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Histoire des Terres d'Anghara

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Message par Macros Mer 16 Nov 2011 - 17:02

Les elfes et les nains

Si de l'avis des érudits, les dragons sont sans doute les créatures les plus anciennes d'Anghara, la première civilisation à être apparue sur Anghara est celle des elfes, dont le berceau se trouve sans doute quelque part entre Finkerchan et Daradone. Ils manifestèrent d’emblée un souci d’harmonie avec la nature, construisant leurs demeures au sein des arbres et communiquant avec les bêtes sauvages, nouant un certains nombre de liens avec elles, dont certains se sont perpétués jusqu’à aujourd’hui. D’abord organisés en tribus, celles-ci ne tardèrent pas à s’unifier, sous la tutelle de Cileath, qui devint la première reine du peuple elfe.

Puis vinrent les nains, nés de la pierre, qui apparurent dans les montagnes de Daradone. D’emblée, ils placèrent plus de confiance dans la roche et le métal que l’eau et les arbres. Construisant de vastes cités souterraines, creusant de profondes galeries pour extraire les métaux des entrailles de la terre, ils sont réputés pour être à l’origine de la métallurgie et de la maçonnerie, et ont conservé une réputation d’expertise dans ces domaines ; de nos jours, ils surpassent encore largement les hommes dans leur art.
Dans un premier temps, les nains ne s’étendirent guère. La majeure partie était attachée au lieu qui avait vu la naissance de leur race, où fut créée la grande cité souterraine de Karak’Undor. A leurs débuts, les nains furent dirigés par un conseil rassemblant les plus sages d’entre eux. Puis ceux-ci choisirent l’un des leurs, Kergos, réputé comme le plus hardi, pour ceindre la couronne.

Les premiers contacts entre les peuples elfes et nains furent tardifs et timides, du fait de l’éloignement géographique des deux races. Les nains se méfièrent d’emblée de ces « gens de la surface », où ils ne s’aventuraient guère. Quant aux elfes, ils furent révulsés par le fait que ce peuple vive en se cachant de la lumière du soleil et en coupant tout lien avec la nature. Néanmoins, certains parmi les plus jeunes furent intéressés par la construction de demeures de pierre, concept nouveau pour eux. Cela provoqua un débat acharné dans la société elfique, nombre d’entre eux considérant qu’il s’agissait d’une véritable hérésie, tandis que d’autres considéraient que l’idée avait du mérite. Bientôt, les tensions devinrent telles que le spectre que la guerre civile plana sur la société elfique.


Le Schisme, les Deux Royaumes

Après des années de conflit larvé, près d’un tiers du peuple elfe se sépara du reste, partant vers le sud pour y fonder son propre foyer. Prenant le nom d’elfes dorés (par oppositions aux elfes sylvains, qui furent ceux qui restèrent dans les forêts de Finkerchan). Menés par un prince elfe du nom de Sindellor, ils allèrent s’établir au nord de la région de Daradone, fondant la nation d’Aelethar. Injure suprême aux yeux des elfes sylvains, ils donnèrent à leur capitale le nom de la première reine elfique, Cileath. Le nom du personnage le plus respecté de leur peuple était désormais accolé à l’une de ces cités de pierre qu’ils haïssaient. Certains parmi les plus belliqueux en appelèrent à la guerre contre leurs cousins, mais la majeure partie des sylvains refusèrent d’en arriver à de telles extrémités. Les deux branches des elfes cessèrent dès lors tout contact, poursuivant leur route chacun de leur coté.

Le Royaume d’Aelethar se développa, élevant ses cités considérées encore aujourd’hui comme les plus belles d’Anghara. Dans l’ensemble, il ne rencontra que peu d’adversité, hormis quelques tribus de trolls qui furent chassés de la plaine, et rapidement, le nombre des elfes dorés commença à s’accroître, au point de rivaliser avec leurs anciens frères.
Au même moment, une autre puissance était en train d’émerger. Sous la conduite de Kergos et de ses successeurs, les nains avaient commencés à étendre leur souveraineté sur l’ensemble des montagnes. Néanmoins, ils se heurtèrent à une résistance farouche de la part d’un peuple encore jeune, qu’ils surnommèrent « peaux vertes » et furent à l’avenir connu sous le nom d’orques, même s'ils étaient alors très différents d’aujourd’hui. De violents affrontements opposèrent les deux factions, mais en quelques années, la plupart des montagnes daradoniennes étaient contrôlées par les nains, formant le royaume de Kardorin. Depuis lors, cette nouvelle nation concurrence Aelethar dans tous les domaines, aucun des deux peuples ne souhaitant être inférieur à l’autre, quel que soit le domaine. Quant aux elfes sylvains, ils s’étaient retirés dans les profondeurs de la forêt, se coupant entièrement des autres races et défendant jalousement leurs territoires ancestraux.

L’ère du Chaos et l’Exode des Hommes

Le continent d’Anghara semblait avoir trouvé son équilibre, et son destin paraissait tracé, partagé en aires d’influences entre elfes et nains. Puis éclata la Seconde Guerre divine, restée dans la mémoire des races mortelles sous le nom d’Ere du Chaos. Les cieux étaient parcourus de lignes d’énergie incessantes, les océans déchaînés dévastèrent les côtes du continent, la terre tremblait quotidiennement, offrant un spectacle d’apocalypse à toutes les créatures d’Anghara. Néanmoins, ce n’était pas le seul effet visible de ce combat céleste. Le peuple orque fut étrangement influencé par ces déchaînements d’énergie, développant un goût pour la violence et les combats jamais égalé à ce jour. Ce changement fut presque immédiatement suivi d’une offensive en règle sur Kardorin, submergeant plusieurs bastions nains. Ces derniers furent pris au dépourvu par la nouvelle vigueur de ces adversaires qu’ils avaient tant de fois vaincu par le passé, mais ils se battirent néanmoins pied à pied, préférant souvent se faire massacrer sur place plutôt que de céder un pouce de terrain. Leur ténacité ne fut pas vaine, et les nains parvinrent à conserver le cœur de leur Royaume. Les orques durent même battre en retraite devant les murs de Karak’Undor, sur lesquels leurs assauts se brisèrent comme de l’eau. Le conflit s’apaisa, laissant les deux peuples exsangues, tentant tant bien que mal de panser leurs plaies, laissant le champ libre à des créatures plus sauvages pour élire domicile dans certaines régions des montagnes.

Néanmoins, durant le conflit, quelques places fortes naines se retrouvèrent isolées de leurs lignes, et afin d'échapper à l'anéantissement complet, la majeure partie des non-combattants s'enfoncèrent dans les profondeurs de la terre, là où les orques n'oseraient pas les suivre, une poignée de guerriers se chargeant de couvrir leur retraite. Après un long voyage, ils finirent dans les dernières années de l'ère du Chaos par fonder une nouvelle patrie, loin sous terre, dont la première ville fut nommée Karuk'Dorn, le Refuge de l'Ombre. Ce n'est que bien des années plus tard que ses habitants entrèrent à nouveau en contact avec les nains du royaume de Kardorin...

De leur coté, les elfes eurent droit à une surprise plus désagréable encore. Les elfes sylvains et dorés subirent une attaque surprise par un peuple leur étant semblable en tout point, s'il l'on excepte la pâleur blafarde de leur peau. Dans un premier temps, les deux communautés s’accusèrent mutuellement, mais il devint vite évident aux deux parties qu'ils avaient affaire à une nouvelle branche du peuple elfe. Ces nouveaux elfes, qui se distinguaient par leur attitude cruelle et implacable, furent désignés sous le nom d’elfes noirs, et à ce jour, leurs origines demeurent un mystère dont eux seuls ont peut-être la clef. Elfes sylvains et dorés s’unirent pour repousser leurs cousins ténébreux, n’y parvenant qu’au prix de bien des vies, et ils n’ont dès lors cessé de vouer une haine froide à leurs cousins nés des ténèbres. Ces derniers partirent s’installer à l’est, et disparurent dans les terres de l’Eredherm, s’enfonçant sous terre pour y créer leur patrie.

Mais c’est vers la fin de l’ère du Chaos que survint l’évènement le plus remarquable, et qui eut le plus d’impact sur la destinée d’Anghara. Une flotte disparate vint de la mer Silienne, avec à son bord une nouvelle race à la recherche d’un foyer, les Hommes. Les rares écrits parlant de cette période semblent suggérer que leur terre natale fut frappée par un cataclysme d’origine inconnue (une manifestation des combats divins qui faisaient rage ?), forçant ses habitants à prendre la fuite. Certains partirent vers l’est, et on ignora longtemps ce qu’il advint d’eux par la suite. Ceux qui voguèrent vers l’ouest finirent par atteindre Anghara en ordre dispersé, trouvant de vastes espaces vierges pour s’établir. La première vague débarqua au sud des montagnes de Daradone, s’établissant dans la région de Modren, qui n’accueillait alors qu’une vie sauvage et clairsemée, et fondèrent un petit nombre de cités états, qui restèrent divisées pendant des siècles. La deuxième vague atteint les terres plus au nord, s’établissant entre les royaumes de Kardorin et d’Aelethar. D’emblée la proie de raids orques venus du sud, et de bandes d’elfes noirs migrant vers l’Eredherm au nord, ce peuple (qui prit le nom d’Ethoriens) ne dût sa survie qu'à une discipline sans faille, organisant une défense de leur territoire efficace, et s’étendant petit à petit. La dernière vague d’immigrants s’établit au sud de la mer Silienne, y trouvant une terre sauvage et marécageuse, peuplée de créatures hostiles. Ils durent d’emblée se battre pour survivre. Les Caldoréens (comme ils se baptisèrent eux même) se taillèrent un royaume de haute lutte, et par la suite ne durent jamais cesser de combattre pour défendre leurs acquis. Lorsque l’Ere du Chaos prit fin, Anghara comptait une nouvelle race, qui s’était établie en trois endroits différents du continent.
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Message par Macros Mer 16 Nov 2011 - 17:07

Le développement de la magie

Les trois nations humaines connurent des fortunes diverses. La nation de Modren semblait condamnée à être à jamais divisée en une multitude de petits états, se battant, commerçant ou s’ignorant tour à tour, sans que l’équilibre des forces ne puisse être rompu. Le petit royaume d’Ethorès, quant à lui, peinait à s’étendre, ayant déjà du mal à garder ses frontières contre les intrusions d’elfes noirs et d’orques. Les Caldoréens furent les premiers à bâtir une nation d’envergure, mais restèrent très repliés sur eux-mêmes, se considérant (et pas forcément à tort) comme entourés d’ennemis, ce qui les condamna à une certaine stagnation. En temps normal, les nations humaines auraient dû faire pâle figure comparée aux elfes et aux nains. Mais ces deux races avaient cruellement souffert lors de la Seconde Guerre Divine, et étaient plus occupées à panser leurs plaies qu'à surveiller leurs nouveaux voisins.

Ce fut à peu près à la même époque que se développa de façon considérable et inexpliquée l’usage de la magie. Jusqu’ici, seuls les grands dragons métalliques et quelques très rares individus de race elfique s’étaient montrés capable de la maîtriser. Mais en l’espace d’une décennie, on recensa dans toutes les régions, tant parmi les hommes que les elfes ou les nains, et même les orques, un nombre considérable d’individus capable d’user de magie. Chaque peuple s’adapta à sa façon à ce développement inattendu. Les elfes dorés et les Ethoriens fondèrent de grandes académies visant à codifier le maximum de pratiques magiques et à former chaque recrue potentielle. Les deux nations cherchaient également à développer un maximum son usage dans le domaine militaire. Au final, ce fut le royaume d’Ethorès qui obtint le succès le plus probant, donnant naissance au corps des Mages de Guerre. Les nains considérèrent la magie avec méfiance, et en restreignirent sérieusement l’utilisation. Seuls les plus âgés et les plus sages furent autorisés à la pratiquer. Ils trouvèrent également un moyen de mieux la contrôler, en la canalisant à travers des objets et des symboles. Cette découverte fit la réputation de l’artisanat nain pour des siècles. Les orques et les Caldoréens considérèrent les pratiquants des arts magiques comme des messagers des Dieux, les élevant au rang de prophète. Chez les Caldoréens, on note cependant que pour chaque prophète reconnu, on recense cinq « sorciers », accusés de tirer leurs pouvoirs des profondeurs de l’Enfer. Ceux accusés de pratiquer la magie noire finissaient le plus souvent sur un bûcher. Chez les elfes sylvains et leurs cousins ténébreux, les pratiquants des arts magiques furent souvent élevés au rang de dirigeants, même si les elfes sylvains ne reconnurent que la magie en lien avec la nature. Toutefois, le cas le plus étrange fut celui de la cité d’Arkium, dont tous les habitants sans exception furent dotés de pouvoirs magiques presque du jour au lendemain, ce qui eut pour effet d’entraîner une unification politique de Modren sous sa domination.

L'Exil des Gnomes

Durant la même période, le royaume d’Ethorès n’était pas resté inactif. Face à l’influence grandissante des hommes de Modren, qui à terme pouvaient bien franchir les montagnes du sud, les différents rois mirent l’accent sur la formation de mages aptes à être appelés sur le champ de bataille. Néanmoins, conscients de l’écart qu’ils avaient dans ce domaine avec leurs voisins du sud, ils cherchèrent également d’autres moyens de rétablir un certain équilibre. La découverte d’un nouveau peuple, celui des gnomes, fut une bénédiction pour eux. On ignore quand est ce que les premiers individus de cette race furent créés, mais il semble qu’ils aient passés des siècles à vivre sous terre, dans les régions les plus difficiles d’accès des montagnes daradoniennes. Néanmoins, leurs demeures furent envahies par les orques, dont le nombre allait sans cesse croissant, et qui, en découvrant leur existence, trouvaient des adversaires bien moins redoutables que les nains. Si quelques uns des refuges gnomes échappèrent à toute détection, une grande majorité de leur peuple fut contraint à l’exil. Accueillis plutôt fraîchement par les nains, peu habitués à traiter avec plus petits qu’eux, la majeure partie trouvèrent une terre d’accueil en Ethorès. Ce petit peuple ne tarda pas à faire découvrir au monde ses talents. Si ils n’avaient assurément pas l’ardeur guerrière des orques ou des nains, ou aucune aptitude particulière à la magie, ils se révélèrent comme un peuple extrêmement inventif, ayant un don inné pour tout ce qui touchait à la mécanique et l’ingénierie, ainsi que des talents certains dans le domaine de l’alchimie. Inventeurs de pratiquement toutes les machines de guerre modernes, ils partagèrent volontiers leur savoir avec les Ethoriens, le roi Davearn allant jusqu’à fonder une école d’ingénieurs, dans laquelle les gnomes tiennent un rôle éminent. Leur dernière grande invention en date est la poudre de dragon, au potentiel destructeur inégalé. Néanmoins, elle s’est accompagné d’un nombre extravagant d’accidents entraînant de lourdes dégâts matériels et humains, et étant pour beaucoup dans la rumeur persistante selon laquelle tous les gnomes sont à moitié fous, et totalement inconscients.
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