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Amestrian Chronicles : Alviss Garett

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Amestrian Chronicles : Alviss Garett Empty Amestrian Chronicles : Alviss Garett

Message par Eodwin Sam 31 Oct 2009 - 22:21

A L V I S S – G A R E T T
– L’Alchimiste de Cristal –


Note : Cette mini-fanfic (dont je ne connais pas la longueur, peut être une dizaine de messages, peut être moins) a pour but de décrire le personnage d’Alviss Garett ou Deekhan pour la mafia.
Il interviendra dans la saison prochaine d’AMESTRIAN CHRONICLES NG.
L’ambiance de cette fanfic ne sera visiblement pas l’alchimie (et ses mystères ♪) donc je tiens à vous prévenir à l’avance : Deekhan ne sera pas l’objet des mystères alchimitologiques. Ce prologue ne fait que poser le décor, l’origine de son alchimie (puis je ferais peut être apparaître un Thölde un peu zinzin dans la fanfic, autant savoir d’où sa folie vient ^^). Puis bon rendons à César ce qui est à César : pour FMA il fallait bien commencer par des cercles, des carrés et un groupe de tarés xD …

Bien, je vous souhaite une bonne lecture. J’espère que le personnage vous plaira =).


    Prologue

    Ce qu’il c’est passé il y a de ça trois siècles.
« Mon Seigneur laissez moi étudier le problème mon remède fonctionnera !
— Vous avez déjà eut votre chance prêtre Thölde … L’antimoine est un poison, vous n’êtes qu’un illuminé à la tête d’une secte !
— Un jour vous reconnaîtrez ma puissance mais il sera trop tard ! Vous m’entendez ! Trop tard !
— Congédiez cet illuminé … »

C’est ainsi que Sir Thölde, fondateur dudit groupe d’illuminés, a perdu toute crédulité au sein le Royauté de sera le Royaume de Xing. C’est de cette façon que la royauté a certainement créé le plus grand meurtrier de ce siècle.
Se revendiquant guérisseur, Grand Prêtre et homme de grand pouvoir il s’est hissé à la tête d’un petit royaume aux confins du désert. De là, il testait ses produits et inventions sur un peuple totalement obnubilé par sa « magie ». Nombre d’entre eux périront sous le joug de l’antimoine, fléau de tout un peuple. Pour autant ils ne se sont pas rebellés, buvant avec abondance les paroles du patriarche Thölde Deekhan.

Thölde mit un point d’honneur à transmettre son don, sa puissante « magie » à ses dix descendants. Personne n’a jamais su par quel rituel il s’y prenait, vantant toujours les bienfaits de son puissant Elexir d’Antimoine, ce dernier traversera plusieurs dizaines de générations, avant d’être rejoint par l’Elexir d’Antimoine et de Calomel, tout aussi meurtrier, il n’avait pour seul valeur que d’en finir plus rapidement avec une maladie incurable.
De tout temps la lignée Thölde est restait renfermée sur elle-même. Bon nombre d’entres eux avaient du potentiel à revendre, mais rapidement la folie les prenait et ils tombaient dans des projets aussi fous que ce de Deekhan.
Rapidement cette folie prit le nom de « châtiment du sorcier ». Pendant très longtemps les hommes de la lignée Thölde (car oui depuis l’ancestral Deekhan, ils affirmaient qu’une femme ne pourrait jamais contrôler la puissance de leur magie, leur « fluide », comme ils disaient) furent considérés comme des sorciers tout puissant – et tout aussi fou –, alors qu’ils n’étaient autre que des scientifiques touchant au prémisse de l’occulte Alchimie déjà très présente en Amestrie.

    Ce qu’il c’est passé il y a de ça cinquante ans.
« Mes frères, aujourd’hui est un jours de gloire ! Aujourd’hui l’Elexir de Thölde a été injecté à toute une cité, et selon les préceptes de notre père, Sir Deekhan, sa puissante magie sera transmise à la cité de Phénix dans cinquante ans et dix jours, lors de la nuit de la nouvelle lune. Cette nuit, l’Antimoine et le Calomel seront injectés à chaque nourrisson, au centre du cercle de cristal. En eux, grandira Sir Thölde Deekhan. » L’illuminé levait haut les mains, ce qui lui donnait un peu plus l’air d’un gourou.

Dans des cris de joie, la confrérie de Thölde fêtait plus de cinquante ans à l’avance le succès de leur plan, la renaissance de leur messie, pourtant la plus part d’entre eux ne serait pas là pour voir l’évènement.
Un seul ne s’extasiait pas Thölde Deeson, celui qui dix ans plus tard ferait l’affront de se marier et de fonder un foyer avec une « externe ». Par cet acte Deeson créait la lignée parallèle, la lignée Garett du nom de jeune fille de sa femme.

C’est cette « trahison » qui a mis fin à la secte de Thölde du moins en tant qu’organisation médiatisée. Ce n’est pas pour autant qu’ils abandonnaient leur projet fou de faire renaître la « magie » – qui se trouvait être finalement de l’alchimie – de Deekhan.
Au fil des années le projet c’est passé de génération en génération et les Elexir se sont aussi passé de génération en génération, des Elexir conçus par Deekhan Thölde lui-même, empreint de sa magie.

