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[Fic Duo] Les Chroniques des Lames Perdues - Retour à l'Ordre

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Message par Mélanie Mustang Mar 24 Juil 2012 - 16:25

Oyé ! Oyé, Braves fanficteurs ! Moi, Mélanie Mustang, j'ai le plaisir de vous présenter la toute nouvelle fic liée aux Chroniques des Lames perdues et qui développera la suite des aventures de Alastar et Exall.
Cette fic sera écrite par moi-même ainsi que Elladan et se passe en parallèle de celle que nous venons tout juste de commencer.

Bonne lecture !



LES CHRONIQUES DES LAMES PERDUES
RETOUR A L'ORDRE


Varanis, Capitale du Royaume de Karia, minuit.

Habillé de sa plus belle tenue noire, Adam se tenait devant le cercueil brûlant du roi Karimos. Il affectait un visage terriblement attristé par le départ de cet homme qui l’avait pris en amitié dès son arrivée à la Capitale de Karia. Les prêtres prononçaient leurs incessantes litanies d’adieu à leur souverain qui allait rejoindre ses prédécesseurs dans l’auguste panthéon royal. Des larmes coulaient sur son visage et une main puissante et rassurante se posa sur son épaule.
-Ne vous en faites pas, Majesté, votre peine s’effacera avec le temps.
-Je l’espère, mon bon Conrad. Je l’espère.
Le Général Conrad Merisen était le chef des gardes. C’était lui qui l’avait présenté au Roi lorsqu’il était arrivé. Cet homme était grand et puissant. Mais il avait cru à toutes les paroles que Adam avait prononcées. Et il était devenu son plus fidèle « ami »… Même si Adam savait que cet homme le prenait pour ce qu’il n’était pas… Mais peu importait… Il lui serait très utile…
Adam n’avait pas tardé à se rendre compte qu’il avait la capacité de donner confiance à son entourage et il s’était servi de ce don pour manipuler les gens les plus puissants et obtenir ce qu’il voulait : le trône du Royaume de Karia.
Il avait réussi. Le vieux Roi Karimos, qui n’avait pas de descendant, l’avait nommé son successeur et héritier. Et la mort du Roi, bien que rapide, lui donnait à présent tous les pouvoirs. Et maintenant que le corps brûlait, bien malin serait celui qui voudrait essayer de prouver qu’il avait été empoisonné pendant plusieurs mois, jusqu’à tomber gravement malade.
Les larmes et l’air triste qu’il arborait n’étaient que façade. Il avait maintenant obtenu ce qui lui revenait de droit. Et rien ni personne ne pourrait lui enlever cela.
Finalement, même si les aventuriers qu’il avait envoyés à la recherche du Talisman d’Erkandor étaient revenus infructueux de leurs recherches, cela n’avait fait que retarder l’inévitable. Depuis sa naissance, il était fait pour régner sur Karia. Et d’ici quelques mois, il tournerait son regard vers le Royaume de Merith.
Oui, son destin était en marche. Plus rien ni personne ne pourrait l’arrêter.

* *
*

Adam se regarda dans le grand miroir de la chambre du Roi qui était désormais la sienne. Il avait bien fière allure avec cette couronne posée sur son front. Il avait toujours su qu’elle lui siérait à merveille. Elle était faite pour lui.
La cérémonie de passation de pouvoir avait été rapide, comme il l’avait demandée et elle s’était faite immédiatement à la fin de la cérémonie d’adieu. Plus personne ne pouvait rien contre lui et le lendemain, Karia se réveillerait sous l’égide d’un nouveau Roi.
Quelques coups furent frappés à sa porte et le sortirent de ses pensées.
-Entrez ! dit-il en se tournant vers la porte.
-Votre Majesté, dit une jeune femme en s’inclinant légèrement. Vous m’avez faite mander.
-En effet, sourit Adam en détaillant le corps superbe de la jeune servante. Referme la porte derrière toi et approche.
-Bien, Majesté.
Il regarda la jeune femme se mouvoir vers lui. Elle ne devait pas avoir plus de seize ans… Mais elle avait déjà des charmes auxquels peu d’homme résisteraient. Lorsqu’elle fut près de lui, Adam passa ses bras autour de sa taille et caressa doucement son visage.
-Veux-tu faire plaisir à ton Roi, Marianna ?
-Tout ce que sa Majesté souhaitera.
-Parfait.
Adam laissa glisser ses mains sur le corps de la jeune femme en la sentant frissonner et son propre corps réagit immédiatement au désir qui montait en lui…
Il allongea la jeune femme sur le lit et la déshabilla, retenant son souffle devant le corps nu et si beau de sa nouvelle maîtresse. Si l’une des femmes qui écartait les cuisses pour lui, lui donnait un fils, tout serait parfait.
Cette nuit était celle de son avènement et il comptait bien en profiter…

*
* *

Village de Nikolidis, à deux jours de marche de Varanis, au même moment.

