ça ? demanda-t-elle.
-Je sais pas.
-Tu crois que c'est la Hawk's Bite ?
-C'est possible, répondit une voix derrière nous.
Je me retournai et vis Hadzuki. Mon sourire disparut.
-Il faudrait savoir qui habitait ici, dis-je.
-Vous devriez arrêter de chercher la Hawk's Bite.
-Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi ! Tu ne vas pas m'empêcher de la chercher, criai-je.
-C'est beaucoup trop dangereux pour vous ! Tu es vraiment irresponsable, s'exclama-t-il.
Comment osait-il me traiter d'irresponsable. Me connaissait-il assez pour dire ça ! Pour toute réponse je lui envoyai une baffe. Une marque rouge apparut sur sa joue.
-Voilà de la part de l'irresponsable ! vociférai-je.
La foule s'était maintenent désintéressée du bâtiment et regardait notre dispute.
-Shay calme toi, chuchota Lidia.
-Laisse-moi régler ça, répondis-je.
-Calme-toi Shayko ! Voilà pourquoi je ne veux pas que tu continues. Tu t'emportes trop facilement.
-Quoi !
Une veine palpitait sur mon front. Mes yeux étaient devenus rouge de fureur. Je lui donnai non pas une baffe mais un coup de poing. Je fulminais littéralement.
-Shay, je t'en pris calme toi, dit Lidia désespérée.
Je dégainai mon katana et le pointai vers Hadzuki. Il claqua des doigts et mon manche devint brûlant. Je le lâchai brutalement tout en secouant ma main brûlante. Il n'aurait pas dû faire ça. Je fermai les yeux puis pris une grande inspiration. Je fouillai dans ma poche et en sortis une paire de gants que je m'empressai de mettre. Je frappai dans mes mains et les posai sur le sol. Une grosse liane en sortit et s'enroula autour du torse d'Hadzuki. Je ramassai mon katana.
-Viens Lidia on y va.
Je l'attrappai par le poignet et l'entraînai avec moi sous le regard ébahit des gens. Hadzuki tout en essayant de se libérer de la liane me jeta un regard furieux. Après m'être un peu éloignée, je regardai en direction d'Hadzuki. Je l'aperçus de loin, toujours bloqué. Je m'apprêtai à frapper dans mes mains pour faire disparaître la plante puis finallement je me ravisai au dernier moment.
-Mais ça va pas ! s'écria Lidia.
Je ne lui répondis rien et rangeai mon katana avec douceur dans son fourreau. J'examinai le manche, ouf il n'avait rien. Je fixai Lidia.
-Il l'a bien cherché.
Elle soupira et me regarda exaspérée. Je passai ma main dans mes cheveux. Ben quoi, c'était vrai. Il m'avait chercher, il m'avait trouvé.
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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner Empty Re: Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 19:59

Macros
En chemin vers le point de rendez vous, j'entendis une explosion. Apparemment, ça venait du centre-ville. Voilà autre chose, il y avait d'autres terroristes qui s'amusaient à faire des attentats? Ahlala, où allait le monde... A moins que ce ne soit tout bêtement qu'un accident. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas le temps d'aller vérifier. Et quelle que soit la cause de l'explosion, elle arrivait à point nommée...
Je rejoignis la bande, il nous restait une petite heure avant l'opération. Curieux, Hummer n'était pas là... D'habitude c'était le premier arrivé. Enfin, il était assez grand pour se débrouiller seul. Un type me colla dans les mains le fusil de sniper... Finalement, ce poste me convenait plutôt bien , pour ce que je comptais faire... Je me dirigeai vers le bâtiment que l'on m'avait assigné, suivi par un garde chargé de s'assurer que je n’étais pas dérangé. Les autres membres se dispersèrent, surveillant tout mouvement suspect et prenant postion dans l'avenue.
Je finis par arriver sur le toit (mais pourquoi n'avaient-ils pas fait d'ascenceur? Ca me saoulait.), déposai mon arme, m'adossai à un mur et sortis un bouquin. Après tout, j'avais du temps devant moi avant que ça commence, autant le mettre à profit...



Hummer
M**de ! après avoir regardé ma montre je constatai que l'opération n’allait pas tarder, il fallait que j'y aille fissa, je me dirigeai vers le bâtiment du premier sniper du groupe, le mec qui protègeait le bâtiment m'arrêta, à croire qu'il faisait bien son boulot.
-Désolé Hummer mais j'ai des ordres et où est-ce que t'étais ? Et c'est de qui cette explosion?
-Suis-moi dans la rue, je vais te dire mais c'est risqué ici.
Arrivé dans la ruelle je lui collai un poing dans le ventre puis l'achevai à coup de silencieux, ça y était ! Maintenant j’étais officiellement un traître, allez j'avais pas le temps d'hésiter je montai en quatrième vitesse sur le toit et aperçus le sniper, je le braquai et tirai avec mon AK 47 silencieux, une boucherie, je m'avançai et évitai un tir de peu, le tir était profond net rapide et puissant, pas de doute c'était un tir de fusil à lunette, je me retournai doucement et vis Macros de loin le laser du sniper sur moi, ça y était le combat avait commencé !



Hadzuki
J’étais chez moi, tentant de jeter un coup d’œil aux dossiers qui concernaient mon père, mais je n’y arrivais pas. Pourquoi fallait-il qu’elle reste dans mon esprit ? Il fallait vraiment qu’elle retourne à East City, qu’elle s’en aille là où elle serait en sécurité…
Je secouai la tête. A quoi bon penser à ça… C’était bien la dernière chose qu’elle ferait, tête de mule comme elle était…
Soudain, mes pensées furent interrompues par une explosion. Je me levai d’un coup. Cela venait du centre-ville. Je pris mon arme, ma montre et sortis. Je me dirigeai le plus vite possible vers l’endroit où s’était produite l’explosion et découvris qu’un immeuble entier, un hôtel apparemment, s’était écroulé sous le coup d’une explosion… Se pourrait-il que…
-Qui a pu faire ça ? demanda une voix devant moi, une voix que je n’eus aucun mal à reconnaître.
Je ressentis comme une sorte de soulagement en m’approchant de Shayko et Lidia… Au moins, elles n’étaient pas dans l’hôtel quand il avait explosé…
-Je sais pas, répondit Lidia.
-Tu crois que c’est la Hawk’s Bite ?
-C’est possible, répondis-je.
Elles se retournèrent vers moi, surprises de me voir. Mais le visage de Shayko reflétait plus la déception que la surprise.
-Il faudrait savoir qui habitait ici, me dit-elle droidement.
-Vous devriez arrêter de chercher la Hawk’s Bite, dis-je en prenant la même voix froide.
-Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi ! Tu ne vas pas m’empêcher de la chercher ! s’écria-t-elle.
-C’est beaucoup trop dangereux pour vous. Tu es vraiment irresponsable, m’exclamai-je hors de moi.
Je ne vis pas la gifle venir, mais je la sentis. Violente et sèche et pourtant je restai stoïque.
-Voilà de la part de l’irresponsable ! vociféra-t-elle.
Nous nous regardions dans les yeux. Sa colère était presque palpable.
-Shay, calme-toi, chuchota Lidia.
-Laisse-moi régler ça, dit-elle sans baisser la voix.
-Calme-toi Shayko, lui dis-je. Voilà pourquoi je ne veux pas que tu continues. Tu t’emportes trop facilement.
-Quoi !
Sa colère montait et encore une fois, je ne pus pas esquiver son coup. Mais cette fois ce ne fut pas une gifle mais un coup de poing. Je ne réagis cependant pas plus. Si elle me frappait ou me détestait encore plus chaque fois que je lui disais la vérité, je n’aurais bientôt plus un centimètre de peau qui ne soit recouvert d’ecchymose.
-Shay, je t’en prie, calme-toi, essayai de la raisonner Lidia, en vain.
Elle sortit son katana et le pointa vers moi. Si elle croyait me faire peur avec ça elle se trompait. Je n’étais pas fait du même moule que les flics de East City. Je claquai des doigts et elle lâcha son katana, dont la garde était devenue brûlante. Elle fouilla alors dans ses poches, sa colère atteignant son paroxisme et après qu’elle ait posé les mains par terre, je me retrouvai suspendu dans les airs par des lianes épaisses. Shayko ramassa son katana et entraîna Lidia à sa suite.
Après un instant, je parvins à détruire les lianes et à me libérer. J’interpelai les militaires qui se trouvaient là.
-Préparez une zone interdite au public et faites les tous reculer, ordonnai-je en montrant ma montre d’alchimiste d’état. Il pourrait y avoir de nouvelles explosions. Faites venir des hommes supplémentaires et déblayez tout ça. Essayez de voir s’il y a des survivants et appelez tout de suite l’hôpital qu’ils vous envoient des médecins pour ne pas perdre de temps.
-Bien, mon commandant.
Les hommes se mirent tout de suite au travail et érigèrent un périmètre de sécurité. J’avais vu où Shayko s’était dirigée et j’avais bien l’intention de la rattraper. Pas question qu’elle s’en sorte comme ça. Nous devions parler et sans attendre. Ou son comportement pourrait avoir des conséquences beaucoup plus fâcheuses que de m’immobiliser en l’air. Je la trouvai enfin, toujours accompagnée de Lidia, se dirigeant vers une autre partie du centre-ville. Je me dirigeai vers elle à toute vitesse et saisis son poignet. Elle se retourna vers moi et en me voyant, elle voulut me frapper. Mais j’esquivai son coup.
-Shayko, cesse de faire ton entêtée, m’écriai-je.
-Je ne veux plus te voir, Hadzuki !
-Très bien, mais avant tu vas d’abord écouter ce que j’ai à te dire !
-Pas question.
-Je ne t’en laisse pas le choix, Shayko. Tu me supporteras jusqu’à ce que j’aie fini.
-Qu’est-ce que tu veux me dire ? Vas-y, je t’écoute, puisque je ne serai débarrassée de toi que lorsque tu auras fini.
-Tout d’abord, j’aimerais savoir pourquoi tu t’entêtes à pourchasser la Hawk’s Bite.
-Ca ne te regarde pas.
-Tout autant que mes raisons d’entrer dans l’armée ne te regardaient pas. Et pourtant je te les ai avouées, Shayko.
Elle resta silencieuse, évitant mon regard. Lidia nous regardait, sans dire un mot.
-Si tu ne veux pas me le dire tant pis. Mais maintenant je pourrais savoir pourquoi depuis ce matin, quand tu étais dans le bureau du généralissime, tu es aussi froide et désagréable avec moi ?
-Tu es le mieux placé pour le savoir, pourtant ! dit-elle les larmes aux yeux en me regardant enfin directement.
-Je t’ai dit ce que je ressentais et ce que je pensais, Shayko. Tu aurais préféré que je te mente soit en te disant que je ne ressentais rien du tout pour toi, soit en te disant que j’étais fou amoureux de toi ? C’est ça que tu aurais préféré ? Eh bien sache que je ne suis pas du genre à mentir.
De nouveau elle resta silencieuse.
-Je… commença-t-elle.
Mais elle fut interrompue par un bruit étrange. Un coup de feu ? Ca venait d’un peu plus loin, dans la direction où Shayko et Lidia allaient. Je sortis mon arme et fonçai vers l’endroit d’où provenait le tir. Il y en eut un second. Je restai à couvert, tentant de trouver d’où ils venaient.
-Qu’est-ce que c’est à ton avis ? me demanda Shayko.
-Je n’en sais rien, mais ce n’est certainement pas bon signe.
-Il faut qu’on…
-Non, Shayko. Pas « on », « je ». Toi et Lidia vous restez ici, pendant que j’essaye de trouver d’où ces tirs viennent.
-Mais…
-Il n’y a pas de « mais » qui tienne, Shayko. Tu n’as aucun pouvoir officiel pour régler les problèmes. Donc tu restes en dehors de ça. Nous continuerons notre discussion plus tard.
J’avançai prudemment vers le centre de la place où il n’y avait aucun endroit qui permettait de se cacher. Je ne pouvais que souhaiter passer inaperçu ou courir plus vite que le tireur ne tirait…



