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Amestrian Chronicles : Ascension

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Mélanie Mustang
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Amestrian Chronicles : Ascension Empty Amestrian Chronicles : Ascension

Message par Lena Dim 16 Nov 2008 - 21:03

C'est avec beaucoup d'émotions que je déclare la nouvelle fic d'Amestrian Chronicles officiellement ouverte.

Comme vous devez le savoir, elle se déroule 5 ans après la fin de Next Gen. Warren Williams, dit Long Manteau, est sur le point d'accéder à la tête de la pègre, après avoir rallié une multitude de petits gangs indépendants à sa cause. Mais ses projets vont se trouver contrariés par un mystérieux justicier qui semble prendre un malin plaisir à réduire continuellement les effectifs du malfrat.
La mafia centralienne s'étend néanmoins et la police, également confronté à un tueur en série, se retrouve de plus en plus souvent dépassée par les évènements...


Dernière édition par Lena le Mer 6 Juil 2011 - 21:10, édité 1 fois
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Message par Lena Jeu 22 Juil 2010 - 10:22

Vous pouvez venir poster ici vos fiches en relation avec l'univers d'Amestrian Chronicles.

***
Lena Lorentz, alias le Traqueur

Age : 27 ans
Armes : revolvers (un de service qu'elle n'emploie quasiment jamais et un personnel)

Alchimie : son père travaillait sur l’alchimie des ondes. Elle s’est réapproprié ses recherches afin de se fabriquer un masque de tissu camouflant les traits de son visage, et a marqué l’intérieur d’un cercle de transmutation transformant sa voix. Elle a également mis au point un cercle, marquant une paire de gants, lui permettant d’augmenter la fréquence d’une onde pour en faire une arme redoutable. Elle n’utilise cependant que très peu cette application, à moins d’être clairement désavantagée par rapport à son adversaire.

Description physique : 1,67m pour 58kg environ, cheveux bruns et courts, yeux gris légèrement astigmates, porte des lunettes lorsqu’elle doit lire ou écrire, peu souriante. Vêtements assez classiques : tailleur, jupe ou pantalon, de coupe simple et de couleur sombre, une paire d’escarpins.
Son « costume » se compose de vêtements assez quelconques (tailleur pantalon, chemise), de chaussures plates, d’un imper long et gris foncé ayant appartenu à son père, d’un chapeau type borsalino gris, d’une paire de gants et d’un masque (cf. alchimie pour les deux derniers).

Caractère : en apparence, Lena est une jeune femme calme, posée, et, nombre de ses collègues diront, un peu trop sérieuse. Elle peut même parfois paraître un peu sèche. Bien qu’elle s’en soit longtemps défendue, la mort de son père et le fait que le coupable n’ait jamais été condamné l’ont profondément affectée, la rendant particulièrement déterminée et tenace. Elle n’est clairement pas le genre de personne à transiger, considérant que toute personne ayant commis un crime doit en répondre, d’une manière ou d’une autre. Cette caractéristique va se trouver renforcée, frôlant de plus en plus l’obsession, après que la jeune femme ait décidé d’agir contre les criminels indépendamment de la police.

Histoire : détails dans Le Traqueur (fic perso à venir)


Dernière édition par Lena le Jeu 19 Aoû 2010 - 13:24, édité 2 fois
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Message par Mélanie Mustang Jeu 22 Juil 2010 - 13:55

A mon tour!!! Ah j'ai de plus en plus hâte de commencer^^


Nom : Richards
Prénom : Mark
Age : 38 ans
Taille : 1,8m
Physique : Cheveux blonds cendrés courts, yeux verts, athlétique. Quand il sourit, c’est un petit sourire sur le côté. Ses bras, son torse et son dos sont couverts de cicatrices.
Apparence : Très propre sur lui, séduisant. S’habille en général d’un jean noir ou bleu, chemise blanche à manches longues, veste noire ou marron (courte l’été, longue l’hiver). Chaussures noires.
Caractère : Posé, charismatique, sens de l’humour assez développé (pour changer de mes autres persos^^).
Profession : Inspecteur de police.
Arme de service : Un revolver.
Autres détails : Voix grave, suave. Rire chaud. Sait se battre (style de rue).

Poste : Méchant, tueur en série.
Particularité : Intelligent, maniaque de la propreté.
Cibles : Jeunes femmes rousses
Arme de tueur : Un couteau qu’il prend dans la cuisine de ses victimes.
Modus operandi (mode opératoire) : Se rend chez sa victime la nuit (toujours des femmes vivant en pavillon, pas en appartement), rentre en présentant son badge de police (fait toujours attention à ce que personne d’autre que sa victime ne voit son visage à ce moment-là). Prétexte qu’on l’a appelé pour un problème et demande à rentrer pour vérifier. Il assomme sa victime d’un coup derrière la tête, la bâillonne, l’attache quelque part, la déshabille puis la réveille.
Commence par lui couper les tendons au cas où elle tenterait de s’enfuir. Puis lui inflige toutes sortes de coupures sur tout le corps avant de la tuer d’un coup de couteau dans les poumons. Il la regarde mourir.
Après la mort de sa victime, il la met en scène (varie selon les victimes) et nettoie tout pour ne laisser aucune trace de lui (aussi bien sur les lieux que sur la victime ou sur lui-même).
Il s’en va en prenant garde que personne ne le voit.
Fréquence de meurtre : Variable
Surnom : L’écorcheur de Central City

Histoire :
Ses parents étaient des fonctionnaires du gouvernement Mustang Senior, puis Heigarts. Il a reçu une très bonne éducation et a fait ses études dans les meilleures écoles de Central. Il était un excellent élève, un peu timide, beau garçon, apprécié par ses professeurs.
Son caractère introverti et son apparence avantageuse lui ont rapidement attiré les foudres d’autres garçons de son école. Par jalousie ceux-ci en ont fait leur souffre-douleur. Il n’a jamais osé en parler, ni à ses parents, ni à ses professeurs, par crainte de ne pas être écouté et que cela empire sa situation. Il parvient à cacher les traces des tortures et ainsi personne ne se doute de rien.
Un jour pourtant, les tortures iront tellement loin qu’il finira à l’hôpital et y restera pendant plusieurs semaines, le temps de se remettre à la fois physiquement et moralement.
A dix-huit ans, Mark entre à l’école des cadets de la police de Central. Il y passe ses études et ses examens avec succès. Il découvre alors une nouvelle facette de sa personnalité : le charisme. Il se cache derrière un caractère sûr de lui, un peu blagueur et joue de son charme naturel.
A 25 ans, après deux années d’expérience sur le terrain couronnées de succès, il est nommé inspecteur. Il sera le plus jeune inspecteur de la brigade criminelle de Central.
Il commence à tuer alors qu’il a 35 ans. Son premier meurtre : une femme rousse qui a attiré son regard dans la rue, sans vraiment de raison. Il découvre son mode opératoire dès le premier meurtre et ne sera jamais soupçonné.
Il fait équipe avec Lena Lorentz depuis 2 ans au moment où commence notre histoire.
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Message par Starman Ven 23 Juil 2010 - 17:43

Bon, à défaut de post, voila la fiche.

Nom: Williams

Prénom: Warren

Surnom: Long Manteau

Âge: 25 ans

Taille: 1m75

Physique: cheveux roux, yeux bleus, pas spécialement musclé. Il porte un vieux manteau gris un peu trop grand pour lui, des bottes et des gants assortis.

Caractère: ambitieux, sûr de lui, il aime profiter de la vie. Il a parfois le sang chaud, mais il sait faire preuve de mesure. Il a son cercle d'hommes de main qui a sa confiance, et se méfie des autres. Il aime "mettre les mains dans le cambouis", pour ne pas donner l'impression de se séparer de sa base.Il essaie de créer un sentiment de fidélité chez ses hommes pas uniquement basé sur la peur.

Armes: deux revolvers en général, mais il peut user d'artillerie lourde si nécessaire.

Alchimie: Il a volé dans sa jeunesse un manteau, des gants et des bottes sur le cadavre d'un Alchimiste d'Etat. Ces derniers lui permettent de maîtriser l'électricité statique. Il peut électrocuter ceux qu'il touche, grimper aux murs, et bloquer les petits projectiles. Bien que pas très puissante, cette alchimie est idéale pour tuer les gens dans le dos, ou pour se glisser dans des endroits interdits.

Histoire: hé, me suis pas fait chier à écrire une fic pour tout vous résumer là, hein, bon. Il vous suffit de savoir qu'il s'agit d'un malfrat à la petite semaine qui a volé son alchimie sur le cadavre d'un Alchimiste d'Etat. Repéré par Léon Waycoff, il a gravi les échelons de son organisation pour devenir son bras droit, avant de prendre sa place à sa mort pas du tout suspecte. Il tente depuis de transformer l'organisation terroriste de son mentor en un groupe à but lucratif. Il semble sur le point d'y arriver...
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Message par Elladan Ven 23 Juil 2010 - 18:58

Et voila encore un personnage, un pauvre homme qui va subir mon écriture^^. En espérant que tout ses secrets vous plairons, je vous les ferais découvrir tout au long de cette fic !

Nom : Zéphirin

Prénom :Klaus

Age : 33 ans

Taille : 1m75

Poids : 72 kg

Couleur des yeux: Marron

Couleur des cheveux : blond

Équipement : Une Winchester lors de sa première apparition puis vous verrez le reste.

Particularité : Alchimiste utilisant des technique spécial que lui seul connait.

