Re: Vos derniers films vus

par Grimoald Dim 17 Nov 2013 - 21:47

YO HO HO.

Bon, alors la raison du pourquoi du comment de ce visionnage ce soir..... euh... on va dire que c'est le résultat d'un long processus... sans doute le même genre que celui qui finit par vous faire tomber dans la DROOOOOGGGUEEEEEEE.

Mais laissons ça de côté.

Ce film est, bien au-delà de mes espérances, une expérience véritablement fascinante.

Je m'explique. J'affiche un goût que d'aucuns dirons "pervers", ou à tout le moins "antifrançais", pour une certaine catégorie d'œuvres capables de manier simultanément le premier et le n-ième degrés, à mener de front le "sérieux" (au moins relatif) et l'auto-parodie. L'exercice est difficile. Il n'est pas donné à tout le monde de parvenir à faire tenir debout une histoire, et à la faire continuer à avancer, tout en en sapant en permanence les fondations : certains ont essayé et ne s'en sont pas relevés. Parmi les réussites à l'écran, on peut penser, à titre d'exemples, à la trilogie Indiana Jones, à Princess Bride (qui n'est pas cité dans ma signature par hasard, ben voui), ou aux séries de Joss Whedon.

Alors que je pensais seulement m'organiser une "soirée nanard", Batman '66 m'a fait en réalité découvrir une sorte d'antimatière à cette matière, l'autre côté du miroir. Car oui, clairement, ce film navigue aussi en permanence entre plusieurs niveaux de réception, sauf que tout y est absolument navrant du premier au dernier degré. Je n'arrive pas à comprendre ce film - à m'en saisir. Quelles pouvaient bien être les intentions des créateurs de ce... cette... euh... enfin bref.

Certaines scènes sont clairement de pures scènes comiques, voulues et assumées comme telles. Exemplaire de ce point de vue, la scène de la course avec la bombe (ci-dessous en V.O.) n'est pas loin d'évoquer Blake Edwards, et par certains aspects semble annoncer les ZAZ (Y a-t-il un pilote..., etc.) :

Mais je ne pense pas que tout le film soit à prendre uniquement comme une pure farce volontaire - quand bien même on est évidemment loin de la volonté de sérieux affichée et indéfectible de la récente trilogie de Nolan. Déterminer jusqu'où vont exactement ces intentions volontairement parodiques, voilà ce qui me semble impossible à dire. Quand et comment passe-t-on du niveau où on rit du film à celui où on est censé rire avec le film, voilà ce qui m'a échappé pendant la plus grande partie de ce visionnage. Le choix de voir le film en VF ajoute encore un couche de mystère car à moins d'une comparaison attentive avec la V.O. (mais je ne suis pas sûr d'avoir la force, là....), on reste aussi à se demander ce qui est de la responsabilité du film lui-même ou des doubleurs qui ont .... sans doute dû consommer beaucoup de DROOOOOGGGUEEEE eux aussi !!!!

Enfin, voir ce film ouvre une fenêtre captivante sur l'univers des comics de l'Age d'Argent (Silver Age), en (me) laissant entrevoir que le côté léger, pop, kitsch et coloré bien connu de cette période pouvait s'autoriser à verser dans l'autoparodie WTF éhontée bien au-delà de ce que je croyais savoir ou pouvais imaginer...

C'est tout un champ d'exploration qui s'ouvre, les amis. C'est beau.

