Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Amestrian Chronicles : Guerre Civile

2 participants

Page 4 sur 4 Précédent  1, 2, 3, 4

Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:44

Tamishi
Shayko étais déjà partie, lorsque Soraya prononça quelques derniers mots : « Adieu Théo Tamishi ... », qu’elle accompagnait d’un léger baisé. J’en fus surpris, ce n’est pas dans l’habitude de Soraya, bien que ça ne me déplaise nullement, bien au contraire. Evidemment ce petit écart de conduite dans mes « habitudes de travail » qui fait suite à pas mal d’autres écarts d’ailleurs, me rendait une certaine culpabilité à la laisser partir, comme ça, toute seule … Si il lui arrivait quelque chose ? Et si elle faisait une bêtise ? Et si … Enfin Théo laisse là, tu as aussi à faire ! Quoi qu’elle joue aussi pas mal dans mes affaires, je vais certainement regretter de lui avoir donner « ça ». Enfin, maintenant je peux plus lui reprendre, du moins pas tout de suite. Puis ça pourra toujours l’aider dans les coups durs.
Je finis par me bouger, après hésitations, et quelques envies de filatures …Restait à savoir où je devais aller, un plan aurait été le bienvenue, malheureusement il faudrait faire sans. Par conséquent je choisissais une autre carte, celle-ci ne comprenait aucunes feuilles, mais plutôt des corps sur le sol.
Si ma logique est assez logique … C’est où il y a le moins de corps que je la trouverais ! C’est la fameuse technique de … Je ne me souviens plus de son nom, mais il dit que l’endroit le plus sûr est celui qui a subit le moins de dégâts, car considéré comme inutile … Au même temps vous me direz un de ses confrères a aussi dit : « Un lieu qui n’a pas encore été touché le serra peu après, c’est irrévocable ». Qui choisir ?
Ce nouveau dilemme en tête j’avance presque instinctivement vers le cœur du navire, qui, soit dit en passant, n’est pas si petit que ça. Je finis donc par arriver dans des couloirs vierges de cadavres ! Parfait les recherches avancent. J’ouvre dès à présent plusieurs portes, afin de trouver quelques choses d’intéressant, vous me direz, moi, je ne suis pas pressé j’ai tout mon temps après tout !
Bonheur, un peu de cidre dans une bouteille ^^, j’en prend une gorgée, bah c’est qu’on a pas prit de gourde en réalité, du coup … La soif se fait entendre.
Maintenant que j’ai trouvé un endroit « pas recouvert de mort … », usons d’une seconde hypothèse, Heigart reste la généralissime, quoi qu’en veuille faire penser Mustang, elle est donc certainement sous bonne garde, donc plus je me prendrais les pieds dans des pièges, protections, et tout autre stratagèmes dignes des meilleurs films d’aventures, je serais sur la bonne piste. Et ça ne manque pas, gaz, balles, plafonds qui s’effondrent, poignées électrifiées (Gzzzz, ça fait « bobo » quand même), et même des arbalètes je crois ! Oui j’oubliais les boîtiers à codes dernières génération …

« Ca n’en finira donc jamais !
- Qui est-ce ? »

Tient je touche au but, je reconnaîtrais cette douce voix, de merlan frit, à moitié paumée, et pourtant si hautaine, et sûr … Ca c’est du Heigart tout crachée, ou sinon que la foudre d’une nouvelle poignet me donne un bon coup de réveil ! Je prend donc une voix bien trop roque et grave par rapport à la mienne, avant de parler :

« Garde rapprochée …
- ‘Garde rapprochée’ … Et pourquoi donc, on ne m’en a pas parlé !
- Disons brièvement que … Les évènements prennent une drôle de tournure !
- Drôle de … »

Elle ouvre la porte en sursaut, halala qu’elle beau visage, si je ne me retenais pas je lui offrirais ma main, enfin l’empreinte de ma main sur sa joue. J’entre rapidement en referment la porte elle a déjà les mains liées l’une à l’autre, je vois de l’alchimie sans cercle, les livres ne disent donc pas faux. L’air hautain, et un petit sourire sur le visage, je m’approche de la table sur laquelle je prend place … je n’avais pas vraiment l’intension de la tuer, cependant si le moment venu, c’était nécessaire … Pourquoi pas !?
Enfin, elle serre les dents, écarquille les yeux, le teint palot, comme si elle voyait un revenant. C’est assez amusant ! C’est vrai, c’est … distrayant, sentir que l’on provoque de la peur chez un haut grader, c’est follement réconfortant !

« Vous … Vous devriez … Enfin … être …
- Mort, n’hésitez pas sur le mot, il faut le peser !
- Mais …
- Oui ma détention, et les séances que l’ont me prodiguées durant ce lapse de temps n’était pas vraiment agréable … Bien que de votre côté elle n’est rien données ^^. Vous voyez je sais tenir ma langue !
- Soit je vais vous finir »

Et c’est parti pour une jeté effrénée d’alchimie, censée me « finir », même si avouons le clairement ce n’est pas bien efficace, un mouvement de main plus tard, et un petit cercle (tracé précédemment sur l’une des lanières sur mes bras) plus tard, son assaut se voyait détourner contre un mur.

« Allons, allons ! Un peu de calme, j’ai eut le temps de prévoir vos intentions très chère ! Puis je ne viens pas en tant qu’ennemi, enfin si, enfin non, en fait je ne sais pas trop !
- Hum, c’est un peu abusé ! Vous n’allez pas me dire que vous m’êtes allié !
- Ca, je vous l’accorde, je ne suis pas de votre côté, enfin surtout pas pour vous, mais je ne suis pas non plus fervent supporter du clan H. Mustang ! Bien que j’avouerais avoir quelques affinités qui m’y raccrochent …
- Donc la situation vous, importe peu c’est ça !
- Bingo, après tout il y aura toujours un tyran, qui m’assure qu’Hadzuki n’en deviendra pas un. J’ai pu avoir certitude, qu’à part le charisme quelque peu ressemblant, il n’est pas du tout comme Roy !
- Comment pourriez vous connaître Roy Mustang, puis ce manque de maintient, votre supérieur vous le reprocherait sûrement !
- Vous voulez dire Edal (rires), c’est lui qui m’a appris tout ce que j’ai à savoir, je ne pense pas qu’il désapprouve mes actes ^^. Mais assez parlé du passé, je maintient mes dire, Hadzuki sera peut être le prochain tyran, c’est fort possible … Après tout ! Et au pire même si les plans actuels ne marchaient pas la prochaine génération prendrait la relève, etc …
- Comment, vous rigolez, c’est un coup de maître, les futurs habitants d’Amestrie craindront le pouvoir de l’armée ! Ils lui obéiront et lui voueront un total accord !
- Nous y revoilà, la fameuse technique de la propagande, et aussi du bourrage de crâne, qui marchent, oui ! Mais à court terme … La n’est pas le sujet, que me diriez vous si je vous disais que j’ai en ma possession ce qui vous rendrez votre statut ?
- Je dirais, que vous n’êtes qu’un ignare, doublet d’un inculte, et triplet, d’une stupidité affligeante ! Et que je me verrais contraint à mettre fin à vos jours pour obtenir cette arme. »

Elle s’avance.

« Du calme, du calme je radote ma parole, je me fais vieux, rendez-vous compte 28 ans tout de même. Bien je m’explique, mon arme se compose de deux ustensiles le premier est sur moi-même, c’est une plaque de métal verte opale, avec une petite sphère ronde, sans accrocs, rouge, brillant, qui reflète la lumière. Ce premier élément est dépendant du second ! Enfin le second, tout à fait indépendant se trouve sur une jeune fille d’un peu plus d’une 20tènes d’années, elle est sur ce bateau, je lui en ai fait cadeau, un merveilleuse outils de production d’énergie, mais aussi de protection, d’une très belle facture. Un petit bijou d’innovation, basée sur la pierre du défunt Marco, qui a été amélioré, pour synthétiser de nouveau une source d’énergie, et donc un peu de pierre au contact des éléments environnants et des attaques … Astucieux non ?
- Oui assez, même si ça me fait mal de le dire ! Et vous comptez vraiment m’en faire profiter ?
- C’est vrai, j’hésite …. »

Elle me prend au cou, ça devient une habitude ma parole, j’use donc de l’alchimie, pour brûler son bras gauche, glacer son bras droit, elle me lâche enfin, je lui donne un bon coup de pied, elle s’affaisse, et tombe à terre, gémissant quelques brimades.

« Je vois, je vois, votre force réside dans votre armée généralissime, et pas en votre propre force, c’est regrettable, contre Mustang vous n’auriez actuellement aucune chance … C’est fort dommage ! Tout de même, tant d’année de commandement et une si petite force … -_- !
- Mais vous avez fini, tantôt vers Mustang, tantôt vers ma personne choisissez ! Je comprend maintenant pourquoi vous êtes à la fois Takao Lionel et Tamishi Théodore !
- Comment pouvez vous savoir ça !
- J’ai mes informateurs.
- Peu importe … C’est bien vrai c’est moi aussi Lionel ! Mais je ne vois pas le problème »

Après un dernier coup (une p’tite décharge dans les dents XD) d’alchimie, à cette chère Heigart je me décide à repartir, empruntant la même porte ! Mais avant je lui lance un projectile.

« Prenez ça !
- C’est l’une des pierres de votre « arme » !
- Certainement pas, je ne vous la donnerais pas, je n’ai de toute façon pas trouvé la force suffisante en vous ! Oubliez cette histoire !
- Mes collaborateurs en seront avertis.
- Bien sûr, en tout cas, la roche que voilà est pour vous, c’est une pierre rouge ! Aller j’ai bon cœur, puis j’aimerais bien savoir qui va gagner cette bataille, avec des chances équitables ^^ !
- Vous êtes suicidaire ?
- C’est bien possible. Mais c’est bien de mettre un peu de piment dans tout ces évènements, sinon cela risque d’être ennuyeux … »

Je ressort, les mains derrière la tête, l’esprit plein de nouveaux plans, et surtout pleins de nouvelle possibilité. Je commence donc à prévoir ce qui pourrait arriver, oui je sais je me surmène, je devrais prendre un peu de repos. Mais les stratégies de ce type, mon toujours passionnées, Heigart gagne, le pays sombre, ou au contraire, elle prend une autres directions, ou encore mieux ! La population d’Amestrie utilisée pour une pierre philosophale. Mustang gagne, paix amour, gloire, et beauté, ou bien tyrannie pour excès de confiance … Qui sait ! Qui sait ^^ !
Dans tout ça j’espère qu’au moins Shayko s’en sort … Mais oui t’en fais pas Théo ! Et Soraya … Euh … essaye de rester en vie, tu tiens une belle défense, j’espère que tu t’en serviras, dire qu’habituellement je n’aurais jamais offert une partie de mon bien à quelqu’un … Huuum ! Sert t’en avec modération, ça peut aussi être une vraie « bombe à retardement », ça me ferait mal de me savoir son assassin … Que ? Quoi ? C’est quoi ça, maintenant j’ai des remords !
Aller, allons-y, qui sait peut être que je vais la croiser de nouveau ^^ …
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:45

Soraya
Dans un bateau presque vide maintenant... Je marche, je marche... Quelles raisons m’ont poussée à venir ici, à laisser Chris mourir. De plus, comment venger Célia ? Je suis une idiote, une... Je n’ai fait qu’empirer les choses... Je dois... Finir ma tâche, avant d’en finir une fois pour toute. Mais est-ce que je vais réussir ? J’ai bien peur que non. Je le sais, je le savais, inconsciemment... Depuis longtemps...

Que dois-je faire... Célia... Chris... Pardonnez-moi...

Je m’arrêtai puis m’adossai au mur, sanglotant, en me demandant que vais-je faire, et à rager contre mon impuissance. Puis, j’observe, la « babiole » que Tamishi m’avait passée autour du cou, bien que mes lunettes étaient embuées par mes larmes. C’était une chaîne qui était accrochée au ras de mon cou, une plaque qui en son centre abritait une petite pierre ronde, violette, je voyais tout ça par l’intermédiaire d’une glace. Mais même en tournant la chaîne dans tous les sens, je ne vis aucun fermoir, donc je ne pourrais pas l’enlever de sitôt, on dirait.
Soudain, j’entendis des bruits de pas venant vers moi. Instinctivement, je me plaquais au mur, cachée dans l’ombre. Prête à me protéger, et à tuer accessoirement, bien entendu. Un kunaï fera l’affaire. J’entendis 3 voix différentes, donc il y avait 3 personnes ? Zut, je ne pourrais pas m’en sortir simplement, mais bon, c’est tant mieux d’un côté, si je mourais... Plus personne n’aurait de souci à cause de moi. Mais je ne dois pas encore mourir, pas maintenant.

Quand l’une des 3 personnes était à ma portée, je mis mon kunaï sous mon cou, jugeant en un seul coup d’œil si c’était des ennemis ou des alliés. Je murmurais un « pardon » à son oreille avant de le tuer, ou sinon je me place au même niveau que certains, si je ne culpabilisais pas un peu, rien qu’un peu. Les autres, à mon étonnement, clapaient leurs mains, et les posaient sur le sol. Au bout de quelques minutes, rien ne se passait. Bizarre à en juger par leurs têtes.
Je sentis que quelque chose me chatouillait le cou, la chaîne...

- Son collier ?! fit l’un des deux hommes.

Je tournais ma tête, quelques secondes, vers le miroir de tout à l’heure, j’y vis, que la pierre qui ornait la fine plaque qui servait comme une sorte de pendentif, tournait sur elle-même et brillait fortement. Malheureusement, ce moment d’inattention avait failli me coûter la vie, car les deux autres ne sont pas restés là à ne rien faire, ils en avaient profités pour sortir leurs armes. L’un, une arme à feu ; l’autre, une arme blanche. Super... Pendant que l’un me charcute, l’autre me flingue. Justement, ce qu’ils faisaient... Je me défendis du mieux que je pouvais avec un kunaï qui me servait de protection. L’une de mes mains était « out » grâce au frère de cette chère Feist ou devrais-je dire Griffith, je ne pus me défendre de l’autre main. Malgré mes efforts, je n’arrivais à peine à atteindre mon adversaire. Puis... Je sentis une douleur indescriptible au niveau de ma jambe, je m’écroulais littéralement suite à ça. J’imagine que le tireur avaient enfin appris à tirer, car depuis tout à l’heure, ses balles me manquaient, juste une éraflure au bras, rien de plus grave... Mais ça se peut qu’elles avaient été stoppées dans leur course, mais par quoi ? Et puis, maintenant, je suis à la merci de mes ennemis, je vais mourir, cela vaut mieux, je pense...

Mais... Mais... Je ne peux pas... Je ne dois pas... J’ai ma promesse à tenir. Alors pas maintenant !!!

J’imagine dans ma tête : un mur en acier avec des piques, qui me séparerait de mes ennemis. Les yeux fermés, je pris mon kunaï et effleurai avec mes doigts, le cercle qui était gravé dessus. Un cri déchirant et un bruit de chute se fit entendre derrière ce mur d’acier que j’avais crée grâce à l’alchimie. Au moins, j’ai pu échapper à la mort. Puis réutilisant le cercle de mon kunaï, je créais une ouverture dans ce mur. Je vis que mon assaillant avait été embroché, mais oublions les détails, maintenant il faut que je termine, ou sinon, je mourrai, et ça je ne peux pas...
Lentement et en boitant à cause de ma jambe, je marche difficilement en direction de ma cible, il tirait vers moi, mais encore une fois, bizarrement, rien ne m’atteignait. Je vis dans son regard, de l’étonnement puis de la peur, vis-à-vis de moi. Il vida toutes ses balles sur moi, sans que rien ne m’atteigne, s’en rendant compte, il laissa tomber son arme, visiblement, il s’était fait à l’idée qu’il allait mourir de toute façon. Economisant quelques kunaïs, je m’avance vers lui, et passai mon chemin, l’ignorant totalement. Il s’écroula par terre, abasourdi par mon action.

- Pourquoi ne pas me tuer ? Je suis un ennemi, non ? fit l’homme
- Je ne suis pas une tueuse, une meurtrière, je ne tue pas pour mon plaisir. Je tue parce qu’il le faut, parce que je ne peux plus mourir... Faites attention à vous, et adieu... répondis-je, tout en continuant ma route.

Arrivée hors de vue, je chancelais. Ma jambe me faisait mal, chaque pas était une souffrance, une torture, je traînais ma jambe comme un fardeau. C’était l’un des prix à payer pour accomplir ma vengeance, car je sais que rien ne serait facile et que j’aurais des sacrifices plus ou moins importants à faire, mais je l’avais choisi, et je ne peux plus regretter, maintenant. Mais ce que je ne comprenais pas dans tout ça, c’était les balles qui n’arrivaient pas à m’atteindre ou encore la pierre qui tourne et brille. Le cadeau de Théo cache quelque chose, mais quoi ? Je n’arrivais plus à réfléchir correctement, j’étais épuisée, par quoi, je n’en sais rien mais j’ai la vague impression que c’est à cause de cette chaîne autour de mon cou...
Je m’effondre sous le poids de la douleur et de la fatigue...

Qu’ai-je fait pour en arriver là ?
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:46

Macros
-Mais dites moi... et vous? Vous ne devriez pas être en train d'aider vos... collègues?

Je me frottais le mentonen faisant une moue désabusée.

-En fait, il y a deux raisons qui font que je ne le fais pas. La première, c'est qu'ils peuvent bien mourir jusqu'au dernier, du moment que le boulot est fait...

Bon, ce n'était pas tout à fait exact. Il y avait au moins une personne dont je désirais la survie: Roy junior n'avait pa interêt à mourir tout seul dans son coin... Enfin, c'est un grand garçon. Astalya hausa un sourcil.

-Et en quoi consiste ce... boulot, au juste?

J'eu un rire joyeux en répondant.

-Mais c'est évident! Je vais annoncer à cette chère Heigarts qu'elle a été démise de ses fonctions...

Alexander Griffith fronca les sourcils.

-Vous allez la tuer?
-Oh le vilain mot. Je préferais ma périphrase, vous savez... Mais si vous y tenez, c'est effectivement mon intention. Compte tenu du fait que votre famille semble avoir quelque difficultés avec le concept de "loyauté", je ne pense pas que cela vous fasse trop de peine, hein?

Les deux equissèrent un léger sourire, avant qu'Astalya ne prenne la parole.