Fonction : Tireur d'élite de l'armée d'Amestris ayant le grade de Lieutenant.

Signe particulier : Fume des cigarettes « ALCHEMIST »

Histoire : Klaus est depuis toujours en école militaire ce qui avait donc tracé toute sa vie sans vraiment lui laisser le choix. Son père était toujours en mission à l'étranger et sa mère est morte à sa naissance. Il avait donc l'habitude de s'élever seul. Mais à l'âge de seize ans il fit une rencontre plutôt surprenante, une jeune civil de son âge l'avait accosté lors d'une sortie avec ses camarades et quelques mois plus tard les deux tourtereaux étaient inséparables. La jeune femme rousse avait des yeux bleus où Klaus pouvait se perdre pendant des heures tout en oubliant ses soucis. A la fin de ses études Klaus fut incorporé au régiment des Tireurs d'élite suite à ses excellents résultats tout au long de sa scolarité militaire. A l'âge de vingt ans, Klaus et Victoria emménagèrent dans un petit pavillon non loin de la base où servait Klaus et ils se marient dans la même année. Depuis ce temps Klaus fait équipe avec un ami de l'école qu'il a rencontré quand il étudiait, ils étaient vite devenus inséparables mais son ami ayant de grandes capacités malgré son jeune âge, il fut vite nommé général d'un bureau de recherche et Klaus ne put que garder un simple contact avec cet ami qui s'arrangeait pour toujours passer à la base de Klaus. Matt était effectivement devenu général en très peu de temps, mais il avait gardé la tête sur les épaules et évitait d'utiliser son grade, il préférait être proche des hommes du combat que proche des bureaucrates. Suite à cette mutation Klaus travailla sur toutes ses missions en solo, il avait appris à se débrouiller seul et cela marchait plutôt bien. L'armée l'envoyait souvent sur des missions de traque et en général il ramenait ce qu'il devait traquer. Maintenant lors de sa trente troisième année il fut nommé lieutenant, et c'est ici que commence un nouvelle histoire… ( plus quelque petite chose sympa à découvrir dans central ^^)

PS: Matt sera de la partie cinq ans après avoir fait une belle ascension au sein de l'armée de central.


Dernière édition par Elladan le Dim 1 Aoû 2010 - 5:57, édité 1 fois
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Amestrian Chronicles : Ascension Empty Re: Amestrian Chronicles : Ascension

Message par Scieszka Dim 25 Juil 2010 - 17:39

Hé hop, une p'tite fiche de personnage pas très sympathique...

Je ne sais pas trop encore quand je vais la faire entrer dans l'histoire. On verra... ça dépendra aussi un peu de ce qui sortira des premiers posts... euh


Nom : Wechel
Prénom : Anne
Nationalité : Amestrienne
Age : 33 ans

Apparence physique : De taille moyenne. Cheveux longs et noirs, noués dans un chignon impeccable. Yeux bruns, avec des reflets dorés. Longs cils, yeux de biche, pomettes hautes, bouche petite et très bien dessinée, visage d’un ovale parfait, style Madone. Peau de pêche. Maquillage discret : lèvres roses, poudre sur les paupières, mascara et crayon noir, un peu de rouge sur les joues. Peau claire. Des mains de pianiste : longues et fines. Ongles soigneusement manucurés. Jambes longues, qu’elle aime mettre en valeur en portant des talons hauts. Cheville fine. Formes très féminines, mais pas non plus imposantes. Port de danseuse. Allure assez aristocratique, un peu snob. C’est une très belle femme, qui le sait. Air souvent indifférent, parfois légèrement méprisant. Porte souvent des tailleurs jupe, très chics et très chers, avec des talons aiguille. Peu de décolletés : chemises, plutôt. Bijoux discrets mais de valeur : collier de perles, pendentifs de pierres semi-précieuses ou précieuse (selon les jours) sur une fine chaîne en or, boucles d’oreille assorties (jamais de créoles, elle trouve ça vulgaire), anneau d’or au majeur de la main gauche, montre-bracelet de femme, avec un bracelet en métal argenté, de temps en temps des bracelets discrets, souvent une broche au revers de sa veste. Sac à main en cuir de grande marque. Très élégante, mais sans être tapageuse.

Profession : Fonctionnaire, elle travaille dans l’administration de la mairie de Central City. Elle fait partie du cabinet du maire, et occupe le poste de responsable de la coordination entre les différents services de la mairie, ce qui fait qu’elle est en contact avec tous les élus de la ville, et avec les chefs de tous les services. Non officiellement, elle est aussi la maîtresse du maire : c’est une « promotion-canapé ».

Caractère : Cynique et intéressée, égoïste. Sensible à l’appât du gain. Aucune compassion pour les autres : pour elle, le monde est régi par la loi du plus fort, et elle s’efforce de toujours se retrouver dans le camp du plus fort. Fine, intelligente, rusée, experte en manipulation. Brillante et cultivée, mondaine. Morale à géométrie variable, en fonction de ses intérêts, mais sait paraître en société et faire illusion. A beaucoup d’esprit, aime à ridiculiser ses ennemis (qu’elle a nombreux). Aime le luxe même si elle n’en fait pas étalage. Goûts de grande bourgeoise.

Histoire personnelle : Issue d’une grande famille bourgeoise, qui s’était considérablement enrichie au service de l’Etat sous Bradley, et qui a su assurer sa position avec l’établissement de la démocratie par les Mustang. Père diplomate, qui a croqué une partie de la fortune familiale au service de l’Etat. Mère effacée et soumise, qui allait de gala de charité en gala de charité, et déléguait l’éducation de sa fille à la bonne chargée de s’en occuper. Très bonne instruction ; elle a fait des études de droit. Entrée au service de l’Etat comme haut fonctionnaire administratif, dans l’idéal familial, « en attendant de se marier », dixerunt ses parents, lesquels avaient eu la mauvaise idée d’aller passer des vacances à la campagne à Resembool au mauvais moment (cf. saison précédente). A leur mort, elle a hérité d’un patrimoine bien diminué, elle s’est révoltée contre toute son éducation, et elle a décidé de profiter de la vie autant qu’elle le pouvait. Elle a commencé à fréquenter les casinos, et y a fait de grosses dettes : en échange de leur effacement de l’ardoise, et de fins de mois plus que substantielles sur un compte dans un paradis fiscal, elle s’est mise au service de Warren Williams, que cela intéressait d’avoir une « taupe » bien placée à la mairie.

Place dans l'histoire : C’est l’interface de Warren Williams avec le monde politique, et sa principale « taupe » dans les services de la mairie. C’est dans cette optique qu’elle a séduit le maire : ça lui était utile. Au sein de la mairie, tout le monde sait plus ou moins qu’elle couche avec l’édile, personne ne le dit, à peu près toutes les femmes la détestent. Ses rapports avec l’épouse du maire sont à couteaux tirés, même si en public elle est très comme-il-faut (en réalité, elle s’en fiche éperdument). En ce qui concerne l’organisation de Williams, il y a une relation de confiance entre elle et le chef. Par mesure de sécurité, elle ne connaît pas beaucoup d’autres lieutenants (peut-être un ou deux ?). Son compte courant est dans la banque qui sert de couverture à Williams, et c’est au cours de rendez-vous avec son « conseiller financier » qu’elle le rencontre. Elle le tient au courant de l’avancée de l’enquête sur le tueur en série, et lui sert d’intermédiaire pour corrompre les gens dont il a besoin – même si elle fait très attention à elle-même ne jamais rien faire qui soit franchement en-dehors des limites de la loi (il est très important qu'elle reste insoupçonnable). Au moment où commence l'histoire, ça fait déjà trois ans qu'elle bosse pour Williams.

Mais évidemment, tout ça, personne ne le sait à part Williams et elle...
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Message par Starman Mar 3 Aoû 2010 - 20:49

