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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:25

Virgie
Après avoir reçu des nouvelles de Edal, je m'empressai d'acheter mon billet de train pour Central. Pendant tout le voyage je repensais à tout ce qu'il m'avait dit au téléphone. Apparemment le fils de Griffith filait un mauvais coton tout comme son père il y avait quelques années.
« Arret de 10 min pour Central »
Enfin bref, je descendis du train et regardai autour de moi.
-Central n'a pas beaucoup changé, malgré les travaux qu'il y a eu. Bon allez faut pas que je reste plantée là.
Je commençai à marcher lorsque je passai à côté du grand portail du cimetière. Je restai longuement devant mais je décidai d'aller me recueillir sur les tombes plus tard. Maintenant fallait que je retrouve Shayko, Edal et sa fille, il m'avait dit que c'était dans une maison vers les extérieurs de Central. Au bout d'un moment, je trouvai la maison en question, je frappai à celle-ci et j'entendis derrière la porte la voix de ma fille.
-C'est bon j'y vais.
Au moment où elle ouvrit la porte, elle me regarda étonnée et se jeta dans mes bras.
-Maman??? Mais qu'est-ce que tu fais ici???
-Shay, je suis venue pour vous aider, c'est Edal qui m'a appellé.
Shayko se retourna et regarda Edal. Elle me fit entrer dans la maison et je vis Edal et sa fille.
-Salut Edal, fis-je. Ca fais un baille.
-Ca tu l'as dit, dit-il tout en me serrant dans les bras.
-Bon d'après ton appel tu m'as parlé de Griffith enfin plutôt de son fils, c'est bien ça???
-Exact, me fit-il.
-Attend, attend, dit brusquement Shayko, tu vas enquêter???
-Oui et c'est pour ça que je suis là, Edal et moi connaissions ce Griffith enfin c’est plutôt Edal qui le connaissait bien. Et il ne faut pas oublier que je suis toujours alchimiste d'état, de mon plein gré.
-Qui est Alchimiste d'Etat ?? demanda soudainement un jeune homme qui ressemblait étrangement à Roy.
Shayko alla vers l'homme en question puis me présenta à lui.
-Maman, je te présente Hadzuki Mustang.
Je fixai longuement Hadzuki, ce qui le mit mal à l'aise.
-Heu, bredouilla-t-il, je suis enchanté de vous connaître.
-Moi de même, fis-je.
Je me tournai vers Shay.
-Shay il faudra que je te parle. Bon, continuai-je, à ce que je vois tu es le fils de Roy, n'est-ce pas ?
-Heu oui, mais cela fait bien longtemps qu'il est décédé.
-Hum, j'espère en tout cas que t'as pas son caractère, c'est tout ce que je souhaite.
Edal riait dans son coin avec discrétion manque de peau je l'avais remarquer.
-Bon, fis-je, on ne va pas s’éterniser sur Mustang, on a d'autres chats à fouetter.

Hadzuki
Je ne supportais pas de rester là comme ça sans rien faire… Je me sentais totalement inutile et je détestais ça… Sans compter que j’étais pour beaucoup dans cette situation… Au diable mes blessures, il fallait que j’agisse. Je savais déjà ce que je comptais faire… Mais je ne pouvais pas en parler aux autres… Pas pour le moment en tout cas… Je me levai lentement de mon lit. Je pris mes vêtements et m’habillai.
Au moment où je commençai à enfiler ma chemise, chose pour laquelle j’éprouvai d’incroyables difficultés à cause de mes côtes douloureuses, Shayko entra.
-Qu’est-ce que tu fais ? s’inquiéta-t-elle en s’approchant.
-Je m’habille… enfin j’essaye…
-Tu devrais…
-Me reposer ? Pas question que je reste plus longtemps allongé ici.
-Mais tes blessures…
-Guériront.
Nous nous regardâmes un instant dans les yeux. Puis, Shayko rigola. Je devais être vraiment beau à voir avec ma chemise à moitié enfilée que je n’arrivais pas à mettre. Avec un soupir de découragement, elle s’approcha de moi et m’aida à enfiler ma chemise. Puis, elle revint devant moi et se serra contre moi.
-Ne t’en fais pas, dis-je en la prenant dans mes bras. Tout se passera bien.
-J’espère…
-Il faut y croire, Shayko, dis-je en caressant sa joue.
Je l’embrassai puis nous détachâmes nos lèvres.
-Finis de t’habiller et rejoins-nous en bas.
Elle quitta la chambre et je finis de m’habiller. Lorsque je refermai la porte de ma chambre, j’entendis frapper à ma porte et des bruits de voix provenant de l’entrée. Je descendis, inquiet, pour voir de quoi il s’agissait. Tout ce que j’espérais, c’était que ce ne serait pas Heigarts ou quelqu’un d’autre de la base.
-Et il ne faut pas oublier que je suis toujours alchimiste d'état, de mon plein gré, dit une voix de femme.
Un alchimiste d’état ici ? C’était vraiment très mauvais. J’arrivai en bas et vis qu’une femme était entrée. Je ne la connaissais pas mais pourtant, elle me sembla familière.
-Qui est Alchimiste d'Etat ? demandai-je.
La femme en question se tourna vers moi et me dévisagea. Shayko s’approcha et posa sa main sur mon épaule.
-Maman, je te présente Hadzuki Mustang, dit-elle.
Maman ? Alors cette femme… était… la mère de Shayko… Elle me fixait et je fus soudain mal à l’aise à l’idée que j’avais pu penser qu’elle pourrait nous causer des ennuis… Mais je comprenais maintenant pourquoi il m’avait semblé l’avoir déjà vue… Shayko lui ressemblait…
-Heu, bredouillai-je, je suis enchanté de vous connaître.
-Moi de même, fit-elle.
Elle se tourna vers Shayko.
-Shay il faudra que je te parle. Bon, continua-elle, à ce que je vois tu es le fils de Roy, n'est-ce pas ?
-Heu oui, mais cela fait bien longtemps qu'il est décédé.
-Hum, j'espère en tout cas que t'as pas son caractère, c'est tout ce que je souhaite.
Le colonel Kiré se marrait en coin. Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais l’horrible impression qu’ils se connaissaient déjà. Quant à mon caractère, elle ne serait pas déçue pensai-je. Je n’étais pas totalement comme mon père, mais ça n’empêchait pas les gens de me comparer à lui.
-Bon, fit-elle, on ne va pas s’éterniser sur Mustang, on a d'autres chats à fouetter.
-Allons dans le salon pour en parler, proposa Kiré.
Shayko allait les suivre à l’intérieur, mais je la retins un instant.
-Tu ne m’avais pas dit que ta mère devait venir…
-Je ne le savais pas moi-même. C’est Edal qui l’a appelée.
-Comment ça ?
-Ils ont travaillé ensemble par le passé, sous les ordres de ton père. Et ils ont fait face au cas Griffith père. Edal a pensé que ma mère pourrait nous aider.
-Hum… Il a eu raison… Mais… Heu… Est-ce que… Est-ce qu’elle sait pour nous ?
-Bah, heu… commença-t-elle gênée. En fait, je lui en ai pas encore parlé… Mais tu n’as pas à t’en faire. C’est une femme fantastique, tu verras.
-Je te crois… Bon, eh si nous faisions notre entrée dans l’arène aux lions ?
Shayko rigola et nous entrâmes dans le salon. Nous restâmes debout alors que Kiré et Virgie avaient pris place dans le petit sofa qui trônait au milieu de la salle devant une petite table. Macros et Lidia étaient également présents.
Kiré allait parler quand le téléphone sonna. Nous restâmes silencieux un moment, puis j’allai décrocher, faisant signe aux autres de rester silencieux.
-Mustang à l’appareil, j’écoute.
-Mustang ! Ca fait un moment que je ne vous ai pas vu ! reprocha la voix de Heigarts au téléphone. Je peux savoir ce que vous faites ?
-J’enquête, madame, répondis-je.
-Et où en êtes-vous ?
-J’avance à grands pas.
-Ce qui veut dire ?
-Je ne peux pas vous en dire plus, madame. Tout ce que je vous demande, c’est de me faire confiance.
-Très bien, soupira-t-elle. Mais dès que vous le pouvez, tenez-moi informée.
-Je le ferai, madame. Mais je vous demande d’être patiente, j’ai encore beaucoup de choses à vérifier avant de pouvoir vous fournir un rapport honnête.
-Bien. Faites comme vous l’entendez. Je vous laisse, j’ai d’autres chats à fouetter.
-Au revoir, madame.
-Mustang, une dernière chose.
-Oui, madame ?
-Soyez prudent.
-Comptez sur moi.
Elle raccrocha et je me retournai vers l’assistance.
-Bon, on a carte blanche pour s’occuper de tout ça, dis-je. Je viens de parler au généralissime et elle me laisse m’occuper de cette affaire comme je l’entends…

Hummer
-Seigneur Dieu tout puissant ! m'exclamai-je.
-Elle est belle n'est-ce pas ? me demanda Griffith.
-Vous ne lésinez pas sur le nombre je dois dire, et je suppose que vous en avez d'autres sur la base.
-Bien sûr.
Nous quittâmes le balcon où nous aperçûmes les armes de Griffith, je savais auparavant de quoi il s'agissait, mais en si grand nombre !
-Alors quand puis-je espérer le premier accompte de votre promesse ? Les plans stratégiques de la CIA ? me demanda-t-il excité.
-Vous avez l'air pressé mon ami, sachez que tout vient à point à qui sait attendre! Vous comptez attaquer le pays tout de suite ?
-Non bien sûr, non, mais disons que j'ai du mal à contrôler mon impatience.
-Pour répondre à votre demande j'aurais besoin d'un téléphone.
Il me tendit le sien, je composai le numéro, puis attendis que l'on réponde.
-Allô ? Le pétard est mieux placé dans la paume de la main... 0852416397... oui j'attends… allô, monsieur le directeur ? Il faudrait que je vous parle en privé... oui, j'ai découvert un gros coup il faudrait que je vous parle... ok... hinhin... bien, dans ce cas à demain, c'est cela au revoir monsieur.
Je me tournai vers Griffith après avoir raccroché.
Voilà, c'est fait, pendant qu'il quittera l'agence pour notre rendez-vous j'irai m'occupper des plans.
-Très bien, excellent mon ami ! Donc vous retournez à Central ?
-Oui, je crois qu'il me faut encore vérifier deux trois trucs...
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:26

Macros
Et voici qu'un nouvel arrivant s'était joint à la petite bande qui tenait à présent son quartier général dans l'appartement de Roy junior. Tout cela commençait fortement à ressembler à une réunion de famille et de vieux amis... Je soupirais intérieurement. Vous croyez que c'est quoi, un pique-nique? Je n'aimais pas beaucoup cette situation. J'avais pris l'habitude d'évoluer seul, ou presque, devoir dépendre d'autres personnes ne me plaisait que très modérément. Enfin, pour l'heure, je n'avais pas le choix...
Mustang raccrocha le combiné pour nous annoncer que la généralissime lui laissait les coudées franches. Mouais. Dans l'espoir que l'on trouve quelque chose, ou au contraire que l'enquête n'aboutisse à rien? Difficile de le savoir. Nous nous rassemblâmes à une table, et nous mîmes nos informations en commun. J'en profitai pour leur donner les dossiers que Carter m'avait confié.
-Malheureusement, ils ne contenaient rien de très utile...
Roy junior m'interrompit.
-Attendez. C'est quoi, ça?
Je jetai un oeil à ce qu'il montrait. Il s'agissait d'une ligne inscrite dans le planning d'Halcrow.
-Inspection de forteresse. C'est une visite de routine, rien d'intéressant.
-Peut-être, mais d'après vos documents, il s'y est rendu 5 fois sur les trois derniers mois. Ca fait beaucoup pour des inspections de routine.
Je regardai ce point de plus près. Effectivement, il y était allé souvent, mais ça ne voulait rien dire...
-Ce n'est pas très surprenant... Après tout, compte tenu des tensions aux frontières, il est normal qu'un soin tout particulier soit mis aux défenses du pays...
Ce fut Carter qui revint à la charge.
-Je pense que Mustang n'a pas tort. Je connais un peu cette forteresse, elle est située sur une île au milieu de nulle part. Franchement, à part protéger Amestris des poissons et des mouettes, je ne vois pas à quoi elle sert.
La remarque me laissa songeur. Effectivement, ce pourrait être un endroit idéal... En tout cas, c'était notre meilleure piste. Je relus le nom de l'endroit. Karaj Miner... Quel nom bizarre. Le colonel Kiré intervint.
-Vous pensez qu'Azure se trouve là-bas?
-Peu probable. C'est Hummer qui l'a enlevée, pas les homonculus, même si il pourrait toujours faire affaire avec eux. Mais il semblerait que les homonculus considèrent ce lieu comme important. Nous trouverons sans doute des indices si nous y allons...
Je ricanais intérieurement. Les prochaines heures promettaient d'être fort distrayantes...

Hadzuki
L’idée d’aller à cette forteresse déserte était intéressante, mais cela m’inquiétait. Macros semblait s’y intéresser de près, il se pourrait qu’il y ait là-bas quelque chose qu’il cherche… Mais il n’était pas question qu’il y aille seul…
-Il faudra nous séparer alors, dis-je. On ne peut pas tous aller à Karaj Miner.
-Junior a raison, approuva Macros. Moi en tout cas, je vais là-bas. Même s’il est peu probable que Hummer y soit, il y aura les homonculus, et c’est déjà un beau petit groupe.
-D’accord, dis-je. Mais vous n’irez pas seul.
-Moi je vais avec lui, proposa le type qui s’appelait Carter.
-Vous prendrez quelqu’un d’autre avec vous, dis-je.
-Une minute Mustang, dit Macros d’une voix très calme. C’est pas à vous de commander.
-Il n’est pas question que vous y alliez seul. Je n’ai aucune confiance en vous et je veux savoir ce qu’il y a là-bas.
-Je vais l’accompagner, déclara le colonel Kiré.
-Bien. Vous emmènerez donc Kiré avec vous, Macros. Que vous le vouliez ou non.
-Bon, très bien, finit par concéder Macros.
-Et nous, qu’est-ce qu’on fait ? demanda Shayko.
-J’ai une idée en tête, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment.
-On ne joue pas en solo sur cette affaire Mustang, dit Virgie d’un ton sévère.
-Peut-être, mais dans le cas présent, c’est moi qui suis chargé de l’enquête, dis-je sur le même ton sévère.
-Et on peut au moins avoir un aperçu de votre plan ?
-Pour le moment, je compte simplement aller voir quelqu’un qui pourra nous aider. Rien de plus. Nous verrons après pour mettre en œuvre un plan.
-Et si ce quelqu’un ne voulait pas vous voir ?
-Il acceptera de me voir. Vous pouvez me croire.
-Bien. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour commencer ? fit Macros.
-Allez-y, et je veux que vous me disiez dès que vous le pouvez comment ça se passe et ce que vous aurez trouvé.
-A vos ordre, colonel, grogna Macros en sortant avec Carter et Edal.
-Bien, nous…
-Il faut que je te parle, Mustang, dit Virgie.
J’étais quelque peu agacé par le fait qu’elle m’ait tutoyé aussi vite, surtout qu’elle ne semblait pas apprécier énormément le fait que j’ai le commandement.
Je l’emmenai donc dans la cuisine pour que nous parlions tranquillement…

Virgie
Mustang m'emmena donc dans la cuisine pour que nous parlions tranquillement. Une fois la porte fermée je commençai à gueuler.
-Mais c'est pas vrai qu'est-ce que vous avez tous dans cette famille à vouloir tout contrôler!!! fis-je d'un ton assez sévère. C'est une mission pas un règlement de compte, donc comme je te le rappelle pas de solo que ça te plaise ou non. Même si c'est toi qui est chargé de l'affaire, je te rappelle que je fais aussi partie de l'armée et ça je compte bien te mettre les pendules à l'heure.
On voyait dans son regard une petite lueur de colère qu'on pouvait apercevoir au fin fond de ses yeux bruns. Roy était exactement pareil, comme quoi là on pouvait dire tel père tel fils. Il ne disait rien, le silence avait prit place entre nous deux. Je pensais que sur ce point j'étais assez claire, c'était peut-être le fils de l'ancien généralissime Roy Mustang mais il ne me ferait pas répéter deux fois. Je sentais une grande onde de colère venant de sa part, c'était pas grave y avait que comme ça qu'on pouvait murir encore plus vite.
-Si je peux me permettre madame Mushi, je suis peut-être un jeune dans le commandement de l'armée mais je sais en quoi consiste cette mission. Je suis sûr que mon père n'était pas un modèle pour vous, et je tiens à vous dire que même si je suis son fils, je ne suis pas mon père. Je tiens encore à vous dire que je vous respecte car vous êtes une aînée dans l'armée...
Attend, attend il me traitait de vieille là!!!! Mais il continua ce qu'il était en train de dire.
-... et parce qu’aussi je tiens à quelqu'un que vous connaissez très bien.
Je le regardai étonnée de ce qu'il venait dire.
-Attend qu'est-ce que tu veux dire par "quelqu'un que vous connaissez très bien "???
Je réfléchis un peu mais un gros silence se fit voir encore une fois, du coup je passai cette question. On pouvait entendre Shay et Lidia en train d'attendre dans le salon.
-Bon laisse tomber cette question, fis-je sans trop d'espoir qu'il me réponde.
Puis je me tournai vers lui avant de rejoindre les filles.
-Hadzuki encore une chose, ne m'appelle pas madame Mushi, cela me fait trop ressasser de mauvais souvenir même si j'en ai des bons même des merveilleux grâce à ce nom de famille. Mais maintenant qu'on sera obliger de coopérer, Virgie sera plus simple pour toi.
Il me fit un oui de la tête, même si ce que j'avais dit au début, il ne l'avait pas encore digéré, tant pis ça le ferait réfléchir.
-Et aussi, finis-je par dire, plus de solo dans des missions comme celle-ci!!!
On ouvrit la porte et on rejoignit Lidia et Shayko dans le salon, pour commencer la mission.

Hummer
-Ca y est il sort de son trou le petit Mustang, m'exclamai-je épiant la troupe des gentils derrière ma lunette de fusil.
La maison face à celle de Mustang me serait utile un jour, m’étais-je dit, eh ben si je m'attendais à ça j’étais en train d'épier ces petits ignorants en visuel et en écoute grâce à des micros cachés.
-Qui est Alchimiste d'Etat ?
-Maman, je te présente Hadzuki Mustang
A ce que j'avais compris cette femme était la mère de Shayko, mes hommes s’étaient déjà chargés de me rapporter son dossier, en même temps que celui des autres, alors piochons dans le rapport, nanana, fille d'alchimiste d'état réputé nanananana Franck Crisalite nananananan ah, voilà quelque chose d’intéressant, avait été mise enceinte dans une mission par un ex-inculpé pour assassinat et relaché, monsieur Maru Mushi, un cas à priori intéressant à savoir.
Alors ils en étaient où les autres ? Je remis mes écouteurs.
-Attendez. C'est quoi, ça ?
-Inspection de forteresse. C'est une visite de routine, rien d'intéressant.
-Peut-être, mais d'après vos documents, il s'y est rendu 5 fois sur les trois derniers mois. Ca fait beaucoup pour des inspections de routine.
Me*de ! Ils étaient peut-être sur une piste, c'était quoi cette embrouille ?
-Vous pensez qu'Azure se trouve là-bas?
-Peu probable. C'est Hummer qui l'a enlevée, pas les homonculus, même si il pourrait toujours faire affaire avec eux. Mais il semblerait que les homonculus considèrent ce lieu comme important. Nous trouverons sans doute des indices si nous y allons...
Tu devais te bidonner intérieurement espèce de salaud de Macros ! J'avais bien envie de te braquer et de t'exploser la caboche devant tes nouveaux "petits" amis.
Quelques minutes passèrent, des minutes inintéressantes qui me permirent de cogiter un peu, finalement Hadzuki et Virgie Crisalite sortirent de la cuisine après avoir parlé un peu bruyamment, c'était le moment d'entrer en scène ! Je pris un micro devant moi puis appuiyai sur un bouton.
-Salut à tous ! fis-je dans le micro.
Il s'agitèrent, ils se demandaient qui c'était.
-Ah mais regardez moi ça ! Une belle réunion de famille, n'est-ce pas madame Crisalite, Virgie Crisalite, fille de Johnatan et de Lisa Crisalite et veuve de Maru Mushi hein, n'est-ce pas Shay ?
Au fur et à mesure de mes paroles la mère s'énervait et j'eus du mal à apercevoir peut-être une larme dans l'œil.
-Où êtes-vous Hummer ? demande Mustang, regardant à droite à gauche ne sachant où poser son regard.
-Laisse tomber petit ce sont des micros dans la maison, intervint Macros, il peut être n’importe où dans le pays !
-Tout juste professeur Shelley, mais vous ne vous rasseyez pas mes amis ?
-P**ain je te le jure Léon je t'aurai ! Et quand je t'aurai je t'arracherai les yeux ! jura Shayko.
-Sérieux j'en doute, tu devrais retourner dans les bras de Mustang et la fermer deux minutes !
-QUOI ?!s'exclama Virgie. On en reparlera ma fille !!
-Peu importe qu'est-ce que vous nous voulez ? demanda Lidia Kiré.
-Ce que je veux ?! Vous mettre en garde sur Alexander Griffith ! Il est dangereux, vous ne savez pas à quel point il est instable !
-Votre copain ne nous fait pas peur Sa**pard ! hurla Edal Kiré.
-Ho mais je ne vous retiens pas, allez vous faire tuer sur Karaj Miner si ça vous chante ! Mais personellement moi je vais rester sur la forteresse que je squatte actuellement, avec Azure, vous voulez lui parler Shelley ?
J'activai le lecteur cassette enregistreur.
-Ah, lâchez-moi sales brutes !! Vous me faites mal arrêtez !
-Princesse ! Vous en faites pas je vais venir vous sauver !
-Quelle atitude chevaleresque, mais je crains que votre compagnie ne s'arrête là.
-Qu'est-ce que vous voulez dire ? demanda Virgie.
-Vous savez, j'ai l'impression d'être animateur à la radio c'est fou ! Et vous savez quelle est ma chanson favorite ?
Un silence s'installa, pesant.
-Allumez le feu !
A ce moment j'appuiyai sur le bouton "fire", et l'habitation explosa sous un bruit énorme et du feu comme je ne m'en rappelais qu'à la guerre, ils n’étaient pas sortis, à mon avis ils avaient utilisé l'alchimie pour faire une cloche de matière comme bouclier.
Je n'avais plus qu'à attendre dans mon repaire que les choses se tassent ! Ils ne savaient pas que j’étais là et ils ne me chercheraient pas.
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:27

Macros
-Allumez le feu!
Pffff, elle était nulle, j'appelais même pas ça de la musique... Tiens, des vibrations... Ah... Ah? Ah! Tout explosa autour de nous...
J'avais juste le temps de déclencher mon alchimie, faisant de mon corps un point de répulsion pour tout ce qui s'approchait. Le périmètre qui m'entourait forma une minuscule zone de calme au sein du brasier. A cause des flammes, je ne pouvais pas voir comment se débrouillaient les autres. Bof. Ils étaient assez grands pour se débrouiller. Après quelques secondes, je stoppai mon alchimie, et contemplai la scène. Ma foi, tout le monde avait l'air de s'en être plutôt bien sorti. L'un d'entre eux, je ne savais pas qui, avait fait une fosse dans le sol où ils s’étaient réfugiés juste avant l'explosion, Mustang s'était sûrement chargé que les flammes ne pénètrent pas leur refuge.
Je fus pris d'un fou rire pratiquement irrépressible. C'était encore plus amusant que je ne le pensais.
-Eh, Mustang, on dirait qu'Hummer a profité de ton hospitalité pour déposer des cadeaux inattendus!
Il ne semblait apprécier que moyennement la remarque.
-Tu pourrais faire un peu attention aux autres, au lieu de la jouer perso, tu ne crois pas?
Je ne pris même pas la peine de répondre. Hummer nous avait appris quelque chose d'intéressant... Tout d'abord, Griffith était sur cette forteresse en personne. Ensuite, il y était lui-même, donc on pouvait supposer qu'ils avaient trouvé un accord. Apparemment, Azure y était également détenue... et peut-être Kazel? Je me remis à rire, avant de me tourner vers Kiré et Carter, les deux censés m'accompagner à Karaj Miner.

-Que diriez-vous d'un petit séjour dans un magnifique château sur une île paradisiaque et habitée par deux ou trois cinglés?