    Ville de Phénix : Ce qu’il c’est passé en à peu près neuf mois ...
Cité de Phénix, au nord-est d’Amestrie et de Central, une cité reculée et repoussée par le désert au fur et à mesure qu’il progressait. En cinquante ans Phénix est passé sous la tutelle de Central City. L’état et les alchimistes conventionnels ont alors fait leur apparition dans cette ancienne bourgade de Xing.
C’est dans cette cité que Floyd et Elianne Garett se sont établis. On ne comptait plus les années depuis lesquelles les Garett avaient cessé leur activité en rapport avec les Thölde ou leur alchimie. Les Garett ne se transmettaient qu’un manuscrit expliquant la technique développée par Deekhan.

Un jour, ou plutôt une nuit, un homme est arrivée dans ce village, il se revendiquait docteur, et il affirmait pouvoir régler le problème de mort-nés. En effet, une maladie « mystérieuse » ravagée les contrées proches du désert. Cette homme n’était autre qu’un membre de la secte de Thölde qui sous l’impulsion des siens aller accomplir le plan d’il y a cinquante ans. Pendant à peu près un an, il a prescrit des rasades d’un « sirop » au goût métallique censé purifier le corps de tous les germes qui pourraient bien évidement être transmis au futur nourrisson.
Sur les cinq femmes traitées, seules deux enfants ont survécu, mais comment auraient-ils pu accuser le docteur qui avait tout de même sauvé deux vies ? Enfin sauvé … Même sans son intervention une moyenne de deux à trois enfants pour cinq arrivaient à terme …
Ces deux enfants furent traités par le même médicament toute leur enfance. Sur ces deux enfants, un seul a survécu, il semblait qu’il assimilait l’Elexir sans souci, comme si le poison qu’il était en réalité ne l’affectait plus. Après dix ans de traitement, un phénomène surprenant se produit chez l’enfant. Alors qu’il reproduisait un cercle et quelques forme lui étant circonscrites, des éclairs parcoururent la table d’érable, en cinq point du cercle des petits cristaux se formaient, avant de rougir. Par la suite un cheval à bascule miniature prit forme. A sa base la table n’était que très peu touchée, on la voyait presque lisse, mise a part quelques trous en forme de piqûre.

Cette enfant s’appelait Alviss Garett, de son petit nom : Deekh.
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Message par Starman Sam 31 Oct 2009 - 23:01

Hé bien, voila qui est surprenant. Je sais pas en ce qui concerne le reste de ta "mini-fic", mais cette intro a un côté très.... "heroïc fantasy".
En tout cas, tout cdela est suffisamment intrigant pour vouloir la suite, même si le vrai "test" sera sans doute quand ton personnage interviendra de façon activve (vu que le but est de le présenter).
Bon courage en tout cas.
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Message par Mélanie Mustang Dim 1 Nov 2009 - 8:33

Rien qu'avec cette introduction, j'ai hâte de voir ce que va nous faire ton personnage dans la prochaine fic. En tout cas, très bonne idée cette fic pour le présenter. Vivement la suite!
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Message par Elladan Dim 1 Nov 2009 - 8:39

Très intéressant , j'ai hâte de découvrir et peut être même de côtoyer ce personnage lors de la prochaine saison ^^
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Message par Eodwin Jeu 17 Déc 2009 - 21:26


Note : Merci pour vos commentaires, j'espère aussi pouvoir m'incorporer à la fanfic aussi simplement que possible. Et sur ce voici le premier chapitre, court et peu introductif, mais bon ^^.

    Chapitre Premier : Embarquement …
A peu près douze ans après la naissance d’Alviss, des tâches rouges en forme de runes ont commençaient à apparaître sur son abdomen, et à se faire de plus en plus présente et marquée, de plus en plus abondante aussi. Le médecin de famille lui imposait un régime alimentaire et un programme sportif assez rigide censé combler sa fragilité. Étrangement l’enfant recevez de façon mensuel des sortes de vaccins qui le clouaient au lit pendant deux ou trois longues journée.
Puis vain le jour, ou plutôt la soirée où un feu prit près de la réserve d’alcool de l’auberge. Le brasier c’est répandu, jusqu’à englober la totalité de la bourgade de Phénix, mais pas plus que Phénix, comme si tout avait été prévu. Seul deux ou trois villageois s’en sont sortis, et les alchimistes présent n’y ont rien changé, certainement l’effet secondaire des « jours de congés ». C’est qu’ils ne sont plus aussi efficaces passé vingt-trois heures le vendredi soir …

Cette nuit à tout bonnement marqué la fin du village de Phénix et de la quasi-totalité de sa population, de sa production en minerais, sans parler de sa réserve en métaux nobles qui c’est évaporé par la même occasion. Dès le lendemain matin, les journaux se sont arrachés la nouvelle qui fit rapidement le tour d’Amestris et des pays avoisinant : « Une défaite humiliante pour Central, dont les différents gangs prennent le pouvoir. Le pays n’a jamais tant était sous l’influence de la mafia. ».
Comme d’habitude depuis quelques années les journalistes accusaient la mafia de ce nouveau malheur. Et ils ne se trompaient pas. En première de couverture un médecin, son assistant et un jeune adolescent faisait pâle figure, le visage noirci par les charbons de bois. Déjà le médecin (nul autre que l’incendiaire en question) accusait le gang présumé d’un certain Waycoff, et prenait le jeune adolescent sous son aile, le présentant comme victime des actes ignobles de malfrats.
Autant dire que s’il choisissait d’abandonner la médecine, il pourrait tout à fait se reconvertir en acteur.