« Content de vous voir, tous. »
Assis sur un tabouret de mauvaise facture au milieu de l’usine désaffectée, Eckart s’accorda un léger sourire au vu de ses interlocuteurs. Tous étaient des chefs de gang, de ceux qui n’avaient pas encore renoncé à leur indépendance au nom de « l’ordre nouveau ». La tension sur leur visage trahissait leur méfiance. Bah, on le serait à moins.
« Merci d’être venu à cette… vente aux enchères, reprit-il.
-Vous êtes qui, vous, demanda l’un des chefs de clan.
-Mon nom est Edwin Eckart. Mon nom ne vous dit rien, c’est normal, je viens d’East City. Je fais dans le… commerce, disons. »
Seul un silence perplexe répondit au trafiquant. Il ne s’en étonna pas. Difficile d’être à l’aise quand l’on traite avec un inconnu sans savoir ce que ce dernier avait à vous offrir. Décidé à combler cette lacune, Eckart ramassa la mallette posée par terre à côté de lui.
« Inutile bien sur de préciser que l’entrepôt est recouvert d’un cercle alchimique peint à l’encre invisible, et qu’au moindre geste suspect, je l’active, entraînant ainsi votre mort dans d’assez atroces souffrances. «
Sans attendre la réaction des chefs de gang, il posa la mallette sur ses genoux et l’ouvrit, avant de la tourner vers ses interlocuteurs.
« Messieurs, ceci est de la Drogue Rouge. Fabriquée sur les Îles Aïhous il y’a de cela quelques années. Pour la première fois disponible chez nous.
-C’est quoi ce truc, fit l’un des leaders de la pègre.
-Son usage est double : tout d’abord il est un produit tout à fait attractif pour le junkie lambda qui, en plus d’un trip violent, se retrouve doté temporairement de capacités alchimiques. Ensuite, si coupée de façon à préserver au maximum la lucidité du sujet, il peut servir à améliorer de façon tout à fait remarquable l’efficacité de vos hommes de main.
-Et pourquoi on voudrait injecter ta saloperie à nos hommes ? »
Eckart jeta un regard méprisant à l’impertinent qui se mêlait d’intervenir dans sa belle présentation.
« Et bien, j’ai cru comprendre que vous aviez eu….comment dire….des problèmes de territoire, avec ce challenger aux dents longues.
-Excusez-moi. »
Edwin se tourna en direction de la sortie de l’entrepôt d’où venait la voix discordante. Un jeune homme se trouvait là, en retrait, les mains dans les poches. Son attitude n’avait rien de bien hostile.
« Cette transaction n’a pas été autorisée, reprit le jeune homme. Vous n’êtes pas habilité à vendre cet… article. »
Cela se sentait à sa façon de parler qu’il essayait de passer pour plus cultivé qu’il ne l’était vraiment. Cela énerva Eckart.
« Et on peut savoir qui t’es, au juste ?
-Mon nom est King. Jason King. Mais ce n’est pas qui je suis qui t’intéresse.
-Ha, rétorqua le trafiquant, moqueur.
-Ce qui t’intéresse, c’est qui je représente.
-C'est-à-dire ? »
Jason King s’autorisa un petit silence avant de répondre, comme s’il savourait d’avance la suite.
« Je représente Long Manteau, reprit-il. »
Le silence se fit dans l’usine désaffectée. Long Manteau ! Tous connaissaient le surnom de l’Homme qui, depuis 3 ans, avait entreprit d’unifier tout la pègre du pays.
« L’appel d’offre était ouvert à tout le monde, reprit Edwin Eckart, moins assuré qu’il ne voulait bien le montrer.
-Mon patron ne voit pas l’intérêt de payer pour une marchandise qui lui appartient déjà. La filiale qui vous a fournie ce produit nous appartient de puis peu.
-Ouais, et bien moi, pas. Ni la Drogue, d’ailleurs. »
Tout en disant ces mots, il se leva de son tabouret, un revolver à la main, tandis que les chefs de gang restaient immobiles, attendant de voir ce qui allait arriver.
« C’est bien dommage, reprit Jason. Vous allez vite vous rendre compte que c’était une réponse peu appropriée.
-Quoi ? Qu’est-ce qui va m’arriver, hein ? »
Soudain, l’usine fut plongée dans les ténèbres. Surpris et méfiant, voire même inquiet, Eckart recula de quelques pas, renversant le tabouret sans y faire attention. Il regretta à cet instant que son cercle alchimique ne soit que du bluff. Il entendit un bruit léger, comme si quelqu’un venait de se réceptionner au sol avec souplesse. Ne sachant pas si c’était réel ou venait juste de son imagination, Eckart se mit à tourner sur lui-même, dans l’espoir d’apercevoir un éventuel assaillant.
« Ca, chuchota une voix à son oreille. »
Et avant qu’il n’ait pu faire un geste, Eckart entendit un son sourd et effacé, comme le bruit d’un silencieux. Ou du moins c’est ce qu’il aurait entendu si sa tête ne venait pas d’éclater comme un melon trop mûr.

Quand la lumière revint, les chefs de gang ne virent rien de particulier, à part bien sur le trafiquant étendu par, la cervelle s’écoulant de ce qui restait de sa boîte crânienne. Mais ils savaient ce qui s’était passé. Long Manteau était venu et avait tué ce type.
« Bien, reprit Jason. Inutile de préciser que vos hommes sont soit mort, soit « reconverti » à notre cause. Et les nôtres encerclent l’usine en ce moment même. Ce qui vous laisse deux choix. Soit vous venez à la réunion de demain soir, dans la vieille gare. Soit ce sont les chefs qui vous auront remplacé à votre mort qui viendront. »
Après un bref instant de réflexion, les chefs de gang rangèrent leurs armes. Mieux valait être larbins que cadavres après tout.

« Merci à tous d’être venu aussi… spontanément, fit Williams, un petit sourire aux lèvres. »
Dans le hall de l’ancienne gare, il y’avait plus de petits leaders que Warren ne pouvait en compter. Sans compter ses propres hommes, transfuges de l’ancien groupe de Waycoff. Il n’avait pas encore rallié tout le monde à sa bannière, mais c’était déjà un nombre encourageant.
« Tout d’abord, mes excuses pour avoir dû être aussi… insistant, mais je suis sur que vous souscrirez sans réserve à mes projets une fois que vous en aurez pris connaissance. »
Personne n’osait parler dans la salle, mais Warren sentait la tension. La plupart avaient été forcés de venir et ils n’en étaient pas ravis. Cela ne posait heureusement pas de problèmes.
« Comme vous le savez, depuis le départ, nous autres criminels avons été divisés, nous entretuant pour des restes. Ho je sais, à une époque, vous eu des mécènes tels que « les Moqueurs », qui vous faisaient toutes sortes de cadeaux. Tout en éliminant ceux qu’ils ne contrôlaient plus. Ceux qui faisaient preuve d’ambition. Au final, qu’ont-ils fait pour vous ? Ils vous ont dressés les uns contre les autres. Et à présent, regardez-vous. Vous dirigez des micro-terrains, craignant d’être assassiné, que ce soit par vos rivaux ou par ce Traqueur. »
Il reprit sa respiration, faisant face à son auditoire qui l’écoutait avec attention.
« Quand à vous, mes amis qui n’avez pas été criminels, avez-vous été mieux traités ? Armes humaines, chimères, Alchimistes d’Etats, vous avez tout donné pour votre pays, et au final qu’a-t-il fait ? Il vous a craché au visage. Je comprends votre frustration. Laissez-moi vous dire que ces temps sont finis. »
Il sentait l’approbation de ces individus que la société, après les avoir crée, avait rejeté, tel des enfants illégitimes qu’elle refusait d’assumer.
« Notre potentiel, à tous, a été sous-exploité. Mais cela va changer. Nous allons devenir, non pas un cartel, ou un gang. Nous allons devenir une entreprise. L’entreprise du crime. Ensemble, nous allons déterminer les marchés prometteurs, et nous allons investir.
-Et la police, fit quelqu’un dans la salle.
-La police….pour l’instant la police ne peut pas déployer son plein potentiel contre nous, embourbé dans cette médiatique affaire du « Tueur de rousses ». Cela nous sert. Et puis… disons que je me suis assuré des contacts hauts placés dans les services municipaux."
Il sentait que ses arguments commençaient à porter. Avec un sourire de jubilation, il décida de leur en donner pour leur argent.
« Réfléchissez. Nous sommes à présent dans une démocratie. Le pouvoir au peuple. C’est parfait pour nous, ça.
-Comment ça ?
-Parce qu’individuellement, les gens sont vulnérables. On peut les acheter, les corrompre. Parce que l’autre nom pour démocratie, c’est « pognoncratie ». Le pouvoir aux riches. Hors, croyez-moi mes amis, nous allons devenir très, très riches. Et notre pouvoir sera tel que, bientôt, vous serez tous des figures respectées de la communauté. Et quand vous croiserez un policier dans la rue, celui-ci n’oubliera pas de vous saluer.
-Et au sujet du Traqueur ? »
Le sourire de Warren tomba. C’était une question importante, il le savait. Depuis son apparition, ce Traqueur était devenu le croque-mitaine des voleurs à la tire. Nul ne savait qui il pouvait bien être, et toutes les rumeurs les plus folles courraient, et certains étaient persuadés qu’il s’agissait d’un Homonculus immortel crée pour se venger du monde de la pègre.
« Une entreprise ne peut tolérer que l’idéologie empiète sur les affaires. Si le Traqueur se met sur notre route, nous le trouverons, nous lui arracherons le cœur que nous laisserons sur sa table de nuit avec un petit mot : « On n’emmerde pas les Hommes de Long Manteau ». Alors, qu’en pensez-vous ? Vous êtes avec moi ? »
La foule se mit à applaudir d’enthousiasme son nouveau PDG, et Warren leva les bras vers eux, profitant de son moment de gloire. Ca y’est. Il y’est presque arrivé. Ce qui avait été son rêve depuis le début, devenir quelqu’un, était en train de se réaliser. Bien sur, il y’avait encore beaucoup de travail. Mais il pouvait se laisser aller à savourer l’instant.
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Message par Lena Dim 15 Aoû 2010 - 18:57

Le corps de Roan Reilly s’affaissa comme une poupée de chiffon. Celle que la presse avait surnommé le Traqueur ne laissa pas à la tête le temps d’heurter mollement le goudron. Elle tira, tant bien que mal, le cadavre à l’intérieur de l’entrepôt. Le corps était caché depuis une poignée de secondes, lorsque la justicière entendit un véhicule approcher, puis s’arrêter, à quelques mètres à peine de l’entrée du bâtiment. Ce devait être les personnes qu’elle attendait. Elle tendit l’oreille et discerna deux voix distinctes, puis une troisième. Après quelques instants, les voix se turent et furent remplacés par des bruits de pas, approchant de l'endroit où elle se trouvait.

« Patron ? »

La voix était mal assurée, et les pas hésitants. La jeune femme s’appuya contre le mur et retint son souffle. Trois adversaires, ça faisait beaucoup, même pour elle. Mais elle avait peut-être trouvé comment tourner la situation à son avantage.