Alastar était allongé. Il sentait le corps de Linyia contre lui. La nouvelle lune qui régnait dans le ciel l’empêchait de voir l’intérieur de la chambre, mais il n’avait pas besoin de lumière pour savoir que son épouse était près de lui. Il sentait son corps encore chaud des instants qu’ils venaient de passer tout contre lui. Il l’enroula tendrement de ses bras et posa doucement son visage contre ses cheveux, souriant.
C’était si bon… Pouvoir enfin aimer… sans restriction, aucune… Il avait encore l’impression de rêver quelques fois… L’impression que tout cela n’était pas réel… Qu’après toutes ces années d’errance et de solitude, cela ne pouvait pas être réel… Et pourtant, il avait enfin réussi à se débarrasser de sa malédiction.
Il le devait à Linyia… Sans elle, rien n’aurait été possible… Sans son amour, il serait resté maudit… Parce qu’il n’aurait pas eu à la protéger… Il n’aurait jamais pu redevenir normal.
Un mois qu’ils étaient mariés…
Et pourtant, Alastar sentait un point sur son cœur. Il ne savait pas pourquoi… Il n’aurait su l’expliquer… Mais depuis quelques temps, l’envie le taraudait de se rendre à la capitale de Karia. Pourtant, rien ne l’attendait là-bas. Rien, ni personne. Mais il avait envie d’y aller… C’était là où son père avait vécu autrefois… C’était là que sa mère avait vécu et était morte…
C’était là qu’il était né…
Ils étaient déjà allés se recueillir sur la tombe de son père. A son grand soulagement, la cabane et la tombe existaient toujours. Il avait eu peur de ne pas pouvoir retrouver l’endroit, mais sa mémoire l’avait guidé sans problème.
-A quoi tu penses ? murmura une voix douce.
-Je croyais que tu dormais, dit-il en déposant un baiser dans son cou.
-Je dormais… Mais maintenant je suis réveillée…
Linyia se retourna et posa ses lèvres contre celles d’Alastar.
-Alors, à quoi tu penses ?
-Hum… Que j’aurais voulu que tu n’arrêtes pas de m’embrasser.
-Je t’embrasserai si tu me dis à quoi tu pensais avant que je ne t’embrasse.
-Que je voulais que tu m’embrasse.
-Et avant ça ? dit-elle avec une grimace d’agacement qu’il devinait plus qu’il ne voyait.
-Je pensais à notre prochaine étape de voyage. J’aimerais aller à Varanis.
-La capitale ? Pourquoi ?
-Disons que… c’est pour symboliser la fin de ma malédiction… C’est là-bas que tout a commencé, avec ma naissance…
-Je comprends… Eh bien pourquoi pas ? Je n’y suis jamais allée. Il doit y avoir des endroits sympathiques.
-Et puis…
-Oui ?
-Je voudrais qu’on s’installe définitivement quelque part.
-Tu es sérieux ?
-Oui. Je connais presque chaque contrée du Royaume. Et puis, maintenant que je t’ai, j’aimerais qu’on fonde une vraie famille. Si tu es d’accord.
-Tu veux dire… Avoir des enfants ?
-Oui.
-C’est d’accord ! s’exclama Linyia en s’emparant des lèvres de son époux.
Alastar répondit avec force à son baiser…
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Message par Elladan Dim 5 Aoû 2012 - 8:47

Les cheveux du jeune chevalier avait poussé extrêmement vite et lui arrivait maintenant au milieu du dos. Leur couleur rouge était magnifique et brillait sous le soleil. Ce même rouge, qui tachait maintenant le torse du jeune homme, allongé sur le sol une blessure sur le torse. Ses yeux commencèrent à se fermer doucement, sur les dernières images de sa mémoire… Une jeune fille aux cheveux longs et blonds dans une robe verte emmeneé de force par des hommes en armure noire, puis plus rien…