Macros
J'étais au milieu de mon bouquin lorsque ma radio se mit à grésiller. Je regardai ma montre. Il restait un quart d'heure pourtant.... Qu'est ce qui se passait, encore?
-Macros? Hummer nous a trahi, il est à l'immeuble d'en face. Débarasse-toi de lui le plus vite possible.
Hein? Fallait arrêter de boire dès le matin, les gars, Hummer ne ferait jamais un truc pareil. Par acquis de conscience, je m'emparai du fusil et observai l'immeuble en face... juste à temps pour voir Hummer abattre l'autre sniper d'une rafale de mitraillette. Oooh... Voilà qui était surprenant. Je tirai un coup dans sa direction, mais il l'esquiva au dernier moment et se jeta à couvert. Ca devenait amusant...
Je le vis quitter son abris et courir vers l'autre fusil de sniper. Je fis feu à quatre reprises. La première balle le manqua de trois mètres. La deuxième explosa un pot de fleurs à quelques mètres plus bas. La troisième dégomma une antenne télé qui ne demandait rien à personne, et la quatrième... bah, je ne savais pas où était passée la quatrième, mais pas là où je visais.
-Bah? Ce viseur est déréglé ou quoi? Fallait que je tombe sur un matériel de merde...
J'étais amusé par ma propre mauvaise foi, le problème ne venait sans doute pas de l'arme, mais de celui qui la tenait... Oups, je n'avais pas fait attention, Hummer avait pris l'arme de son côté, épaula et tira une balle qui se dirigea droit vers ma tête. J'eus juste le temps de déclencher mon alchimie, faisant dévier la balle qui alla se perdre dans les cieux.
Ouais, bon, à ce rythme, on en avait pour la journée. Puisqu'il avait décidé de rester à distance, je n'avais d'autre choix que d'aller le chercher, on dirait... Je me concentrai un moment, avant de relâcher mon alchimie. Mon corps se mit à léviter, et approcha doucement de l'autre immeuble, là où se trouvait Hummer. Bon, j'espèrai que personne en bas n'aurait la mauvaise idée de regarder le ciel... pas le choix de toute facon. Hummer ressortis son fusil d'assaut, et lâcha une rafale dans ma direction. Une fois encore, je déviai les balles, avant d'atterrir sur le toit.
-Eh ben mon vieux, on est de mauvais poil, ce matin? Ou alors tu essaie de sauver la peau de notre bonne veille généralissime? Ca te dérange tant que ça que la Hawk's Bite essaie de la tuer?
-Ca ne te regarde pas.
-Bah, un peu quand même...
Je jetai un coup d'oeil au corps du sniper. Il ne l'avait pas manqué, celui là... Hummer sortit une arme de poing. Je me contentai de sourire.
-Tu ne me tueras pas avec ça...
-Il faut essayer pour le savoir...
Je jetai un coup d'oeil à ma montre.
-Ok, j'ai encore un peu de marge, je veux bien m'amuser avec toi pour tuer le temps... Qui sait, ça pourrait être distrayant?
En prononçant ces derniers mots, je transmutai une longue lame à partir du sol... Mmmh, ça faisait longtemps que je ne m'en étais pas servi, un peu de gymnastique allait me faire du bien.
Accélèrant la vitesse de mon corps grâce à mon alchimie, je bondis en direction d'Hummer, le sourire aux lèvres...
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:00

Hadzuki
Soudain, une ombre passa au-dessus de moi. Je levai la tête et vis… Incroyable… Un type était en train de voler pour se poser sur la terrasse d’un autre immeuble… Mais ce n’était pas n’importe quel type… C’était Macros, l’un des terroristes de la Hawk’s Bite.
Ni une ni deux, je fonçai dans la cage d’escalier de l’immeuble. Pas question de le laisser s’échapper cette fois. J’entendais des bruits de lutte provenant du toit. Quelqu’un l’attendait en haut…
J’enfonçai la porte et arrivait sur la terrasse, mon arme pointée devant moi. Je contournai le bloc de béton qui gardait la porte et découvris Macros en train de se battre avec… Avec Hummer ? Les deux terroristes se battaient ? Pourquoi ça ? Pas le temps de réfléchir. Je devais les arrêter avant qu’ils ne s’enfuient une fois de plus. Cette fois, j’avais tous les droits. Je tirai donc vers les deux hommes et parvins à toucher Hummer dans le genou gauche. Il poussa un hurlement et s’effondra à terre. Il se retourna vers moi et pointa son arme, la douleur et la colère déformant son visage. Mais je ne lui laissai pas le temps de tirer et pointai ma main gauche vers lui. Son arme s’envola jusqu’à moi et je la lui renvoyai en plein visage pour l’assommer. Il s’évanouit.
Je me retournai, cherchant Macros. Il était de l’autre côté de l’immeuble, sur le point de s’échapper. Je lui courus après et tirai vers ses jambes. Mais la balle s’arrêta avant d’atteindre sa cible. Macros se retourna et me lança un sourire narquois avant de s’enfuir en sautant du toit. Je fonçai vers le bord et le vis s’enfuir en courant. Je le perdis de vue.
Décidément, ce Macros était plein de surprises… Je retournai vers Hummer, il était toujours évanoui. Je l’attachai solidement, pour être certain qu’il n’aurait aucun moyen de s’échapper et pris ma radio.
-Généralissime Heigarts, ici Mustang.
-Mustang, j’ai été mise au courant pour l’hôtel. Qu’est-ce…
-J’ai beaucoup plus important à vous dire. Je viens de capturer l’un des membres de la Hawk’s Bite.
-Parfait. Je suis sur le chemin. J’arrive tout de suite, avec des hommes. Je devrais être auprès de vous d'ici une dizaine de minutes. En attendant, gardez-le bien.
Mais le généralissime Heigarts n'arriva pas avant une bonne demie-heure. Lorsqu'elle fut près de moi sur le toit, pendant que les hommes se chargeaient d'emmener un Hummer toujours évanoui, je vins aux nouvelles.
-Je croyais que vous deviez arriver plus tôt, dis-je. Il y a eu un problème?
-Oui. Un comité de réception nous attendait.
-Ils cherchaient à vous atteindre.
-C'est probable. Cela a dérangé beaucoup de monde que je prenne la place de votre père au plus haut grade de l'armée. Et apparemment, la Hawk's Bite en fait partie... Je veux que vous veniez avec nous, Mustang, vous aurez probablement envie de parler un peu avec ce terroriste.
-Hum... Partez devant, il faut que je vérifie quelque chose avant de vous rejoindre.
-Vous avez un quart d'heure, Mustang. Ensuite, je veux vous voir au poste.
-Bien, dis-je en la saluant.
Je descendis et retournai dans l'allée étroite où j'avais laissé Shayko et Lidia. Il fallait absolument que nous parlions, pas question que nous restions comme ça en froid... Ca me faisait du mal plutôt qu'autre chose d'imaginer qu'elle puisse me haïr... Mais lorsque j'arrivai devant l'allée, il me parut évident qu'elles étaient parties... Tout ce que j'espérais, c'était qu'elles étaient rentrées à leur hôtel... Mais c'était peu probable...
Je me dirigeai donc vers le poste. Hummer avait des choses à me dire et je le ferais parler...



Hummer
Je commençai mon approche vers Macros armé d'un couteau à la Rambo mais soudain des tirs retentirent, argh j’étais touché ! Mustang ?! P**ain le c*n ! Je sortis mon gun mais il m'échappa des mains jusqu'aux siennes et puis il me le renvoya en pleine face, je tombai dans les vappes !

Je me réveillai, dans une salle d'interrogatoire de l'armée avec une vitre teintée et une table, je soufflai, ils avaient vraiment rien dans le ciboulot ! Mais en même temps il fallait dire que je jouais à merveille le rôle du terroriste, un type entra, un flic ça c'était pas dur à comprendre!
-Bon commençons.
Il ouvrit un dossier.
-Vous êtes Jack Hummer, service militaire à 17 ans, vous entrez dans les forces d'intervention à 20 ans, puis vous disparaissez à 23 ans pour revenir il y a deux mois dans la Hawk's Bite, j'ai raison ?
-Non, d'où vient ce dossier au juste ?
-C'est moi qui pose les questions...
-C'est du bla bla vous venez de faire une énorme boulette !
-C'est une menace ? demanda t'il en élevant la voix dans la dispute.
-Non je veux voir un responsable !!! Je veux passer un coup de fil !!!
-Va te faire f**tre t'es qu'un criminel et là t'es chez nous alors tu te rassois !!!
-ARRETEZ DE GEULEEEEER, finis-je. Je suis désolé, bon je voudrais passer un coup de fil je peux ?
-D'abords une dernière question, aviez-vous d'autres attentats de prévus ?
-Non, dis-je catégoriquement.
-Merci des policiers vont vous escorter jusqu'à…
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Mustang arriva.
-Je prends le relais, merci, dit-il en exhibant sa montre d'alchimiste d'état.
-Elle vous va bien, intervins-je après que le flic nous ai laissé seuls.
-Je vous demande pardon ?
-La montre de votre père.
Il fut étonné par mon sens inné de l'observation.
-Vous avez l'oeil, dit-il sans conviction aucune.
-Dans mon travail c'est important.
-Qui est ?
Mince je venais de faire une boulette là ! pensai-je.
-Peux pas vous le dire, je suppose que le généralissime est toujours en vie sinon je ne serais pas ici en train d'en découdre.
-Oui votre attentat a échoué.
-Mon attentat ? dis-je en rigolant. Vous me faites marrer avec votre ignorance, vous ne réalisez pas ce que vous avez fait !
-Alors dites-moi pourquoi je me suis gourré, dites moi !
-GARDES !! Je n'ai pas à répondre plus à ces questions je veux appeler mon avocat !
Deux gardes entrèrent, avant de partir il m'agrippa.
-On se reverra !
-Soyez en sûr !
Sur ce je partis pour ma cellule en compagnie des gardes.



Macros
Au moment où je me lançais vers Hummer, voilà que Roy junior débarquait d'on ne savait où, et ouvrait le feu. Hummer fut blessé à la jambe. J'hésitai un moment, incertain de la conduite à tenir. Mais très vite, il m'apparut que la fuite était la meilleure solution. Si je me battais contre Roy junior maintenant, je risquais d'avoir la moitié de l'armée sur le dos, et je ne pouvais pas me permettre une partie de cache-cache maintenant.
J'étais presque arrivé au bord de l'immeuble quand Roy junior tira. Je parvins à stopper la course de la balle, et pris le temps de me retourner pour lui lancer un petit sourire. Puis je sautai.
Un homme normal se serait cassé deux ou trois jambes à cette hauteur, mais mon alchimie ralentit ma chute, suffisamment pour ne subir aucun dégat. Décidément, ma maîtrise de la gravité me rendait bien des services... Je repris ma course dans le dédales de ruelles avoisinantes, afin de décourager toute tentative de poursuite. C'est alors que j'entendis dans ma radio la voix d'Irvin, s'adressant à toute la bande.
-Le généralissime va s'échapper! A tous les hommes, en avant!
Presque instantanément, j'entendis les coups de feu claquer. Rien qu'au bruit, je pouvais déjà imaginer la scène. Les hommes d'Irvin se montraient à visage découvert, échangeant des tirs avec les membres du service de sécurité. Parfait. L'intervention de Hummer et de Roy junior n'était pas prévue, mais finalement, ça n'avait rien changé. A moi de profiter de la confusion à présent...
Je me dirigeai rapidement vers le troisième laboratoire. Officiellement, il ne s'agissait que d'un simple centre médical, éventuellement servant aux alchimistes d'Etat pour leurs évaluations... Ce que la plupart des gens ignoraient, c'était qu'il y en avait un autre sous terre, où l'armée se livrait, avec ou sans l'accord du généralissime en place, à des expériences peu avouables... Et c'était le fruit d'une de ses expériences que je venais chercher.
J'entrai sans problème dans le bâtiment. Même si je n’étais pas en uniforme, ma montre suffisait à me laisser passer. De plus, la zone était en proie à la plus vive agitation. Toutes les troupes disponibles s’étaient rendues sur les lieux de l'attentat, et le service de sécurité était réduit au minimum. Les fourmis protègaient leur reine. Je me dirigeai vers le passage vers le niveau inférieur. Il restait encore un garde chargé de le surveiller.
-Désolé, mais ce niveau est interdit au personel non autorisé.
Je lui fourrai ma montre sous le nez, mais son attitude ne changea pas.
-Je suis navré monsieur, mais je ne peux pas...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Je lui brisai le cou en concentrant mon alchimie sur ce point. Désolé, rien de personnel, mais tu étais sur le chemin.
Me voilà donc dans une série de couloirs sombres... Hmm, bon,par où? Je connaissais depuis longtemps l'existence de ce lieu, mais je n'y étais jamais allé. Allez, au hasard, à droite. Je marchai une ou deux minutes, quand soudain une sillouhette surgit de l'ombre pour se placer sur mon chemin. Son visage était éclairé par un rai de lumière. Il avait l'air à peu près normal, mais il avait un étrange tatouage sur le front. Le symbole ne m'était pas inconnu d'ailleurs... L'ourobouros, ou quelque chose comme ça. Ce type faisait partie d'une secte?
-Désolé, alchimiste, mais c'est ici que votre chemin s'arrête, dit il d'une voix cruelle.
J'avais une sensation de malaise avec ce type... Pourtant, à priori, je ne devrais pas avoir de problème à m'en débarasser. Je lançai :
-Et qui va m'arrêter? Vous?
Il se contenta de ricaner doucement... Ma sensation de mal être s'accrut. Quelque chose ne tournait pas rond avec ce type. Je repris:
-Ok, j'ai pigé, je m'en vais...
Je fis mine de me retourner, avant de libérer d'un seul coup une attaque gravitationelle extrêmement violente. Son corps fut à moitié déchiqueté par le coup, il devait avoir eu tous les os du corps broyés quasiment instantanément. Pourtant, cette impression bizarre ne disparaissait pas, c'était comme si tout mon corps voulait me prévenir d'un danger. Et zut, ça va maintenant, il était mort!
-Désolé l'ami, mais je suis pressé.
J'avais prononcé cette phrase à voix haute, plus pour me rassurer moi-même que pour autre chose. J'enjambai le cadavre et repris ma progression... Soudain, je me jetai sur le côté, juste à temps pour esquiver une lame, qui passa à deux doigts de ma tête. Je me retournai, et il me fallut quelques instants pour réaliser ce qui se passait.
Il était debout. Ce type était debout, une épée à la main.
Impossible. Je l'avais tué. J’étais sûr de l'avoir tué. Personne ne pouvait se relever après avoir subi une pression aussi forte de plein fouet. Il n’aurait pas dû pouvoir se relever, c'était physiquement impossible. Deux autres détails me sautèrent aux yeux. Tout d'abord, toutes ses plaies étaient refermées, comme s’il ne s'était rien passé. Pourtant, le sang au sol témoignait qu'il avait bien été touché la première fois... La deuxième chose: il ne tenait pas une épée, contrairement à ce que je pensais. Son bras était une épée. C'était quoi ce bordel? Un auto mail? Non, ça avait l'air d'être un bras normal... sauf qu'il se terminait par une lame au bout qui n'était pas là il y avait une minute. Il me sourit d'un air cruel.
-Allons, vous resterez bien un petit moment avec moi...
On dirait que j'avais fait une grosse erreur de calcul...
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:01