-J'essaierais de m'en remettre. Mais vous aviez évoqué deux raisons...
-Ah, juste, juste! La deuxième raison pour laquelle je ne vole pas au secours de la chair à canon en détresse... EH bien... Hum, c'est un peu embarassant, mais il semblerait que je me sois quelque peu... égaré.

L'expression des deux Griffith montra qu'ils s'attendaient à une tout autre réponse... Je fis un sourire désabusé.

-Ce sont des choses qui arrivent...

Alexander Griffith se racla la gorge, étouffant un rire de justesse. Quant à Astalya, j'avais l'impression qu'elle ne savait pas si elle devait croire ce que je disais.

-Effectivement...
-Bref... Ce navire semblant n'être que pauvrement pourvu en plans, je commençais à éprouver un certain agacement à force de tourner en rond... Toutefois, j'imagine que votre arrivée est déjà un premier indice?

La logique voudrait qu'il me suffise d'emprunter le chemin par lequel il étaient venus pour me rapprocher un peu de lieux de l'action. Compte tenu de l'état de ce cher Alexander, ainsi que le peu d'empressement qu'ils avaient pour se battre, il étaient probable qu'ils cherchaient à s'éloigner des combats.

-Moui, je crois que je vais tenter ma chance. Ca m'a fait plaisir de vous revoir, tous les deux... Sur ce...
-Attendez!

L'injonction venait d'Astalya. Je lui lançais un regard surpris.

-Un problème?
-Cette pierre à votre doigt... C'est la pierre philosophale?

Je le vais ma main gauche, celle sur laquelle je portais une bague ou une pierre rouge était enchâssée.

-Oh, ça? Non, non... Enfin pas tout à fait. Disons que c'est un essai. Mais ca reste une fantastique source d'énergie. Mais votre frère en sait quelque chose, non?

Ce dernier grimaca.

-Et comment... C'est une de MES pierres,non?
-Oh, techniquement, j'imagine qu'elles appartenaient à l'armée... Mais effectivement, c'est un souvenir du troisième laboratoire... Qui semblait avoir un lien avec vos recherches,puisque j'y ai fait connaissance avec cette charmante mademoiselle Izanami... Ainsi que le premier de vos étranges gardes du corps. Sans rancunes, j'espère...

Cela me rappelait à quel point Griffith pouvait être dangereux. Est ce que le laisser partir était une bonne idée? Il avait déjà donné à Heigarts une armée peu banale, ainsi qu'un substitut de la pierre philosophale... Toutefois, la mort d'Heigarts reglerait tout ces problèmes. Roy junior pourra toujours remettre de l'ordre ensuite...

-Sans rancunes? J'imagine que si vous acceptiez de partager avec nous la méthode pour parvenir à une pierre parfaite, ce serait un début.
-Tss, tss, tss. Un alchimiste, tout comme les magiciens, se doit de conserver ses secrets, non? Bonne chance pour la suite!

Je m'engageais dans le couloir par lequel ils étaient venus en leur faisant un petit signe de la main. Dieu seul savait quand si nous nous reverrions...

Soraya
Après un petit moment où j’étais à moitié inconsciente, je me remets peu à peu de mes blessures et de ma fatigue. Je respirais avec peine. Bizarre, me dis-je à ce moment. Puis, je me relève, toujours avec difficulté et ainsi, je m’appuie contre le mur pour pouvoir avancer. Un autre combat, et c’en est fini de moi. Je suis dans un état pitoyable, mais courage, j’approche de mon but, peu à peu. Mais que vais-je faire ensuite ? Je me demande si j’y avais pensé, il y a 4 ans... Mais bon, si je m’échappe de ce bourbier, je réfléchirais plus intensément à la question, mais en attendant, je dois trouver Léon Waycoff, c’est mon seul objectif pour le moment.

J’arpentais les couloirs vides en boitant, ouvrant les portes, une à une. Bien que certaines portes étaient verrouillées et voire piégées, j’eus la chance incroyable de m’en tirer (on dirait presque que quelqu’un s’y était frotté à ces mécanismes... me demande qui... )
Il n’y avait désespérément aucune trace de ce Waycoff sur ce bateau. Et puis, je me retourne pour me retrouver nez à nez avec... La généralissime Heigarts !
Elle tenait dans l’une de ses mains, une pierre rouge du même type que ceux qu’avait Théo Tamishi, serait-il passé par là ?

- Qui êtes-vous ? Vous me voulez du mal ? Répondez ! fit la femme en haussant la voix
- Si je vous voulais du mal, je ne prendrais même pas le temps de vous parler, madame.
- Ce collier ressemble tant à... Vous êtes... murmura la généralissime déchue
- Hein ? De quoi me parlez-vous ?

Elle s’avança encore un peu, sa vision était préoccupée par ce qu je portais autour du cou. Je reculais un peu, en prévision d’une éventuelle embuscade. Elle continua :

- Ce que vous portez autour du cou, vous ne savez pas à quoi, il sert n’est-ce pas ?
- Non, je ne le sais pas, mais il n’est pas dans mon intérêt de vous répondre! Bien que je vous doive du respect, je ne vous aiderais pas, je vous préviens d’avance, répondis-je franchement.
- Je sais, je sais, qui voudrait m’aider ? Je n’ai pas besoin de votre aide, mademoiselle. Mais juste vous demander, si vous savez à quoi sert cette chaîne, et pourquoi on vous l’a offerte.
- Non, je n’en sais rien... Mais, qu’est ce que cela peut vous faire ?!
- Ce collier est la seconde partie d’une arme possédée par Lionel Takao ou devrais-je dire Théo Tamishi, la personne qui vous a offert cette « babiole ».
- Lionel Takao ? C’est son vrai nom ? murmurai-je
- Ah ! Vous ne saviez pas ? Que cela est intéressant... Donc j’imagine qu’il s’est servi de vous, on dirait. Ma pauvre petite chose, se faire tromper par ce vil homme... Les femmes sont si faibles... Nous devrions nous entraider, ma chère. Vous et moi... Reconquérir ce pays...
- Désolée, mais je ne suis pas intéressée par vos idées de conquête. Et il... Il ne se servirait jamais de moi, comme ça !

Sur son visage, se dessinait une expression d’étonnement qui laissa place à de la colère... Enfin, on voyait bien qu’elle essayait de contenir sa colère.

- Vous êtes bornée à croire qu’il ne ferait jamais une chose de ce genre. Ma pauvre petite chose, les hommes sont bien cruels et beaucoup plus que ce que vous pouvez croire !
- Je lui fais confiance ! Et puis laissez-moi, tranquille, j’aimerais pas en arriver à vous faire du mal, madame.
- Oh, pour ça, je n’ai aucune crainte. Vous ne me ferez aucun mal.
- Ne me sous-estimez pas, madame.
- ... En tout cas, je ne vous laisserais pas partir sans que vous m’ayez confié ce petit bijou !
Sa main gauche saisit la plaquette qui ornait ma chaîne, et avec une force dont je n’aurais jamais soupçonné, me ramena en face d’elle. Elle regardait avec avidité, la pierre violette qui était encore toute chaude suite aux efforts de tout à l’heure. Je ne bougeais pas pendant un petit moment, par crainte de m’étrangler.

- Que me voulez-vous à la fin, madame !
- Je veux cette chose... Grâce à cette chose, je pourrais enfin.. Hahahahaha !!!

Elle riait, comme victorieuse d’avoir pu toucher cette chaîne de ses mains. Quelle femme bizarre, mais ce ne sont pas mes affaires, ses histoires de conquête, de pouvoir... Tout ce que je veux c’est retrouver Waycoff !! Puis je saisis un kunaï de l’une de mes poches et le mit sous la gorge de cette femme qui commençait à délirer toute seule.

- Laissez-moi tranquille à la fin ! Et répondez à mes questions ! criai-je à son intention

Elle s’arrêta de rire, puis me regarda sérieusement.

- Pourquoi êtes-vous sur ce bateau si vous n’êtes pas ici pour me tuer ou me capturer, car ça serait une bonne occasion pour vous de me ramener à vos supérieurs, non ? demanda la généralissime
- Je ne suis pas de l’armée. Je suis ici de mon plein gré, j’ai une chose à faire. Alors répondez à ma question : Où est Waycoff ?! répondis-je avec une pointe d’agacement
- Très bien, je vais vous répondre... Waycoff... Il doit être tout près d’ici, dans une salle de torture, 5ème cabine à droite de ce couloir, je crois.
- Puis-je croire en vos paroles, madame ?
- ... Oui, bien sûr, dit-elle après un moment d’hésitation
- Donc Virgie Mushi, y est ?
- Oui.
- Merci pour vos réponses alors... Bonne nuit.
- ?

Je l’assommai, puis partis en direction de la fameuse cabine. Cette femme, elle est très forte.. Elle a réussi à me faire douter de Tamishi, pourquoi m’a-t-il offert cette chaîne ? Je me le demande bien, et que peut bien vouloir cette bonne généralissime au sujet de cette même chaîne. Tout ça me turlupinait... Mais, j’arrivais bientôt au bout de mon voyage... 1... 2... 3... 4... Et de 5. J’y suis. Derrière cette porte, il y aurait peut-être Waycoff, et une source de réponses que je cherchais depuis si longtemps pour une promesse qui aura peut-être une conclusion tragique. Voire même que jamais cette promesse sera tenue, qui sait ce qui nous attend, nous, pions d’une destinée bien douteuse...

Ainsi avec des incertitudes... J’ouvris cette porte...
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:51

Waycoff
Cela faisait quelques jours que je torturais notre invité, je commence a me lasser, je m'ennuie trop j'ai envie de la tuer, mais ce ne serait pas raisonnable !

Soudain des bruits de pas dehors, ah enfin de la chair fraiche ca fait plaisir, je me place derrière la torturée, elle ne bronche même plus c'est patéthique ! Quand il, ou plutôt elle, ouvre la porte elle ne semble pas surprise, moi je sors mon flingue et le braque sur Virgie,
__C'est vous Waycoff ?
__Il y en a qui m'appellent comme ca, avancez ! elle s'execute, elle n'a pas l'air bête et dois savoir que si elle fait un pas de trop je n'hesiterais pas a tuer la vieille,
__C'est bien ! repris-je, mais quand on est poli on se présente non ?
__Mon nom est Soraya Mokube !
__La journaliste ? quel honneur ! je vous lis souvent, j'aime beaucoup ! surtout les articles sur Macros je me suis régalé ^^ !
__...
__Mais je ne comprends pas trop la raison de votre presence ? vous vous interessez a moi ?
__Oui j'ai des questions a vous poser !
__Désolé mais je crois que ca va devoir attendre ! C'est l'heure, le pub ferme ! dernier appel...
Elle ne comprends pas et elle s'écroule peu après les deux coups de feu du gars dans l'ombre du coin de la pièce, non petite fourmi, tu n'es pas morte, tu fais de beaux rêves avant le massacre !
__________

Il est presque 20h quand elle se reveille enfin, elle réalise un peu ce qui vient de lui arriver, elle est attachée sur une chaise, les mains hors de portée des bras de la chaise ou de la table, la table ou les 10 couverts sont bien disposés, la salle est propre et blanche, avec quelques tableaux sur les murs.
__Ah vous voila réveillée ! désolé si j'y suis allé un peu fort mais je préfère discuter sans la contrainte d'un couteau sous la gorge !
__C'est un kunaï !
__Si ca vous fait plaisir ! alors, de quoi voulez vous me parler ?
__Est-ce que vous vous souvenez d'un attentat, il y a 4 ans, orchestré par la Hawk's Bite ? l'explosion d'un batiment administratif qui a fait beaucoup de morts,
__A vrai dire c'est très vague mais oui,
__Dans les morts se trouvait ma soeur !
__!
Sa soeur ? je ne pus me retenir d'éclater de rire devant l'absurdité de la scène !
__Ah ah ah ah !! MAIS ARRETEZ JE VAIS ME FAIRE DESSUS C'EST TROP TORDANT !!! OH J'EN PEUX PLUS AH AH AH AH !!
__CESSEZ DE VOUS FOUTRE DE MA GEULE ENFOIRE !!
__Excusez moi ! mais si j'ai bien compris, vous vous les êtes cassé a monter sur ce rafiot, vous avez tué, vous avez sacrifé des amis, tout ca pour votre pauvre soeur morte sur un petit attentat de MERDE ?! mais c'est trop comique ! je finit par m'assoir,
__Je ne vois pas ce qui a de drôle ! elle pleurait depuis quelques paroles deja,
__Je ne peux que vous admirer pour ce que vous avez fait, mais vraiment vous prenez ca trop a coeur, en plus, qui vous a dit que j'était le responsable ?
__Macros !
__Oh quel enfoiré ! c'est pas sympa de rejetter la faute sur son voisin !
__Que voulez vous dire ?
__ Eh bien que cet attentat était une oeuvre collective ! et si vous voulez vous venger il faudrait me tuer certes, mais aussi tuer Macros, mais ca c'est plus dur forcément ^^ !

Les portes s'ouvrirent, et la généralissime, se fit amener, dans un fauteuil roulant vu qu'elle se reveillait a peine, baillonnée et attachée comme Mokube,
__Eh bien Soraya vous allez pouvoir admirer le spectacle ! vous n'aurez pas fait le voyage en vain ^^
__Mmh ! mmhmmh !! (ca c'est Heigarts)
__Elevez lui son baillon !
Dès qu'on lui enleva ma petite vision de la journée apparut, le prêtre, juste a la place d'Heigarts,
__Qu'est-ce que tu fout là toi je t'ai pas invité !
__Tu crois que je vais louper ca ? attends fils on est juste au moment ou tu prend le pouvoir pendant trois minutes avant de te faire tuer par les gentils, quelqu'un a du popcorn ^^ ?
__La ferme tu délire !
__C'est l'hopital qui se fout de la charité là !
__Et puis pourquoi je me ferais tuer ?
__A cause de la troupe des gentils, a cause des Griffiths qui changent de camp, Daar qui s'est fait avoir, et toi qui n'a comme argument qu'une journaliste d'une feuille de chou et l'autre Mushi qui est presque morte a force d'attendre !
__Tu me les casse !
__Alors vas-y lache toi ! tire ! ALLEZ TIRE !!
Je m'execute, je tire dans sa tête, mais quand tout redevient clair, Heigarts est morte,
__Aah, ca fait du bien ! c'est pas le resultat escompté mais c'est bon aussi ^^ !

Soraya
Je me réveillais, encore à moitié dans les vâpes. Je me souviens d’avoir vu Virgie Mushi, mais maintenant, c’est tout un autre décor qui m’attendait. De la petite salle, sombre, je suis arrivée à un endroit éclairé, propre, visiblement, c’était une salle de réception, les couverts étaient posés.
Et devant moi, je vis Léon Waycoff... Il avait visiblement perdu la tête... Il ne semblait plus lui-même, il parlait seul, énervé... La généralissime ne savait pas quoi faire, elle était là, elle s’énervait elle aussi, mais ne faisait rien de particulier. Puis... Avec un sourire au coin de la bouche, Waycoff dirigea son arme sur Heigarts, fermant les yeux, toujours incapable de se contrôler, il appuya sur la détente, la balle atteignit la poitrine de la généralissime. Son sang éclaboussa la table qui était à proximité. Tuée sur le coup.
Après cet acte, un éclair de lucidité apparaissait dans les yeux de Waycoff, il regardait avec étonnement, puis avec « joie » ce qu’il avait fait, visiblement, ça l’avait arrangé.

- Si vous ne voulez pas finir comme elle, vous devriez, m’écouter et vous taire. M’obéir comme un petit toutou, fit-il toujours avec un sourire en coin qui lui donnait vraiment un air qui fait peur, tout en m’enlevant mon bâillon.

A peine 2 ou 3 min se sont écoulés que je lui crachai à la figure, on devrait comprendre pourquoi. Cet homme est ignoble, qui plus est semble être schizophrène. Comment a-t-il osé... Puis, je me reçus une gifle de sa part. (Je vais finir par être habituée moi.. )

- Vous n’êtes qu’un... homme odieux ! Vous obéir et puis quoi encore ?! Bien que je sais que je me suis trop préoccupée de cette histoire qui remonte à il y a longtemps déjà... Mais, je vengerais ma sœur ! D’une manière ou d’une autre... Et je n’ai pas peur de vous ! Tout comme je n’ai pas peur de ce Macros ! hurlais-je
- Peuh ! Ma chère Soraya, vous ne savez que parler... Vous êtes ennuyante à la longue.
- Ennuyante ? C’est vous qui me faites marrer. Je ne suis pas un jouet qui a pour fonction de distraire son propriétaire, j’agis pour moi et moi seule !
- Et pourquoi cette vengeance ? Vous dites n’agir que pour vous-même, alors... Votre sœur, ce n’est pas pour elle que vous vous vengez ?
- ...
- J’ai marqué un point, on dirait. Et si je vous tuais maintenant ? Alors que vous n’avez qu’à peine pu, entre apercevoir la fin de votre quête, vous allez échouer.
- Vous ne me tuerez pas.
- Ah bon, et pourquoi donc ? Vous n’êtes qu’une journaliste sans importance, personne ne regrettera votre mort. Plus personne, vous avez compris ?
- Bien que je ne sois qu’une journaliste de pacotille, pourquoi ne pas m’avoir tuée dans la salle de tout à l’heure ? Vous auriez très bien pu, alors pourquoi ?
- Parce que j’aime voir le désespoir dans les yeux de ma victime, fit-il tout naturellement
- Vous n’êtes qu’un...
- Salopard ? Hahaha... On m’a tellement souvent traité de tous les noms, un de plus ou un de moins, ça ne change rien. Pff... Si je vous tuais maintenant, je n’en tirerais aucun plaisir et distraction, tant mieux pour vous d’un côté. Mais que vais-je faire pendant de ce temps ? Vous torturer ? Non, ça ne m’amuserait pas du tout, j’ai déjà Virgie Mushi pour ça. Je vais être gentil, je vous invite au banquet que je compte faire comme vous pouvez le constater. Cela va bien m’amuser... Vous voir manger en compagnie de la personne qui a tué votre chère petite sœur, sans pouvoir la tuer.
- Vous n’êtes qu’un fou... Dommage pour vous, de ne pas m’avoir tuée maintenant, fis-je en détournant mon regard vers l’un des tableaux accrochés au mur; mais puis-je savoir qui va dîner avec nous ?
- Surprise, ma chère journaliste en détresse qui n’a personne pour la sauver.
- ... Pitoyable.