Je venais à peine d’ouvrir les yeux qu’une douleur me lançait dans la poitrine. J’y portai ma main immédiatement et y sentis un bandage recouvrant l’intégralité de mon torse. J’essayai de me relever mais une main vint se poser sur mon épaule pour m’interdire de me lever. En levant la tête je croisai le regard de Lido.
- Tu te réveilles enfin Exall …
- Enfin ?
- Une semaine que tu es dans cet état, je suis vraiment désolée…
- Désolé… Qu’est ce qui s’est passé exactement…
- Comme convenu, tu es allé à la rencontre du convoi de la troisième princesse elfique mais…
- L’embuscade… ils étaient nombreux…
- C'est-à-dire ?
- Tu ne les a pas vus ?
- Nous sommes arrivés trop tard, le carrosse était vide et tu gisais sur le sol entouré de cadavrse et baignant dans ton propre sang…
- Et la princesse ! Elle…
- Elle n’est pas ici, nous recherchons sa trace encore maintenant mais pour le moment on ne sait pas où elle est… Tu me parlais de tes assaillants…
- Les chevaliers noirs, et des hommes du roi en grand nombre…
- Je comprends…
- Et Surion ? Où est-elle ?
- Juste là, je l’ai prise avec moi lorsque l’on t’a transporté…
- Et où sommes-nous ?
- A l’auberge de Sondarf… Repose toi, nous avons une visite à faire dès que tu iras mieux…
Sondarf, ce village qui résume toute ma vie. La mort de mes parents, ma vie et ma rencontre avec Alastar et Lynia… Et Surion, la chose qui guide ma vie depuis maintenant de longues années mais aujourd’hui ce n’est plus l’ordre des chevaliers qui me préoccupe ou quoi ce soit en rapport avec le dragon… Le roi m’a encore une fois pris la chose la plus chère à mes yeux mais cette fois je vais aller la récupérer… Par mes propres moyens.

3 jours plus tard.
Je pouvais me lever et marcher malgré une douleur encore présente dans ma poitrine. Je rejoignis Lido et elle me montra des vêtements sur son lit. Une tenue avec une grande cape et une capuche plutôt pratique pour passer inaperçu.
- Voilà ce que tu m’as demandé, maintenant tu me dis ce que tu comptes faire ?
- Non pas encore…
- Mais…
- Je dois parler à papa avant…
Le silence s’installa et je me changeai rapidement, je vis le regard de Lido se poser sur la cicatrice, cautérisée avec l’aide de Surion pour que je puisse me relever vite. Puis nous partîmes en direction du cimetière de Sondarf. Notre regard se posa sur les deux tombes au centre du cimetière.
- Maerenis … Un nom maudit…
- Notre fardeau, en temps que Maerenis nous en avons le devoir… mais…
Je me dirigeai entre les deux tombes et plantai Surion dans le sol de toutes mes forces puis je me reculai et posai un genou à terre, face à la tombe de mon père.
- Pardon papa, mais je vais laisser ton œuvre de côté. Tu m’as toujours dit de me battre par amour, et je l’ai fait pour ton amour et celui de maman. Mais aujourd’hui on veut me prendre celle que j’aurais tant aimé te présenter un jour… Je te laisse Surion, je viendrai la chercher et je reprendrai ton œuvre quand j’aurai réglé mes affaires en temps qu’Exall Maerenis.
- Exall qu’est-ce que tu racontes ?
- Je vais aller la chercher, mais je n’utiliserai pas Surion, les pouvoirs magiques de notre famille sont suffisant alors je ne salirai pas la lame de Papa !
- Salir… mais je ne suis pas sûre de te comprendre…
- Il y a des chances que le sang coule mais ce ne sera pas pour l’ordre ou la chevalerie. C’est une affaire personnelle et Surion ne doit pas être mêlée à ça. Je ferai ce que je dois faire par mes propres moyens.
Je me relevai et me dirigeai vers Lido, je déposai un baiser sur son front tout en la serrant dans mes bras. Je m’engageai dans une voie que je n’aurais jamais cru prendre aussi facilement et pourtant…
- Prend soin de toi Lido, et préviens son père que je me mets à la recherche de sa fille dès maintenant.
- Et par où vas-tu commencer ?
- La capitale… Le roi la retient sûrement dans son palais alors je dois réfléchir et trouver une faille…
- Mais la capitale est une véritable ville fortifiée… tu ne comptes pas…
- La prendre seule ? Pourquoi pas si il le faut !
- Ne soit pas stupide…
- Je ne compte pas mourir, j’ai d’autres choses à réaliser alors ne t’en fais pas.
Puis sans discuter plus longtemps je montai sur le cheval que Lido avait préparé pour moi et je me mis en route pour la capitale de Karia. Une lame elfique accrochée à la ceinture, maintenant ce n’était qu’une affaire personnelle sans rapport avec mon père ou Surion… Ni même Alastar.