« Y a quelqu’un ? »

Au premier pas que fit le malfrat dans l’entrepôt, la justicière lui attrapa le bras, qu’elle lui tordit dans le dos, le forçant à se retourner. De sa main libre, elle lui plaqua son revolver sous le visage, puis avança avec lui hors du bâtiment. Les réactions ne se firent pas attendre. L’homme le plus proche, un petit blond mal rasé qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, lâcha un juron et porta la main à sa poche, sans doute dans l’idée d’en tirer une arme.

« Je ne ferais pas ça.
- Qu’est’ce vous voulez ?
- Que vous ouvriez cette camionnette. Pour commencer. »

Le petit blond se tourna vers un troisième homme, qui avança calmement jusqu’à l’arrière de la camionnette, un trousseau de clés à la main. La jeune femme prit le temps de le dévisager. Il paraissait plus vieux. Peut-être trente-cinq ou quarante ans, plutôt brun, une cicatrice lui barrait la joue. L’espace d’une seconde, elle croisa son regard, et eut d’emblée la sensation que cet homme allait lui compliquer inutilement la vie. De fait, l’homme venait tout juste de planter la clé dans le cadenas lorsque, soudain, il lâcha tout pour faire volte-face et tirer sur son camarade.

La justicière sentit le corps qu’elle tenait s’affaisser tandis qu’une deuxième balle sifflait dans sa direction. Elle maintint le corps devant lui, tel un bouclier humain, le temps de tirer sur l’assassin qui s’écroula à son tour. Puis elle lâcha son otage, désormais inutile, et courut jusqu’à l'entrée du bâtiment. Le blond revint de sa surprise à l’instant où elle atteignait la porte de l’entrepôt. Elle entendit le coup de feu en même temps qu’elle sentait une douleur fulgurante lui envahir le côté. Elle parvint néanmoins à faire quelques pas, avant de s’adosser à la paroi. Le souffle court, elle pointa son revolver en direction de la porte, attendant que le malfrat se risque à l'intérieur.

A défaut de bruit de pas, la jeune femme finit par entendre le bruit d’un moteur qui démarrait. Avec un juron, elle s’avança jusqu’à la porte. Elle sortit de l’entrepôt au moment où la camionnette commençait à avancer. Elle tira aussitôt plusieurs coups, au niveau des roues. L’un d’eux atteignit son but et, après plusieurs zigzags, le véhicule quitta la route pour terminer sa course contre le mur de l’entrepôt. Le malfrat quitta sa place en chancelant. La jeune femme le vit lancer un objet enflammé sur le siège avant et se mettre à courir. Elle tira une balle dans sa direction, sans succès. Un instant, elle songea à le poursuivre, mais repoussa cette idée. Le feu avait prit et gagnait l’habitacle à toute vitesse. La justicière se rapprocha de l’arrière de la camionnette, tira un premier coup de feu sur le cadenas, et un deuxième qui le fit céder. Puis elle ouvrit les portes. A l’intérieur se tenaient des femmes, des enfants qui lui jetèrent des regards terrorisés.

« Je ne vous veux aucun mal. Dépêchez vous de sortir, la camionnette prend feu. »

Les personnes les plus proches lui lancèrent des regards teintés d’incompréhension. Elle ouvrit la porte en grand et leur fit de grands signes pour les inciter à sortir. En avisant les flammes, les premiers sortis crièrent quelque chose, dans une langue qui ne ressemblait pas à de l’amestrian, ce qui eu pour effet d’accélérer le mouvement. Considérant qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose de plus, la jeune femme jeta un coup d’œil dans la direction prise par le troisième malfrat. Mais l’homme devait déjà être loin, et il n’avait prit aucune balle qui aurait pu ralentir sa course. Maudissant le sort qui l’avait empêché de remplir parfaitement sa mission, la justicière tourna les talons et s’engouffra dans le dédale de ruelles qui entouraient les docks.

***

Lena referma le volet, à peine entrée dans son appartement. La pièce en était plongée dans l’obscurité, mais ça lui était égal. Le noir, le calme, après toute cette agitation, avaient quelque chose de réconfortant. Elle n’aurait su dire combien de temps s’écoula avant que la tête commence à lui tourner et qu’elle se décide à allumer la lumière. Au bord de la nausée, elle se glissa jusqu’au canapé et s’y laissa tomber. L’appartement tournait autour d’elle. C’était une sensation des plus désagréables. Elle, l’autre, frôlait de plus en plus souvent l’inconscience. Un de ces jours elle finirait par les tuer. D’un geste maladroit, elle retira son chapeau et son masque. Mais loin de la soulager, ce geste renforça son malaise. Plusieurs minutes, une éternité, s’écoulèrent avant que ses vertiges commencent à se dissiper.

Elle se sentait toujours faible. Avec un luxe de précaution, elle découvrit sa plaie. Par chance, la balle était ressortie après lui avoir seulement entaillé la chair, au niveau de la hanche. La douleur n’en était pas moins vive. Lena prit une inspiration, et attrapa une compresse dans le tiroir de sa table basse. Le morceau de tissu mit quelques minutes à s’imbiber de sang. Elle le changea et encadra le deuxième de quelques morceaux de sparadrap, avant d’avaler un analgésique.

Après quelques minutes, elle se leva avec prudence pour aller ranger son chapeau, son manteau et son masque dans le double fond de l’armoire de sa chambre. Un vieux réflexe, sans doute inutile. Peu de personnes passaient encore suffisamment de temps chez elle pour ouvrir ne serait-ce qu’un tiroir. Sean, à la limite. Et encore, depuis qu’il était marié... Les portes du placard claquèrent, un peu fort, et la jeune femme retourna dans son salon pour s’allonger sur le canapé. Elle ferma les yeux, sachant pourtant pertinemment que ce repos ne durerait pas. Son réveil sonnerait quoiqu’il arrive dans à peine plus d’une heure. L’espace d’un instant, elle fut tentée d’appeler le boulot dès que possible pour annoncer qu’elle n’arriverait qu’en début d’après-midi.

Mais elle savait qu’elle ne le ferait pas. Elle ne pouvait décemment pas « sécher » encore une matinée de travail. C’aurait été la troisième fois ce mois-ci, et l’excuse de la migraine allait finir par ne plus passer. La jeune femme s’accorda encore une vingtaine de minutes, le temps que l’anti-douleur fasse effet, puis elle se leva pour aller enfiler des vêtements propres. Entre deux bâillements, elle opta pour un tailleur noir. Il aurait l’avantage de masquer un peu le sang si sa blessure se remettait à couler.

La pendule affichait six heures et demie lorsqu’elle quitta son appartement. Un quart d’heure plus tard, elle arrivait au commissariat. Comme à chaque fois qu’elle franchissait ces portes le matin, Lena prit une inspiration et se remémora son rôle, comme on enfile un masque. Les idées de l’autre ne devaient pas transparaître à travers elle.

« Matinale Lorentz. »

La jeune femme était parfaitement rôdée à ce petit jeu là. Elle leva les yeux vers l’officier de garde cette nuit là et lui adressa un sourire fatigué.

« ‘lut Johnson. Mal dormi. Y a du café ?
- Dans la salle de repos, je viens d’en faire. »

Elle acquiesça d’un hochement de tête silencieux et se dirigea vers la salle de repos. Elle n’avait pas eu besoin de beaucoup simuler. La fatigue était bien là, même si ce n’était pas exactement pour les raisons évoquées. Le café l’aiderait peut-être à compenser un peu le manque de sommeil. Une fois servie, elle se rendit dans le bureau qu’elle partageait avec Mark Richards, attrapa le dossier resté sur le bureau de son collègue et portant la mention « enquête en cours ». Elle le connaissait déjà mais se mit à le feuilleter distraitement. Il s’agissait d’une histoire de vols à main armée, rien de bien palpitant. Définitivement rien qui puissent les intéresser, elle et l’autre. Elle bâilla. La journée allait être longue.


Dernière édition par Lena le Lun 25 Oct 2010 - 20:53, édité 1 fois
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Message par Mélanie Mustang Dim 15 Aoû 2010 - 20:06

Central, en pleine nuit.

Mark regarda la jeune femme endormie, jouant avec le couteau tranchant à souhait qu’il avait trouvé dans sa cuisine. Il avait rapidement remarqué l’alliance qu’elle avait au doigt et cela ne faisait qu’ajouter à son excitation. Il essayait d’imaginer le visage de son époux lorsqu’il retrouverait son corps sans vie, lacéré. Et il ne put retenir un sourire d’étirer ses lèvres.
Il attendit encore quelques minutes. La jeune femme ne se réveillant pas, il décida de la réveiller lui-même. Son sourire s’accentua lorsque la peur teinta le regard bleu de sa victime. Elle tenta de bouger pour finalement découvrir qu’elle était attachée, que les tendons de ses chevilles et de ses poignets étaient sectionnés, et qu’elle n’avait par conséquence aucune chance de s’en tirer.
-Je suis certain que nous allons beaucoup nous amuser tous les deux, dit Mark d’une voix doucereuse.

Central, au matin.