Lidia
Nous vîmes Hadzuki partir vers la place centrale.
-Qu'est-ce qu'on fait? On le suit? demandai-je.
-Bien sûr qu'on le suit! s'exclama Shay.
-Bon ok mais tu m'expliqueras l'embrouille entre vous plus tard parce que je suis paumée!
Nous suivîmes les pas d'Hadzuki. Au tournant, nous l'aperçûmes qui entrait dans un bâtiment. Nous nous approchâmes. Et tout d'un coup, des coups de feu et des bruits de lutte retentirent.
-Qu'est-ce que c'est? s'inquiéta Shay.
-J'en sais rien! Ca vient de la haut. On y va?
-Hadzuki est là haut... oui on y va!
Mais à ce moment, on vit un homme sauter du toit et atterrir au sol au ralenti.
-Qu'est-ce qu...?? commença Shayko.
Mais je la poussai dans un coin entre les 2 immeubles et je m'y cachai aussi.
-Qu'est-ce qui te prend? chuchota Shay étonnée.
-Chut! Regarde!
Le type s'en alla en courant. Nous pûmes apercevoir son visage. C'était bien l'un de ces terroristes de la Hawk's Bite, Macros il me sembla.
-Dis, c'est pas lui que Hadzuki a aperçu? Macros je crois, interrogea Shay, bien qu'elle connaisse la réponse.
-Viens on le suit!
-Quoi?? Il va nous tuer s’il nous voit!
-On le file à distance!
Nous commençâmes notre filature. Après quelques minutes de marche, il s'arrêta devant le 3ème labo, montra quelque chose au garde et entra sans problème.
Nous nous approchâmes à notre tour de l'entrée mais le garde nous arrêta.
-Désolé mesdemoiselles mais l'accès est interdit au public.
-Quoi? Mais vous l'avez laissé entré lui! s'exclama Shay.
-C'était un alchimiste d'état. Veuillez vous éloigner, mesdemoiselles.
Il était inutile d'insister. Nous rebroussâmes chemin et décidâmes d'attendre dans un coin qu'il sorte.
-Alchimiste d'état? Macros?? C'est la meilleure!! m'exclafai-je.
-Il a dû se servir d'une montre. Va savoir comment il l'a eu!
-En attendant, on peut rien faire d'autre qu'attendre! A moins que...
-Qu'est ce qu'il y a? demanda Shay. Attends...tu comptes pas t'infiltrer dans le labo en douce!?
-Pourquoi pas? On peut tenter non?
-Mmmh...C'est risqué!
Elle réfléchit un moment.
-C'est bon t'as gagné! céda-t-elle.



Macros
Ca ne se passait pas bien, mais alors pas bien du tout. J'avais déjà dû l'envoyer au tapis une demie douzaine de fois, mais à chaque fois, il s'était relevé, sans montrer aucun signe de fatigue. Moi, par contre... en allégeant mon corps, je pouvais me déplacer plus vite qu'un humain normal, mais j'approchais de ma limite. Je ne pourrais tenir que quelques minutes tout au plus...
Je parvins à lui trancher le bras droit d'un coup d'épée, sans que cela ait l'air de le gêner. Il se contenta de le faire repousser, avant de contre attaquer de plus belle. Mais qui était ce type? Il était immortel, ou quoi? Je ressentis soudain une vive douleur au bras gauche. Merde, il m'avait touché. Je bondis en arrière, afin de prendre quelques instants de répit, histoire de souffler un peu. Mais l'autre ne l'entendait pas de cette oreille et se jeta sur moi, bien décidé à finir le travail.
Il fallait que je reste calme. Il devait bien y avoir un moyen de s'en débarasser. Je pourrais prendre la fuite, mais ça serait trop bête d'être arrivé jusqu'ici pour faire demi tour maintenant... Si ça continuait comme ça, il faudrait que je m'y résigne, cependant. D'un coup rapide, je lui tranchai la gorge, continuant à réfléchir à un moyen de m'en sortir. Je ne vis pas arriver le coup de pied, qui me brisa deux ou trois côtes. Bordel, j’étais mal barré.
Soudain, une idée me traversa l'esprit. Ca allait me coûter presque toute mon énergie, mais ça devrait le mettre hors course un moment. Une nouvelle fois, je concentrai mes forces, avant de déclencher une très forte pression, mais cette fois sur le sol derrière lui. La roche se disloqua sous le coup, formant un puit de plusieurs mètres de profondeur. Mon adversaire ne prêta guère d'attention à ce que je venais de faire, et revint une nouvelle fois vers moi, manquant de peu de me transpercer de part en part. Je ne lui laissai pas le temps de réattaquer. Je modifiai la gravité de la zone, et le type fut immédiatement projetté en plein dans le trou que je venais de créer. Au prix d'un dernier effort, je fis s'effondrer une partie du plafond, ensevelissant mon opposant sous plusieurs tonnes de roche.
Il était sans doute encore en vie, mais ça devrait lui prendre un moment avant de sortir de là. Et quand il y arriverait, j'espèrais bien être loin d'ici. Malgrès mon épuisement, je repris ma marche en avant. Il fallait vite que j'en finisse. Je finis par arriver dans la pièce qui m'intéressait. Il y avait là deux chercheurs, visiblement surpris de mon arrivée. Je ne leur donnai pas le temps de se ressaisir. Je sortis un revolver et les abattis tous les deux. D'habitude, je ne me servais jamais de ce genre d'armes, mais dans mon état, ce n'était pas le moment de s'embarasser avec ce genre de considérations.
Je m'approchai de l'établi, et m'autorisai un sourire de satisfaction. Elle était là. Sur la table se trouvaient plusieurs échantillons de pierre rouge, cette chose à base d'énergie humaine et qui permettait d'amplifier l'alchimie... Pas aussi élaborée qu'une pierre philosophale, mais un outil appréciable, néanmoins. Il me suffisait d'en toucher une pour sentir mes forces me revenir. J’étais toujours blessé, mais j’étais de nouveau capable d'utiliser mon alchimie à plein régime, et même plus... Je sortis l'anneau que j'avais spécialement préparé à cet effet, et fixai dessus l'une des pierre, mettant les 5 autres échantillons dans ma poche. Ma bonne humeur revenait. Le gars de tout à l'heure pouvait revenir à présent, j'avais de quoi l'acceuillir. Pour m'être déja servi de la pierre rouge lors de la guerre d'Ishbal, il y avait à peu près 30 ans, je savais à quel point son pouvoir pouvait être dévastateur. pas étonnant que l'armée cherchait à en reconstituer. En tout cas, pour ce laboratoire, j'allais m'assurer qu'ils ne puissent plus poursuivre leurs expériences.
Un bruit derrière moi me fit me retourner. Dans l'embrasure d'une porte se tenait une jeune fille que je n'avais jamais vu, d'une vingtaine d'années environ, les cheveux bleus, portant des vêtements nettement trop grands pour elle - elle avait dû les trouver sur place - et tenant un long katana dans son fourreau – c’était la mode? Après ma dernière rencontre, la prudence était de mise... Enfin, elle ne semblait pas porter le tatouage de l'homme - ou plutôt, de la chose - de tout à l'heure. Voyons donc si le dialogue était possible...
-Bonjour, ma jeune amie, auriez vous l'obligeance de me dire qui vous êtes?



Hadzuki
J’entrai dans le poste et me dirigeai vers la salle qui était gardée. C’était sûrement celle-là. L’un des hommes s’avança vers moi.
-Désol…
Je ne lui laissai pas le temps de terminer et levait ma montre à hauteur de son visage.
-Excusez-moi, commandant, dit celui-ci les yeux grands ouverts.
Je ne répondis pas et entrai dans la salle. Hummer était assis et attaché à la chaise. Un autre homme était debout et me regarda avec un regard mi-furieux, mi-curieux.
-Je prends le relais, merci, dis-je en montrant ma montre d’alchimiste d’état.
L’homme s’en alla, sans rien dire, visiblement vexé d’être écarté. Lorsqu’il eut refermé la porte, Hummer entama la « conversation ».
-Elle vous va bien, dit-il.
-Je vous demande pardon ? dis-je en me demandant s’il parlait de Shayko.
-La montre de votre père.
Evidemment… Pas Shayko, nous ne nous étions pas retrouvés tous face à face depuis East City et il ne pouvait pas savoir que nous nous étions revus… Sauf si Macros lui avait parlé de ce qu’il avait pu voir. Mais c’était peu probable. Mais il avait cependant un bon sens de l’observation… Trop bon à mon goût…
-Vous avez l’œil.
-Dans mon travail c’est important, répondit-il.
-Qui est ? demandai-je de plus en plus intéressé par le personnage.
S’il n’était pas totalement avec la Hawk’s Bite, il fallait que je sache qui il était et ce qu’il voulait. Il était tout de même impliqué dans les attentats des terroristes et même si je l’avais retrouvé en train de se battre avec l’un d’eux, j’étais loin de lui faire confiance. Cependant, je commençai à croire Shayko lorsqu’elle m’avait dit qu’il était différent des autres. Mais je ne devrais surtout pas le lui dire. Il ne fallait pas qu’elle pense pouvoir lui faire confiance.
-Peux pas vous le dire, répondit-il. Je suppose que le généralissime est toujours en vie, sinon je ne serais pas ici en train d’en découdre.
Tu ne crois pas si bien dire, pensai-je. Si le généralissime avait été tué, je l’aurais moi-même refroidis pour de bon.
-Oui, votre attentat a échoué.
-Mon attentat ? dit-il en rigolant. Vous me faites marrer avec votre ignorance. Vous ne réalisez pas ce que vous avez fait !
-Alors, dites-moi pourquoi je me suis gouré ! Dites-moi !
-GARDES ! hurla-t-il. Je n’ai pas à répondre plus à ces questions. Je veux appeler mon avocat.
Ton avocat… Parce qu’en plus un type pareil pouvait être défendu… J’aurais volontiers balancé son avocat avec lui au fin fond d’une cellule. Les mecs qui défendaient des types pareils ne valaient pas mieux qu’eux.
Deux gardes entrèrent et emmenèrent Hummer. Mais avant qu’il sorte, j’agrippai son avant bras et le forçai à me regarder.
-On se reverra, lui dis-je.
-Soyez-en sûr, me répondit-il.
Hummer sortit et je restai un instant seul, debout au milieu de la pièce. Il avait paru calme pendant toute la durée de notre face à face, sûr de lui, comme s’il n’avait rien à se reprocher. Comme s’il était sûr d’être libéré et de s’en sortir…
Je quittai le commissariat et décidai de retourner à la base. Heigarts voudrait sûrement me donner autre chose à faire. Et si ces choses comportaient la traque de la Hawk’s Bite, elles seraient les bienvenues…
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:02

Azure
-Bonjour, ma jeune amie, auriez-vous l'obligeance de me dire qui vous êtes?
Que devais-je faire ? Lui dire qui j’étais ou partir en courant ? Mais vu que c'était la première personne qui pouvait me parler depuis que je m’étais retrouvée ici...
-Je m'appelle Azure... et mon nom de famille est... Izanami... enfin peut-être...
-Peut-être... murmura l'inconnu. Moi, c'est Macros... N'ayez pas peur, je ne suis pas là pour vous faire du mal. Que vous est-il arrivé, Azure ?
Voilà la question qui tuait ! Je ne savais même pas ce qu’il m’était arrivé... Je savais juste que je cherchais maintenant la salle où j'étais pour délivrer Kazel de sa prison de verre... Et après... Je devais retouver les personnes qui m'avaient fait ça...
Après que nous ayons discuté un peu, Macros accepta de m'aider à retrouver cette salle où j'avais été enfermée... Mais pendant combien de temps, au juste ?