Dernière édition par Elladan le Ven 7 Sep 2012 - 18:38, édité 1 fois
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Message par Mélanie Mustang Sam 11 Aoû 2012 - 20:27

Varanis, Capitale du Royaume de Karia.

Lorsqu’ils arrivèrent devant les portes de la ville, deux jours plus tard, Alastar s’arrêta un instant. Cela faisait près de vingt ans qu’il n’était pas revenu à Varanis, et il n’était resté que deux jours, craignant qu’on le reconnaisse comme étant le fils de Geoffroy Atalasion. Nul doute que la ville avait dû changer depuis toutes ces années.
Cela lui faisait étrange de se retrouver ici. Là où tout avait commencé pour son père. Là où il était né et où sa mère était morte.
Il sentit la main de Linyia prendre la sienne et tourna son regard vers elle.
-Ca va ? demanda-t-elle doucement.
-Oui. C’est juste que ça me fait bizarre de revenir ici.
-J’imagine. Allez, fais-moi visiter, je suis curieuse de voir à quoi ressemble la capitale de Karia !
Alastar sourit et, serrant doucement la main de son épouse, il rentra dans la ville. Comme dans son souvenir, les rues étaient très animées, révélant à chaque détour marchands et bardes, étales de nourriture et d’étoffes, boutiques diverses et variées. C’était une joyeuse fête de couleurs, de sons et d’odeurs.
Ils passèrent un long moment à se détailler tout ce qu’ils voyaient. Puis, finalement, ils allèrent dans une petite auberge pour prendre leur déjeuner. Alastar en profita pour se renseigner auprès de l’aubergiste lorsqu’il leur amena leurs repas.
-Dites-moi, par hasard, vous ne sauriez pas si quelqu’un cherche à vendre une petite maison dans les environs ?
-Oui, je crois qu’il y a quelqu’un. Un vieil homme qui part rejoindre de la famille de l’autre côté de Karia. Il cherche quelqu’un pour reprendre sa maison. Vous êtes intéressés ?
-Oui. Mon épouse et moi comptons nous installer à Varanis.
-Ah eh bien c’est une bonne nouvelle ! Et vous avez un métier ?
-J’envisageais de me faire conteur.
-Hum… Eh bien, pourquoi pas… Après tout, ça peut intéresser les bourgeois, y en a pas mal à Varanis… Si vous avez des histoires intéressantes à raconter, bien sûr.
Alastar sourit.
-Je pense que je devrais m’en sortir.
Il en avait effectivement longuement discuté avec Linyia. S’ils s’installaient, il lui faudrait trouver un emploi. Et avec les contrées qu’il avait visitées et les aventures qu’il avait vécues, il pouvait très bien faire ce métier. Et puis, après avoir passé toutes ces années à voyager en solitaire et à repousser la compagnie des autres, il sentait aujourd’hui qu’il avait besoin d’être entouré. Il avait également l’intention de fabriquer des petits objets qui rappelleraient ses histoires et qu’il pourrait vendre pour faire plaisir aux enfants.
L’avantage que représentait ce métier, c’était qu’il n’avait pas forcément besoin d’un autre endroit que sa maison pour travailler.
-Et donc, cet homme qui va vendre sa maison, où est-ce que je peux le trouver ?
-Il vient ici tous les soirs. Vous pourrez revenir le voir ce soir, si vous voulez.
-Bien, alors nous reviendrons ce soir.
L’aubergiste retourna derrière son bar et se mit à deviser avec les clients.