Mark passa la porte du commissariat peu avant huit heures. Il fut immédiatement happé par l’effervescence qui régnait au poste de si bon matin. Des jeunes gens étaient assis sur des chaises, les poignets menottés, l’allure patibulaire. Le genre a avoir voulu braquer une boulangerie à son ouverture. Sûrement de nouvelles prises, qui finiraient par être rapidement relâchées parce que la pègre ou quelqu’un de leur « famille » paierait leur caution.
-Salut, Mark !
-Salut, Dean. Une nuit agitée ?
-Comme d’habitude. Vivement que l’équipe de jour arrive, je suis claqué.
-C’est ça la rançon du succès !
Dean sourit et acquiesça avant de forcer l’un des malfrats à se rasseoir. Mark referma rapidement la porte derrière lui et ne put s’empêcher de sourire en voyant que sa jeune partenaire était endormie, la tête posée sur ses bras, sur son bureau. Ses lunettes étaient de travers sur son nez et une légère ride était visible entre ses sourcils. Il retira sa veste et l’accrocha au porte-manteaux.
Il s’approcha lentement et remarqua avec un soupir et un signe de tête désapprobateur le gobelet de café froid qui reposait sur le bureau, près d’elle, toujours plein. Il le jeta à la poubelle et retourna vers sa collègue. Il s’accroupit pour que leurs visages se retrouvent au même niveau et lui secoua doucement l’épaule.
-Lena, murmura-t-il. Lena.
-Hum…
-Réveille-toi.
La jeune femme ouvrit à moitié les yeux et croisa le regard de Mark. Celui-ci lui sourit tendrement et elle le regarda, l’esprit probablement encore embrumé par le sommeil… avant d’ouvrir en grand les yeux et de se redresser brusquement, manquant de tomber à la renverse. Elle se rattrapa au bureau, grimaçant.
Mark ne put s’empêcher de rire en se relevant.
-Eh bien. On dirait que je n’aurai pas besoin de déguisement pour le prochain Halloween.
-Désolée… Tu m’as surprise, dit-elle en redressant ses lunettes.
Mark redevint sérieux.
-Tu t’es encore endormie ici hier soir ?
-Non. Je viens d’arriver… Enfin, je suis arrivée il y a une heure environ, corrigea Lena en regardant la pendule.
-Tu as encore repassé des dossiers toute la nuit, je parie. Tu devrais te ménager, sinon tu ne tiendras pas le rythme.
-Je sais… Tu me l’as déjà dit…
-Oui, mais tu ne m’écoute pas, alors je te le dis à nouveau. Sur quoi tu planchais en arrivant ?
-Sur l’affaire du vol à la résidence Milson.
-On n’a vraiment rien de ce côté-là. Laisse tomber pour cette fois et refile ça à une autre équipe, on a de plus gros chats à fouetter. Le commissaire va nous étriper si on ne se donne pas à fond sur les gros dossiers.
-Je sais, soupira la jeune femme. Si le maire n’est pas content, il se plaint au commissaire, qui nous tape sur les doigts…
-Eh oui. C’est notre lot à nous, pauvres inspecteurs de police.
Mark alla s’asseoir à son bureau, jetant un rapide regard en coin à sa collègue qui ne sourit pas à sa réplique. Décidément, il ne comprenait pas comment une femme aussi jolie faisait pour sourire aussi peu. Et il n’avait toujours pas résolu ce mystère depuis les deux années qu’ils travaillaient ensemble.

En début d’après-midi, après leur pause déjeuner, ils furent envoyés sur les lieux d’un nouveau crime. Lorsqu’ils arrivèrent, Mark reconnut avec amusement la maison où il avait passé une partie de sa nuit. Ils passèrent les cordons de sécurité en montrant leur badge et se dirigèrent vers l’entrée.
-Qu’est-ce qu’on a ? demanda-t-il à l’agent qui les accueillit.
-Homicide. On vous attendait. D’après ce qu’on sait, vous êtes déjà sur le coup.
Mark vit sa collègue froncer les sourcils et l’agent les accompagna à l’intérieur de la maison. Il les conduisit à ce qui se révéla être la salle de bains.
-On n’a touché à rien du tout, dit l’agent.
Mark et Lena entrèrent dans la salle de bains et « découvrirent » le corps de la jeune femme, assise sur un tabouret, les bras appuyés sur le lavabo, sa tête reposant sur ses bras. Ses yeux étaient à demi-ouverts et son corps était couvert d’entailles de différentes tailles.
Lena s’approcha du corps et l’observa sans le toucher pendant que Mark « fouillait » du regard le reste de la pièce à la recherche d’indices qu’aurait pu laisser le criminel. Bien entendu, il savait déjà qu’il ne trouverait rien. Il avait été tout aussi minutieux que les fois précédentes.
-Encore une rousse. Je mettrais ma main à couper que c’est le même type, dit Lena.
-Y a des chances, confirma Mark. Je n’ai pas l’impression qu’il ait laissé des preuves derrière lui. On va devoir attendre la confirmation du légiste et de l’équipe.
Mark se retourna vers sa collègue. Elle observait toujours le corps, sourcils froncés, comme à chaque fois qu’ils découvraient un nouveau cadavre. Il savait qu’elle essayait de comprendre le sens de tout ça. Mais il savait aussi qu’elle n’y arriverait pas, parce qu’il n’y en avait pas vraiment concernant les mises en scène. C’était sa signature… En quelques sortes. Il s’approcha d’elle et posa une main dans son dos.
-On ne peut pas faire grand-chose de plus ici. Je vais prévenir le légiste qu’il peut monter s’occuper de cette pauvre femme. Tu viens ?
-Oui.
Les deux inspecteurs descendirent au rez-de-chaussée et prévinrent le légiste qu’il pouvait aller faire son travail. Ils allèrent ensuite vers l’agent qui les avait accompagnés.
-Qu’est-ce que vous savez sur la victime ? demanda Mark.
-Victoria Zéphirin, 33 ans, mariée, femme au foyer. Son mari est militaire, souvent absent. C’est une voisine qui a découvert le corps et qui nous a appelés. Apparemment, elles devaient passer l’après-midi ensemble, mais quand elle est arrivée, la porte n’était pas verrouillée. Vous devinez la suite.
-Bien. Donnez-nous le nom de cette voisine, nous allons aller l’interroger, dit Lena. Ainsi que les autres voisins pour vérifier que personne n’a rien remarqué de suspect.
Leur collègue leur donna le nom de la voisine, leur précisant qu’elle était très choquée par ce qu’elle avait découvert. N’importe qui le serait à moins. Mais Mark aimait particulièrement tout ce qui suivait les meurtres qu’il commettait. L’enquête, rencontrer des possibles témoins… C’était amusant.
Quelle n’avait pas été sa surprise lorsque le commissaire l’avait mis à la tête de l’enquête sur celui que les journaux appelaient l’Ecorcheur de Central, quelques années plus tôt. Il n’aurait jamais cru avoir cette chance.


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Message par Heg Jeu 19 Aoû 2010 - 11:59

Bon, avec pas du tout de retard, voilà ma fiche personnage. Smile

Nom : Wilhelmina Van de Weldt (abrévié en Mina)
Sexe féminin

Physique : Wilhelmina est une femme de taille moyenne, qui jouissait dans sa jeunesse d’un physique très avantageux : de grands yeux bleus, une taille de guêpe, d’interminables jambes, et surtout de beaux cheveux d’un roux flamboyant. La quarantaine bien sonnée, elle a perdu de son éclat, mais reste de lavis général une très belle femme.

Histoire : Originaire d’un milieu très bourgeois, elle prend dans son enfance des cours de danse et de chant. Elle se révèle assez peu douée, mais elle est tout de même repérée pour sa beauté. Elle signe alors un contrat avec une maison de production et joue dans plusieurs films, alors muets (heureusement car elle est plus décorative que bonne actrice).
Sa carrière prend fin quand elle épouse un avocat entre deux âges, Peter Van de Weldt, qui devient par la suite le maire de Central. Elle croupit depuis dans l’inactivité et les galas de charité.

Personnalité : Conscient de sa beauté et de sa réussite sociale, Wilhelmina est un être narcissique et souvent superficiel. Pour autant elle n’est pas stupide, mais son esprit lui sert surtout dans les occasions mondaines. Accordant beaucoup d’importance à son physique, elle est angoissée par les signes de l’âge, surtout depuis qu’elle soupçonne l’infidélité de Peter.
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Message par Scieszka Sam 25 Sep 2010 - 20:03

Ses hauts talons claquaient fort dans le couloir semi-désert qu’elle parcourait à vive allure. Elle entendit une ou deux portes de bureaux se fermer plus ou moins discrètement à son approche. Trois autres portes s’ouvrirent tout doucement. Cela la fit sourire. A l’endroit où le couloir faisait un coude et s’élargissait pour déboucher sur un hall desservant une demi-douzaine de bureaux, la vieille machine à café faisait une fois de plus son office. Les deux jeunes femmes qui, un instant auparavant – elle pouvait les entendre tandis qu’elle approchait – papotaient gaiement au sujet de leurs aventures amoureuses, se turent brusquement, puis, emportant à la hâte leur gobelet à moitié plein, se dépêchèrent de regagner leur poste de travail, non sans murmurer derrière son dos. Cela lui plut. Son sourire s’accentua, devint presque carnassier. Elle s’arrêta pour savourer cet instant. Puis, se reprenant, arrangeant soigneusement le dossier impeccablement trié qu’elle tenait sous le bras, elle reprit son chemin. Un peu plus loin, un homme d’âge mûr, raide dans son costume sombre tiré à quatre épingles, la salua d’une voix légèrement tremblante. En le croisant, elle vit qu’il rougissait. Cela aussi lui plut. Elle lui répondit de sa voix la plus douce, uniquement pour le plaisir de le voir davantage encore embarrassé. Elle plaisait aux hommes et se faisait détester des femmes, ce qu’elle savait et appréciait. Elle était dans son élément.