Hummer
J'entrai dans la cellule, presque poussé par les gardes, c'est ça et crachez moi dessus pendant que vous y êtes !
Il y avait un combiné sur la table de chevet à côté de cette...planche, qui me servais de lit avec quelques draps sur un mince matelat, je composai le numéro de secours de Quitridge.
-Allô ici Quitridge.
-Allô monsieur Falco, c'est Jack Hummer à l'appareil.
-Oui qu'est-ce qui se passe ?
-Eh bien, je suis au poste de police, case prison sans passer par la case départ.
-Je vois j'enclenche la phase de récupération, on vient dès qu'on peut.
-Oui, dans quelques minutes ? Vous avez quelqu'un dans votre bureau ? Eh bien à tout à l'heure merci.
Je raccrochai devant le biiiiip incessant qui disait que votre interlocuteur avait raccroché. Ah vraiment je vous jure les enfants.
Un quart d'heure passa, je vis arriver un homme, brun avec des lunettes un air de diplomate, c'était sûrement le type qu'ils avaient envoyé.
-Monsieur Falco !
Je m'approchai de lui d'assez près pour lui parler sans que les autres puissent entendre.
-Je suis là pour vous récupérer, je vais distraire les gardes, pendant ce temps prenez cette fumigène et faites un noeud du pendu les autres sont au-dessus.
Il but un liquide dans une canette et s'effronda par terre, il bavait comme s’il avait la rage ou un infarctus, les gardes se dirigèrent vers lui et ne virent pas la grenade que je venais de lancer, en attendant la plaque d'aération s'ouvrit et des "potes" déguisés en flics descendirent pendant ce temps le diplomate assomma les deux gardes, les deux qui étaient descendus amenèrent les gardes dans la cellule et les embarquèrent avant de prendre leurs place, après on m'embarqua avant de laisser un macabée déjà refroidi dans mon noeud du pendu, les autres feraient le reste, et voilà à present Jack Hummer était officiellement mort tandis que Léon Waycoff revenait au bercail !



Macros
J'avais finalement accepté d'aider cette mystérieuse inconnue, Azure Izanami. Je devais bien avouer que son histoire m'intriguait, et je tenais sans doute là une occasion de percer un peu plus les secrets de l'armée... Peut-être que ça avait un rapport avec le type qui m'avait attaqué tout à l'heure? Ca allait sans doute prendre un peu de temps, mais je pensais que ça devrait aller néanmoins.
Mon bras gauche se rappela à mon bon souvenir. Je pris pour la première fois le temps d'examiner ma blessure. Mmmh, j'avais récolté une belle entaille, mais ça devrait guérir tout seul dans quelques jours... Je fis un bandage improvisé, avant de me mettre en route avec cette Azure. Qu'est-ce que l'armée cherchait à faire exactement? Le plus simple serait sans doute de retrouver le responsable... Le généralissime? Peut-être, mais pas certain. En plus, je n'avais aucun moyen de savoir si elle était encore en vie à l'heure actuelle. Enfin, chaque chose en son temps.
Après quelques minutes de marche, nous finîmes par arriver dans une pièce, apparemment celle où se trouvait Azure auparavant... Mais la pièce était vide, à l'exeption d'un garde, qui semblait en train d'essayer de remettre de l'ordre dans la pièce. Je lui collai ma lame sous la gorge.
-Ma jeune amie ici présente cherche un de ses amis... Il parait qu'il est censé être détenu ici. Auriez-vous l'obligeance de me renseigner?
Le teint du garde changea de couleur. Apparemment, il n'était pas immortel, lui!
-On a transféré l'autre sujet d'experience dans un nouveau laboratoire! Je ne sais pas lequel, je suis juste chargé de nettoyer les lieux...
Il n'avait pas l'air de mentir. Il avait bien trop peur pour ça.
-Et on peut savoir en quoi consistent exactement ces expériences?
-Je ne sais pas! Pitié, épargnez moi!
Pfff, il me saoulait, ce trouillard. Mais bon, ce n'était pas la peine de le tuer. Je me contentai de l'assommer d'un coup du pommeau de mon épée, avant de me tourner vers mon étrange camarade.
-Désolé princesse, mais on dirait que l'on arrive trop tard...
Son expression était difficile à déchiffrer. Elle était encore totalement dans les vapes, trop fatiguée pour réfléchir.
-Bah, faites moi confiance, on finira par le retrouver.
Oh oui, j'avais bien l'intention de le retrouver. Peut-être que lui pourrait m'expliquer ce qui se passait. Mais en attendant, il était temps de mettre les voiles... et de détruire ce lieu. Mon regard se porta vers l'alarme incendie. Je la mis en route. Ca donnerait l'occasion au personnel des étages supérieurs d'évacuer. Puis je me concentrai vers le haut, et déclenchai mon alchimie. J'avais l'intention de faire un simple trou dans le plafond, afin de remonter au rez de chaussée, mais ce fut un véritable gouffre qui s'ouvrit, perçant le laboratoire de part en part. Eh, la pierre rouge était plutôt efficace on dirait! En plus ça allait me faire gagner du temps. Je commençai à remonter en lévitant, faisant suivre le même chemin à Azure. Décidément, ce caillou était bien utile, je n'avais aucune difficulté à changer la gravité pour deux corps, alors que d'habitude, j’avais du mal pour moi tout seul.
Bon, pas très discret, comme sortie, mais de toute façon, tout le personnel était déjà en fuite. Il n'y avait personne pour nous voir sortir à notre tour. Bon dernier détail à régler. Je me concentrai sur les fondations du bâtiment, avant de les faire céder. Tout le laboratoire s'écroula, ensevelissant les niveaux inférieurs sous des tonnes de roche.
Je quittai la scène, suivie d'Azure. Les prochaines journées promettaient d'être agitées...



Shayko
On s'approcha du mur. Je lui lançai un regard, elle me fit un signe de tête. Je frappai alors dans mes mains et les collai contre la paroie de briques. Il y eut une explosion puis un trou. Je rentrai la première suivie de Lidia. J'aperçu un homme sur le sol. Je me précipitai vers lui et pris son pou. Après avoir posé mes doigt sur le cou du pauvre homme, mon coeur s'arrêta un instant mes pupilles se rétractèrent.
-Hey Shay, ça va ? T'es toute blanche.
-Il… il est mort.
Lidia réprima un couinement. J'approchai une main tremblante de son visage et baissai ses paupières. Je me relevai brusquement et continuai à marcher. Je m'apprêtais à m'engager dans un couloir obscur quand l'alarme incendie retentit. Lidia me saisit par la main et m'entraîna vers la sortie.
-On se tire d'ici, s'écria-t-elle.
-Mais y a pas de fumée.
-On s'en fout.
On s'éloigna du bâtiment et après s'être arrêtées on le vit s'effondrer. C'est alors que j'aperçus Macros sortir accompagné d'une jeune fille aux cheveux bleus armée d'un katana. Je forçai Lidia à s'allonger.
-Regarde, là bas, lui chuchotai-je tout en fixant les deux personnes du doigt.
-Mais c'est qui cette fille ?
-Je sais pas. On les suit ?
-On devrait plutôt aller informer Hadzuki, répondit-elle.
Mon visage se crispa, je fus parcourut de léger frémissement. Je roulai alors sur le côté.
-Bon d'accord, lâchai-je.
Après que les deux silouhettes eurent disparu on se releva et se dirigea vers le Q.G. Je ne dis rien de tous le trajet juste au moment où on arriva devant la base et que j'aperçus Hadzuki. Lidia l'appella avec ma plus grande rétissense. Hadzuki évitait mon regard que j'essayais de lui imposer. Lidia commença à lui expliquer.
-On a vu Macros rentrer dans un bâtiment...
-Quoi, vous n'avez pas tenté de le suivre j'espère, coupa-t-il.
-Si, on l'a suivit, répondis-je avec un ton de défi.
Hadzuki n'eut pas le temps de répondre, Lidia se précipita de finir l'histoire. Il écouta avec attention.
-Je me demande qui est cette fille.
-Commandant ! Commandant ! s'écria un militaire qui surgit tout essouflé.
-Qui y a-t-il ? demanda Hadzuki d'une voix grave.
J'eus un léger frisson en entendant la voix de Hadzuki de cette manière. Elle était tellement impressionnante.
-C'est Jack Hummer ! On l'a retrouvé mort pendu à une corde dans sa cellule !
-Eh merde. Bon je vous suis.
Il partit accompagné de l'homme. Lidia me fixa.
-On le suit ? demanda-t-elle.
-On le suit.
On se mit à courir derrière les deux hommes. J'étais très intriguée par cette histoire. Je poussai alors un soupir de déspoir. P***in, qu'est-ce que je foutais dans une galère pareille.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:03