par Scieszka Dim 17 Nov 2013 - 21:59

par Starman Dim 17 Nov 2013 - 21:59

Pffff, z'avez aucun goût , il est génial, le Batman de 66.
Je veux dire, déjà , c'est le seul film où un Joker choqué s'écrie: "Vous êtes fou, Sphinx!".
Ensuite, c'est le seul film où les héros sont sauvés d'une torpille par un marsouin qui se met accidentellement sur la trajectoire, et passent 5 minutes à expliquer comment la pauvre bête s'est sacrifiée héroïquement.
C'est le seul film où Batman engueule un amiral parce que ce dernier a vendu un sous-marin nucléaire à une personne dont l'habile pseudonyme est "P.N Gouin" et qui n'a même pas laissé d'adresse.
C'est le seul film où la réponse à "Qu'est-ce qui est petit, pèse moins de 100 grammes, et est extrêmement dangereux" est "un canari armé d'une mitrailleuse".
C'est le seul film où Alfred conduit la Batmobile et a son propre Batmasque (mais pas le reste du costume parcequ'il faut pas déconner).
Et c'est le film avec la meilleure solution pour la paix dans le monde EVA ainsi que la plus grosse gaffe de Batman DANS LA MÊME SEQUENCE!
Et le tout avec un Batman et Robin droits dans leurs bottes, persuadés que tout ceci est on ne peut plus logique et sérieux.
C'est un film qui symbolise un Batman d'une autre époque, un Batman qui était membre honoraire de la police de Gotham, allait se planquer dans la Forteresse de Solitude de Superman et foutait le bordel dans la déco pour lui faire une farce, se baladait en plein jour et avait un BATCHIEN avec un masque et tout.
Et enfin, c'est un film tellement génial que Dark Knight Rises a piqué une de ses séquences et en a fait son climax. Parceque ouais, Batman 66, c'est bien.

par Grimoald Dim 17 Nov 2013 - 22:02

par Starman Dim 17 Nov 2013 - 22:10

Ceci dit, le film est purement à prendre comme une farce, selon l'aveu même des producteurs de la série, qui cherchaient à (je paraphrase): "Pousser le délire des comics de l'époque à son paroxysme" afin que les enfants apprécient la série au premier degré pour l'action et tout tandis que les adultes regardaient ça parce que c'était débile et drôle.
....Pis petit, j'adorais ce film alors poupougne, hein. afro

par Grimoald Dim 17 Nov 2013 - 22:25

Ce qui suppose tout de même bien l'existence dans le film d'une certaine forme de "premier degré" possible, même destiné au jeune public...

par Starman Dim 17 Nov 2013 - 22:27

Uniquement dans la mesure où "premier degré" signifie regarder une série avec Batman qui affronte des méchants et gagne à la fin. Mais tu n'es pas censé prendre le film sérieusement.

par Macros Lun 18 Nov 2013 - 11:27

RIP le marsouin. Le personnage le plus épique à ne pas être apparu dans le film ou il apparaît. Enfin bref, je me comprend.

par Starman Mar 31 Déc 2013 - 15:26

Bon, après avoir reçu "Skyfall" en dvd pour Noel, je viens de me refaire le film. Et de me rendre compte que j'avais posté sur mon blog à l'époque une critique du bouzin. Et comme que mon avis a pas trop changé et que je suis un gros fainéant, je le rebalance tout pareil ici. Parce que même que ouais. Hein. Bon. Hein. Bref.