La journée tirait vers sa fin, et les bureaux des services centraux de la mairie de Central City se vidaient peu à peu. Elle regagna son propre poste de travail pour étudier le dossier qu’elle tenait. Son collègue chargé de l’administration de la police municipale venait de lui remettre un rapport très attendu : il s’agissait des dernières avancées de l’enquête sur le tueur en série qui sévissait dans la ville depuis trois ans déjà. Et selon toute apparence, ces incapables de policiers tenaient enfin une piste à peu près sérieuse, en la personne de l’époux de la dernière victime en date. Mais, évidemment, ils avaient laissé le suspect s’enfuir, et ce dernier demeurait désormais introuvable. Elle soupira. En tant que membre du cabinet municipal, elle estimait que cette enquête ne s’éternisait que trop. Et en tant que responsable de la coordination des différents services de la mairie, elle ne pouvait que désapprouver pareil piétinement. Elle se promit de penser à suggérer à l’élu en charge des questions de sécurité de mieux insister auprès du commissaire central sur l’importance de cette enquête et du fait qu’elle aboutisse à des résultats concrets.

Elle parcourut attentivement le dossier, puis, une fois qu’elle eut fini, elle regarda sa montre. Le temps avait filé. A dix-huit heures trente passées, il n’était pas la peine d’espérer trouver sa secrétaire. Elle saisit le rapport sur l’enquête et se dirigea vers la copieuse en haussant les épaules, songeant qu’elle devait décidément tout faire elle-même. Après en avoir fait deux copies, l’une pour l’archiver et l’autre pour l’adjoindre aux quelques liasses qu’elle emmènerait chez elle pour les étudier, elle le replaça dans le dossier, prit le tout et se dirigea vers le bureau de Monsieur le Maire.

Ce bon vieux Peter, si gentil, si étonnement naïf pour un homme politique de son envergure, persuadé que lorsqu’il lui demandait de faire des heures supplémentaires aux moments où son épouse honorait divers événements mondains de sa présence, se contentant de n’y faire lui-même que de brèves apparitions, personne ne se posait de questions. Non pas que cela la gênât : elle s’en fichait éperdument. La seule chose qui la contrariait à ce sujet était qu’elle ait eu besoin de séduire l’édile pour atteindre un poste à responsabilité. Elle était après tout loin d’être incompétente et avait toutes les qualifications requises : après de brillantes études de droit, elle avait passé et réussi haut la main les examens nécessaires pour devenir haut fonctionnaire. Cependant, personne n’ayant trouvé bon de lancer et épauler sa carrière, elle avait fait comme elle pouvait pour se faire admettre dans les hautes instances. Et désormais, la position qu’elle occupait la servait grandement, plus que Peter ne pouvait l’imaginer. Son poste ne pouvait pas mieux lui convenir.

Les corridors étaient désormais déserts. Elle vérifia sa tenue dans le reflet que lui renvoyait la porte vitrée d’un bureau plongé dans la pénombre. C’était une très belle femme, de taille moyenne, d’allure assez aristocratique, presque snob. Son air hautain et souvent dédaigneux ne lui attirait pas que des amis. Consciente de sa beauté très féminine, elle inspecta chaque détail de sa tenue, talons aiguille mettant en valeur la finesse de ses chevilles, tailleur jupe et chemisier blanc, collier de perles et boucles assorties. Ses longs cheveux noirs étaient relevés dans un chignon impeccable, dont seules quelques petites mèches s’échappaient malgré une longue journée. Elle sourit : c’était parfait. Elle se composa un visage adapté au rôle d’amante qu’elle s’apprêtait à jouer et pressa le pas vers le bureau du maire.

Il était très tard ce soir-là lorsqu’elle rentra enfin chez elle. Elle fut soulagée de fermer la porte de son luxueux appartement derrière elle : à cette heure de la nuit, il était toujours possible de faire de mauvaises rencontres au coin d’une rue. Elle ne craignait pas le fameux tueur en série : il ne s’en prenait qu’aux femmes rousses. Cependant, il lui était déjà arrivé une fois de se faire voler son sac à main, et elle n’avait aucune envie de renouveler l’expérience. Elle fut accueillie par son chat, qui se frotta immédiatement à ses jambes et lui fit comprendre à grand renfort de miaulements que la gamelle était vide. Elle se déchaussa, alla dans la cuisine pour le nourrir et se préparer une tisane, puis se rendit dans la chambre, son courrier du jour dans une main, une tasse fumante dans l’autre. Elle s’installa confortablement sur son lit pour lire son courrier, suivie du chat qui se roula en boule à côté d’elle en ronronnant. Il n’y avait rien de passionnant : quelques factures, une carte postale envoyée par un lointain cousin, officier qui n’avait jamais cessé de lui faire la cour et qu’elle avait fait envoyer à l’autre bout du pays grâce à des relations bien placées, et une lettre de sa banque.

Elle ouvrit cette dernière, curieuse de savoir ce qu’elle contenait. Elle ne craignait pas d’ennuis financiers, bien au contraire. Son appartement, situé dans l’un des quartiers les plus huppés de la ville, reflétait parfaitement son aisance financière, sans pour autant être ostentatoire, ce qu’elle détestait. Elle possédait un mobilier de créateur de dessin simple et sobre, taillé dans un bois de teinte claire et chaleureuse. Des rideaux de coton clair pendaient aux fenêtres, tandis que les murs étaient ornés de cadres contenant des photos d’artistes et quelques dessins achetés dans une galerie d’art. Dans un angle de la chambre, une élégante bibliothèque s’élevait le long des murs, remplie de livres de toutes sortes soigneusement alignés sur les étagères. Une tablette attirait plus particulièrement le regard par l’aspect un peu différent des volumes qui l’occupaient , soigneusement reliés de cuir. Ils étaient précieux et anciens, et elle les avait acquis pour leur beauté chez un antiquaire spécialisé.

Le contenu de la lettre n’avait rien d’extraordinaire. La banque proposait un nouveau produit financier à un cercle privilégié de bons clients qui lui étaient fidèles depuis plusieurs années. Elle parcourut la réclame adjointe à la lettre d’un œil distrait, puis revint à l’objet principal. Son conseiller financier, chargé par la banque de gérer ses comptes et placements divers, lui proposait de prendre rendez-vous pour discuter de l’opportunité formidable que, d’après lui, ce nouveau produit représentait pour elle. Elle haussa un sourcil, se leva, prit son agenda et y griffonna une note. Le chat leva la tête et lui jeta un regard réprobateur, comme pour lui reprocher d’avoir bougé. Elle le gratifia d’une caresse, se changea pour passer sa tenue de nuit, puis se coucha avec un livre, sa tisane d’un côté et son compagnon à quatre pattes de l’autre. La journée avait été longue et elle avait besoin de détente.

Le lendemain matin, sur le coup de dix heures, elle téléphonait à sa banque depuis son bureau pour prendre le rendez-vous sollicité. En raccrochant, elle avait de nouveau ce sourire légèrement carnassier qui était chez elle une marque de satisfaction et qui inquiétait sérieusement ses collègues quand elle l’arborait. Précisément, sa secrétaire, qui venait d’entrer dans le bureau avec le dossier qu’elle avait demandé un quart d’heure plus tôt, se tenait immobile devant la porte, lui lançant de timides regards apeurés. Elle prit le dossier, et chargea en retour la jeune fille qui tentait de se refaire une contenance d’une liste de lettres à rédiger.

« Et cette fois-ci, Mademoiselle Yvonne, ne confondez pas Monsieur le premier adjoint au Maire avec le principal conseiller d’opposition, je vous prie. Je sais qu’il n’y a que deux lettres de différence entre leurs deux noms, mais cela est du plus mauvais effet. »

La dénommée Yvonne se décomposa instantanément. Murmurant quelques excuses inaudibles, elle s’empressa de prendre la liste et de sortir du bureau, refermant maladroitement la porte derrière elle. Sa supérieure, restée seule, se remit à sourire : elle était pleinement satisfaite de l’effet produit. Elle estimait que la crainte était le meilleur aiguillon de zèle pour ses subordonnés. Après la remarque qu’elle venait de faire, elle était persuadée que sa secrétaire ne referait jamais pareille bourde et ferait dorénavant extrêmement attention à l’orthographe des noms qu’elle dactylographierait. Ces réflexions faites, elle sortit pour se diriger vers le bureau de la personne chargée de la gestion des emplois du temps. Elle voulait prendre une après-midi de congé.

Quelques jours plus tard, elle traversait prudemment une avenue où la circulation était très dense. Il faisait un temps superbe, et la température était élevée pour la saison. Les rues de cet élégant quartier de Central City étaient baignées de soleil, et elle se sentait d’excellente humeur. Elle se dirigea vers l’entrée d’un grand immeuble moderne, surmontée de l’enseigne de la « National Central Bank », entra et se dirigea vers le bureau d’accueil. Après avoir patienté quelques instants, elle indiqua à l’hôtesse l’objet de sa visite : un rendez-vous avec M. John Smith, son conseiller financier. Après que la jeune fille, un sourire professionnel parfait aux lèvres, l’eut escortée jusqu’au bureau où elle était attendue, elle hésita un instant, frappa à la porte, puis entra lorsqu’elle y fut invitée. Son sourire était redevenu carnassier. Elle ajusta le dossier qu’elle tenait sous le bras, puis, soutenant sans ciller le regard de son interlocuteur, se dirigea vers le siège qui lui était indiqué.

