Re: Amestrian Chronicles : Long Manteau

[Scieszka]

Je dirais qu'il y a trois répliques cultes dans ce post.

« saloperie de téléphone de merde de pourriture d’enculé »

« Même pas pour un Crousti Canin ? »

« Je t’en prie. Appelle-moi Léon. »

Continue comme ça! J'ai bien ri... En même temps, ça met bien en place la suite, sans pour autant la dévoiler. Enfin bref, bon post, quoi...

[Lena]

Je plussoie, ça, c'est de la réplique culte. Et ce cher Vaughler est toujours fidèle à lui-même : avenant, courtois, agréable, doit être un plaisir de travailler avec lui dit donc...Bref, bon post, qui me donne presque envie de me mettre tout de suite à ma propre suite sur next gen dit donc (ah si j'étais pas au boulot...). Et puis, comme d'hab...vivement la suite ^^

[Mélanie Mustang]

Ah j'avoue un passage excellent avec de magnifiques répliques! J'aime toujours autant le caractère de Vaughler^^ Il est excellent ce type. Et pareil, j'adore Léon. Vraiment ce type est complètement génial et tordu^^

Ca c'est de l'ennemi public numéro 1^^

[Heg]

Bien sympathique, tout celà, cher ami...
Continuez, continuez. :-)

[Starman]

Chapitre 14 :

Martha se posa un instant sur un des sièges de la salle d’attente, complètement envahie par la fatigue. La journée avait été longue, et difficile .Beaucoup de patients, dont plusieurs blessés par balle. Mais cela lui convenait parfaitement. Au moins, elle n’avait pas eu le temps de penser à Warren. Qu’est-ce qui lui avait pris à cet imbécile ? C’était comme ça qu’il la remerciait de toutes ces années passées à l’élever, comme si c’était son fils ? Quelle ingratitude ! A cause de lui, sa fille avait failli mourir. Et pourtant…. Elle mentirait si elle affirmait qu’elle n’était pas inquiète. Cela faisait bien deux jours maintenant. Une semaine qu’il y’avait ce silence gênant entre elle et Lucy. Martha ne savait pas trop la cause de ce mutisme. Sa fille était-elle aussi inquiète pour celui qui avait toujours fait parti de la famille ? Ou bien était elle encore sous le choc de la culpabilité de Warren ? Elle poussa un soupir. Elle était trop fatiguée pour penser clairement.
« Maman ? »
Martha leva la tête vers Lucy, qui se tenait à l’entrée de la salle d’attente.
« Il y’a quelqu’un qui veux te voir. La police. »
Sans attendre qu’on ne l’invite à entrer, le policier entra dans la pièce, poussant d’un geste la jeune fille.
« Bonjour, m’dame. Harry Vaughler, SC3. Je viens pour vous poser quelques questions sur Warren. »
Martha se releva doucement, pour ménager son vieux dos. Décidément, songea-t-elle, quand on parle du loup.

« Et donc, reprit Vaughler, vous n’avez aucune idée de là où il peut être en ce moment ? »
Martha se retint de rétorquer qu’elle venait de répondre à cette question il y’a déjà cinq minutes. Qui que soit cet homme, il était particulièrement désagréable.
« Non. Il a quitté la maison il y’a deux jours, quand je me suis rendue compte qu’il était ce … Long Manteau dont ils parlaient dans les journaux. Vous devriez peut être essayer son ami, Jason King. Un garçon un peu voyou avec qui Warren traînait. Je suis sur que c’est lui qui lui a mis cette idée dans la tête.
-Oui, on en vient. Il ne sait pas non, et nie toute implication là dedans.
-Et vous le croyez ?
-Non, mais on a pas de preuves alors bon.
-Je n’aurais jamais cru ça de lui.
-Mmmmm ?
-Warren. Je veux dire , il est un peu turbulent, et il a pas eu de vrais modèles positifs, mais c’est un bon garçon. C’est juste un de ces inadaptés à qui la société ne laisse aucune chance.
-Mmmmm. Si vous voulez mon avis, pour s’en sortir, il lui suffisait de se sortir les doigts du cul. Si vous m’ passez l’expression. »
Martha se renfrogna. Qu’est-ce qu’il en savait, cet inspecteur suffisant ?
« Enfin, fit ce dernier en se relevant. Je vois que ce n’est pas ici que trouverai quelque chose. Si toutefois un truc vous revient, vous avez mon numéro. »
Il prit son manteau, et se dirigea vers la sortie.
« Attendez, l’interpella Lucy. »
Sans un mot, Vaughler se retourna.
« Je… Je sais que c’est une question idiote, mais…. J’imagine que vous ne savez pas où Warren se trouve ?
-Nan, répondit l’inspecteur après un court silence. Aucune idée. On a cherché partout pourtant. A croire qu’il a disparut de la surface de la Terre. »