Waycoff s’adressa à l’un de ses hommes qui m’emmena dans une cabine, et m’y laissa, après m’avoir enlevé de ma chaise. On posa ce qui devait être un bracelet émetteur au niveau de ma cheville, puis on verrouilla la porte de l’extérieur. J’étais seule... Je ne voulais pas me laisser aller à la panique, mais que faire ? J’éprouvais un sentiment de rage, de colère... Me faire humilier par cet homme, de la sorte. Et Macros... Il s’est bien foutu de moi.

La pièce dans laquelle j’étais retenue prisonnière, était assez confortable. Il y avait un lit, un canapé, un paravent et un bureau. Sur le bureau, il y avait de la paperasse, et quelques livres traitant sur l’alchimie sans cercle. Je mis à les lire tout en essayant d’oublier ma condition. Je sais que si j’essayais de m’enfuir, je ne ferais que précipiter ma mort, alors autant faire son jeu et si j’arrive à trouver une faille (il y en a toujours une) je profiterais de cette faille pour faire ce que j’ai à faire. Ensuite, je dois retrouver Macros et tout sera fini...

Enfin, après tant d’année... Je pourrais peut-être revivre... Si je ne meurs pas avant.
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:51

Hadzuki
Shayko et moi retournâmes vers l’intérieur du navire. L’endroit le plus probable où Virgie devait se trouver était les calles… Ou alors dans une salle aménagée à cet effet… Malgré tout, je doutai un peu que Waycoff l’ait mise à la calle… Il se serait douté que ce serait le premier endroit où on irait la chercher et un piège nous y attendait peut-être… A moins qu’il pense que nous pensions que nous la trouverions dans une cabine et non à la calle… Dans ce cas, il aurait mis Virgie à fond de calle et aurait piégé les cabines… Ou alors…
Non, inutile de perdre plus de temps à polémiquer ainsi, on va finir par s’y perdre… Shayko et moi avions donc l’intention de vérifier dans toutes les cabines. Nous avancions prudemment, la plupart des portes étaient ouvertes et les salles vides.
Puis, je plaquai me plaquai avec Shayko contre un mur, alors que nous avions failli tourner sans prendre de précautions. J’avais aperçu du coin de l’œil un garde posté devant l’une des portes. Il était seul. Cela signifiait qu’il gardait quelque chose de peu important… Ou incapable de se défendre…
Je regardai Shayko. Nous n’avions pas besoin de parler, nous nous étions compris. Virgie devait être ici. En silence, et rapidement, je clapai des mains et les posai au sol, déclenchant mon alchimie. Le garde n’eut pas le temps de prononcer le moindre son que déjà il était éjecté du navire.
Nous assurant qu’il n’y avait personne d’autre, nous allâmes jusqu’à la porte… Verrouillée… Parfait… Virgie était probablement ici…
Avec mon alchimie, pendant que Shayko faisait le guet, j’ouvris la porte et nous entrâmes, refermant simplement derrière nous. La pièce était sombre et je me risquai à faire un peu de lumière. Lorsque celle-ci atteignit le fond de la pièce, Shayko étouffa un cri.
Virgie était accrochée au mur, le visage ensanglanté, des hématomes, tous de taille conséquente, recouvraient son corps. Waycoff n’avait pas pris de gants non plus avec elle. Nous nous approchâmes d’elle et, probablement dans un sursaut de conscience, elle releva la tête.
-Shay… murmura-t-elle alors que Shayko s’était approchée d’elle.
-Je suis là, maman… On va te sortir de là. Hadzuki est avec moi.
Un léger sourire apparut sur son visage, la faisant ensuite grimacer de douleur.
-Je savais… que vous… ne m’abandonneriez pas…
-Shay, soutiens-la, je vais défaire ses liens.
-D’accord.
Shayko soutint sa mère et, grâce à mon alchimie, je défis les liens qui la retenaient au mur. Si Shayko n’avait pas été là, la pauvre Virgie se serait écroulée au sol. Je la pris sous les épaules et la soulevai pour la prendre dans mes bras. Shayko était soulagée d’avoir retrouvé sa mère, mais je voyais tout de même son inquiétude quant aux blessures qu’elle avait reçues.
-Ne t’en fais pas, dis-je. Elle s’en remettra… Waycoff n’est pas venu à bout de moi. Il ne viendra pas à bout d’elle.
-Mais, c’est différent, dit Shayko. Elle…
-Je ne… suis pas… d’accord, Shay… Je suis… aussi… résistante… que… Hadzuki… et… peut-être même… plus…
-Allons… Il est temps de vous amener à l’abri, Virgie.
Après m’être assurée que je tenais bien ma belle-mère dans mes bras, nous sortîmes de la cabine. Mais à peine avions-nous fait quelques pas que nous fûmes stoppés par un groupe d’homme qui nous barrait la route. Ils ne portaient pas de cagoule… Et étaient habillés avec des uniformes de l’armée… Des chaînes en argent brillaient, pendant de leurs poches.
-Laissez-nous passer, tentai-je. C’est votre généralissime qui vous l’ordonne.
-Notre généralissime, railla l’un d’eux. Voyez-vous ça… Tu ressembles pas beaucoup à Heigarts…
-Heigarts a été démise de ses fonctions.
-Tant pis pour elle… Et tant pis pour toi aussi. Parce qu’on ne travaille pas pour le généralissime. Alors toi et tes amies allez nous faire le plaisir de nous suivre gentiment.
Je regardai derrière moi, d’autres hommes étaient arrivés… Eux aussi étaient alchimistes d’état… Ils étaient une vingtaine, probablement tous d’excellents alchimistes… Contre un ou deux, j’aurais pu avoir une chance, mais même avec Shayko pour m’aider, et vu l’état dans lequel se trouvait Virgie, je n’avais pas la moindre chance de remporter la victoire. Le mieux était probablement de gagner du temps jusqu’à ce que Macros daigne apparaître pour sauver encore une fois la situation…
J’entendais déjà ses commentaires…
-Où comptez-vous nous emmener ? demandai-je calmement.
-Disons qu’un de nos boss veut vous voir… tous les trois. Aucun mal ne vous sera fait… Du moins pas par nous, ricana-t-il.
Un de ses boss, hein ? Probablement Waycoff… L’une des personnes que je voulais le plus affronter sur ce bateau… Darr avait été mis hors-jeu, il ne restait plus que Waycoff et Heigarts… Quant à Feist et son frère, je m’occuperais d’eux si jamais je venais à les croiser.
-Bien, menez-nous à lui, alors.
-Suivez-nous.
-Hadzuki, qu’est-ce que tu fais ? murmura Shay en s’approchant de moi alors que nous avancions.
-Ce boss dont ils parlent, c’est probablement Waycoff. Je veux refroidir cette ordure comme j’aurais déjà dû le faire il y a longtemps.
-Et ma mère ?
-On ne peut pas la laisser seule. Et on ne peut pas fausser compagnie à la garde rapprochée que Waycoff nous a envoyée. Il vaut mieux la garder avec nous.
-Et si on doit se battre ?
-Alors tu devras emmener Virgie loin de tout ce raffut, dis-je en baissant la voix.
-Had…
-Shayko, ne discute pas cette fois. Tu sais que j’ai raison. Ce qui compte, maintenant, c’est d’emmener ta mère dans un endroit sûr. Et ce bateau n’est en rien ce qu’on peut qualifier de sûr. Tu devras l’amener aux hélicos et tu resteras avec elle.
-Pas question que je te laisse.
-Nous en avons déjà parlé. Et cette fois, je ne tolèrerai pas de discussion.
-Tu ne peux pas me donner ce genre d’ordre.
-Si tu ne le fais pas pour nous, ou pour ta mère, fais ce que je te dis pour Hatori. Il a déjà perdu sa sœur, inutile qu’il perde ses deux parents et sa grand-mère en plus.
Shayko ne dit rien d’autre. J’avais raison, je le savais.
Après un petit moment, nous arrivâmes dans une grande salle, ce qui ressemblait à une salle de réception… Une grande table trônait en son milieu, et de nombreux couverts avaient été mis… Je fronçai les sourcils devant cette mise en scène.
Les vingt hommes qui nous avaient amené jusqu’ici se mirent en ligne derrière nous, et bloquèrent l’entrée.
Je remarquai alors que quelqu’un était assis en bout de table. La personne se leva et s’approcha de nous.
-Bienvenus à vous mes chers amis, dit Waycoff avec un grand sourire en écartant les bras.
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:52

Waycoff
Après avoir emmené la journaliste, je demanda a un soldat de venir,
__Je voudrais que vous alliez voir l'amiral lui demander ou en sommes nous pour le plan B,
Il hocha la tête et partit sans un mot, dieu sait combien de mes subalternes me sont restés fidèles, alors il va falloir utiliser les grands moyens.

Après quelques minutes la grande porte s'ouvrit et laissa passer les invités que je désirai tant,
__Bienvenus à vous mes chers amis, dit-je avec un grand sourire,
Ils s'asseyerent sans dire un mot, ils me regardaient tous avec haine et mépris, je ne m'attendais pas a autre chose cela dit,
__Alors ? comment allez vous ? ca fait longtemps qu'on ne s'est pas vu ?
__....
__Bon....vous avez faim ? un petit amuse gueule ? je clapa des mains et des majordomes servirent des apéritifs,
__Toujours aussi cynique ! s'exclama Mustang,
__Si vous le dites,
__J'ai plusieurs questions si tu me le permet espèce d'ordure !
__J'écoute,
__Pourquoi ? pourquoi moi ?
__Pourquoi toi ? tu te souviens il y a cinq ans ? après que tu te sois mêlé de nos affaires avec nos projets, on s'est dit qu'un jour peut-être tu finirais par revenir a la charge, ou finir par t'emparer du trone d'Amestris, alors nous avons élaboré un petit plan, visant a t'amener a Central, toi et ta petite famille, et a te saigner a blanc avant de te tuer ! et puis en tant que fils privilégié de Central tu était notre ennemi potentiel le plus important, et le plus a même qui plus est, a venir nous mettre des bâtons dans les roues,
__....tout ca..a cause de mon père ?
__Et de ton sens trop aigu de la justice,
__Et Heigarts ?
__Heigarts n'est plus en situation de dire quoi que ce soit, mais tu veux qu'on aille lui demander ? je me levai et retirait le drap blanc qui la recouvrai, tous furent surpris de la voir ainsi,
__Caroline ? eh ! est-ce que tu m'entend ? ah désolé, elle est légèrement devenu sourde depuis qu'elle st morte,
__Tu l'as....tué ?!
__Eh oui, c'est comme ca,

Nous fummes interromput par le soldat de tout a l'heure, il me prevint que tout était prêt, excellent, en cas de besoin ca servira surement !
__Tu es malade ! reprit Shayko,
__Il semblerait en effet que ca déraille un peu là haut, je sortis mon flingue et le braqua vers elle, vous savez c'est une situation qui peut faire perdre la tête a beaucoup de gens, PAN !!
Ils sursautèrent, je ricanais,
__Et ca t'apporte quoi tout ca au juste ?
__Eh bien, Heigarts commençais a perdre les commandes, a cause de toi Mustang, alors la généralissime sera retrouvé morte, abattue par Hadzuki Mustang, je me demande comment les gens te verront après, et puis, moi, ca me distrait tout ca, après qu'un homme soit sorti de la guerre en vétéran, la seule chose qui peut le faire planer c'est l'adrénaline que provoque une fusillade, ou un combat, ou un plan pour conquérir le monde,
__Conneries !!
__On verra !
__Et ta fille tu l'oublie ?
__Wow ! alors là tu crois que tu va me donner des conseils pour élever ma fille ? c'est vrai qu'en matière de paternité tu es vraiment très fort je crois !
Il me regarda plus violemment encore, comme si il aurait voulu me tuer
__Eh puis quoi ? tu va aller te venger sur elle ? je crois pas, en plus elle est en sécurité chez sa tante,
Il me regardai toujours comme un chien enragé,
__Je t'en prie arrête de me fixer comme ca ! bon, je me rassois, alors....maintenant j'espère avoir répondu a tes questions ! je t'en soumet une a mon tour, est-ce que tu espère repartir vivant de cet endroit ?
Après avoir prononcé ces paroles les soldats le salles le braquèrent sans hesitation, il est fait, il est sur une chaise les poignets bloqués avec les jambes attachées a la chaise qui est elle clouée, ils n'attendaient tous plus que mon signal, je me levai presque en signe de politesse,
__Une dernière volonté ?
__Va te faire voir !!
__....., je ne pouvais plus bouger, Virgie avait utilisé son alchimie et avait modifié le sol pour que mes subalternes tombent dans des trappes, et elle m'avait immobilisé toujours grace au sol, dix secondes plus tard elle détachait ses amis,
__Ha ! ha HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!
__Qu'est-ce qui te fait rire salopard ?
__VOUS CROYEZ POUVOIR M'AVOIR ?!!
__...
Je sortit une telecommande de ma poche,
__Vous voyez ca ? grace a ca je vais déclencher des explosifs placés sur le rafiot ! nous sommes au beau milieu de la mer bande d'abrutis ! et les issues de la salle sont bloquées ! vous ne réussirez jamais a vous enfuir, alors....MOUREZ !!
Après la pression sur le bouton, un vrombissement se fit entendre, tout le monde était tombé, sauf moi grace au truc de Mushi qui me retenait, elle relacha son emprise sur le coup, et je put rejoindre la porte,
__J'ai gagné ! et vous avez perdu !!
Je sortit et verouilla la porte en beton, maintenant echappons nous de cet endroit !

Macros
-Aaaah, je crois que je chauffe...

La coursive dans laquelle je m'engageais semblait avoir étéle théâtre de nombreux combats, comme en témoignait les corps sans vie qui gisaient là. Heureusement, celui de Roy junior ne se trouvait pas dans le lot... Je me demandais ce qu'il pouvait bien être en train de faire. Pourvu qu'il ne fasse pas trop de bêtises... Quant à Waycoff ou Heigarts, je n'avais toujours pas eu l'occasion de voir le bout de leur museau... A se demander si ils sont vraiment là. C'est que je commence à en avoir assez de leur courir partout après, moi!

Continuant mon exploration, j'entrais dans une salle pour découvrir un spectacle... innatendu. Celui d'Heigarts, attachée et baillonée à une chaise, du sang coulant sur ses tempes. Le tir avait visiblement été fait à bout portant, et compte tenu de la mise en scène, je n'avais guère de doute sur l'identité du tireur. J'eus un soupir amusé.

-On dirait que Waycoff a fait le travail à ma place, n'est ce pas, ma chère? Quelle idée, tout de même, de faire confiance à quelqu'un comme lui... Remarque, je crois que vous n'avez pas été la première à tomber dans le panneau. Et peut être pas la dernière...

Ma "mission" semblait terminée, avec la capture de Janus et la mort d'Heigarts. Toutefois, je m'interrogeais sur les motivations de mon ancien "collègue"... Je me doutais qu'il avait dû manipuler Heigarts durant des années et tirer les ficelles dans l'ombre... Mais qu'espérait il obtenir en s'en débarassant? J'étais plongé dans mes pensées lorsque le navire fut secoué par une gigantesque onde de choc, me faisant perdre l'équilibre et m'envoyant heurter la cloison la plus proche. Me relevant difficilement, je ne pus m'empêcher de songer que les ennuis
semblaient, eux, loin d'être terminés...

-Mais qu'allais-je donc faire dans cette galère? Aaaah, maudite galère!

Astalya
Je regarde l’homme disparaître à l’autre bout du couloir. Les pierres rouges. Izanami…
-Ainsi c’était lui, ce jour là dans le 3e labo…
-J’en ai l’impression…

Des années de recherche anéanties. Mais qui est-il ?! Quels buts poursuit-il ?! Est-ce qu’il aurait pu détruire sciemment ce laboratoire, afin de mettre fin à ces recherches ? Non. Non il ne pouvait pas savoir…Mais alors pourquoi a-t-il emmené le cobaye ? Cela a-t-il un lien avec le fait qu’il soit le seul à savoir où se trouve Kazel ? Et cette Izanami, probablement…

-Il pourrait être…intéressant de le recroiser, en d’autres circonstances.

Je me tourne vers mon frère.
-Si on veut les retrouver, j’imagine que ça s’impose, en effet…

Une lueur s’allume dans son regard.
-Et alors nous pourrons terminer ce que nous avons commencé.
Je lui souris.
Mais je ne peux m’empêcher de penser aux années qui viennent de s’écouler. Lorsque j’étais encore persuadée qu’il n’avait pas survécu à Karaj Miner. Et je réalise ce que je ne voulais pas voir. Sans lui, je n’aurais probablement pas pu aller très loin dans cette voie.

Je balaye ces pensées. Il est là désormais. Et à nous deux, nous avons une chance d’atteindre ce but. Si nous parvenons à sortir d’ici…

-Commençons déjà par quitter ce maudit vaisseau… Avec un peu de chance, nous pourrons…emprunter l’hélicoptère de cette chère généralissime.
-Je te suis…

Nous commençons à avancer, quand une violente explosion secoue le navire. Je parviens grâce à la paroi tout proche à conserver un semblant d’équilibre qui me permet de rester debout. Le choc n’en est pas moins douloureux. J’attends quelques instants que le bateau cesse de tanguer, avant de lâcher mon appui et de porter instinctivement la main à mon épaule endolorie. Qu’est ce qui se passe encore…
Je soupire. Voilà qui ne va pas nous faciliter les choses. Je tends la main à Alexander, qui se relève péniblement.

Au loin, un grondement sourd se fait entendre. Et le doute n’est pas permis quant à l’origine de ce bruit. J’évalue rapidement la situation. Les échelons ne sont plus qu’à quelques mètres. Je fais signe à Alexander d’avancer et de commencer à monter vers l’étage supérieur. Puis je m’apprête à faire face à la vague.

Le grondement se rapproche. J’aperçois du coin de l’œil Alexander s’appuyer contre la rampe. Je sais bien que ce débordement d’activité est épuisant, mais bon sang c’est pas le moment de s’arrêter !!

A l’autre bout du couloir, je vois la vague arriver, emportant tout sur son passage. Je déclenche aussitôt mon alchimie, ralentissant sa progression en même temps que les molécules qui la composent, gelant en surface cette trombe d’eau qui menace de s’abattre sur moi, avant de me précipiter à mon tour vers les échelons.

Ça ne l’arrêtera pas longtemps, mais c’est suffisant. Mon frère vient d’arriver dans le couloir supérieur. Je le rejoins quelques instants plus tard. Juste à temps. Le mur de glace vient de se briser. Et la vague poursuit son chemin dévastateur.