"Cela fait donc quelques jours que je suis allé voir le dernier né de la série James Bond, le sobrement nommé « Skyfall » (moi qui étais un grand fan des titres du style « Demain est un autre jour qui ne meurt jamais », je suis quand même un peu déçu). Acclamé par les critiques comme un des plus grands Bond de tous les temps, plébiscité par le public, c'est donc avec une certaine impatience que je suis entré dans la salle. Au final, qu'en a-t-il été ? Et bien....
C'était plutôt bien, mais un peu bizarre quand même. Attention, risque de spoilers à partir de ce point.
Le film commence donc avec le classique « cold opening » cher à la série, dans lequel notre bon vieux 007 pourchasse un dangereux terroriste, ce dernier étant lié à un groupe ayant dérobé la liste des agents infiltrés britanniques (un peu comme dans l'excellent Mission Impossible de Brian De Palma), le tout en compagnie d'une charmante demoiselle. Tandis que la course poursuite se termine sur un train, la demoiselle en question essaiera d’abattre le malandrin, pour au final dégommer Bond, qui fera une magnifique chute d'une dizaine de mètres avant de tomber dans la flotte. Générique. Sans raconter tout le film (quel intérêt, quitte à spoiler, autant spoiler hors de son contexte afin de rendre la chose des plus horribles), disons simplement que la suite de l'intrigue tournera autour d'une menace qui, sous ses airs de destruction des services secrets britanniques, prendra une tournure étrangement personnelle pour sa directrice M, ainsi qu'autour du retour et de la « résurrection » de James Bond. Ce qui est d'ailleurs un des points étranges de ce film.
Parce que, depuis « Casino Royale » et l'arrivée de Craig, la série avait été « rebootée », comme on dit dans le jargon. Toute continuité avec les précédents avait disparue, et James Bond était un jeune agent aux talents encore bruts. Sauf qu'ici, James Bond est plus façon Jacques Chirac : vieux, usé, et fatigué. Le film passera un temps certain à nous présenter 007 comme un agent hors du coup ayant perdu la main et devant « ressusciter » afin de devenir un nouveau Bond, plus grand, plus fort, plus blanc que blanc. Et, si le film arrive plus ou moins à justifier cela en utilisant sa période de « mort officielle » (bien que l'on ait un peu l'impression que ça a duré une semaine ou deux, ce qui est peut être un poil court), il est un peu bizarre d'un point de vue chronologique et thématique de passer directement d'un Bond débutant à un Bond au bout du rouleau sans juste milieu ou Bond est.....Bond quoi. Parallèlement à ça, le film prend des gros sous airs de « The Dark Knight » (qui est une référence plutôt assumée du réalisateur, Sam Mendès), avec son sous texte post 11 Septembre à peine dissimulé (bon, ça, à la limite, c'est plutôt logique dans une série d'espionnage) et surtout son méchant, le mystérieux Raoul Silva,, qui semble être un mix entre le Joker de Ledger pour les maniérismes et Alec Trevelyan de Goldeneye pour le passif et les motivations. Et, si j'aime beaucoup « The Dark Knight », je dois avouer que cette tendance à vouloir faire pareil pour tous les blockbusters « intelligents » commence à vaguement me gonfler. Enfin, le personnage est également un bon moyen de délivrer un point de vue relativement nuancé du MI6, de ses méthodes et de son rôle dans le monde moderne. Cela reste superficiel et ne se mouille pas trop (faut bien qu'il y 'ait une suite), mais c'est plus que ce qui étais attendu. J'ajouterais au passage que la révélation de ce qu'était « Skyfall » m'a carrément déçu, surtout que la fameuse scène du trailer avec le psy où ce mot est répété en boucle n'a finalement pas beaucoup de sens.
Enfin le film se propose réinventer un certain nombre de personnages clés de la saga jusqu'ici absents de ce reboot. Et si la réinvention de Q est plutôt maline (prenant le total contre-pied de l'acteur qui l'aura incarné de « Bons Baisers de Russie » à « Demain ne Meurt Jamais »), et que (SPOILERS à partir d'ici, sérieux je vous aurais prévenu)

Ralph Fiennes en futur M est carrément cool (Judi Dench est malgré tout magistrale et s'offre un ultime tour de piste bien classe), et les que les bureaux façon "Dr No" à la fin sont bien chicos , je suis un poil plus mitigé concernant Monneypenny. J'avoue que je ne vois pas trop l'intérêt de faire de cette dernière une ex agent de terrain du MI6, à plus forte raison celle qui dégomme James Bond au début du film. Non pas que j'ai quoi que ce soit contre les action girls, mais là c'est quand même totalement gratuit. On parle de la secrétaire de M, dont le plus grand rôle est en général de glousser « hooooo, Jaaames ». Ça illustre d'ailleurs une tendance ces temps ci à virer totalement l'humain des films. Et tant que j'y pense, je trouve le cheminement psychologique qui la fait lâcher l'affaire quelque peu bancal. Elle fait une grosse bourde au début, fait quelques trucs badass ensuite, avant de décider de but en blanc que non, finalement, c'est pas son truc. Enfin bon, le fait qu'il ne couche pas avec aurait dû me mettre la puce à l'oreille.

En résumé, ce James Bond aurait été parfait juste après « Le Monde ne Suffit Pas » ou « Meurt un autre Jour ». Ou à la limite après quatre ou cinq films avec Daniel Craig. Là, en troisième, ça fait quand même un peu bizarre. Enfin bon, en tant que film, qu'entité indépendante, il s'agit d'un très bon divertissement que je recommande avec flegme, mais le sentiment y est. "

En complément, ajoutons que le tout sent quand même parfois le bon vieux film post 11 septembre sécuritaire, avec ses "menaces invisibles" et tout le bordel, et que quand même faudra bien que les gens s'en remettent un jour, de ses foutues tours, merde. Juste le cri du coeur d'un type qui trouve que maintenant qu'on a foutu le boxon dans la moitié du Moyen Orient et mis une balle entre les deux yeux façon Clint Eastwood au mec qui a fait le coup, faudrait arrêter de jouer les putains de victime un jour, ça devient indécent.
Voila, voila. Sinon, c'était bien.

par Macros Jeu 2 Jan 2014 - 9:16

Eh, je me souviens d'avoir lu ta critique de l'époque, elle m'avait donnée envie d'aller le voir. Depuis... je dois toujours le voir. Aaah, je suis faible !