Le soir venu, Alastar et Linyia retournèrent à l’auberge. Ils avaient continué de visiter la ville. Elle était immense et ils mettraient sûrement plusieurs jours avant d’avoir vu tout ce qu’elle pouvait leur présenter. Ils allèrent voir l’aubergiste qui leur indiqua une table où était assis un vieil homme. Alastar et Linyia le remercièrent et s’approchèrent du vieil homme.
-Bonsoir, dit Alastar. Nous avons entendu dire que vous cherchiez à vendre votre maison.
-En effet, dit l’homme en relevant le visage pour voir qui lui parlait. Vous êtes intéressés ? Vous êtes pas du coin, pourtant.
-Nous venons d’arriver en ville, expliqua Alastar. Et mon épouse et moi souhaiterions nous installer ici.
-Asseyez-vous et commandez votre repas. On va discuter en même temps.
Le jeune couple s’assit et l’aubergiste leur apporta un repas quelques instants plus tard. Ils commencèrent à discuter avec le vieil homme. Il allait rejoindre son fils et sa belle-fille qui avaient déjà une belle maison. Et il cherchait à vendre la sienne, histoire de ne rien laisser derrière lui.
-Combien en demandez-vous ? questionna Alastar.
-Oh, pas beaucoup. Je n’ai pas besoin d’argent vous savez. J’en demande juste deux cents pièces d’or.
Le vieil homme les regarda rapidement tour à tour.
-Et c’est non négociable.
Alastar rigola.
-Je ne chercherai pas à négocier. Je ne me serais jamais attendu à trouver une maison à ce prix-là à Varanis. Mais je voudrais quand même la voir avant.
-Tout naturel. Finissons notre repas et je vous emmène la voir.
Ils finirent leur repas et le vieil homme les emmena jusque chez lui. Il leur fit visiter la maison et Alastar en fut plus que satisfait.
-Quand pourrons-nous en prendre possession ? demanda-t-il.
-Eh bien, le temps pour moi d’empaqueter quelques affaires et demain soir, vous pourrez venir dormir ici. Ca vous va ?
-C’est parfait !
Alastar donna les deux cents pièces d’or au vieil homme en échange d’un document attestant qu’il serait propriétaire de la maison le lendemain, avant de retourner à l’auberge avec Linyia pour prendre une chambre pour la nuit.
-Tout se présente plutôt bien, dit Linyia en s’asseyant sur le lit.
-Oui. Mieux que ce que j’avais espéré.
Alastar s’assit à ses côtés et ils se regardèrent un moment en silence, souriant tous les deux.
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Message par Elladan Jeu 6 Sep 2012 - 5:41

Après une journée complète de cheval, je me décidai à m'arrêter dans un petit village. J’accrochai le cheval près d’un point d’eau puis je rentrai dans l’auberge la plus proche. Je m’installai à une table dans le fond de l’établissement et une jeune fille s’approcha de moi avec un sourire chaleureux.
- Bonsoir monsieur, que puis-je vous servir ?
- Un café noir s’il vous plait.
- Avec ceci ?
- Ce sera tout pour le moment.