Dans le couloir, le niveau monte à mesure que nous avançons, et atteint rapidement nos chevilles. Puis il semble se stabiliser. Pour le moment.

Le pont n’est plus très loin.

Alors que nous arrivons au dernier croisement, j’entends quelqu’un approcher. Ami ? Ennemi ? Je fais signe à Alexander d’avancer. Ainsi nous gagnerons un peu de temps. Il acquiesce et continue aussi rapidement que ses dernières forces le lui permettent.

Je déclenche mon alchimie, avant de reconnaître Waycoff qui émerge du couloir au pas de course. Il s’arrête en me voyant. Je me détends et esquisse un sourire narquois.
-On dirait que tout ne se passe pas aussi bien que prévu…

Semblant venir confirmer mes dernières paroles, une nouvelle secousse fait trembler le navire, nous projetant contre la paroi la plus proche. Mon dos heurte violemment le mur, m’obligeant à fermer les yeux sous le choc.
J’ouvre les yeux, pour apercevoir le bras de Waycoff juste à côté de ma tête, sa main appuyée sur le mur.

Nos regards se croisent. Je crois que le bateau a cessé de tanguer. Une vague de sensation que je m’étais efforcée de refouler jusque là refait surface, me submergeant avec une rapidité déconcertante. Ce regard. Je sens mon cœur s’accélérer tandis qu’il approche son visage du mien. Je m’apprête à protester tandis que ses lèvres rencontrent les miennes. Puis ma volonté s’effondre et je me laisse envahir par cette sensation enivrante.

Au bout d’un instant qui me parait presque trop court, il met fin à ce baiser, et s’éloigne, lâchant son appui. Plusieurs émotions contradictoires déferlent dans mon esprit. Ma première réaction est de lever la main vers son visage. Il l’arrête juste avant qu’elle n’atteigne sa joue, puis secoue la tête d’un air désapprobateur tandis qu’un vague sourire se dessine sur son visage. Nos regards se croisent une nouvelle fois. Il peut lire dans le mien de la colère. Du doute. Et autre chose…qu’est ce qui m’arrive…

-Astalya !!

Il relâche son étreinte sur mon poignet, puis il m’adresse un dernier sourire, avant de repartir rapidement vers l’arrière du bateau. Je le regarde s’éloigner, ne sachant quelle attitude adopter.

-Astalya !! Qu’est ce que tu attends ?!

Je secoue la tête, avant de me tourner vers l’origine du cri. Je murmure.
-J’en sais rien…
Puis j’élève la voix
- J’arrive !
Après un dernier regard vers l’arrière, je repars en courant vers la proue.

Le souffle court, je gravis les échelons et arrive enfin sur le pont. Je réalise, soulagée, que l’hélicoptère personnel d’Heigarts est toujours là. Me voyant arriver, Alexander monte dans l’appareil, tandis que j’en fais le tour pour m’installer aux commandes.
Je monte dans la cabine, que j’inspecte rapidement afin de me familiariser avec le système de pilotage. D’un geste vif, j’actionne les pales qui commencent à tourner lentement, puis de plus en plus vite.

Face à nous, deux hommes émergent des profondeurs du navire. L’un d’eux cri quelque chose à notre adresse. Je n’entends rien.

L’appareil commence à se soulever dans un bruit assourdissant avant de s’élever dans le ciel désormais limpide. L’un des hommes dégainent son arme. Fallait y penser avant mon vieux…plus que quelques secondes et nous serons hors de portée. Concentrée sur le pilotage, c’est à peine si j’arrive à entendre les coups de feu. Et je ne comprends pas.
Pourquoi soudain Alexander s’appui contre son siège, la tête tournée vers moi. Pourquoi il ne bouge plus. Je me tourne vers lui. Pourquoi du sang coule sur son visage. Je détourne le regard, fixe le ciel devant moi.
-Alexander !
Pourquoi il ne me répond plus.

Mes mains se serrent sur les commandes. L’appareil continue de voler, sans perdre d’altitude. Alors pourquoi ai-je la sensation de tomber dans un précipice sans fin ?
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:52

Tamishi
Et voilà maintenant que tout est lancé, je n’ai plus qu’a m’ennuyer dans mon petit coin de bateau. C’est pas facile d’orchestrer, suffisamment dans l’ombre et suffisamment visible, pour que tout prenne une tournure plus importante ^.^, certes c’est mon job du moment, c’est peut être pour ça que l’armée avait fini par ne plus trop m’apprécier … Bah tant pis pour eux …
Je saisis mon portable qui vibre décidément trop souvent, déjà quand Shay et Soraya était là, il vibrait dans ma poche, mais j’aurais eut l’air un peu bizarre, les conditions ne se prêtait pas trop à un appelle téléphonique …

« Oui ! Allô, allô …
- Enfin où sont passés les protocoles ?
- Par le hublot, j’imagine ^^.
- Code !?
- Mais enfin, c’est vous qui m’appelez, vous vous fichez de ma poire, c’est ça ?
- …
- 818 !
- Ha ! Katô, donc tout c’est bien passé ?
- Je pense que oui. Mais dîtes vous ne m’aviez pas prévu la mort du barman ! J’aurais émis une demande la concernant, ça a compliqué la tache !
- Enfin, le tout est que le sujet a vu ça motivation résiliée.
- Hum, c’est tout de même brusque comme façon de faire …
- Raisonnez-vous Katô … »

Je raccroche, en effet, après mon emploi de militaire, j’engageais de grandes conservations, avec quatre hommes d’âges avancés, et c’est d’ailleurs après une de leurs interventions que j’ai pu sortir saint et sauf (plus ou moins) de l’emprise des forces Heigartiennes. Du coup, lorsqu’ils m’ont annoncé leurs plans concernant la mort du certaine Celia Mokube, et surtout que cette dernière avait une sœur folle d’envie de vengeance, j’ai accepté la machination … Je n’ais jamais réellement compris pourquoi ils voulaient faire cela, mais la photo de cette Célia m’avait déterminé, savoir qu’une petite fille vu au par avant est fauchée par la mort …
Je reprend donc ma marche dans le dédalle des couloirs, et soudain, alors que j’allais ouvrir une porte d’où venait de petits gémissements, quand « boum ! Badaboum ! »une grande détonation se fait entendre, me projetant contre une porte et surtout sa poignet ! Que je me prend dans les côtes, avant de me laisser tomber lentement contre la paroi, les yeux clos. La porte devant s’ouvre, laissant apparaître Soraya pieds et mains liées à une chaise, le regard presque vide. J’attend que les secousse se calme, en la regardant, avant de saisir la damné poignet, pour me relever en retombant une première fois, puis une seconde, pour avoir mal jaugé l’intensité du coup de cette « foutue » poignet.
J’entre dans la salle, derrière moi je sent comme quelqu’un qui passe en vitesse, avant de détacher Soraya qui en plus de ses attaches à une sorte de bracelet magnétique au pied, j’examine le nombre de blessure notamment deux balles … Apparemment mon « arme » n’a pas suffit. Je décide de retirer les balles avant de détacher Soraya.

« Soraya … Hey Sora … Soraya ! Réveille toi ! »

Elle ouvre doucement les yeux !

« Ca risque d’être peu supportable »

Léger hochement de tête, je scelle mes mains sur les deux plaies, et je tente de me concentrer un minimum malgré le coup d’il y a quelques minutes, afin de créer un champ de force autour de mes mains pour attirer les balles à mes mains. Le choque est violent, le bracelet saute, et un cri se laisse entendre de la part de Soraya, je fais ensuite sauter les chaînes. Elle fond en larme se laissant doucement tomber sur mes épaules, je me laisse tomber sur le sol, pour continuer à la soutenir … Tout en me reposant aussi. Une fois que la douleur a enfin diminué tant pour elle que pour moi, qu’elle reprend un peu de distance, en utilisant ses bras, et en prenant appuis sur mes épaules ! Elle me gifle violement ! J’assure le coup …

« Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Je commençais enfin à avoir confiance !
- Je … Non, je ne peux pas … je suis désolé, soupirais-je.
- Pourquoi tu ne pouvais pas !?
- Je devais conduire … ton envie de vengeance jusqu’ici, pour l’achever, mais je peux plus, je n’y arrive plus …
- Hein ?
- Jusqu’à présent, je … tentais de te surveiller de loin, pour qu’il ne t’arrive rien, c’était ça mon ordre de mission ! Protéger celle qui a défié le terrorisme dans l’un des journaux, le plus lu … Waycoff n’a jamais touché ta sœur, il n’a pas causé sa mort … Ni la Hawksbite !
- Mais Pourquoi ?
- C’était un ordre au début, puis petit à petit c’est devenu un moyen de t’éviter la mort … Je n’aurais pas dû ! J’ai pas pu résister …
- Résister !
- Oui … J’ai fini par m’attacher. A tout … C’est pour ça que je t’ais donné ce collier, je n’aurais jamais du le faire, mais mon attachement à certainement prit le dessus sur ma raison … »

De nouveau j’ai le droit à une violente gifle, suivit d’un flot de larme, de plus elle joint ses bras autour de mon dos. Je n’y comprend plus rien, on m’a souvent dit que dans ce genre de situation il était possible d’avoir d’étrange réaction, mais là …J’engage le même geste avec méfiance, mais tout se passe pour le mieux. Soraya prend de nouveau appuis sur mes épaules j’attend sa réaction.

« Des fleurs, je comprend mieux pourquoi Célia t’en apportées …
- …
- Tu as la joue un peu rouge, dit-elle dans un petit sourire, accompagné d’un léger rire.
- « Tu » ?
- Bah oui … »

Enfin un « tu » enthousiaste et pas poussé, encore une fois je laisse ma raison de côté, pour déposé un court, très court baiser sur ses lèvre, qui pourtant parait une éternité … Je m’attend à une nouvelle gifle, mais non rien, elle s’approche juste de l’une de mes joues, pour me faire une légère bise …
Une nouvelle secousse ne me laisse pas la temps de prendre conscience de se qu’il se passe, je prend quelques minutes pour réfléchir à la situation, avant de me convaincre qu’il faut déguerpir en vitesse … Je me relève, Soraya s’adossant sur moi, bon plus que quelques heures à prendre sur soit et c’est fini, enfin fini cette galère … En cours de chemin nous croisons trois « presque morts, qui nous envois quelques balles, l’une frôle mon bras, l’autre entaille ma joue, tant pis, on va certainement passer quelques jours à l’hosto, une coupure de plus, une coupure de moins.
Enfin, c’est l’ami Mustang junior and CIE qui nous fond honneur de leur présence … Hadzuki commence à grimper sur ses grands chevaux, « comment avez-vous oser emmener ma femme », « espèce de fou », et cuetera …

« Dite donc, depuis votre augmentation de galons, vous êtes devenu sacrément arrogant mon cher Hadzuki. Encore une différence avec Roy, lui certes était arrogant, mais peser son arrogance, par son charisme !
- Là n’est pas la question …
- Si justement ^^, votre femme est venue pour vous, et de son plein gré. Pourquoi rejeté la faute qui est la votre …
- Hého du calme vous, s’exclame Virgie à bout de souffle.
- Tient content de te revoir ! D’autre part, c’est par peur de devoir vivre sans vous quelle est venue ? J’ai raison Shay !?
- Hum oui !
- Je t’avais dit de rester avec Hatori, pense à lui !
- Tient encore la même rengaine, reste avec notre fils, oublis mon existence ma vie, et ton amour pour moi, qu’elle conception fulgurante de l’amour, ne dit on pas « Jusqu’à ce que la mort nous sépare ? », non pas que votre fils n’entre pas dans l’équation, arrêtez donc de ressasser le même discours qui n’a plus d’effet sur votre femme, qui en plus de mettre à l’abris votre fils tente, de vous mettre à l’abris, j’ai raison Shay ?
- Hum … euh … Je ne veux pas que tu meurs Hadzuki, je ne pourrais pas prendre en charge notre enfant seul …
- …
- Et voilà le petit monde paisible de notre futur généralissime qui s’effrite. Tirez leçon de l’échec, au lieu de reculer indéfiniment ! Vous n’êtes pas irremplaçable Hadzuki, il y aura toujours quelqu’un pour prendre votre place, il faut vous en convaincre. Vous êtes un Mustang, vous avez de la puissance sur le passé, et donc sur le présent, mais ça s’arrête là ! Pas d’immortalité, pas de super pouvoir ! Les hommes naissent, vivent, rient et meurent, vous n’y réchapperez pas !
- …
- Bon on bouge !
- C’est vrai ! J’ai bien envie de retrouver ma douche et un bon repas ^^, m’exclamais-je, passant du sermon, aux rires. »

L’hélicoptère nous fait face nous y grimpons, un certain Daar est cloisonné à l’arrière, même l’alchimie ne le libérerait pas. J’installe doucement Soraya, Virgie aussi semble dans un salle état, je m’en suis assez bien sorti finalement. Notre moyen d’envole d’école, sous quelques détonation qui ne touche même plus la carlingue, faut apprendre à viser … Suffisamment loin, et hors de danger, l’adrénaline laisse place à un moment de détente …

Hadzuki
Waycoff s’était enfuit et nous étions tous tombés au sol après l’explosion qu’il avait déclenchée. Je m’assurai que Shayko et Virgie allaient bien et nous nous relevâmes rapidement. Shayko soutenait Virgie qui marchait avec difficulté mais qui se remettait assez rapidement de ses blessures. La rage la rendait plus forte… Je crois que ça avait toujours été ainsi.
Nous sortîmes de la salle et manquâmes de nous faire balayer par une vague… L’explosion avait provoqué la furie de la mer…
-Il faut partir ! hurla Virgie.
-Allez à l’hélicoptère avec Shayko ! Je dois retrouver Waycoff !
-Hors de question que je te laisse tout seul, Hadzuki ! s’écria Virgie. On t’accompagne, pas vrai Shayko ?
-Oui.
-Contre deux têtes de mules comme vous je n’ai pas le choix… dis-je en souriant malgré les circonstances.
Nous reprîmes la route, résistant aux assauts des vagues.
Finalement nous montâmes jusqu’au pont supérieur où devait se trouver l’hélico qui nous permettrait de partir. Quelque chose me disait que Waycoff pourrait essayer de s’échapper avec… Hors de question que je le laisse faire !
Lorsque nous arrivâmes sur le pont, un hélico attendait et Waycoff regardait un autre hélico partir de l’autre côté du bateau.
Je m’approchai de lui, et juste au moment où je me trouvai face à lui, je lui décochai un violent coup de poing dans la mâchoire, qui le fit reculer.
-Maintenant, c’est entre toi et moi, espèce d’ordure.
Waycoff se ravança vers moi, sourire aux lèvres…
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:53

Soraya
Dans l’hélicoptère qui nous ramenait vers Central, je me demandais combien de temps s’est-il écoulé entre maintenant et lorsque nous sommes partis de Central bien que cela n’ait plus vraiment d’importance... Car maintenant, je vais rentrer chez moi, l’esprit libéré de toutes choses inutiles.
Je devrais me faire à l’idée que les gens que j’avais aimé sont morts désormais, et que maintenant il faut repartir à zéro, laisser la vengeance de côté pour réaliser ce que j’ai toujours voulu, c'est-à-dire vivre une vie tranquille, sans l’être trop non plus. Et ainsi, peut-être qu’ensuite, je pourrais songer à devenir une grande journaliste... Et aussi peut-être un jour, me marier... Mais ça ne risque pas d’être le cas avant un bon petit moment, surtout avec moi ;p ! Je fais des projets... mais... qu’en est-il pour Théo ? Va-t-il rester avec une journaliste pas commode comme moi ou va-t-il rentrer chez lui et plus jamais je ne le reverrais ? Je n’en sais rien...

D’ailleurs, il était à côté de moi, ma tête qui me semblait si lourde, reposait sur son épaule, j’étais fatiguée.. si fatiguée... Puis, à mon étonnement, il prit ma main et la tenait avec douceur, tout en ayant un regard dirigé vers moi. Peut-être qu’il va rester finalement... je pense, et je l’espère profondément. Alors que les premières lueurs de l’aurore firent leur apparition, mes yeux étaient humides, quelques larmes coulaient et je murmurais...

- Adieu Célia...

Un nouveau jour se levait, et moi, j’allais enfin revivre aussi.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Ayant rejoint mon appartement, après un peu de trajet assez silencieux, tout ce que je voulais c’était me détendre, prendre une douche... Ensuite dormir. Mais hélas, avec Théo... Je sens que ça ne va pas se passer comme ça, enfin du moins... pas exactement comme ça. Enfin... s’il reste.

- Dis Théo... Tu... Tu ne voudrais pas encore rester un peu chez moi ?
- Hum... Pourquoi pas ? De toute manière.. Je ne vais pas te laisser seule non plus, ça se pourrait qu’il y ait des gens qui te veulent encore du mal !
- Alors, sois le bienvenu dans ce cas...
- Mais alors, je peux t’emprunter ta salle de bain ?
- Pour quoi faire ?
- Une douche bien sûr !
- ...
- Une objection ?
- Non, aucune...

Soudainement, je me suis re-demandée... Est-ce que je veux vraiment que Théo Tamishi loge chez moi ? =_=°
Bon... bah... à la place d’une bonne douche, je crois que je vais me changer en pyjama et dormir. Je prendrais ma douche un peu plus tard.
Changée de tenue, je m’étends sur mon grand lit, je regardais la photo de Célia encore une fois... Je mis le cadre, à plat sur ma table de chevet et puis, je m’endormis tout en entendant la douche fonctionner, rahh... J’aurais tant voulu prendre une bonne douche ! ><
Tant pis... Au moins... Maintenant, je sais qu’il est là... Et que je ne serais plus seule désormais...