« Tu vois, petit, je t’ai choisi en raison des évidentes qualités que tu possèdes pour m’assister dans ma quête de vengeance et de conquête. »
Warren regarda autour de lui. La pièce vétuste lui rappelait vaguement le vieux gymnase près de son ancienne école (avant qu’il ne se fasse renvoyer pour avoir agressé un autre élève en utilisant un cercle alchimique), notamment en raison de l’odeur, mélange obscur de sueur et de matériaux usés.
« Où sommes-nous, demanda-t-il, maudissant le bandeau qu’il avait dû porter tout le trajet.
-Hmmm ? Ho, dans une ancienne base secrète de l’Armée. A l’époque, je m’en étais servi pour entraîner des troupes dans le plus grand secret afin de dominer le pays. Du coup, j’ai radié son existence de tous les papiers administratifs, et ces abrutis de Mustang étaient tellement content de leur victoire qu’ils ont négligé d’enquêter après. Et j’ai été battu par ça. Enfin, tant mieux en un sens. Comme ça, je pourrais les massacrer un par un avec plus de facilité, et puis pisser sur leurs cadavres aussi, après. »
Depuis leur rencontre, Warren suspectait cet homme d’être complètement fou. Mais c’est à cet instant seulement, en voyant la lueur dans son regard alors qu’il évoquait ce qu’il ferait à chaque membre de la famille Mustang une fois qu’ils seront entre ses mains, qu’il en acquis la certitude absolue. Et alors que Léon Waycoff ricanait à gorges déployé, il se promit que, d’une façon ou d’une autre, il ne resterait pas plus que nécessaire sous la coupe de ce taré.
« Hahahahahahaha… haaaaaah. Enfin, où en étais-je ? Ha, oui. Donc tu as d’évidentes possibilités, mais elles sont encore à l’état embryonnaire. Et il te manque une chose.
-Laquelle ?
-La discipline. Je vais te montrer. Attaque-moi. »
Williams haussa un sourcil, perplexe.
« Que je vous attaque.
-Ouais.
-Mais… vous n’avez pas d’armes.
-Je sais.
-Et puis j’ai toujours mon manteau, et mes gants.
-Oui, oui, vas-y.
-Bon. »
Voyant là une bonne occasion de rabattre son caquet à ce vieux salopard , Warren se jeta sur lui, et lui porta un coup dans le coup tout en transmutant une décharge. Ou du moins essaya, car Waycoff fit soudainement un pas de côté, saisit son bras, et l’envoya au sol d’une prise. Le temps que Williams comprenne ce qui lui arrivait, il était plaqué au sol, son bras tordu dans son dos de façon à l’empêcher de bouger.
« Compris, morveux ? La discipline, tout est une question de discipline.
-Ok, ok. Lâchez-moi maintenant.
-Hors, s’il y’a bien une chose qui ne manquait pas à ton prédécesseur, c’est bien de la discipline.
-Hein ? »
Relâchant sa prise, Waycoff se releva, suivi par Warren qui se massait douloureusement le bras.
« Vous parlez de qui, là , insista le jeune alchimiste.
-Mais… de celui qui a porté ce manteau avant toi, bien sur. Victor Grundy, l’Alchimiste Statique. Je le connaissais, vois-tu.
-Ha ? Pas moi.
-A l’époque, j’étais jeune. Je venais d’être muté à Briggs, où je devais intégrer un commando chargé de pénétrer les lignes Drachmiennes, et, bon, pour résumer, buter tout ce qui bougeait, et détruire tout ce qui bougeait pas.

[Lena]

Toujours égal à lui même notre cher Waycoff...Mais c'est comme ça qu'on l'aime. N'est-ce pas ? En tout cas, voilà un post qui laisse présager quelques passages intéressants, flash back, tout ça. Je me demande ce que nous allons encore apprendre sur notre schizo préféré...

Spoiler:

[Scieszka]

Très sympathique, ce post.

Intéressant, le passé de Waycoff à Briggs. Je me demande ce que ça va donner. Il a été traumatisé par le général Armstrong, tu crois, ou bien il a rencontré Izumi Curtis dans la neige? Mystère...

C'est riche en information, dis-donc. Tu amorces pas mal de développements, là-dedans, je suis curieuse de voir comment tu vas exploiter toutes ces pistes!

Bonne continuation...

[Mélanie Mustang]

Ah ah notre ami Warren commence à devoir supporter les incessants flash back de Waycoff^^

J'ai hâte de voir la suite quand même... même si on sait déjà ce que Warren et Waycoff vont devenir, la manière dont ils le sont devenus reste des plus intéressantes^^

Lol pour ton spoiler Yoko^^

[Starman]

Chapitre 15 :