Edit: petite précision: Starman prend la suite, son post est la suite logique du mien! Wink
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Message par Starman Ven 22 Oct 2010 - 19:30

« Alors? On vient demander conseil à son banquier? »
Warren s'autorisa un petit sourire tandis que Anne Wechel, bras droit officiel et « petit  lot » officieux du maire de Central City finissait de prendre place sur le siège en face de lui. Il songea un instant à ce que ce qu'il restait du « plan épargne » de Léon Waycoff lui avait permit de s'offrir. Une banque toute neuve, déjà respectable et respectée dans ce monde où l'argent comptait plus que tout. Une façade parfaite pour blanchir ses propres revenus plus que discutables sur le plan légal. Et pour rencontrer ses associés.
« Vous avez demandé à me voir, je viens, se contenta de répondre la fonctionnaire.
Et oui, après tout, quel meilleur endroit que chez un banquier pour faire son rapport régulier au seigneur du crime.
Futur seigneur, je croyais.
Question de temps, voilà tout. Au fait, comment va la chatte?
C'est un mâle.
Ha oui. Bizarrement, j'oublie toujours ce détail. »
Sans répondre, Anne Wechel tendit le dossier qu'elle avait emporté avec elle à Williams, qui l'ouvrit tranquillement. A l'intérieur, les éléments classiques concernant l'avancée de la corruption de haut fonctionnaire, quelques noms qui pourraient poser problème à certaines acquisitions « légales » de la National Central Bank, les dernières lubies du maire, et enfin un rapport de police. Qui n'était aussi vide que Warren ne l'aurait pensé.
« Ainsi, reprit-il, la police a une piste?
-Oui, enfin, une piste, ils se sont décidés à se bouger, plutôt que d'attendre que la prochaine victime fasse la une de la semaine prochaine. Mais ça ne m'a pas l'air sérieux.
-Certes. Parce que si je peux comprendre ce qu'une épouse a d'agaçant et de routinier, je ne vois pas bien pour les autres.
-En tout cas, ces incapables n'ont même pas réussit à capturer cet imbécile. »
Warren acquiesça en silence. Le manque d'efficacité de la police était loin de lui déplaire, mais il devait bien admettre qu'il n'était pas sur d'apprécier la présence de ce « Tueur de rousses » dans les parages. Certes, pour l'instant il tient les autorités suffisamment en haleine pour que ces derniers ne se mêlent pas réellement de ses propres affaires, mais un électron libre dans un domaine aussi ordonné que l'empire du crime qu'il espérait mettre en place pouvait rapidement devenir un problème. Il faudra qu'il pense à mener sa propre enquête sur ce type. En attendant, il fallait continuer à tenir la police occupée, quitte à les mettre sur une fausse piste.
« J'imagine que tu as entendu parler de « l'Affaire Mustang », et de tous les meurtres qui s'en sont suivis, fit Williams, se rappelant de ces lointains évènements.
-Oui bien sur, répondit Wechel, un peu perplexe. Qui n'en a jamais entendu parler?
-Bien sur. Quand l'affaire prit une certaine ampleur médiatique, un groupe de personnes ayant beaucoup à perdre dans tout cette publicité décida de détourner l'attention. Pour ce faire, ils trouvèrent un coupable idéal et mirent le plus de preuves possibles contre lui. Et ainsi, pour un temps, ce coupable attira tellement l'attention qu'ils furent un temps tirés d'affaire. »
Wechel acquiesça en silence. Elle se rappelait très bien de l'histoire. A l'époque déjà, elle s'était demandé si la traque du jeune Laïro Daar, ressortissant étranger d'un des ces pays sous-développés, n'avait pas été une mise en scène. Aujourd'hui, au ton que prenait son patron, elle était sure que Warren Williams avait eu un rôle dans l'affaire, quel qu'il fût.
« On monte des preuves contre le mari, demanda-t-elle.
-Inutile d'aller aussi loin. Laisse seulement quelques « fuites » suffisamment orientées atteindre la presse. La pression médiatique devrait suffire à ce que la pression populaire force ces derniers à se concentrer sur notre ami. Après, si nous parvenons à le prendre sous notre aile, nous pourrons nous en servir pour détourner l'attention de la police, et ainsi éviter qu'ils ne se mêlent par mégarde de nos activités en enquêtant. »
Il referma le dossier et le rendit à sa complice.
« Quand au reste, continue comme tu le fais , c'est du très bon travail. Tiens toi bien au courant de tout ce que le maire peut préparer. Ce type est parfois connu pour ses crises d'honnêteté.
-Si c'est un conseil de mon banquier, répondit Anne en souriant. »


Quelques heures plus tard, la voiture de Warren sortit du parking de la National Central Bank. Fabriquée à Drachma à l'intention au départ des riches aristocrates, son aspect clinquant la rendait très prisée auprès des nouveaux riches Amestriens. Après tout , à quoi cela sert-il d'avoir de l'argent si on ne peut pas l'étaler à la vue de tous? De même, a quoi bon conduire quand on pouvait s'offrir les services d'un chauffeur qui vous sortait du « Oui, monsieur » à tout bout de champ. Malgré cela, John Smith, ou plutôt Warren Williams, ne paraissait pas satisfait. Au contraire, il semblait....pensif.
« Le détour habituel, monsieur, demanda le chauffeur, avec le ton inexpressif et professionnel qui caractérisait les employés de riche.
-Ouais, grommela Warren, le regard perdu dans le vague. Le détour habituel, Georges.
-Oui,monsieur. »
Toujours dans ses pensées, Warren ne fit pas attention à la route empruntée par son chauffeur. Il avait tout. Il n'était pas arrivé au bout du chemin, mais déjà partout s'affichait son succès. Il était né dans la rue, il avait vécu dans ce lieu crasseux et pollué, tandis que les riches vivaient dans leur tour de pierre rouge. Et pourtant, aujourd'hui, il marchait parmi eux, était accepté comme un des leurs. Il avait vaincu la malédiction, avait brisé cette limite tacite que tous tenaient pour vrai. Il avait tout. Et pourtant....
« Nous sommes arrivés, monsieur.
-Ho? Bien, bien. »
Mollement, comme s'il n'en avait pas réellement envie, Williams jeta un œil à la fenêtre. Il regardait la clinique clandestine dans lequel il avait passé sa jeunesse. L'endroit ne s'était pas arrangé avec l'âge, mais de toute évidence, il était toujours actif. Les lumières allumées indiquaient son activité, malgré l'heure tardive. Warren jeta un œil à sa montre. Elle ne devrait pas trop tarder.
Et la voilà. Sortant de la clinique, son amie d'enfance, Lucy. Elle n'avait pas beaucoup changé, bien qu'elle ait...muri. D'après les informations que Williams avait récolté, à présent c'était elle qui tenait la clinique, tandis que sa mère, Martha, subissait les affres de l'âge. Elle avait « engagé » un nouveau médecin, pour la remplacer auprès des malades. Un jeune idéaliste dont le nom lui échappait. Tandis que Lucy profitait de sa pause cigarette, il fut tenté de sortir pour lui parler, savoir comment elle allait (certes, il savait parfaitement comment elle allait). Il posa la main sur la poignée de la portière. Puis , il se ravisa. Il savait bien qu'elle refuserait de voir l'homme qu'il était devenu. Lui avait seulement pardonné? Sans doute pas.
« A la maison, Georges, murmura-t-il en un souffle.
-Oui, monsieur. »
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Message par Elladan Lun 11 Avr 2011 - 13:28

Il serait temps à mon personnage d'apparaitre en fait ^^


Cela faisait déjà trois jours que je traquais le voleur de banques. J'avais enfin réussi à le retrouver. Il se planquait dans un immeuble de Central, immeuble qui était habité par des membres de gangs. Il fallait donc être prudent. Je pris la décision de chercher un coin pour le piéger et après quelques heures je trouvai la position parfaite. Je préparai mon arme et m'installai quand mon chef m'appela. Je saisis le talki, mon chef m'ordonna d'annuler la mission et de rentrer immédiatement à la base. J'acceptai avec dégoût. Je l'avais presque eu. J'étais à quelques heures de sa capture et pourtant on me rappelait. Je fonçai jusqu'à la moto qui était censée me servir de moyen de fuite et je fonçai au QG. Quand je rentrai dans nos bureaux je vis le visage de mes collègues et celui de mon chef. Il s'était passé quelque chose.
-Chef, qu'est-ce qu'il y a ? On a eu des pertes ?
-Klaus, vient avec moi, on va parler dehors.
-Pourquoi dehors ?
-DEHORS c'est un ordre !

Je sortis alors et je fus rejoint par mon chef. Il avait les yeux rouges, il avait de la peine. Qu'est-ce qui s'était passé ?
-Klaus, je n'aime pas devoir dire ça mais…
-Dire quoi !?
-Victoria, elle... el...
-Quoi elle est à l'hôpital ?
-Non, Klaus elle a été assassinée.

Ces mots sonnèrent dans ma tête. Avais-je bien compris ce qu'il venait de me dire ? Ma cigarette à peine allumée tomba au sol. Je sentais les larmes monter jusqu'à mes yeux, mes nerfs me lâcher les uns après les autres. Qu'est-ce qui pouvait bien m'arriver...