Waycoff
Tranquille, je regarde l'hélicoptère s'éloigner, tranquille je songe, mais je suis sortit de ma rêverie par un violent coup de poing de Mustang,
__Maintenant, c’est entre toi et moi, espèce d’ordure,
Je souris machiavéliquement, puis rit un coup en me relevant et en essuyant un filet de sang,
__Hinhin, t'es comique toi !
__...
__Tu vois vraiment rien ou quoi ? on est sur un bateau en train de couler, et il ne reste qu'un hélicoptère et j'ai la clé ! tu crois vraiment pouvoir en finir avec moi et repartir comme si de rien n'était ?
__Je te tuerai et ensuite je me tirerai c'est aussi simple que ça !
__Non je crois pas ! je sortit la clé, la jeta par dessus bord,
__Mph ! on a pas besoin de ça pour décoller on se débrouillera !
__Ah bon ?! je sortit une petite télécommande et appuya sur un bouton, immédiatement l'hélicoptère explosa, là je crois que ça va être intéressant !
__Fils de ....
__Alors on le fais ce combat ?
Il se jette sur moi pour me plaquer a terre, mais je l'évite et lui met un coup dans le ventre, puis dans la tête pendant qu'il reprend son souffle, il tombe sur le dos, et je sors mon flingue, il le jette par dessus bord grâce a un coup de pied, merde, il se remet debout par une pirouette et me fait un croche patte, mais au moment ou il veut m'en mettre une j'arrête son poing et l'attrape par le col en le jetant en prenant appui sur lui avec mes pieds.
Nous nous relevons,
__Alors ? on le commence ce combat ou quoi ?
Il me regarde et sourit, puis il déclenche son alchimie, merde c'est pas du jeu ca ! il fait une sorte de trappe dans le sol, je tombe mais me rattrape,
__Quoi tu veux jouer les coups bas ? je sors un calibre de secours accroché a mon tibia et tire sur Shayko, puis elle tombe,
__NON !!!
Je me relève,
__Et voila ! voila pourquoi seul les idiots sont des héros. Parce qu'on ne sait jamais quand le méchant va débarquer avec un choix sadique !! que va tu choisir ? laisser mourir la femme que tu aime ? ou bien, faire périr le méchant ? nous sommes ce que nous choisissons d'être ! fais ton choix !
__Que de paroles, mais tu oublie tu es piégé sur ce navire avec nous tu as fait exploser notre dernier moyen de sortie,
__Mmh, ah bon ? pourtant il reste une chaloupe pas loin il me semble,
Il me regarda avec surprise, grinça les dents,
__C'est du bluff,
__Ca t'en sais rien !
__... Virgie ! est-ce que ca va ?
__Ouais,
__Alors emmenez Shayko jusqu'a cette chaloupe et partez devant, je vous rejoindrai !
__Hein mais tu délire !! tu crois cet enfoiré ? tu vois pas qu'il joue avec tes nerfs ?
__S'il vous plait !! tentez le coup ! moi je m'occupe de l'enfoiré !
__....t'avises pas a mourir maintenant Hadzuki !
__...
Les deux dernières femmes du navire partirent, je crois que ca va comme ca les manipulations, je lui fait un cadeau là, je sais ce que ça fait d'être orphelin et je ne le souhaite a personne !
__enfin seuls ! m'exclamais-je,
__....
__Prêt a en recevoir plus ? je lançais mon dernier pistolet a la mer,
__Prêt a te détruire !
Je tente de lui donner un coup de genou, mais il l'attrape et me plaque contre le mur violemment, je le repousse avec mon pied et me relève. Puis je tente de lui mettre un direct dans la mâchoire, mais il attrape mon poing et me donne un coup de pied dans le genou. Je me relève difficilement, mais j'y arrive, c'est alors que j'ai une idée, je regarde derrière lui avec étonnement,
__Macros ?!
Il regarde par réflexe et c'est le moment que je choisit pour lui donner un coup de boule, puis pendant qu'il se reprend je l'étrangle. Lui aussi essaie, mais le manque d'air l'affole, puis il lâche prise et met un coup de doigt dans l'oeuil, je lâche prise, apeuré a mon tour !
__Merde !! mon oeuil !! je suis aveugle !!! il doit être mort de rire !
Soudain mon cauchemar se prolonge, je sens que je trébuche sur une chaîne, oui, c'est l'amas de la chaîne qui se trouve a coté de la grosse toupie pour remonter l'ancre, merde ! L'ANCRE !! j'entend qu'il déclenche son alchimie, je ne sais pas ce qu'il fait mais il a relâché l'ancre dans l'eau, et mon pied emmêlé me conduit hors de la rambarde, j'arrive juste a me rattraper, je me suis fait avoir, royalement ! ma vue enfin revenue je le vois en train de me regarder de haut, d'un oeuil malveillant,
__Aide moi !!
__...prêt a en recevoir plus ? me lance-t-il presque avec amusement,
__Hin, l'helico..
__Quoi ?!
__Il y a un hélico, caché, en dessous d'une plateforme ouvrante ! c'est ta récompense, en echange...je veux que tu protège ma fille ! de loin..
__?
__Protège là ! puis je lâche, et tombe dans l'eau la tête la première après qu'elle ai tapé un matériau en métal qui m'assomme.

Tout va bien, c'est fini, évanouit toi ! tout est fini... elle est hors de danger...un vieux meurt...une jeune fille vit...c'est dans l'ordre des choses....


Macros
-Saleté de téléphone, tu veux bien fonctionner correctement, pour une fois ?

Seul sur un canot de sauvetage à la dérive, j’étais en train d’essayer –jusqu’ici en vain- de joindre Métatron pour pouvoir être rapatrié à Central dans les plus brefs délais. Après l’explosion qui avait éventré le navire, j’avais juste eu le temps de regagner le pont et de sauter dans la nacelle de sauvetage la plus proche. Je n’avais pas pu m’assurer de la survie d’Hadzuki… Bah, c’est un grand garçon, je suis sûr qu’il s’en est tiré… Pour l’heure, j’avais assez à réfléchir avec ma propre situation… Soudain, le déclic tant attendu résonna à mon oreille.

-…
-Ah, ben quand même ! Ca fait dix minutes que j’essaye de te joindre !
-…
-Là ? Sur une barque paumée au beau milieu de l’océan avec une ou deux mouettes pour me tenir compagnie.
-…
-Ouais, ouais, Heigarts a eu son compte, pas de panique…
-…
-Non, c’est pas moi. Je pense que c’est Waycoff, mais je peux pas en être sûr…
-…
-Je sais pas, pourquoi il a fait ca ! J’ai pas eu l’occasion de lui demander, tu sais.
-…
-Mustang ? Bof, je pense que oui.
-…
-Bah je l’ai pas vu non plus, alors…
-…
-Eh, c’est grand, un croiseur de guerre !
-…
-Mais t’en fais pas comme ça, je lui ai interdit de mourir sans ma permission…
-…
-Bon, au lieu de raconter des conneries, si tu m’envoyais un taxi ? Pas que j’en ai marre de la compagnie des oiseaux et des poissons, mais ils ont une conversation assez limitée…
-…
-C’est ça, c’est ça, t’aura droit a un rapport complet quand je serais revenu… Ne soit pas trop long, tu veux ?

Métatron raccrocha, me laissant à nouveau seul. Pffff, la poisse. J’espère que je n’aurais pas trop longtemps à attendre… En plus je commence à avoir faim. N’ayant rien de mieux à faire, je me contentai de m’asseoir au fond de mon frêle esquif en attendant que ça passe… N’empêche que si je tenais l’imbécile qui avait fait sauté tout le bateau, j’aurais deux mots à lui dire ! J’étouffais difficilement un bâillement. La journée va être longue…
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:54

Hadzuki
Protéger sa fille… De loin… Elle n’avait pas mérité un père comme Waycoff… La pauvre gamine n’y était pour rien… Je décidai intérieurement d’accepter la dernière requête de Waycoff, et de la surveiller de loin, histoire d’éviter qu’il lui arrive trop de mésaventures…
Je me dirigeai vers l’endroit où Shayko et Virgie s’étaient dirigées et les trouvai rapidement.
-Shayko ! m’écriai-je en m’approchant d’elle. Est-ce que ça va ?
-Oui… La balle de Waycoff n’a fait que m’effleure, ne t’en fais pas.
-Dieu merci… Virgie, vous allez bien aussi ?
-Oui, je me remets rapidement…
-Bien, suivez-moi ! Je sais où on peut trouver un moyen de transport.
Nous repartîmes dans l’autre sens et alors que nous arrivions devant une plate-forme ouverte, nous retrouvâmes Tamishi et les autres. Sa seule vue me mit dans une colère noire. Cet individu avait pris le risque d’amener Shayko ici… Je ne pus m’empêcher de lui faire la remarque assez froidement et nous commençâmes à nous disputer….
Finalement, nous montâmes dans l’hélico… Même si Tamishi n’avait pas tout à fait tord, j’aurais préféré mourir plutôt que de l’avouer devant lui… Depuis le début je ne supportais pas ce type…
L’hélico décolla et s’éloigna du navire qui coula finalement. J’étais assis sur l’un des bancs, regardant par la fenêtre et serrant Shayko dans mes bras… Tout était terminé… Heigarts était morte, Waycoff aussi… Quant à Feist, je ne savais pas ce qu’elle était devenue, mais je ne doutais pas qu’elle ait réussi à survivre et à s’enfuir…
Et dire que Alexander Griffith était encore en vie… Tant qu’il restait de son côté et ne nous causait plus de problème, tout irait bien…
-Généralissime Mustang, dit la voix du pilote dans l’interphone, il y a un canot avec un homme dedans, à onze heures.
-Approchez-vous, on va voir de qui il s’agit !
-Bien reçu.
Quelques instants plus tard, Macros était à bord de l’hélicoptère. Après m’avoir salué d’un rapide signe de tête, il s’assit.
-Content de voir que vous vous en êtes sorti Junior.
-Je ne sais pas si je dois dire la même chose vous concernant, Shelley.
-Bah, vous me remercierez plus tard. Vous avez réussi à attraper le surfer on dirait, dit-il en montrant le corps allongé sur le sol de l’appareil.
-Oui, et j’ai bien l’intention de l’interroger.
-A quel propos ?
-Je n’en sais rien encore… Je verrai bien quand je serai face à lui.
-Vous avez une idée de qui a tué Heigarts ?
-Oui, c’est Waycoff qui s’est chargé d’elle. Il nous a évité le sale boulot.
-Et Waycoff, où est-il ?
-Il nourrit les poissons.
Ce fut de nouveau le silence. Je fermai les yeux, gardant Shayko contre moi et essayant de ne penser à rien…

Quelques heures plus tard, nous étions de retour chez Armstrong. On emmena Darr dans la cave et on l’y attacha en attendant que j’aille l’interroger. Dès qu’il nous vit, Armstrong se jeta sur nous et dès qu’il nous eut lâché, je m’enquis de savoir où était mon fils. Il nous l’ammena tout de suite et je le serrai dans mes bras, fermant les yeux, soulagé qu’il aille bien. Puis, Shayko le prit dans ses bras à son tour et je la serrai en même temps dans mes bras.
-Je t’aime, Hadzuki.
-Moi aussi, je t’aime, Shayko.
-Virgie, suivez-moi, dit Armstrong, je vais vous aider à soigner vos blessures.
-D’accord…
Virgie accompagna notre ami et Hawkeye et ses compagnons vinrent nous saluer et s’assurer que nous allions bien.
Une fois rassurés, je leur demandai un service.
-Emmenez Shayko se reposer et surtout, qu’elle ne fasse pas le moindre effort.
-Tu ne viens pas avec moi ?
-Il faut que j’aille voir Darr.
-Je viens avec toi…
-Non, s’il te plait. Je veux lui parler seul à seul.
Shayko acquiesça d’un signe de tête et suivit Hawkeye avec Hatori. Je descendis dans la cave et découvris que Darr était réveillé et surveillé par deux hommes armés. Lorsque j’entrai, il releva le visage et me regarda.
-Bien le bonjour, Mustang.
-Laissez-nous, ordonnai-je aux deux gardes.
Ils sortirent sans poser de question et refermèrent la porte derrière eux. J’étais enfin seul face à Darr… Face au meurtrier de ma fille…

Daar
Les hommes de Mustang m'avaient attachés dans la cave de la famille Armstrong. Je suis un peu vexé que ce cher Hadzuki n'ait pas jugé utile de m'enfermer dans une vraie prison, mais bon. Deux gardes me surveillaient du coin de l'oeil, des fois que je réussirait à me détacher.
"Dites, fis-je. C'est pas un peu fatiguant de reser debout comme ça, à longueur de temps?
-La ferme!
-Bon."
Soudain, la porte s'ouvre, faisant apparaître Mustang (pardon, le généralissime Mustang devrait-je dire).
"Bien le bonjour, Mustang, dis-je.
-Laissez-nous, ordonna-t-il aux soldats, qui s'éclipsèrent."
Une fois les hommes partis, il reprit la parole.
"Tu sais pourquoi je suis là, demanda-t-il.
-Pas vraiment, mais j'imagine que tu vas me le dire."
Seul le silence répondit à mes propos.
"Enfin, si tu es là, je présume que Waycoff est...
-Mort.
-Ha.
-Ca n'a pas l'air de te déranger plus que ça.
-Que veux-tu. On vit, puis l'on meurt.
-Je me demande toujours comment tu m'as retrouvé chez les Armstrong.
-Mouchard. Quand tu m'as envoyé contre le mur et que j'ai fait le type inconscient, je t'en ai collé un. Du coup je savais exactement où tu étais.
-J'aurais du me débarasser detoi ce jour là.
-Oui, cela t'aurait évité des désagréments."
Je sens la colère qui monte, mais il essaie de se retenir.
"Désagréments? Tu oses appeler la mort de ma fille des désagréments? As-tu la moindre idée de ce que l'on ressent lorsque l'on perd son enfant?"
Je le regarde dans les yeux. Droit dans les yeux.
"Oui. Je vois très bien."
Il me scrute, incrédule.
"Ha, c'est typiquement Amnestrien, comme réaction. Vous déclenchez des massacres, semez la mort partout où vous allez, et quand on vous rend la pareille, vous chialez comme des gosses. Pathétique. Depuis des annés, vous massacrez mon peuple, et le réduisez en esclavage. Es-tu déjà allé à Larkhill, Mustang? Sais-tu quelle est l'odeur que l'on sent quand on entre dans ce "camp de détention"? Le porc grillé. Et on voit es bûchers et on prie les esprits que le truc noir que l'on voit ne soit pas ce que l'on pense."
Il semble complètement dérouté, mais se reprend ausi sec.
"Il me semble pourtant que tu travaillait pour ceux qui ont fait ça,non?
-Je t'ai déjà dit pourquoi je l'ai fait.
-Pourtant, aider à construire une démocratie aurait pu permettre à ton peuple de vivre libre, non?
-Ho, je t'en prie! Parcque tu t'imagines que tes copains les immortels de la kermesse ont vraiment envie d'instaurer la démocratie? Quelle blague!
-Peut être, mais moi je la rétablirai."
J'étouffe un ricannnement. Cela l'agace.
"Toi? Tu as peut être les meilleures intentions du monde, mais tu n'es qu'un foutu pantin. Ceci dit, si tu veux subir le même sort que ton père, libre à toi d'essayer."
Sans prévenir, il me frappe de son automail. Je crache un filet de sang, puis sourit.
"Ho, j'aurais abordé un sujet qui fache? Mais mon gros loup, faut pas t'énerver comme ça. On n'impose pas à un peuple une liberté qu'ils ne désirent pas.
-Qui te dit qu'ils ne la veulent pas?
-Qui l'a défendue quand Mustang est mort? Qui a empêcher Heigarts de faire ses petites affaires? Personne. D'ailleurs, il me semble que tu n'as pas été élu généralissime, non?
-Je ne resterai que le temps qu'il faudra.
-Et après? Tu vas leur dire "vous êtes en démocratie, démerder-vous?" Ils vont choisir un autre dictateur. Ou du moins, il y'aura une forte tranche de la population qui le souhaitera.
-Tu te trompe. Tu te trompe et tu es fou.
-Qui tu essaie de tromper en disant ça?
-Mais pourquoi ma fille, Daar? Elle était innocente.
-Et mon fils, il était pas innocent, peut être? Cela n'empêche pas que vos gardes côtes ont tirés sur sa barque et l'on abbatu. Alors, n'essaie pas de me faire culpabiliser. Parlons de ton père tiens. Il me semble qu'il est plutôt connu pour son score admirable à la guerre d'Ishbal.
-Mon Père a culpabilisé toute sa vie.
-Mais il l'a fait, contrairement à Armstrong qui est parti (si l'on en croit les fichiers). Faut croire que cela ne l'a pas dérangé sur le coup. Chouette héros. Vous vous imaginez tous être différents des gens comme moi, mais c'est faux. Toi et moi ne sommes pas si différents.
-Je ne serait jamais comme toi, Daar.
-Tu as bien failli le devenir."
Il se tait un moment, comme si il réfléchissait à sa présence ici.
"Tu vas passer devant un tribunal militaire, et tu vas payer pour tes crimes.
-Non.
-Non?
-Non. Tu vas me faire évader, et je vais disparaître, libre comme l'air.
-Je ne vois pas pourquoi je ferai ça.
-Ho, je ne te l'avais pas dit? Ta fille n'est pas morte, voila pourquoi."
Il s'arrête, sidéré.
"Tu ment. C'est impossible. Je l'ai vu mourir.
-Tu es un idiot. Tu m'as vu imploser un manequin crée par alchimie. Un faux corps qui ressemblait vaguement. Et après ce que j'en avait fait, tu risquais pas de faire un autopsie.
-C'est impossible. Impossible.
-Que dirais-tu de le vérifier? Donnes-moi un téléphone."
Il s'execute. Je compose le numéro.
"Allô?
-Joe, c'est moi. Passes-moi la gamine.
-Allô?
-Yumi? Je te passe ton Père?"
Je lui donne le portable. Il le prend méfiant.
"Allô? Yumi? C'est toi? Comment tu vas? Ne t'en fais pas. Papa va... Ca a coupé.
-Ils ne te laisseront pas l'occasion de les repérer.Alors, que fais-tu?
-Tu as gagné. Que dois-je faire?
-Détaches-moi, et donnes moi ma planche et mes gants là."
Il obéit. Je suis fier de moi. Mon meilleur tour. J'ai fait de Mustang un larbin à mes ordres.
"Merci. Ta fille va t'être rendue dans les deux jours."
Après quoi je l'assome d'un coup de poing. Haaaa, ça fait du bien. Je monte sur mon surf, et je fais voler la porte. Je m'élance dans la maison, repousse Armstrong qui tente de m'arrêter par alchimie, brise une fenêtre, et m'élance. Vers les cieux. Hors de portée.
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:55

Soraya
Août de l’année 1945

Une bonne odeur de café et de pancakes tout chauds...

Aujourd’hui, c’était Théo qui s’était collé à préparer le déjeuner, moi, tout ce que j’avais à faire c’était de m’asseoir et d’attendre... Et aussi écouter les « aïe » de Théo quand il se brûlait les doigts en effleurant les pancakes un peu trop chaud ^^
Il faut dire qu’aujourd’hui, c’est une journée pas comme les autres, c’était mon anniversaire, je fêtais mes 25 ans, et aussi par la même occasion, l’anniversaire de la mort de Célia...
J’irais la voir sur sa tombe cet après-midi... De plus, aujourd’hui faisait beau, le ciel était dégagé, le soleil brillait...