Au lieu de faire d’Alviss son fils, Eliot (le médecin) le transformait petit à petit en une sorte de cobaye pour ses expériences, qui portaient leur fruit. Effectivement au prix de quelques hospitalisations, le talents d’Alviss pour l’alchimie grandissait de jour en jour, d’année en année, jusqu’à ce qu’aux yeux d’Eliot la force de sa « chose » atteigne son paroxysme, et qu’il considère son « art » comme une forme de magie. Et il est vrai que le don d’Alviss pour minimiser la matière nécessaire paraissait presque miraculeux.
Bien évidement pour atteindre ce but Eliot n’avait lésiné sur aucune possibilité, dont certaines méthodes proscrites depuis la guerre d’Ishbal.

Quant à l’enfance d’Alviss. Il a grandi dans une sorte d’organisation comprenant de drôles de personnages, certain plus effrayants que d’autres, mais pas plus effrayant que ce qu’il appelait les « blouses blanches ». Si l’adolescent a appris à assumer sans broncher les tests d’Eliot il a développé une haine viscérale pour toutes les formes de « piqûres » animales ou métalliques. Approcher une seringue près de lui revient presque à une déclaration de guerre.
En réalité, l’Organisation ressemblait souvent à une garçonnière, où l’on se trouvait parfois spectateur de quelques grivoiseries. Benjamin de l’équipe, il a du faire ses preuves sans vraiment comprendre ce à quoi il participait. Ce n’est qu’à l’âge adulte qu’Eliot a bien voulu lui expliquer ce qu’est « l’organisation ».
Rien d’autre qu’une faction de la mafia de Central disait-il. Face à l’étonnement d’Alviss, il s’empressait d’ajouter qu’il n’était pas chef d’une mafia crapuleuse comme celle de Waycoff, mais d’une organisation qui utilisait tout simplement des outils de mafieux contre eux. C’est un point qui ne rassurait pas particulièrement le jeune homme qui voyait bien dans le regard de son médecin les préludes d’une vérité qui allait bientôt éclater au grand jour … Il s’empressa d’ajouter, un bref mais acerbe :

« Espérons pour que tu ne me mentes pas »
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Message par Mélanie Mustang Ven 18 Déc 2009 - 9:10

Ah il a un fort caractère ce petit Alviss... En tout cas, cette introduction est plutôt pas mal et elle soulève bien des questions... Ca me rend curieuse de lire la suite^^
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Message par Eodwin Mar 22 Déc 2009 - 22:28


Note : Ca tombe bien, la voilà ^^.

    Chapitre Deux : Double meurtre … Le mensonge.
Suite aux révélations d’Eliot, Alviss comprit qu’il devrait faire ses preuves pour être accepté par les membres de l’organisation comme il préférait l’appeler (bien qu’au final il s’agisse plus d’une mafia qu’autre chose).
Jusqu’à présent il ne faisait qu’apprendre les rudiments du combat et du maniement des armes, pour accompagner sa maîtrise de l’alchimie qu’il revoyait sommairement à chaque fois qu’il le pouvait, afin d’augmenter ses possibilités. Après les alchimies élémentaires, il touchait désormais à celle du corps.
Et même si Eliot se satisfaisait toujours des progrès de son disciple (ou objet …), il allait maintenant être temps pour lui de se faire valoir comme une pièce indétrônable de l’équipage.

Quelques temps après ces constatations il reçut l’ordre de partir pour Central et de récupérer des informations sur les convois monétaires, dans le but de trouver une faille dans le protocole en vigueur. Pour accomplir les ordres d’Eliot, il serait accompagné de Sweïn, un agent des forces de l’ordre, la quarantaine passés, le ventre légèrement bedonnant.

« Et surtout n’oublis pas notre discussion Sweïn.
— Quelle discussion ?
— Rien qui te soit intéressant pour l’instant.
— Aller, mon gars on y va ! »

Le chemin vers Central City ne fut pas très long. Effectivement, en quelques siècles les progrès c’était fait retentissant dans le domaine des chemins de fer. Il ne fallait plus qu’une courte nuit pour rallier Phénix et Central.
Une fois là bas c’est en tenue de cheminot que Sweïn déguisa Alviss. Quant à lui, il était le plus normalement du monde déguisé en agent, enfin déguisé, ce qu’il est censé être normalement, un agent bedonnant à la limite d’âge attendant patiemment la retraite.
L’objectif était simple, se fondre dans la masse et se faire engager comme convoyeur de fond, Sweïn aurait l’arme, et Alviss la pelle censée ravitailler le four de la locomotive en charbon de bois. Et ce ne fut pas très difficile, Sweïn c’est chargé de tout. Il a fait signé des recommandations par les chefs de secteurs, pas forcément de la façon la plus correcte possible, et promit Alviss à la jeune fille du général Fline, contre un petit coup de main.
En deux temps trois mouvement l’agent et le cheminot faisait partis des hauts fonctionnaires monétaires de Central.