« Je n’aime pas ce que vous dites là, Commandant. Pas du tout. »
Haussant les épaules, l’Homme alluma sa cigarette avec son briquet. Depuis qu’il était là, il commençait à bien comprendre comment sa supérieur pensait.
« Général de Division, vous savez aussi bien que moi que ce que vous ou moi pouvons aimer ne change rien. Les huiles s’inquiètent d’une recrudescence des activités de Drachma en ce moment.
-Ils ont peur qu’ils traversent ma forteresse ? Ridicule ! S’ils essaient une fois encore de passer, ils sauront vite que chez nous, les gros poissons mangent les petits. Seuls les forts survivent à Briggs.
-Personne ne remet en douce vos compétences, Général. Ils veulent juste ne prendre aucun risque. Et puis, n’oublions pas le second dicton du Nord : « Si tous les faibles ne deviennent pas forts, tous les forts redeviennent faibles ».
-Ce qui veut dire ?
- Que l’aura de Olivia Mira Armstrong, la Terreur du Nord, n’est plus ce qu’elle était. C’est normal, vous n’êtes plus toute jeune, et… »
Sans qu’il ne l’ait vraiment vu venir, Le Commandant fut saisi par le col de son manteau. Visiblement , il avait touché un point sensible. Cela ne l’étonna pas vraiment.
« Vous devriez faire attention, Commandant. Vous pourriez finir dans l’estomac des loups cette nuit.
-Ce qui ne changera rien à notre discussion. Comprenez bien ceci Général. Je suis venu vous avertir par respect et par politesse. Moi et mes hommes avons reçu pour consigne d’utiliser cette base comme point de repli. Et vous avez pour ordre de nous y autoriser. C’est comme ça. »
Le Général de Division Armstrong grommela quelque chose que le Commandant ne compris pas, mais dont il devina le sens. Puis, elle reprit la parole :
« Bien. Vous avez l’autorisation. Mais attention, Grundy. A la moindre connerie… »
Sans prévenir, elle dégaina son sabre , qu’elle brandit vers le soldat.
« …Je vous file à bouffer aux loup. »
Et elle quitta la pièce.
« Vous vous répéter…Général. »

La première chose qui marqua Waycoff lorsqu’il descendit du camion du le vent glacé qui lui donna des frissons dans le dos. Il estimait qu’il était loin d’être une « couille-molle », comme le dirait avec tant de subtilité son Sergent instructeur, mais il se demanda bien comment l’on pouvait vivre dans ce qu’il qualifiait déjà de « région de merde ». La seconde était le regard que lui lançaient les soldats de la base, qu’on pouvait comparer au regard que pouvait jeter un ours polaire confronté un raton laveur : ils étaient perplexes. Ils n’avaient vraisemblablement pas souvent l’occasion de voir des collègues venus des régions chaudes. Ce qui n’étonna pas Waycoff. Qui viendrait ici de son plein gré ?
« Lieutenant Waycoff ? »
Léon se retourna pour faire face à son interlocuteur. Il était plutôt grand, et était dans une assez grande forme physique. Ses cheveux étaient noirs comme de l’encre de Xing, et ses yeux bleus. Waycoff fut étonné de voir que le Manteau qu’il portait n’était pas très épais, mais il remarqua très vite les cercles d’alchimie tracés à l’intérieur et à l’extérieur (ainsi que la chaude polaire qu’il portait dessous).
« C’est moi.
-Commandant Victor Grundy, vous avez été affecté à mon unité.
-Je vois. Mes respects mon Commandant. J’ai beaucoup entendu parler de vos exploits d’alchimiste.
-Ouais bon, ça va aller. Maintenant que vous êtes là, allons rejoindre les autres.
-A vos ordres. »
Suivant son supérieur, Waycoff trouva vite un petit groupe d’une dizaine de personnes , visiblement aussi étrangers à l’environnement que lui. Malgré cela, tous avaient l’air d’être parfaitement entraînés. A l’exception du petit jeune au premier rang, qui semblait à peine sortir de la crèche (même si, plus vraisemblablement, il devait avoir la vingtaine). Waycoff s’en étonna. Qu’est-ce qu’un gosse venait faire parmi tous ces soldats expérimentés ? S’approchant de lui, il s’apprêtait à lui demander de but en blanc lorsqu’il fut interrompu par la voix de l’Alchimiste Statique.
« Messieurs, je ne vais pas aller par quatre chemins. Je vous ai triés sur le volet afin de former un commando , chargé de pénétrer dans les lignes ennemies, de détruire les installations, et de massacrer les soldats ennemis. Ainsi bien sur, que toute personne nous ayant aperçut. Vous êtes donc priés de laisser vos sentiments au placard. A moins bien sur, que vous ne souhaitiez mourir jeune. Des questions ? »
Une main se leva.
« Oui, monsieur. Pourquoi n’avez vous pas pris des soldats de Briggs , tout simplement ?
-Pour deux raisons. La première est que chacun d’entre vous a des compétences spécifiques utiles à cette mission. La seconde est que les hommes d’ici sont fidèles à Armstrong. Hors, la dernière chose dont j’ai envie est d’avoir des hommes qui répondent à quelqu’un d’autre que moi dans cette unité. Autre chose ? »
Une autre main se leva.
« Cette Armstrong.. elle est aussi terrible qu’on le dit ?
-Ho oui, soldat. Et si vous tenez à vous en rendre compte par vous même , je peux vous affecter à cette base de façon permanente. Essayez juste de poser une autre question sans rapport avec cette opération. »
L’homme ne tenta pas le diable.C’est alors qu’une dernière main se leva. Celle du jeune homme.
« Oui, Soldat Marcus ?
-Et, heu, en ce qui me concerne ?
-Pas de favoritisme chez moi. T’es un bleu, mais t’es au même régime que les autres. Reste juste près de moi, le temps d’apprendre comment ça marche. On aura besoin de tes talents. »
Le dénommé Marcus hocha lentement la tête, avant de baisser les yeux.
« C’est tout ? Bien. Allez vous reposez. On commence ce soir .
-Ce soir, intervint Waycoff ? Mais… on va avoir super froid.
-Il va falloir vous y faire, Lieutenant. Et estimez-vous heureux qu’on ne soit pas au plus fort de l’hiver. »
Léon poussa un soupir fatigué. Cette mission n’allait pas lui plaire, il le sentait

[Mélanie Mustang]

Pas mal comme passage. Mais ça bouge pas tellement... Vivement la suite!

