Re: Loups-garous de Thiercelieux, deuxième édition : le Bourg de Parlabat

par tigrou66 Dim 20 Déc 2009 - 17:07

Comme à son habitude, Berny sortit en dernier de sa demeure bien chaude et protectrice contre tous les mauvais démons. Tous les villageois s'exctitaient de gauche à droite en criant "il y en a encore là", "venaient par ici". Le visage encore barbouillé et ses cheveux en pétard, le jeune homme essaya de comprendre ce qui se passait quand soudain une énorme boule de niege se fendit sur sa poire suivit de ricannements malveillants.
A ce moment là, une peur panique le lança à travers le village. Il couru de toutes ses forces dans tous les sens jusqu'à être stopé net par une chute malencontreuse sur la pauvre Lyndis qui s'étala avec lui dans la poudreuse encore fraiche.
Une main puissante souleva alors le pauvre Berny pétrifié pour le lancer à nouveau dans la neige et secourir cette jolie âme en détresse. Puis une fois que son rôle de prince charmant fut fini Elliot se dirigea vers Berny.

-"çà va pas Berny!!avec tes âneries tu as effacé la moitié des traces des loup-garous et en plus tu as failli blesser une jolie demoiselle. T'es vraiment irrécupérable comme type.
-mais.... mais je me suis fait attaqué par le roi des démons!!
-quoi, fit Lyndis avec de grands yeux rond, le roi des démons!!tu l'as vu?
-euh...non mais il m'a fait mal...
-Oh moi je le connais bien ce sale type et.....
-Non mais c'est quoi encore ce truc. Ils sont tous les deux aussi frappés l'un que l'autre."

Elliot dépassé par cette histoire de démon reprit sa recherche avec les autres villageois. Vers la fin de la matinée, tout le monde se rassembla pour discuter de ces traces étranges et savoir comment réagir face à la menace qui leur planait dessus.

par Elladan Dim 20 Déc 2009 - 18:54

Tout le village était réuni et il fallait décider de ce que l'on devait faire. Après quelques minutes d'attente je me décida à parler.

- Peut être bien que les loups garous n'étaient que de passage ou bien même que ce n'était pas l'œuvre de loups garous. Mais maintenant si vous pensez toujours qu'il y a des créatures comme celle ci alors il faut prendre des décisions et quand je parle de décision je parle de décisions franche et non de blabla de haut rang.

par Mélanie Mustang Dim 20 Déc 2009 - 19:46

Mireille écoutait attentivement. Les nombreuses traces qui parcouraient le village était un très mauvais signe. Même si aucun habitant n'avait été dévoré cette nuit, cela ne signifiait en rien que les loups-garous avaient abandonné.

Au contraire, le fait qu'ils n'aient pas dévoré quelqu'un au cours de cette seconde nuit pouvait se révéler plus inquiétant encore... Etaient-ils en train de s'organiser? De prévoir leur attaque suivante? Sans aucun doute...

"Je suis d'accord" dit Mireille. "Une décision doit être prise. D'abord la mort du précédent maire et maintenant ces traces à travers tout le village. Nous avons de quoi nous inquiéter et quiconque dirait le contraire serait un fou."

Elle se tourna vers le nouveau maire fraichement élu.

"Sergueï, vous avez été élu maire. Nous nous en remettons donc à vous pour prendre une décision sur ce que nous devons faire."

par Lena Lun 21 Déc 2009 - 12:53

"Mais c'est que des traces de pas dans la neige..."

Radegonde avait beau écouter les conversations, elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde en faisait tout un plat, de ces traces. Mireille lui jeta un regard, qu'elle aurait qualifié de condescendant si elle avait eu la moindre idée de ce que ce terme signifiait.

"Des traces de loups-garous."

La jeune fille ouvrit ses yeux en grand et porta la main à sa bouche.

"Mais...mais vous êtes sûrs ? Mais je pensais que les loups-garous ils étaient partis moi. Mais vous croyez qu'ils sont encore là ? Mais alors ils vont revenir peut-être. Il faut les empêcher de revenir et de tuer quelqu'un encore."

Elle frissonna et jeta des coups d'oeils furtifs autour d'elle.

"Il faut que quelqu'un fasse quelque chose."

par RonFleX Mar 22 Déc 2009 - 9:57

Sergueï, malgré une soirée à fêter sa nomination en tant que maire avec sa bouteille (pleine en début de soirée), se sentit obligé de se lever pour faire avancer les choses

Moi pas peur loup garou, moi attendre loup garou ! Mais tout le monde avoirr peur alors "sacrifice" d'une personne sera voté pourr le bien du peuple. Ma bouteille décidera pourr moi quand vous avoir voté.