« Qu’est-ce que tu as fait ?
— Oui bon, t’as jamais joué le beau louveteau … Fline c’est notre nouvelle cible ! Il a des renseignement qui nous intéressent.
— Quel genre ?
— De l’armement …
— Mais comment t’as osé !
— Bah, elle est plutôt mignonne non.
— Ca dépend de tes goûts, deux mètres, trois tonnes cinq, moi j’appelle plutôt ça un tg… un train longue distance.
— C’est bien t’es en plein dans ton personnage. »

Et le soir venu, comme l’avait prévu Sweïn, le général Fline les conviait à un dîner Et il ne lésiné pas sur les moyens. L’opulence, c’est le mot juste pour définir les gâteries que leur proposait le général. C’était assez gênant pour le cheminot, qui éprouvait encore plus la difficulté que lui infligeait Sweïn. Mais qu’à cela ne tienne, il fit la coure à la fille du général, qui pourtant ne lui inspirait aucune hospitalité.

Et finalement tard dans la nuit vint le moment tant espéré par Sweïn, par deux coups de révolver il mit fin aux vies des proches du général avant de le ligoter.

« Qu’est-ce que tu as fait Sweïn !
— Et alors, elle ne te plaisait pas non ?
— …
— Range ton arme et calme tes ardeurs, l’ordre vient d’Eliot, pas de témoins. » Malgré les demandes de Sweïn, quelques flammèches ondulaient aux bouts de ses doigts.
« Et ta vie ne vaut pas plus que la sienne, il est temps de grandir Alviss, j’ai eut mes renseignements, maintenant il doit mourir. Et c’est à toi de le faire. »

D’un air résigné, Alviss dégaina son revolver, s’approchant du général qui vociféra « vous crèverez, chiens ! » avant de lâcher un dernier souffle, une balle logée dans son thorax. Sweïn était hilare, fier et hilare ! Il fit par des nouvelles à Alviss, lui indiquant tout ce qu’il savait sans exception.
Le pseudo-cheminot le savait, Sweïn ne savait pas mentir (enfin pour qui le connaissait un minimum). Par la suite il déposa une main au niveau du cou de l’agent, avant de lui poser quelques questions :

« Il y a vingt ans, tu devais être présent ?
— Non … non …
— Allons tu ne sais pas mentir !
— …
— Je le découvrirait bien moi-même, dans la mafia rien ne reste caché bien longtemps.
— C’est vrai.
— Mais tu le sais aussi bien que moi … pas de témoin. »

Une pointe métallique vint percer la carotide de Sweïn. Une mort pas particulièrement propre, mais suffisamment barbare pour faire croire à la thèse d’un criminel, ou d’un meurtre en série. Il avait entendu parler d’un criminel qui sévissait d’une façon similaire.

De retour, il inventa que Sweïn n’avait pas respecté le plan convenu et qu’il n’avait pas survécu. Eliot ne semblait pas particulièrement choqué, et la mort de l’un de ses « subalternes » ne semblait pas l’affecter plus que ça.

« Mais Eliot, que c’est-il vraiment passé il y a vingt ans ?
— Je te l’ai déjà expliqué, la mafia a brûlé ton village contre rémunération…
— Mouais. »
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Message par Mélanie Mustang Mer 23 Déc 2009 - 8:32

Ah notre petit Alviss commence à faire ses vrais pas dans le monde de la mafia^^ Il est doué ce petit. Je suis sûre qu'il plairait à Waycoff!
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Message par Eodwin Ven 22 Jan 2010 - 23:04


Note : Sauf s'il décidait un jour de se rebeller (a) qui sait...

    Chapitre trois : L’Alchimiste exilé ...
    ~ Première partie …
Après son élévation au grade de « grand garçon » au sein de la mafia, l’entourage d’Alviss a considérablement changé. Même si personne ne le disait, ni même osait se l’avouer, ils savaient pertinemment que le bon vieux Sweïn n’était pas mort par négligence. Ce grand gaillard ne se serait jamais laissé avoir par des p’tits gars de la ville. Pourtant personne ne disait rien, même s’il corroborait l’assassinat de Sweïn a un coup de sang d’Alviss.
Depuis ce jour, très peu de mafieux ne se risquaient à le frapper, ou même à lui donner une frappe amicale sur l’épaule. « Hors de question », se disaient-ils intérieurement. « Hors de question de risquer ma peau, risquer celle d’un autre OK, mais la mienne … ». A vrai dire, il ne craignaient pas particulièrement ses poings (qui, même s’ils étaient entraîné, n’auraient pas pu rivaliser face à l’équivalant d’un magnum …), mais plutôt son talent d’alchimiste et son ingéniosité.