Hadzuki
Je frappai au bureau de Heigarts et après avoir entendu sa voix forte raisonner à travers la porte, j’entrai.
-Asseyez-vous, Mustang, me dit-elle.
Je m’exécutai et attendis.
-Vous avez vraiment fait un bon boulot tout à l’heure.
-Je vous remercie.
-L’arrestation d’un membre de la Hawk’s Bite est une première et les journaux vont probablement s’en donner à cœur joie. Et si nous arrivons à le faire parler, ce sera encore mieux.
-Vous aurez du mal à le faire parler, dis-je. Hummer n’est probablement pas le genre de type à dévoiler les plans de la Hawk’s Bite.
-Nous saurons le faire parler. Nous savons utiliser des arguments… frappants.
Des arguments frappants… La force, la torture, pensai-je aussitôt. Ce n’était pas digne de l’armée, mais si c’était le seul moyen de faire parler un terroriste…
-J’ignorais que vous connaissiez Shayko Mushi et Lidia Kiré, me dit-elle.
-Nous nous sommes rencontrés à East City, au moment de la prise d’otage dans la banque. Elles avaient essayé de pénétré les défenses de la Hawk’s Bite pour les arrêter.
-A elles seules ?
-Oui.
-Elles ont du cran. Mais ça ne m’étonne pas beaucoup d’elles. Elles ont de qui tenir.
-Comment ça ? demandai-je intéressé.
-Lidia Kiré est la fille d’un alchimiste d’état, un très bon alchimiste d’état, d’ailleurs. Qui a connu votre père. Quant à Shayko Mushi, sa mère était également alchimiste d’état, quant à son père, il s’agit de Maru Mushi.
-Maru Mushi ? Ca me dit quelque chose… Il n’était pas impliqué dans une affaire de meurtre ?
-Si. Mais il a été innocenté. Le véritable coupable du crime duquel il était accusé a été retrouvé plus tard.
-Hum…
-J’aimerais que vous gardiez un œil sur ces deux jeunes femmes. D’après ce que j’ai pu constater, leur caractère bien trempé peut parfois être quelque peu difficile à gérer.
-Bien, généralissime, dis-je en me demandant comment Shayko réagirait si elle apprenait ça.
Je sortis du bureau de Heigarts quelques minutes plus tard et quittai la base, repensant à ce que Heigarts m’avait demandé. Garder un œil sur Shayko… Ce n’était pas ça qui allait arranger nos relations… Ca n’allait que les envenimer… Mais si la Hawk’s Bite venait à apprendre qui elles étaient… Ces terroristes ne se gêneraient pas pour tenter de les enlever contre une bonne rançon… Je décidai de me diriger vers le poste de police. Hummer ne voulait peut-être pas me parler, mais je l’y obligerais bien…
-Hadzuki !
Je tournai la tête dans la direction d’où venait la voix et vis Lidia et Shayko s’approcher de moi en courant.
-On a vu Macros rentrer dans un bâtiment, m’expliqua Lidia.
-Quoi ? Vous n’avez pas tenté de le suivre, j’espère ? la coupai-je en sachant très bien que la réponse ne me plairait pas.
-Si, on l’a suivi, répondit Shayko d’un ton de défi.
Je voulus répondre mais Lidia ne m’en laissa pas le temps. Lidia me raconta tout ce qu’elles avaient vu et je restai perplexe… Pourquoi Macros serait-il allé dans cet endroit pour sortir une jeune fille de là ?
-Je me demande qui est cette fille… dis-je, plus pour moi que pour Shayko et Lidia.
-Commandant ! Commandant !
Je me retournai et vis un militaire courir vers moi, tout essoufflé.
-Qu’y a-t-il ? demandai-je d’une voix sévère.
-C’est Jack Hummer… On l’a retrouvé… mort… pendu… à une corde dans sa cellule…
-Et merde ! Bon, je vous suis, dis-je.
Le militaire passa devant moi et m’accompagna jusqu’au poste. Pas de chance pour nous… C’est pas vrai… J’entrai dans le poste.
-Je veux voir la cellule de Hummer, tout de suite, dis-je en montrant ma montre d’alchimiste.
-C’est par ici…
-Non, mesdemoiselles, vous ne pouvez pas…
Je me retournai et vis Shayko et Lidia… Les paroles de Heigarts me revinrent… Gardez un œil sur elles…
-Laissez-les passer, elles sont avec moi, dis-je.
-Bien, commandant, répondit l’homme, tandis que Shayko me regardait d’un œil surpris.
Je détournai le regard et allai droit à la cellule de Hummer. Il était encore accroché, on ne l’avait pas détaché.
-Qui a eu la merveilleuse idée de lui donner cette corde ? demandai-je d’une voix dure.
-Personne commandant…
-Pourtant, il avait une corde. Je veux qu’on trouve comment il l’a eu. Est-ce qu’il a eu des visites pendant mon absence ?
-On ne sait pas monsieur. Tous les hommes qui étaient là à ce moment sont complètement dans les vappes, ou morts… Ils ne se souviendront pas de grand-chose.
-Interrogez-les dès qu’ils seront en état. Je veux savoir exactement ce qui s’est passé. Et détachez-le. Envoyez-le à la morgue pour les analyses. Je veux être prévenu à la moindre chose suspecte, au moindre détail qui reviendrait à la mémoire des hommes qui étaient là, c’est bien clair ?
-Oui, commandant, dirent-ils tous en même temps.
Je sortis, accompagné de Shayko et Lidia. Shayko était blanche comme un linge. Je les amenai dans un petit parc que j’avais repéré. L’air y était frais et revigorant. Elles s’assirent sur un banc de bois.
-Pourquoi il s’est pendu ? demanda Shayko.
-Je n’en sais rien… Mais ça n’a aucun sens.
Shayko regardait fixement le sol, doigts crispés sur son jean. Je m’accroupis devant elle, posant mes mains sur ses épaules.
-Ca va ? demandai-je doucement.



Macros
Nous étions en route pour mon "refuge". Je ne cessais de réfléchir aux évènements qui venaient de se produire, et surtout, au prochain mouvement à effectuer. A l'origine, j'avais prévu de quitter Central quelques temps, mais mes plans avaient été bouleversés par mes découvertes au 3ème laboratoire. Tout d'abord, il fallait que je retrouve le bouquin dans lequel j'avais entendu parler de l'ourobouros, ça me permettrait peut-être de comprendre qui était le type qui m'avait attaqué. Et ensuite, il fallait absolument que je trouve des informations sur ce Kazel, et surtout son lieu de détention. Mais ça risquait de ne pas être facile...
La gamine qui m'accompagnait était aussi silencieuse que moi. Elle semblait encore être totalement à l'ouest, elle se contentait de me suivre sans poser de questions. Nul doute que ses pensées devaient être totalement désordonnées à l'heure actuelle. Bah, ça passerait sans doute avec un peu de repos. Nous arrivâmes devant mon appartement.
-Bien, je vais vous laisser vous reposer ici, princesse. Moi, j'ai encore une petite affaire à régler. Restez ici en attendant, on se mettra en quête de votre ami demain, d'accord?
Elle se contenta d'acquiescer doucement. Je n’étais même pas sûr qu'elle ait écouté ce que je venais de dire. Enfin, ça devrait aller. Je repartis dans les rues de Central, direction cette fois le refuge de la Hawk's Bite. Ca devait être la confusion la plus totale, dans leurs rangs... J'arrivai à l'entrée. Même d'ici, je pus entendre des éclats de voix, apparemment, la réunion était houleuse. Au moment où je fis mon entrée dans la pièce, tout le monde cessa de parler et me fixa du regard.
-Eh bien, quelle ambiance lugubre... Je vous en prie, continuez donc votre conversation!
Irvin fut le premier à parler.
-Où est-ce que tu étais, Macros?
Je remarquai que certains hommes avaient sorti leurs armes. Je lançai d'un ton léger:
-Quoi, vous me soupçonnez de quelque chose? Au fait, on est moins nombreux que la dernière fois, non?
Sans me compter, il n'y avait effectivement que huit personnes dans la salle. Irvin lança d'un ton sec:
-Hummer a abbatu deux de nos hommes et a disparu. On a en a perdu un autre dans un accrochage avec la police. Et maintenant, il y a toi... Si tu étais resté à ton poste, notre attentat aurait peut-être eu une chance de réussir. Je répète donc ma question: où est-ce que tu étais?
Je lui fis mon plus beau sourire, avant de lui déclarer:
-Aux toilettes.



Hummer
Après avoir mis un costume et fait ma toilette, je me dirigeai vers le bureau de Quitridge, je tocquai.
-Entrez !
-Vous m'avez demandé John ?
-Ah Leon, prenez place je vous en prie, je voulais vous parlez au sujet de votre mission.
-J'ai échoué c'est ça ?
-Non, non, fit-il avec un ton gentil mais histoire de dire que je me suis gourré. J'ai lu votre rapport et mon attention s'est porté sur le dénommé Macros, il me semblerait fort utile d'enquêter sur lui.
-Quoi vous voulez l'enrôler ?
-Ce serait une bonne idée mais il n'a pas l'air de rester en place et de suivre les ordres, et puis vu la scène de la ruelle il me semble quelque peu instable !
-Ca c'est sûr il doit être sadique, donc vous voulez que j'enquête mais après ?
-Bien entendu vous ferez le nécessaire, il n'est pas question qu'il tombe entre les mains d'ennemis de la nation, ce serait catastrophique !
-Bien reçu !
-Sur ce je ne voudrais pas vous jeter dehors mais je doit recevoir le chef de section dans 5 minutes.
-Bonne chance, lâchai-je avant d'avoir quitté son bureau.

Je me dirigeai dans une rue, sombre, je décidais de commencer mon enquête avec les dealers et autres criminels, je trouvai sur mon chemin un mec qui semblait avoir le profil du casseur de banque de bas étage.
-Eh, toi là avec le bonnet en forme de capote sur la tête !
Le type se retourna et s'avança vers moi pas très content du reproche.
-Qu'est-ce t'as toi ! Tu vois t'es dans notre quartier à moi et à ma bande alors tu dégages avant que je me fache !
-Oh, je t'ai brusqué petite tapette ? Tu vas peut-être moins faire le malin quand t'auras vu ça !
Je pointe un faux insigne de police.
-Inspecteur Hawkeene de la police, est-ce que t'as déjà vu ce type ? dis-je en lui montrant la photo de Macros.
-Ca se pourrait !
-Ca se pourrait ?
Une minute plus tard je l'emmenais pas le col sur le toit, je le mis au-dessus du vide pendant qu'il paniquait.
-Me tue pas ! me tue pas mec me tue pas, me tue pas !
-Oh la ferme ! maintenant je vais reformuler ma question est-ce que t'as déjà vu ce type auparavant ?
-Oui ! oui-oui-oui lachez moi pitié, on le voit quelques fois, il passe dans les rues pour ne pas se faire remarquer.
-Et vous le laissez passer comme ça ? sans rien ?!
-Il nous fout les jetons ! le mec il fait un geste et il nous étouffe, il fait plein de trucs bizarres avec les mains comme un magicien !
-Où est-il allé la dernière fois ?
-Il est partit dans un labo, il est revenu juste avant qu'il s'effondre ! avec une fille bizarre aux cheveux bleus, je sais rien de plus je vous le jure !!
-Merci.
Je le jetai sur le toit avant de quitter la scène sous ses yeux apeurés comme un chien après que son maitre l'ait battu pour une connerie genre pisser sur le paillasson, au moins j'aurais appris des trucs, il serait parti du labo avec une fille avant qu'il s'écroule ? le 3° labo sûrement ! Et s’il s'était enfui avec la fille ça voulait dire qu'elle était déjà dedans ! je devrais sûrement me renseigner à la bibliothèque !
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:04

Shayko
-Pourquoi il s’est pendu ? demandai-je.
-Je n’en sais rien… Mais ça n’a aucun sens.
Je fixai le sol, mes mains crispée sur mon pantalon. Je vis alors Hadzuki s'avancer vers moi, il s'accroupit et posa ses mains sur mes épaules. Je fus parcourue d'un frisson.
-Ca va ? demanda Hadzuki doucement.
Je ne répondis pas. J'étais secouée par toutes ces morts. Mais il n'y avait pas que ça, le comportement d'Hadzuki était étrange. Il y avait un truc, j'en étais sûre.
-Tu nous caches quelques chose, dis-je en retirant ses mains.
-Shay ! s'indigna Lidia.
-Bien sûr que non, s'exclama Hadzuki troublé.
-Arrête de mentir ! m'écriai-je. Je ne suis pas dupe !
Je me levai brusquement, mon visage ayant pris une couleur rouge. Il poussa un soupir et se leva à son tour.
-Hum c'est vrai. Heigarts m'a demandé de vous surveiller.
-Que... quoi !
Mon coeur se mit à battre de plus belle, mon sang boullonnait dans mes veines. Je dégainai alors mon katana et le plantai violemment dans le sol, juste en face d'Hadzuki.
-Comment peux-tu me faire ça !
-Le généralissime n'est pas très contente de vos petites crises. Elle veut éviter les débordements qui pourraient être dangereux.
-Mais..
Je ne pus finir ma phrase, Hadzuki se remit à parler.
-Accepte un peu la vérité. Tu n'arrives pas à te contrôler.
Je glissai ma main sur le paumeau de mon arme. Lidia se leva soudainement et s'interposa entre nous deux.
-Non mais c'est pas bientôt fini vos engueulades. Y en a marre.
Elle me gifla ainsi que Hadzuki. Je la regardai étonnée, me frottant la joue. Je m'assis sur le banc tout en rengainant mon katana. Je repoussai une mèche de cheveux sur le côté et lançai :
-Oh, je suis désolée. Sans rancune, dis-je tout en tendant la main.
-Sans rancune, répondit-il en saisissant ma main.
Je l'attirai alors dans ma direction le faisant tomber sur moi. Je lui déposai un baiser sur ses lèvres tout en passant ma jambe sur la sienne. Je glissai mes mains autour de son cou tandis que ne protestant pas, Hadzuki posa sa main en dessous d'une de mes cuisses. Lidia nous regardait toute rouge, elle détourna finalement son regard et s'éloigna un peu. Il posa son autre main sur mon buste pendant que je lui caressais les cheveux. Je frottai à présent ma jambe contre son mollet. Il me fit basculer, je n'étais plus assise mais allongée sur le banc.
L'excitation montait en moi, je brûlais de l'intérieur. C'était en même temps un jeu d'échange de baisers fougueux et malicieux. Il carressait maintenant ma cuisse tandis que je glissais ma main sur son torse musclé. Le plaisir m'envahissait, je le désirais plus que tout.