Hadzuki
-En tout cas, maintenant qu’on sait que Azure est là-bas, je suis convaincu que j’ai bien fait de me proposer, déclara Edal.
-Est-ce que tout le monde va bien au moins ? demandai-je.
-Oui, ça va.
Je m’approchai de Shayko.
-Ca va ?
-Oui… Je ne pensais pas que ce sal type avait pu planquer des micros ici…
-Moi non plus. Bon, il faut qu’on commence tout de suite.
-Une minute, déclara Virgie. J’ai à parler à ma fille d’abord.
-Pas ici, déclarai-je en montrant les ruines de ma maison. Allons ailleurs.
-Nous, nous partons maintenant, déclara Macros.
-N’oubliez pas que je veux être prévenu de la moindre chose.
-Ouais, ouais…
Macros, Carter et Kiré partirent donc. Quant à notre petit groupe, après avoir récupéré ce qui pouvait l’être – j’étais parvenu à retrouver un petit objet auquel je tenais énormément et l’avais mis dans ma poche – nous « sortîmes » de chez moi et allâmes dans un vieux motel après la sortie de la ville. Peu de gens viendraient nous chercher ici. Quant à ma maison, l’armée penserait probablement que j’étais mort… Il faudrait que je prévienne Heigarts, qu’elle ne mette personne d’autre sur l’affaire.
-Bon, maintenant qu’on est en sécurité, dit Virgie qui semblait folle de rage, je crois que nous avons à parler jeune fille !
Shayko la suivit dans la salle de bain et elles s’enfermèrent. Aussitôt, je me dirigeai vers la porte. Lidia tenta de me retenir.
-Où tu vas ? murmura-t-elle.
-Faire ce que j’ai à faire. Si jamais elles demandent où je suis, dis-leur que tu ne sais pas.
Je sortis donc silencieusement de la chambre et me dirigeai vers la banque où Hummer m’avait mené quelques jours plus tôt pour tout me révéler… ou presque… Je ne savais pas si on me laisserait passer, mais il fallait que je tente quelque chose pour empêcher de sale type d’agir comme bon lui semblait. D’ailleurs, mon intuition me disait que ce qu’il faisait n’avait pas grand rapport avec les ordres de la CIA… Après tout, c’était mon père qui avait mis cet organisme en place, il n’aurait jamais permis des choses pareilles, j’en étais certain.
Arrivé devant la banque, j’entrai, essayant d’avoir l’air décontracté. Je me souvins du nom que Hummer avait utilisé. Je m’approchai donc du comptoir de l’accueil et m’adressai à la femme qui s’en occupait.
-Je viens voir monsieur Hagget de la part de monsieur Waycoff.
-Prenez l’ascenseur qui se trouve là-bas, me dit-elle en me donnant une clé.
-Merci.
J’allai donc dans l’ascenseur et mis la clé dans la serrure prévue à cet effet. Les portes se refermèrent et l’ascenseur descendit dans les profondeurs du bâtiment. Enfin, les portes se rouvrirent sur une grande salle, pleine de bureaux et de personnes naviguant avec agilité entre tous les bureaux. Au fond, l’alégorie de la justice était toujours là, toujours pareille à elle-même.
Je pris la clé, la mis soigneusement au fond d’une de mes poches pour ne pas la perdre et me dirigeai vers les bureaux du fond, ceux qui possédaient des portes qui fermaient. Sur l’une d’elle, un nom : Dough Suturland ; et un grade : Directeur de la CIA.
Je m’approchai et frappai fermement à la porte.
-Entrez ! dit une voix grave.
J’entrai et refermai immédiatement la porte derrière moi.
-Qui êtes-vous ? demanda l’homme. Vous n’êtes pas de mes services…
-En effet. Je suis le Colonel Hadzuki Mustang.
L’homme resta muet un instant, me regardant avec attention. Puis, il se leva et vint me serrer la main.
-Je suis heureux de vous rencontrer enfin, colonel. Je vous en prie, asseyez-vous. Je suis Dough Suturland, le directeur de la CIA comme vous vous en doutez.
Je m’assis dans un fauteuil et il retourna derrière son bureau.
-Je dois dire que j’ai été assez surpris d’apprendre que Roy Mustang avait un fils… Nous avons suivi votre intervention à la banque d’East City avec beaucoup d’intérêt, ainsi que votre… rapide ascension au sein de l’armée. C’est Léon qui vous a mis au courant de notre existence, n’est-ce pas ?
-En effet.
-Une révélation dangereuse, vous vous en doutez, aussi bien pour vous que pour lui.
-Je ne m’en fais pas pour moi. Je sais que je tiens toujours parole.
-Hum… Comme votre père…
-Ce n’est pas pour parler de mon père que je suis venu ici.
-Je vous écoute.
-Il semblerait que Léon Waycoff ait enlevé une jeune femme sur vos ordres. Je veux savoir où elle est retenue.
-Première nouvelle de la journée, je n’ai jamais envoyé Waycoff enlever une jeune femme. Son boulot ici était de régler le cas Macros, de le… persuader de s’allier à notre organisation.
-Alors vous avez perdu le contrôle de Waycoff.
-C’est regrettable en effet…
-Avez-vous une idée de l’endroit où il pourrait se trouver ?
-Non. Mais je sais où il se trouvera demain.
-Comment ça ?
-Il m’a appelé il y a quelques heures. Il voulait me parler de quelque chose d’important. Je lui ai donné rendez-vous quelque part et il doit m’y retrouver pour m’en dire plus.
-C’est un leurre, dis-je tranquillement.
-C’est possible.
-Vous ne devez pas aller à se rendez-vous.
-J’irai. Mais je compte sur vous pour revenir tôt demain matin. Vous resterez dans mon bureau en attendant Waycoff.
-Que peut-il vouloir à votre avis ?
-Aucune idée. Nous verrons bien. Ce qu’il nous faut, c’est l’arrêter pour savoir. Je vais mettre au courant toutes mes unités et nous allons monter un plan pour le piéger.
-J’ai quelques personnes qui pourront nous aider. Mais elles ne savent rien de la CIA.
-C’est embêtant… Bon, tant pis… Si vous êtes certain que ces personnes sauront tenir leur langue, dites-leur. Mais faites leur bien comprendre qu’il ne faut le dire à personne d’autre.
-Ne vous en faites pas pour ça. Ces personnes ne diront rien. Nous nous reverrons donc demain matin, dis-je en me levant.
-A demain, dit-il en me serrant la main.
Je sortis du bâtiment et téléphonai à Heigarts pour l’assurer de ma bonne santé. Puis je pris le chemin du motel, réfléchissant à la manière de leur expliquer tout cela.

Virgie
-Bon, maintenant qu’on est en sécurité, dis-je folle de rage, je crois que nous avons à parler jeune fille !
Shayko me suivit dans la salle de bain et on alla s’enfermer.
-NON, MAIS C'EST QUOI CETTE HISTOIRE!!!! dis-je excessivement en colère.
Etonnée elle me regarda puis commença à dévier son regard.
-Mais pourquoi tu te fâches??? demanda-t-elle.
J'en revenais pas de ce qu'elle venait de me demander, pourquoi je me fâchais? Mais c'était pourtant clair, non??? J'essayai de me calmer mais rien n'y faisait, ma colère montait d'un seul coup. Ma propre fille ne m'avait pas parler de sa relation avec Mustang, ça c'était la meilleure de la journée.
-Bon, je vais t'expliquer calmement pourquoi je suis montée d'un seul coup en furie. Tu sais que tu peux avoir confiance en moi, ma chérie.
-Oui et puis??
Rahhh c'était pas vrai j’allais jamais lui dire ça calmement.
-Bon alors ça va faire combien de temps que tu es avec Mustang???
-???
-Shayko ne joue pas à ça avec moi, commençai-je encore une fois à m'énerver. Je vois pas pourquoi tu me l'as pas dit.
-Je te l'ai pas dit car je savais que tu allais réagir comme ça!!!! T'es pas ma mère pour rien.
-Mais c'est pas vrai, Shay!!! Tu te rends compte que c'est le fils de Roy avec qui tu sors.
-Oui, merci je le savais déjà. Mais arrête de te prendre la tête avec ça, Hadzuki n'est pas comme son père. Et je sais déjà d'avance que je l'aime et lui c'est réciproque.
Je voyais les yeux de ma propre fille briller lorsqu'elle parlait de celui qu'elle aimait, je pouvais pas la forcer à ne plus sortir avec lui, après tout j'étais comme elle à son âge lorsque j'avais rencontré Maru. Je la pris dans mes bras et lui dis en même temps.
-Sache que si t'as un problème je serai toujours là pour toi!!! Et qu'il n'a pas intérêt à te faire du mal sinon il va avoir de mes nouvelles.
-Ne t'inquiète pas maman.
Mouais c'était ce qu'elle disait mais bon, je jurai que si je voyais Mustang je l'étriperais.
On sortit enfin de la salle de bain, lorsque nous ne vîmes que Lidia dans la chambre. Je regardai de tout les côtés pour voir où étais passé Mustang.
-Lidia où est Hadzuki??? demandai-je en sachant déjà sa réponse.
-Je n'en sais rien madame, me répondit-elle un peu hésitante.
-J'en étais sûr, tu lui dis quelque chose du genre "pas de solo!!!" ça rentre dans une oreille et ça ressort de l'autre. Mais m**de je lui avais pourtant dit pas de solo, criais-je.
Je me tournai vers Shayko.
-Voilà pourquoi je n'aime pas Mustang, il croit toujours faire bon ce qu'il lui semble, mais un jour ça va avoir des conséquences et ça peut te mettre en danger. Tu crois qu'il ne ressemble pas à son père au contraire, c'est son portrait et son caractère tout craché. Apparemment, chez les Mustang ils adorent me mettre en furie.
-Mais mam...
Shay n'avait pas fini sa phrase que la porte de la chambre s'ouvrit.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:27

Macros
Nous étions finalement arrivés aux alentours de la forteresse. Nous avions commencé par interroger les habitants du petit village côtier le plus proche, mais ils ne purent nous être très utile, à part le fait qu'ils soupçonnaient qu'on y faisait "des trucs pas net, pour sûr!". Toutefois, l'évocation du nom de Griffith les fit réagir. "Pour sûr qu'on connaît c'nom! C'te forteresse était déjà à leur famille du temps du grand père d'mon grand père!" Bon, donc effectivement, ca faisait un bout de temps... Et dire qu'il avait réussi à garder ça secret pendant tout ce temps... Joli tour de force.
Nous étions tous d'accord pour considérer qu'entrer dans la forteresse sans préparation était particulièrement imprudent. Nous décidâmes donc de louer une petite embarquation de pêcheur afin d'observer la place à distance sûre. De fait, quelques minutes plus tard, j'observais l'île à la jumelle, en compagnie de Kiré et Carter.
Jolie installation en tout cas... et plutôt bien gardée, si j'en jugeais par les sentinelles le long des murs...
-Shelley...
Toutefois, je pensais qu'en passant par la mer, de nuit, il devrait être possible...
-Shelley!
...de passer sans se faire remarquer. Pénétrer à l'intérieur des murs ne devrait pas poser...
-Eh oh, Shelley!
...de difficultés majeures. Tsss, qu'est-ce qu'il avait l'autre, à appeller ce Shelley? C'était qui d'ailleurs? Ah oui, c'est vrai, c'était moi... Je me tournai vers Kiré.
-Vous savez, vous aurez plus de chances d'obtenir une réponse en m'appellant Macros.
-Comme vous voulez. Votre observation donne quelque chose?
-Ca reste à voir... Je pense qu'entrer ne devrait pas poser de problèmes majeurs, c'est ensuite que les difficultés commenceront.
Soudain un mouvement attira mon attention. Griffith venait d'apparaître sur l'une des murailles, flanqué de l'un de ses homonculus. Apparemment, il semblait apprécier sa petite promenade.
-Hmmm, on dirait que le grand méchant loup est effectivement dans la place...
Je tendis les jumelles à Kiré. Ce dernier répondit.
-Au moins, on sait que le type de Central ne mentait pas... En tout cas pas sur ce point.
-Effectivement... Bon, il se fait tard, je propose de rentrer au port, on remettra ça à demain.
Personne ne fit d'objection, et notre frèle esquif fit route vers la côte... Décidément, je ne me trompais pas quand je disais que les prochains jours allaient être intéressants.

Hadzuki
J’entrai dans la chambre et refermai rapidement la porte derrière moi. Je me retournai pour faire face à trois femmes qui avaient chacune une expression différente sur le visage. Lidia semblait gênée, Shayko quelque peu désemparée et Virgie… Elle fulminait littéralement de rage. Elle se jeta pratiquement sur moi et je crus un instant qu’elle allait m’étriper…
-Je t’avais pourtant dit pas de solo ! dit-elle en essayant de retenir sa fureur. Où tu es allé ? Si tu crois que c’est avec un comportement pareil que je vais te laisser sortir avec ma fille tu te mets le doigt dans l’œil ! Je…
-Je vous l’ai déjà dit, dis-je très calmement malgré l’irritation que ses paroles venaient de provoquer, je vous respecte beaucoup. Et pour cette raison, je vais me permettre de vous parler franchement.
-Voyons donc la franchise du fils Mustang !
-Tout d’abord, vous n’avez aucune raison de me comparer à mon père parce qu’il ne m’a jamais servi d’exemple.
-Ah oui ? Et peut-on en connaître la raison ?
-Parce que je ne l’ai jamais vu de ma vie. Il est resté loin de ma mère et de moi, pour éviter que nous soyons pris pour cible des attaques terroristes qui le menaçaient. Ensuite, je vous dirai que si vous avez l’intention de m’empêcher d’être avec votre fille, vous devrez me tuer. Parce que je n’ai aucunement l’intention de laisser tomber Shayko. Je l’aime et elle m’aime. Vous ne pourrez rien empêcher. Et si vous essayez, que vous soyez sa mère ou non, je vous promet que vous le regretterez. Shayko est assez grande pour prendre ses propres décisions.
-Et tu crois que c’est avec ce genre de menaces que tu vas me faire peur ? Je suis passée par des choses que tu ne peux même pas imaginer. Alors crois moi, les menaces d’un gosse j’en ai rien à faire.
-Prenez mon avertissement comme vous le voulez. Mais je ne plaisante pas.
-Tout cela ne règle pas le problème de savoir où tu étais gamin.
-Je vais vous l’expliquer. Mais d’abord, vous feriez mieux de vous asseoir, parce que vous allez apprendre pas mal de choses.
Les trois femmes s’assirent et je leur expliquai que lorsque mon père avait été nommé généralissime, il avait mis en place une organisation secrète, la CIA, chargée de veiller au bon fonctionnement de la justice et qui agissait en parallèle de l’armée. Je leur précisai que seul le généralissime était au courant de son existence, mais qu’il n’avait aucun pouvoir sur les actions de l’agence. Je leur expliquai que c’était Hummer qui m’avait tout révélé étant donné qu’il en faisait partie. Puis, je leur rapportai mon entretien avec Suturland, le directeur de la CIA.
Elles restèrent muettes un moment.
-Bien, quel est le plan ? demanda Virgie.
-Je n’en parlerai pas ici, des fois qu’il y ait aussi des micros. Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous devrons être au bureau de Suturland demain matin très tôt pour tout organiser.
-Bien ! Alors il vaut mieux se coucher tôt ce soir ! déclara Virgie. Mais avant, allons dîner.
Nous allâmes donc dîner dans la salle réservée à cet effet dans le motel. Il y avait pas mal de monde, mais nous ne parlâmes pas. En regardant Shayko, je me demandai comment s’était passé son petit entretien en tête à tête avec sa mère… Je lui demanderais dès que je pourrais être seul avec elle.
Après le dîner, qui fut très silencieux de notre côté, nous retournâmes à la chambre. Il n’y avait que deux lits et un petit sofa. Je pris le sofa, Virgie prit un lit et Shayko et Lidia décidèrent de prendre l’autre, devant le regard furibond d’une Virgie qui refusait catégoriquement que sa fille dorme avec moi, sous peine de malédiction…
Tout était sombre, et le silence régnait dans la chambre, mais je n’arrivais pas à dormir. Je décidai donc d’aller me dégourdir un peu les jambes et allai marcher dans le jardin qui se trouvait derrière le motel.
Je ne savais pas combien de temps j’y étais resté, mais une voix me sortit de mes pensées.
-Toi non plus, tu n’arrives pas à dormir ?
Je me retournai et vis Shayko s’approcher de moi, sous les rayons de la lune. On aurait cru un ange… Elle vint se blottir dans mes bras et je la serrai contre moi. Le petit objet était toujours dans ma poche, mais ce n’était pas le moment de le lui offrir… Pas encore… J’attendrais que tout cela soit terminé…
Shayko releva le visage et nous nous embrassâmes…

Hummer
Le soleil se leva, enfin, je n'avais que trop dormi, je me levai et me dirigeai vers ma cache, je m'armai de mon holster et de mes autres armes diverses, la chevillaire pour un flingue de secours, l'autre pied mon couteau d'urgence, voilà j’étais paré, je partis me brosser les dents, je me relevai et vis mon père dans mon reflet, toujours là, je me tournai et aperçus le sérum, comme s’il m'appelait, mais et s’il était là pour me punir, je le méritais non ? Et puis, est-ce que mon destin était si différent du sien, l'exécution me guettait, je savais pas si c'était mon after shave mais j'avais pas l'impression que la mort m'aimait bien ! Je souris à cette dernière pensée, bon, allons y mon petit chou !
A midi tapante j'arrivai à la table du restaurant, Suturland s'assit, mais quelque chose me chiffonait, je regardai à droite et à gauche.
-Alors Léon, comment se passe votre mission, Macros n'est toujours pas mort?
-Attendez je vous interromp deux minutes s'il vous plait.
Je me mis à rire mon patron pris ça au sourire.
-Qu'est-ce qui vous fait rire ?
-Regardez s'il vous plait, là en haut de l'immeuble en face, je vois deux snipers non, c'est fou non ?
Il eut l'air mal à l'aise.
-Eh bien...
-Et là, la caméra nous regarde Dough ! Coucou ! Oh et ça ! Ho ho ho un micro dans votre cravate ? Quelle coïncidence !
Je m'approchai de lui.
-Allô, un deux, vous me recevez ici Waycoff !
Je rigolai, puis repris mon sérieux.
-Vous avez cru m'avoir comme ça ?
-Qu'est-ce que vous avez fait Waycoff ? On m'a prévenu de votre "défection", vous enlevez une civile, vous ne nous prévenez plus de vos faits et gestes qu'est-ce qui se passe Léon ?
-J'aide un terroriste international ! Ah ! Messieurs qui nous écoutez il faut que vous l'enregistriez ! Ca c'est une preuve ! Et une dure !
-Vous perdez la tête, vous n'êtes plus sein d'esprit enfin !
-Au contraire Suturland, je n'ai jamais été plus en forme ! Qu'est-ce que vous allez faire ? Appeler vos "cow-boys de la CIA" ? Arrêter un mort ! Un fantôme ? Ca vous fait de la peine de le reconnaître mais c'est vous qui m'avez formé et maintenant l'élève a surpassé le maître ! Vous qui sentez vos forces diminuer derrière un bureau, vous croyez que je vais rester pour toujours votre agent, à écouter vos cassettes avec le "ce message s'auto-détruira dans cinq secondes" ? pitoyable.
-Si vous n'aimez pas mes cassettes eh ben j'y peux rien, mais dans cinq minutes les forces d'intervention spéciales vont venir et s'occupper de vous, ils couvrent déjà les sorties alentours.
-Rendez moi un service s'il vous plait.
-Quoi ?
-Donnez cette cassette à Hadzuki Mustang.
Je lui passai l'objet.
-Et saluez le de ma part.
A ce moment je lui tirai une salve soporifique et me cassai en courant, j'évitai quelques coup de fusils, puis tombai sur une unité de soldats à mes trousses, je me cachai vite avant qu'il ne m'aient vu, puis quand ils passèrent je saisis le fusil d'un homme, l'assommai et mitraillai les jambes de son pote, puis un coup de genou dans le ventre d'un et je mis à terre l'autre, voilà c'était fait mais tandis que j'allais partir un flingue se fit entendre.
-Salut Mustang !
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:28

Hadzuki
J’attendais, planqué dans un coin, observant la scène de loin. Suturland était assis et il attendait Waycoff. A côté de moi se tenait le jeune soldat qui m’avait proposé son aide, Edron Sô. J’avais été étonné d’apprendre qu’il faisait en réalité partie de la CIA. Il était chargé de veiller à ce qu’aucun militaire ne soit au courant pour l’agence. Mais j’avais l’impression que Suturland se sentait nerveux. Pourtant, il n’aurait pas dû. Il y avait deux tireurs d’élite sur les toits à proximité et d’autres hommes près à agir si les choses tournaient mal. Je repensais à ce que s’était dit en attendant que Waycoff arrive. J’avais amené Shayko, Virgie et Lidia au bureau de Suturland et nous avions mis notre plan en place. Pendant que Shayko, Virgie et Lidia seraient dans les bureaux à surveiller l’éventuelle arrivée de Waycoff avec l’aide des autres agents, Suturland viendrait au rendez-vous sous ma surveillance et celle de ses hommes. Je me souvenais de la conversation que j’avais eu en tête à tête avec lui avant de partir pour le lieu du rendez-vous…

-J’aurais quelque chose à vous demander, lui avais-je dit.
-Allez-y.
-Waycoff a mis Mlle Mushi dans de mauvais draps. Par sa faute, elle est accusée de haute trahison. L’armée pensait qu’elle avait aidé un terroriste.
-J’arrange ça tout de suite.
Il avait alors décroché son téléphone.
-Généralissime ? Ici Suturland… Oui… Non… Je vous appelle au sujet de Mlle Mushi… Oui… Je suis au courant… En fait je vous appelai pour mettre la situation au clair… Hum… Non, elle travaillait sur ma demande pour coincer quelqu’un… Je ne peux pas vous en dire plus, vous le savez… Oui… Très bien… C’est parfait… Je vous remercie… Au revoir.
Puis il avait raccroché et m’avait regardé avec un grand sourire.
-Tout est arrangé. Votre amie est désormais libre de faire ce qui lui chante.
-Merci, monsieur Suturland.