Sinon, pour fêter le nouvel an, et en l'honneur des maintenant défuntes Chroniques Spatiales, le film vu a été Albator. Bon, je ne vais pas faire une critique détaillée du film, mais j'avoue que c'était plutôt une bonne surprise. L'animation est superbe, et si les dialogues sentent un peu le déjà-vu et certains twists se voient venir à des kilomètres, j'ai trouvé qu'il s'agissait d'une bonne exploration d'un univers dont j'ignorais à peu près tout ; la psychologie des personnages est travaillée de façon intéressante, même si comme souvent, la nuance est souvent remplacée par un marteau six-tonnes ; ça n'en reste pas moins intéressant à regarder. Et j'ai mentionné que les graphismes étaient superbes ? L'un des très rares films pour lequel j'ai trouvé que la technologie 3D avait un sens.

PS : Albator aurait fait un excellent seigneur Sith.

par Mélanie Mustang Jeu 2 Jan 2014 - 9:43

MDR Oui, j'ai été voir Albator et j'ai été surprise par son caractère et ses motivations dans le film. Mais je trouve que ça lui donne un côté plus réel, moins parfait qui va assez bien au personnage. ^^

par Starman Jeu 2 Jan 2014 - 10:36

Macros a écrit:Eh, je me souviens d'avoir lu ta critique de l'époque, elle m'avait donnée envie d'aller le voir. Depuis... je dois toujours le voir. Aaah, je suis faible !

Sinon, pour fêter le nouvel an, et en l'honneur des maintenant défuntes Chroniques Spatiales, le film vu a été Albator. Bon, je ne vais pas faire une critique détaillée du film, mais j'avoue que c'était plutôt une bonne surprise. L'animation est superbe, et si les dialogues sentent un peu le déjà-vu et certains twists se voient venir à des kilomètres, j'ai trouvé qu'il s'agissait d'une bonne exploration d'un univers dont j'ignorais à peu près tout ; la psychologie des personnages est travaillée de façon intéressante, même si comme souvent, la nuance est souvent remplacée par un marteau six-tonnes ; ça n'en reste pas moins intéressant à regarder. Et j'ai mentionné que les graphismes étaient superbes ? L'un des très rares films pour lequel j'ai trouvé que la technologie 3D avait un sens.

PS : Albator aurait fait un excellent seigneur Sith.

Toi, t'as pas vu Gravity.
Tu devrais.^^

par Macros Jeu 2 Jan 2014 - 10:40

J'ai effectivement pas vu Gravity, et en effet, tout le monde me dit que je devrais, ne serais-ce que pour l'aspect visuel.

par Starman Jeu 2 Jan 2014 - 10:50

Ho, pour le coup, tout le reste est très bien aussi.Peut être mon film préféré de 2013.

par Macros Jeu 2 Jan 2014 - 14:35

A ce point ? C'est vrai qu'en ce qui me concerne, je n'ai pas vu grand chose cette année, et certainement rien d'impérissable. Mais Gravity, je n'ai eu que des bons échos, et même ceux qui n'ont pas aimé l'histoire ont concédé qu'il était spectaculaire.

par Starman Jeu 2 Jan 2014 - 14:50

A ce point, oui. Après, c'est pas un film "à histoire" à proprement parlé. Mais la mise en scène est hallucinante, et le film réussit à créer une sacrée tension.
Puis, oui, la concurrence a pas été très rude cette année (Django, c'tait plutôt fin 2012, non?)

par Grimoald Jeu 2 Jan 2014 - 15:14

Django, c'était janvier 2013. Sinon, dans les bons films de l'année, je retiens aussi l'adaptation de Gatsby par Baz Luhrmann. J'attends de voir Le Loup de Wall Street très prochainement, mais je sens que DiCaprio aura dominé l'année. ^^'

Côté "auteuriste", Malick nous a livré avec À la merveille un film pas tout à fait aussi mineur qu'il n'en donne l'air, mais ce n'est pas non plus une grande réussite évidente. Mud de Nichols était sympa mais avec pas mal de défauts quand même.

Côté blockbuster / pur divertissement, les aventures japonaises de Wolverine, le 2e volet des aventures de Thor (nettement au-dessus du 1er), et même le Star Trek: Into Darkness ont fourni de bons moments. Effectivement Albator, bonne surprise pour moi aussi.

Mais si, pour différentes raisons, je suis sans doute passé à côté de tous un tas de films (que je rattraperai... plus ou moins prochainement... ou pas...) (pas vu le dernier De Palma, pas vu le dernier frères Coen, pas vu l'adaptation du Bleu est une couleur chaude par Kechiche, etc.), je n'ai quand même pas l'impression, de façon générale, que l'année 2013 ait été un très grand cru côté grand écran.

par Starman Jeu 2 Jan 2014 - 15:23

Grimoald a écrit:[i] les aventures japonaises de Wolverine

Ouais, enfin ca.......Bof bof quand même. Je veux dire, le film tient à peu près la route pendant les deux premiers tiers, mais la fin est pas mal nulle à chier quoi. Genre, sérieusement naze. Et Viper semble sortie d'un autre film, et pas un bon film, plutôt un Uwe Böll. Après c'est mieux que le premier Wolverine, mais c'est comme dire que je cours plus vite qu'un mec en fauteuil roulant. C'est p'tet vrai, mais il y'a pas de quoi se vanter.

par Heg Ven 3 Jan 2014 - 11:46

C'est vrai que, comme ça, j'ai un peu de mal à citer beaucoup de films que j'ai beaucoup aimés en 2013. Peut être aussi parce que je suis un peu moins allée au cinéma qu'en 2012.

J'appuie Grimoald pour The Great Gatsby, dont je conçois qu'il puisse provoquer des réaction épidermiques dans les deux sens, mais que j'ai vu vraiment au bon moment de ma vie, je pense. J'aime un peu moins la fin, mais j'ai trouvé le premiers tiers halluciné et jubilatoire. Et puis j'ai vraiment bien aimé la BO du film, ça fait partie de celles que j'ai beaucoup écoutées alors que franchement, d'habitude, le hip hop et l'électro... J'ai bien aimé Django, sans l'adorer, mais c'est aussi une des BO que j'ai écouté en boucle récemment. J'avais plutôt bien aimé Skyfall, aussi, avec un scénario parfois inégal, mais de très bonnes idées de mise en scène.

J'avoue que je suis passée complétement à coté de A la Merveille, sans doute à cause du personnage principal (on ne voit pas trop où s'arrête le sexy pour commencer le complétement infantile - je me roule dans l'herbe, youpi), et aussi parce que j'attendais que l'intrigue démarre alors qu'en fait, peau de zob. Je reste une grosse fan de La ballade sauvage et Les moissons du ciel, mais depuis Tree Of Life, je suis plus trop Malick. Mud c'était sympa, j'aime bien McConaughey et le bayou. Sans être un chef d'œuvre.

Coté friandises, récemment, et contre toute attente personnelle, j'ai trouvé que La reine des neiges était le meilleur Disney depuis la reprise, sans doute pour l'intrigue centrée sur les deux sœurs et le coté "Disney queer-friendly" qui me rend la compagnie sympathique sur certains films. Et les chansons, j'avoue, en ce moment j'aime bien le genre musical. J'ai aussi passé un très bon moment devant le second Hunger Games. J'avais plutôt aimé le premier opus, et je trouve que le deuxième volet corrige même certaines approximations dans la mise en scène, et fonctionne vraiment bien au niveau du suspense. Une bonne surprise que cette franchise qui ne pense pas que toutes les ados/jeunes adultes sont des décérébrées fan de vampires scintillants. Bon, par contre, certains d'entre vous sont déjà familiers de ce fait, mais La désolation de Smaug, c'était comme-ci on m'avait fait caca sur la tête pendant la majeure partie du film.

Niveau marvelleries et autres block-busters de l'été, je continue de penser que c'est Iron-Man qui tire son épingle du jeu avec ce troisième opus qui se laisse regarder. Thor 2, bien qu'effectivement meilleur que le premier (mais la comparaison de Starman me revient en mémoire), reste pour moi un film très poussif, avec de plus des effets spéciaux à la limite du foutage de gueule. Oui je sais, je suis peut être la seule à le voir, mais j'estime que quand on a 170 millions de dollars de budget, on est en droit d'attendre des minimums de qualité. Pacific Rim c'était assez ridicule, mais pour le coup, je le reverrais bien rien que pour en rire encore. Pas vraiment un bloc-buster, mais sorti cet été, Le dernier pub... m'a laissé un peu dubitative : j'ai bien aimé retrouver toute la bande Wright-Pegg-Frost, avec l'addition agréable de Martin Freeman, mais ça n'est pas le meilleur de la "trilogie Cornetto", et le film m'a mise un peu mal à l'aise avec son message plus qu'ambigu sur l'alcoolisme.

Est-ce que l'un d'entre vous à vu Snowpiercer, sinon ? C'était un film avec du très mauvais, mais aussi du très bon, et qui a complétement échappé à l'attention du public, mais qui selon moi mérite un visionnage de curiosité.

Sinon, dans les pas vus, un peu pareil que Grimoald. D'habitude, j'essaie d'aller voir la Palme d'Or au ciné, mais là, j'ai manqué de temps et de courage. J'avais aussi bien envie de voir Les garçons et Guillaume à table, mais je crois qu'il passe toujours, je peux peut être rattraper ça.

par Starman Ven 3 Jan 2014 - 13:03

Heg a écrit:C'est vrai que, comme ça, j'ai un peu de mal à citer beaucoup de films que j'ai beaucoup aimés en 2013. Peut être aussi parce que je suis un peu moins allée au cinéma qu'en 2012.

J'appuie Grimoald pour The Great Gatsby, dont je conçois qu'il puisse provoquer des réaction épidermiques dans les deux sens, mais que j'ai vu vraiment au bon moment de ma vie, je pense. J'aime un peu moins la fin, mais j'ai trouvé le premiers tiers halluciné et jubilatoire. Et puis j'ai vraiment bien aimé la BO du film, ça fait partie de celles que j'ai beaucoup écoutées alors que franchement, d'habitude, le hip hop et l'électro... J'ai bien aimé Django, sans l'adorer, mais c'est aussi une des BO que j'ai écouté en boucle récemment. J'avais plutôt bien aimé Skyfall, aussi, avec un scénario parfois inégal, mais de très bonnes idées de mise en scène.

J'avoue que je suis passée complétement à coté de A la Merveille, sans doute à cause du personnage principal (on ne voit pas trop où s'arrête le sexy pour commencer le complétement infantile - je me roule dans l'herbe, youpi), et aussi parce que j'attendais que l'intrigue démarre alors qu'en fait, peau de zob. Je reste une grosse fan de La ballade sauvage et Les moissons du ciel, mais depuis Tree Of Life, je suis plus trop Malick. Mud c'était sympa, j'aime bien McConaughey et le bayou. Sans être un chef d'œuvre.

Coté friandises, récemment, et contre toute attente personnelle, j'ai trouvé que La reine des neiges était le meilleur Disney depuis la reprise, sans doute pour l'intrigue centrée sur les deux sœurs et le coté "Disney queer-friendly" qui me rend la compagnie sympathique sur certains films. Et les chansons, j'avoue, en ce moment j'aime bien le genre musical. J'ai aussi passé un très bon moment devant le second Hunger Games. J'avais plutôt aimé le premier opus, et je trouve que le deuxième volet corrige même certaines approximations dans la mise en scène, et fonctionne vraiment bien au niveau du suspense. Une bonne surprise que cette franchise qui ne pense pas que toutes les ados/jeunes adultes sont des décérébrées fan de vampires scintillants. Bon, par contre, certains d'entre vous sont déjà familiers de ce fait, mais La désolation de Smaug, c'était comme-ci on m'avait fait caca sur la tête pendant la majeure partie du film.

Niveau marvelleries et autres block-busters de l'été, je continue de penser que c'est Iron-Man qui tire son épingle du jeu avec ce troisième opus qui se laisse regarder. Thor 2, bien qu'effectivement meilleur que le premier (mais la comparaison de Starman me revient en mémoire), reste pour moi un film très poussif, avec de plus des effets spéciaux à la limite du foutage de gueule. Oui je sais, je suis peut être la seule à le voir, mais j'estime que quand on a 170 millions de dollars de budget, on est en droit d'attendre des minimums de qualité. Pacific Rim c'était assez ridicule, mais pour le coup, je le reverrais bien rien que pour en rire encore. Pas vraiment un bloc-buster, mais sorti cet été, Le dernier pub... m'a laissé un peu dubitative : j'ai bien aimé retrouver toute la bande Wright-Pegg-Frost, avec l'addition agréable de Martin Freeman, mais ça n'est pas le meilleur de la "trilogie Cornetto", et le film m'a mise un peu mal à l'aise avec son message plus qu'ambigu sur l'alcoolisme.

Est-ce que l'un d'entre vous à vu Snowpiercer, sinon ? C'était un film avec du très mauvais, mais aussi du très bon, et qui a complétement échappé à l'attention du public, mais qui selon moi mérite un visionnage de curiosité.

Sinon, dans les pas vus, un peu pareil que Grimoald. D'habitude, j'essaie d'aller voir la Palme d'Or au ciné, mais là, j'ai manqué de temps et de courage. J'avais aussi bien envie de voir Les garçons et Guillaume à table, mais je crois qu'il passe toujours, je peux peut être rattraper ça.

Moi qui trouvais que le premier était déjà pas mal naze(j'avais aussi fait un article dans mon blog, faudra que je le reposte ici à l'occase)....
Tes impressions sur le premier, que je me fasse une idée de comparaison?

par Heg Ven 3 Jan 2014 - 13:56

Bah le premier Hobbit m'avait fait une impression nuancée : malgré des défauts évidents, j'en avais apprécié certains aspects, sans doute parce que, même si je me rendais compte que la nouvelle trilogie existait surtout pour traire la vache à fric, j'avais quand même envie de retrouver cet univers-là.

Pour moi, le très gros problème du 1 tenait surtout à son rythme, qui résume le premier tiers du bouquin dans une série de séquences d'action entrecoupées de vide, sans progression ni dans la narration, ni dans l'intensité. J'avais aussi pas mal de problèmes avec l'orque blanc, qui me semblait singulièrement manquer de charisme et proposer un antagoniste récurent à la fois mou et peu original : je n'avais pas lu le livre à l'époque, j'ignorais qu'il s'agissait d'une des nouveautés du film, mais je crois que je le pressentais d'une certaine manière. J'étais également assez dubitative quand aux petits animaux disneyens, mais comme ça occupait assez peu de temps de film, ça m'avait pas traumatisée.

Que ce soit clair, je pense que la qualité d'une adaptation ne dépend pas nécessairement de sa fidélité, parfois c'est même le contraire (*cough*ghostintheshell*cough*). Mais, chez Peter Jackson, je trouve que ce qu'il ajoute est rarement un progrès par rapport à l'original.

Globalement, je crois que j'avais été plutôt indulgente en sortant de la salle, surtout parce que j'espérais qu'après un début un peu mou, les deux suivants trouveraient d'avantage leur rythme. Pour le coup, une des rares choses qui tient à peu près la route dans le deux est le rythme. C'est un blockbuster construit de façon classique, mais les scènes d'action/suspense/émotion se succèdent à un rythme qui m'aurait permis de tenir tranquillement les trois heures, si je n'avais pas été aussi énervée par tout un tas d'autres choses.

Donc pour résumer, j'avais très partialement laissé au premier film le bénéfice du doute. Maintenant, des doutes, j'en ai plus.

par Starman Ven 3 Jan 2014 - 15:42

Heg a écrit:Bah le premier Hobbit m'avait fait une impression nuancée : malgré des défauts évidents, j'en avais apprécié certains aspects, sans doute parce que, même si je me rendais compte que la nouvelle trilogie existait surtout pour traire la vache à fric, j'avais quand même envie de retrouver cet univers-là.

Pour moi, le très gros problème du 1 tenait surtout à son rythme, qui résume le premier tiers du bouquin dans une série de séquences d'action entrecoupées de vide, sans progression ni dans la narration, ni dans l'intensité. J'avais aussi pas mal de problèmes avec l'orque blanc, qui me semblait singulièrement manquer de charisme et proposer un antagoniste récurent à la fois mou et peu original : je n'avais pas lu le livre à l'époque, j'ignorais qu'il s'agissait d'une des nouveautés du film, mais je crois que je le pressentais d'une certaine manière. J'étais également assez dubitative quand aux petits animaux disneyens, mais comme ça occupait assez peu de temps de film, ça m'avait pas traumatisée.

Que ce soit clair, je pense que la qualité d'une adaptation ne dépend pas nécessairement de sa fidélité, parfois c'est même le contraire (*cough*ghostintheshell*cough*). Mais, chez Peter Jackson, je trouve que ce qu'il ajoute est rarement un progrès par rapport à l'original.

Globalement, je crois que j'avais été plutôt indulgente en sortant de la salle, surtout parce que j'espérais qu'après un début un peu mou, les deux suivants trouveraient d'avantage leur rythme. Pour le coup, une des rares choses qui tient à peu près la route dans le deux est le rythme. C'est un blockbuster construit de façon classique, mais les scènes d'action/suspense/émotion se succèdent à un rythme qui m'aurait permis de tenir tranquillement les trois heures, si je n'avais pas été aussi énervée par tout un tas d'autres choses.

Donc pour résumer, j'avais très partialement laissé au premier film le bénéfice du doute. Maintenant, des doutes, j'en ai plus.

Je vois. Bon, ben, zappage alors.

par Macros Ven 3 Jan 2014 - 17:31

Loin de moi l'idée de vouloir te faire changer d'avis (moi même, j'ai trouvé que ce film avait plus de problèmes que le précédent), mais je voulais tout de même nuancer les propos précédents.

TDoS a ses hauts et ses bas. Le problème, c'est que ses bas tendent à descendre assez profond. Néanmoins, je lui ai trouvé suffisamment de hauts pour ne pas le classer dans la catégorie "merde en boîte". L'ambiance de Laketown et de Mirkwood, les scènes sous la Montagne Solitaire et à Dol Guldur, un meilleur liant entre les scènes que dans le premier film (ok, pas dur) et un humour plus léger et moins "clownesque" que dans la trilogie originale (tant que Bombur ne s'en mêle pas). A noter également que c'est probablement le moins manichéen des cinq films de Jackson dans cet univers (là encore, pas dur, mais pas désagréable).

Le principal reproche que je lui ferais, au delà de ceux qui ressortent assez souvent (triangle amoureux qui donne envie de s'arracher les yeux à la cuillère, Azog toujours aussi peu menaçant, scènes digne d'un parc Disney - les tonneaux, quelqu'un ?), le principal reproche que je lui fait, c'est le changement de ton par rapport au premier film : on cesse de narrer l'histoire de Bilbon, héros malgré lui qui se retrouve là un peu par hasard, joué par Martin Freeman qui apporte une vraie plus-value au film (Elijah Wood souffre de la comparaison), et on se concentre sur l'histoire de Thorin, héros sombre et tourmenté, joué par Richard Armitage pas de façon mauvaise, mais qu'on a vu cent fois. Bilbon passe vraiment au second plan du film, ce que je trouve dommage vu qu'il était une des satisfactions (en ce qui me concerne) du premier.

Pour résumer, je n'irais pas jusqu'à me hasarder jusqu'à dire qu'il s'agit d'un BON film, mais je n'ai pas trouvé non plus qu'il s'agissait de la catastrophe annoncée.

par Starman Ven 3 Jan 2014 - 18:03

Ouais, mais bon. Dans la mesure où je trouvais le premier pas terrible déjà et que même la trilogie originale est quand même loin d'être ma série de film préférée, si le deux est du même accabit, ben.....je dis que pas que je le verrais sous aucune circonstance (qui n'a pas déjà des films qu'il n'avait pas envie de voir, parce qu'il fait chaud, parce qu'il fait froid, parce que rencard foireux, parce que pote insistant....), mais ça me fait pas trop envie quoi.

par Scieszka Mer 8 Jan 2014 - 21:25

Dans un autre style... On est en train de regarder La Famille Adams... What a Face

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