-La police est là-bas, ils ont dépêché une brigade spéciale, ils pourront sûrement t'en dire plus.

Trois jours plus tôt:

Le réveil se fit avec un sursaut, en tournant la tête vers la gauche je vis le réveil. Quatre heures du matin, j'avais encore un peu de temps avant de partir. Ensuite je regardai à ma droite, Victoria était endormie sa tête posée sur mon torse. J'essayai de me lever doucement mais sa main glissa dans la mienne. Elle ne dormait donc pas. Elle s'approcha et me donna un baiser qui me convainquit de rester encore un peu. Nous étions allongés dans le lit, aucun de nous deux ne parlait et je faisais tourner mon alliance. Au bout d'un moment nous commençâmes à discuter :

-Tu sais Klaus, j'aimerais vraiment être maman.
-Je le sais, moi aussi j'aimerais être père, mais je ne veux pas que mes enfants grandissent comme moi. Je veux qu'ils grandissent avec leurs deux parents. Alors je quitte bientôt l'armée puisque mon service se finit et ensuite on fonde notre famille.
-Tu es sérieux ? Tu ne signes pas de contrat pour reprendre le service ?
-Non, j'arrête pour toi, pour t'offrir ce que tu as tant voulu pendant des années. Tu m'as attendu tout ce temps alors je vais t'offrir tout ce que tu désires.

La seule réponse que j'eus à cette phrase fut un baisé, ensuite je regardai l'heure : cinq heures et demie. Il fallait que je parte, je n'avais plus le choix. Je me levai, enfilai mon uniforme, pris ma winchester, confiai un révolver à Victoria en cas de besoin et me dirigeai vers la porte. Elle m'attrapa par le bras quand je passai la porte. Comme à chaque départ de mission je fis un demi tour sur moi-même et l'embrassai tendrement. Je savais que chaque fois que je partais je prenais le risque de ne jamais la revoir puisque je prenais le risque de ne jamais revenir. C' était bien ça qui me dérangeait, pas le fait de mourir mais le fait de ne plus jamais la voir. Après quelques minutes d'étreinte elle finit par lâcher prise et je rejoignis mon chef dans la voiture.

Si jamais j'avais su que c'était la dernière fois que je la voyais, jamais je ne serais parti, tout était de ma faute. Je n'avais pas été capable de la protéger.

Le chef avait bien dit que la police était là-bas. Je me mis à courir comme un dératé pour arriver là-bas. Je ne pouvais pas croire qu'elle était morte, non, pas après tout ce qu'elle n'avait pas pu réaliser. Nous devions avoir des enfants, non la vie ne devait pas être si cruelle, pourquoi toutes ces choses m'arrivaient à moi. Après quelques minutes de course intense j'arrivai devant chez moi, les voitures de police bloquaient l'accès à la maison et j'aperçus deux personnes rentrer à l'intérieur. Il y avait un homme et une femme. Je commençai à m'avancer quand un agent posa sa main sur mon torse.
-Personne ne rentre ici, désolé, monsieur.
-J'habite ici ! Je veux voir ma femme !
-Désolé, monsieur, seules les personne autorisées peuvent entrer.

Je sortis ma carte militaire, l'homme se recula et s'excusa. Je rentrai dans la maison et me retrouvai face à un homme un petit peu plus grand que moi, il avait des cheveux blond cendré et des yeux verts.

-Que faites-vous ici, monsieur ?
-Je suis Klaus Zéphirin, je veux voir ma femme !
-Vous êtes donc le mari de la victime. Venez vous assoir s'il vous plait j'ai quelques questions à vous poser.
-Je ne m'assiérai pas! Je veux voir ma femme !

Au même moment la jeune femme qui l'accompagnait arriva et prit la parole :
-Je suis l'agent Lorentz, et vous parlez à l'agent Richards. Nous enquêtons sur un tueur en série.
-Et je suis le lieutenant Zéphirin, je souhaite voir ma femme.
-Venez, mais nous devons vous accompagner.

J'acquiesçai d'un signe de tête. Les agents m'emmenèrent jusqu'à la salle de bains. Je rentrai en même temps que l'agent Richards et quand je la vis, je m'effondrai au sol. Mes jambes ne pouvaient plus me porter. Cette ordure l'avait mutilée, il l'avait torturée. Les larmes coulèrent sur mes joues et je ne pouvais plus les arrêter. Ma vie venait de s'effondrer à cause d'un malade. Je serrai les dents pour ne pas laisser échapper de cris. Ma colère se mélangea à la tristesse, tout était flou dans ma tête. Je m'approchai du front de Victoria et y déposai un dernier baiser. Puis les cris sortirent, un cri qui trahissait ma haine et mes intentions. Je ressortis de la maison. Il fallait que je prenne l'air.
J'étais dehors quand je vis Matt arriver, il dépassait tout le monde de ses deux mètres. Quand il arriva à mon niveau je m'effondrai dans ses bras. Il me serrait fort, il avait dû être mis au courant puisqu'il me murmura de ne pas faire de bêtise. Nous avions passé ces cinq dernière années ensemble, il était souvent avec Victoria et moi lorsque nous faisions des sorties. Les larmes continuaient de couler, je n’arrivais pas à les arrêter mais il me tenait toujours aussi fort et finit par me calmer.
Puis la jeune femme, enfin l'agent Lorentz, s'approcha de moi, elle devait me poser quelques questions.
-Je suis désolée de vous poser ces questions maintenant, mais je n'ai pas le choix.
-Vous ne lui poserez aucune question, mademoiselle, il rentre avec moi et il se remet de ça, il vient de perdre sa femme.
-Et qui êtes-vous pour m'ordonner ça, monsieur ?
-Je suis Matt, Responsable des recherches. Alors maintenant allez menez l'enquête auprès des voisins et laissez-le tranquille.

La jeune femme repartit en fronçant les sourcils mais je lui attrapai le bras, elle se retourna, elle était jeune il n'y avait aucun doute.
-Qu'est-ce que vous pouvez me dire sur la mort de ma femme ?
-Rien d'officiel, monsieur, mais à mon avis c'est le tueur en série qui sévit depuis quelques temps maintenant. Je suis sincèrement désolée pour vous. Si possible, j'aimerais que vous passiez au poste de police rapidement pour que nous puissions vous poser quelques questions. Je sais, dit-elle alors que Matt allait rétorquer, que vous venez de subir un choc, mais je fais mon travail. Alors si vous voulez que l’assassin de votre femme soit arrêté, aidez-moi à faire mon boulot correctement.

Puis elle partit rejoindre son collègue sans attendre ma réponse. Lui par contre avait l'air calme, beaucoup trop calme car on ne s'habitue pas à travailler avec la mort. Moi qui l'avait déjà donnée à des personnes, je savais que tuer n'était pas facile et que d'affronter la mort même lorsque l'on ne connait pas la personne n'est pas une épreuve facile. Il devait être sur l'enquête depuis le début et avoir vu bien trop de morts pour éprouver encore des émotions, enfin c'est ce que je pensais.

Matt m’emmena chez lui, je fumais cigarette sur cigarette et les verre de boisson alcoolisée défilaient les un après les autres. Puis au bout d’un moment Matt pris la parole tout en me tendant un dossier.

-Mon ami, j’aimerais te dire de prendre du repos mais te connaissant ce serait pire ainsi.
-Oui, je préfère éviter…
- Mais tu comptes tout de même te venger ?
- Bien sur…
- Tu comprendras que je ne peut pas t’aider mais…
- Je le sais très bien !
- Mais je ne forcerais pas les recherches sur toi en cas de soucis.

Matt sortit une valise elle était scellée par l’alchimie. Je me souvenais encore , il y a dix ans j’avais scellé moi-même cette valise avec mon alchimie afin que personne ne puisse jamais l’ouvrir. C’était une promesse, voir même un serment et pourtant tout venait d’être brisé et le passé douloureux devait rencontrer le présent qui lui ressemblait. Je posai mes mains au-dessus de la valise et un flash bleu apparut puis le son du verrouillage qui s’ouvre. Je sortis ce qui se trouvait à l’intérieur. Deux pistolets et une winchester argentée. Ainsi qu’une paire de rangers grises accompagnées d’un long manteau, d’une gavroche et d’un foulard de la même couleur. Il était temps de renouer avec le passé car cette ville empestait la pourriture comme cet endroit il y a dix ans. La décision était prise. Je sortit mon badge de l’armée et le posa sur la table devant Matt. Son visage s’assombrit et je cru un instant qu’il allait me frapper.
- Tu quitte l’armée ?
- Oui, je ne tient pas à salir la réputation d’autre soldat par mes actions.
- Et que comptes tu faire ?
- Un homme qui se fait appeler long manteau fait bouger les choses depuis quelque temps. Je suis persuadé qu’il en sait plus sur ce tueur…
- Long manteau… Je l’ai croisé il y a cinq ans… Fait attention tu veux ?
- Ne t’inquiète pas après tout je n’ai rien à perdre…

Puis je me leva et partit me reposer. Le lendemain matin je devrais partir vite et commencez ma fuite car la police ce mettrait surement à ma recherche et ma fuite n’arrangerais pas les choses. Pourtant il faudrait aussi que j’arrive à parler à un des deux flics de l’enquête, ils doivent pouvoir m’aiguiller… Je pris la décision de prendre la nuit comme conseillère et de tenter de me reposer un petit peux même si je savais que je ne trouverais pas le sommeil cette nuit.
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