Hadzuki
-Ca va ? lui demandai-je en posant mes mains sur ses épaules.
Je la sentis frémir et elle ne répondit pas tout de suite. Puis, brusquement, comme prise d’un accès de colère, elle repoussa violemment mes mains et me regarda droit dans les yeux.
-Tu nous caches quelque chose !
-Shay ! s’exclama Lidia.
-Bien sûr que non ! m’exclamai-je à mon tour.
-Arrête de mentir ! s’écria-t-elle. Je ne suis pas dupe !
Elle se leva brusquement et je me levai à mon tour, soupirant. J’étais bien un piètre menteur… Cela ne servait à rien de lui cacher ce que Heigarts m’avait demandé, de toutes manières, elle s’en rendrait compte tôt ou tard.
-Hum, c’est vrai. Heigarts m’a demandé de vous surveiller.
-Que… Quoi !
Shayko dégaina son katana et le planta dans le sol, rouge de colère, juste à mes pieds.
-Comment peux-tu me faire ça !
-Le généralissime n’est pas très contente de vos petites crises. Elle veut éviter les débordements qui pourraient être dangereux.
-Mais…
-Accepte un peu la vérité, dis-je excédé par sa mauvaise foi. Tu n’arrives pas à te contrôler.
Je la vis glisser sa main sur le manche de son katana, mais Lidia s’interposa.
-Non mais, c’est pas bientôt fini vos engueulades ! Y en a marre !
Elle gifla Shayko, puis moi. Comme lorsque Shayko m’avait giflé, je restai de marbre. Sa giflé était moins violente. Shayko frottait sa joue, étonnée, puis s’assit sur le banc. Repoussant une mèche de cheveux rebelle, elle me tendit la main.
-Oh, je suis désolée. Sans rancune ?
-Sans rancune, dis-je en serrant sa main, heureux qu’elle retrouve son calme.
Mais à peine avais-je pris sa main, qu’elle m’attira vers elle. Je ne pus pas me rattraper et elle colla ses lèvres aux miennes. Je fermai les yeux… Elle avait des lèvres si douces… Je sentis une de ses jambes passer sur la mienne pendant qu’elle glissait ses bras autour de mon cou. Je posai ma main droite derrière sa cuisse gauche et ma main gauche sur son ventre, pendant que ses doigts caressaient mes cheveux. Elle frotta ses jambes contre les miennes…
J’avais envie d’elle… Je ne pensais plus du tout à ce qu’il pouvait y avoir autour de nous. Ma seule réalité, c’était son corps qu’elle m’offrait… Je la fis basculer lentement et l’allongeai sur le banc. Ses mains repassèrent sur le devant de mon corps et se posèrent sur mon torse. Je fis glisser ma main droite lentement le long de sa cuisse… Plus que toutes ses caresses, c’étaient ses baisers que je préférais… Sensuels, doux, chauds, forts… Une explosions de sensations…
Mais malgré mon désir, je revins à la réalité. J’avais envie d’elle… Oui… Mais était-ce une raison pour me laisser aller ? Je la désirais, mais ça ne voulait pas dire que je l’aimais… Avec regret, je détachai mes lèvres des siennes et me relevai, m’écartant de quelques pas du banc pour remettre mes vêtements en ordre.
-Hadzuki…
Je me retournai. Shayko était assise sur le banc, son regard exprimait sa déception, sa tristesse.
-Je suis désolé, Shayko. Je n’aurais pas dû me laisser aller comme ça.
-Mais tu ne peux plus dire maintenant que tu ne m’aimes pas, tu… commença-t-elle en se levant.
-Shayko, ça n’a rien avoir avec de l’amour ce qui s’est passé. C’est du désir que j’ai ressenti, pas de l’amour. Je te l’ai dit. Je ne sais pas ce que je ressens pour toi. Nous ne nous connaissons que depuis quelques jours. Je préfère que nous prenions notre temps, qu’on apprenne à se connaître. Il y a encore certaines questions auxquelles tu ne m’as pas donné de réponses. Et je ne sais presque rien de toi.
Elle resta silencieuse, le visage baissé vers ses mains.
-Je ne veux pas risquer de te faire souffrir avec une rupture parce que nous nous serons trompés…
-Mais moi je t’aime.
-Et moi, je ne sais pas ce que je ressens. Je te l’ai dit, j’aime ta présence. Mais est-ce que c’est suffisant pour parler d’amour ? Pas pour moi. Essaye de me comprendre, Shayko. Prenons notre temps.
-D’accord, souffla-t-elle. Comme tu veux.
-Bien… Tu devrais peut-être rentrer à ton hôtel. Lidia doit y être retournée.
-Oui, tu as raison… dit-elle en se levant.
Elle s’approcha de moi et me tendit la main. Mais je ne la serrai pas et posai ma main gauche sur sa joue.
-Je te rappellerai pour qu’on se fixe un rendez-vous et qu’on parle. Et quand on se reverra, je veux que tu répondes à mes questions, entre autre pourquoi tu t’obstines à poursuivre la Hawk’s Bite.
-Je…
-Shayko, j’ai été honnête. A toi de l’être un peu avec moi.
Je déposai un léger baiser sur son front et m’en allai vers la base. Il fallait que je prévienne Heigarts de la mort de Hummer. Mais j’aurais bien du mal à me concentrer après ce qui venait de se produire…



Macros
Un long silence pesant suivit ma déclaration. Finalement, un des larbins d'Irvin brisa le calme ambiant.
-Aux toilettes? Tu te fiches de nous, en plus?
Je me contentai de hausser les épaules. Irvin reprit la parole.
-C'est tout ce que tu as à dire pour ta défense?
-Oh? Je suis accusé de quelque chose?
L'un des types explosa.
-Evidemment que tu es accusé de quelque chose, sale traître! Dans cette affaire, t'as rien fait de ce que tu étais censé faire! Non seulement tu laisses Hummer se faire chopper par l'armée, mais tu t'en vas au moment où la généralissime arrive? Je vais te...
Irvin le fit taire d'un geste. Tout le monde attendait ma réponse. Je repris la parole d'une voix calme.
-Traître, hein? Je ne me souviens pourtant pas avoir jamais dit que je faisais partie de votre petite bande de gangsters... Il s'est juste trouvé que nous avions des objectifs communs à court terme... ce qui n'est aujourd'hui plus le cas.
Plusieurs membres de la Hawk's Bite levèrent leurs armes à ces mots. Irvin prit la parole, une expression de rage contenue sur le visage.
-Et tu penses qu'après cette magnifique déclaration, on va te laisser partir comme ça et organiser une fête en ton honneur?
J'éclatai de rire, à la stupéfaction de l'assistance.
-Irvin, ce n'est pas ça le problème... La question n'est pas de savoir si tu vas me laisser partir comme ça, mais plutôt si moi, je vais vous laisser partir comme ça...
Un silence de mort s'abbatit sur la pièce. Finalement, l'un des types - Sheppard, le gars qu'on m'avait collé dans le train pour Central - réagit, pointant directement son arme sur moi.
-Tu vas voir! Je...
Il s'effondra avant d'avoir fini sa phrase, le cou brisé. J'avais horreur des gens bruyants, ce n'était pas plus mal d'avoir à commencer par lui. Presque instantanément, l'enfer se déchaina dans la pièce. Trois hommes commencèrent à me mitrailler à bout portant. En temps normal, j'aurais sans doute été incapable de dévier tant de projectiles à la fois... Mais nous n'étions pas en temps normal. Aucune balle ne parvint à m'atteindre. En revanche, quatre membres du groupe étaient au sol, dont deux visiblement morts. Plus que trois hommes valides, Irvin y compris. Comprenant l'inefficacité des armes à feu, les trois s'emparèrent d'armes blanches, bien décidés à finir le travail. Ils n'en eurent pas le temps. Les deux hommes aux côtés d'Irvin s'effondrèrent, broyés sous la pression, tandis que leur chef était projeté sur le mur opposé. Je m'arrêtai un instant pour apprécier le travail, avant de me diriger vers Irvin, tout en transmutant une longue épée dans ma main. Il n'y avait aucune trace de peur dans ses yeux, juste une profonde haine. Je lui souris une dernière fois.
-La Hawk's Bite a vécu, monsieur Stamper. Allez donc rejoindre vos hommes.
Sur ces paroles, je lui passait ma lame en travers de la gorge, la laisant ainsi, planté au mur. Mon regard se porta vers les deux blessés. J'envisageai un instant de les achever, avant de finalement me raviser. Qu'ils s'échappent, s’ils en étaient capables. Qu'ils se fassent arrêter, si cela leur convenait. Et qu'ils meurent de leurs blessures, si c'était le sort qui les attendait. En ce qui me concernait, j'en avais fini avec la Hawk's Bite. Bien sûr, ils restait plusieurs agents dans différents points du pays qui ne participaient pas à l'opération de Central. Mais l'organisation avait été décapitée, et il était peu probable qu'elle renaisse un jour.
-Une bonne chose de faite...
Bon, il était temps de s'éloigner, la police serait bientôt là. La fusillade n'avait pas dû passer inaperçue. Il fallait que je retourne à l'appartement prendre des nouvelles de ma jeune hôte. Et me mettre sérieusement à mes recherches.
Je me mis à siffloter. It would be heaven for everyone...
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:04

Hadzuki
J’arrivai au bureau de Heigarts. Je frappai et entrai. Elle était au téléphone. Elle me fit signe de m’asseoir et j’attendis qu’elle ait fini. Enfin, elle raccrocha. Elle se tourna vers moi.
-Je viens d’apprendre pour Hummer. C’est dommage. Mais ce n’est pas une grosse perte. J’aurais quand même voulu pouvoir l’interroger…
-Il ne vous aurait rien dit. J’ai déjà essayé de lui parler.
-Hum. Vous avez autre chose ?
-Oui. Shayko et Lidia ont suivi Macros lorsqu’il s’est enfui…
-C’est pas vrai… Elles vont bien ?
-Oui. Apparemment, il ne s’est rendu compte de rien. Il serait rentré dans un labo et l’aurait détruit après en être ressorti avec une jeune femme…
-Comment ça ? demanda Heigarts en fronçant les sourcils.
-Je ne sais pas grand-chose, juste ce que Shayko et Lidia m’ont dit. D’après leur description, elle était fine et avait des cheveux bleus. C’est tout ce que je sais.
-Hum…
Heigarts resta silencieuse un instant.
-Bien. Je vais envoyer une unité sur place pour déblayer tout ça. En atten…
Mais Heigarts ne put pas finir sa phrase. La porte s’ouvrit à la volée et un jeune militaire entra, le visage blême.
-Que se passe-t-il ? demanda Heigarts.
-Généralissime… Il y a eu… C’est horrible… Il y a plein de morts… Je…
-Calmez-vous, dit Heigarts en se levant.
Elle s’approcha du jeune homme, il était vraiment très pâle. Aussi pâle que Shayko lorsqu’elle était sortie du commissariat. Je dus me retenir afin que mes pensées ne vagabondent pas vers la douceur de sa peau…
-Dites-moi ce qu’il s’est passé, dit Heigarts.
-On nous a appelé, pour nous signaler qu’il y avait eu des coups de feu. Quand on est arrivé sur place, c’était horrible. Il y avait bien une dizaine de types par terre… On n’a rien touché… On a pensé qu’il valait mieux vous prévenir…
-Bien. Mustang, dit-elle en se tournant vers moi. Je veux que vous m’accompagniez. Nous allons aller voir de quoi il retourne.
-Oui, généralissime.
Nous suivîmes le jeune militaire jusqu’à l’endroit où la fusillade avait éclaté. Plusieurs hommes étaient couchés à terre, criblés de balles. Ils me semblaient familiés. Je regardai dans toute la salle et, contre un mur, je reconnus l’un des hommes. Je m’approchai de lui en courant et m’accroupis pour prendre son pouls. Il était très faible, mais Stamper vivait toujours.
-Mustang ? demanda Heigarts.
-Ce sont les membres de la Hawk’s Bite, dis-je. Lui, c’est leur chef, Irvin Stamper.
-Un règlement de compte vous croyez ?
-Je n’en sais rien, mais ça a été une vraie boucherie. Je…
-Mustang… dit une voix grave, enrouée, alors qu’une main forte me serrait le poignet.
Je tournai le visage vers Stamper. Son regard était rivé au mien. Il était très faible, mais on pouvait encore voir dans ses yeux une grande détermination.
-Je…
-Que s’est-il passé ? demandai-je. Qui a fait ça ? Combien étaient-ils ?
-C’est… Macros… Il… Il est… très dangereux… fou…
-Macros ? Macros a fait ça tout seul ?
-Oui…
-C’est impossible, déclara Heigarts. Aucun homme seul ne peut avoir fait un tel massacre.
-Il… était tout seul… Il a trahi… Comme Hummer…
-Hummer ? Pour qui travaillait-il ?
-Je… sais pas…
-Et Macros ?
-Tout seul… pour lui-même… Il faut… l’arrêter… Il est… fou…
La main de Stamper lâcha mon bras et retomba à terre. Je pris son pouls. Mort. Tout cela m’intriguait grandement. Macros et Hummer avaient trahis la Hawk’s Bite, pourtant ils se battaient. Ils n’étaient donc pas pour le même camp. Restait à trouver qui tirait leurs ficelles…
Je me relevai.
-Mustang, à partir de maintenant, vous êtes Lieutenant. Je veux que vous retrouviez ce Macros et que vous l’arrêtiez. Si c’est vraiment lui qui a fait ça, il faut l’arrêter le plus vite possible. Je ne veux pas le voir installer un règne de terreur.
-Bien, généralissime.
-Bien, et surtout, continuez de surveiller Mushi et Kiré.
J’acquiesçai et nous quittâmes les lieux, laissant une équipe s’occuper de nettoyer l’entrepôt. Macros avait fait ça tout seul. Il était incroyablement fort. Je n’avais jamais pu observer une telle puissance. Comment était-ce possible ? Ca ne l’est pas, me dit une voix dans ma tête. Il y avait forcément une explication à tout ça… Je décidai de rentrer chez moi pour faire quelques recherches…