A cette époque, il n’avait pas encore ce surnom d’alchimiste de cristal, il n’avait guère plus de surnom qu’un poivron à la sortie d’un bar. Pourtant l’accession à ce grade marque une phase importante de sa vie. L’un des bouleversements qui fit de lui ce qu’il est.
Après la mort de Sweïn, Eliot ne l’avait embarqué que sur des dossier très léger, il n’avait plus vraiment confiance et préférait le voir sur des rivages peu menaçant pour ses affaires. A vrai dire, il envisageait sérieusement de s’en débarrassé. D’ailleurs s’il n’était pas l’un des seuls alchimistes de sa brigade il l’aurait déjà mis au rebut !
C’est dans cette optique qu’il envisageait de le faire entrer dans l’état incessamment sous peu. Mais avant il disait lui prévoir une excuse, un acte qui le ferait directement trôner en haut de la liste des favorites. Pour cela, direction l’île de la Seline, au nord d’Amestrie, perdue au milieu de l’océan. Perdue, pas temps que ça, l’archipel était reconnu pour sa richesse, son sel, ses innovations, mais surtout : pour ses diamants ! On avait jamais vu un tel gisement, qui semblait se régénérer de lui-même. Chose impossible, puisque le gisement provenait d’une éruption volcanique fendue par un glacier. Autrement dit, l’archipel surestimée sa richesse.
C’est par contrat avec Central, qu’Alviss fut envoyé sur les îles de Seline, histoire de conclure sur ce qu’il s’y passait. Il passait du stade de mafioso à celui d’espion à la solde du pouvoir.

« Etrange retournement de situation »
En effet il y avait bien de quoi se demander où voulait en venir Eliot. Mais en innocent qu’il était encore, il accepta. D’autant plus qu’il rêvait depuis un moment découvrir de nouvelle contrée.

    — GRANDE SELINE.
Le voyage dura un bon mois. Aussi éprouvant que spectaculaire, le baptême de l’eau d’Alviss se fit dans une cabine secouée aussi bien par les vagues déferlantes que par de nombreux hauts le cœur. Il ne supportait pas particulièrement le bateau.
L’archipel de Seline, fier opposant à Amestrie (et à tout le monde en fin de compte), se compose de trois îles. Une grande, où vivent les habitants et où se développe la totalité du commerce et finalement des finances. L’île du pécheur, une prison d’envergure, d’où on entre mais dont on ne ressort pas, ou bien si mais avec une toute autre vision du monde. Et puis finalement la petite Seline, abandonnée depuis le règne du premier souverain, la petite est désormais fermée au public, et soit disant « maudite ». S’y rendre c’est s’affirmer ennemi de l’état monarchique Selinois.
L’extraction des diamants à lieu sur l’île du pécheur. Les prisonniers rachètent leurs crimes en extrayant ces petits cailloux précieux.

« Charmant pays », ce fut la première remarque d’Alviss. Il trouvait le peuple accueillant, bienveillant, et le roi tout aussi aimable. Mais il fut surpris de voir que son argent ne valait rien ici. Les Selinois payait avec des piécettes vitrifiées, des pièces taillées dans le diamant. Hallucinant, ils ne reculaient donc devant rien ces Selinois.
Pour récolter de quoi manger et de quoi dormir au chaud, il fit usage de son alchimie. En réparant ci et là des vases, des toits, des coques. Quelle erreur ! En moins de temps qu’il n’en faut pour dire « diamant », il se prit la garde royale (la sainte croix) sur le dos. Ce fut sa première rencontre avec le Roi, mais aussi sa dernière.
Qui aurait imaginait les tensions diplomatiques des Selines.

    — APPARTEMENT DU ROI GUILBERT.
« Je réclame un emprisonnement ! Ce mécréant et étranger de surcroît pratiquait une magie peu orthodoxe sur la place du marché, jusqu’à en pervertir le peuple ! C’est … un sorcier.
— Un Sorcier, la Saint Croix n’a pas évoluée d’un iota, nous ne sommes plus au Moyen-Âge. »

Celui qu’on appelait « Commandant de la Saint croix » émit un grognement méprisant envers son roi avant de tourner les talons, et de se retirer dans un : « Vous vous ramollissez mon Roi, vous ne serait bientôt plus en mesure de gouverner ! C’est cet autre étranger que vous qualifiez d’ami l’erreur dans l’histoire ! »
L’autre étranger en question se prénommait Achile, et il était reconnu pour sa science infuse. Pas un Selinois, mais un ami proche du Roi.

« Il vous en veut, répliqua Alviss, une fois à l’abris des regards foudroyant du commandant.
— C’est toujours pareil, s’offusqua Achile dans un ton très particulier.
— Bien, cela étant dit, si vous vous averrez être un Sorcier, je devrais vous faire brûler ! C’est la coutume.
— De la magie … Excusez-moi de vous le dire, mais vous avez un bon siècle de retard. De nos jours c’est la science qui prône, je suis donc scientifique. Et, non je ne reproduirais pas mes actes, je dois reprendre mes esprits et mon souffle ».