Puis, nous étions partis pour rejoindre le lieu du rendez-vous… Je ne l’avais pas encore dit à Shayko, je le ferais une fois Waycoff arrêté. Je repensai à cette nuit, lorsque Shayko était venue me rejoindre dans le jardin… Virgie était arrivée folle de rage que sa fille ait pu déserter… Et ça n’avait rien arrangé quand elle avait vu que nous étions en train de nous embrasser… Mais cette fois, c’était Shayko qui avait mis les points sur les « i » et elle avait cloué le bec de sa mère en se jetant à mon cou et en m’embrassant avec passion…
Un sourire me vint au souvenir du visage de Virgie se décomposant devant ce spectacle et devant la détermination de sa fille…
Mais il était temps de repensez à notre mission, car Waycoff venait d’arriver. Grâce à une petite oreillette, je pouvais parfaitement entendre sa conversation avec Suturland.
Et zut… Rien ne se passait comme prévu… Waycoff avait tout de suite repérer les unités postées en faction sur les toits… Pas étonnant cependant… Il connaissait la CIA par cœur… Les hommes commencèrent à approcher et à bloquer toutes les issues… J’entendis Waycoff dans mon oreillette.
-Donnez cette cassette à Hadzuki Mustang.
Une cassette ? Hum… Il faudrait que je voie ça… Je me dirigeai vers le restaurant et au moment où Waycoff sortait, je pointai mon arme dans sa direction, prêt à m’en servir et à utiliser par la même occasion mon alchimie.
-Salut Mustang ! dit-il sans se retourner.
-Bien jouer Waycoff. Vous avez toujours eu un sens inné pour deviner que je vous suivais, pas vrai ?
-Ou alors peut-être que vos actions sont trop simples à deviner.
-Retournez-vous lentement, en gardant les mains bien écartées. Et ne vous avisez pas de tenter d’utiliser l’alchimie ou je vous jure que vous allez le regretter.
Il obéit, à ma grande surprise et des hommes l’arrêtèrent. Ils l’attachèrent et l’emmenèrent. Suturland s’approcha de moi, l’air satisfait. Mais tout cela avait été bien trop facile… Quelque chose ne collait pas… Pourquoi s’être laissé arrêter ?
-Bien joué, Mustang, me dit Suturland.
-Donnez-moi la cassette, demandai-je.
Il me la tendit.
-Je doute que vous puissiez apprendre des choses intéressantes là-dessus.
-On ne sait jamais, dis-je en prenant la cassette.
Nous retournâmes au bureau de Suturland et j’annonçai à Shayko, Virgie et Lidia que nous avions eu Waycoff. J’en profitai également pour leur annoncer que Shayko était désormais libre comme l’air, Suturland ayant tout arrangé. A cette nouvelle, Shayko me sauta dans les bras et m’embrassa. Puis, nous quittâmes le QG de la CIA et allâmes dans un petit motel pour faire le bilan.
-Il n’y a rien eu de particulier au poste, dit Virgie. Aucune personne inconnue n’est venue, rien ne semble avoir été pris…
-Donc, Waycoff ne cherchait rien… dit Lidia.
-Je n’en suis pas sûr… dis-je en sortant la cassette.
-Qu’est-ce que c’est ? demanda Virgie.
-Aucune idée, répondis-je. Waycoff l’a donné à Suturland pour qu’il me la remette…
-On devrait peut-être la regarder… Ca peut être intéressant… proposa Lidia.
J’allumai donc la télévision et mis la cassette dans un magnétoscope. Il y eut un moment de la neige sur l’écran, puis Waycoff apparut sur l’image.
-Cher Mustang, les Kiré, Shayko, Virgie, Macros et Carter, au moment où vous lisez cette cassette, je serai sûrement en prison, ou mort je sais pas, tout d'abord je voudrais vous dire que je n'ai pas trahi la CIA, ni vous…
-Ben voyons ! s’écria Shayko. Ce sal…
-Chut ! fis-je.
-…si j'ai agi de cette manière c'est entièrement pour infiltrer Griffith, et son groupe, et je suis désolé d'avoir dû enlever Azure, c'était la condition de Griffith pour montrer que j'étais de son côté, mais maintenant j'ai besoin de votre aide, je voudrais que vous élaboriez grâce à Edal Kiré et Virgie Crisalite, des faux plans de la CIA, et que vous me libériez, clandestinement, il est important que la CIA ne sache rien de tout cela sinon ils tenteront de m'aider de près ou de loin et se feront repérer. Je suis désolé de vous mettre dans cette situation, je sais qu'après tout ce que j'ai fait il est difficile de savoir si je suis de votre côté ou si tout ceci est une autre mystification, maintenant si vous ne me croyez pas arrêtez cette cassette tout de suite ! Et on se retrouvera dans 30 ans ou dans l'au-delà, mais sinon continuez dans cette cassette vous trouverez mon plan d'évasion de la prison de la CIA que vous devrez exécuter…
Je coupai la cassette, quelque peu déconcerté par ce que je venais d’entendre… Mes compagnons… ou plutôt mes compagnes, étaient aussi étonnées que moi… Pourtant, j’avais l’impression que cette fois, il ne mentait pas…
-On ne va tout de même pas croire ce type ! s’emporta Lidia.
-Je ne sais pas, dit Shayko… Et si il disait vrai cette fois ?
-Shayko, tu t’es déjà laissée embobinée par ce type !
-Je pense aussi que nous devrions l’aider, dit Virgie. Il ne pourra jamais s’emparer des vrais plans de la CIA. Donc il dit probablement la vérité.
-Shayko, Lidia, qu’est-ce que vous en pensez ? demandai-je.
-Bon, c’est d’accord, souffla Lidia.
-Je marche, dit Shayko.
-Pour Kiré, Macros et Carter, il vaut peut-être mieux ne pas leur en parler, dis-je. Ils sont probablement déjà à Karaj Miner et le fait qu’ils ne soient au courant de rien peut nous être utile. Si ils se faisaient capturer, ce qui est une éventualité à envisager, ils ne pourraient ainsi rien révéler.
Tout le monde acquiesça.
-Je me chargerai donc des plans, dit Virgie.
-Bien. Voyons donc le plan de notre ami, proposai-je.
Ce fut de nouveau le silence et je remis la cassette en route.
-…Vous avez choisi de m'épargner ? Alors voilà, mon plan consiste à faire entrez quelqu'un dans la bouche d'aération, quelqu'un de fin mais assez fort pour me hisser, donc deux iront sur le toit de la banque, celui qui va dans les conduits, et un autre qui devra le protéger, j'en veux une qui prendra la place de l'électricien en usant de ses charmes, il faut qu'il aille dans la salle des machines en prétextant une panne, il faudra qu'il débranche les capteurs de mouvements des conduits, l'infiltrateur ne devra entrer qu'une fois les capteurs débranchés ainsi que les caméras des conduits, faites attention une fois le tout débranché vous n'aurez que 5 minutes 40 top chrono pour me trouver et me ramener, ce temps a été calculé à partir de l'ordinateur, si vous dépassez les 5m40 toute la cavalerie débarque sur le toit et vérouille tout les clapets des conduits, faites gaffe vous ne devez pas être découvert, le faux électricien ne devra jamais lever la tête et baisser sa casquette et les infiltrateurs comme celui du toit devront être cagoulés et revêtus de noir ! Je sais que mes directives sont difficiles mais c'est le seul moyen de me tirer des griffes de la CIA, merci pour tout…
La cassette s’arrêta d’elle-même. Des directives difficiles… C’était un euphémisme…
-Bien, qui se fera passer pour l’électricien en jouant de ses charmes ? demandai-je en me tournant vers les trois femmes.
Aucune ne répondit, mais Shayko virait au rouge. Quelque chose me disait que l’allusion n’était pas sans raison. Mais je ne dis rien…
-Je vais le faire, dit Shayko… Après tout, il faut bien que quelqu’un le fasse…
-C’est d’accord. Lidia et Virgie viendront avec moi sur le toit.
-Il faut avant tout essayer de savoir où se trouve Waycoff, dit Virgie.
-Pour ça, j’ai mon idée.
Je pris mon téléphone et appelai les renseignements de l’armée. Je demandai le domicile de Edron Sô… Tous les agents qui avaient participé à l’intervention avaient eu le droit de retourner chez eux se reposer.
-Edron Sô, j’écoute, entendis-je à l’autre bout.
-Ici Mustang. J’ai une question à vous poser.
-Allez-y.
-Vous m’avez bien dit que si j’avais besoin de votre aide, je pouvais vous le demander, non ?
-Oui. Demandez-moi tout ce que vous voulez.
-Je veux savoir où est retenu Waycoff.
Il y eut un léger silence, puis Sô me répondit…

Azure
Encore prisonnière de quelque chose... Mais je savais que pas loin, Kazel était là... Le gars qui était chargé de me surveiller avait une arme qui pouvait m'électrocuter... Comment j’allais m'en sortir ? Autant rassembler des infos, car ça commençait à m'énerver de compter sur Macros. Moi, je ne servais à rien sauf à leurs expériences à la noix ! C'était pour cela que je commençai à questionner le mec, en me demandant s’il allait me répondre.
-Eh ! Tu peux me dire où on se trouve ? De toutes façons, je peux rien faire ...
-La ferme ! Mais bon, d'un côté, on m'a donné l'ordre de te surveiller et de garder ton superbe katana qu'on ne trouve plus que dans ta famille... Bon, si tu veux savoir ma belle… Hum…
Il réfléchissait mais il avait l'air d'être content de ce qu'il avait trouvé.
-Pourquoi pas, tu pourrais me tenir compagnie... HA ! HA! Mais au moindre geste suspect, je te fous une déchage compris.
C'était un pervers, ce mec ! J'avais bien compris ce qu'il voulait... En jetant un coup d'oeil, je vis mon katana accroché à lui. Hum, si je pouvais avoir mon katana, je sortirais de là et je pourrais me défendre... Que pourrais-je faire ? Je n'avais vraiment pas envie de passer du temps avec ce type...



Macros
Cela faisait deux jours que nous observions la forteresse de Griffith, mais malheureusement, il était difficile d'apprendre quoi que ce soit uniquement de l'extérieur. Nous avions vu plusieurs navires accoster et repartir, mais impossible de deviner ce qu'ils étaient censés faire ici... Une seule chose était sûre: à en juger par la surveillance qui était déployée tout autour de l'île, Karaj Miner devait renfermer un secret des plus intéressant. Et j'étais bien décidé à le percer à jour.
Finalement, je fis part à Kiré et Carter de mon intention de m'infiltrer dans la place. J'eus bien évidemment droit au refrain du "c'est bien trop dangereux", "vous allez vous jeter dans la gueule du loup", "c'est du suicide"... Je souriais en entendant leurs récriminations.
-Que vous soyez d'accord ou pas, ma décision est prise. Cette nuit, je fais une petite visite des lieux.
Kiré protestait toujours.
-Il y a sûrement mieux à faire! Je ne peux pas vous laisser faire ça...
-Oh? Vous comptez m'en empêcher comment? Par la force?
Il soupira.
-Non, bien sûr que non... mais tout de même...
-Cessez donc de vous inquiéter pour rien. Je suis déjà allé dans des endroits bien plus dangereux que celui-ci par le passé, tout se passera bien. Je n'ai pas dit que j'allais partir à l'assaut de cette forteresse! J'entre discrètement, je fais un petit tour, et je ressors, ni vu ni connu.
Carter intervint.
-Dans ce cas, laissez nous au moins vous accompagner.
-Hors de question. Une infiltration a bien plus de chances de réussir avec une seule personne qu’avec deux ou trois. Si vous voulez vous rendre utile, allez donc prévenir la petite bande de Central, ça devrait les intéresser.
Je finis par avoir gain et cause. La nuit venue, je commençai mon approche de l'île à la nage, et je gagnai la rive sans que personne ne se soit rendu compte de rien. En revanche, les choses sérieuses risquaient de commencer à partir de maintenant. Des gardes armés patrouillaient tout autour de la forteresse, et s'approcher sans être repéré ne serait pas chose facile...
Tapis dans l’ombre, je pris le temps de faire le point sur la situation…
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:29

Azure
Laissant mon envie d'enquêter, je me replongeai dans ma mélancolie habituelle, mon passé me revenait un peu plus chaque jour... Ma mère était morte d'une maladie inconnue qui avait tué aussi mon père... Je me souvenais de ces moments si tristes, mais alors pourquoi je ne me souvenais pas de mes moments de bonheur, quand j'étais auprès de Kazel et de mes parents... Pourquoi devais-je vivre en ayant constamment la sensation d'être emprisonnée dans la tristesse, n'avais-je pas droit au bonheur ? Pourquoi ? Je me sentais si seule quand Kazel était loin de moi, et là, j'avais une impression bizarre, comme si... j'allais finir par être déçue quand je serai avec Kazel...
Père... Mère... Pourquoi êtes-vous morts si tôt ? J'avais tant besoin de vous... Au fond de moi, je n'arriverais jamais à vous oublier...
Aïe !!! Ma tête !!! Non, pas comme avant !!! Aïe !!! J’allais m'évanouir, c'était la première fois depuis que je m’étais trouvée dans le laboratoire n°3...

-... Un des sujets de l'expérience du projet Azanami n'a pas tenu !!! C'est une grande perte !
-Ramenez-moi alors l'autre sujet ! fit une voix.
J'étais là sans être là, je voyais Kazel, dans le liquide mais ce liquide était devenu rouge comme du sang, je n'arrivais même pas à voir Kazel, mais je savais que c'était lui... Non, pas Kazel... Ne m'arrachez pas mon dernier espoir !!! Non...

Puis soudain je me réveillai de cette vision, qui était atroce pour moi, mais j'espèrais encore que c'était le futur que j'avais vu... Comme ça, je pourrais encore peut-être le... sauver... Mon seul amour...



Hummer
Les 100 pas, voilà ce que je faisais dans ma cellule, mais je devais attendre tranquillement qu'ils viennent me chercher, c'était énervant, d'ailleurs allaient-ils venir me chercher ? S’il le fallait Mustang ou Shayko n'aurait pas cru à un autre changement de camp, enfin, s’ils n’avaient rien tenté d'ici 3 heures j'irais tout seul mais bon ce serait plus difficile, et plus marrant, mais soudain, j'entendis un bruit de grille, c'était Hadzuki, je lui fis signe pour lui montrer le garde et partis dans sa direction.
-Eh ! Il y a rien d'autre comme bouffe ? C'est infect !
Je laissai tout tomber devant les barreaux.
-T'es bien placé pour savoir qu'on réserve pas un festin au détenus.
Il vint tout ramasser comme selon ma théorie mais je l'assommai d'un coup de pied, ensuite Mustang dévissa la grille d'aération et me hissa.
-Fais vite on n’a plus que 2 minutes ! me fit Mustang.
-P*tain t'a de la m**de devant les yeux ou quoi j'étais pas loin !
-Aller on se bouge !
Nous finîmes par arriver dans les temps de justesse, et tout se passa comme prévu, même Shayko n'avait pas eu de problème, nous nous dirigeâmes chez Hadzuki, tranquilles, après m'être lavé et changé je réunis tout le monde dans le salon.
-Bon, alors, qu'est-ce qui se passe chez Griffith, quels sont ses projets ? fit Virgie.
-D'abord je vous préviens, vous allez pas être contents !
-Allez accouche, ordonna Shayko.
-En premier, est-ce que vous savez ce qu'est le projet Azanami ?
Ils firent non.
-Vous voyez, ce qui compose un alchimiste qui transmute sans cercle, chose rare mais possible, eh bien, je ne suis pas croyant en ce genre de choses, mais une étude a démontré qu'un alchimiste, qui a vu la "porte", possède un certain gène, le gène "alchemist master" l'a-t-on appelé, cette étude était réalisée sur Azure dans les sous sols du laboratoire numéro 3, et nous avons reproduit ce gène par la génotérapie, et avons lancé la production en série.
-Mais pourquoi Azure ? Qu'est-ce qu'elle a de plus ?
-Eh bien, il fallait un alchimiste précis, un alchimiste ayant lui même vu la porte aurait été trop fragile, mais les parents d'Azure, eux, ont tous deux vu cette porte et par la génération qui suivit le gène en fut renforcé et put être gardé dans de bonnes conditions.
-Et donc..., dit Virgie.
-Griffith a, et continue, d'implanter ce gène dans ses troupes.
Cette annonce fut un choc.
-Le fait est que nous sommes les seuls au courant et devons arrêter Griffith, nous sommes les seuls capables, moi étant infiltré je sais que Karaj Miner est difficile d'accès, normalement dans mes affaires personelles il y a les plans de la forteresse vous ne devriez pas avoir de mal à vous les procurer. Bon, les faux plans seront prêts quand ?
-Demain matin, me dit Virgie, j'ai contacté des amis ils ont accepté de me rendre ce service.
-Très bien, bon maintenant nous devrions dormir il nous reste bien quatre heures avant le lever du soleil.
Sur cette phrase je partis me coucher.



Macros
Une patrouille de deux personnes s'approchait de ma position. Il allait être difficile de les éviter, voir impossible... Fort heureusement, les éviter n'était pas l'unique option à ma disposition. Je surgis de l'ombre en relâchant mon alchimie. Je commençai par broyer leurs armes, avant de les projeter au sol en augmentant momentanément la gravité qu'ils subissaient.
-Bonjour messieurs, c'est une belle nuit, n'est-ce pas?
Les deux hommes étaient en train de reprendre leurs esprits et commençaient à se remettre sur pieds.
-Qui êtes-vous? Qu'est-ce que vous faites ici?
-Oh, je suis juste un simple visiteur très curieux de visiter votre beau château... Vous pourriez peut-être me servir de guide?
-Ne prend pas tes rêves pour des réalités, mon gars.
Mmmh? Ces types avaient l'air plutôt sûrs d'eux… Je pensais que ma démonstration de tout à l'heure les aurait rendu plus coopératifs que ça... Je fronçai les sourcils.
-Vous allez me dire tout ce que vous savez sur cette demeure et ses habitants. Maintenant.
-Dans tes rêves.
Les deux hommes tapèrent dans leurs mains.
Quoi? C'était impossible... Ils ne pouvaient pas...
Je sautai en arrière, juste à temps pour éviter les piques qui venaient de sortir du sol. De l'alchimie sans cercle? Ces... ces larbins? Qu'est-ce qui se passait ici? Les deux hommes ne me laissèrent pas le loisir de m'interroger plus longtemps. Ils retapèrent dans leurs mains, l'un d'eux sortant une lance du sol, l'autre ouvrant une faille en direction de l'endroit où je me tenais. J'évitai l'assaut tout en réfléchissant, transmutant moi-même une lame.
Je savais depuis longtemps qu'il était possible pour certains alchimistes de transmuter sans avoir besoin de cercles, simplement en tapant dans leurs mains. Mon propre maître était dans ce cas. Il m'avait d'ailleurs expliqué comment ce phénomène était possible. Il fallait pour cela avoir vu la "Vérité", qui n'apparaissait qu'en cas de tentative de transmutation humaine. Pour ma part, je ne m'y étais pas risqué, n'ayant pas grand chose à gagner d'une telle expérience. Je savais que pour voir cette "Vérité" et en revenir vivant, il fallait être un alchimiste de premier ordre. Ces deux types seraient donc si bon que ça? Il y avait quelque chose qui clochait...
Cette impression fut confirmée dès ma première passe d'arme avec l'homme à la lance. Il semblait plutôt doué dans son maniement, mais lorsque sa pointe rencontra ma lame, je constatai que sa lance s'effritait extrêmement facilement. Et nul besoin d'être un génie pour comprendre ce que ça voulait dire: il n'avait pas la moindre idée des éléments et du dosage nécessaires pour faire une véritable lance, aussi solide que celle d'un forgeron. Pourtant, même un alchimiste de deuxième zone savait comment obtenir la proportion de fer nécessaire du sol pour créer une arme métalique convenable. Alors? Un génie de l'alchimie moins doué qu'un débutant? C'était comme s’il avait reçu un pouvoir qui le dépassait...
Je me permis un sourire. Ces types pouvaient peut-être faire de l'alchimie sans cercle, mais il était manifeste qu'ils ne savaient pas se servir convenablement de ce don. Leurs attaques manquaient cruellement d'imagination, et étaient fort mal exécutées. D'un coup rapide, je coupai la lance de mon adversaire en deux, avant de lui trancher la gorge. Puis je me tournai vers le deuxième homme, avant de me concentrer sur sa main droite. Un petit mouvement rotatif... L'homme se retrouva avec un poignet brisé. Je lui plaquai ma main sur la bouche pour l'empêcher de hurler.
-Alors? Tu vas avoir du mal à continuer de faire de l'alchimie dans ton état, tu ne crois pas? Si tu me disais plutôt ce que tu sais?
Ma main l'empêchait toujours de parler, mais je voyais dans ces yeux qu'il était bien plus coopératif que tout à l'heure.
-Parle. Je veux tout savoir.
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Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner - Page 3 Empty Re: Amestrian Chronicles : les Ombres de Karaj Miner

Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:29

Azure
Toup à coup, j'entendis une voix dans ma tête.
-Vas-tu le laisser mourir ? Ce Kazel ?
-Non, bien sûr que non... répondis-je intérieurement.
-Alors que vas-tu faire ?
-Je n'en sais rien... J'ai si peur, que quelqu'un meurre...
-Alors sauve-le !!! Tu en es capable, tes compétences sont supérieures aux autres, alors qu'attends-tu ?
-Je ne sais pas...
-N'oublie pas que tu es une alchimiste... Et si je me souviens bien, tu devrais avoir une flûte quelque part... Je te conseille de jouer une berceuse, sur ce... A bientôt, petite Azure...
Hein ?! Une flûte ? Une berceuse... Oui, je voyais... Dire qu'une flûte était innoffensive... J'avais un plan dans la tête grâce à cette voix... Autant suivre mon intuition...
-Eh ! Le garde, je pourrais jouer de la flûte ? Normalement, vous avez dû en trouver une, non ?
-Oui, tu veux que je te la passe, tiens de toute façon, tu ne vas pas t'échapper grâce à une flûte !
-Oui...
Il n'avait pas compris ce c**... Tant mieux !
Le garde me redonna ma flûte et je commençai à jouer un air envoûtant ajouté à mon contrôl du son, le garde s'endormit rapidement...
Mais maintenant comment prendre la clé ? Et surtout, pourquoi j'entendais une voix dans ma tête ?

Hadzuki
-… Les faux plans seront prêts quand ?
-Demain matin, dit Virgie. J'ai contacté des amis ils ont accepté de me rendre ce service.
-Très bien, bon maintenant nous devrions dormir il nous reste bien quatre heures avant le lever du soleil.
Il avait dit que seuls ceux qui avaient tenté la transmutation humaine avaient vu la porte et étaient donc capables d'utiliser l'alchimie sans cercles... Mais il se trompait... Je n'avais jamais tenté de transmutation humaine, mais je pouvais faire de l'alchimie sans cercle... Pourquoi? Je m'étais souvent posé la question. Et la seule réponse qui me venait était les quelques mois que j'avais passé dans le coma après mon accident lorsque j'étais adolescent. Je me souvenais vaguement d'une porte et de choses incroyables...
Léon partit se coucher dans la chambre que je lui avais montré. Grâce à nos talents réunis d’alchimistes, nous avions pu remettre sur pieds ma maison. Je repensai à notre escapade dans les prisons de la CIA. Durant tout le long de l’opération, je n’avais pas cessé de penser aux risques que prenait Shayko… Si les gars de la sécurité avaient découvert le pot aux roses… Mais tout s’était finalement très bien passé…
Lidia aussi était épuisée et elle alla se coucher dans une autre chambre d’amis. Ce qui signifiait qu’il ne restait plus que ma chambre et le salon. Mais j’avais avant tout besoin de prendre l’air. Je jetai un rapide coup d’œil vers Shayko qui me sourit et allai dans mon petit jardin. Elle me rejoignit quelques minutes plus tard. Je la serrai alors dans mes bras et elle posa sa tête contre mon torse.
-Pas trop fatiguée ? demandai-je.
-Si, je suis épuisée…
-J’ai quelque chose à te dire…
-Quoi ? demanda-t-elle, une légère crainte dans le regard.
-J’ai demandé à Suturland de faire le nécessaire pour que l’armée cesse de te rechercher. Il a téléphoné à Heigarts et a prétendu que tu étais en mission pour lui. Ca veut dire que tu es désormais libre de tous mouvements.
-C’est vrai ? s’écria-t-elle avec un grand sourire aux lèvres.
-Oui, c’est vrai, dis-je en souriant à mon tour.
-Tu es fantastique, Hadzuki ! dit-elle avant de m’embrasser.
Je la gardai contre moi pour faire durer notre baiser. Shayko glissa ses mains sur mon torse… Je détachai mes lèvres.
-On devrait peut-être aller dans ma chambre pour faire ça, proposai-je.
-Oui, tu as raison, rigola-t-elle.
Main dans la main, nous allâmes jusqu’à ma chambre. Mais à ma grande déception, il nous fut impossible de nous y coucher. Virgie avait déjà pris pension dans la dernière chambre.
-Maman ! Qu’est-ce que tu fais ici ! s’écria Shayko.
-Je suis venue me coucher. Hadzuki est le maître de maison, c’est la moindre des choses que de laisser sa chambre à ses invités.
-Mais…
-Pas de mais qui tienne. Je prends cette chambre et tu viens aussi, ma fille, dit-elle d’un ton autoritaire.
-Alors là, pas question !
-Tu…
Mais Shayko ne lui laissa pas finir sa phrase et ferma la porte d’un coup sec. Puis, furieuse, elle descendit dans le salon et s’assit sur le canapé. Elle fulminait littéralement de rage… Elle était bien la fille de Virgie pour quelque chose, m’amusai-je à penser.
-Je n’y crois pas ! s’écria-t-elle. Elle fait tout pour nous empêcher d’être ensemble !
-Ce qu’elle n’arrive pas à faire, dis-je en m’asseyant près d’elle.
-Mais…
-Mais quoi ? Nous sommes tous les deux… Tous les autres sont probablement déjà endormis…
-Tu crois ?
-Hum, hum…
Je me penchai vers elle et l’embrassai avec tendresse…

Le lendemain matin, nous nous levâmes avant tous les autres et allâmes prendre notre petit déjeuner. Virgie nous rejoignit assez vite, mais à part un glacial « bonjour », elle ne nous adressa pas la parole. Shayko et moi nous regardâmes et nous retînmes de rire. Quelques instants plus tard, Lidia nous rejoignit également. Mais elle semblait beaucoup plus préoccupée que nous.
-Quelque chose ne va pas ? demanda Shayko.
-Je ne suis pas sûre qu’on ai fait le bon choix en aidant Waycoff.
-Tu crois qu’il pourrait nous avoir menti ? demanda Shayko.
-C’est une possibilité, dis-je. Mais maintenant, il faut aller jusqu’au bout.
-Tu ferais mieux d’écouter Mustang, gamine, dit la voix de Waycoff à la porte de la cuisine.
Ce fut le silence.
-Eh bien. Quelle ambiance agréable.
-Pas la peine d’être sarcastique, Waycoff, dis-je. Si vous avez faim asseyez-vous et mangez quelque chose. Mais pas de sarcasmes.
-On a envie de me refroidir pas vrai ?
-Je ne m’en priverai pas si il s’avérait que vous nous avez encore mené en bateau.
-Ben voyons…