La jeune fille repartit en direction du bar préparer ma commande. En attendant j’en profitai pour récupérer quelques informations. Des gardes royaux étaient accoudés un peux plus loin sur une table.
- Tu as entendu, on entend des rumeurs comme quoi deux descendants de chevalier auraient été trouvé.
- Ha tu parles des deux qui ont essayé d’attaquer le roi il y a deux jours ?
- Oui, à ce qu’il parait ils sont enfermés dans les geôles du château sous haute surveillance et le roi aurait fait appel à des chevaliers noirs pour éviter toute fuite.
- Alors les Dark sont de retour dans la capitale…
La conversation des deux gardes étaient plutôt intéressante, donc les chevaliers noirs sont revenus et sur ordre du roi lui-même… Je dois comprendre ce qui ce passe et vite puisque…
- Monsieur, votre café.
- Merci beaucoup.
Je tendis une pièce d’or à la jeune fille qui approcha son oreille de mes lèvres. Elle avait comprit que je payais pour d’autres services que le café.
- Ecoutez, vous qui travaillez ici vous avez vu ou entendu parler d’un convoi d’hommes du roi et de chevaliers noirs ?
- Ce soir, derrière l’auberge je vous en parlerai…
Puis la jeune fille s’éloigna reprenant son service comme si de rien n’était. Elle me lançait un regard en coin de temps à autres puis après avoir fini mon café je sortis de l’auberge. Mes yeux se posèrent sur le ciel, les nuages cachant la lune et les étoiles…
- Les chevaliers noirs sont dans la capitale, deux chevaliers y seraient retenus… Je dois trouver les moyens de les sortir de là… Ensuite je m’occuperai des chevaliers noirs et l’un d’entre eux parlera…
Je sentis une tape sur mon épaule et en me retournant j’aperçus le visage de la jeune fille qui me fit signe de la suivre. Je lui emboitai le pas et après 5 minutes de marches nous arrivâmes dans une petite rue discrète.
- Il y a trois jours, un groupe de soldats est passé à l’auberge. Deux d’entre eux portaient des armures noires… Ils étaient accompagnés d’une jeune fille ligotée. Ils disaient qu’elle serait proposée comme prix aux jeux d’arènes d’Aria.
- Les jeux d’arènes ! Quand auront-ils lieux ?
- Dans une semaine jour pour jour… Vous recherchez cette femme n’est-ce pas ?
- Mes affaires ne regardent que moi…
- On dit que le combat final de l’arène sera un affrontement contre deux descendants de chevaliers de l’ordre de Karia…
- Très bien, alors j’irai jusqu’à Aria et…
La jeune fille me tendit un tissu, il y avait quelque chose à l’intérieur. En y regardant de plus près, j’aperçus un masque de bal en argent permettant de cacher la partie supérieure du visage.
- La jeune fille a laisser tomber ça tout en me disant que quelqu’un allait venir la chercher.
Sans hésiter, je posai le masque sur mon visage. Il m’allait toujours à la perfection et pourtant je ne l’avais pas porté depuis longtemps. La magie elfique est vraiment une chose formidable. Puis j’aperçus les yeux de la jeune fille, ils fixaient mes cheveux rouges…
- Vous êtes… Vous…
- Je ne suis personne… Vous ne m’avez jamais vu …
Tout en disant ces mots, mes cheveux prirent une couleur doré comme le soleil en plein été. Puis je fis demi-tour tout en levant la main en l’air pour remercier la jeune fille. Il était temps pour moi de prendre la route d’Aria !
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Message par Mélanie Mustang Mar 5 Nov 2013 - 17:18

Allez ! On reprend ! Ca fait longtemps que les choses n'ont pas bougé ici, mais on ne va pas se démonter ! C'est parti pour la reprise les amis !!!

Ils marchaient dans les rues de la capitale, regardant avec un certain émerveillement autour d’eux. Ils étaient installés depuis deux jours maintenant. Cela faisait longtemps qu’Alastar n’avait vu une ville aussi grande et autant de marchands. C’en était presque incroyable. Il allait proposer à Linyia de retourner chez eux quand il entendit quelqu’un appeler derrière eux…
-Geoffroy ! Geoffroy Atalasion !
Il se retourna en entendant le nom de son père. Un homme, assez vieux, courait avec difficultés vers lui, continuant de prononcer le nom du Chevalier décédé.
Il arriva finalement totalement essoufflé près d’eux et s’effondra presque dans ses bras.
-Geoffroy… dit-il d’une voix où perçaient la fatigue et le bonheur.
-Je ne suis pas Geoffroy, dit Alasar en regardant l’homme. Comment le connaissez-vous ?
-Tu… Tu n’es pas Geoffroy ?
Le vieil homme se redressa et le regarda plus attentivement, plissant les yeux pour mieux voir…
-Tu lui ressembles tant… Mais c’est vrai… Tu n’as pas les mêmes yeux… Et il est mort… ajouta l’homme, sa voix se brisant. Comment se peut-il que tu lui ressembles ainsi ?
-Je suis son fils.
-Son fils ? Mais… Geoffroy a été tué, non ? Par ordre de Daïsidor…
-Il n’a pas été tué… Il a été envoyé en exil…
-Et tu dis être son fils ? Comment…
-C’est une longue histoire… Mais comment le connaissiez-vous ?
-Mon nom est Alphard. J’étais l’écuyer de ton père.
Alastar resta un instant muet… Il savait que tous les chevaliers de Daïsidor étaient morts… mais il n’avait pas pensé aux gens qui pouvaient les entourer… Et finalement, sans même chercher il trouvait l’une de ces personnes… qui avait connu son père qui plus est…
-Son écuyer ? répéta-t-il quelque peu abasourdi.
-Oui… Jamais je n’avais vu une telle ressemblance entre un père et son fils… dit l’homme en prenant son visage entre ses mains.
-Pouvez-vous me parler de lui ? Et de ma mère ?
-Ta mère ?
-Adarielle, dit simplement Alastar.
-Par tous les dieux… Je… Nous devrions aller dans un endroit plus propice aux discussions. Viens chez moi… Nous serons mieux pour discuter.
Alastar se tourna vers Linyia et ils suivirent le vieil homme. Il les emmena chez lui et ils s’assirent à une table.
-Je vous présente mon épouse, Linyia.
-Enchanté, ma dame, dit le vieil homme. Mon garçon, comment est-il possible que tu sois le fils de Geoffroy ? Tout le monde l’a cru mort… Depuis plus de trente ans.
-Mon père fut envoyé en exil avec moi, alors que je venais à peine de naître.
-Mais comment est-il possible que tu sois le fils d’Adarielle ? Nul n’avait eu vent d’une quelconque aventure entre Geoffroy et elle.
-Il ne s’agissait pas que d’une aventure. Mon père et elle se sont aimés en secret pendant plusieurs mois avant même qu’Adarielle ne tombe enceinte.
-Mais comment ont-ils pu le cacher. La Reine était étroitement surveillée… Ton père lui-même…
Alphard se tut, comprenant soudain.
-Mon père lui-même était en charge de la garde de la Reine, à la demande du Roi Daïsidor. C’était lui qui commandait les hommes chargés de sa protection. Il ne leur était pas si difficile de se voir en cachette. Et étant chargé de sa protection, ils se voyaient souvent, même en public, sans que cela ne choque quiconque. Et ainsi, ils pouvaient prévoir les instants qu’ils passeraient ensemble.
-Ton père a toujours été un homme intelligent. Comment le roi a-t-il découvert leur amour ?
-Un homme du roi, le colonel Romir, a découvert leur liaison. Il raconta tout au roi le soir même. Mon père fut amené de force jusqu’à la chambre de la Reine pour confesser devant elle et devant Daïsidor leur amour interdit. Aucun d’eux ne nia l’amour qu’ils avaient consommé. Lorsque le roi ordonna que l’on fasse tuer mon père, la Reine se jeta à ses pieds et le pria de l’épargner, au nom de l’enfant de Geoffroy qu’elle portait en son sein.
-Que s’est-il passé ensuite ?
-Le roi aimait toujours son épouse. Et sachant qu’elle attendait un enfant, il n’eut pas le cœur de tuer mon père, ni d’user de magie ou d’herbes pour faire avorter la grossesse de la reine. Mais il ordonna qu’on fasse jeter mon père dans le cachot des oubliés. Là où seul le roi pouvait entrer et sortir à son aise. Il plaça un seul garde en qui il avait toute confiance pour veiller à ce que mon père ne s’échappe pas ou ne reçoive pas d’aide.
-Trois des chevaliers et leurs écuyers ont cherché à savoir ce qui était arrivé à ton père… Aucun d’entre nous ne réussit à savoir où il fut enfermé dans l’attente de son exécution. Le cachot dont tu parles nous était inconnu. Le roi refusa toute demande d’éclaircissement des actes de ton père. Personne ne sut pourquoi il avait fait enfermer Geoffroy. Tout ce qu’il nous dit, ce fut que Geoffroy l’avait trahi.
Alastar acquiesça d’un signe de tête. Linyia écoutait attentivement les deux hommes, alors qu’ils se racontaient leurs histoires mutuelles, se complétant l’un l’autre. Alastar sentait son cœur se faire plus léger au fur et à mesure qu’il racontait ce qu’il savait à quelqu’un qui comprenait ce que tout cela représentait et qu’il découvrait les pièces manquantes du puzzle de la mort de sa mère.