[Lena]

Pas mal, pas mal, toujours sympa de voir apparaître un (des) personnage(s) venu(s) de l'oeuvre originale, ça rappelle quand même un peu qu'on est basé sur FMA au départ, tout ça...
Sinon, bah c'est pas un post qui bouge beaucoup effectivement mais bon...il en faut aussi. Puis j'suis sure que ça va recommencer à s'agiter incessamment sous peu.

Edit : ooh 5 pages, déjà...

[Scieszka]

... Ah, ben finalement c'est Armstrong qui a terrorisé Waycoff quand il était plus jeune. Intéressant. Et toujours aussi mégère, la grande sœur. Ça promet pour la suite.

Sinon, c'est pas parce que ça n'est pas une scène de baston que ça ne fait pas avancer les choses, hein... Au contraire, je trouve que ce flashback promet beaucoup, et qu'on va sans doute mieux comprendre des tas de choses dans les autres fictions.

Conclusion: la suite, la suite!!!

[Starman]

Chapitre 16 :

« Alors, elle vient cette charge ? »
Sans un mot, Johnson passa l’explosif à Waycoff, qui fulminait comme il en avait l’habitude.
« Pas trop tôt . La prochaine fois, va me chercher un thé, au point où on est . »
Cela faisait trois semaines que l’opération avait commencé. Tous les soirs, le commando passait derrière les lignes ennemies, faisant sauter des bâtiments, exécutant des officiers, voire des dignitaires drachmiens. Dans l’ensemble, tout se passait plutôt bien, au point que Waycoff trouvait presque cela inquiétant.
Décidant de ne pas y prêter plus d’attention que ça (après tout, même lui était assez lucide pour savoir qu’il ne fallait pas se fier à un type qui revoyait son père mort le narguer au moins une fois par semaine), il posa la charge et l’enclencha.
« Garez-vous, mes p’tits loups. Ca va pêter ! »
Et c’est d’un commun accord que le petit groupe quitta la bâtisse à toute vitesse. Courrant se cacher dans les buissons, le commando se retourna vers le silo à grains.
« 5….4…3….2….1… »
L’explosion du bâtiment marqua la fin du compte à rebours de Waycoff, qui sentit la chaleur sur son visage malgré la distance.
« Banco, dit-il, un léger sourire aux lèvres. Va falloir que Drachma se mette au régime après ça.
-Quelqu’un sait où est passé le Commandant, demanda un des soldats.
-Il a pris un peu d’avance, pour s’occuper des gardes.
-Ouais avec son alchimie, il peut les buter sans un bruit c’est cool.
-Bon, reprit Waycoff, on va aller le rejoindre. Johnson, Jackson, Bobson, avec moi. On suit la piste laissée par le Commandant.
-Je m’appelle pas Bobson, marmonna Marcus.
-Ta gueule, le bleu. »
Sans ajouter un mot, le jeune soldat emboîta le pas de ses supérieurs, mal à l’aise. Léon jeta un regard vers la nouvelle recrue en dernière position , et poussa un soupir. Pourquoi diable avaient-ils pris une bleusaille pareille dans le groupe ? Il était évident qu’il n’avait pas du tout le cran nécessaire pour cette mission. Avait-il seulement déjà tiré sur quelqu’un ?
Léon Waycoff décida de se concentrer plutôt sur la progression du groupe. Après une demi-heure de marche, ils arrivèrent devant un bunker drachmien.
« Où il est passé, demanda Jackson. Vous croyez qu’on l’a loupé ?
-Parle plus fort, ils t’ont pas entendu à la cantine, chuchota Waycoff.
-Qu’est-ce qu’on va faire sans le chef, demanda Marcus.
-Toi, tu fais pas ta fiotte. Il est dans le coin toute façon.
-Vous pourriez être plus prudent, les gars, fit une vois dans leur dos. Je vous ai entendu venir il y’a cinq minutes au moins. »
Se retournant tel un seul homme, le petit commando tomba nez à nez avec l’Alchimiste Statique, appuyé nonchalamment contre un tronc d’arbre.
« Commandant, s’exclama le soldat Marcus.
- Quel est la situation, demanda Waycoff.
- Je dirais qu’ils sont une petite dizaine. C’est un bunker isolé, et ils font beaucoup trop confiance à leur système électrique.
- En même temps, qui voudrait être dehors par un temps pareil ?
- Je vais m’occuper de la centrale et des sentinelles. Une fois que c’est fait, vous entrez dans le bâtiment et vous tuez tout le monde. Après on fera sauter tout ça.
- Bien , Commandant. »
Sans un mot, l’Alchimiste Statique s’éloigna, mitraillette au poing. Immobiles, allongés dans la neige froide, le groupe de soldats attendaient , sans un mot, le froid suffisant à limiter leurs pensées au strict minimum pour les différencier des légumes. Waycoff sentit l’excitation monter à lui, qui lui rappela pourquoi il avait choisi de faire ce métier. Quel sentiment il avait essayé de retrouver depuis qu’il avait abattu son père il y’a des années. Il dût mettre tout sa volonté pour éviter que sa main ne tremble. Ce qui n’était pas le cas du jeune Marcus à sa droite.
« Qu’est-ce qu’il y’a, petit, chuchota-t-il. Ca te fait bander, de bientôt foncer dans le gras de ces mecs ?
-P…Pas vraiment, mon Lieutenant.
-Reste près de moi, alors.
-M.. Merci.
-Te fais pas d’illusions. Je veux juste pas que tu fasses de conneries sous mes ordres. Tu reste derrière et tu déconne pas. »
Le bleu ouvrit la bouche, comme pour répondre, mais la lumière des projecteurs s’éteignit avant que le moindre son n’ait pu sortir de sa bouche.
« C’est parti, dit Léon , un sourire aux lèvres. On y va les gars. Pas de quartier ! »
Avec prudence, le commando s’approche du bunker en file ishbalienne. Au fur et à mesure de leur progression, leur regard avisé par la tension remarquait les cadavres de soldats, sans aucune trace de blessures. Le Commandant n’avait pas précisé ce qu’il ferait une fois l’opération lancée. Peu importe. Arrivant devant la porte, ils la firent sauter avec leur reste d’explosifs. La fumée n’eût pas le temps de se dissiper que des tirs de mitraillette servit d’accueil aux assaillants, qui se réfugièrent de chaque côté du mur.
« Fallait s’y attendre. »
Saisissant une grenade , Léon Waycoff la dégoupilla , avant de la lancer dans la porte. Il entendit des cris de stupeur dans une langue qu’il ne connaissait, suivi d’une exclamation qui devait être l’équivalent de « Ho, merde ! » . Puis une explosion, et des râles d’agonie suivis de juron. Sans laisser le temps aux drachmiens de se ressaisir, le commando pénétra dans le bâtiment et arrosa la salle unilatéralement. Puis, quand la fumée se dissipa, ils achevèrent les quelques blessés.
« Bien, fit Waycoff, séparons-nous. Par groupe de deux. Le bleu, t’es avec moi. »
Sans un mot, Marcus emboîta le pas du Lieutenant Waycoff. Prenant un couloir après une légère réflexion, Léon fit signe à son acolyte de la tête, et les deux hommes s’y engouffrèrent. Ils ne rencontrèrent que peu de résistance, ce qui étonna le soldat émérite qu’était Waycoff. Certes, une bonne partie de leurs forces avaient été défaites lors de l’assaut, mais de là à ce qu’il ne reste pour ainsi dire personne, c’était étrange. Ils arrivèrent dans ce qui semblait être une sorte de salle à manger. Jetant un œil autour de lui, Léon s’avança avec prudence, espérant tomber sur une proie à massacrer en quelques rafales. C’est alors qu’il entendit un coup de feu. Waycoff voulut se retourner pour en déterminer la provenance, mais il se sentit soudainement très faible. C’est lorsqu’il tomba au sol qu’il comprit que c’est lui qui avait été touché. Dans son champ de vision se tenait une gamine, qui ne devait pas avoir plus de douze ans, tremblante de peur, un pistolet à la main.
« P…Pas un geste, fit Marcus , pointant son arme sur la jeune fille. »
Elle se retourna brusquement, le revolver pointé sur le jeune soldat.
« T…Tire, ducon, fit la voix faiblissante de Waycoff. Flingue-là. »
Mais, bien qu’il ne pouvait pas voir le regard de Marcus à ce moment là, son langage corporel lui fit tout de suite comprendre l’évidence. Il n’en avait pas le cran. La gamine allait le butter, puis l’achever, lui. Et comme un con, il avait lâché sa mitraillette.

[Mélanie Mustang]

Sympa comme passage. Dommage que cette gamine ait pas réussi à en finir avec Waycoff, ça nous aurait évité bien des tourments^^ (je rigole bien sûr, ça aurait été beaucoup moins drôle sans lui^^)

[Lena]

Tiens, c'est marrant, me rappelle un peu la scène de l'animé où Mustang hésites à tirer sur un gamin parce que justement...c'est qu'un gamin. Et où il finit par tirer quand même. Terrible...
Sinon, bon post. J'l'aime bien au fond, Waycoff ("Johnson, Jackson, Bobson..."). Curieeeuse de voir comment il va s'en sortir (ah...on me murmure à l'oreille qu'en fait, je le sais déjà...^^).

[Starman]

Chapitre 17 :

Marcus tenta en vain d’empêcher son bras de trembler, sans trop de succès. Il ne pouvait pas appuyer sur la gâchette. Elle pourrait être sa petite sœur, bordel ! Mais elle avait un flingue. Et elle aussi tremblait comme une feuille. D’ici à ce que le coup parte tout seul. Il mit un moment à comprendre la situation pleinement. Mais il comprit une chose : il ne voulait pas la tuer.
« Tout doux….. Prononça-t-il avec hésitation. Je ne te veux aucun mal. Tu comprends ?
-Arrêtes de te chier dessus et butte là, putain !
- Je ne vais pas tirer…. Tu comprends ? »
Si jamais la gamine saisis un traître mot de ce que Marcus essayait de lui faire comprendre, rien dans son attitude ne le laissa paraître. Elle ne prononça pas le moindre mot, tandis que les tremblements se faisaient de plus en plus violents. Marcus sentit qu’il était impossible de lui faire comprendre : elle avait bien trop peur. Il entendit la détonation d’une arme à feu, et mit une seconde à comprendre que cela ne venait ni de lui, ni d’elle. La gamine, elle, regardait incrédule le trou béant dans sa poitrine, ainsi que l’homme qui l’avait blessée, brandissant son arme fumante tout en tenant sans prises sur le mur au niveau de la fenêtre.
« Commandant, s’exclama Marcus. »
La gamine s’effondra au sol, tandis que l’Alchimiste Statique se laissa tomber au sol avec souplesse. Elle état morte, Marcus le voyait bien.
« Pourquoi ne pas avoir tiré, soldat, demanda l’Alchimiste.
-Pardon ?
-Vous aviez la vie de votre camarade entre les mains et vous avez préféré le laisser mourir plutôt que de le sauver.
- Mais…Ce.... c’était juste une petite fille, mon Commandant.
-Faux. Elle avait une arme. C’était un soldat ennemi.
-Mais….
-Ca suffit. Je ne vous aie certes pas amené pour vos compétences martiales, mais vous êtes un soldat malgré tout. Choisir de vivre comme nous le vivons et rechigner à tuer au nom de principes moraux, c’est de l’hypocrisie.
- Un soldat doit protéger les citoyens de son pays.
-Oui, et pour ça il tue ceux des pays environnants. C’est ça, sa fonction. Maintenant, occupez-vous du sergent Waycoff. »
Renonçant à discuter avec son supérieur, Marcus s’approcha du sergent au bord de l’évanouissement. Enlevant ses gants, il posa ses mains nues sur son dos, faisant apparaître une lueur bleuâtre qui illumina la pièce. Un instant plus tard, la blessure de Waycoff avait disparue.
« Alors, fit ce dernier, tu es un genre d’elixirologiste.
-Mes ancêtres ont fait leurs classes à Xing il y’a longtemps, répondit ce dernier d’une petite voix.
-Les joies d’un monde basé sur le libre échange, ajouta Victor Grundy. Vous avez fini de fouiller le bunker ?
-A peu de choses près, mon Commandant, reprit Waycoff. Il y’a rien de particulier ici. Juste un poste de frontières tout pourri. Nous allons poser la dynamite.
-Pas le temps. D’autres troupes se dirigent vers nous. Réunissez les hommes. On fiche le camp d’ici.
-A vos ordres. »
Léon s’éloigna de quelques pas, pris la radio, et commença à donner les ordres qui s’imposaient.
« Ca va aller, petit ? »
Marcus se retourna vers l’Alchimiste Statique. Que pouvait-il lui dire ?
« Je…Je ne crois pas mon Commandant.
-Tu pense que j’aurais du essayer de désarmer la petite sans la tuer ?
-Oui.
-Conneries, ajouta Waycoff dans son coin. On est là pour tuer, alors on tue. Point barre.
-On n’est pas là que pour ça.
-Cette gamine vivait de toute évidence ici, reprit Grundy. Ce qui veut dire que nous avons tué ses parents. Si nous l’avions laissé vivre, elle aurait cherchée vengeance et dix ans plus tard, nous l’aurions comme ennemie. Mes parents ont été tués par des Drachmiens. C’est ça qui a fait de moi un Alchimiste d’Etat. Aujourd’hui, le haut commandement de Drachma donnerait cher pour ma tête. S’ils m’avaient tué en même temps que mes parents, ils auraient un ennemi de moins.
-Mais…. On ne leur laisse aucune chance. »
Il y’eut un silence, tandis que l’Alchimiste Statique l’observait, d’un air que l’on aurait presque pu décrire comme compatissant.
« Tu es quelqu’un de bien, Marcus.
-Merci, mon Commandant.
-Ce n’est pas un compliment. Les gens biens sont les premiers à mourir ici. Allons-y. »
Et les trois hommes quittèrent la pièce, pour se regrouper avec leurs hommes.
Le lendemain matin, Ils étaient de retour à Briggs. Ils ne prêtèrent guère d’attention au regard noir que leur lançait le Général de Division juste pour leur rappeler que leur présence lui déplaisait. Ils posèrent leurs paquetages, et retournèrent se coucher. On dit qu’à Briggs, une attention de tous les instants était nécessaire pour survivre. Mais au-delà de ce que la peur qu’inspirait cette phrase aux natifs de l’intérieur du pays, tous savaient que ce n’était vrai que dans une certaine mesure. Victor Grundy allait s’allonger tout habillé sur la couche qu’il avait non loin des quartiers des soldats (et guère plus confortable), quand il sentit la présence du jeune elixirologiste derrière lui.
« Que veux-tu, demanda-t-il.
-Je réfléchissais à ce que vous m’avez dit.
-Et ?
-Je suis confus. Vous dites que vous êtes devenu soldat par vengeance. Mais je n’ai jamais eu l’impression que vous tuiez pour satisfaire des pulsions personnelles, contrairement au sergent Waycoff.
-Et ?
-Pourquoi alors ? »
Le Commandant s’assit sur sa couche, et poussa un long soupir. Il était crever et n’avait pas vraiment envie de subir un interrogatoire.
« Parce que c’est nécessaire, finit-il par dire.
-Nécessaire ?
-Oui. On tue des femmes, on tue des enfants, et ça ne me plaît pas fondamentalement non plus. Mais nous faisons ça pour notre pays. Pour le défendre, mais aussi pour l’aider à s’étendre. Certains prétendent qu’ils veulent protéger leur pays et deviennent soldats, mais craquent dès qu’ils doivent faire ce qui, parfois, doit être fait. A quoi s’attendaient-ils ? Se battre, c’est tuer. Tuer un enfant est fondamentalement pire que de tuer un adulte ? Pourquoi ? Parce qu’il ne peut pas se défendre ? C’est ridicule. C’est arbitraire. Tuer, c’est tuer. »
Marcus ne répondit pas. Il sentait bien qu’il y’avait une part de vérité dans ce qu’il disait.
«Nous sommes là pour sacrifier nos âmes, pour notre pays. Mais je suis sur d’une chose. Quand ce sera fini, nous seront des héros pour les gens. Parce qu’ils sauront à qui ils doivent tout cela. Maintenant, si tu veux bien m’excuser. »
Après un salut bref, Marcus sortit de la chambre, pensif ? Des héros ? Il ne croyait pas. Que ce soit nécessaire ou non, il était sur que jamais les gens n’accepteraient ce qu’ils faisaient ici. Des héros ? Plutôt des monstres.

[Mélanie Mustang]

Pas mal comme passage. J'ai pas le courage de faire un gros commentaire, je suis un peu fatiguée. Alors, j'attends la suite^^

[Lena]

Au moins, Mustang, il l'a tué le gamin. Que doit-on en conclure ? Que Roy est un monstre. Eet oui. Et en plus il ressuscite sans qu'on lui demande et il pique la pierre philoso...ah, pardon, je m'éloigne un peu du sujet.
Bref, bon post. Dure, dure, la confrontation à la réalité de la guerre...Et comme d'hab, on attend la suite.

[Starman]

Bon, c'est le dernier post. La fic est plus courte que prévue, mais l'implication du personnage dans la prochaine saison fait que son histoire continuera là bas. Donc voila, c'est le final.

Chapitre 18 :


Cela faisait plusieurs mois que Warren Williams avait disparu de la surface de la Terre. Il avait subit un entraînement draconien, apprenant les spécificités de son alchimie, ainsi que le maniement des armes. Et des pompes. Beaucoup de pompes. Trop de pompes. A son goût en tout cas. Il n’avait pas beaucoup parlé à Waycoff depuis que ce dernier lui avait parlé de son « prédécesseur » , et il ne savait toujours pas très ce à quoi il le destinait. Mais Warren s’améliorait, c’était indéniable. Quand il s’agissait de dégommer des cibles en carton accroché au plafond , il devenait plutôt bon. Mais il avait toujours cette pointe d’appréhension à l’idée de ce qui pouvait l’attendre. Surtout que ce n’était pas comme si son patron était tout à fait sain d’esprit.
« Tu peux arrêter, petit. »
Warren s’arrêta sur sa 40è pompe, et se releva en tentant d’oublier sa douleur dans le dos.
« Vous allez enfin me dire à quoi tout ça rime, alors ?
-Pas encore, gamin. Il te reste un dernier petit test pour la route.
-J’aurai du m’en douter. Ca va durer encore longtemps ?
-Savais-tu que ta mauvaise humeur illuminait mes journées ? Enfin, jusqu’à ce que j’en ai marre et balance à bouffer aux chiens bien sur. »
Warren sentit un frisson lui parcourir l’échine. C’est qu’il en serait capable, ce con en plus.
« Mais rassures-toi, c’est le dernier. Après, on passe au vif du sujet.
-Que je ne connais toujours pas d’ailleurs.
-En temps voulu. D’abord, je vais voir de quel bois tu es fait. T’inquiète , tu vas aimer »


Trois Doigts tapota nerveusement son bureau, mal à l’aise pour une raison que lui-même ne saisissait pas très bien. Son empire criminel fonctionnait plutôt pas mal, et la mort de Dino Rhino ne s’était fait pas trop sentir, bien que l’absence d’un symbole de son autorité sur le terrain posait toujours problème. Mais dans l’ensemble , il n’avait aucune raison de s’en faire. Sauf qu’il n’avait toujours pas été attrapé. Warren Williams court toujours. La police n’avait toujours rien trouvé, pas plus que ses propres hommes. A croire qu’il s’était volatilisé. Trois Doigts se demanda pourquoi il laissait ce gagne petit l’obséder ainsi. Après tout, il n’avait été qu’un léger contretemps. Mais il savait trop bien qu’un petit malfrat de son envergure ne pouvait pas disparaître de cette façon. Il y’avait autre chose derrière tout ça, quelque chose qu’il n’arrivait pas à voir.
C’est alors qu’il se rendit compte que les gardes auraient du faire leur rapport il y’a une demi-heure.
« Je peux entrer ? »
La porte du bureau s’ouvrit, et Trois Doigts aperçût l’homme qui hantait ses pensées depuis des mois, ainsi accessoirement que le garde qui était de faction devant la porte, comme brûlé vif. Celui que la presse avait baptisé Long Manteau s’avança lentement vers le chef de gang, un calibre à la main.
« J’ai cru comprendre que vous me cherchiez, fit celui-ci. »
Trois Doigts ne répondit pas. Avec lenteur, il laissa glisser sa main en direction du bouton qui donnait l’alerte à ses hommes.
« Pas la peine d’appeler vos copains, reprit Williams, ils sont en train de se faire bouffer par une chimère.
-Vous vous êtes fait de nouvelles relations, à ce que je vois, Monsieur Williams. »
Warren s’assis sur le bureau, l’arme toujours pointée vers lui.
« Croyez ce que vous voulez, Trois Doigts, mais ceci n’a absolument rien de personnel.
-Tiens donc ? Je pensais que tout ceci était la réponse à l’attaque contre vos proches tantôt.
-Oui, bon, je dois admettre que j’ai pas apprécier , et que je vais adorer vous coller une bastos dans la tronche. Mais je suis là parce que mon patron veut avoir la certitude que je suis capable de tuer quelqu’un de sang froid. Et gardez les mains bien en vue, sinon ça va pas compter si je vous bute.
-Ha oui. Bien sur. »
Un silence s’installa entre les deux hommes, comme si chacun attendait de voir ce que l’autre allait faire. A moins que Williams ne soit pas aussi assuré qu’il ne le laissait entendre. C’est ce qu’espérait Trois Doigts en tout cas. Ainsi, il aurait peut être une chance de s’en sortir.
« Ecoutez, continua-t-il d’un ton calme, malgré la pression, et si nous discutions de ça calmem…. »
il fut interrompu dans sa plaidoirie par une balle en pleine tête, qui répandit sa cervelle sur les vitres parfaitement propres de la fenêtre.
« Oups, fit Williams, autant pour la femme de ménage. Enfin, ça devenait chiant de tout façon. »
Sans prêter plus attention au cadavre du mafieux, il saisit son portable et composa tranquillement un numéro.
« Ouais, patron. C’est fait. Oui. Bon, alors c’est quoi cette mission ? Oui. Bien. Et comment s’appelle cette beauté ? Ha. D’accord. Je vois. Je m’en occupe. »
Et il raccrocha.

« Encore un autre . »
La jeune fille blonde au comptoir semblait avoir bu plus que de raison, mais cela ne l’empêcha pas de continuer à picoler, comme si elle espérait enfin commencer à apprécier le goût. Cela faisait longtemps qu’elle était partie de chez elle. Avant , elle avait tout. Une maison, un petit ami, un père qui l’aimait. Sa mère était partie, mais c’était pas grave, c’était qu’une connasse qui n’avait jamais compris la chance qu’elle avait eu. Puis, on lui avait tout pris. Un homme était venu, et lui avait pris son père. Puis, il avait prétendu veiller à ce qu’elle ne manque de rien. Comme si elle pouvait ne manquer de rien. Comme si il pouvait rendre ce qu’il avait pris. Il le haïssait, mais ne pouvait rien faire, alors elle était partie. Elle s’était entraîner dans l’espoir que, comme dans les récits, elle finirait par trouver sa voie. Mais rien ne venait. Elle voulait se venger, mais ne savait pas bien comment.
« Le prochain est pour moi. »
Elle tourna la tête, et vit qu’un jeune homme s’était assis à côté d’elle. Plutôt mignon, pour le peu qu’elle s’intéressait encore à ce genre de choses.
« Alors, c’est toi, Claire Waycoff. »
Elle resta interloqué un instant. Comment pouvait-il savoir ?
« Vous faites erreur, balbutia-t-elle.
-Pas la peine de méfier comme ça. Je sais qui tu es. Tout comme je sais pourquoi tu passe ton temps dans les bars, alors que tu es assez intelligente pour avoir un vrai métier à ton âge.
-Foutez-moi la paix.
-Allons, ma grande. Ecoute au moins la proposition que ce vieux Warren a à t’offrir. Tu veux te venger de Mustang ? »
Elle resta silencieuse, mais la surprise se lisait sur son visage. La surprise, ainsi que l’acquiescement.
« Bien. Parce que je connais des gens qui aimeraient bien aussi voir le brave ex-généralissime mort. Et il se trouve qu’ils ont une idée de comment procéder.
-Comment, répondit-elle avec lenteur.
-Dis-moi….Tu te débrouille, au sabre ? »

[Lena]

Donc si je comprends bien...avant son entraînement, il avait une conscience, après son entraînement il n'en a plus. On dirait pas, mais c'est dangereux le sport. Les pompes surtout...
Hmm. Bref ^^ bon post de "conclusion". Je regrette juste une chose : que la fic ne se termine pas avec Williams glissant sur une peau de banane et se fracassant le crâne. Mais paraît que comme on l'a déjà vu dans la suite, c'était pas possible. Dommage...

[Mélanie Mustang]

Bon eh bien voilà une fin intéressante^^

Ah oui... et les pompes c'est vachement dangereux dis donc... Je savais pas qu'on pouvait laver le cerveau de quelqu'un en lui faisant faire des pompes... Hum, idée à retenir^^

[Contenu sponsorisé]