Hummer
-Ben voyons…
Le petit déjeuner se passa calmement, mais aux travers des yeux de Lidia je voyais qu'elle ne m'accordait aucune confiance, remarque ils avaient raison c'était bien, mais il faudrait quand même arrêter bon dieu qu'ils ne se trompent pas d'ennemi !
-Bon, dis-je en me levant de table, je vais me préparer à partir, Virgie ira chercher les plans, je vais passer parler à un ami et je prendrai un hélico pour Karaj Miner.
-Je viens avec toi ! fit Mustang.
Il devait être soucieux de voir si je n'allais pas les re-trahir, tout se passa bien et nous quittâmes la maison pour le centre ville.
-C'est pour quoi le sac de voyage ? me demanda-t-il perplexe.
-Tu vas voir, on va chez une de mes connaissances, il va me faire un petit check-up rien de bien méchant.
-Quand tu dis rien de bien méchant on doit s'attendre à une opération commando au moins !
J'étouffai un rire.
-On y est.
J'indiquai un bar, assez mal famé.
-D'abord, tu enlèves cet uniforme de l'armée, ensuite, tu me laisses parler ! Tu la fermes, ici c'est ma planque à indics, si tu fais une c*nnerie ça réduira mon boulot à néant.
Il se changea puis nous entrâmes, mauvaise ambiance, des bikers qui jouaient au billard, 4 tables en tout, de la fumée de cigarette au plafond, des regards mauvais, nous nous dirigeâmes vers le fond de la salle, je tappai, un homme regarda par le trou de la porte.
-Qui c'est ? demanda-t-il.
-C'est moi ouvre s'il te plait !
Il s'exécuta et nous passâmes par une salle de poker où je m'arrêtai, une partie se déroulait.
-Euh, qu'est-ce qu'on fait Waycoff ?
-Chhht ! On attend la fin de la partie puis je parle à mon ami.
Une minute plus tard la mise se finit par des rires. Mon ami se dirigea vers moi, un homme noir, on avait beaucoup servi ensemble dans l'armée avant qu'il ne se reconvertisse dans la vente, il était ma base de données personnelle, et je lui fais confiance comme personne.
-Ha ha ha Léon !
On se prit dans nos bras.
-Qu'est-ce que tu fais là enfin vieux ?
-Ha qu'est-ce que tu crois je viens rendre visite à mon pote d'enfance.
On se calma.
-Et c'est qui cuila ? demanda-t-il.
-Ah, euh, Mike, Hadzuki, Hadzuki, Mike.
Ils se serrèrent la main.
-Je suis venu te voir parce que j'ai besoin d'un petit check up.
-Ah ben tu fais bien de venir.
Il se mit à marcher vers une autre porte.
Pas plus tard qu'il y a deux jours on recevait des nouveautés.
Il ouvrit puis nous atterrîmes dans le magasin d'armes de mon ami, des armes exposées, de partout, sur des étagères, dans le comptoir.
-Alors, vas-y accouche qu'est-ce que t'as ?
-On a tes commandes habituelles, walter p99, m16, p90, Famas, grenades à fragmentations, à fumigène, aveuglantes, toutes sortes de munitions, on a reçu des balles blindées contre les gilet par balle mais pour le kevlar on a des balles perforantes, ça tourne et ça vrille comme une perceuse.
-Charmant, et question nouveautés ?
-Une innovation en matière d'armement, un fusil à gros calibre qui tire des balles grosses comme la moitié d'une paume, une puissance incroyable, on appelle ça un fusil à canon scié.
-C'est combien ?
-Ben quand même c'est pas donné, normalement c'est 1000 cenz mais comme t'es un pote je te le fais à 700 et les munitions à 20 par boîte de 15 balles.
-Effectivement c'est pas donné, plus mon lot habituel de 3000 pour mon arsenal habituel, et passe moi un de ces fusils plus deux boîtes de munitions, quatre boîtes de perforantes et de blindées…
Mais soudain nous sortîmes tout deux nos flingues et je tirai sur lui, il rigola, Hadzuki n'avait rien compris il dégainait à peine.
-Ha ha ha, t'as pas perdu la main à ce que je vois, mais t'as de la chance j'avais pas chargé à blanc moi ! rigola Mike. Je t'emballe tout ça dans l'arrière salle et j'arrive.
Pendant ce temps, Hadzuki me regardait d'une autre facon, comme un regard de reproche, mais nous ne parlâmes pas et mon ami revint, après quelques saluts et un poids enlevé de mon argent, nous sortîmes, à peine avions-nous fermé la porte qu'Hadzuki s'énerva.
-Mais bon dieu t'es vraiment fou !
-Quoi ? Si c'est à cause que je fréquente un lieu comme ça t'étonne pas comment tu crois que je suis au courant de tout ?
-Oui mais vraiment c'est un repaire de malfrats en tout genre, je devrais ordonner qu'une escouade rase tout le secteur !!
Je marchai vers lui puis le plaquai contre le mur.
-Ecoute-moi bien mister military, si tu veux être efficace, il faut se mêler aux loups, si t'es une brebis tu vas pas bien loin, ok ce genre de gars c'est pas du tout rose, mais il faut les laisser sinon on est inefficace.
-Si ça ne tenait qu'à moi ils seraient déjà morts ! Ce sont de futurs meurtriers, et le jour où ils le feront...
-Je serai là pour veiller à ce qu'ils recommencent pas !
Je le lâchai, et nous nous dirigeâmes vers les autres, je regardai ma montre, 14h34, on avait encore 26 minutes puis je devrais me rendre au point d'extraction de l'hélico vers la base ennemie.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:30

Macros
-Première d'une longue série de questions, petit. Comment peux-tu faire de l'alchimie sans tracer de cercle au préalable? Tu n'as quand même pas tenté une transmutation humaine?
-De quoi vous parlez? Je sais juste qu’on nous a injecté un truc, et que depuis on a la possibilité de faire ce machin, là, cette alchimie... Suffit qu'on tape dans nos mains pour faire sortir des trucs du sol...
"Injecté un truc"? C'était ça, le secret de Griffith? Mais comment diable avait-il pu réussir un truc pareil? Je pensais que le vieux et les autres seraient très intéressés par cette nouvelle...
-Ce "truc", tu sais quelque chose de plus précis dessus?
-Non, je vous jure! Tout ce qu'ils nous ont dit, c'est que ça nous donnerait un grand pouvoir...
-Attends une seconde... "Nous"? Vous êtes combien à avoir subi un tel traitement?
-Je ne sais pas exactement... Au moins une centaine, peut-être plus... Je sais qu'ils comptent l'injecter à d'autres personnes dans les prochains jours.
Une centaine? Peut-être plus? Qu'est ce que Griffith comptait faire avec cette... cette armée? L'affaire se révélait encore plus énorme que je ne l'aurais pensé... et il semblerait que l'endroit était encore plus dangereux que prévu. Une armée d'alchimistes armés jusqu'aux dents, plus des homonculus et un savant fou, voilà ce qu'on pouvait appeler un cocktail explosif. La voix de mon prisonnier me sortit de ma réflexion.
-Pitié, je vous ai dit tout ce que je savais, laissez-moi partir...
-Oh, bien sûr...
Je concentrai mon alchimie et lui brisai le cou, l'empêchant de crier.
-Bon voyage.
Je tirai les corps de mes deux victimes dans les buissons, les dissimulant du mieux possible. Puis je désabillai le second (son uniforme n'étant pas tâché de sang) afin de revêtir ses vêtements. Ainsi déguisé, mes chances de pénétrer dans la place augmentaient...
De fait, je pus franchir les patrouilles extérieures sans être inquiété. J'avais depuis longtemps appris que si l'on donnait l'impression de savoir où l'on allait, les chances que quelqu'un cherche à se renseigner sur votre identité étaient faibles. En revanche, à l'intérieur, ça risquait d'être une autre paire de manches... En franchissant la grande porte du château, une phrase d'une de mes lectures me revint en mémoire. "Vous qui entrez en ces lieux, abandonnez tout espoir"...
Je souris. C'était de circonstances, en effet.

Hadzuki
Après cette visite à son « ami », nous retournâmes chez moi. Je ne m’étais vraiment pas senti à l’aise au milieu de tous ces sales types… Heureusement que nous étions sortis de cet enfer… J’avais cru étouffer avec toute cette fumée de cigarette. Mais Waycoff avait raison – même si je ne le lui aurais jamais avoué en face – ces types pouvaient se révéler utiles si on savait comment les prendre. Et c’était ça le pire… Que des ordures pareilles puissent avoir une quelconque utilité.
Enfin, nous étions revenus chez moi. Shayko et Lidia discutaient dans le salon. En nous voyant rentrer, elles vinrent nous voir.
-Alors, qu’est-ce que vous avez été faire ? demanda Shayko.
-On vous le dira après, déclara Waycoff. Est-ce que Virgie est rentrée ?
-Oui, je suis là, dit-elle en sortant de la cuisine. J’ai les plans. Venez jeter un coup d’œil.
Nous allâmes tous les quatre dans la cuisine et Virgie nous montra les plans étalés sur la table.
-J’étais juste en train de vérifier qu’il n’y avait pas d’amolies trop importantes.
Waycoff examina les faux plans et parut satisfait.
-Bien… C’est du sacrément bon travail… Vous direz bravo à vos amis de ma part, Virgie.
-Ouais. Et maintenant, qu’est-ce que vous comptez faire ?
-Prendre ces plans et rejoindre Karaj Miner. Un hélicoptère devrait bientôt arriver pour venir me chercher et m’amener là-bas.
-Et dans ton sac, il y a quoi ? demanda Lidia sur la défensive.
-Ah, tu aimerais bien savoir, pas vrai ?
-Arrête le suspens, Waycoff, soufflai-je. Dis-leur.
-Bien… J’ai été voir mon ami et je lui ai demandé de me refiler quelques armes. J’ai juste quelques provisions pour mon usage personnel.
-Et nous, on compte pour du beurre peut-être ? dit Lidia.
-Vous êtes tous alchimistes non ? Ou bien j’aurais mal vu ?
Il y eut un silence.
-Bon ! Qui ne dit mot acquiesce !
Il prit les faux plans et les rangea dans une sacoche.
-Bien, sur ce, j’ai un hélicoptère à prendre. Je vous dit à bientôt alors !
Waycoff sortit de chez moi et nous restâmes silencieux un instant.
-Bon, et nous ? Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demanda Virgie.
-On va rester là jsuqu’à demain matin, pour voir si des nouvelles arrivent de Karaj Miner, dis-je. Si on n’a pas de nouvelle de Edal d’ici là, on y va. Ca vous va ?
-C’est bon. Je suis d’accord, dit Virgie.
-Bien. Lidia, Shayko, vous êtes d’accord ?
Elles secouèrent la tête en signe d’approbation.
-En attendant, on a qu’à essayer de se détendre. Si ce que Waycoff a fit est vrai, sur Karaj Miner, c’est une véritable armée qu’on risque de croiser, dis-je.
-Je vais aller me promener un peu, dit Lidia. J’ai besoin de me dégourdir les jambes.
-Moi je vais rester ici, décréta Virgie. Je vais bouquiner un peu. J’ai vu que tu avais quelques livres intéressants.
-Content que vous ayez enfin trouvé quelque chose de bien chez moi.
-Je n’aime pas les sarcasmes, jeune homme.
-Il ne s’agit pas de sarcasme, dis-je froidement. Maintenant, si ça ne vous dérange pas, je vais aller marcher un peu moi aussi.
-Je t’accompagne, dit Shayko en me suivant.
Nous sortîmes et je me tournai vers Lidia avant qu’elle ne parte.
-On se retrouve ici à 19 heures grand maxi, dis-je.
-Ca me va. Bonne promenade les amoureux, dit-elle en partant et en nous faisant un petit signe de la main.
Shayko et moi rigolâmes et nous éloignâmes dans la direction opposée, main dans la main.
-Où est-ce qu’on va ? demanda Shayko.
-J’aimerais retourner voir la tombe de mon père, dis-je. Je n’y suis pas retourné depuis mon arrivée à Central.
-Ca fait presque deux semaines, tu te rends compte ?
-Oui, c’est incroyable ce que le temps peut passer vite…
Nous marchâmes silencieusement jusqu’au cimetière et Shayko me laissa aller seul sur la tombe de mon père. Elle s’éloigna en direction de celle que je savais appartenir à son père. Je m’agenouillai près de la tombe et restai silencieux un instant.
-J’ai compris pourquoi tu nous avais laissé, murmurai-je. Pardon de t’en avoir tant voulu…
Je m’arrêtai et regardai le ciel. J’avais l’impression de parler tout seul… Mais il m’entendait peut-être. Je baissai de nouveau le visage vers la tombe.
-Je ne continuerai probablement pas dans l’armée une fois que tout ça sera fini… Toute cette histoire avec Waycoff, Griffith… Toi aussi tu as connu ça… Mais moi, je sais où je veux aller, et ce que je veux faire de ma vie. Et je ne veux pas la finir comme toi. On n’est pas tout à fait pareil tous les deux…
Je me relevai et jetai un dernier regard à la tombe de mon père avant de chercher Shayko. Je la trouvai agenouillée devant la tombe de Maru Mushi, les yeux fermés, et une main tenant son front. Je m’agenouillai près d’elle et la serrai dans mes bras.
-J’aimerais tellement qu’il soit là…
-Je sais. Allons… On devrait peut-être aller marcher un peu ailleurs. Et si on allait dans le parc ? Ce sera plus agréable.
-Oui, tu as raison.
Nous nous relevâmes et avant de partir, je jetai un coup d’œil à la tombe de Maru. Ne vous en faites pas, dis-je dans mon fort intérieur, persuadé qu’il m’entendrait tout aussi bien que si j’avais parlé à voix haute, je prendrai bien soin d’elle. Je vous le promet. Mais s’il vous plait, aidez-moi à persuader Virgie que je suis sincère…
Nous quittâmes le cimetière sur cette prière intérieure…

Shayko
Nous arrivâmes dans le cimetière, j'eus un pincement au coeur. J'abandonnai Hadzuki pour me recueillir sur la tombe de mon père. Je m'agenouillai en face du marbre où était gravé Maru Mushi. Une larme coula sur ma joue. Mon coeur se mit à battre plus vite, je tremblais légèrement. J'enfilai mes gants et posai mes mains sur le sol. Un bouquet de fleurs se forma, je les posai sur sa tombe.
-Oh, papa. Tu me manques tellement... Je voudrais que tu rencontres l'élu de mon coeur... Maman l'aime pas vraiment.
Je poussai un petit rire nerveux.
-J'espère que toi tu l'apprécis.
Je fermai les yeux et respirai un grand coup. Je posai la main sur mon front, mon estomac était noué. Je sentis des bras m'enlaçer. La douce chaleur d'Hadzuki se répandit dans mon corps.
-J’aimerais tellement qu’il soit là…
-Je sais. Allons… On devrait peut-être aller marcher un peu ailleurs. Et si on allait dans le parc ? Ce sera plus agréable.
-Oui, tu as raison.
Nous nous relevâmes. Je fixai une dernière fois la tombe de mon père. Je reviendrai, je te le promets. Nous sortîmes finalement de cet endroit de malheur. Nous arrivâmes enfin au parc, je pris la main d'Hadzuki. J'aperçus un petit banc, je l'y entraînai. Nous nous assîmes, je me pelotenai contre lui. Il passa son bras autour de mes épaules. Je déposai un baiser sur ses lèvre, il caressa ma joue. Je me mis à califourchon au-dessus de lui et glissai mes bras autour de son cou. Il entoura ma taille. Je l'embrassai tendrement puis fougeusement. Il m'embrassa dans le cou. Je frissonai de plaisir. Ses doigt suivaient doucement le creux de mes reins. Je passai ma langue dans le lobe de son oreille.
-Je crois qu'on ne devrait pas faire ça ici.
-Oui tu as raison.
Nous n'arrêtâmes pourtant pas notre étreinte. Je lui mordillai la lèvre supérieure, il glissa sa main sous ma chemise. Je posai une main sur son torse musclé. Il embrassa mon épaule. Je caressai son torse tout en frottant ma jambe contre la sienne.
-Je crois qu'on ne devrait pas faire ça ici, susurra-t-il.
-Hum.
-On pourrait nous...
Je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase, je l'embrassai goulument. Il passa sa main sur la forme bombée de mes fesses. Je le baisai dans le cou. Il me renversa sur le banc. Je glissai ma main dans ses cheveux. Il se releva brusquement.
-Ce n'est pas le meilleur endroit ici. Désolé, Shayko.
-Bon, tant pis.
Je me redressai, quelques peu frustée.
-Il faudra que tu te rattrapes ce soir. Parce que là je suis sur ma fin.
-Promis.
Je déposai un baiser sur ses lèvres.
-Il est quelle heure ? demandai-je.
Il sortit sa montre et l'ouvrit.
-17h30... On rentre ?
-D'accord.
Je passai mon bras sur le sien et nous prîmes la route de sa maison. Nous arrivâmes enfin devant chez lui. Je lui lançai le regard « si on allait directement à ta chambre ? » Il aquiesca d'un signe de tête. On se précipita à l'intérieur. Maman était toujours dans sa bibliothèque. Parfait, nous serions tranquille, elle était à l'opposé de sa chambre. Je fermai rapidement la porte derrière nous. Je regardai la salle, le lit avait l'air bien accueillant. Il m'entraîna jusqu'à ce dernier en m'embrassant. Nous basculâmes dessus. Il démarra le déboutonnage de mon haut. Je sentais ses mains passer doucement sur ma poitrine. Il réussit finalement à faire glisser le chemisier sur mes épaules et à le retirer. Il embrassa délicatement mes bras. Je fis glisser mes mains sur son torse et lui retirai son tee-shirt. Il embrassa mon ventre. Hadzuki passa sa langue dans mon nombril. Le mordilla, je frissonai. Il entreprit de déboutonner mon jean. Ses mains caressaient mes jambes tandis qu'il poussait mon pantalon. Je l'embrassai dans le cou, caressai son torse musclé…
Soudainement la porte s'ouvrit. Ma mère y entra et en ressortit immédiatement, toute rouge, bégayant des excuses. Et merde, la poisse, c'était pas vrai. Je me levai et enfilai ma chemise en poursuivant ma mère.
-Maman ! Attend !
Elle ne s'arrêta pas, j'accélérai le rythme et finis par l'attraper.
-Je suis désolée, tu n'aurais pas dû voir ça. J'aurais dû verrouiller la porte.
-LAISSE MOI !
-Mais mam...
-LAISSE MOI JE TE DIS !
Je retournai tristement dans la chambre et m'assis lourdement sur le lit. Hadzuki m'embrassa dans le cou.
-Non j'ai plus trop envie, dis-je en le repoussant.
-D'accord.
Il se rallongea sur le lit. Je me rhabillai en vitesse et me dirigeai vers la sortie.
-Je sors, criai-je.
Je marchai lentement dans les rues. Mon humeur était vraiment à zéro. Une voix retentit soudainement derrière moi.
-Comme on se retrouve.
Je me retournai et aperçus la gamine avec le grand barraqué. Tiens, manquait plus que ça. Je soupirai.
-Et ouais sale mioche.
Elle se lança sur moi. Je me pris un violent coup dans le ventre. Je saisis mes gants. Elle m'envoya un coup de poing mais je le bloquai. Elle enchaîna aussitôt avec son pied. Je le vis arriver sur mon visage sans pouvoir le bloquer. Du sang coula de mon nez. Je réussi finalement à la frapper dans le ventre. Elle enchaîna les coups avec rapidité et je ne les parrai pas avec merveille. Elle m'attrappa par le bras et me projeta contre le mur. Ma tête fit un bang sonore contre la brique. Je vis le liquide cramoisi couler de mon front. Je ressentis un violente douleur au crâne. J'essayai de me relever mais mes jambes flanchèrent. Elle enfonça alors son poing dans mon épaule. Je lâchai un cri de douleur. Ses doigts avaient réussi à déchirer ma peau, trouant mon épaule. Le sang dégoulinait sur mon bras. Elle enchaîna avec des coups de poing dans le ventre. Ma vision commençait à se troubler. Mes côtes étaient douloureuses, je pensais qu'elles m'en avait cassé. Elle m'envoya un coup de pied qui me propulsa 100 mètres plus loin. Un crac puis un cri, ma jambe était brisée. Je fermai les yeux et m'évanouis dans une mare de sang. Un dernier rire me parvint avant que je sombre.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:31

Hadzuki
Shayko revint s’asseoir sur le lit, l’air complètement dépité… Moi qui me réjouissait de pouvoir passer un petit moment seul avec elle… Pourquoi est-ce que je n’avais pas pensé à fermer la porte ? Quel abruti je pouvais être…
Je m’approchai de Shayko et lui déposai un baiser dans le cou.
-J’ai plus trop envie, dit-elle en me repoussant.
-D’accord, murmurai-je.
Je m’allongeai sur le lit, déçu mais pas très étonné… J’aurais probablement réagi de la même manière à sa place… Enfin…
Shayko se releva et s’habilla. Je me redressai pour lui demander où elle allait, mais elle était déjà à la porte lorsqu’elle cria :
-Je sors !
Elle quitta la maison sans même se retourner… Elle avait besoin d’être seule pour réfléchir à la situation… Je me rhabillai également et décidai d’aller parler à Virgie. Tant pis si elle m’en détestait encore plus, mais il fallait que tout cela cesse.
J’allai dans la bibliothèque et la trouvai debout devant une fenêtre. J’entrai et fermai la porte derrière moi.
-Je crois que nous devons parler, dis-je.
Elle se retourna et son visage triste se transforma en visage plein de colère.
-Si tu crois que j’ai envie de parler avec toi…
-Je ne vous en laisse pas le choix, rétorquai-je froidement.
-Bien. Puisque tu veux parler, alors parlons. Tu n’es qu’un sal petit profiteur ! Tu oses toucher ma fille et profiter de son innocence !
-Je ne profite pas de son innocence. Je l’aime. Quand allez-vous enfin l’accepter ?
-C’est ma fille et je n’accepterai jamais qu’elle s’unisse à un Mustang !
-Vous ne pouvez pas contrôler ses désirs. Elle m’aime…
-Et ce n’est pas réciproque !
-Au contraire. J’aime Shayko. Je l’aime plus que ma propre vie. Et vous ne pourrez pas nous empêcher d’être ensemble.
Elle resta silencieuse, me fixant toujours avec haine. Mais je ne cillai pas.
-J’ai bien connu ton père…
-Alors vous devez savoir que malgré ses défauts c’était un homme bien.
-Un homme qui a abandonné sa famille ? Je n’ai pas oublié ce que tu as dit il y a quelques jours.
-Il a fait cela pour nous protéger ma mère et moi.
-Et tu ferais pareil pour Shayko, n’est-ce pas ?
Je restai silencieux… J’avais déjà essayé d’éloigner Shayko de moi… Mais c’était parce que je faisais partie de l’armée… Uniquement pour cela…
-Je n’ai pas l’intention de rester un militaire toute ma vie. Si je le suis devenu, c’était pour combattre la Hawk’s Bite. Mais une fois que toute cette histoire sera finie, je quitterai l’armée.
-Ce ne sont que des paroles en l’air ! Si c’est avec ça que tu as réussi à convaincre ma fille, tu…
-Je n’ai rien dit de ma décision à Shayko.
Le silence s’installa à nouveau.
-J’aime Shayko. Et je ferai tout pour la rendre heureuse. Pourquoi refusez-vous d’accepter que je puisse être différent de mon père ?
-Ce que je veux, c’est que ma fille ne souffre pas. Elle n’a pas connu son père. Et je ne veux pas qu’un homme la fasse souffrir.
-Je ne serai pas celui-là. Pour une simple raison.
-Ah oui ! Et quelle est-elle cette « simple raison » ?
-Une fois que toute cette histoire avec Griffith sera teminée, je lui demanderai de m’épouser.
Virgie resta bouche bée, complètement muette.
-Je ne lui ai pas encore dit, ajoutai-je. Je préfère attendre que le calme soit revenu dans nos vies. Je ne veux pas lui donner de faux espoirs au cas où il m’arriverait quelque chose. Je vous demande de ne rien lui dire non plus.
Virgie resta muette un instant.
-Tu es sérieux quand… quand tu dis que…
-Oui. Je suis on ne peut plus sérieux. Et vous pouvez très bien ne pas être d’accord, ça m’est égal. Je n’ai pas besoin de votre bénédiction pour aimer votre fille.
-Je ne lui dirai rien. Mais je peux te promettre que si tu ne fais pas ce que tu as dit, je te tue.
-Vous n’aurez pas à me tuer.
-Et ne t’avise pas de mourir !
-Je n’en ai pas l’intention.
Je regardai ma montre. Il était presque dix-neuf heures.
-Je vais aller chercher Shayko. Il est presque l’heure.
Je quittai la bibliothèque et partis dans les rues à la recherche de Shayko. Mais je ne la trouvai nulle part. Je cherchai dans le cimetière, dans le parc, partout… Mais je ne la trouvai nulle part… Je rebroussai chemin et m’arrêtai soudain au milieu d’une rue sombre. Il faisait déjà nuit. Je regardai ma montre… 20h15… Cela faisait plus d’une heure que je cherchais Shayko… Elle était peut-être retournée à la maison…
Mon pied rencontra soudain un petit objet. Je me baissai et le ramassai… Un médaillon ? Il me disait vaguement quelque chose… Shayko… Je l’avais vu autour du cou de Shayko… Mais pourquoi… Je regardai mes doigts… Ils étaient devenus sombres après avoir rencontré le sol… Je les mis à ma bouche et les retirai tout de suite… Du sang… Je n’étais pourtant pas blessé…
-Shayko… murmurai-je.
Avec mon alchimie, j’éclairai la rue et sur un mur, il y avait une simple phrase : « Si vous voulez la revoir, dépêchez-vous. Griffith est de plus en plus impatient. »
Je serrai le médaillon dans ma main et courrus à perdre haleine jusqu’à la maison. J’entrai en trombes dans le salon et vis que Kiré père était de retour. Lidia était là aussi, ainsi que Virgie, mais pas trace de Shayko… J’étais tellement essoufflé que je n’arrivais pas à parler…
-Que…
-Macros a décidé d’aller visiter tout seul la forteresse. Carter est resté là-bas au cas où et je suis venu vous apporter des nouvelles, dit Kiré. Vous…
-Où est Shayko ? demanda Virgie.
Je tournai mon regard vers elle.
-Elle… a…
Je n’arrivais pas à parler. Je tendis le médaillon. Virgie s’approcha et l’examina.
-J’ai trouvé… par terre… dans la rue… du sang…
-Elle s’est faite enlever ? demanda Lidia.
-Il y a de grandes chances, dit Kiré.
-Où peut-elle être ? demanda-t-elle.
-Karaj Miner, dis-je. C’est… le seul… endroit… que je vois…
-Qu’est-ce qui te fais penser ça ? demanda Virgie.
-Il y avait un… mot sur le mur… dans la rue… Ca parlait de Griffith…