-Mon père resta enfermé pendant près de neuf mois dans le cachot des oubliés. La Reine fut enfermée dans ses appartements. J’ignore ce qu’il fut dit entre les deux époux, mais un jour le roi vint au cachot où se trouvait mon père. Il lui annonça que la Reine lui avait donné un fils. Et qu’elle était morte en le mettant au monde…
-C’était un mensonge… La Reine fut cloîtrée pendant encore cinq années dans ses appartements, avec pour seule explication aux Chevaliers qu’elle était gravement malade. Personne, à part le roi, ne put assister à ses funérailles.
Alastar sentit sa gorge se serrer.
-Je sais. Je me suis renseigné lorsque je l’ai pu. D’après ce que je sais, il a également fait croire à tout le monde que mon père avait été tué. Quant à moi, je suppose qu’il a dit à la Reine qu’il m’avait fait exécuter par la même occasion. Il fit ensuite escorter mon père en pleine nuit dans une forêt éloignée où une cabane avait été construite à son intention. Il lui fut interdit de reparaître à la capitale. Il m’éleva seul jusqu’à mes quinze ans, année où il mourut. Je l’ai enterré et suis parti voyager à travers le monde.
Alastar jugea inutile de parler de la malédiction qu’il avait subie. Le vieil homme posa sa main sur le poing serré d’Alastar.
-Parlez-moi de lui. Comment était-il lorsqu’il était Chevalier ?
-Il était le meilleur d’entre eux. C’est pour cette raison que le roi lui avait confié la vie de la reine. Depuis toujours la famille Atalasion était l’une des plus proches du roi. Ton père ne faisait pas exception. C’était un homme bon et droit, intelligent, digne de son propre père. Il était aimé et respecté des autres Chevaliers. Ton père était le Premier Chevalier. Le premier descendant né des Chevaliers qui servaient le père de Daïsidor. Je n’aurais pu rêver meilleur maître en tant qu’écuyer. C’était un homme patient et il m’apprit les rudiments du combat et de la chevalerie. Les instants que j’ai passés auprès de lui étaient les meilleurs de ma vie.
Le vieil homme se rembrunit.
-Mais après la disparition de ton père, l’Ordre de Karia fut démantelé. Les Chevaliers furent éparpillés à travers le royaume avec interdiction de jamais se rassembler sous peine de mort…
-Le successeur de Daïsidor a créé son propre ordre de Chevaliers… dit Alastar. Et il les a envoyés tuer les Chevaliers et leurs descendants. Par crainte qu’ils se rassemblent un jour contre lui.
-C’est ce que j’ai entendu dire, mais je n’en étais pas sûr. J’ai cru que ce n’était qu’un mensonge de plus lancé par les détracteurs du roi Karimos… Les écuyers ne furent jamais inquiétés. Pas même moi qui étais pourtant l’écuyer de Geoffroy. Les rois ne virent aucune menace en nous…
-Et la Reine… Comment était-elle ? J’ai entendu beaucoup de choses sur sa beauté et sa gentillesse.
-Et tu as entendu la vérité. Elle était la plus belle femme des royaumes voisins et de Karia réunis. C’était pour cela que Daïsidor l’épousa. Et sa beauté n’était égalée que par sa bonté. Jamais reine ne fut autant aimée du peuple. Elle se joignait aux paysans pour les fêtes des saisons. Accompagnée de ses protecteurs bien sûr. Elle donnait sa bénédiction lors de naissances ou de mariages dont on lui faisait part. Lorsqu’on venait lui faire part d’un mort ou d’une maladie qui affligeait les paysans, elle pleurait sur leur misère et priait les dieux de leur accorder un peu plus de considération. Nombre de lois injustes ne furent pas imposées par Daïsidor car Adarielle refusait de lui donner sa bénédiction. Elle était aimée du peuple, du Roi et des Chevaliers. Les seuls qui n’appréciaient guère son autorité naturelle étaient les gens de la cour qui voulaient se remplir davantage les poches d’or. Les Chevaliers déjouèrent nombre de complots qui visaient la Reine.
-Je regrette de ne l’avoir jamais connue.
-Combien de temps vas-tu rester, Alastar ?
-J’ai décidé de m’installer à Varanis…
-Tu pourrais réclamer le trône… Tu en aurais le droit en étant fils d’Adarielle…
-Je n’ai pas l’intention de devenir roi de Karia, Alphard. C’est un fardeau que je refuse de porter.
-Mais ta mère…
-A donné sa vie pour que je vive. Je n’ai pas l’intention de jeter ce sacrifice aux orties en mourant, en essayant de devenir roi de Karia. Je n’exècre rien de plus que l’idée de monter sur ce trône. De plus, j’ai une épouse que je ne quitterai pour rien au monde. Elle n’a aucune ascendance noble et je n’ai pas l’intention de la répudier ou de la prendre comme simple maîtresse pour plaire aux convenances. J’ai fait mon choix il y a déjà longtemps. Je sais que si je réclamais le trône, personne ne pourrait me le refuser, pas même le roi lui-même. Il serait obligé de se soumettre et de me jurer fidélité. Mais je refuse de monter sur ce trône.
Mélanie Mustang
Mélanie Mustang
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