Assise devant Théo ou Lionel, mais bon.. ça m’importait peu, car ça sera toujours la même personne en face de moi, je repensais à la première fois où on avait déjeuné ensemble, cela paraissait déjà lointain, mais je m’en souviens comme si c’était hier, les mêmes pancakes, la même confiture (bien sûr, je parlais du goût, parce que si c’était le même pot... Rolling Eyes), la même odeur de café...
C’était drôle de savoir que j’avais pu vivre une sorte d’aventure comme celle-là... Alors qu’avant, je me serais dit, que cela est normal, tant que je fais ce que j’ai à faire, tant que Célia soit vengée. Et puis maintenant... plus rien. Je me sens bien... Je suis encore vivante, j’ai rencontré une personne qui m’est précieuse désormais, et ma carrière s’envole.
Et oui, de la petite journaliste du Central Times, j’ai réussi à être promue, mon article rédigé peu de temps après les événements sur le bateau a fait sensation.
J’ai beaucoup de chance... Trop même, me suis-je souvent dit ces derniers temps. Peut-être que je l’ai mérité... ou peut-être pas. Mais il faut que je profite de ma vie tant que je le peux, ou sinon ça serait gâcher des années et des années... Et ça, je ne veux pas.

J’essuie mes lunettes, j’avais comme dirait-on une poussière dans l’œil Pourquoi ne me posez pas la question, je n’en sais rien ^^’ Puis Théo me demanda un peu perplexe :

- Dis-moi, Soraya.
- Oui quoi ?
- Tu voulais aller voir ta sœur, non ?
- Oui, pourquoi ?
- Rien, c’est juste que je me demande si tu voulais bien que je vienne aussi.
- Comme tu veux, de toute façon, ça lui fera plaisir, je pense.
- ... Tu ne m’en veux vraiment pas ?
- Non et pourquoi je devrais t’en vouloir ? Tu n’as rien fait... non ?
- Oui, je n’ai rien fait, mais... C’est bien pour ça que je crains que tu m’en veuille encore...
- Imbécile. Si je t’en voulais, tu ne serais plus ici depuis un petit bout de temps, et jamais je ne t’aurais embrassé et jamais je ne serais tombée amoureuse à ce point.
- C’est bien vrai... Et d’ailleurs... Si... On allait encore un peu plus loin ?
- ... Ce soir, peut-être ^_-

Posant ce que je tenais à la main, je l’embrasse alors qu’il ne s’y était pas vraiment attendu à ça, ce qui était un peu normal d’ailleurs, il sirotait son café 2 secondes avant ^^ Il caressa mes cheveux qui étaient détachés pour une fois... (parce que j’avais soudainement eu la flemme de les coiffer, mais surtout que je n’avais pas eu le temps, ne me demandez pas pourquoi encore une fois, je n’en sais rien enfin... )
La matinée se passait normalement comme à son habitude. En début d’après-midi, j’achetais 2 bouquets de lilas chez le fleuriste du coin, et puis, en route pour le cimetière avec Tamishi.
Après avoir posé un bouquet sur la tombe à Chris, je me rendais devant la tombe de Célia, je ne sais pas ce qui me prit mais... J’avais envie de sourire pour montrer à quel point, j’étais heureuse désormais...
Et qu’ainsi, Célia ne se fasse plus jamais de souci pour moi, parce que maintenant... Je sais que je peux voler de mes propres ailes sans me rattacher encore une fois au passé...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Adieu Soraya, ma grande sœur chérie...

Macros
-Bon retour parmi nous, Macros. J’ai cru comprendre que tout c’était bien passé ?

J’affichais un petit sourire satisfait.

-Effectivement. Heigarts et Waycoff sont morts. Il n’y a plus personne qui puisse nous barrer la route.

Chaque membre apprécia l’instant à sa juste mesure. Tant d’années s’était écoulées en attente de cet instant… Toutefois, comme il fallait s’y attendre, quelqu’un avait des réserves… La voix de Dorcas s’éleva.

-Il y a encore quelqu’un qui pourrait nous gêner, Macros… Hadzuki Mustang en sait beaucoup trop long sur nous, à présent. Le plan original était qu’il se cantonne à suivre les conseils de Macros, sans savoir que nous étions derrière… L’inviter à un de nos conclaves était une erreur… Que nous pourrions regretter plus tard.
-Aaaaah, Dorcas… Vous aviez déjà râlé la dernière fois… Je connais bien Hadzuki. Il n’est pas un problème.

Le vieux prit la parole, un sourire au lèvres, fait suffisamment rare pour être noté.

-Hadzuki est exactement tel que nous le voulions. Plein de bonnes intentions, bien moins rusé que son père, et tellement prévisible… Il a agi au-delà de toutes nos espérances. Un instrument parfait…

Némésis prit la parole.

-Toutefois… Il a sa fierté. Si nous essayons de le manipuler et qu’il s’en rend compte… Les craintes de Dorcas ne sont pas totalement infondées.
-Alors nous ne le manipulerons plus. Il n’en est nul besoin.

Je renchéris

-Il va rester au pouvoir quelques années, le temps de ramener un minimum d’ordre dans le pays… Puis il retournera à sa famille, pour ne plus la quitter. Il avait le profil parfait… L’homme qui veut sauver le monde, sans vouloir en assumer pleinement les responsabilités. Et il est bien trop attaché à la « démocratie » pour rester longtemps accroché à son siège. Et quand il se sera rangé…
-… Alors nous pourrons passer à la seconde phase de nos projets. Mais en attendant… Je pense que nous devrions prendre le temps de discuter un peu avec quelqu’un… Némésis, faites le entrer.

Némésis alla dans une salle annexe avant de revenir en poussant devant elle une table montée sur roulettes, sur laquelle se trouvait attaché Janus. Il était retenu par des sangles le collant à la surface plastifiée, l’empêchant d’esquisser le moindre geste. Sa pierre philosophale et l’anneau qui lui servait à déclencher son alchimie lui avaient étés retirés… Il était sans défense. Cela ne l’empêcha pas de sourire.

-Tant de monde pour ma simple personne… Vraiment, je suis flatté.

Socrates parla d’une voix grave.

-Janus… Je suis profondément attristé que tu aie pu nous tourner le dos ainsi. Pourquoi avoir souhaité rompre les liens qui t’unissaient à nous ?

Janus eut un ricanement.

-Parce que j’en avais envie. Il faut une autre raison ?

Socrates poursuivit, d’un ton calme, patient, presque paternel.

-J’essaye juste de comprendre. Qu’est ce que Waycoff et Heigarts ont pu te promettre pour te décider à nous quitter ?
-Ce qu’ils ont pu me promettre ? Ma foi, rien que je n’aurais pu avoir en restant avec vous. Mais si je suis parti… C’est juste que je ne pouvais plus continuer comme ça. Rester tapi dans l’ombre, à tisser nos toiles… Et être constamment bridé par vous tous ! Avoir à supporter vos jugement, vos désapprobations… J’ai voulu briser ce cycle. Et j’y suis parvenu, après tout… D’une certaine façon.
-Je vois. C’est… regrettable.

Janus eut un rictus ironique.

-Oh, pourquoi prendre une mine si grave, premier orateur ? Même sans moi, n’avez-vous pas gagné ?

Socrates secoua la tête, s’exprimant toujours d’un ton presque doux, comme s’adressant à un enfant récalcitrant.

-Tu ne m’écoutes pas. Même maintenant, tu refuses d’entendre… C’est vrai, ta trahison, au final, n’a rien changé. Tes nouveaux « maîtres » sont morts. Même le vide que tu as laissé sera vite comblé… Tu sera remplacé, un jour. Mais là n’est pas le problème. Nous tous, ici, sommes des assassins, peut être les pires que la terre ait jamais portée. Nos mains sont rouges du sang de centaines, de milliers d’hommes et de femmes. La seule chose qu’il nous reste, ce sont nos « liens ». et c’est pourquoi je ne peux pas te pardonner, toi qui a voulu les briser.

Janus poussa un soupir amusé.

-Quel beau discours. Eh bien, allez y, tuez moi, et qu’on en finisse.
-Tu n’entends toujours pas. Te tuer ? On tue un ennemi. Quelqu’un comme toi mérite un traitement plus… approprié.
-Oh, plus approprié ? Je suis curieux de…

Il s’interrompit brusquement. Il venait de croiser le regard d’Erasme. Et y avait vu ce qu’il attendait. Pour la première fois, la peur se lut dans ses yeux.

-Non… Non ! Vous ne pouvez pas…
-Nous le pouvons, et nous allons le faire.
-Vous me livrez à ce cinglé ? Vous êtes déjà allé dans son labo ? Vous avez vu ce qu’il y fait ?

Je réprimais un léger frisson. Je me souvenais… Erasme eut un sourire amusé.

-Oh, vous êtes dur. Cinglé ? Disons que je suis animé par des convictions profondes… Quant à mon laboratoire, vraiment, je n’ai rien à cacher… Je fais avancer la science, voilà tout ! Et je suis sûr que vous allez beaucoup m’y aider…
-Ce type est un monstre à visage humain ! Et vous me confiez à lui ? Tuez moi !

Socrates se pencha sur lui, le regardant droit dans les yeux.

-Mais nous sommes tous des monstres ici, Janus. Ta seule erreur a été de croire que tu pouvais ne plus en être un.
-Allez, venez avec moi, maintenant. Je ne vous cache pas que j’ai hâte de travailler avec vous… Mon cobaye le plus résistant a tenu trois mois avant de sombrer dans la démence, mais je suis sûr qu’avec vous, nous pourrons établir un nouveau record…

Nous regardâmes tous Erasme quitter les lieux avec Janus. J’en profitais pour jeter un coup d’œil discret aux autres membres du conclave. Tous conservaient un air impassible, mais leur gêne était perceptible. Même Dorcas semblait trouver beaucoup d’intérêt à la contemplation de la fissure du mur d’en face. Socrates balaya la salle du regard, puis lança une phrase lapidaire.

-Souvenez vous de cette journée.

Un à un, chacun d’entre nous quitta la salle, dans une atmosphère pesante. La joie de la victoire avait bien vite disparue… Une image me vint. Celle d’un autre d’entre nous attaché à cette même table. Janus n’avait il été « que » le premier ? Qui pourrait bien être le prochain ? Je secouais la tête. Inutile de penser à de telles absurdités. Si nous ne pouvions plus nous faire confiance, alors tout ce que nous avions accompli serait balayé. Mais en quittant les lieux, je ne pus m’empêcher de craindre qu’un jour, peut être, je sois celui attaché à cette table…
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:57

Hadzuki
Je sentais quelque chose me faire bouger… On me remuait… Une voix… C’était flou…
-Hadzuki… Réveille-toi !
J’ouvris les yeux et découvris au-dessus de moi une Shayko morte de peur…
-Hadzuki… Est-ce que ça va ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
-Daar… Je crois… Qu’il s’est enfui…
-On va le rattraper, dit Virgie. On…
-Depuis combien de temps essayez-vous de me réveiller ?
-Un bon quart d’heure…
-Alors il est trop loin… On ne le rattrapera pas…
Il avait dit que ma fille était vivante et j’avais entendu sa voix… Mais je préférais ne rien dire pour le moment… La pensée qu’il ait pu se jouer à nouveau de moi me vint à l’esprit…
Shayko et Virgie m’aidèrent à me relever et nous retournèrent au salon pour me mettre de la glace sur le visage, histoire d’empêcher le coup que Darr m’avait porté de trop enfler mon visage.
Deux jours… Dans deux jours, je saurais si Darr m’avait dit la vérité… Si ma fille ne m’était pas rendue, je lui ferais payer cher… très cher…
Tout ce que j’espérais c’était que Macros me laisserait un peu de temps pour souffler avant de m’obliger à prendre place sur le siège de Heigarts…

Deux jours plus tard, je me réveillai aux aurores, incapable de dormir plus longtemps… Est-ce que Darr tiendrait parole ? Me rendrait-il ma fille vivante ?

Daar
Ils arrivent par la route. Joe, Shalla, et la gamine . Je sors de ma cachette dans l'ombre pour les accueillir comme il se doit.
"Vous avez fait vite, cela fait presque deux jours.
-On est venu dès que possible, répondit Joe.
-Je n'en doute pas. Commet ca va, petite?"
Elle hoche la tête. Elle a toujours un peu peur , mais moins qu'avant. Vive les instincts maternels de Shalla.
"Je vais bientôt revoir mon papa, demande-t-elle.
-Très très bientôt. Joe, attends Shalla à la sortie de la ville. On y va."
Elles montent sur ma planche, et nous y allons. Après plusieures minutes de vol, nous arrivons devant le manoir Armstrong. Je les dépose devant.
"Allez-y, dis-je.
-Vous venez pas, monsieur Daar, demande la gamine.
-Non. Cela ne serait pas...indiqué. Je te fais confiance pour la suite, Shalla?
-Bien sur. Vas-y puisque tu y tiens."
Je m'apprête à m'envoler, mais..
"Ron.
-Oui?"
Elle hésite un peu.
"Rien."
Perplexe, je prend mon envol. Une fois arrivé assez haut, je m'arrête et observe la scène (ce n'est pas que j'ai pas confiance, mais je veux voir la scène.) . Shalla frappe à la porte, qui s'ouvre sur un Mustang fatigué. Visiblement, l'attente à été longue. Ne cherchant pas à contenir sa joie, il le prend dans ses bras, puis lui pose les questions habituelles:
"Yumi, ma chérie, tu vas bien?
-Oui, papa.
-Ho, j'étais si inquiet.
-Fallait pas."

Puis arrivent toute la famille, et c'est la joie, tout le monde est content, tout ça tout ça. Enfin, Mustang finit par "remarquer" la jeune femme qui se tient à côté de la gamine.
"Et vous êtes, demande-t-il, soupsonneux.
-Shalla Daar, répond-elle. Vous devez être Hadzuki Mustang. Ravie de faire votre connaissance. "
Puis, elle lui fait un salut Aïhou. Ca le déstabilise un peu. Puis, il l'interroge.
"Vous devez être sa femme.
-En effet. Je suis surprise qu'il vous en ait parlé.
-Il ne l'a pas fait.
-Pour votre fille ne vous inquéter pas, elle a été bien traitée.
-Je dois admettre que je suis étonné, mais il y'a deux jours encore, je la croyait morte.
-Il n'aurait pas pu la tuer. Je le connais. Il en aurait été incapable. A cause de son fils.
-Ravi de l'entendre. A tout hasard, vous savez que votre mari est un criminel de guerre?"
Le ton de ma femme se fait sévère.
"Monsieur Mustang, dit-elle. Je n'approuve pas ce qu'a fait mon mari, mais je comprend ce qui l'a poussé à agir de cette façon. En fait, ma désapprobation de ses méthodes provient uniquement du respect de nos lois ancestrales. Mais si quelqu'un sur cette terre mérite ce qu'il voulait faire, c'est bien votre peuple."
Waaaaaaa! Je ne savais pas que Shalla pensait cela. Quand il a été évident que ma femme ne courrait aucun danger, je pars.

Virgie
Deux jours s’écoulèrent, on entendit quelqu’un frapper à la porte, Hadzuki se déplaça pour aller voir qui était-ce. Je regardais Shayko qui avait , malgré son courage, une pointe d’inquiétude. Une fois la conversation d’Hadzuki fini, on vit la petite Yumi courir dans les bras de sa mère.
Shayko heureuse de revoir sa petite fille, elle se mit à pleurer de joie. Je me tenais juste à côté d’elle, je regardais Hadzuki et eu un sourire. Soulager que ma petite fille aille mieux, je l’a pris aussi dans mes bras. Elle n’avait rien eu moralement et ni physiquement, aucune séquelle, rien et t’en mieux...
Amstrong me prit à part, et on discuta un peu tout les deux.
-Virgie, tu crois que tout est fini maintenant ?
-Hum, je ne sais pas !! lui répondis-je sceptique. Mais maintenant que la Généralissime est morte, il lui faut un successeur.
-Tu pense à ce que je pense, dit Amstrong avec les étoiles tout autour de lui ainsi que dans ses yeux.
Je fis aussitôt un sourire et me tournait vers Hadzuki. Mais je continuais de parler.
-Mais d’abord laissons le tranquille, il a besoin de repos mais aussi de sa famille. Il ne faut pas l’embarquer la dedans.
-Ok.
Je regardais au loin, Hadzuki jouer avec ses enfants et Shayko en train de les admirer. Je me dis que j’aurais tellement voulu avoir une vie comme ça…
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:57

Hadzuki
J’étais fou de joie… Yumi m’avait été rendue… Nous avait été rendue… Darr n’avait pas menti… Et la conversation que j’avais eu avec sa femme m’avait fait réfléchir… Amestris méritait-elle vraiment le sort que Darr voulait lui réserver ? Non, pas tout Amestris, juste certains amestriens. Pourquoi tout un peuple devait-il payer pour la folie de quelques hommes et femmes ? C’était trop injuste.
Shalla Darr était repartie et depuis environ une demie-heure, je jouais avec mes enfants, sous le regard attendri et ému de Shayko. Virgie et Armstrong parlaient ensemble…
Soudain, la sonnerie de l’entrée retentit. Armstrong alla voir de quoi il s’agissait…
Quelques instants plus tard, Macros arrivait dans le salon, accompagné de Erasme. Je me relevai, le visage soudain plus sévère… Je savais parfaitement ce que sa venue ici signifiait… pour moi… pour ma famille…
-Eh bien, dit Macros. Heureux de voir que tout semble s’être arrangé pour vous, Mustang.
-Oui…
Shayko fut alertée par le ton de ma voix et vint près de moi pendant que les enfants continuaient de jouer. Virgie et Armstrong étaient là aussi.
-Bon, je crois qu’il est temps pour vous de nous suivre non ?
-Quoi ? Comment ça ? demanda Shayko.
Je fermai les yeux un instant et me tournai vers elle.
-Shayko… Je vais aller à Central et essayer de remettre Amestris en ordre…
-Tu quoi ? Hadzuki… Tu as pensé à nous ? A notre famille ?
-C’est pour ça que j’y vais…
-Non, tu y vas pour te prouver que tu peux réussir là où ton père a échoué…
-Amestris a besoin d’être guidée…
-Alors allez la guider, Généralissime Mustang. Mais je ne veux plus jamais vous voir.
-Shay… commença Virgie.
Mais Shayko ne l’écouta pas et sortit du salon, sous le regard étonné de mes enfants. J’allai m’agenouiller près d’eux.
-Ecoutez les enfants, je vais devoir partir quelques temps. Il faut que je fasse quelque chose de très important, pour être sûr que tout ira bien après.
-Tu vas revenir quand ?
-Je ne sais pas. Mais promettez-moi de faire bien attention et de prendre bien soin de maman. D’accord ?
-Oui, c’est promis.
Je les serrai une dernière fois dans mes bras en leur disant que je les aimai et sortis sans me retourner, suivi par Virgie. Macros et Erasme me conduisirent à une voiture qui m’attendait et je montai à l’intérieur.
-Hadzuki ! qu’est-ce que…
-Prenez soin de Shayko et des enfants Virgie. Elle va probablement vouloir retourner à Reezembool.
-Mais tu n’essayes même pas de lui expliquer…
-Vous l’avez entendue, elle ne veut plus voir le généralissime… Je reviendrai la voir lorsque j’aurai remis Amestris en ordre. Occupez-vous d’elle, Virgie.
Puis, je fermai la porte et la voiture démarra sur ma nouvelle vie…