Hummer
Ah, j'en pouvais plus moi des fois, je me dirigeai vers l'accueil et je me remémorai que j'avais commandé une recherche sur Macros.
-Bonjour, j'ai demandé une recherche dans les dossiers top secrets avant-hier, au nom de Foster.
-Ah oui, un moment je vous prie, nous avons les résultats dans l’"arrière boutique".
Après trente secondes il revint.
-Nous avons dû chercher, et nous avons trouvé cette photo, sans nom ni date et personne ne semble savoir pourquoi, elle était entre deux livres et on a reconnu votre homme dessus.
Il me la remit, c'était peu, je signai un reçu et regardai la photo, un couple posant devant un chalet à la neige, l'homme dessus ressemblait beaucoup à Macros mais, il était plus vieux il avait là plus de la trentaine ! C'était vrai que c'était peu mais au moins c'était une piste fiable, il faudrait que je retrouve ces gens ils avaient sûrement un lien de parenté avec mon fugitif, soudain je me souvins la raison de ma venue et revins vers le guichet.
-Excusez-moi j'ai une autre recherche, deux en fait !
-Hein ? vous faites une enquête ou quoi ?
Je regardai aux alentours puis me penchai vers lui, discrètement et chuchotai.
-J'aimerais que vous ne disiez rien à propos des recherches que je vous demande, en fait, je suis un enquêteur de police, mentis-je, et je ne voudrais pas que cette affaire s'ébruite.
Il se releva un peu surpris.
-D'accord, c'est vous qui voyez monsieur.
-J'aimerais avoir ce que vous avez sur le 3° laboratoire et une jeune femme bizarre assez fine avec des cheveux bleus.
-En effet ce ne sera pas difficile, j'en ai pour quelques minutes s'il vous plait.
Aah, vraiment cette affaire était de plus en plus louche, ça n'était pas dans les habitudes de Macros de s'encombrer d'une amie de voyage, serait-ce un flirt ? pensai-je comiquement, ce ne serait pas difficile de comprendre que c'était soit, un cobaye, soit un chercheur, je n'en savais pas plus pour le moment, ah je vis le guichetier revenir avec des dossiers.
-Voilà le dossier sur le laboratoire 3, mais la fille que vous avez demandé, on a plus rien..
-Pardon ?!
-Eh bien, il me semble bien avoir déjà apercu un dossier sur une fille aux cheveux bleus mais il n'est plus là, et on ne m'a rien dit alors que je suis toujours prévenu des aller et venues monsieur !
-Ce n'est pas grave, mais si vous avez des nouvelles je vous prie de me contacter.
Je lui tendis une carte avec un numéro.
-Euh, bien si vous voulez.
Après un merci je quittai les lieux, le chalet de la photo me serait sûrement indispensable pour trouver l'adresse de ces personnes, mais il n'était pas sûr que ce soient ses parents, il n'avait rien de la mère, peut-être l'homme était-il le frère, ou bien il n'avait vraiment rien de sa mère c'était possible, p**ain cette affaire était compliquée, je décidai de revenir à l'agence, à mon bureau pour y travailler et les mettre au courant de l'évolution.



Hadzuki
Je marchai lentement dans les rues, portant sur mes épaules mes nouveaux gallons, repensant à tout ce qui venait de se passer à propos de la Hawk’s Bite. Hummer et Macros qui se battent, Hummer qui se suicide, Macros qui fait exploser un labo après en avoir sorti quelqu’un, et enfin ce même Macros qui refroidi tous les membres de la Hawk’s Bite présents à Central. Certes, cela n’était pas une mauvaise chose que la Hawk’s Bite ait été définitivement mise hors circuit, mais si c’était pour se retrouver face à quelque chose de pire… A quoi bon ?
Je m’arrêtai alors. Une idée me vint à l’esprit. Macros était venu à la bibliothèque. Il avait pu entrer et il portait un uniforme et la montre des alchimistes d’état… Il y avait deux possibilités… Ou il avait volé le tout, ou il avait été alchimiste d’état par le passé…
Je me dirigeai à grandes enjambées vers la bibliothèque. Je pouvais toujours tenter de trouver quelque chose sur lui dans les archives… En tout cas, il fallait que j’essaie.
J’entrai dans la bibliothèque en montrant ma montre d’alchimiste et me dirigeai rapidement vers le bureau des archivistes. J’entrai et me dirigeai vers un jeune homme.
-Excusez-moi, dis-je en lui montrant ma montre d’alchimiste.
-Que puis-je faire, mon Lieutenant ? demanda-t-il en se mettant au garde à vous.
-Repos.
Il se détendit.
-J’aurais besoin de quelques informations qui devraient se trouver dans les archives.
-Bien sûr, à quel sujet, mon Lieutenant ?
-J’aimerais voir tout ce que vous avez sur un dénommé Macros, qui aurait pu être alchimiste d’état il y a quelques temps.
-Macros vous dites ? L’alchimiste des tempêtes ?
-C’est possible oui, il ne doit pas y avoir cent cinquante Macros qui ont été alchimistes.
-Bah, c’est aussi pour l’enquête ?
-L’enquête ? demandai-je interloqué. De quoi parlez-vous ?
-Heu… Bah… Heu… C’est que… bafouilla-t-il gêné.
-Je vous ordonne de me dire tout ce que vous savez, ou je vous ferai renvoyer de l’armée, dis-je sévèrement.
-Oui… Il y a… Il y a un homme qui est venu il y a quelques jours, au sujet de Macros justement. Il voulait aussi avoir des informations sur lui… On a cherché et il est venu chercher les résultats il y a à peine une demie-heure.
-Comment s’appelait-il ?
-Heu… Attendez… J’ai son nom quelque part… dit-il en cherchant dans ses papiers. Ah ! Le voilà ! Foster. Il a dit s’appeler Foster.
-Son prénom ?
-Désolé, mon Lieutenant, c’est tout ce que je sais de lui…
-Qu’avez-vous trouvé sur Macros ?
-Pas grand-chose. En fait, son dossier semble avoir presque totalement disparu. Tout ce qu’on a retrouvé, c’était une vieille photo d’un couple, devant un chalet. Mais rien qui puisse vraiment aider qui que ce soit sur une enquête. La photo semblait vraiment vieille et il y a peu de chances pour que les personnes qui se trouvent dessus soient encore en vie selon moi.
-Est-ce que vous avez une copie de cette photo ?
-Non, mon Lieutenant… Foster a pris la seule photo que nous avions avec lui.
-Hum… Est-ce qu’il a demandé autre chose ?
-Oui. Il a demandé des renseignements sur le laboratoire numéro 3 et une jeune femme aux cheveux bleus.
-Le laboratoire numéro 3 ? C’est celui qui a explosé il y a quelques heures non ?
-Oui, mon Lieutenant.
-Qu’est-ce que vous lui avez dit ?
-Eh bien… Je lui ai donné une copie du dossier, comme il me l’avait demandé.
-Et pour cette fille ?
-Il n’y avait rien sur elle, mon Lieutenant. Mais je sais que son dossier a existé, je l’ai vu, j’en suis certain. Mais il n’est plus dans nos archives.
-Hum… Autre chose que vous pourriez me dire à propos de ce Foster ? Ce à quoi il ressemble ?
-Oui… Il a le visage assez fin, des yeux bleus, des cheveux blonds et courts, et il est assez grand. Je dirais à peu près de votre taille.
-Bien. Si vous avez autre chose qui vous revient, prévenez-moi…
-Il a laissé sa carte, mon Lieutenant, dit le jeune homme.
-Montrez-la moi.
Il sortit de sa poche une petite carte blanche où il y avait un simple numéro écrit dessus. Cela pourrait peut-être m’aider à le retrouver. Si cet homme recherchait Macros, nous pourrions peut-être nous entendre… Je m’apprêtai à repartir, mais je me ravisai.
-Est-ce que vous pourriez me donner une copie du dossier concernant le laboratoire numéro 3 ?
-Bien sûr, mon Lieutenant.
Le jeune homme se mit tout de suite au travail, et un quart d’heure plus tard, je rentrai chez moi avec sous le bras le dossier concernant le laboratoire que Macros avait visité. J’y trouverais peut-être quelques pistes qui pourraient m’amener à comprendre ce qui se passait dans la tête de Macros. Mais j’étais intrigué par cet homme qui semblait également poursuivre Macros. L’avoir dans notre camp serait probablement une bonne chose.
Je posai le dossier sur la petite table de mon salon et m’assis sur les coussins. Les dossiers concernant mon père étaient encore sur la table, je ne les avais pas rangé depuis que j’étais reparti. Ce soir, je me mettrais sérieusement à les étudier et dès le lendemain matin, je m’occuperais de rechercher Macros et de comprendre ce qu’il avait été faire dans le laboratoire numéro 3.
Mais avant, il fallait que je mange quelque chose. Je dirigeai donc vers ma cuisine…
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:05

Macros
La fille dormait. Inutile de la réveiller pour le moment, autant se mettre au boulot tout de suite. Par où commencer? Une idée me vint à l'esprit. J'étais sûr d'avoir déjà vu le symbole de l'homme du 3ème laboratoire dans un de mes vieux livres, si je reprenais le passage, je pouvais peut-être comprendre de quoi il s'agissait. Je me dirigeai vers ma bibliothèque, et en sortis un ouvrage...
Deux heures plus tard, mon bureau croulait sous les volumes. Mais je n'avais pas perdu mon temps. Comme je le pensais, il s'agissait bien du symbole de l'ouroboros. En faisant une recherche approfondie, j'avais réussi à regrouper plusieurs éléments intéressants. Tout d'abord, il semblait que le symbole avait un lien direct avec l'alchimie, même si j'ignorais s’il voulait désigner l'alchimiste lui même ou sa création. Ensuite, il était la représentation d'un cycle fermé sur lui-même, celui d'une éternelle - ou plutôt sempiternelle - renaissance. Cela cadrait assez bien avec le fait qu'il semblait impossible à tuer. Enfin, il semblait aussi pouvoir symboliser le pêché... Je sentais que j'étais tout proche de la solution, il fallait juste que je réussisse à mettre tout cela en ordre...
Soudain, une idée me vint à l'esprit. J'avais déjà entendu parler de l'ouroboros dans le cadre d'une opération militaire! Où et quand déjà? Ca devait être il y a une vingtaine d'années... Dans la ville de Dublith, il me semblait, l'armée avait donné l'assaut à un bar clandestin. Et dans leurs instructions, il y avait la capture d'un homme qui portait la marque en question sur la main! Il fallait que j'en sache plus. Et je savais exactement comment. Je revêtis mon uniforme et sortis précipitemment. Après quelques minutes de marche, j'arrivai à destination: la gigantesque demeure du général de brigade Alex Louis Armstrong. Je me souvenais qu'il avait participé à l'opération, de même qu'il semblait avoir enquêté sur certains agissements suspects de l'armée. Il pourrait sûrement répondre à mes questions.
Je fus introduit par un domestique et me retrouvai face à l'alchimiste aux bras puissants. Il avait beau approcher de la cinquantaine, sa stature était véritablement impressionante. Fort heureusement, nous n'avions pas dû nous croiser plus de deux fois en tout et pour tout, il n'y avait aucune chance qu'il me reconnaisse. Je fis un salut militaire.
-Mon général, lieutenant-colonel Dawson, du service de renseignements. J'aurais besoin de vous interroger au sujet de récents évènements...
Mon interlocuteur afficha une mine grave, me répondant d'une voix profonde.
-Certainement, lieutenant-colonel, même si je ne vois pas en quoi je pourrai vous être utile...
Il m'invita à m'asseoir à la grande table qui trônait au milieu d'une gigantesque salle sur laquelle on pouvait voir les portraits de ses ancêtres.
-Il y a eu un incident lors d'une enquête portant sur des laboratoires clandestins. Nos hommes ont été confrontés à une créature d'apparence humaine qui semblait immunisée à toutes formes d'attaques conventionelles. On nous a rapporté qu'elle arborait un symbole correspondant à l'ouroboros sur elle. En fouillant nos dossiers, nous avons vu que vous sembliez déjà avoir été confronté à un homme portant ce symbole...
Cette fois, il sembla vraiment alarmé. Je ne m'étais pas trompé, il savait quelque chose.
-C'est impossible. Il doit y avoir une erreur.
-Je vous assure que nos sources sont exactes. Pouvez-vous nous en dire davantage?
-Très bien, je vais vous dire ce que je sais... Vos hommes semblent avoir fait face à un homonculus.
Un homonculus? Ce terme m'était familier! Un humain créé de toute pièce, mais sans âme, une sorte de poupée vivante... Mais celui que j'avais affronté semblait avoir une personalité propre, et ça n'expliquait pas son immortalité.
-Mais... même une chose pareille devrait pouvoir être tuée comme tout le monde, non? Après tout, il ne s'agit que d'un corps humain sans âme, et aussi mortel que n'importe qui!
-Tiens? Vous savez à peu près ce qu'est un homonculus, lieutenant colonel Dawson?
La gaffe. Bon tant pis, il fallait rattrapper le coup.
-Eh bien, il m'est arrivé de lire certains ouvrages traitant d'alchimie...
Mais il ne s'intéressait déjà plus à la question.
-D'après ce que je sais, ces créatures sont nourries de pierre rouge, ce qui leur donne une capacité de régénération extraordinaire. Vous savez ce qu'est une pierre rouge, lieutenant colonel?
-Je sais ce que c'est.
Et comment, que je savais ce que c'était! Mais je n'avais jamais imaginé qu'elle puisse être utilisée de cette manière. Cela expliquait aussi pourquoi la chose avait une personalité: ça devait être à cause du fait qu'il se nourissait d'âmes humaines, ce qui lui permettait d'élaborer quelque chose qui y ressemblait.
-Et... vous savez comment tuer ses choses, mon général?
-Désolé, mais je l'ignore. En théorie, si vous le frappez suffisamment, ses pierres rouges finissent par s'épuiser, mais cela peut prendre du temps... Il me semble que le Flame Alchemist et le FullMetal Alchemist savaient quelque chose à ce sujet...
Mouais. Sauf que Mustang était mort, et Elric disparu dans des circonstances mystérieuses. Mais au fait, si lui savait, serait il possible que... Non, lui aussi avait disparu, et je risquais d'avoir du mal à le retrouver... s’il était vivant.
Je continuai à l'interroger pendant une demie heure sur le sujet, avant de le saluer.
-Merci pour votre aide, général.
-Ce n'est rien, lieutenant colonel, mais voici un conseil d'ami.
-Quoi donc?
La réponse me prit totalement au dépourvu.
-Vous devriez faire plus de sport, lieutenant colonel Dawson! Si vous vous entraînez suffisamment, vous pourrez avoir un corps aussi élégant que le mien! Voyez plutôt...
J'hallucinais. Il avait enlevé sa chemise en une fraction de seconde - il devait avoir de l'entraînement, tellement ce geste semblait facile pour lui - et prenait à présent des poses de culturiste, mettant en valeur ses muscles colossaux. C'était quoi ce type?
-Je... J'y penserais, mon général... Je vais devoir... y aller. J'ai beaucoup de travail, vous comprenez...
-Au fait, ne nous serions-nous pas déjà croisés quelque part?
Zut, il avait une meilleure mémoire que je le pensais.
-Non, je ne crois pas, mon général. Je m'en souviendrais. Adieu.
Je m'éloignai d'un pas vif. Ce type était un idiot, mais un idiot honnête. Il m'avait dit ce qu'il savait. Et j'avais bien avancé dans mon enquête. Maintenant, il allait me falloir trouver des pistes concernant les lieux d'expérimentation clandestins de l'armée....
J'essuyais la sueur de mon front. La présence de ce type était étouffante...

Hummer
Ah, mon bureau, enfin, je passai la main sur mon "mini QG perso", c'était vrai que j'en étais un peu fier du rangement, alors, récapitulons l'affaire:
-Macros apparaît deux semaines après moi, un mec souriant et pas net. Dans une ruelle sombre de East City il apparaît qu'il a un penchant sadique. Pendant l'attentat il défecte Hawk's Bite et se rend au Labo 3, et peu après en ressort avec une fille bizarre aux cheveux bleus que personne ne connaît. Ensuite je reçois cette photo avec un couple à la neige, peut-être des parents. En fait j'ai pas grand chose sur la question finalement… Il faut que je trouve ce chalet ça me permettra de localiser ces gens sur la photo…
Soudain "elle" entre.
-Leon vous êtes enfin revenu, euh je n'avais plus grand chose à faire après votre départ alors je....j'ai rangé votre bureau…
Aïe j’étais démasqué !
-Ah, content de vous revoir aussi Elisya.
Eh oui Elysia était bien là, la jeune et jolie secrétaire à moi, qui ne me laissait pas indifférent je l'avouais, un shouilla timide, elle portait un chemisier et des lunettes, elle n'aimait pas non plus que je la regarde.
-Ah eh Elisya !
-Oui ?
-Je voudrais avoir des information sur le chalet sur cette photo.
Je lui tendis.
-Et vous voulez aussi le couple ? me demanda-t-elle dans un excès de zèle.
-Non, ce ne serait pas marrant sinon, dis-je avec un petit rictus.
Ah Elisya, il faudrait vraiment que je l'invite au restaurant un jour, mais aussi un patron qui sortait avec son assistante ça faisait tâche non ? oh et puis on s'en foutait !
J'ouvris un tiroir au hasard et tombai sur mes faux papiers que l'on m'avait fait amené pour la mission, passeports, visa, carte de crédit, carte d'identitée, la totale !
Après quelques minutes ma secrétaire bien aimée rapporta la photo avec un prospectus.
-Voila, j'ai trouvé un vieux prospectus avec le chalet, je ne sais pas s’il est encore en activité c'est le plus récent qu'on ait.
-Merci Elisya, et veuillez signalez à mes supérieurs que je pars en week-end en montagne, faire du ski.
-Ce sont des vacances ou c'est pour l'enquête ?
-Un peu des deux je dois dire, et si ça vous dit vous pouvez venir aussi vous avez besoin de vacances !
-Euh, je ne sais pas si je peux....
-Allons, pas de chichis entre nous je vous ordonne de venir avec moi en week-end, c'est moi qui invite !
Elle rit, après elle repartis à son bureau dehors du mien, ouais !! j'avais enfin un ticket pour un rencard !
Je regardai le prospectus qu'elle m'avait apporté, "A la belle montagne", il ne m'avait pas l'air trop cher et puis il était reconnu trois étoiles alors on allait pas se plaindre.
Après une journée à m'entraîner aux stand de tirs, cibles mouvantes en déplacements, je rentrai tranquillement dans ma dernière planque, avec bien entendu des armes planquées ça et là, je me plongeai sur des bouquins interminables à l'emprise maléfique de me refermer les yeux...

***
-TU L'AS TUEE !!!
-Elle ne méritait pas de vivre, son sacrifice servira notre cause pour que...
-TA G**LE !!! TU L'AS TUEE, FILS DE P**E !! me répétai-je.
-Et que comptes-tu faire mon fils ? Me tuer ? Cette arme dans tes mains te ferait-elle moins peur que moi ?
-Mais tais-toi !! dis-je des larmes coulant à flot.
-Tu es pitoyable...
-Je vais te BUTER !!!
Une balle, deux, troix, quatre, cinq, ma haine était si forte que je ne pus retenir mon doigt de presser la détente du revolver, me fichant s’il était mort ou non, soudain un bruit de téléphone retentit dans ma tête.
***

Ah ! encore ce cauchemar, j'avais pas besoin de ça moi, ah oui le téléphone, je décrochai et répondis d'une voix pas réveillée.
-Allô ?
-Allô, monsieur Foster, je me présente lieutenant-colonel Mustang.
Merde ! pensai-je, comment a-t-il eu ce numéro ? Le guichetier aurait cafté ? Il avait dû le menacer le gars, j'entendais toujours ses allôs et lui devait entendre ma respiration, je raccrochai subitement, pourvu qu'il n'ait pas localiser l'appel, quelle heure était-il ? 5 heures 30, j'avais un peu de temps pour préparer mes affaires, je partis 5 minutes après prendre Elisya en laissant involontairement le prospectus derrière moi.

Shayko
J'étais en direction de l'hôtel, mon coeur battait encore très fort. Ma déception était grande, encore un échec. J'arrivai devant la porte de ma chambre. J'ouvris lentement la porte et à peine y étais-je rentré que Lidia me sautait dessus. J'aurais aimé qu'elle ne soit pas là. Je n'avais pas envie de lui raconter.
-Alors, qu'est-ce qui c'est passé ? Je veux tous les détails, dit-elle surexcitée.
Je m'écroulai lourdement sur le lit. Au fur et à mesure que je racontais l'histoire le visage de Lidia s'assombrissait. Quand je finis, elle se jeta sur moi.
-Oh, ma pauvre chérie, dit-elle en me prenant dans ses bras.
Je la repoussai et m'éloignai un peu d'elle.
-Tout va bien. Il a raison, je ne lui en veux pas.
-Si tu le dis, répondit-elle d'une voix peu convaincue.
Il vallait mieux que je mente. Evidemment que j'étais triste mais je n'avais pas envie qu'elle soit sur mon dos.
-Je vais faire un tour.
Je commençai à me diriger vers la porte quand Lidia me saisit le poignet.
-Shay...tu es sûre que ça va ?
-Oui oui, je vais très bien.
Elle me lâcha tandis que je partais. Je marchais lentement dans les rues, mon esprit tourné vers Hadzuki. Je lâchai des fois quelques soupirs. J'aperçus une petite cabine téléphonique au coin de la rue. Je fouillai dans ma poche et en sortit quelques pièces de monnaie. Je les glissai et composai le numéro. Une voix féminine répondit.
-Allô, qui est à l'appareil ?
-Coucou maman, c'est Shayko.
-Oh ma chérie, comme je suis heureuse de t'entendre. Comment vas-tu ?
-Oh, très bien et toi.
-Très bien. Tu as un problème ?
-Non, je voulais juste te parler.
Je commençai à lui raconter les derniers évènement en lui cachant mon histoire avec Hadzuki tout en mettant régulièrement des pièces.
-Allez maman, il faut que je te laisse. Gros bisou.
-Bisou ma puce, je t'aime.
Je décollai le combiné de mon oreille et le reposai. J'étais de bonne humeur, tant mieux il était temps que je rentre et Lidia ne pourrait plus dire que j’étais triste. Je regardai rapidement ma montre. Déjà 20h00, depuis combien de temps étais-je au téléphone ? Lidia allait me tuer. J'essayai de retourner discrètement dans ma chambre mais Lidia m'aperçut.
-Shay, t'étais où ! J'étais inquiète… cria-t-elle.
-Oh excuse moi, j'étais au téléphone avec ma mère.
-Bon, je te pardonne. Au fait, comment va-elle ?
-Très bien, elle est en pleine forme. Tu n'as pas reçu d'appel d'Hadzuki par hasard ?
-Non.
-Bon tant pis.
Ma réponse n'était pas très convaincante. J'attendais avec impatience son coup de téléphone.
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