Il mentait, mais cela semblait satisfaire le Roi et Achile.
Il en apprit autant qu’il en dévoila sur le monde extérieur. D’ailleurs il s’étonnait de voir un peuple si ignorant de ce qu’il se passait en dehors de son territoire (et de ses murailles). Mais ce n’était finalement pas un problème, cette nouvelle relation faciliterait son travail d’espion. Et il pourrait rentrer chez lui plus rapidement que prévus. Du moins c’est ce qu’il pensait.

¤¤¤
Pendant un long mois, le jeune espion vagabondait entre le palais et les rues, si bien qu’il comprit rapidement que les tensions entre l’archipel et Central venait de l’organisation de la Sainte Croix. Ca sautait aux yeux, le commandant voulait devenir Roi à la place du Roi et sans attendre toutes formes de décès naturel.

Au fur et à mesure qu’il progressé dans sa mission « d’espion » il s’attachait à l’île et ses insulaires. De charmantes personnes, toujours prêtent à donner le meilleur d’elles-mêmes, pour que leur paradis (« fiscal ») perdure. C’est ainsi que le voyait le bon Guilbert. Son jeune fils de quatorze ans pourrait devenir prince distingué de la principauté dans deux ans et il pourrait donc entrer en action politiquement. Pour faciliter les choses Guilbert souhaitait avant tout se débarrasser du commandant et de la Saint Croix, une organisation à la limite cabalistique et déraisonnement violente.
Pourtant tous les plans échafaudés par Achile et lui n’aboutissaient pas, du moins ils le supposaient. Car même si l’organisation est dure et injuste, elle fait régner une certaine paix, ou tout du moins éloigne les malfrats de la pire espèce, sauf quand elle engage ces mêmes malfrats pour alimenter sa garde.
Après quelques services, Alviss a réussi à se faire valoir comme un jeune homme de confiance (ce qui satisfaisait pleinement son contact de Central), si seulement ils savaient son appartenance à la mafia …
Et rapidement Guilbert et Achile l’ont convié à leur réunion, pendant lesquelles il leur expliquait le monde extérieur et ce qu’il s’y passait. Puis finalement les deux amis royaux lui firent part de leur projet quand à la caste des nantis de la Saint Croix.

« Une ouverture à saisir. »
Ca faisait un moment que le jeune homme se penchait sur le commandant, jusqu’à même faire copain-copain avec ce dernier (révélant ainsi sa froideur) et quelques uns de ses « soldats », il apprit quelques belles informations en offrant des tournées. Le fait qu’ils passent pour un phénomènes sur les petites Selines aidait beaucoup.
Il fit donc part d’un plan de long haleine qui s’étalerait sur un ans environ et qui nécessiterait un investissement de sa royal seigneurie, de son ami et de son porte monnaie. Ce n’était pas une façon très loyal d’opérer mais cela pouvait bien marcher ! Quitte à mettre le chaos sur l’archipel !

¤¤¤
« Achile, ça ne peut plus continuer nous devons absolument nous débarrasser de la Saint Croix, il est temps de passer à l’action.
— Je le pense aussi, mais Guilbert, c’est un peu plus compliqué, ce n’est pas comme si nous avions une organisation cachée pour faire le sale travail.
— Certes, mais peu m’importe, passons à l’action, faites appeler Alviss. »

Niché dans l’un des nombreux recoins secrets de la pièce, le commandant écouté frénétiquement les dires de son supérieur. Et cela ne lui faisait absolument pas plaisir. Ce soir il était temps pour lui de faire couler le sang, et ce bougre et traître d’étranger en feraient les frais.
L’homme bourru et cruel déboula dans la salle avec un sourire sadique, puis déclara d’une traite : « Guibert ce soir vous êtes mort ! ». Pris de surprise Achile fit barrière de se corps. Une réaction assez stupide quand on sait qu’un barillet compte au moins six coups … A l’arrivé d’Alviss deux corps gisaient sur le sol, tachant la magnifique tapisserie d’un coloris rouge ocre. Sur le moment Alviss fut submergé par un choc poussé et faux (ce n’était pas la première fois qu’il voyait des hommes mourir sous ses yeux). Les pincements de son douloureux petit cœur se dirigeaient plutôt vers les motifs a jamais souillé par la marque indélébile d’un meurtre.

« Vous semblait choqué, chien d’étranger ! Pourtant vous êtes l’investigateur de ce double meurtre, garde mettez le aux arrêts. Il pourra expier ses péchés en extrayant des diamants et ma fortune sur l’île des pécheurs !
— Mais … Et le procès ?
— Obéissez stupide singe ! Le Roi est mort il n’y a plus de jugement qui tienne. Et jetez moi les corps de ce Roi déchu et de son stupide confrère sur la Petite Seline, là où personne n’ira les chercher !
— Et comment comptez-vous expliquer la disparition des corps, sourit Alviss d’un ton provoquant.
— Rien de plus simple, d’ici quelques minutes, les ossements de deux défunts de même taille et de même corpulence que ces deux ingrats sera apporté ici, nous leur mettrons le feu et prôneront le crime par crémation.
— … »

« A quoi bon … », pensa-t-il. Le commandant Conor Dayle était et resterait certainement – jusqu’à son exécution du moins – un homme foncièrement mauvais.
En moins de temps qu’il n’en fallait pour dire « ouf », Alviss se retrouvait prisonnier dans des conditions bien pire que celle d’Amestrie, et étrangement son alchimie s’avérait défectueuse, l’air marin peut être. Mais là n’était pas le pire, l’archipel se retrouvait sans Roi, à la merci d’un homme cupide.
En tant que mafieux, cette optique n’aurait pas du déplaire à Alviss. Et pourtant il avait le sentiment, que l’accession au pouvoir d’un type plus dangereux qu’un certain Waycoff ou Eliot pourrait mettre en danger les affaires d’ombre d’Amestrie (et donc mettre son gagne pain et sa survie en jeu). Il fallait agir.
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Message par Mélanie Mustang Lun 25 Jan 2010 - 10:45

Ah pas mal du tout ce qui lui arrive. Il a le don pour s'attirer des ennuis on dirait. Ca va être amusant! J'ai hâte de voir comment il va faire pour sortir de cette prison!
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Message par Eodwin Mar 26 Jan 2010 - 22:17


Note : Bah se serait pas marrant intéressant, si il ne lui arrivait rien de "ballo" xD ...

    Chapitre Quatre : L’Alchimiste exilé et impuissant ...
    ~ Deuxième partie : Les premiers pas d’un prisonnier.

    — ÎLE DE LA PETITE SELINE.
Une équipe de trois hommes, vêtus de l’uniforme des Saints débarquèrent sur l’île maudite. S’il n’était pas mort on aurait dit que le front du Roi suintait abondamment. Mais ce n’était pas si étrange sur une île maudite. Puis de toute façon les deux compagnons ne voulaient pas rester plus longtemps, sachant pertinemment que, contre les démons de l’île, ils ne pourraient rien.
Puis ce n’est pas comme s’ils tenaient le Roi dans leur cœur, alors son ami, pensez-vous.

« Laissons-les pourrir sur la plage, de toute façon dès demain il ne restera plus rien, même pas les os ». Ils explosèrent de rire. Ils en seraient presque mort, si des bruits étranges ne les avait pas déconcentré.
« Finalement c’est plutôt ironique …
— Fichons le camp ! C’t’endroit me fout les chocottes »

Ils déguerpirent sans plus attendre.
L’île est deux à trois fois plus petite que celle des pécheurs, et bien quatre ou cinq fois plus petite que sa sœur la Grande Seline. Tout autour la mer déferlante ne permet pas de prendre le bateau sauf à certaines heures. Recouverte d’une végétation abondante, en son centre un édifice, fait de roches trouvaient sur l’île, trône fièrement malgré les siècles. Rien ne semble pouvoir altérer son architecture qui plus est impressionnante. Il s’agit de la résidence secondaire du premier Roi … Après sa mort, la petite fut fermée définitivement.
Enfin, le commandant l’utilisait comme une garderie de tout ce qu’il ne voulait plus voir. Une garderie mortelle, car même un être vivant ne pourrait pas survivre seul, selon la légende. Mais à deux qui sait. De toute façon la question ne se posait plus, même si de leur vivant le Roi et son ami aurait eu des chances (mêmes infimes) de survie, ils avaient déjà passé l’arme à gauche. Et à moins qu’une entité supérieur ne décide d’intervenir, ça ne changerait pas avant longtemps —avant jamais.

    — ÎLE DES PECHEURS.
Celle-ci, la pire des trois avait été conçu pour extraire des diamants, et fournir au Roi en service des revenues suffisant pour faire vivre son peuple, et se retrouver au dessus des autres.
C’est dans un souci de productivité qu’ils en sont venus à utiliser des prisonniers.
La forteresse ou prison avait été taillé à même la roche. De sorte qu’il y est le moins d’ouvertures possible. Le tout formait un énorme bloc de roche sur un bout de terre frappé par la corrosion et les algues après des siècles de vie en mer.
L’intérieur n’était guère plus attirant que l’intérieur. Des couloirs sombres, un véritable labyrinthe muni de cage à gauche, à droite, en face. Une torche tous les quatre mètres éclairaient faiblement ces couloirs, de tel sorte que les prisonniers était gagnés par la pénombre environnante. D’ailleurs à leur sortie (s’ils en sortaient), ils perdaient généralement la vue. Leurs cornées bien trop habituées au noir se voyaient rongées par la lumière du soleil.

Mais s’il n’y avait que la vue de l’endroit qui rebutait se serait le paradis. Non, non, au-delà de ce point, il régnait en tout point de la prison une odeur de sueur, de crasse, mélangée à la senteur acre du sang et de la peur. Une véritable horreur pour des narines habituées à l’air pur.
Alviss prévoyait d’utiliser son alchimie pour purifier son air, une banal réaction permettrait de séparer la puanteur de l’oxygène. Une opération on ne peut plus simple, à moins qu’il ne se trompe et qu’il ne se fasse exploser lui et un mur de la forteresse.

« Ce ne serait peut être pas une si mauvaise idée, une belle explosion ! ». Un sourire narquois se dessinait sur son visage au fur et à mesure qu’il avançait, malheureusement des chaînes entravaient ses mains, il ne pouvait donc pas accomplir des geste salvateurs.
Le garde derrière lui émit un grognement. Il avait sûrement compris.

« Arrg ! Le Commandant m’a parlé de toi. Un ‘singe savant’ selon lui, moi je dirais plutôt un singe tout court HAHAHAHA ! »

« Charmant », se dit-il. Au moins le garde avait un rire significatif, Alviss s’arrangea pour graver l’intonation dans sa mémoire en plus des différentes informations sur son environnement. Une affaire pas si simple, quand on sait que le dit garde en plus de rire, de plaisanter et de grogner, s’amuser à régurgiter on ne sait vraiment quoi. De la chique ou du tabac peut être.

« Quoi qu’il en soit tu gardera tes chaînes. D’après le Commandant Conor tes mains seraient plus précieuses que ma vie gamin ! J’m’envisage p’t’ête d’t’en couper une. Ou juste un morceau. »

Mauvaise nouvelle, il lui faudrait gagner la confiance du garde, sinon il ne pourrait jamais s’en sortir. Il lui venait une idée, sur un ton d’apitoiement il tenta d’amadouer son bourreau :

« Mais comment pourrais-je manger, prendre un repas, faire ma toilette.
— Pour le second point, pas d’panique, y a pas l’nécessaire ici ! HAHAHAHA. Et t’auras qu’à manger direct dans l’auge, ou p’t’être si ton collègue est sympa …
— Un détenu ?
— HAHAHA … Tu crois qu’on a des cellules personnelles ! T’es qu’un pilleur de diamants mon gars !
— Oui, c’est vrai … dit-il en simulant du désespoir, un désespoir pas si faux d’ailleurs. »

Au fur et à mesure qu’il déambulait dans les couloirs, Alviss sentait la fatigue le gagner, il lutter pour continuer à capter de l’information, mais ses jambes endolories commençaient à le faire souffrir, si bien qu’il n’arrivait plus à se concentrer. L’aurait-on drogué.
Les gonds de sa cellule grinçaient face à lui, déchirant un peu plus ses sens affaiblis. Le garde se chargea de le jeter face la première contre le sol. Sa joue droite râpa fièrement le sol boueux, pauvre joue.
Il revint quelques minutes plus tard avec un morceau de fer chauffé à blanc. Le bout semblable à un tison ressemblait à une fine dague. Le garde appliqua cette marque sur le torse du nouveau prisonnier. Si bien qu’elle brûla ses vêtements sur plusieurs épaisseurs avant de s’attaquer à sa peau. L’homme profita de l’inconscience d’Alviss pour scarifier son numéro de détenu juste en dessous de la marque.
C’était la tradition ici. Marqué par le fer et la lame, l’homme devenait un sous-homme, une chose en cage à laquelle on apporte pas plus d’importance qu’à un repas, déjà froid.

¤¤¤
Le lendemain, où quelques heures plus tard (impossible de conserver une notion du temps dans la pénombre) Alviss reprit connaissance. Une sorte de gel empestait son torse et sa joue. Il sentit son repas remonter mais il déglutit, ce repas aller certainement être son meilleur souvenir pour un petit moment. Autant le conserver intact non ?

« Bonne idée ! »

Cette remarque mystique provenait d’un homme assis quelques mètres plus loin. Il devait approcher la quarantaine, même si son incarcération le vieillissait bien plus que d’apparence. Sur ses mains, la même bouillasse pestilentielle. Sur l’instant Alviss se demandait s’il aller mourir de faim, par la lame ou bien par une infection du sang.

« Ca ne sent pas très bon certes, mais au moins ça soulage. Le capitaine Timor ne devrait pas tarder à arriver.
— Timor » Un nom ironique à l’oreille d’Alviss.
« Oui, l’homme qui vous a emmené ici, et vu qu’il vous a enchaîné, il faut s’attendre au pire. Il va essayer de vous briser, mon cher* et c’est dans votre intérêt de le paraître ! Dans vos yeux, il devra voir de la peur …
— Hum …
— Vous êtes un détenu maintenant, comment vous appelez vous ? » Après un instant de réflexion le jeune homme lui répondit :
« Deekhan ». Il jugea qu’il valait mieux pour lui qu’il utilise son nom de mafieux.
« Bien, il vaut mieux changer d’identité ici …
— Certes.
— Fini de faire mumuse les filles, Timor Deeson vient te chercher … Si tu veux manger il va falloir travailler ! »

Timor le conduit dans la mine de diamant, où il l’affecta dans un premier temps à la cartographie des lieux. S’il était un si bon scientifique cela ne lui prendrait pas trop de temps et Timor en retirerait tout les bénéfices. Puis c’était un bon prétexte pour ne pas lui retirer ses chaînes, il n’avait cas utiliser sa cervelle.
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