J’étais assis dos à la porte de mon bureau, face à la fenêtre, regardant le ciel incroyablement bleu de ce mois de mai. Il faisait un temps magnifique dehors, un temps qui n’était pas pour aller avec mon humeur, mais plus avec la nouvelle période politique qui s’annonçait. Cela faisait 5 ans que j’étais propriétaire de ce bureau… Cinq ans… Ils étaient passés si vite… et si lentement en même temps…
Le téléphone sonna, je décrochai.
-Généralissime Mustang, j’écoute.
-Je vois… ou plutôt j’entends, que vous vous êtes habitué à votre poste, Junior. Vous êtes sûr de vouloir le quitter maintenant ?
-Vous savez parfaitement que oui, Shelley.
-Quand cesserez-vous de m’appeler comme ça ?
-Lorsque vous cesserez de m’appeler Junior, dis-je en souriant.
-Les mauvaises habitudes ont la vie dure… Que voulez-vous… Enfin, pas trop anxieux ?
-J’attends ce moment depuis plus de 5 ans, alors croyez-moi, je suis l’homme le plus impatient du monde.
-En tout cas, je vous félicite, vous avez fait du beau boulot. Bon, je vais vous laisser, vous allez devoir y aller je suppose…
-Macros, j’aimerais que vous m’accordiez une faveur.
-Hum… Laquelle ?
-Retrouvez-moi demain tout prêt du pied des montagnes de Briggs, dis-je en ajoutant le nom d’un petit village.
-Pourquoi cela ?
-Disons que j’ai une surprise pour vous. Je ne peux pas vous en dire plus.
-Je déteste les surprises, Mustang.
-Ayez confiance en moi, ce n’est pas un piège. Vous ne serez pas fait prisonnier par qui que ce soit… D’ailleurs, je n’y penserais pas une seule seconde, j’ai trop bien vu de quoi vous êtes capable.
-Bon, c’est d’accord. A demain alors.
Le téléphone fit résonner à mes oreilles le bruit caractéristique qui signifiait que Macros avait raccroché… Il ne serait pas piégé… Du moins pas dans le sens qu’il le pensait, ce qui me fit légèrement sourire en reposant le combiné.
La porte s’ouvrit derrière moi et se referma. Je restai immobile.
-Alors, tu es prêt ?
-Oh oui, Virgie. Plus prêt que jamais.
-Alors, il est temps d’y aller, non ?
Je me levai et enfilai ma veste. Mon regard se posa sur une photo que Virgie avait pris deux ans plus tôt et qu’elle m’avait ramenée. Shayko et les enfants avaient l’air heureux dessus, mais je pouvais voir autre chose dans les yeux de Shayko… Je pris le cadre dans mes mains.
-Vous croyez que… que…
-Que Shayko t’acceptera à nouveau ?
-Hum…
-Elle souffre de ton absence, Hadzuki. Même si elle essaye de le cacher pour les enfants, crois-moi. Je sais ce que c’est de vivre sans son époux. Et Shayko souffre.
-J’ai tellement peur, Virgie… Peur qu’elle me repousse…
-Ne t’en fais pas. N’oublie pas qu’on a tout goupillé. Tu fais ce que tu as à faire avec Macros, et ensuite tu m’appelles, moi je vais prendre les enfants, tu attends un peu et tu vas voir Shayko. Comme ça, si elle te repousse, les enfants ne seront pas là pour voir ça.
-Oui… Je crois que vous avez raison, je n’ai pas à trop m’inquiéter pour les enfants. Bon, allons-y ! Que j’en finisse enfin avec cette partie de ma vie !
Je reposai le cadre sur le bureau que je devrais bientôt vider de mes effets personnels et sortis avec Virgie, direction la salle de conférences, où attendaient les journalistes, des badaux et les politiciens qui auraient désormais en charge l’avenir d’Amestris. Ils avaient été élus par le peuple, et j’espérais qu’ils seraient à la hauteur du devoir qui allait leur être confié. Je n’avais pas l’intention d’intervenir de nouveau dans la scène politique après tout ça…

Nous avions marché depuis près de deux jours dans les montagnes et je sentais que Macros commençait à être agacé.
-Vous allez enfin me dire pourquoi vous m’emmenez dans ce trou perdu, Mustang ?
-Je vous l’ai dit, c’est une surprise.
-Ouais… Bah elle a intérêt d’être de taille votre surprise…
-Ca pour être de taille, elle est de taille, vous pouvez me croire sur parole…
-Qu’est-ce que c’est que ça encore ?
Devant nous, à quelques pas, s’élevait une petite maison simple. Enfin arrivés… Je souris.
-Ca s’appelle une habitation, Macros.
-Merci, je le savais. Mais ce qui m’intrigue c’est que quelqu’un vive dans ce trou. Qui peut bien être assez fou pour ça ?
-C’est justement la personne que je voulais vous faire voir. Suivez-moi.
Dans une série de grognements, Macros me suivit et resta derrière moi, l’air anxieux, alors que je frappai à la porte. Quelques secondes plus tard, celle-ci s’ouvrit sur une vieille femme à la peau ridée. Lorsqu’elle me reconnut, son visage s’éclaira d’un sourire.
-Quelle surprise ! Je ne m’attendais pas à vous voir ici… Je suis même honorée… J’ai appris pour votre poste de généralissime…
-Oui… Mais j’ai donné ma démission il y a quelques jours. Je viens vous voir en tant qu’ami, Cynthia.
-Ca me fait très plaisir. Entrez, je vous en prie. Je vais vous préparer un peu de thé.
-Ce n’est pas nécessaire, dis-je en entrant, Macros sur mes talons.
-Comment va la jeune femme qui était avec vous la dernière fois ? s’enquit-elle.
-Bien je crois… La situation est un peu compliquée entre nous… Mais ne parlons pas de ça… En fait, si je suis venu, c’était pour vous remercier… à ma façon… pour l’aide que vous nous avez apportée il y a quelques années.
-Ce n’était rien… dit-elle en balayant ma phrase d’un geste de la main… Mais qui est votre ami qui se cache derrière vous ?
Je souris en m’écartant pour la laisser voir Macros… ou plutôt Mark Shelley, seul nom qu’elle lui connaissait. Alors que Macros restait impassible et même quelque peu irrité, je vis les émotions défiler sur le visage de la vieille femme. La surprise, l’incompréhension et finalement l’émoi… Le bonheur… Oui, car c’était bien du bonheur qu’elle ressentait en le voyant de nouveau.
-Je… Il lui ressemble tellement…
-C’est parce que c’est lui, Cynthia, dis-je doucement. Voilà pourquoi il lui ressemble tant.
-Mon Dieu… C’est un miracle…
-Mais enfin, est-ce que quelqu’un va me dire ce qui se passe ici ? A qui est-ce que je ressemble ? Et qui est cette femme, Mustang ?
-Shelley…
-Je vous ai déjà dit…
-C’est votre épouse…
-De ne plus…
Macros s’immobilisa alors totalement en entendant mes paroles. Puis, il tourna son regard vers moi. J’y lus un étonnement que je n’avais jamais vu chez personne auparavant.
-Quoi ?
Je m’approchai de Cynthia et me mis derrière elle, posant mes mains sur ses épaules, regardant Macros dans les yeux.
-Vous ne vous en souvenez peut-être pas. Mais vous êtes marié. Avec elle. Quand vous m’avez forcé la main pour devenir généralissime, au mépris de ma vie de famille, je me suis dit que je devais faire quelque chose pour vous. Pour que vous vous souveniez de ce qu’est aimer. Pour que vous vous souveniez de ce que vous étiez, avant. Mark, je vous présent Cynthia Shelley, votre épouse.
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:59

Macros
Mes pensées se bousculaient dans ma tête. Impossible. C’était impossible. Ca… Ca ne pouvait pas être elle. Elle ne pouvait pas être encore vivante ! Et pourtant je savais au fond de moi qu’il avait dit la vérité… Et ça n’était pas une sensation agréable. J’avais la sensation d’être sur le point de me rappeler de quelque chose que j’avais à tout prix cherché à oublier…

-Mark… C’est vraiment toi ?

Je la dévisageais en silence. Qu’est ce que je devais dire ? Qu’est ce que je pouvais dire ? En mon for intérieur, je maudis Mustang. Qu’est ce qu’il espérait en organisant cette rencontre ? Mon attention se reporta sur la personne âgée qui attendait ma réponse… non, Cynthia.

-C’est moi, oui… Ou plutôt, c’était moi.
-Qu’est ce que tu veux dire ? C’est incroyable, tu n’as pas pris une ride durant toutes ses années… Que c’est il passé ? Ou étais tu ?
-J’avais… des choses à faire. C’est inutile que tu en saches plus.
-Inutile ? Je t’ai cru mort durant 60 ans… Et tu ne me donnes même pas une explication ?

J’aurais donné cher pour être ailleurs… Tout dans mon être me commandait de fuir cet endroit, de l’effacer de ma mémoire… Mais je devais rester, pour l’instant. J’étais en train de parvenir à remettre un semblant d’ordre dans ma tête…

-Une explication ? Je suis parti… C’est tout. Et je n’avais pas l’intention de revenir.
-Mais pourquoi ?
-Je te l’ai dit. J’avais des choses à faire. Et j’en ai toujours.

Un sourire triste se peignit sur les lèvres de Cynthia.

-Quelles épreuves as-tu bien pu subir pour devenir aussi détaché ? Tu te souviens de l’époque ou nous étions ensemble ?

Ma mâchoire se crispa. J’en avais trop entendu. C’était exactement de ça dont je ne voulais pas me souvenir. Je me retournais vers le pas de la porte.

-Je n’ai plus rien à dire.

La voix de Roy junior retentit dans mon dos.

-Shelley…
-SHELLEY EST MORT !!!

Un silence de plomb s’abattit à l’intérieur du chalet. Je repris, plus calmement.

-Ca fait 60 ans qu’il est mort. Je ne peux plus faire marche arrière, maintenant. C’est trop tard. Des années trop tard.
-Mais…

Cynthia coupa le début de la protestation qu’allait pousser Roy junior.

-Laissez le. Il est comme ça… Il pouvait être tellement têtu, parfois… Il est vivant, c’est tout ce qui compte.
Au moment de passer la porte, je lançais une dernière phrase, à moitié pour moi-même

-Tch, quelle plaie, de vieillir…

Je m’éloignais du chalet sans me retourner. Une des raisons pour lesquelles j’étais parti, à l’époque… C’était aussi parce que Cynthia méritait mieux que moi. Et c’était encore plus vrai aujourd’hui. Quant à moi… Qui avait parfois le sentiment de n’avoir plus d’humain que l’apparence… Je n’avais pas le temps d’avoir de regrets. J’avais choisi ma voie, je devais continuer, sans regarder derrière. J’en avais la conviction.

La seule chose qui me dérangeait… Pourquoi est ce que j’avais l’impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine ? Je ne pus retenir une grimace douloureuse. Quelque chose qui a été brisé depuis tellement longtemps ne devrait plus pouvoir me faire souffrir…


***


-Heeeeey ! T’es revenu ? Alors, c’était comment, Briggs ? On m’a dit que le coin est génial !

Je me retournais pour apercevoir le membre le plus récent du conclave, arrivée parmi nous il y a deux ans. Lillith était aussi souriante et enthousiaste que d’habitude, semblant imperméable au cynisme ou à la mélancolie. Je me demandais combien de temps cela durerait…

-Hmmmph. C’est très surfait.
-Ah bon ? Zut, je devrais peut être choisir un autre coin pour mes prochaines vacances, alors…

Des vacances… Dorcas ferait un arrêt cardiaque si il entendait ça.

-Tant pis, je préfère le soleil, de toute façon ! Aaaaah, dommage que Mustang ait rendu une partie des provinces du sud à Aerugo, il parait qu’il y a de super plages, là bas… A ton avis, si je demande un visa, ça prend combien de temps ?
-… J’en sais rien.
-Waaah, t’es pas bien souriant, aujourd’hui ! Je te préfère ironique et vantard, ça te va mieux que cette tronche d’enterré, tu sais ? On a déjà Shivah, dans le rôle du muet de service…

Je me passais une main sur le front avant de répondre.

-Juste un petit coup de blues, ça passera. Dis moi, tu es bien là pour une raison ?
-Ah ! J’avais oublié ! L’ancêtre a du boulot pour nous…

L’ancêtre…

- Une histoire de complot, enfin j’ai pas tout compris. Allez, je sens que ça va être drôle ! Ah, et il a dit aussi qu'il allait rendre notre invité à Hadzuki! Rooooh, j'aurais tellement voulu voir sa tête, quand...

Tout en nous enfonçant dans le dédalle des ruelles de Central City, nous poursuivîmes notre conversation…

- Dis moi, tu l’as eue comment, ta pierre philosophale, déjà ? Je sais pas, j’ai du mal à t’imaginer…
-Ah ! Secret !
-D’accord…
-Quoi ? T’insistes pas plus que ça ? Alleeez, insiste !
-Ok, j’insiste.
-Secret !
-…
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 8:59