Sergueï retourna dans son coin pour finir sa bouteille en "admirant" le spectacle : le vote des villageois

par Antonidas Mar 22 Déc 2009 - 11:26

Jeanval jol arriva des valises sous les yeux , en effet celui ci avait une vie de dépravé la nuit , il frequentait les auberges jusqu'a tard le soir...

Ce matin là, il arriva meconnaisable , le pantalon troué... avec sa longue tignasse blonde, il avait la voix enrayé...

" Monsieur vodka a parlé"
Il pris une inspiration et dit:
"Moi j'veux du lycanthrop'
J'veux du sexe et du sang
Des bombes dans les chariots
Même si je ne suis qu'un enfant"

Tout le monde était étonné par la mélancolie des chants de Jeanval... c'ete toujours aussi faux , mais d'une tel profondeur....

Sinon... je veu qu'on tue Radegonde... croyez moi... elle n'est pas totalement humaine , elle ne m'admire pas comme vous à juste titre. Il faut un feu... un très grand feu pour purifier cette fille en fleur.
Je veu qu'elle pleure des larmes de sang .

par Mélanie Mustang Mar 22 Déc 2009 - 13:33

Mireille regarda tous les membres du Conseil. A vrai dire, le Conseil formait une belle brochette de spécimens et elle était certaine que n'importe lequel - ou laquelle - d'entre eux pouvait être un loup-garou. Ceux-ci étaient réputés pour pouvoir être des gens en qui on avait parfaitement confiance le jour pour devenir les tueurs que chacun connaissait la nuit.

Comme les autres, elle n'avait aucune idée de qui pouvait donc faire partie de ces monstres. Mais il y avait une personne en particulier à qui elle ne faisait guère confiance.

"Pour ma part, je n'admire pas non plus ton talent barde. Et il faudrait être fou pour y trouver quelque chose d'agréable. Je ne pense pas que Radegonde soit un loup-garou. Je peux me tromper bien sûr. Mais mon choix, pour le moment, se porte plutôt sur le père Estève. Après tout, quelle meilleure place que celle de curé du village pour donner confiance à de pauvres brebis pour mieux les égorger quand vient la nuit?"

par Elladan Mar 22 Déc 2009 - 14:50

Tous autour de nous pouvais être des créatures sanguinaire mais Mireille n'avait pas tord le Curé pouvait profiter de sa place...

- Mireille dit vrai, il peut tout à fait abuser de notre confiance et des histoire de comptoir comme quoi les loups garous ne peuvent pénétrer un lieu saint. Car je vous garantit que les églises ne leurs font pas peur et que dans certaine ville ils n'ont pas hésiter à y rentrer pour se repettre de chair bénis ! Je vote donc pour le père Estève ! pendons le Curé ! A mort !

par Starman Mar 22 Déc 2009 - 21:13

A l'ouïe de l'argumentation de Valjol, Andrin fut pris d'une soudaine envie de le désigner comme le Loup, voire même de l'étrangler à mains nues. Enfoiré de hippie. C'était pas possible quand même, ca. Il pouvait pas dire les choses en parlant, comme les gens normaux? Enfin, ce qui servait de normal dans ce villages de dégénérés. Mais même comparé à cette norme peu logique, le barde lui semblait un cran au dessus en matière de dégénérescence de la race.
Mais il devait bien avouer qu'il ne savait pas trop qui pouvait servir de loup garou ici.
L'argumentation de Mireille et du débile avec sa dague acheté 10 écus à un vendeur à la sauvette lui semblait plus intéressant. La toque d'un homme d'église lui paraissait effectivement un bon moyen de cacher ses tendances carnivores. Après, rien n'était sur, mais il savait très bien que l'inaction était, dans ce genre de cas, la pire chose qui pouvait arriver.
Et c'est ainsi qu'il décida de se lancer quand même.
"Ouais, je suis d'accord. Le curé est trop louche. Qu'on le crame et on en parle plus."

par Scieszka Mer 23 Déc 2009 - 0:27

Le père Estève avait mal dormi. La veillée funèbre qu'il avait voulu organiser dans l'église pour le repos de l'âme du défunt Gaspard avait tourné court, dans la mesure où personne n'avait voulu y participer. De guerre lasse, le curé, comme tout le monde, était rentré chez lui. Et comme sans doute la plus grande partie des villageois, l'angoisse de ce qu'il allait trouver le lendemain lui avait fait passer une très mauvaise nuit.

Or, ce matin, rien, à part quelques traces inidentifiables dans la neige. Mais les villageois, rendus hystériques par la peur, criaient au loup et songeaient déjà à lyncher quelqu'un. Trois personnes s'étaient déjà prononcées pour lui. Il en fut extrêmement peiné: décidément, ce village marchait à grands pas sur la voie de la perdition.

Il tenta tout de même de se défendre:

"Mais enfin, cet argument est idiot! Comment serait-il possible que je sois un loup-garou, moi qui manipule si souvent de l'eau bénite? Ne savez-vous pas qu'elle cause aux loups-garous de terribles brûlures?"

Il regarda Mireille d'un air douloureux.

"Comment pouvez-vous m'accuser, vous, alors que vous êtes la première personne que j'ai baptisée en arrivant dans ce village après mon ordination? Cela fait quarante ans maintenant que j'officie ici, croyez-vous vraiment que si j'étais un loup-garou, j'aurais attendu maintenant pour frapper?"

Se tournant vers Matt, il se mit à le fixer du regard. Une idée lui vint soudain. Il n'aimait pas se poser en juge et encore moins formuler une si grave accusation, qui allait à l'encontre de tous les préceptes de l'Évangile. Mais il devait dire ce qu'il avait à dire, la situation l'exigeait. Il hésita, puis reprit la parole:

"Jeune homme, je vous trouve bien belliqueux, et bien prompt à vouloir en découdre. Vous vous posez en chasseur de loups, mais si vous étiez vous-même lycanthrope? Après tout, dans ce cas, vous auriez tout intérêt à m'accuser avec aussi peu de fondement que vous le faites: je suis ici la seule personne apte à réaliser un exorcisme, à bénir de l'eau et à fournir les instruments nécessaires à la destruction d'un loup-garou. Que répondez-vous à cela?"

par Azure Ven 25 Déc 2009 - 16:58

Après une nuit bien agitée, la déclaration un peu farfelue de Bernie l'avait remise sur pied. Les gens devenaient de plus en plus fous dans ce village, et commençaient à s'accuser les uns et les autres.
En analysant rapidement la situation, Lyndis se tâta un moment avant de se mettre d'accord sur un point : Tous semblaient louches.

- Je me demande si... Le plus louche d'entre nous ne serait pas Matt ? Après tout, son couteau est parfait pour égorger les pauvres agneaux perdus que nous sommes. Enfin, je ne suis pas sûre hein.. et puis, nous n'avons pas assez d'indices.. enfin.. vi... euh.. ben des traces de pas dans la neige de pointure 56... ou un truc du genre à vue d'oeil. Et puis.. Un roi des démons doit forcément être un homme... non ?

par Lena Lun 28 Déc 2009 - 21:51

Radegonde avait suivi quelques bribes de conversations. Si elle ne s'y trompait pas, ils étaient en train de désigner quelqu'un qui serait brûlé, ou quelque chose comme ça. Elle ne comprenait pas trop pourquoi il fallait brûler quelqu'un, mais elle avait vu le père Estève être désigné plusieurs fois.

"Pourquoi vous voulez brûler le père Estève ?
- Parce que c'est sûrement un de ces monstres ! Quelle meilleure couverture que celle de curé du village pour un loup-garou ?"

La jeune fille regarda un instant son interlocuteur sans comprendre. Puis ses yeux s'agrandir et elle s'écria :

"Oh ! Alors il faut le brûler !"

par Heg Lun 28 Déc 2009 - 22:31

L'hiver, la nuit tombait tôt. Et, ce jour là, à Parlabat, la nuit était synonyme de funestes évènements, aussi le soleil déclinant mettait-il les nerfs de villageois à rude épreuve. De toute évidence, tout ceux qui avaient un avis sur la question de l'immolation préventive d'un loup-garou l'avaient exprimé.

Le père Estève était acculé. Les autres personne présentes sur le parvis de l'église échangeaient des regards furtifs, et commencaient à avancer doucement dans sa direction. Sergueï, qui avait observé le vote de loin, se leva, et bien qu'il tituba légèrement, sa voix fut ferme quand il déclara qu'on devait mettre l'homme d'église au bûcher.
Le pauvre homme n'eut guère ni la force ni la volonté de résister quand il fut enfermé par ses ouailles dans son propre cabinet, le temps que les plus jeunes et les plus robustent collectent le bois et assemblent le bûcher. Pendant les mois rigoureux, les bûches sèches étaient une denrée précieuse, mais tous consentirent au sacrifice.

Les dernières minutes du curé furent consacrées à de ferventes prières, pour son âme et celle des villageois. Il resta stoique quand on enflamma le bois imbibé de vodka, et on l'entendait encore marmoner quelque bondieuserie, mais, quand les flammes commencèrent à lui lècher le corps, il n'y tint pu et commença graduellement à gémir et à se contortionner. Bientôt, les gémissements devienrent des cris et les cris des hurlements, et l'excitation des villageois étaient à son comble, car à coup sur le feu purificateur révèlerait la vraie nature du curé. Pourtant, les minutes passaient, l'horrible spectable d'un homme brûlé vif se déroulait sous leurs yeux hagards, mais nul signe de lychantrhopie n'apparaissaient sur les chairs de plus en plus calcinés. Il fallut bientôt se rendre à l'évidence : on avait condamné un innocent.

Quand le corps ne s'agitat plus que sous le crépitement des flammes et le craquement de quelque os, et qu'il fut évident que le père Estève était mort, Mireille disparut quelque instant et revint avec la soutane du curé, qui avait été troqué contre une vielle tunique de grosse toile pour rendre l'immolation plus spectaculaire. Elle revint sur la place du village, et, devant tous, en plus d'un chapelet, elle sortit d'une des poches un petit objet doré : une sorte d'amulette, qui représentait un angelot à l'expression naïvement béate, qui tenait un arc et une flèche. Ce fut la conclusion d'un spectacle navrant.
Mais les derniers rayons du soleil disparaissaient dans la vallée en contrebas. On se dépècha de mettre le corps dans un grand trou qui avait déjà été creusé par Matt et Andrin, et, sans rien ajouter, on se dépecha de rentrer chez soi.

par Heg Dim 3 Jan 2010 - 13:09

L'incident du curé avait considérablement refroidi les habitants de Parlabat. Tous barricadés à double tour, il avaient prié avec ferveur pour que le fléau qui s'était abattu sur leur communauté les épargnent jusqu'à l'aube.

Mais la nuit ne fut pas de tout repos. Vers minuit, certains crurent entendre des portes grincer, d'autres virent presque la haute silhouette d'une bête monstrueuse se découper sur la pâle clarté de la lune qui filtraient entre leurs volets de bois.
Vers 4 heures, ce fut au tour du barde de se manifester. On entendit, autour de sa cabane, un raffut monstrueux, fait de cordes pincées qui ressemblaient aux hurlements de chats à qui l'ont tire la queue et de râles difformes qui devaient être les paroles de la dernière composition de Jean Valjol. Chacun, dans son agacement d'être tiré du sommeil par les beuglements d'un excentrique, fut presque rassuré qu'il s'agisse là d'un bruit relativement familier, et plus d'être encore vivant pour s'en trouver dérangé.

Au matin, on trouva le barde gisant sur le seuil de son domicile, vêtu seulement de la culotte qu'il portait pour dormir, figé dans une position assez grotesque. Outre ses mains crispées sur son instrument, on remarqua que son visage et sa gorge étaient bleus et enflés, ses yeux exorbités, et que de ses lèvres violacées s'échappait des filets de bave denses comme de l'écume. C'était, comme on le reconnut unanimement, un fort beau cas d'empoisonnement.
Cependant, dans son trépas, Jean Valjol ne trahissait aucun signe d'être un loup-garou. Tout le monde plaisanta aimablement à propos d'une ancienne maitresse ou d'un voisin excédé qui aurait pu faire le coup, mais la nouvelle n'était pas franchement rassurante : en plus des loups, qui avaient laissé de nouvelles empreintes dans les rues de Parlabat, les villageois étaient-ils menacés par un empoisonneur en série ?

par Azure Ven 8 Jan 2010 - 18:58

Bon allez, je me lance pour poster, en espérant que d'autres suivront pour pas que j'me sente seule :3

- Jean Valjol... est mort ?! Empoisonné ?! Serait-ce à cause de sa voix... ?

Pour une fois, Lyndis fut la première du Conseil à se rendre sur les lieux du crime.
A son étonnement, ce n'était pas un corps déchiqueté qui l'attendait, mais un barde exhibitionniste schtroumpfé avec un peu de bave séchée. Que faisaient donc les loups ? Et pourquoi est-ce que les gens en arrivent à s'entretuer ? Tout ceci était une énigme à résoudre pour Sherlock Lyndis ! .. Ou pas.

La jeune femme regardait tous les acteurs de leur petite communauté. Peu d'indices pouvaient l'aider à débusquer les loups, mais nombreux sont les protagonistes qui ne s'étaient pas manifestés lors du 2ème jour. Ils se sentaient sûrement en sécurité vu qu'il n'y eut aucune victime.
Lyndis pouvait se fier uniquement à son instinct de détective amateur... Ou pas.

- Le coupable est... euh... Et si j'accusais tous les hommes présents dans la salle ? Hmm.. non. Pour ce crime-ci, tous peuvent être coupables car personne ne pouvait supporter la voix de Valjol... Hmm, au hasard... Mon vote se portera sur Bernie ! Etre timide, petit et trop mignon est un tort dans ce village, désolée... Et pis, tu chausses du 42.

par Mélanie Mustang Sam 9 Jan 2010 - 8:43

Mireille regarda avec attention le dénommé Berny. C'était certain qu'être trop timide par ces temps-ci, tout comme être trop sûr de soi pouvait se révéler dangereux. Mais elle avait son idée sur ce qui avait pu se passer.

"Pour ma part, je vote contre Lyndis."

Tout le monde la regarda, éberlué.

"Elle parle de timidité mal placée. Elle est donc, à mes yeux, aussi suspecte que Berny. C'est pour cette raison que je vote contre elle."

par Elladan Sam 9 Jan 2010 - 15:50

Moi je vote contre Lyndis , ce pauvre agneaux cache bien son jeux à mon avis !!!! Il faut la pendre !!!

par RonFleX Lun 11 Jan 2010 - 0:46

Sergueï était furax depuis la veille lors de l'exécution du père Estève. Les derniers villageois qui n'avaient pas encore voté ne sont pas venus et donc n'avait réveillé le maire qui s'était assoupi.

Qui ne m'a pas rréveillé ? Ca doit être toi Berrnie ou toi Eliot ! Je pas aimer soldats qui ne font pas leurr trravail ! En plus de ça nous avoirrr trraitrre parrmis nous, mais je le félicite ! Enfin débarrassé de ce barrde. Bon maintenant quelqu'un doit payer pour avoirr gaspillé une de mes prrécieuses bouteilles : Bernie ! Un faible comme toi ne nous serrvirra à rien contrre ces loups !

par Lena Mar 12 Jan 2010 - 17:41

Radegonde n'était pas très sûre de tout comprendre. Elle observait, de loin, le corps du barde, les sourcils froncés.

"C'est un loup-garou qui a fait ça ?
- Non, il a été empoisonné."

Elle cligna plusieurs fois des yeux, ce qui lui servait de cerveau fourmillait soudain de manière alarmante.

"Alors il y a des loup-garous et un empoisonneur dans le village ?
- T'as tout compris...Pff. Manquerait plus qu'un vampire pour compléter le tableau maintenant."

La jeune femme écarquilla les yeux. Un...un vampire ? Elle se souvint d'une histoire qu'elle avait entendu et sourit presque malgré elle. Un vampire...ce serait siiiiii romantique. Mais ce n'est pas dans ce village que ça arriverait. Non, eux ils devaient se contenter de loup-garous et d'empoisonneurs. Elle regarda autour d'elle, écouta un instant ce qui se disait, et finit par comprendre que l'on votait à nouveau. Après de longues minutes d'une réflexion intense, elle se décida à suivre l'avis du maire.

"Ben moi aussi alors je vote contre Bernie."

par Starman Mar 12 Jan 2010 - 22:17

"Ouais, enfin, je croyais que le but du jeu était de débusquer les loups-garoux, "monsieur le maire", pas de refaire un remake de l'Evolution, et de l'épuration éthniques."
Sous ses airs narquois, Andrin sentait pointer dans son esprit la germe du doute. Jusqu'ici, ses choix en matière de victime n'avaient pas portés leurs fruits. Etait-il possible de débusquer ces créatures en usant de logique? Ou bien tout cela était-il le simple fruit d'un hasard cruel et moqueur? Ces loups garous existaient-ils seulement?
Réprimant un frisson dans le dos à l'idée des gens morts en partie par sa faute, Andrin se concentra sur le choix à faire. Il fallait qu'il trouve un moyen de choisir, et vite.
Mais rien ne venait. Pourtant, même sans lui, le cirque continuerait. Se mettre hors touche servirait seulement à s'écarter des décisions. Il devait choisir.
Décidant de se concentrer sur les deux principales victimes désignées, il laissa le hasard décider.
"Trois petits cochons, pendus au plafond , songea-t-il, bourre et bourre et ratatam, au bout de trois trois, violette violette."
Son choix fait, il prit la parole.
" Bon, moi je vote Lyndis. Bien que je n'ai aucune certitude."

par tigrou66 Jeu 14 Jan 2010 - 10:57

Berny faillit tomber dans les pommes quand il entendit son nom dans la bouche de Lyndis. Tout se brouillait dans sa tête et il ne comprenait pas comment on pouvait l'accuser pour cet empoisonnement qui semblait être murement réfléchi. Berny n'y connaissait rien en meurtre et encore moins au protocole de base pour réussir à tuer quelqu'un dans les règles de l'art. Il avait souvent entendu des chasseurs parler de techniques pour tuer le chevreuil ou le lapin mais de là à tuer une personne, Berny en était tout éberlué. Une fois que les villageois présents eurent fini de donner leur avis, il eu le courage d'ouvrir sa bouche. Un balbutage incompréhensible sortit en trombe et n'arrangea pas la dégaine du jeune homme qui devenait de plus en plus rouge. Aprés quelques exercices de respiration pour reprendre son contrôle, Berny pu enfin tenter de donner son avis sur cette affaire.

-"Jean Val a été empoisonné...moi je pense que c'est quelqu'un qui a longtemps réfléchi à son coup. Je pense que c'est toi Lyndis, tu as été la première à découvrir le cadavre et puis tu t'y connais un peu en plantes. Il faut pas oublier aussi que jean Val chantait pour se rendre intéressant pour les filles. Je pense que tu l'as empoisonné avec une de tes verveines alors qu'il allait te dédier une chanson.
Pour ma défense...moi j'y connais rien en poison et puis j'ai peur du noir alors traverser le village, tout seul et dans la nuit, oh non j'aurai jamais pu. Toi c'est plus facile t'es juste à côté."

par Heg Sam 16 Jan 2010 - 16:44

Entre les deux idiots du village, le vote s'était porté sur Lyndis. Comme la veille pour le père Estève, on procéda à son immolation, avec cependant moins d'enthousiasme, et sans les encouragements lyriques du désormais regretté Jean Valjol.

Et on eut raison de ne pas s'enthousiasmer car, cette fois encore, la victime de la vindicte populaire se révèla strictement humaine. Tout le monde rentra chez soi, et se prépara à une nuit glaciale.

par Heg Lun 18 Jan 2010 - 11:58

Le jour se leva... et personne n'était mort.

(Oui, bon, j'en ai marre de ces descriptions à la con. Je sais pas comment vous faites pour vous foirer à chaque fois, les gars.)

par RonFleX Lun 18 Jan 2010 - 20:00

Sergueï décida de prendre les choses en mains après ses trois derniers jours désastreux du Bourg de Parlabat. Il referma sa bouteille de vodka et enfila son chapka en peau de castor.

Ces loups sont aussi doués que certains villageois parmi nous. Mais nous sommes encore trois à pouvoir nous dresser contre eux (compte avec des bouteilles). J'ai remarqué une chose troublante : on m'a annoncé que, durant ma sieste en attendant que les derniers villageois se présentent pour voter, trois personnes n'ont pas voté contre feu Père Estève et ces trois personnes ne sont plus là aujourd'hui. Puis le jour suivant, une autre innocente a été désignée à la majorité. Seules deux personnes ne l'ont pas condamnée.

Moi, Sergueï, maire du village, ordonne aux villageois restants de le suivre dans son choix car c'est notre seule chance de survie. Certains se croient plus malin que moi, OK, j'dis pas. Mais personne n'est plus malin que de la vodka !

Sur ces dernières paroles, Sergeï sortit sa meilleure bouteille de vodka, affectueusement nommée Sacha, puis l'éclata sur Bernie pour le désigner

Mange toi ça !

par tigrou66 Mar 19 Jan 2010 - 13:16

le nez de Bernie pissait le sang et son visage était remplis de coupure de verre. Ce geste agressif surpris plus d'un villageois et tout le monde regardaient la scène avec perplexité.

"Ze suis pas un zoup-garou...sniff...tu pourrais bien en être un toi aussi...sniff...et si c'est le cas c'est normal que tu demandes que tout le monde te suit pour tous nous tuer...
Moi je vote contre toi car ze pense que tu en es un avec tes gestes violant...snif".

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