Macros
Cet endroit était décidément plus vaste que je le pensais. Je ne savais pas depuis combien de temps je parcourais les couloirs, mais il était probable que cela se comptait en heures... Soudain je vis deux silhouettes allant dans la direction opposée à la mienne. Et à en juger par leurs apparences, ce n'était pas de simples sentinelles. Je rabattis la casquette de l'uniforme quand je me rendis compte qu'il s'agissait de deux homonculus de Griffith. Fort heureusement, ils ne m'accordèrent même pas un regard. Je remarquai que l'un d'eux avait un corps sur l'épaule, mort ou inconscient. Soudain je fus assez proche pour voir de qui il s'agissait. Cette gamine, Mushi.
Apparemment, elle était dans un sal état. Ses vêtements étaient couverts de sang et elle ne donnait aucun signe de vie. Mais qu'est-ce que Griffith pouvait bien lui vouloir? Mmmh, et j'imagine que si elle était ici, Roy junior ne devrait pas tarder à rappliquer, lui aussi... et pas seul, sans doute. Les deux homonculus passèrent leur chemin, et je les perdis bentôt de vue. Après avoir attendu quelques secondes, je pris la même direction qu'eux. Après tout, nul doute que l'endroit où ils l'emmenaient serait plus intéressant que ces corridors vides.
Bien vite, il s'avéra que je ne serais sans doute pas capable de retrouver l'endroit exact où ils se rendaient. Ce château regorgeait d'intersections et de portes, et je n'avais d'autre choix que d'avancer au hasard. Je finis par trouver un escalier menant vers les sous sols, et j'arrivai dans une gigantesque salle, m'offrant un spectacle pour le moins surprenant. Des centaines d'hommes étaient rassemblés ici, se livrant à des exercices militaires. Je constatai également que cela incluait un entraînement à l'utilisation de l'alchimie. J'eus un petit sifflement d'admiration. C'était une belle armée que ce cher Griffith était en train de constituer... Mais quelle en serait la cible?
Une voix retentit dans mon dos.
-Eh toi, à l'entraînement, comme tout le monde!
Je me retournai pour tomber sur un autre garde, un galon cousu sur son uniforme.
-A vos ordres, chef, fis-je en souriant.
J'allai rejoindre le groupe le plus proche, gravant chaque détail dans ma mémoire. Je connaissais certaines personnes qui seraient très intéressées par la scène qui se déroulait devant mes yeux...

Lidia
Décidément, j'avais vraiment besoin de me rafraîchir les idées. J'avais même oublié que c'était mon anniv' dans une semaine! Et j'étais inquiète de ne pas avoir de nouvelles de papa. Je décidai de lui passer un coup de fil sur son portable dans la cabine téléphonique.
Après quelques secondes, on décrocha enfin.
-Allô? dit la voix de mon père.
-Papa! Pourquoi tu m'as pas donné de nouvelles?! J'suis inquiète j'te ferais dire!!
-Du calme Lidia... Je vais bien, et je ne t'ai pas appelé car j'arrive.
-Tu... Tu arrive? Tu veux dire que tu reviens?
-C'est ça. Je serai chez Roy junior dans un quart d'heure environ. Macros a décidé d'aller explorer les lieux en solo. A toute!
-Euh... d'accord, à plus.
Je raccrochai un peu prise au dépourvu mais je fonçai chez Hadzuki.
En entrant, je trouvai Virgie affalée sur le sofa. J'imaginai que c'était encore à propos de Mustang. Je m'y installai à mon tour.
-Où étais-tu, Lidia? me demanda Virgie.
-Je me promenais un peu, madame.
-Cesse de m'appeler "madame" une fois pour toutes et appelle moi Virgie tout simplement.
-D'accord. Au fait, j'ai des nouvelles de mon père. Il sera là dans un quart d'heure, annonçai-je
-Ah? Bon, très bien.
Un quart d'heure passa dans le silence.
La porte s'ouvrit enfin et papa entra.
-Tout de même! Alors, les nouvelles! lança Virgie.
-Macros est dans la forteresse et Carter est resté là bas. Je suis épuisé! Et je crève la dalle!
-Ca change pas trop de d'habitude... murmurai-je.
C'est alors que Hadzuki entra comme un coup de vent, l'air tendu. Il nous raconta l'histoire, Shayko et tout.
-Elle s’est faite enlever ? demandai-je.
-Il y a de grandes chances, dit mon père.
-Où peut-elle être?
-Karaj Miner, dit Hadzuki. C’est… le seul… endroit… que je vois…
-Qu’est-ce qui te fais penser ça ? demanda Virgie.
-Il y avait un… mot sur le mur… dans la rue… Ca parlait de Griffith…
Virgie se leva d'un bond et lança:
-Faut pas traîner! On y va maintenant.
-Attends Virgie, on entre pas là-bas comme dans un moulin, dit papa.
-Macros a pu y entrer, pourquoi pas nous?
-Vous vous rendez compte qu'on sera quatre! Si on débarque tous d'un coup, on ira pas loin. Il faut faire des groupes.
-Ok, je suis avec toi, dis-je à peine sa phrase finie.
Hadzuki et Virgie se lancèrent des regards en coin.
-Je crois qu'on n’a pas le choix, Virgie, dit Hadzuki. Pour cette fois, on va devoir oublier nos petit différents. Pour Shayko.
Elle aprouva d'un signe de tête.
-Bien. Ne traînons pas.
Nous arrivâmes après quelques heures aux abords de la forteresse, embarqués sur une petite embarcation de pêcheur. Après observation, quand nous vîmes qu'il n'y avait personne en vue :
-Alors, qui y va en premier? demanda mon père.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:31

Hummer
Je repensai à tout cela devant l'armée, des centaines et centaines de soldats à l'entraînement, et certainement plus encore en réserve, soudain j'entendis des bruits de pas, les homonculus étaient revenus apparemment, je me retournai, la salle de commande des opérations était tranquille, Griffith aussi se reccueillait devant son armée, les "supers guardes du corp de Griffith" mirent un corps sur la table, m*rde, Shayko !
-On l'a retrouvé dans la rue, commença la fille, on n’y a pas trop touché comme dans vos ordres monsieur.
-Bien, très bien ! Comme c'est regrettable, dommage qu'elle se soit fait prendre si facilement, ça fera un otage de plus c'est bien !
-Cela ne faisait pas partie des opérations Griffith ! intervins-je.
-Et en quoi cela vous affecte-t-il Waycoff ?
Les homonculus décroisèrent les bras.
-Ah, je comprends mieux, vous m'avez piégé en l'amenant ici !
Je saisis mon flingue et le braquai sur la tempe du maître, les chiens se mirent en garde.
-Si vous bougez je le descends !
Mais mon otage ne prenait pas cela pareil que moi, il ricanait dans sa barbe.
-Vous ne semblez pas capter la situation actuelle monsieur Waycoff, ici je suis le dominant, et vous êtes ma proie.
Pendant tout ceci il avait gelé par alchimie une partie de sa peau jusqu'au canon de mon arme, le temps que je réalise il avait fait de ses mains de vrais poing américains en glace et il me colla un coup au ventre, j'étais groggy, mais j'essayai quand même de lui mettre une droite, il l'arrêta de son poing, incroyable, il manipulait la duretée de la glace pour bouger ses doigts et quand même faire en sorte que je saigne, il me démit presque le coude et m'assomma du genou, le noir entoura ma vue jusqu'à la recouvrir complètement…
A mon réveil plutôt glacial d'un seau dans la figure, j'étais attaché par les mains et mes pieds étaient également noués solidement et accrochés à un poids de quelques bonnes dizaines de kilos histoire que je ne bouge pas trop, les trois homonculus étaient devant moi, nous étions seuls dans la pièce, j'étais à présent leur jouet.
-Ah, ça y est il se réveille, fit la petite fille en descendant d'un carton.
-Où je suis ? demandai-je, un filet de sang coulant de ma bouche.
-Disons, dans une cave, toujours dans la forteresse, et jusqu'à preuve du contraire, tu es à nous !
-Maintenant, fit le baraqué, où sont les vrais plans de la CIA ?
-Ils sont dans ma fesse gauche.
Une claque de la fille.
-Ils doivent être dans la droite alors.
Et re-claque.
-Tu te crois malin ? hua le grand. Je vais te faire cracher le morceau avec une ou deux tripes on verra si t'es encore locace !
-Vous êtes c*ns ! Je suis entraîné contre la torture bande de femmelettes,
-Non mais tu vas voir...
-Attends !
Le type du fond resté de marbre arrêta le geste du costaud, apparemment il était celui qui imposait le respect.
-Qu'est-ce que t'as encore ? Une crise de générosité ?
-Non.
Il s'avança vers, moi, son bras se transforma en lame, et il me caressa de sa lame, jusqu'à mon oeil droit il le promena doucement, puis il me mit un coup dans le ventre et puis je sentis une douleur, quelque chose venait de se déchirer, un lien rompu, et la dans un cri je réalisai son acte, je ne vis que moins bien mon autre oeil dans sa main, un cri perçant déchira la pièce, je ne perçus qu'un vague "Emmenez-le" avant qu'ils me détachent et me traînent jusqu'à je ne sais où…

Virgie
Nous arrivâmes après quelques heures aux abordS de la forteresse, embarqués sur une petite embarcation de pêcheur. Après observation, quand nous vîmes qu'il n'y avait personne en vue :
-Alors, qui y va en premier? demanda Edal.
-C'est bon, on y va!!! fis-je déterminée en regardant Roy junior.
-Attendez, fit Hadzuki en me tenant par le bras.
Je repoussai son geste puis commençai à lui parler.
-Ecoute-moi bien Hadzuki, on n'a peut-être pas bien commencé notre rencontre mais c'est pas maintenant que je vais attendre, surtout si ma fille est en danger. La mort a emporté l'homme que j'aime, je ne la laisserai pas prendre ma fille.
Sur ces paroles, je commençai à avancer vers la forteresse et Hadzuki me suivit sans rien dire, il fallait se faire petit pour ne pas qu'on nous découvre. Edal et Lidia avaient pris un autre chemin. On avança dans un grand couloir, le silence se faisait entendre entre Hadzuki et moi, ça en jetait un sacré froid entre nous deux. Mais bon je n'avais pas le cœur à parler avec lui, surtout après ce que je venais de voir. En ce moment mes pensées étaient plutôt placées vers ma fille, je ne voulais pas la perdre, elle aussi. Je regardai dans tous les coins pour bien voir, si des gardes n'étaient pas postés ici et là. Jusqu’à ce que nous croisâmes une intersection avec des escaliers.
-Bon qu'est-ce qu'on fait maintenant??? demanda Hadzuki.
Je réfléchis un instant, c'était pas le moment de nous séparer.
-On continue, fis-je à la fois énervée et inquiète.
On monta les marches, je me préparai à attaquer au cas où ils y auraient des hommes. Arrivés en haut nous étions devant une porte où nous entendîmes des bruits à la fois bizarres et pas très rassurants. Je sentais quelque chose de louche. Pourquoi n’avions-nous encore rencontré personne??? Je la sentais très mal cette histoire. Hadzuki dégaina son arme, car j'en étais sûre, il sentait aussi le coup fourré.
On entra dans la pièce en tenant notre position d'attaque, un homme était posté devant nous et puis un autre derrière.
-Apparemment, fit-Hadzuki, on s'est fait coincer.
-Tu parles bien vite Mustang, dis-je à mon tour.
Je claquai des mains, et mes fines lames se formèrent.
-Tu t'occupes de celui de derrière et moi je prends celui de devant!!! ordonnai-je.
Après avoir acquiescé, il commença son combat avec le gars. Pendant ce temps là, je courus vers l'autre, celui-ci dégaina une arme à feu et essaya de me tirer dessus, j'esquivai tous ses coups, m'approchai de lui et lui fis un coup en traître. Je glissai sur le sol, et me relevai sur mes pieds tout en lui plantant mes ongles dans son corps. Ca le transperça du dos en remontant à la poitrine. Il tomba à terre, avant qu'il ne succombe à ses blessures je le pris par le col et commençai à lui poser des questions.
-OU EST MA FILLE, QUE VOUS AVEZ CAPTUREE????
Celui-ci ne bougea pas et ne me répondit pas, il fit juste un sourire et mourut. Hadzuki avait lui aussi fini son combat, il n'avait obtenu aucune réponse venant de son adversaire, à propos de la détention de Shayko.
Mustang me regarda étonné, pourquoi??? Ca je n'en savais rien du tout. Mais nous continuâmes notre chemin, même si maintenant ont avait été repéré fallait faire vite.

Hadzuki
Je venais de mettre mon adversaire au sol grâce à une bonne décharge électrique. Je le relevai en le prenant par le col.
-Tu vas me dire où est Shayko.
-Connais pas… dit-il en crachant du sang.
-La fille que vous avez enlever ! Où est-elle ?
-Hum, hum, hum…
La tête du type bascula… Il était mort… Je laissai son cadavre retomber à terre. C’était bien notre veine. On tombait sur des types et ils restaient muets comme des carpes…
Je me retournai vers Virgie, elle aussi en avait fini avec son assaillant. Elle me fit un signe négatif de la tête, elle n’avait eu aucune information non plus.
Nous reprîmes notre chemin pour chercher Shayko. Avant que mon adversaire ne se lance sur moi, j’avais eu le temps d’observer la première attaque de Virgie… Elle n’utilisait pas de cercle de transmutation… De plus, j’avais remarqué que ses deux mains étaient en fait des automails… Il n’y avait pas trente-six raisons à cela, mais j’étais quand même curieux… Je ne pus retenir ma question alors que nous marchions.
-Comment est-ce arrivé ? demandai-je dans un murmure.
-De quoi tu parles ? me répondit-elle froidement.
-Vos mains.
-Ca ne te regardes pas.
-Vous vous êtes essayé à la transmutation humaine, n’est-ce pas ? C’était pour votre mari ?
Sans prévenir, elle me plaqua contre l’un des murs du couloir. Ses yeux m’auraient foudroyés s’ils en avaient eu le pouvoir.
-Non, me dit-elle. Je ne veux pas que tu me poses la moindre question sur Maru, c’est clair ?
-C’est clair. Mais si ce n’est pas pour lui, pour qui était-ce ?
Elle me lâcha et soupira.
-Tu n’abandonneras pas tant que tu n’auras pas eu de réponse, pas vrai ?
-Vous avez raison.
-Hum… Comme ton père… Très bien. J’ai en effet tenté une transmutation humaine. J’avais retrouvé mon frère mort il y a quelques années, et j’ai voulu le faire revivre… Alors j’ai tenté la transmutation humaine… Mais j’y ai laissé mes mains…
Il y eut un silence… Je ne pus m’empêcher de la plaindre… On lui avait pris son frère, son mari et maintenant, sa fille unique était en danger…
-Et toi ? J’ai vu que tu n’utilisais pas de cercle de transmutation, comment fais-tu ? me demanda-t-elle.
-Je suis tombé dans le coma quand j’avais 12 ans. C’est à ce moment là que je l’ai vu… A mon réveil, trois mois plus tard, j’avais perdu mon bras droit, dis-je en enlevant mon gant pour lui montrer mon automail. Au début, je ne comprenais pas vraiment ce que j’avais vu… Et puis au fil du temps et de mes recherches j’ai compris que ce que j’avais vu n’était pas qu’un rêve, mais que c’était ce qui m’avait pris mon bras et permis d’utiliser l’alchimie sans cercle.
-Shayko est au courant ?
-Oui. Elle est la première à qui j’en ai parlé.
-Et ta mère ?
-Ma mère est morte il y a près de cinq ans. Après cela j’ai vécu chez mon maître alchimiste jusqu’à mes dix-neuf ans.
Un nouveau silence s’installa. Finalement nous reprîmes notre chemin sans parler. Nous ne rencontrâmes personne, comme si on voulait que nous avancions facilement… Je n’aimais pas ça du tout… Je me demandais si les Kiré avançaient aussi facilement que nous…
Bientôt, nous arrivâmes dans ce qui semblait être les sous-sols. Nous arrivâmes dans un long et étroit couloir où se trouvaient une bonne dizaine de portes avant de donner sur un autre escalier un peu plus loin.
-On fait quoi ? demandai-je.
-On avance doucement, et silencieusement, murmura Virgie. Qui sait ce qui nous attend derrière ces portes.
Nous avançâmes discrètement dans le couloir…
-Hum…
Nous nous arrêtâmes d’un même mouvement. Nous nous regardâmes. Discrètement, nous nous approchâmes de la porte de laquelle s’était échappé ce gémissement. Il y avait une petite lucarne. Je regardai au travers et découvris…
-Waycoff… murmurai-je avec effroi.
-Quoi ? demanda Virgie.
-C’est Waycoff, il faut le sortir de là.
J’ouvris la porte grâce à mon alchimie et pendant que Virgie restait à l’extérieur pour faire le guet, je m’approchai de Waycoff et m’agenouillai.
-Waycoff, ça va ? demandai-je.
-Ouais, ça peut aller, dit-il.
Il releva la tête vers moi pour me fixer de son œil et d’un orbite vide. Je ne pus réprimer une expression d’effroi.
-Pas très joli à regarder hein ? ricana-t-il.
-Que s’est-il passé ?
-J’étais avec Griffith dans une pièce plus haut… Et les homonculus sont arrivés avec Shayko… Griffith a tout de suite compris à mon ton que je l’avais trahi. Il a utilisé l’alchimie pour m’assomer et quand je me suis réveillé, j’étais dans une pièce, attaché. Les homonculus étaient là. Ils ont voulu me faire dire où étaient les plans de la CIA… Comme je ne voulais pas parler, couic…
Je le détachai et transmutai un bandeau à partir de ma chemise. Je lui tendis et il le mit autour de son visage pour cacher son œil mutilé.
-Et Shayko ? Tu sais où elle est ?
-Non. Aucune idée, tout ce que je sais, c’est que Griffith l’a enlevé pour s’en servir d’otage… Vous êtes venus à combien ?
-Macros est déjà entré depuis un moment d’après ce qu’on sait. Les Kiré sont entrés par un autre chemin. Quant à Carter, on ne sait pas où il est.
-Bah… C’est pas grave.
-Allons-y, dit Virgie. Il ne faut pas traîner.
J’acquiesçai et transmutai un pantin ressemblant trait pour trait à Waycoff à partir du sol. Puis je refermai la porte et nous continuâmes notre chemin jusqu’à l’escalier que nous avions repéré…
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:32

Macros
J'étais finalement parvenu à m'éclipser entre deux manoeuvres, quittant les rangs des apprentis alchimistes ni vu ni connu. Toutefois, cette courte période passée parmi eux n'avait fait que renforcer mes impressions. Leur entraînement était bel et bien de nature militaire. Et plus je réfléchissais, moins j'avais l'impression que l'Etat était au courant de ce qui se tramait ici. Griffith donnait fortement l'impression de jouer cavalier seul, sur ce coup ci...
Tout d'un coup, j'entendis un frôlement dans mon dos. Je fis un bond sur le côté tout en faisant demi-tour, prêt à agir.
-Calmez vous, lieutenant colonel, ce n'est que moi...
Je me détendis un peu en entendant cette voix, mais j'épprouvais également un fort sentiment d'iiritation.
-Vous me suivez depuis longtemps, comme ça, Carter?
Il eut la bonne grâce de paraître gêné.
-Eh bien, depuis que vous êtes arrivé sur cette île, en fait, lieutenant colonel...
-Je pensais vous avoir dit que je voulais y aller seul.
-Désolé, mais vous n'êtes pas le seul à vous montrer têtu, vous savez...
Je soupirai.
-Très bien, j'imagine que je vais devoir me débrouiller avec vous. Tâchez juste de ne pas me gêner.
-J'essaierai, lieutenant colonel, dit-il d'un ton légèrement ironique.
Au bout de quelques minutes, nous finîmes par arriver dans une salle vide... à l'exception des deux cadavres qui jonchaient le sol. Je me penchai sur eux, les examinant en détail.
-Ils ne sont pas morts depuis longtemps, quelques minutes tout au plus. L'un d'eux portent des traces de griffures... Pour l'autre, je ne sais pas. Pas le temps de faire une autopsie de toute façon.
Soudain d'autres soldats firent irruption dans la pièce. Fort heureusement, nos déguisement nous évitèrent d'être suspectés... du moins pour le moment.
-Bon sang, qu'est-ce qui s'est passé ici? demanda celui qui semblait être le chef de patrouille.
-Je l'ignore... On a trouvé ces deux types comme ça, mais on n’a vu personne d'autre.
Carter avait répondu suffisamment rapidement pour leur éviter de nous questionner plus avant. Un autre homme attira l'attention de ses camarades.
-Ici, il y a des traces... Les intrus semblent se diriger vers la cellulle de détention de Waycoff...
-Ok, tous avec moi, et au pas de course!
Pfff, et c’était reparti, me voilà de nouveau contraint de me fondre dans la masse en compagnie d'une demi douzaine de sous fifres...
Au fait, je connaissais quelqu'un qui s'appelait Waycoff, moi?

Hadzuki
Nous étions désormais trois dans notre petit groupe… Waycoff cachait bien sa douleur… Mais un œil en moins ça devait vraiment faire souffrir…
Bientôt, nous entendîmes des pas précipités derrière nous.
-Ils sont là ! cria une voix.
Nous nous retournâmes. Une bonne dizaine d’hommes arrivaient en courant dans notre direction.
-Je crois qu’on va devoir se battre, dis-je. Prêt Waycoff ?
-Puisqu’il le faut…
Nous nous apprêtâmes à attaquer quand tous les hommes s’arrêtèrent brusquement. Ils se tinrent la gorge en poussant des gémissements, ombres des cris qui restaient coincés dans leur gorge… Puis, ils s’écroulèrent tous… Tous, sauf deux…
-Alors, on dirait que je suis arrivé à temps, dit Macros en s’approchant de nous, passant au-dessus des cadavres.
Près de lui se tenait Carter.
-Merci, dis-je. On vous doit une fière chandelle.
-Bon, je suppose que vous êtes venus libérer la jeune pas vrai ?
-Si vous entendez par là, Shayko, dit Virgie, en effet.
-Vous savez où elle est ? demandai-je avec un espoir.
-Non. Je l’ai vu quand les homonculus l’ont amené ici, mais j’ai perdu leur trace… C’est un véritable labyrinthe pour ceux qui ne connaissent pas ici…
-Bon, ce n’est pas tout, mais il faut qu’on trouve Shayko, dit Virgie.
-Je crois que j’ai peut-être un plan, dis-je…

Edal
Cela faisait plus d'une heure que Karaj Miner nous avez ouvert ses portes, s’y introduire était un jeu d'enfant, sur ce point Griffith était décevant.
-Dis donc c'est que notre ami s'est fait un beau ballotin de soldats.
-Apparemment oui.
Un homme au centre, surélevé, ordonna ses souffifres, ce devait être un supérieur, enfin avec les Griffith on pouvait s'attendre à tout. Après un ordre la division entreprit un exercice d'alchimie, plutôt impressionnant toute la troupe transmutait sans cercle. C'était qu'on se faisait de plus en plus nombreux, ou bien c'était une mode ?
-Pas mal, ils sont où les cercles, s'extasia Lidia.
-On va passer notre chemin, on n’est pas là pour ça.
-Pourquoi c'est plutôt intéressant !
Comme prévu un garde vint à notre rencontre, il marchait d'un pas assuré, et dans un clappement de main, il déforma le sol, pour en faire ressortir des piques, l'esquive fut simple, bien que pour cela je me retrouvai dans la salle "d'entraînement", tout de suite, dans un hurlement les soldats passèrent à l'assaut, j'eus à peine le temps de refermer la porte, et de la sceller, sur le coup j'oubliai les conventions et oubliai le cercle, tout de suite je m'attirai les questions de Lidia, pour une fois que sa mère réussissait à lui cacher quelque chose.
-C'est quoi ça !
-C'est...
-Oui c'est...
-C'est trop long à expliquer et on n’a pas trop le temps.
Elle dégaina son katana.
-Faudra qu'on en reparle.
Mais avant qu'elle n'y fasse attention notre souffifre, la prit par les mains :
-Ha oui, veuillez m'excuser, pour mon indécence...
Tient il parlait lui, et bien en plus.
-Je ne vous tuerai pas...
Comme si j'allais lui en laisser l'occasion, décidément en plus d'être inconscient, ils étaient vantards.
-Maitre Griffith est ferme, il vous veut dans ses rangs, par contre je vais prendre votre mignonne fille, alors vous acceptez ?
En guise de réponse il reçut une balle entre les deux yeux, comme si j'allais rejoindre les rangs d'un psychopathe, qui rêvait de conquérir le monde. Le soldat s'écroula à terre, alors que je faisais tourner mon arme de l'index (on se croirait dans un western ma parole).
-Mmmh tous les même...
-Tous des rats, finit Lidia avec ironie.
Nous reprîmes après quelques divertissements, la visite de la forteresse, décidément plus calme qu'on aurait pu le penser, Virgie et Hadzuki s'amusaient peut-être plus, sans trop se crier dessus, il y avait peu de chance...

Hadzuki
Nous avancions dans un long couloir, mains légèrement attachées dans le dos, les nœuds assez dessérés au cas où nous aurions besoin de nous défendre. Mon plan était simple… Macros et Carter étaient habillés en soldats de Karaj Miner, ils pouvaient avec de la chance faire croire qu’ils nous avaient capturé en nous assomant avec des gaz au préalable… Virgie et Waycoff avaient hésité, mais finalement ils avaient accepté. Avec de la chance, on nous enfermerait dans les cellules près de celle où Shayko était probablement détenue… En espérant que Griffith l’ai mise en cellule et n’en ait pas fait une de ses horribles expériences…
Je frissonnai rien qu’à cette pensée… Si cette ordure osait la toucher… Je ne répondrais plus de mes actes…
-Tu es sûr que ton plan va fonctionner, junior ? demanda Macros à mon oreille.
-A votre avis ? J’entre souvent par effraction dans une forteresse remplie de types qui sont capables d’utiliser l’alchimie sans cercles ? murmurai-je.
-Au fait, comment se fait-il qu’ils y arrivent ? C’est pas possible qu’ils aient tous vu la Vérité…
-Non, Griffith, grâce au génome de Azure, a pu isoler le gène qui permet de faire de l’alchimie sans cercle. Ses parents avaient tous deux cette possibilité. Et par la suite, Griffith a synthétisé tout ça et l’a injecté à ses soldats.
-Hum… Ca explique pourquoi ils sont capables de cette prouesse, sans pour autant la maîtriser parfaitement. Et comment tu sais tout ça ?
-Waycoff.
-Je croyais que ce type était contre nous.
-Non, il est avec nous. Il a essayé de tendre un piège à Griffith, mais ça n’a pas marché apparemment…
-Chut, quelqu’un arrive, dit-il.
En effet, devant nous, aux détours d’une intersection, un sous-officier arriva et nous stoppa… C’était maintenant à Macros et Carter de jouer… Faites qu’ils la jouent calmement… Il fallait absolument qu’on retrouve Shayko au plus vite…

Shayko
J'avançais dans le noir, aucun bruit ne parvenait à mes oreilles. Une faible lumière brillait au loin comme dans un couloir. Je marchais lentement, perdue je ne savais où. Une silhouette se détailla dans le rayon doré, je m'approchai avec crainte. Son visage me parvint, alors mon coeur bondit, c'était mon père.
-Papa !
Je me jetai dans ses bras, un sourire timide sur les lèvres. Au moins une fois je connaîtrais la douce chaleur de l'étreinte d'un père.
-Ma chérie, comme tu es belle. Je suis désolé de ne pas être avec toi.
Une larme coula le long de ma joue.
-Ce n'est pas grave. Oh mon papa...
Je soupirai un grand coup avant de finir ma phrase.
-Suis-je morte ?
-Non, ton corps est faible mais tu erres dans les limbes.
-Je veux rester avec toi...
-Non il ne faut pas. Ta mère t'attend, Hadzuki aussi.
Je souris légèrement, mon coeur était serein. J'aquiesçai d'un signe de tête, il me prit par la main et m'amena vers la lumière.
-Sois heureuse avec Hadzuki. Je t'aime.
-Je t'aime aussi papa !
Je rentrai dans le flot lumineux, un dernier conseil me vint au oreilles : "Ne la prend pas, évite-la !". Je fermai les yeux et les rouvris. Devant moi se dressait une énorme porte. Elle s'ouvrit doucement, je m'avançais vers elle quand soudain les paroles de papa me revinrent. Je me reculai rapidement malgrès l'envie de voir derrière. Soudain, mes pieds quittèrent le sol et je me mis à tomber. J'ouvris lentement mes paupières, une douleur m'élança à la tête. Mes blessures se réveillèrent en même temps que moi. Je fixai autour de moi, j'aperçus Léon en train de se faire frapper. Un violent coup de genou dans le ventre et il s'effondra sur le sol. Le type ordonna aux homonculus de le prendre et ils le saisirent et l'amenèrent je ne savais où. L'homme aux mains de glace se retourna vers moi. Je tentai de me lever mais la douleur aux côtes reprit le dessus.
-Alors mademoiselle Mushi, vous avez bien dormi.
Je lui lançai un regard noir, je supposai que ce type était Griffith. Il me fixa, je sentis son regard me parcourir.
-Plutôt mignonne.
Je lui crachai dessus. Il me donna une violente baffe, ma lèvre s'ouvrit. Je regardai mes gants, ils étaient fichus. Les cercles de transmutation étaient déchirés, couverts de sang... J'oubliai aussitôt mon idée. Ses mains reprirent une texture normale, il caressa ma joue avant de m'assener un coups dans la gorge qui m'assoma.
Je me réveillai, mon corps endolori me faisait affreusement souffrir. Je tentai de bouger mes mains mais sans succès, elles étaient attachées au-dessus de ma tête par une chaîne. Mes yeux picotèrent, des larmes coulèrent sur ma joue. Pitié, Hadzuki sauve moi. Je regardai le garde, il feuilletait une revue. J'essayai d'apercevoir le contenu, des fille nues dans des positions scabreuses recouvraient les pages. Je fus encore plus prise de dégoût quand je le vis défaire sa ceinture. Je sentis le goût du sang dans ma bouche qui se mêlait au sel de mes pleurs. Je remuai des poignets, espérant que je me libèrerais mais cela ne fit que plus m'écorcher. Une heure avait environ passé, je ne savais pas vraiment. La chaîne avait creusé des plaies dans ma chair, le liquide cramoisi coulait sur mes bras meurtris. Des bruits de pas retentirent dans le couloir, des gardes vinrent rejoindre mon gêolier. Leurs voix me parvinrent.
-Des intrus se sont infiltrés dans la forteresse. Surveillez bien la prisonnière !
-Je fairais attention.
Je fus prise d'un grand soulagement, ils venaient me sauver.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:33

Virgie
Je ne sentais pas vraiment le plan de Mustang, mais bon je cédai quand même, de toute façon si il y avait que comme ça qu'on pouvait sauver Shay, je ferais tout pour la récupérer. Après une bonne minute de marche dans les longs couloirs de la forteresse, un sous-officier nous stoppa puis regarda Macros et Carter; pour ensuite jeta un coup d'œil vers nous.
-Qu'est-ce que vous faites ici?? demanda-t-il curieusement mais tout en étant sceptique.
-Nous avons capturé les deux qui se sont introduits dans la tour… commença Macros.
-… et nous avons pu les stopper, finit Carter.
Le gars fit un large sourire, si je n'avais pas les mains attachées j'en étais sûre que je lui en aurais foutu plein la gueule. Mais bon fallait que je me calme pour que le plan de Hadzuki fonctionne, ce qui soit dit en passant avait l'air de marcher. Ils nous emmenèrent dans une cellule, personne ne parlaient, Macros savait ce qu'il faisait. Ils nous jeta dans une cellule et ils partirent, mais avant cela Macros avait dit quelque chose à Mustang.
Celui-ci se tourna vers nous pour nous dire ce qu'il lui avait chuchoté dans l'oreille.
-Macros va revenir car si il reste ici, il va se faire soupçonner, finit Hadzuki. De plus des gardes sont postés tout au bout de la pièce ainsi qu'à côté de notre cellule.
-Supeerrr, lâchai-je.
Je me mis debout et transformai l'un de mes ongles en une petite lame et découpai les liens qui retenaient mes mains. J'en fis autant pour Mustang et Waycoff, j'allai vers la porte et regardai dans la grille, je vis plusieurs gardes vers une autre cellule, cela me semblait bien louche. Pourquoi mettre autant de gardes devant cette cellule alors que… A moins que???? J'eus un petit sourire qui s'afficha sur le coin de mes lèvres.
-Pourquoi souriez-vous??? demanda Waycoff.
-Oh pour rien, fis-je en clapant des mains et en faisant apparaître cette fois-ci toutes mes lames.
Je m'avançai vers la porte puis commençai à parler aux deux hommes.
-Lorsque je découperai cette porte, vous allez vers cette cellule qui est là-bas, c'est là qu'ils détiennent Shayko…
Je me tournai vers Mustang.
-Je sais que tu m'apprécies peut-être pas, surtout parce que je ne voulais pas que ma fille soit avec toi, mais j'ai une chose à te demander, lorsque nous allons sortir je veux que tu te diriges vers la cellule de Shay et qu'après vous sortiez tout de suite, pendant ce temps là je m'occupe des gardes.
-Quoi?? Mais…
-Il n'y a pas de mais Hadzuki, si tu aimes vraiment ma fille alors fais-le.
Puis je me tournai vers Waycoff.
-Vous suivrez Hadzuki, vu votre état je ne pense pas que vous pourriez vous battre.
-Vous me prenez pour qui??? Un demeuré ou quoi???
Je ne fis pas attention à ce qu'il avait dit, je me plaçai devant la porte et la découpai. Les deux hommes sortirent de la cellule pour ensuite ce diriger vers la prison de Shay. Les gardes nous entourèrent, avec mes lames je tuai quelques gardes pour laisser le passage à Mustang et Waycoff. Les hommes ne firent même pas attention à mes complices, si on pouvait les appeler comme ça. Quel bande de nuls !!!!!
Il vinrent vers moi, l'un d'eux clapa des mains et les mit à terre. Des pics de roches fonçèrent droit sur moi, j'essayai de les éviter le plus possible mais un autre garde me surpris par derrière. Il me fit un croc-en-jambe, je tombai à terre, il me prit par le col mais n'ayant pas vu que j'avais encore mes lames, je le transperçai. Je me levai, un autre fonça sur moi, il clapa des mains mais lorsque je crus qu'il allait les poser, il sortit une arme et me tira dessus. Mon bras était touché.
-Putain de merde!!!!
Ils s'approchèrent de moi, et commencèrent à m'entourer.

Hadzuki
Virgie se tourna vers moi. Oui, elle avait raison, Shayko ne pouvait être que dans cette cellule…
-Je sais que tu m'apprécies peut-être pas, surtout parce que je ne voulais pas que ma fille soit avec toi, mais j'ai une chose à te demander, lorsque nous allons sortir je veux que tu te diriges vers la cellule de Shay et qu'après vous sortiez tout de suite, pendant ce temps là je m'occupe des gardes.
-Quoi?? Mais…
-Il n'y a pas de mais Hadzuki, si tu aimes vraiment ma fille alors fais-le.
Elle me demandait de la laisser là si ça se passait mal… Je n’en avais aucune envie. Il était vrai que nous ne nous entendions pas, mais j’avais bien l’intention d’améliorer nos relations pour qu’elle accepte le fait que Shayko et moi soyons ensemble.
J’acquiesçai cependant. Puis, elle se tourna vers Waycoff.
-Vous suivrez Hadzuki, vu votre état je ne pense pas que vous pourriez vous battre.
-Vous me prenez pour qui??? Un demeuré ou quoi??? Répliqua sèchement Waycoff.
Elle ne fit pas attention à sa remarque et se concentra de nouveau sur ce qu’elle comptait faire. Elle découpa la porte et nous sortîmes pour être aussitôt entourés par des gardes. Virgie attira leur attention et nous laissa le chemin libre.
Waycoff et moi courrûmes vers la cellule que les gardes surveillaient avant de nous tomber dessus et grâce à mon alchimie, j’ouvris la porte. J’entrai à l’intérieur et découvris Shayko, attachée au mur par des chaînes. Je m’approchai d’elle rapidement et la détachai. Elle me tomba dans les bras et ouvrit les yeux.
-Hadzuki…
-Je suis là…
Je la regardai un instant. Les ordures, ils avaient osé la frapper… Sa lèvre était ouverte, le sang ne coulait plus, mais l’entaille était profonde. Ses poignets portaient également les marques des chaînes qui l’avaient retenues prisonnières.
-Tu crois que tu pourras marcher ? demandai-je.
-Je crois… oui… dit-elle en essayant de se relever.
Mais elle me retomba aussitôt dans les bras. Je la pris dans mes bras et la portait jusqu’à la porte de la cellule. Je m’arrêtai pour chercher Virgie du regard et la trouvai. Elle venait de se faire blesser au bras et les gardes qui n’étaient pas morts l’entouraient, se rapprochant peu à peu.
Je confiai Shayko à Waycoff.
-Soutenez-la, je vais aider Virgie.
-Elle vous a demandé de partir sans elle…
-Pas question que je la laisse ici, dis-je en le regardant froidement.
Je m’approchai de l’attroupement et sifflai les gardes.
-Eh les gars ! Vous avez pas honte de vous en prendre à une femme ?
Ils se retournèrent vers moi, le sourire aux lèvres. Ils se précipitèrent vers moi et je déclenchai mon alchimie, leur envoyant à chacun une importante dose d’électricité dans le corps, suffisamment pour les tuer.
Ils s’écroulèrent tous à un mètre de moi. Je donnai le coup de grâce à ceux qui avaient résisté et m’approchai de Virgie.
-Vous allez bien ?
-Je ne t’ai pas demandé de jouer les héros, Hadzuki. Je t’avais demandé de partir une fois que Shayko était avec toi.
-Il était hors de question que je vous laisse ici. Maintenant nous pouvons sortir.
Elle ne dit rien et je retournai aux côtés de Shayko. Je la pris dans mes bras et la portai jusqu’à Virgie. Elle s’approcha de sa fille et caressa son front.
-Ne t’en fais pas, maman… Ca va… dit faiblement Shayko.
-Ne perdons pas de temps, dis-je. Il faut sortir le plus vite possible.
Virgie et Waycoff acquiesçèrent et nous sortîmes des cachots, tentant de retrouver notre chemin vers la sortie…
Je tenais fermement Shayko dans mes bras, sentant les siens autour de mon cou. Si j’avais l’occasion de me tenir face à Griffith, je lui règlerais son compte une fois pour toutes…

Macros
-Dites-moi messieurs-dames, vous n'oubliez pas quelque chose?
Hadzuki se tourna vers moi, l'air surpris.
-Quoi? On a récupéré Waycoff et Shayko, donc inutile de traîner ici...
Je ricanai.
-Comme c'est touchant... Toutefois puis-je vous rappeller qu'il y a encore quelqu'un d'enfermé ici? J'aimerais pouvoir remettre la main sur Azure, si ça ne vous dérange pas trop...
Sans parler du fait que je n'avais certainement pas l'intention de quitter les lieux si vite. Et que ce Kazel avait de fortes chances d'être là également. Hummer râla.
-On n’a pas l'éternité devant nous! Si ça continue, on va avoir toute une armée à nos fesses... Sans parler de ces foutus homonculus!
Je haussai les épaules.
-Faites ce que vous voulez...
Je partis devant, bien vite rattrappé par Hadzuki.
-Très bien, faisons ça rapidement, que l'on puisse sortir d'ici au plus vite.
-Quel esprit chevaleresque... Je n'en attendais pas moins de vous, Roy junior.
Soudain, un coup de feu retentit. Instinctivement, je dressai une barrière autour de moi, prête à dévier n'importe quel projectile qui entrerait dans son périmètre, avant de chercher des yeux le tireur. Je restai immobile devant la scène, figée comme un tableau.
Le tireur m'avait visiblement pris pour cible, embusqué sur une passerelle supérieure, échappant à toute détection... Sauf celle de Carter, qui apparemment l'avait vu appuyer sur la détente au dernier instant. Il avait alors fait la première chose qui lui passait par la tête, c'est à dire la plus stupide: il s'était interposé. Carter tomba lentement, comme si la scène passait au ralenti. La balle lui avait visiblement traversé un poumon. J'avais participé à assez de batailles et vu assez de blessures pour savoir que ce n'était plus qu'une question d'instants.
-Je crois... que... j'ai fi...ni par payer... ma dette... lieut...
Le reste de sa phrase fut noyée dans une toux douloureuse. Je me penchai sur le mourant.
-Carter, vous êtes le dernier des crétins.
Il sourit pour toute réponse. Puis ce fut fini. Tout le monde resta immobile, ne sachant comment réagir. Je me redressai lentement, avant de fixer le tireur, qui était resté aussi interloqué que nous devant cet acte idiot. Je déchaînai mon alchimie poussée à son maximum d'un seul coup. La passerelle s'effondra, les barres de métal broyées, le plafond à moitié détruit. Quant à l'homme... Seules quelques tâches de sangs témoignaient de sa présence il y avait quelques instants. Son corps avait été entièrement concassé, et même ses os n'étaient plus que poussières.
-Ca va?
Je me tournai vers Roy junior.
-Bien sûr. C'était un collaborateur utile, mais il ne risquait plus de m'être trop utile... Toutefois il y a quelque chose que je ne comprends pas... Pourquoi est-ce que je suis autant en colère?
Tout le monde resta silencieux. Finalement ce fut Hummer qui parla.
-Allez, on a du boulot.
Nous nous remîmes en route. Quelle sensation bizarre... Ca devait faire une éternité que je n'avais pas ressenti quelque chose de ce genre. Du chagrin? Non, ça ne devait pas être ça. Mais alors quoi?
En tout cas, une chose était sûre. Une autre de mes connaissances n'était plus. Et moi je continuais à avancer.
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:33

Hadzuki
Nous reprîmes donc le chemin pour essayer de trouver cette Azure. Mais la seule chose qui m’importait réellement était la sécurité de Shayko. Tout ce que je voulais c’était pouvoir la mettre à l’abri… Mais dès que j’émis cette idée, je m’attirai ses foudres. Je décidai finalement de ne plus rien dire à ce sujet.
Ce qui m’avait poussé à accepter de suivre Macros, ce n’était pas tant le fait de porter secours à Azure que celui de retrouver Griffith. Il y avait de grandes chances qu’en arrivant jusqu’à la jeune femme, nous nous retrouvions face à ce taré.
Et cette pensée me réjouissait en même temps qu’elle m’effrayait. Ce type avait à son service des homonculus et probablement des centaines de soldats utilisant l’alchimie sans cercle. Il ne se laisserait pas approcher comme ça…
Nous marchâmes pendant près d’une demie-heure avant d’arriver devant une double porte sans vitre. Nous nous mîmes sur les côtés. Virgie et Waycoff restaient derrière moi, supportant Shayko qui était exténuée… Si seulement elle avait accepté de se faire mener à la sortie par Virgie et Waycoff… Si jamais il lui arrivait quelque chose… Je m’en voudrais toute ma vie.
Mon revolver était dans ma main, mon doigt près de la détente, près à appuyer à la moindre occasion. Je jetai un coup d’œil à Macros et il me fit signe de la tête. Nous poussâmes la porte, mais elle résista.
-Bien, dit Macros. Je ne vais pas laisser une porte me casser les pieds.
Je le regardai. Il avait changé depuis que je le connaissais… Ou bien était-ce depuis qu’il avait rencontré cette Azure ? Il me semblait plus humain… Et son visage ressemblait davantage à la photo que j’avais vu de Mark Shelley… Il s’était étonné d’éprouver de la colère à la mort de Carter… Depuis combien de temps n’avait-il pas éprouvé de sentiment ? Probablement depuis qu’il s’était fait passer pour mort… J’eus une pensée pour Cynthia Shelley… Pauvre femme… Si elle savait ce qu’était devenu l’homme qu’elle avait aimé… J’espérais sincèrement qu’elle ne viendrait jamais à l’apprendre… Ca lui briserait le cœur…
Macros enfonça la porte grâce à son alchimie et nous entrâmes, sur nos gardes. Il y avait deux hommes dans la salle, deux scientifiques. Avant même que nous ayons pu les interroger, Macros déchaîna sur eux son alchimie meurtrière et les fit disparaître de la surface de la Terre.
-Vous auriez pu attendre, lui fis-je remarquer. Nous aurions peut-être eu besoin de leurs lumières.
-Ca m’étonnerait. Azure est là, dit-il en désignant un coin de la salle.
Dans un immense cylindre de verre, baignant dans un liquide translucide, une jeune femme était maintenue en vie, sous respiration artificielle, nue. Je reconnus Azure à ses longs cheveux bleus.
Macros s’approcha et comme si ce n’était qu’un jeu d’enfant, il appuya sur différents boutons qui firent tour à tour se vider le cylindre, l’ouvrir et détacher Azure de tous les câbles qui la gardaient prisonnières.
Macros s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Il retira sa veste et en couvrit la jeune femme.
Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Je fis signe à tout le monde de se cacher et me mis en guet-apens près de la porte. J’étais prêt à tirer… Au bruit que faisaient les pas, il y avait deux personnes… Elles entrèrent soudain dans la salle…
-Edal ! s’écria Virgie.
-Ah vous êtes là ! Enfin ! dit Edal visiblement soulagé.
Waycoff, Shayko et Macros, tenant toujours Azure sortirent de leur cachette. Lidia se précipita immédiatement vers Shayko. J’allai voir Edal.
-Mustang, content de vous revoir en vie.
-Moi aussi Edal. Bien. Maintenant, il ne faut pas rester là. Nous devons quitter cette forteresse au plus vite.
-C’est justement ce que j’allais proposer, dit-il alors que tout le monde se regrouppait autour de nous.
-Bien, tout le monde est là ? demandai-je.
-Où est Carter ? demanda Edal.
-Il ne s’en est pas tiré, dis-je.
-Hum… Bon, il est temps d’y aller.
J’acquiesçai et nous nous retournâmes vers la porte. Mais nous n’avançâmes pas. Devant nous se tenait un homme au regard de braise, un sourire carnassier accroché aux lèvres. Derrière lui apparurent les homonculus que nous avions déjà croisés. L’homme ne pouvait être que Griffith.
-Vous n’allez tout de même pas partir maintenant ? demanda-t-il prenant l’air d’un hôte accueillant. Vous venez à peine d’arriver…



Macros
Mmmh, pour la fuite discrète, ça semblait compromis... De toute façon, j'avais encore des questions à poser à Griffith... Evidemment j'aurais préféré le faire en étant un peu plus en position de force. Trois homonculus et un homme appartenant à une famille de génies de l'alchimie, ce n'était pas rien. Sans compter la demie douzaine de gardes apprentis alchimistes que j'entendais se mettre en position dans notre dos...
Virgie avait déjà transformé ses mains en griffes, prête à toute éventualité. Roy junior gardait une main dans sa poche, mais restait aux aguets, l'air tendu. Hummer - enfin, quel que soit son nom - gardait une pose détendue, mais il dissimulait avec soin une arme dans son dos. Mushi avait une main sur la poignée de son katana et Izanami semblait se cramponner à une flûte - comme si c'était le moment de jouer un morceau... Roy junior parla le premier.
-Alexander Griffith, je présume?
-Ah, quelle impolitesse, j'ai oublié de me présenter, certains d'entre vous ne m'ont pas encore rencontré, je crois? Alexander Stanislas Griffith, pour vous servir. Bienvenus dans mon humble demeure...
Je sifflai.
-Humble? Je serais curieux de connaître votre conception du luxe, dans ce cas...
Il ricana doucement.
-C'est une question de point de vue, j'imagine. Alors, vous appréciez la visite?
Mushi grinça des dents.
-Modérément.
Virgie semblait moyennement goûter la conversation.
-Jeune homme, sachez que j'ai bien l'intention de vous faire regretter le traitement que vous avez infligé à ma fille...
Elle fut coupée par Azure.
-Qu'est-ce que vous avez fait de Kazel? Dites le moi!
Griffith avait l'air de vraiment s'amuser.
-Désolé, ce n'est pas le jour des réclamations. D'ailleurs vous n'êtes pas en position d'exiger quoi que ce soit, il me semble...
-Dans ce cas, pourriez-vous au moins satisfaire notre curiosité?
Il semblait d'humeur bavarde, je voulais voir si il était possible d'en profiter.
-Si vous nous disiez par exemple ce que vous comptez faire de votre petite armée?
-Content que vous demandiez! C'est très simple, je vais conquérir le monde. Du moins Amestris. Il sera toujours temps d'aviser ensuite, n'est-ce pas?
-Rien que ça... Vous ne seriez pas un peu mégalomane sur les bords?
La réplique venait de Virgie.
-Sans doute... Mais tout génie l'est un tant soit peu, vous ne pensez pas?
Eh eh.... Dire que quand je l'avais vu, je l'avais juste pris pour un savant quelque peu dérangé... Il semblerait que je l'aie un peu sous estimé. J'aurais sans doute dû...
-Au fait, Macros, c'est cela? J'aurais moi aussi une question à vous poser, vous n'y voyez pas d'inconvénients? Le secret de votre longévité...
-Allons, vous n'avez pas une petite idée?
-Si, mais j'aimerais en être certain.
Je souris, avant de porter la main à mon cou et d'en retirer le pendentif que je portais toujours sur moi, avant de le lever au-dessus de ma tête. Tout le monde dans la salle put contempler la cristal rouge qui y brillait de mille feux. Griffith sourit d'un air satisfait.
-La pierre philosophale.
-Un fragment, pour être précis. Je garde le reste en lieu sûr. Un bijou bien pratique, en vérité. Cela va faire 50 ans que je maintiens mon corps en état.
Virgie murmura.
-J'avais entendu des histoires... Mais cela a un prix, non? Votre corps va finir par pourrir...
Je ricanai.
-Ca serait vrai si je prenais un nouveau corps. Le pourissement est dû à l'inadéquation entre l'âme et son nouveau réceptacle. Tant que je garde le corps dans lequel je suis né et que je l'empêche de vieillir, il est probable qu'il reste indéfiniment en état. Quoi qu'il en soit... j'ai quelques centaines d'années devant moi... au bas mot.
Roy junior intervint.
-Vous en connaissez un bout sur le sujet, on dirait...
-J'ai surtout eu un bon professeur. Quel dommage qu'il ait disparu, un esprit si brillant...
Griffith se rappela à notre bon souvenir.
-Messieurs, dames, bien que votre conversation soit des plus intéressantes, j'ai bien peur que l'heure soit à présent venue de nous quitter... définitivement. Dommage, j'aurais apprécier travailler avec certains d'entre vous, mais ainsi va la vie. Adieu.
L'enfer se déchaîna dans la salle.
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:35

Hadzuki
Ainsi c’était cela… Son armée, c’était pour conquérir le monde… Et si personne ne s’opposait à lui, malgré l’ampleur de son entreprise, il pouvait réussir… Il avait des centaines d’hommes capables d’utiliser l’alchimie sans cercle… Il fallait absolument l’arrêter, c’était la priorité maintenant. Même si mon seul désir était de faire sortir Shayko d’ici le plus vite possible, et en vie. La bague était toujours dans ma poche… Je priai intérieurement pour que je puisse la donner à Shayko…
Griffith interrompit mes pensées en interpelant Macros et lui demanda le secret de sa longévité. Je devais avouer que j’étais curieux également de savoir comment il pouvait vivre ainsi sans que son corps ne subisse les ravages du temps… Il nous dévoila alors une pierre rouge… rouge sang. La pierre philosophale. Nous étions désormais tous tournés vers lui. Ainsi il avait trouvé comment la fabriquer… Ou plutôt il s’était donné les moyens de le faire… Il ne subsitait plus rien de Shelley… Il n’y avait plus que cet homme qui avait sacrifié assez de vie pour créer une pierre probablement parfaite…
-Messieurs, dames, bien que votre conversation soit des plus intéressantes, j'ai bien peur que l'heure soit à présent venue de nous quitter... définitivement. Dommage, j'aurais apprécier travailler avec certains d'entre vous, mais ainsi va la vie. Adieu.
Ce fut alors que pénétrèrent dans la salle près de trente hommes. Tous des soldats de Griffith… Ils commencèrent à nous attaquer avec des attaques alchimiques simples, que nous n’eûmes aucun mal à parer en nous associant Macros et moi. Puis, déclenchant notre alchimie en même temps, accompagnés de Virgie, Edal, Lidia et Shayko, nous les achevâmes, Waycoff leur tirant dessus également et Azure leur tranchait la gorge avec son katana.
Des clappements de mains se firent entendre. Nous nous retournâmes vers la porte et vîmes Griffith, le sourire aux lèvres, qui applaudissait.
-Assez impressionnant je dois dire, dit-il en relaissant tomber ses bras le long de son corps.
-Vos hommes ne feront pas long feu contre nous. Ils sont trop faibles, railla Macros.
-Ah, mais ceux là n’étaient que des débutants. Vous n’avez pas vu le meilleur.
-Vous nous sous-estimiez trop alors, on dirait, me moquai-je.
-Ne croyez pas ça Colonel Mustang. Je n’ai fait que vous tester. Le meilleur va arriver. Je dois dire que je vais prendre un malin plaisir à regarder mes hommes et mes homonculus s’occuper de vous, en particulier. Mort avant même d’être aussi connu que votre père. Quel dommage.
-Vous nous sous-estimez vraiment, dis-je.
-Si vous croyez que vous allez nous tuer facilement, vous vous mettez le doigt dans l’œil, dit Shayko froidement.
-Ah ma chère, vous êtes aussi téméraire que votre jeune ami… Dommage que vous ne puissiez pas profiter plus longtemps l’un de l’autre.
Il claqua des doigts et d’autres hommes entrèrent. Ils étaient moins nombreux, une quinzaine à peu près. Mais ils portaient sur le visage un sourire carnassier qui ne laissait rien présager de bon. Ils commencèrent à nous attaquer. Leurs attaques alchimiques furent beaucoup plus compliquées à parer, du moins pas pour Macros. L’un des hommes réussit à m’approcher et me donna un coup de poing dans la mâchoire qui me projeta à terre. Je regardai les autres, Macros et les autres avaient réussi à s’en débarrasser, notemment grâce aux attaques mortelles de Macros. Mais l’homme qui m’avait frappé s’approcha de moi. Lorsqu’il ne fut plus qu’à un mètre, je relâchai mon alchimie électrique et il s’effondra sur le sol.
Shayko vint près de moi et m’aida à me relever. J’étais légèrement sonné par le coup que j’avais reçu. Nous nous tournâmes vers la porte. Cette fois, Griffith ne souriait plus. Les trois homonculus étaient derrière lui.
-Je dois dire que ça ne m’amuse plus de vous voir vous battre.
-Vous vous lassez bien rapidement, dit Edal.
-Etant donné que vous venez de tuer quelques uns de mes meilleurs éléments, je n’ai pas trop envie de m’attarder.
Il s’écarta de l’ouverture et laissa entrer les homonculus. Il nous tourna le dos.
-Faites ce que vous voulez d’eux, dit-il d’une voix sans ton.
Il s’en alla et les homonculus avancèrent vers nous. Macros lâcha son alchimie sur nos trois ennemis et les fit s’écrouler à terre. Il ne restait plus d’eux que des masses informes.
-Ils vont bientôt reprendre forme, prévint Macros, ne vous en étonnez pas.
-Alors pas de temps à perdre, dit Shayko en s’élançant à toute vitesse vers l’entrée.
-Shayko…
Je me lançai à sa suite, mais à peine fut-elle passée que les homonculus reprirent forme devant moi, souriant. L’un d’eux me prit par la gorge et me souleva de terre. Un autre sortit de la salle et je le vis prendre la même direction que celle de Shayko. Quant au troisième, il avança vers mes camarades.
-Ah… Lâche… moi… Saloperie…
-On est bien mal poli, rigola l’homonculus.
Je commençai à étouffer… Ma vision se brouillait, l’homonculus serrait de plus en plus fort ma gorge… Un cri… Shayko… Non… Je ne pouvais pas la laisser… Je me concentrai comme je pus et déclenchai mon alchimie. Le bras qui me tenait à la gorge se disloqua et je retombai à terre sur les genoux. Mes camarades se battaient contre l’autre et l’attaquaient simultanément.
Je me relevai tant bien que mal et relâchai de nouveau mon alchimie pendant que le bras de mon adversaire se reformait. Sa tête explosa et le corps tomba à terre.
Je l’enjambai et fonçai à travers les couloirs pour tenter de retrouver Shayko. Je la trouvai à la mercie de l’homonculus qui l’avait suivie. Il la tenait à bout de bras par la gorge et elle ne bougeait plus.
-LACHE-LA ! hurlai.
-Comme tu veux, dit-il en la jetant vers moi.
Je la rattrapai avant qu’elle ne tombe au sol et l’y allongeai délicatement.
-Shayko…
Je pris son poul… Il était faible, mais il était là…
Je me relevai et plantai mon regard dans celui de l’homonculus. Je déclenchai mon alchimie et lui fit exploser la tête. Il tomba raide sur le sol. Je m’agenouillai de nouveau près de Shayko et relevai doucement sa tête.
-Shayko… Je t’en pris, réveille-toi…
Le corps se releva et la tête de l’homonculus commença à se reformer. Je ne lui laissai pas le temps d’être totalement régénéré et déclenchai mon alchimie. Je fis exploser son torse.
-Hadzuki…
-Shayko… Comment te sens-tu ?
-Ca va… Je crois…
Je l’aidai à se relever et l’obligeai à prendre appui sur moi. L’homonculus se releva.
-Ah… Ca pique… Je déteste ça… dit-il.
Shayko et moi déclenchâmes notre alchimie en même temps et l’homonculus explosa. Deux minutes plus tard, il était de nouveau debout.
-Bon sang, c’est pas vrai ! m’écriai-je. Tu ne veux pas te décider à mourir ?
-Comment pourrais-je mourir, alors que je ne suis même pas vivant ? répondit-il.
-Il doit bien avoir un moyen de te régler ton compte ? s’écria Shayko.
-Si il y en avait un, tu ne crois tout de même pas que je te la dirais.
Nous déclenchâmes de nouveau notre alchimie et le fîmes exploser. Nous commençâmes à faire demi-tour pour rejoindre les autres. Je m’en voulais de les avoir laissé seuls là-bas…
Nous trébuchâmes… Je regardai derrière moi, l’homonculus s’était relevé et avait allongé son bras pour nous faire tomber. Je déclenchai de nouveau mon alchimie et fis éclater sa tête.
Nous nous relevâmes, mais l’homonculus se releva également. Cependant, une fois relevé, il se plia en deux et un liquide rouge foncé coula de sa bouche… Du sang ? Il se redressa, son sourire avait disparu. Je m’apprêtai à déclencher mon alchimie quand quelqu’un d’autre le fit à ma place, faisant exploser le corps de l’homonculus.
Nous nous retournâmes. Edal se tenait derrière nous.
-C’est Macros qui m’envoie. Il connaît le moyen de les tuer. Il faut les affaiblir jusqu’à ce que les pierres rouges qui leur permettent de vivre s’épuisent.
-C’est une question d’endurance, alors, dit Shayko.
-On dirait, dis-je en faisant exploser la tête de l’homonculus qui se relevait pour le faire tomber de nouveau à terre. Comment sait-on qu’ils sont affaiblis ?
-Un espèce de liquide rouge leur coule de la bouche. Dans ces cas-là, il ne leur reste plus longtemps à vivre.
-Parfait, dis-je en regardant Shayko.
-Nous en avons eu un là-bas, Macros et les autres se chargent du dernier. Je viens vous aider pour celui-là.
-C’est pas de refus, dis-je alors que l’homonculus tentait de se jeter sur nous…

Macros
Ce combat devenait franchement ennuyeux. L'un des homonculus avait clairement décidé de me prendre pour cible, celui qui avait été bien près de me tuer lors de mon escapade au laboratoire. Ca devait faire la huitième fois qu'il mordait la poussière, mais il ne cessait de se relever. Azure m'aidait à le maintenir sous contrôle. Son alchimie était plutôt intéressante, apparemment basée sur les sons de sa flûte... La ressemblance avec la personne à qui je pensais était frappante. Les deux se connaissaient peut-être? Non, peu probable, il nous aurait mis au courant dans ce cas. Je reportai mon attention sur l'homonculus.
Celui-ci commençait à montrer des signes évident de faiblesse. Il se releva une nouvelle fois... pour être carbonisé. Je me tournai pour voir que le colonel Kiré nous avait rejoint. Je réduisis les restes en bouillie afin de gagner quelques secondes avant de parler.
-Les autres s'en sortent bien?
-Plus ou moins. Ces créatures ne sont pas très coopératives.
-Pas de raison de paniquer, l'énergie de la pierre rouge n'est pas infinie... et régénérer entièrement leurs corps en demande énormément. Celui-ci approche de la rupture, je crois...
"Celui-ci" profita du fait que nous avions le dos tourné pour bondir sur nous, son corps encore imparfaitement régénéré. Toutefois l'alchimie d'Azure le figea sur place. Avant qu'il n'ait eu le temps de se libérer de cette emprise, je plaquai la main sur son torse.
-Permettez que j'essaie d'accélérer le mouvement, mon ami. Savez-vous qu'il est possible pour qui a les compétences physiques nécessaires de disloquer les liaisons entre les atomes constituant votre corps?
S’il ne le savait pas, il en eut la démonstration immédiate. Je savais que régénérer un corps entièrement dispersé était bien plus difficile que s’il était simplement endommagé. Et si Azure ralentissait ses mouvements, je pouvais le faire sans risques...
-Colonel Kiré, je pense que vous devriez aller porter assistance aux autres. Nous avons la situation en main, ici.
Apparemment, il partageait mon avis. Il fit demi tour, tandis que l'homonculus se relevait en titubant, paraissant à deux doigts du KO.
-Sales... vermines... humaines. Je vais vous tuer!
-Tsss, tsss, tsss, maîtrisez-vous un peu mon ami. Il me parait évident que ce n'est pas nous qui sommes aux portes de l'oubli, vous ne pensez pas?
De fait, sa régénération semblait rester incomplète, et il paraissait garder de fortes difficultés pour se mouvoir. Il en prenait conscience petit à petit lui aussi.
-Et voilà que vous ne pouvez plus vous régénérer. Peut-être devriez vous envisager de reconsidérer vos allégeances?
Il nous jettait des regards furieux, mais chaque seconde qui passait lui faisait prendre conscience de son impuissance.
-Que voulez vous dire?
-Eh bien, vous pourriez nous guider à ce Kazel, non? Et en échange, nous vous laisserons la vie sauve. En fait je pourrais même "recharger vos batteries", si vous me pardonnez l'expression. Griffith n'est pas le seul à manipuler la pierre rouge.... Je sais que la loyauté des homonculus peut être variable, n'est-ce pas?
Disant celà, je lui présentai l'un des fragment que j'avais conservé. Il hésita, avant de se résigner.
-Je n'ai guère le choix, j'imagine. Suivez moi.
Izanami se tourna vers moi.
-On ne va pas aider les autres, d'abord?
-Ils s'en sortiront très bien sans nous, princesse, ne vous inquiétez pas. Pensez plutôt à vos retrouvailles avec votre ami...
Notre petit groupe se mit en route. Espérons que tout se passerait bien...
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:35

Virgie
On était devant l'homonculus, il nous regardait avec un sourire aux lèvres, je vis Edal nous rejoindre.
-Edal??? demandai-je. Où sont les autres???
-Ils sont avec Macros, quant à Hadzuki et Shayko, ils sont ensemble.
-En vie, j'espère…
-Oui en vie, ne t'inquiète pas.
Ok, bon c'était déjà une chose, Shay était saine et sauve et c'était ce qui m'importait.
-Bon fini de discuter, fit l'homonculus en train de nous regarder et en se jetant sur nous.
Je transformai mes ongles en lames fines et aiguisées, Edal était près, lui aussi, au combat pareil pour les autres. On encercla le monstre, je m'approchai à toute vitesse de lui, puis je le transperçai le thorax. Celui-ci tomba, et quelques minutes après il se releva en se régénérant.
-Merde, lâchai-je sans le vouloir.
-Quoi, tu as cru vraiment que j'allais mourir avec ce que tu m'as fait, rétorqua-t-il avec le sourire.
C'était fou comme je pouvais haïr les homonculus, ils avaient une manière… je ne pouvais pas les blairer. On se regarda tous, puis on utilisa notre alchimie en même temps. Un rayon de lumière se dirigea vers l'homonculus, puis celui-ci gela.
On pouvait lire dans ses yeux une haine contre nous, on se regarda tous à nouveau. Fallait maintenant qu'on cherche ce Griffith. Waycoff se tourna vers nous.
-Il faudrait peut-être se faire un plan, non!?!
Je réfléchis un moment, mais rien ne me venait en tête, puis Waycoff eut une idée.
-Il faudrait se séparer!!!
-QUOI??? Fîmes-nous tous en même temps.
-C'est trop risqué, dis-je suspicieuse, si on se sépare c'est la mort assurée.
-Et vous avez un autre plan??? rétorqua Waycoff.
C'était vrai que je n'avais pas d'idée en tête, mais bon j'essayai de discuter un autre plan.
-Bon, fis-je, si on se sépare, c'est en plusieurs groupes.
-Mouais, ça serait mieux ainsi, nous dit Edal.
-Bon, on est d'accord sur ça, alors Edal et Lidia vous serez ensemble, moi je serai avec Waycoff, mais avant ça il faut finir quelque chose.
-???
Je me dirigeai vers l'homonculus gelé, je clapai des mains et les posai sur le monstre, celui-ci cria et il disparut sans laisser de trace.
-Qu'est-ce que tu en as fait??? demanda Edal curieux.
J'allai vers lui, puis lui répondis.
-Je l'ai envoyé dans l'autre monde, là où il sera à sa place.
Puis nous commençâmes, notre plan, on alla là où était Griffith, on se sépara comme dans le plan qu'on avait précisé. Edal et Lidia étaient partis dans une autre direction, quand à Waycoff et moi, nous avions pris l'autre qui contournait la pièce. On se regarda, puis il me fit un signe pour me dire que je pouvais passer, sans que personne ne me voit.
Soudain je vis, Hadzuki et Shay de l'autre côté de la pièce, je leur fis signe de ne plus bouger, et d'attendre notre signal.
Lorsque je vis cette fois-ci Grifftih et ces hommes en train de comploter, celui-ci s'en alla vers une porte, Hadzuki voulut le suivre mais Waycoff lui fis signe que non…
C'était trop risqué pour le jeune Mustang, et surtout pour ma fille, ce n'était pas le moment de les perdre. Soudain une idée me vint en tête. Je m'approchai de Waycoff pour lui en parler.
-C'est trop risqué, si vous faites ça c'est la mort assurée.
-Je me débrouillerai, lui chuchotai-je.
-Bon faites ce que vous voulez, du moment que ça ne perturbe pas mon plan.
Après cette petite discussion, je me levai et regardai Griffith.
-Hummm, alors comme ça vous vous en allez!!!!
Il fit un sourire puis me répondit.
-A ce que je vois, vous vous en êtes sortie, mais plus pour longtemps.
Puis il regarda autour de moi.
-Oh fait!!! Où sont vos petits camarades???
Je clapai des mains et fit apparaître mes lames.
-T'inquiète pas ils sont en sécurité, finis-je par lui dire et avec le sourire.
Je tournai mon regard vers Shayko, elle voulait à tout prix m'aider mais Hadzuki la tenait, pour ne pas qu'elle se fasse remarquer.
Je m'approchai de Griffith, celui-ci recula d'un pas, mais je le pris par surprise et lui transperçai son bras droit, mais sans même, que je m'y attende celui-ci fit de l'alchimie, et me fit basculer en arrière à cause d'un pic sorti du sol.
Je perdis l'équilibre et tombai en arrière. Il avait largement l'avantage mais ne me fit rien ou presque rien, je ne pouvais plus bouger pourquoi??? Ça je n'en savais strictement rien, peut-être son alchimie. J'essayai de toutes mes forces de me dégager, mais rien n'y fit mon corps ne bougea pas. Que faisait Waycoff à cet instant??? Je voyais les yeux de ma fille en train de briller.
Je ne voulais pas l'abandonner, je ne voulais pas qu'elle soit triste à cause de moi!!! Il fallait à tout prix que je me sorte de cette connerie d'envoûtement.
Je me concentrai de toute mes forces puis je réussis à bouger et à le sortir de moi même. Mes ongles s'étaient encore enfoncer dans son bras, celui-ci cria de douleur, mais maintenant fallait en finir une bonne fois pour toutes.
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:36

Hadzuki
Nous avions fini par tuer l’homonculus et Edal était retourné auprès des autres pour voir s’ils allaient bien. Je sentais que Shayko était inquiète pour sa mère… Elle se demandait probablement si elle allait bien. Je devais avouer que je me le demandais aussi…
Nous étions finalement arrivés dans une pièce qui ressemblait assez aux autres. A l’autre bout de cette salle, nous apperçûmes Virgie et Waycoff. Ils semblaient aller bien… Mais où étaient les autres ? Shayko se tourna vers moi.
-Où sont les autres ? me demanda-t-elle dans un murmure.
-Je ne sais pas… Ne t’en fais pas, ils vont bien, j’en suis certain, tentai-je pour la rassurer.
-Oui, tu as sûrement raison…
-Shayko… Griffith…
Je venais de le voir entrer dans la salle. D’où nous étions, il ne pouvait pas nous voir… Seuls Virgie et Waycoff le pouvaient… J’avais l’avantage… Je pouvais l’attaquer sans qu’il s’y attende et peut-être le destabiliser… Ca serait un bon point…
Mais je vis Waycoff me faire signe de ne pas faire le moindre geste. Je vis Virgie s’approcher de Waycoff et lui parler. Il ne semblait pas convaincu par ce qu’il entendait. Mais Virgie sortit de sa cachette et aborda Griffith qui se tourna vers elle, le sourire aux lèvres.
Shayko tenta de rejoindre sa mère, mais je la maintins près de moi de force.
-Laisse-moi y aller, murmura-t-elle.
-Non, pas question. Tu es trop faible pour te battre.
-Je…
-Tu es épuisée… Laisse faire ta mère, elle a probablement un plan. Si elle n’en avait pas, elle n’aurait pas abordé Griffith.
Shayko se retourna vers la scène, Virgie et Griffith étaient en train de se battre. Soudain, Virgie tomba à terre et plus personne ne bougea. Griffith souriait toujours malgré les lames de Virgie enfoncées dans son bras. Virgie ne bougeait pas… Griffith devait probablement la maintenir au sol grâce à son alchimie.
Je sentis Shayko qui essayait de me glisser entre les doigts et resserrai mon étreinte. Je ne pouvais pas la laisser y aller au risque de se faire tuer… Mais d’un autre côté, Virgie était dans de sals draps… Elle avait besoin d’aide…
Je regardai du côté de leur planque pour voir ce que faisait Waycoff mais je ne le vis pas… Où était-il ?
Griffith hurla. Virgie était parvenue à se libérer de son emprise et avait enfoncé ses lames plus profondément dans le bras de Griffith, le faisant souffrir. Le combat repris, puis, sortant de l’ombre, j’apperçus Waycoff bondir sur Griffith par derrière, le surprenant. Il n’avait pas prévu ça…
Waycoff lui avait mis un sacré coup à l’épaule et Griffith ne pouvait désormais plus se servir de son bras droit. C’était déjà une bonne chose. Virgie le finit en le transperçant de par en par de ses lames. Un instant, Griffith resta à genoux, puis, il s’effondra sur le sol et ne bougea plus.
Waycoff s’approcha de lui et prit son poul. Il semblait satisfait. Il se releva.
-Mort. C’est terminé pour lui, dit-il.
-Autant s’en assurer, dis-je en sortant de ma cachette.
Je préparai mon alchimie, j’étais prêt à lui donner un dernier coup pour vérifier qu’il était bien hors d’état de nuire.
-Pas la peine, dit Virgie en prenant son poul à son tour. Il est bel et bien mort.
-Alors, ça y est… dit Shayko en nous rejoignant.
-Oui. Il ne pourra plus continuer ses expériences contre nature, dit Virgie.
-Allons-y, nous n’avons plus rien à faire ici, dit Waycoff.
-Maintenant il faut retrouver les autres et sortir d’ici, dis-je sans l’écouter.
-Je suis d’accord, dit Virgie.
-Où sont Edal, Lidia, Macros et Azure ? demanda Shayko.
-Nous nous sommes séparés avec Edal et Lidia, dit Virgie. Ils sont partis de l’autre côté pour voir s’ils trouvaient Griffith. Mais pour Macros et Azure, je ne sais pas où ils peuvent être.
-Tant pis… On retrouve Edal et Lidia et on sort d’ici, dis-je.
-Suivez-moi, je pense savoir à peu près où ils doivent être, dit Waycoff.
Nous quittâmes la salle et je jetai un dernier coup d’œil au cadavre de Griffith… Tout serait bientôt terminé… J’espérai qu’en retrouvant les Kiré, nous retrouverions Macros en même temps, comme ça, nous pourrions quitter cette forteresse et la détruire pour que plus personne ne s’en serve comme d’un laboratoire protégé…



Edal
Nous étions donc partis dans la direction opposée, il serait étonnant que Griffith soit allé par là, je pensai que ses laboratoires étaient le dernier de ses soucis pour l’instant ! Cependant Griffith était le descendant de Lilan, et sans aucun doute Lilan avait dû livrer quelques uns de ses secrets à son fils.
-Bien, j’imagine qu’on se dirige vers une impasse ?
-Peut-être bien…
-Et alors pourquoi on y va, un laboratoire, ça n’a plus d’intérêt justement.
-Va savoir.
Comme prévu pas de Griffith. Juste une salle pleine de livres, de feuilles dispersées, des murs griffonnés, nous entrâmes et examinâmes un peu ce que nous trouvions.
-Bon qu’est-ce qu’on cherche ? me demanda Lidia. On devrait plutôt être en train de chercher Griffith non.
-Vu comment a réagit Virgie tout à l’heure, quand elle nous a proposé de nous séparer, elle avait déjà une idée derrière la tête…
-Et alors…
-Et alors je pense qu’à quatre ils sont suffisamment nombreux, et on cherche une fissure, un tiroir, enfin tout ce qui pourrait contenir quelque chose qu’il ne voudrait pas que l’on trouve !
-Le gêne de l’alchimie sans cercle ?
-Pourquoi pas !
Après plusieurs dizaines de minutes, Lidia finit par s’écrier « J’ai trouvé », elle sortit des feuilles et des coffrets d’un renfoncement derrière une masse de livres. Les autres arrivèrent peu de temps après menés par Waycoff, ou Hummer, enfin…
-Et les voilà.
Je lui tendis une pile de feuilles et l’un des deux coffrets.
-Ca c’est les recherches sur l’alchimie sans cercle enfin une partie.
-Et le reste ?
-Le reste c’est des recherches de Lilan, que Griffith semblait vouloir reprendre en mains !
Je laissai tomber le coffret par mégarde qui en tombant laissa apercevoir son contenu, une pierre rouge sang.
-La pierre philosophale !
-Non, pas du tout, c’est pas un catalyseur. C’est une pierre qui relie l’alchimiste à un élément, soit le feu Edal, l’eau moi-même, l’air Sénébra et la terre… C’était Maru !
Sans même attendre la fin de l’explication de Virgie, je pris l’initiative de tout jeter au feu, sauf la pierre, qui n’aurait pas brûlé…
-Voilà le problème est résolu…
-Mais vous êtes fou, c’est une mine d’or, s’exclama Mustang junior.
-Mine d’or qui attire un peu trop la convoitise, et puis je ne pense pas que l’armée soit prête à l’obtenir ! finit Virgie.
-Oui, je me souviens encore de carreaux brisés parce que je n’arrivais à me contrôler .
Je mis la pierre dans l’une de mes poches, il nous expliquèrent, comment ils avait mis fin à l’existence de Griffith.
-Bon, bon, maintenant vu qu’il n’y a plus rien qui nous retient je vous propose de nous en aller avant que les hommes de la CIA ne débarquent !
-Et Azure et Macros, vous comptez les laisser ?



Macros
L'homonculus nous mena jusqu'à une pièce isolée. A en juger par les escaliers montés, elle devait se trouver au sommet de l'une des tours de la demeure de Griffith. Il nous désigna une porte. Izanami fut la première à entrer. Un spectacle peu banal nous y attendait. Un homme apparemment inanimé flottait en suspension dans une sorte de cuve remplie d'un liquide rougeâtre.
-Kazel!
Izanami se précipita vers lui. Je me tournai vers l'homonculus.
-Pour le faire sortir?
Il me désigna faiblement un tableau de commande.
-J'ai rempli ma part du marché, à votre tour à présent.
Je souris.
-Bien sûr.
Je le projettai à travers la fenêtre la plus proche. Peut-être que la chute l'achèverait, peut-être pas. Ce n'était plus mon problème de toute façon. Je pianotai sur le panneau de contrôle, et la cuve commença à se vider, puis s'ouvrit.
Izanami vint soutenir le corps inerte avant qu'il ne s'effondre sur le sol. J'espèrai qu'il serait en meilleur état qu'elle au réveil. J'eus une pensée fugitive pour les autres, aux prises avec Griffith et ses larbins. A la rigueur, peu importe qui ressortirait vivant de l'affrontement. Quoique... Si Roy junior pouvait s'en sortir, cela pourrait s'avérer intéressant pour la suite. Quant à Griffith... Il devrait être stoppé, bien sûr, mais n'était-ce pas trop tôt? Bah, nous verrons bien quelle tournure prendraient les évènements.
Kazel commençait à reprendre conscience. Il cligna des yeux, essayant de remettre de l'ordre dans ses idées.
-Azure? Qu'est-ce que tu fais ici? Où sommes-nous? Qui est ce type?
Ca commençait bien... Tout à coup je perçus un bourdonnement sourd au loin. J’allai à la fenêtre, pour voir quelques points noirs dans le ciel. Des hélicoptères. Sûrement les amis de Hummer - ou Waycoff, quel que soit son nom. Cétait pas le moment de traîner.
Quelle journée...
Macros
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:38

Hadzuki
Nous venions d’arriver tout près d’un laboratoire lorsque nous vîmes sortir de la salle Macros, Azure et un autre type, qui si je ne me trompais pas, devait être Kazel.
-Macros ! m’écriai-je.
Les trois se tournèrent vers nous et un grand sourire apparut sur le visage de Macros lorsqu’il me vit arriver vers lui.
-Ah ! Junior ! Je suis heureux de vous voir en vie !
-Faites-moi une faveur, arrêtez de m’appeler Junior, j’ai un nom. Hadzuki.
-Comme vous voulez. Bon, je crois qu’il est temps d’y aller…
-Vous êtes bien pressé, fit remarqué Waycoff.
-Ouais… Bah je sais pas vous, mais moi j’ai entendu les hélicos de vos copains qui arrivaient Hummer. Alors je propose qu’on se dépêche de sortir.
-Allons-y, acquiescai-je.
Durant le chemin qui nous mena à la sortie, j’expliquai à Macros que nous avions réglé son compte à Griffith. Il me confirma que l’homme qui se trouvait avec eux était bien ce fameux Kazel dont Azure avait parlé.
Nous sortîmes de la forteresse et parvînmes à rejoindre la rive sains et saufs. Macros et moi nous regardâmes, nous avions exactement la même idée. Ensemble, nous claquâmes des mains et les posâmes au sol pour user de notre alchimie. Quelques minutes plus tard, après que les membres de la CIA soient ressortis de la forteresse, la bâtisse s’écroula, dans un silence pesant de notre part.
-C’est dommage, dit Macros.
-Au moins, plus personne ne pourra se servir de cet endroit, dis-je. Les Griffith ont causé trop de problèmes.
-Je suis d’accord, dit Kiré. Bon, maintenant, il est temps de repartir. Allons-y.
-Macros, vous nous accompagnez, dit Waycoff.
-Non, ça je ne crois pas… dit-il.
-Vous…
-Waycoff, intervins-je. Laissez-les partir tous les trois. Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent.
Ce fut le silence pendant un instant, puis Waycoff se résigna et abandonna sa position de combat. Je me tournai vers Macros.
-J’espère vous revoir Mustang, dit Macros en me tendant la main. Peut-être que nous nous retrouverons dans de meilleures conditions pour discuter. Je crois que nous avons énormément de choses à nous dire encore.
Je serrai la main de Macros.
-J’espère aussi que nous ne nous retrouverons pas pour être de nouveau ennemis.

Les Kiré et Waycoff étaient allés chez ce dernier pour se reposer, Carter était rentré chez lui, Macros avait vite disparu avec Azure et ce fameux Kazel… Je me demandais si nous les reverrions un jour, et si nous saurions qui ils étaient vraiment…
J’emmenai Virgie et Shayko chez moi, offrant ma chambre d’amis à Virgie et restant dans la mienne avec Shayko. Je soignai les blessures de Shayko comme je le pus, heureusement, elles n’étaient pas trop graves… De l’alcool pour désinfecter et des bandages avaient été amplement suffisants.
Nous nous couchâmes, nous serrant l’un contre l’autre et nous reposâmes. Tout était terminé…

Le lendemain matin, je me réveillai aux aurors. Il devait être près des cinq heures lorsque je me levai. Je m’habillai rapidement et sans bruit. Je ne voulais pas réveiller Shayko… Elle avait besoin de dormir…
-Hadzuki… Ne t’en vas pas…
Je me retournai et m’assis sur le lit près de Shayko. Je lui caressai la joue.
-Je reviens. Je n’en ai pas pour longtemps.
-Où est-ce que tu vas ?
-J’ai quelque chose à régler. Je serai de retour d’ici moins d’une heure. Je te le promets.
-Hum…
Je me penchai vers Shayko et déposai un léger baiser sur ses lèvres. Je sortis de la chambre et allai régler cette fameuse affaire… Une heure plus tard, j’étais de retour chez moi. Je remontai à ma chambre sans faire de bruits et découvris que Shayko s’était rendormie. Je m’allongeai à ses côtés et la serrai contre moi… Oui, cette fois, c’était certain, tout était fini…

En début de soirée, nous nous retrouvâmes tous dans le bureau de Suturland pour lui expliquer exactement ce qu’il s’était passé. La pièce étant grande, les Mushi, les Kiré, Waycoff, Carter et moi-même tenions facilement avec Suturland.
-Bien, dit Suturland. Est-ce quelqu’un sait où se trouve Macros ?
-Non, personne ne sait, dit Edal. Il s’est volatilisé.
-Bah, il réapparaîtra, dit Waycoff. Il n’est pas le genre de type à rester tranquillement terré jusqu’à la fin de sa vie. Il est comme moi, il a besoin d’action.
-Et vous Mustang, demanda Suturland, qu’avez-vous l’intention de faire ? Vous allez continuer à travailler pour le généralissime ?
-Non.
-Ah ! Comment ça ? demanda Suturland visiblement intéressé.
-Parce que je lui ai apporté très tôt ce matin ma lettre de démission.
-De démission ? Mais vous êtes dans l’armée depuis moins de trois semaines !
-Oui, mais je ne m’étais engagé que pour traquer la Hawk’s Bite. Maintenant que tout ceci est terminé, je vais pouvoir me consacrer à ce que je veux vraiment.
Je me dirigeai vers Shayko et pris ses mains. Elle rougit. Je savais que tous les regards étaient tournés vers nous, mais ça n’empêcherait rien.
-Shayko, depuis que je te connais, ma vie a complètement changé. En fait, je dirais même qu’elle a pris tout son sens grâce à toi. Et j’ai compris, peut-être un peu plus tard que toi, que ce que je veux plus que tout au monde, c’est vivre auprès de toi jusqu’à la fin de mes jours. Te voir sourire, t’entendre rire et parler, me réveiller et m’endormir près de toi chaque jour. Alors, je te le demande Shayko…
Je mis ma main dans ma poche et en sortis une bague en argent surmontée d’une petite pierre d’émeraude. Je sentais la main de Shayko trembler dans la mienne.
-Veux-tu m’épouser ? Acceptes-tu de devenir ma femme, de prendre mon nom… et qui sait, de porter nos futurs enfants ?
Shayko resta muette un instant, regardant toujours la bague que je tenais. Une horrible pensée me vint alors à l’esprit… Et si elle refusait… Jusque là j’avais été persuadé qu’elle dirait oui… Mais si elle disait non…
-Oui… murmura-t-elle. OUI !
Elle me sauta au cou et je l’embrassai dans un tonnerre d’applaudissements et de cris de joie de la part de tous ceux qui étaient là. Aussi bien mes amis que les membres de la CIA. Nous séparâmes finalement nos lèvres et je passai la bague à son doigt en souriant. Shayko aussi souriait.
-Elle est magnifique, dit-elle les larmes aux yeux.
-Elle me vient de ma mère… C’était la bague que mon père lui avait offerte pour la demander en mariage.
-Alors elle est encore plus belle.
Shayko pleurait de joie et je la pris dans mes bras. Tout le monde vint nous féliciter.

Un mois plus tard…

Malgré ma lettre de démission, Heigarts avait essayé de me convaincre de rester, mais aucun de ses arguments n’y avaient fait. Ma décision était prise depuis longtemps et personne ne pourrait me faire revenir là-dessus.

https://2img.net/r/ihimizer/img95/641/hari1essaivn4.jpg

J’étais horriblement stressé… J’étais vêtu d’un costume gris foncé avec une cravate noire et une chemise blanche… J’avais coupé un peu mes cheveux, mais une mèche me tombait toujours devant les yeux… Rebel jusqu’au bout, rigolai-je intérieurement… Tim était à côté de moi, tout souriant, et incroyablement sérieux dans son costume noir. Quand je lui avais demandé d’être mon témoin à mon mariage, il avait sauté de joie et il avait payé la tournée à tout le monde pour fêter l’occasion… Mais je n’avais pas pris d’alcool, juste une menthe à l’eau…
J’aurais tellement aimé que mes parents soient là… Mais il y avait pas mal de monde. Waycoff était là aussi, souriant devant cette fête, malgré son œil en moins. Même les membres les plus importants de l’armée avaient fait le déplacement en apprenant la nouvelle du mariage du fils de Roy Mustang. Et j’avais donc eu l’occasion de rencontrer le fameux Armstrong, un ancien ami de mon père. Fort heureusement, il ne fit pas ce dont tout le monde avait peur et garda sa chemise…
Puis, la musique démarra.

https://2img.net/r/ihimizer/img226/8444/18653597yp8.jpg (Désolée, mais vous ne verrez pas le tonton…)

Shayko arriva alors au bras d’un homme qu’on m’avait présenté comme étant son oncle. Elle était vêtue d’une longue robe blanche, avec un voile couvrant son visage. Il me sembla qu’il s’était écoulé une éternité avant qu’elle n’arrive enfin à mes côtés. Son oncle me serra la main en me souriant. Enfin, après un dernier regard, Shayko et moi nous tournâmes vers le prêtre. Lidia était à côté d’elle, c’était son témoin.
Les paroles du prêtre me semblèrent incroyablement lentes, mais peut-être était-ce l’excitation du moment qui faisait cela. Quoi qu’il en soit, Shayko et moi nous dîmes oui pour la vie, en nous passant mutuellement les alliances dorées au doigt.
-Si quelqu’un s’oppose à cette union, dit le prêtre, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.
D’un même mouvement, Shayko et moi tournâmes légèrement la tête vers Virgie et vîmes qu’elle se retenait de pleurer… de joie. Nous nous regardâmes alors tous les deux en souriant.
-Bien. Hadzuki, Shayko, je vous déclare donc mari et femme ! Mon ami, vous pouvez embrasser la mariée, dit le prêtre en souriant.
Je m’approchai de Shayko et soulevai doucement son voile. Nous sourîmes tous les deux et je l’embrassai en la serrant contre moi.
Il y eut un tonnerre d’applaudissements et de félicitations. Enfin, nous détachâmes nos lèvres et attendîmes que tout le monde ait quitté l’Eglise pour en sortir à notre tour et être recouvert de grains de riz sous les cris et les applaudissements.
Il y eut ensuite un buffet et en début de soirée, Shayko lança le bouquet. Ce fut Lidia qui l’attrapa, à la grande joie de Shayko. Puis nous commençâmes tous à danser. Durant un slow, Shayko me dit doucement à l’oreille :
-J’aurai une surprise pour toi.
-Qu’est-ce que c’est ? demandai-je curieux.
-Je te le dirai tout à l’heure… Je veux que tu sois le premier au courant…
-Mais…
-Non, dit-elle en posant un doigt sur mes lèvre. Tout à l’heure.
-D’accord, concédai-je.
Nous nous embrassâmes et continuâmes à danser…

Huit mois plus tard…

Shayko et moi avions finalement décidé d’élire domicile à Rezenbool, pour rester loin de l’effervescence de Central et de l’armée. Et puis, après tout, c’était là que nous étions nés… C’était notre ville natale à tous les deux… Etonnant qu’on ne se soit jamais rencontré par le passé… Je m’étais mis à mon compte en tant que réparateur en tous genres et nous vivions plutôt aisément…
J’étais assis sur une chaise dans le couloir, coudes appuyés sur les cuisses, mains serrées sous mon menton… Terriblement anxieux… Edal était à côté de moi et semblait assez calme… Comment pouvait-il garder son calme dans un moment pareil alors que…
-AAAAAAAAHHHHHHH !
Je me relevai d’un bond en entendant ce cri de souffrance. J’allais me diriger vers la porte de la chambre, mais Edal me retint.
-Si j’étais toi je resterais là.
-Mais Shayko… balbutiai-je.
-N’aimerait probablement pas que tu la voies dans l’état où elle doit être.
-Mais…
-Tu n’as pas à t’en faire. Elle est entre de bonnes mains. Virgie et Lidia sont auprès d’elle, ainsi que le médecin et la sage femme. Elle ne risque rien.
Nous entendîmes alors un autre cri… Mais différent celui-ci… C’était un cri de bébé… Je me tournai vers la porte le cœur battant à toute allure. Peu après, la porte s’ouvrit et Virgie apparut. Je me précipitai vers elle.
-Comment va Shayko ? demandai-je inquiet.
-Ne t’en fais pas, elle va parfaitement bien. Je te présente ton fils, dit-elle.
Ce ne fut qu’alors que je m’aperçus qu’elle tenait dans ses bras un petit tas de couvertures. Elle me le tendit et me le mit doucement dans les bras. Puis, elle écarta doucement la couverture pour laisser apparaître un minuscule visage. Le mien s’illumina d’un immense sourire.
-C’est un petit garçon… balbutiai-je…
-Il est superbe, dit Edal. Bravo, mon garçon.
-Il est si léger… Et si minuscule…
-C’est un bébé, c’est normal, dit Virgie en souriant.
-Oui…
-AAAAAAAHHHHHHHH !
Nous nous figeâmes en entendant ce nouveau cri de souffrance en provenance de la chambre de Shayko. Le médecin apparut à la porte.
-Virgie, venez vite !
Virgie retourna dans la chambre en fermant la porte derrière elle… Des complications… Tout cela était trop beau pour être vrai… Ma Shayko… Je m’assis sur la chaise en tenant toujours mon fils dans mes bras… Je le regardai, priant pour que tout se passe bien. Cette fois, Edal semblait lui aussi très inquiet.
Mais bientôt, un autre cri de bébé retentit dans la chambre… Je ne comprenais pas… Edal et moi nous regardâmes, nous interrogeant mutuellement du regard. Puis la porte s’ouvrit et Virgie en ressortit. Je me levai doucement et m’approchai.
-Shayko…
-Elle va merveilleusement bien, dit-elle en souriant.
-Mais…
-Viens plutôt voir.
Elle m’entraîna dans la chambre et je découvris Shayko, allongée sur le lit, des cernes immenses sous les yeux et tenant contre elle un autre petit être. Je m’approchai et m’assis à ses côtés sur le lit en souriant. Elle tourna son regard vers moi.
-Des jumeaux, murmurai-je de soulagement.
-C’est une petite fille, murmura Shayko. On a une fille et un garçon.
Elle souriait.
-Je dois être affreuse à regarder… rigola-t-elle.
-Tu es magnifique, dis-je en caressant doucement son front. Tu dois être épuisée.
-Oh que oui…
Les sages femmes prirent les deux bébés et les couchèrent.
-Comment allons-nous les appeler ? demandai-je.
-Que dirais-tu de Yumi pour notre fille.
-J’en dis que c’est très joli. Et pour notre fils… Que penses-tu de Hatori ?
-Ca me plait beaucoup.
J’embrassai Shayko.
-Tu fais de moi le plus heureux des hommes de tout l’univers.

FIN…

Générique

Instigateur de la fanfiction : Marumushi

Personnages (par ordre alphabétique):

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Une réalisation de la maison :
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Un produit hébergé par le forum Empire FMA

Un grand merci à tous les rédacteurs pour leur travail et leur présence dans cette aventure.

A bientôt pour une prochaine saison !

PASSAGE MIS A LA DEMANDE DE MARUMUSHI POUR LE PERSONNAGE DE WAYCOFF PARCE QU’IL NE PEUT PAS VENIR ! (une sorte de petit épilogue)

Le téléphone sonna, une fois, deux fois… Je décrochai…
-Allô ?... oui, c'est moi... Tout s'est bien passé, les homonculus ont été extractés comme prévu... non, ma couverture est intacte... Oui, John Quitridge connaissait mon identité mais il n'est plus là pour le dire, qu'est-ce que je fais des tourtereaux ?... Très bien je les fais surveiller... L'armée est à présent en lieu sûr, ils ne savent pas que Karaj Miner n'était qu'un centre d'entraînement... Mon oeil en moins ce n'est pas grave, j'en ai un autre et il est solide, mais je ne le risquerai pas pour vous... Le produit ? Il est en bonne voie, d'ici peu de temps il sera opérationnel... Non personne ne sait que vous êtes l'employeur secret, ou le maître de Griffith... Nous avons besoin de gens comme vous madame... Oui bien sûr, je continuerai à vous servir… Sur ce, au revoir, généralisimme.

VRAIE FIN…
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Message par Macros Sam 27 Oct 2007 - 20:38

Macros


Trois mois après la destruction de Karaj Miner.

Le cimetière était désert, seul les hurlements du vent troublaient le silence ambiant. Perdu dans mes pensées, j'essayais de faire le point sur les derniers évènements, mais surtout sur leurs conséquences. Si très peu de personnes étaient au courant de ce qui s'était passé avec Alexander Griffith, quelque chose me disait que c'était loin d'être la fin des problèmes. Mon attention se reporta sur la pierre tombale, sur laquelle était inscrit le nom du défunt: Lieutenant Henri Carter, mort dans l'exercice de ses fonctions. Bien sûr, son corps n'était pas là, il était resté enseveli sous les décombres du manoir des Griffith.
Mais qu'est-ce que je faisais là? Ca ne servait à rien de se retourner vers la passé, et j'avais suffisamment à faire pour ne pas devoir m'encombrer d'une sentimentalité imbécile. Et pourtant... Ce n'était pas de la tristesse que je ressentais en ce moment, non, c'était autre chose... Autre chose... Mais quoi? Il me fallut un moment pour remarquer que je n'étais plus seul. Un homme impeccablement habillé, aux longs cheveux blonds, presque blancs, et tenant une lyre à la main se tenait à quelques mètres de moi. Taliesin.
-Mmmmh, on m'avait dit que les chances de vous trouver ici étaient... non négligeables... Allez vous bien?
Tsss, toujours cet accent aristocrate et cet étrange choix de termes...
-Pas mal. Vous êtes déja revenu de Xing?
-Mmmh, oui. Un pays fort intéressant, savez-vous? J'ai eu la chance que l'empereur Ling me soit présenté... Il est... mmmh... original. Et qu'en est-il de vous? J'ai entendu dire que vous aviez ramené d'étranges compagnons de Karaj Miner...
Je répondis distraitement.
-Oui, oui, il sont en lieu sûr, vous ferez leur connaissance incessemment. Bon, j'imagine que vous n'êtes pas là pour une discussion au milieu des tombes, eh?
-Mmmh, effectivement. Il semblerait que notre présence soit requise... Dans les plus brefs délais. Les autres ont dores et déja été avertis.
Je soupirai.
-Très bien, ne faisons pas attendre le vieux. Je vous suis.
Sans un mot, nous fîmes tous les deux demi tour, laissant les lieux aussi silencieux qu'auparavant...
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