Hadzuki
J’étais quelque peu déçu de la réaction de Macros devant son épouse, mais pas réellement étonné… Il était devenu trop loin de celui qu’elle avait connu… Et elle semblait l’avoir compris mieux que quiconque… C’est peut-être ainsi lorsque l’on aime… On se rend mieux compte des changements de ceux qui comptent pour nous…
J’étais désormais devant la porte de mon ancienne maison, à Reezembool. Shayko vivait toujours ici avec les enfants… J’avais incroyablement peur… Virgie m’avait expliqué que Shayko avait refusé de prendre des nouvelles de moi et de ce qui se passait à Central. Lorsque les enfants en parlaient à l’école, ils respectaient le vœu de leur mère et ne lui en parlaient pas. Mais ils n’hésitaient pas à bombarder Virgie de questions lorsqu’elle venait et qu’ils se retrouvaient seuls avec elle. Et ils en profitaient alors pour lui transmettre des messages pour moi… Auxquels je ne manquais jamais de répondre. Je savais au moins que mes enfants ne m’en voulaient pas d’avoir pris ce poste. Seules les réactions de Shayko m’inquiétaient…
Je pris une grande inspiration, et frappai à la porte quelques coups brefs. Virgie était partie depuis une bonne demie-heure avec les enfants et avait prévu de les garder avec elle deux jours.
La porte s’ouvrit et lorsqu’elle me vit, Shayko eut un visage impassible.
-Bonjour, Shayko.
-Qu’est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle, de l’émotion dans la voix.
-Je suis venu te voir…
-Tu m’as vu alors pars maintenant.
-Et pour que nous parlions.
-Je n’ai rien à te dire. Tu as choisi ta vie quand tu as choisi le poste de généralissime, je crois qu’il n’y a rien de plus clair.
-Laisse-moi au moins t’expliquer…
-M’expliquer que pendant toutes ses années tu as voulu faire comme ton père et que tu rends compte aujourd’hui que ce n’est pas le bon chemin ?
-Non. Je…
-Retourne voir ton armée ! dit-elle en essayant de claquer la porte.
Je passai mon auto-mail dans l’ouverture pour l’empêcher de fermer la porte.
-Il n’y a plus d’armée, Shayko. Amestris est une nation pacifique désormais.
Ce fut le silence pendant un instant, puis, Shayko ouvrit lentement la porte et me regarda.
-Qu’est-ce que tu veux dire par là?
-Il y a quelques jours, j’ai transmis le pouvoir à des politiciens. La force militaire est réduite au strict minimum. Il n’y a plus d’armée, Shayko. C’est pour ça que j’ai accepté ce poste. Pour le faire disparaître. C’est ce que mon père a voulu faire sans en avoir le temps.
-Tu veux dire que… tout est bien… terminé ?
-Oui. Cette fois, c’est vraiment fini, Shayko. C’est pour ça que je suis revenu. Je voulais t’expliquer pourquoi j’ai fait ce choix il y a 5 ans. Maintenant que tu connais mes raisons, à toi de décider si tu veux à nouveau de moi, ou si tu préfères que je reste en dehors de ta vie… pour toujours, car dans ce dernier cas je te promets de ne plus jamais paraître devant toi.
-Tu… Je… Oh Hadzuki… Je ne sais plus où j’en suis… dit-elle en mettant les mains devant son visage.
Je m’approchai d’elle en poussant la porte et la pris dans mes bras, la serrant contre moi et la berçant. Je sentis ses larmes couler sur moi… et je ne pus m’empêcher de pleurer moi-même. J’avais tellement peur qu’elle me rejette… Tout ce que j’espérais était qu’elle m’accepte de nouveau dans sa vie…
-Je t’aime Shayko… Crois-moi ou non, mais c’est vrai. Et jamais ça ne changera.
-Hadzuki… Tu es un imbécile… Si tu m’avais dit tout ça plus tôt…
-J’ai essayé. Mais tu as refusé de m’écouter, dis-je en la regardant. Alors dis-moi, qui est le plus imbécile des deux ?
Un faible et triste sourire éclaira son visage noyé de larmes. Je fis glisser mes doigts sur son visage et essuyai ses larmes.
-C’est à toi de décider, Shayko. Est-ce que je reste ou…
Je n’eus pas le temps de finir ma question que Shayko jetait ses bras autour de mon cou et m’embrassait avec passion. Les larmes coulant de nouveau sur nos deux visages, je la serrai dans mes bras, lui rendant son baiser avec autant de passion. Je la poussai doucement à l’intérieur de la maison sans cesser de l’embrasser et refermai la porte derrière moi. Je sentais ses doigts fins glisser dans mes cheveux et caresser mon cuir chevelu. Mes mains glissèrent sous son chemisier pour caresser son dos si doux.
Nous en frissonnâmes ensemble…
Je rompis pourtant notre baiser et la regardait dans les yeux, sans la lâcher.
-Je prends ça pour un oui… murmurai-je.
-Un grand oui, souffla-t-elle. Tu restes alors ? C’est promis ?
-Je ne partirai plus jamais. Plutôt mourir que de te quitter à nouveau. Cette fois, c’est fini pour de bon, et rien ni personne ne pourra me convaincre ou me forcer à retourner à Central pour me mêler des affaires politiques du pays.
Je l’embrassai à nouveau, son corps se serrant davantage contre le mien, réveillant des sensations et un instinct endormi depuis quelques années. Je la soulevai du sol et la pris dans mes bras, montant l’escalier, je l’emmenai dans notre chambre… Les pièces n’avaient pas bougé. Je l’allongeai sur le lit et commençai à la déshabiller sans cesser de l’embrasser… Elle faisait de même…
Avant de continuer plus avant, je la regardai à nouveau et lui souris. Elle me rendit mon sourire.
-Je t’aime Hadzuki.
-Moi aussi je t’aime Shayko… Dis… Et si on leur faisait ce petit frère ? Depuis le temps…
Shayko sourit et nous nous embrassâmes de nouveau avec passion et tendresse…
Mais à mon grand désespoir, la sonnerie de l’entrée retentit. Je soupirai dans le cou de Shayko.
-J’ai l’impression que tout le monde se ligue contre nous depuis que je t’ai rencontré…, dit Shayko.
-Je vais vite nous débarrasser de cet importun, et ensuite, je suis tout à toi.
-Fais vite !
Je descendis en remettant mes vêtements en ordre et allai rapidement à la porte pour chasser l’intrus. J’ouvris la porte sur un homme qui se tenait de dos.
-Que puis-je faire pour vous, Monsieur ? demandai-je.
L’homme se retourna et je me trouvai devant un homme de ma taille, le port presque altier, des cheveux et un petit bouc blanc, un bandeau sur l’un des yeux, des rides légèrement creusées près des yeux, du nez et de la bouche.
Je restai muet et complètement immobile devant la vision que j’avais… C’était impossible… Ce ne pouvait pas être…
-Bonjour, Hadzuki, dit l’homme avec un léger sourire. Me reconnais-tu ?
Sa voix était plus grave que ce que j’avais imaginé… L’âge probablement… Mais…
-Je… Je… Je…
Je n’arrivais pas à prononcer un seul mot… C’était impossible… Il était mort…
-Hadzuki ? demanda-t-il.
-Sh… SHAYKO ! criai-je.
Un instant plus tard, j’entendis des bruits de pas précipités dans l’escalier. Shayko fut bientôt près de moi.
-Hadzuki, qu’est-ce qu’il y a ? Qui…
Elle se stoppa en voyant l’homme qui se tenait dans l’embrasure de la porte.
-Shayko… Dis-moi… que j’ai… une hallucination…
-Hadzuki, dit-elle en posant sa main sur mon bras. Je ne crois pas…
L’homme qui était en face de moi restait immobile, visiblement déconcerté. Il ne savait pas quoi dire apparemment.
-Hadzuki, je… commença-t-il.
Mais je ne le laissai pas aller plus loin et me jetai à son cou, le serrant dans mes bras pour m’assurer qu’il était bien réel et fermant les yeux. Après un instant, je sentis ses bras m’entourer également.
-Papa… murmurai-je. Tu es vivant… Je… Je croyais…
-Mon fils… je sais… J’ai eu si peur que tu me rejettes…
-Il y a quelques années, c’est ce que j’aurais fait… Mais plus maintenant…
Je le lâchai enfin et le fis rentrer dans le salon où je lui présentai Shayko. Nous nous racontâmes nos vies, et j’appris que s’il n’avait pas avoué qu’il était vivant, c’était pour nous protéger plus efficacement. Il avait assisté de loin à l’enterrement de maman…
-Moi qui croyais que jamais tu ne t’étais intéressé à nous… dis-je. Mais où étais-tu pendant tout ce temps ? Et pourquoi ne t’es-tu pas montré plus tôt ?
-Après le fameux accident dans lequel tout le monde a cru que j’avais péri, j’ai été recueilli par un certain Erasme… Un personnage très curieux… Et à vrai dire, il n’était pas le seul…
-Erasme ? répétai-je. Un de ceux qui possèdent la pierre ?
-Oui. Il m’a sorti des décombres de la voiture avant qu’elle n’explose. Et il m’a emmené à l’abri. Après tout cela, j’ai pensé qu’il valait mieux faire le mort. Si j’avais réapparu, les attentats se seraient succédés. Nous avons décidé de laisser la situation se poursuivre, jusqu’à ce que quelqu’un d’autre prenne mon relais. Mais Heigarts est restée plus longtemps que nous ne le pensions au pouvoir. Heureusement tu es arrivé… Mais je m’en veux quand même… Je sais que j’aurais dû être plus présent… Mais je ne voulais pas vous mettre en danger toi et ta mère.
-Oui… Je sais… Je l’ai compris plus tard… dis-je en regardant Shayko. Mais pourquoi est-ce que tu ne t’es pas montré plus tôt ? Pourquoi tu ne nous as pas fait savoir que tu étais en vie ?
-Je savais que si je reparaissais, d’autres attentats suivraient. Et comme je te l’ai dit, je ne voulais pas risquer qu’il vous arrive quelque chose à ta mère et à toi… Et j’avais peur aussi… de ta réaction… En tout cas, je suis heureux, Hazduki. Tu n’as pas fait la même erreur que moi… Toi, tu es revenu…
-Oui… Parce que j’ai fini de remettre Amestris en ordre…
-En tout cas, tu as une épouse des plus charmantes… Je dois avouer que vous me faites un peu penser à Rosanna… La mère de Hadzuki.
-Je vous remercie… dit Shayko en rougissant.
-Vos parents doivent être fiers d’avoir une fille comme vous. J’ai hâte de les connaître, dit-il en souriant.
Shayko baissa le visage en se pinçant les lèvres. Je serrai sa main… Je savais qu’elle pensait à son père…
-J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas… remarqua mon père. Je suis désolé…
-Ce n’est rien… C’est de ma faute… J’agis comme une idiote…
Elle en avait gros sur le cœur… J’aurais tant aimé que Maru réapparaisse également…
-Le père de Shayko est décédé avant sa naissance. Il s’appelait Maru Mushi.
-Maru Mushi ? s’étonna Roy. Alors ça veut dire… que… Votre mère est Virgie Crisalite ?
-Oui, c’est bien elle, dis-je en souriant.
A notre grand étonnement, mon père éclata de rire.
-Ah bon sang ! J’ai hâte de voir la tête qu’elle va faire quand elle va me revoir… Je suis sûr qu’elle devait penser s’être débarrassé de moi pour de bon !
-Eh bien crois-moi, être ton fils ne m’a pas aidé à entrer dans ses bonnes grâces quand j’ai rencontré Shayko… Elle était plutôt contre le fait que sa fille fréquente un Mustang…
-Il faut dire aussi que tout a été un peu rapide entre nous, dit Shayko.
-A qui la faute ? demandai-je d’un air blagueur.
-Et tu te plains en plus ? rigola Shayko.
-Que veux-tu ? Nous sommes des incompris, mon fils ! dit mon père en posant sa main sur sa poitrine et en prenant un air théâtral.
Nous en rigolâmes tous les trois…

Deux jours plus tard, Virgie ramena les enfants à la maison. Lorsqu’ils me virent du petit portail, ils se précipitèrent vers moi en courant et me sautèrent dans les bras. Je les soulevai tous les deux en les serrant fort contre moi. Nous riions et pleurions en même temps, le bonheur à son comble. J’avais enfin retrouvé ma famille. Et plus jamais je ne la quitterais. Cette fois, c’était décidé. Ils furent ravis également lorsque je leur présentai leur grand-père et n’hésitèrent pas un instant à lui sauter dans les bras.
Quant à Virgie, lorsqu’elle découvrit dans le salon un Roy Mustang parfaitement en vie qui attendait de faire la connaissance de ses petits enfants, je crus qu’elle allait faire une crise cardiaque…
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 9:00

Darr
Je me trouvais devant sa tombe. Huma. Mon fils. Bien sur, il n'aurait normalement pas dû se trouver ici. Normalement, il aurait du se trouver quelque part dans l'océan, selon nos coutumes. Mais des scientifiques avaient récupérés son corps et avaient fait des expériences dessus avant de l'enterrer sous un faux. J'ai cherché son corps des années durant. Et je l'ai enfin trouvé. Il était enterré sous le nom de Harold Allnut. Prisonnier dans une boîte en bois sous terre. Quelle étrange tradition. Je suis venu car j'avais des choses à lui dire. La une du journal me revient en tête:
"Le généralissime Mustang donne l'indépendance aux ïles Aïhou."
Il l'avait fait. Je ne pense toujours pas que cela sera aussi simple qu'il ne l'espère, et je pense toujours que la bande de Macros est à craindre. Mais cela ne me concerne plus. J'ai eu ce que je voulais. Pourtant ce n'est pas suffisant. Je me rend compte à présent que je cherchais à aller de l'avant, pour ne pas m'appesantir sur la mort de mon fils. Je courais après une vengeance impossible. Et maintenant... Je vois le corps de mon enfant , et j'ai l'impression de n'avoir rien accompli. Pourtant, je dois tourner la page à présent. Car si je ne le fais pas maintenant, quand pourrais-je le faire? Cependant, je dois encore faire quelque chose. Je prend la pelle, et commence à creuser. Quand son corps est enfin déterré, je le prend dans mes bras, et le conduit près d'une rivière voisine. L'important dans nos coutumes est de trouver un courrant d'eau. Ainsi, en suivant ce courrant, l'âme de nos morts peut rejoindre la Mer des Esprits, en passant par la Grande Porte. Je crée un radeau par alchimie, puis place le corps de mon fils, et le laisse dériver. Ainsi, son âme sera en paix pour l'éternité. J'espère que la mienne pourra elle aussi trouver un jour ce repos tant cherché.
"Huma... Adieu."

Joe m'attend non loin de là.
"Tu es sur, demande-t-il.
-Oui. Je n'ai plus rien à faire ici, et mon île m'est à jamais interdite. Autant m'en aller.
-Où donc?
-Où? Où vont les rêves quand on se réveille et qu'ils disparaissent? Nul part.
-Tiens, voila tes faux papiers. Tout a été fait selon les règles.
-D'accord. Joe? Je voulais te dire merci. Et te demander... pourquoi tu m'as aidé?
-Tu sais, quand on s'est rencontré, je n'avais jamais entendu parler de ton peuple. Des gens mourraient à cause de mes dirigeants et je n'en savait rien. J'ai eu honte. Parceque notre problème n'est pas que nous sommes des monstres, que nous souhaitons votre mort. Notre problème est que nous fermons les yeux, que nous ne voulons pas voir ce qui se passe. J'en ai eu assez. J'ai voulu réparer ma faute.
-Tu as largement réparé la tienne. Joe, tu es un type bien. Adieu."
Je prend mon envol. J'ai beaucoup de chemin à faire.

La frontière du Nord. Je la voit en dessous de moi. Une des frontières les mieux gardées du pays. Puis je la passe. Sans m'en rendre vraiment compte. Je ne suis plus un Aïhou, et je n'ai jamais été Amnestrien. Ma nation? Le ciel, pur et infini. Un ciel sans entrave. Où l'on peux s'abandonner. Où l'on peux... oublier.

Virgie
Je marchais en direction du salon lorsque que je m’arrêta net… Un vieil homme se tenait devant moi, un bandeau à l’œil gauche.
-Je…je…,dis-je sans voix. Non mais qu’est ce que tu fou là ????? Tu n’étais pas censé être mort à l’heure qui l’est ???
Il se contenta de me sourire. Autant dire il n’a pas changer beaucoup.
-Et bien c’est comme ça qu’on parle à son subordonné, ma très chère Virgie !!!!
-Et en plus tu n’as pas changé, enfin sauf l’apparence bien sur, je remarque que t’as bien vieilli depuis tout ce temps ! dis-je ironiquement et avec le sourire.
Il me fixa de l’œil et me répondis.
-Oui, certes j’ai bien vieille mais toi aussi non ??? ça te fais quel age maintenant ? dans la quarantaine en tout cas ?
-Roo c’est bon, mais je te préviens t’as pas intérêt à m’emmerder comme tu le faisais si bien il y a 20 ans !!! dis-je en le regardant fixement.
-Ouai, ouai de toute façon c’est de l’histoire ancienne tout ça, tout ce qui compte maintenant c’est le présent, dit-il en fixant le couple et les enfants.
Hadzuki tenait Shayko par ses épaules, et nous regardais avec un sourire. C’est vrai que nous ne pouvons plus faire marche arrière. J’alla dans le jardin et m’asseyais sur l’herbe comme je le faisais autrefois, maintenant que tout les conflits sont finis, je peux rester l’esprit tranquille et continuer à vivre tranquillement. J’entendis des pas derrière moi, et quelqu’un s’assaillait à mes côtés, c’était ce fameux Roy Mustang, que je trouvais encore et encore un peu friper avec le temps. Puis il commença à me parler.
-Je suis assez étonné que nos deux enfants se retrouvent ensemble ! Shayko a bien mûri à ce que je vois. Mais bon tout ce que leur souhaite c’est du bonheur.
Je ris à ce qu’il venait de dire.
-Pourquoi tu ris ? me demanda-t-il.
-Pour rien ! lui répondis-je. Quand tu es parti comme soit disant mort, le pays est tombé dans le chaos. On avait une Généralissime qui se faisait mené par le bout du nez. J’ai dû allez dans une sorte d’équipe qui protégeais le pays. Mais j’ai une question à te poser !
-Vas-y dit toujours !
-Pourquoi tu nous as rien dit pour ton fils ?
Pendant une minute, il ne disait rien, il restait calme et pensif et eu un léger sourire. Puis il me répondit avec calme.
-Tout le monde a des petits secrets. Tu ne crois pas ?
-Hummm sans doute, ou plutôt tu voulais protéger ton enfant lorsque tu est devenu Généralissime.
Il regarda le ciel bleu, les rayons du soleil éclairaient son visage et se tourna une fois de plus vers moi.
-Sans doute… Lorsque j’ai vu ta fille, j’ai fait une gaffe en parlant de son père. Je vois qu’elle est très attachée à ce père qu’elle n’a jamais vu de sa vie.
-Maru est un modèle pour elle, c’est son héros depuis toute petite. Des fois je me dis que j’aurais du mourir à la place de Maru. Mais bon on ne peut pas choisir la mort et on ne peux pas l’empêcher de prendre les gens qu’on aime. J’ai su ça bien trop tard, malheureusement. Tout ce que j’ai pu faire pour elle, c’est de protéger son mari, car je ne voulais pas qu’elle vive ce que moi j’ai vécu sans Maru. Elle aurait loupé trop de choses.
Une larme coula sur ma joue, c’était bien la première fois que je pleurais devant Roy. Je l’essuyas vite fait, pour pas que Roy me voit dans cet état.
-Merci, me dit celui-ci.
-Pourquoi ? demandais-je étonné.
-Pour avoir protéger non seulement ta fille, mais aussi mon fils et mes petits enfants.
-Bah en même temps, c’est mes petits enfants aussi. Et tu sais très bien que je protégerais ton fils rien que pour ma fille. Hadzuki fait parti de la famille et j’ai le devoir de protéger ce qui me sont chers à mes yeux.
Je me leva et aida Roy à se lever à sont tour. On retourna dans la maison et rejoignis nos enfants ainsi que nos petits enfants.

Le soir venu, je devais retournés à Central pour passer une visite à la tombe de Maru. J’alla serrer dans mes bras ma fille et Hadzuki . Les enfants étaient déjà aux lits. Je pris mon manteau disais au revoir à Roy et alla en direction de la gare. Après plus d’une heure de train, je me dirigea vers le cimetière et déposa quelque roses blanches sur la tombe de Franck et je m’agenouilla devant la pierre de Maru. Je déposa lui aussi des fleurs blanches mais aussi des roses rouges, signification d’amour. Et je me mit à sourire tout en versant quelques larmes.

[b]Waycoff
Il y a 5 ans

D'ou vient ce questionnement ?
Ce besoin de résoudre les mystères de la vie...
Alors que les questions le plus simples restent sans réponses.
Pourquoi existons nous ?
Qu'est-ce que l'âme ?
Pourquoi rêvons nous ?
Peut-être ne vaudrait-il mieux ne rien chercher du tout...
Ne pas creuser la question...
Ne pas s'obstiner...
Mais ce n'est pas dans la nature humaine.
Et certains tentent toujours de répondre aux interrogations les plus simples...

__Qui suis-je ?

Fin (?)
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Lena Dim 28 Oct 2007 - 9:00

Hadzuki Mustang: MELANIE MUSTANG

Léon Waycoff: MARUMUSHI

Macros / Mark Shelley: Dans son propre rôle

Virgie Crisalite: Dans son propre rôle

Shayko Mushi: Dans son propre rôle

Ron Daar: STARMAN81

Astalya Feist / Griffith: YOKO

Azure and Soraya Mokube: AZURE

Théodore Tamishi / Lionel Takao: EDAL !XD- KEITARÔ -



Merci a...

Armstrong (pour nous avoir permi de mettre le bordel chez lui)

Mustang (pour avoir glandé pendant vingt ans)

Hatori et Yumi (pour nous avoir permi de mettre les boules a Hadzuki)

Heigarts (pour avoir foutu la merde pour quedalle)

The Who; Evanescence; Justin Timberlake; Jamiroquai; Asian Kung Fi Generetion (pour m'avoir donné l'inspiration)

L'ancre du bateau (de la part d'Hadzuki pour m'avoir permi de retrouver Nemo)

And YOU (je sais je me la joue un peu a la Harakawa ^^")
Lena
Lena
Biologeek

Nombre de messages : 1125
Age : 38
Localisation : Sur l'ombre Terre

Revenir en haut Aller en bas

Amestrian Chronicles : Guerre Civile - Page 4 Empty Re: Amestrian Chronicles : Guerre Civile

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 4 sur 4 Précédent  1, 2, 3, 4

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum